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 Who gets to live ? [Princesse]

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Kentaro Hattan
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Message(#) Sujet: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptyJeu 13 Fév 2014 - 5:54

Il lui tira la joue.

« Allez, princesse, c’est le matin. »

Certes, la Kaguya avait eu besoin de repos après son combat contre Samidare Teichirô. Ce qui avait semblé être de simples brûlures avait révélé également des dommages internes plus graves, dans ses poumons. Donc, pas d’exercices physiques et repos jusqu’à récupération complète. Clouée au lit. L’épéiste aimait bien cette idée, bien que les raisons fussent sans doute différentes de ce qu’on ait pu s’attendre.


« En fait, j’ai menti. Il fait nuit. »

Il se coucha à ses côté dans le lit double, posa son arme contre la table de chevet dans un bruit métallique caractéristique, et s’étira à son aise en mettant la main derrière la tête. Après avoir réglé tous les détails de la capture de la légende vivante, il avait vérifié un à un l’état de chacun des blessés. Samui Rei, le valet de la princesse, faisait un travail admirable. En tant que tel, il était bien plus efficace à sa tâche que la Kaguya, qui persistait à se prendre une raclée sans arrêt. Il se remémora ses mots pendant un instant et son expression souriante s’effaça quelque peu. Hattan n’avait pas oublié, parce qu’elle avait cité ses propres paroles lors de leur première rencontre.

Les choses avaient telles changées ? Non. Les interprétaient-ils différemment. Probablement. Sinon la princesse serait morte, elle et un tas d’autre shinobi. Une expression dédiée à Masaru Sora résumait son explication : il ne fallait pas confondre un potentiel inexploré avec un potentiel gaspillé. La princesse faisait partie d’une ou l’autre des catégories. Saïtan la considérait déjà comme morte, c’est pourquoi elle restait silencieuse en sa présence. La lame était orgueilleuse et n’acceptait pas qu’elle ait pu manquer sa cible même si, au final, elle n’était guidée que par la main de son manieur. Il se tourna vers la femme en refaisant son petit sourire.

« C’était pas verrouillé. Je me suis dit qu’on pourrait causer tranquille. C’est chouette chez toi. Vraiment. »


Moins endommagé que le centre d’entraînement, en tout cas. Es-ce que Tenzô s’était glissé à l’endroit où il était chaque soir ? Il se demandait bien des choses au sujet de l’époux défunt de la princesse.


« Même un kage a besoin de faire une pause de temps en temps. Kiri est dans un sale état. Je semé les membres de ton ancienne unité qui me surveille. »

Il s’appuya plus confortablement dans les coussins et resta silencieux plus longuement avant de lui jeter un regard.

« Faisons quelque chose, princesse. Fais-moi la…. visite de la ville. Tes poumons fonctionnent ? Ils ont l’air , en tout cas. On y va ? »


Il lui tira encore la joue.
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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptyJeu 13 Fév 2014 - 6:32


Plait-il ? Je sentais un contact sur ma peau et mon premier reflexe fut un sourire, vivante. C'était tout ce que je retenais et ma peau ne me faisait plus souffrir, mais il fut un qui ne dura pas longtemps...

~ Casses toi.

En guise de bonjour, ça devenait une habitude ! Et non, mon air mauvais au réveil ne devait pas lui suffire dans la pénombre de cette chambre, je me retournais pour ne plus le voir et lui il s'installait... Quand je disais que ça lui plaisait de tout faire pour m'énerver. Ce soir, je ne lui donnerais pas ce plaisir, j'avais décidé de l'ignorer et Saïtan de m'ignorer moi. Ah sa moitié n’appréciait pas qu'il l'abandonne pour sa princesse, nous étions deux. Quand je disais qu'elle me boudait, je ne mentais pas. Même plus je ne la faisais vibrer c'était triste. Je soupirais en tournant vers lui à nouveau nez à nez, ça aussi il devait bien aimer.

~ Donc si chez toi ça n'est pas fermé, je peux m'y inviter à ma guise ?

Je ne savais même pas où c'était chez lui à y repenser, probablement la tour Kage et mon sourcil s'arquait, heureusement que j'avais fait un caprice à Tenzö pour rester ici et non pas vivre là-bas, j'en aurais été chassé. Le nouveau roi avait pris le domaine. Alors qu'il y reste !

~ Tu sais, la place de Mizukage, on entendait pas par là que toutes celles de l'ancien étaient tiennes.

A noter qu'il était sur la place de son prédécesseur et qu'il ne vienne pas me dire qu'il ne le savait pas, si j'en avais eu la force, je l'aurais poussé, mais à la place, d'une rotation je laissais tomber ce crâne dur sur l'oreiller. Oui, c'est chouette, très chouette, parce que c'était chez moi justement là où je n'étais pas censé le retrouver. Il m'agaçait à parler comme il le faisait.

~ Mets son chapeau la prochaine fois, tu verras, l’accueil sera plus chaleureux qui sait.
Sa maudite langue, si je pouvais la stopper de parler, oh oui je pouvais, mais pas sûr qu'il sache apprécier, voilà que maintenant monsieur voulait que je le promène après m'avoir réveillée ? En pleine nuit ? Le monde à l'envers. Mais je savais qu'il ne lâcherait pas son affaire, c'était un homme borné un roi capricieux à qui on devait tout céder, une main osseuse et sinistre attraper un morceau de tissus sur son torse. Mes poumons ? Je parlais non, de quoi je me mêle.

~ Ne t'occupes pas de ça. J'ai bien mieux à te proposer pour ton repos du guerrier, approche un peu.

Même si c'était plus moi la guerrière pour le coup, ingrat. Non, pas sans soupirer je m'activais à la tâche mon front se perdait sur le sien et le bleu de mes yeux, ils ne pouvaient plus en profiter pendant quelques secondes, il s'était éteint sous mes paupières.

~ Qu'est ce que tu veux voir ? Les plus endroits, les pires ?

Et quand j'avais dit ça nous étions sur le lac de la montagne bleue, un des plus bel endroit de Kiri, mon regard se perdait vers le temple avec un sourire. Et non jeune homme, tu n'avais pourtant pas quitter mon lit.

~ Je suis fatiguée Hattan, trop pour me faire traîner derrière toi. Alors dépêche toi de décider.
Si ce n'était que ce genjutsu ne partageait que mes souvenirs, ainsi il me fallut pas s'étonner de voir Tenzö s'y inviter, grognant derrière moi qu'il était trop tard pour s’entraîner et qu'il était fatigué de sa journée...

~ Foutue gonzesse...

Qu'il disait en réponse à mon sourire de carnassier. Maintenant je le comprenais.
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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptyJeu 13 Fév 2014 - 7:15

« Ha, ce sourire. Je savais bien qu’il existait. »

Elle répondait du tac au tac, et malgré le caractère acerbe de ses réponses. Hattan pouvait, ou semblait déceler autre chose. Peut-être que c’était relié à la lueur de ce somptueux regard bleu clair, ou encore à la moue sur son visage irrité. Quelque part… De la bonne humeur ? Il ne pouvait que soupçonner, mais ça lui suffisait pour avancer.

« Sur les routes, un logis non-verrouillé est un logis libre. J’ai fait quantité de rencontres comme ça. Puis je me suis dit que tu t’ennuierais, seule chez toi. »

Ce n’était pas un mensonge. Hattan mentait rarement, voir jamais. Cela dit-il contournait souvent la règle en ne révélant jamais le vrai fond de sa pensée. Une image sans tact. Simplicité ne voulait jamais dire brutalité. Et la princesse n’avait certainement pas besoin d’être brusquée dans son état actuel.

« Tu sais, je ne suis pas encore un vrai Mizukage. Je n’ai ni robe ni chapeau. Il est écrit quelque part que je suis un jônin spécial. Mais en toute logique, tu devrais être mon garde-du-corps. J’ai parfois l’impression que je m’occupe davantage du tien, cela dit. »

L’épéiste fit tourner la pointe de son arme distraitement, laissant le silence combler le vide quelques instants. Cet endroit était vraiment silencieux. Le silence. Il se surprit à l’écouter et à ne pas comprendre. Mais la main osseuse de la femme se referma sur sa chemise et l’attira contre elle. Il sentit son front chaud contre le sien, puis sentit le chakra s’immiscer dans son crâne. Lorsqu’il rouvrit les yeux, bien des choses avaient changés.

Il regarda la montagne au loin, le temple devant. Incroyable. Le pouvoir des illusions. Son don de senseur lui permettait de sentir les millions de ramifications entre son cerveau et celui de la femme, mais rien ne permettait de ressentir la concrétisation de ces canaux chakratiques en une image aussi complexe que celle-ci. L’épéiste plia et déplia le poing, s’amusant à tester les sensations. La Kaguya n’avait rien oublié. À quelques pas, plantés dans une dalle, Saïtan. Sans son fourreau. Les crocs de la lame ondulaient comme une gueule béante animée d’un souffle lourd et puissant. Il eut un petit sourire.

« Elle t’obsède vraiment… Tu ne l’as vu qu’un instant, et pourtant tu arrives à la recréer aussi fidèlement… Une artiste se cache chez toi, Princesse. »

L’ancien Mizukage choisit ce moment pour s’inviter dans la pièce. Il le regarda longuement. Un souvenir artificiel. Manipulable. Il lui faudra le garder à l’esprit.

« Il te manque, non ? »

Il avait dit ça avec une simplicité désarmante. Il pouvait comprendre ce sentiment, qu’elle l’avoue ou pas. Comprendre et respecter. C’était la différence entre lui et elle. C’était ce qu’il avait dit , non ?

« La dernière fois, quand je t’ai ramassé, à moitié brûlée vive par le souffle du démon cendré, tu as refusé d’aider les victimes. Les faibles ne méritent pas de vivre. »

Hattan hocha la tête pour lui-même en observant l’ancien Mizukage.

« Tu as pris mes mots et en a fait les siens. Mais s’agit t-il toujours du même message, princesse ? »

Il pointa le Mizukage du doigt.

« Je regarde cet homme et je vois un homme plus méritant que la plupart. Qui inspire par ses actions. Méritait-il son sort ? »

Il croisa les bras.

« Au lieu de ça, tu es avec moi. Devrais-je être mort à sa place ? »

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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptyJeu 13 Fév 2014 - 7:47


Hattan ou l'art d'aborder les sujets qui fâchent. Je lui offrais mes souvenirs pour assouvir ces caprices et ça ne lui suffisait pas. Mon regard se concentrait davantage sur la lame que sur lui, il était vrai que je l'avais retenue si bien elle, cette traîtresse qui m'avait épargnée et collée son maître sur le dos. Mon attention lui était toute acquise, une obsession ? Exactement, elle était si assoiffée que j'avais pensée que elle rien ne l'arrêterait, mais au final. Elle était comme moi maintenue d'une main ferme et à la guise du Kentaro. Quel triste sort. Le décor avait changé, il s'agissait d'un monde dominait par le souvenir et un autre Hattan venait dans toute sa sérénité, avec son sourire si charismatique, celui qui m'agaçait tant dans un centre d’entraînement toujours pas détruit. Un geste de ma main le balayait, comme j'aurais voulu que la réalité soit si simple.

Et ma frustration nous ramenait au milieu des cendres. Quel comble, je perdais le contrôle de mon propre monde. Il avait le don de m'agiter alors que je l'invitais dans ma tête, définitivement, cet homme était mon bourreau. Est-ce qu'il méritait ? Qui méritait. Là était la question, néanmoins Tenzö avait choisi et ça n'avait pas été moi. Si j'étais fâchée ? Évidemment, s'il me manquait. Pour sûr, partir et me laissait enchaîner, quelle cruauté au moins aussi grande que celui qui lui succédait. Ils se ressemblaient. Je le détestais pour ça.

~ Ne fait pas ça.

Parce que c'est pire tu vois.

~ Ne viens pas me consoler.

Parce que c'est le contraire tu vois.

~ Ne fait pas celui qui ne comprend pas.
Parce que ce n'est pas le cas. Et c'était justement ça le problème et il le savait parfaitement ce foutu roi, qu'attendait-il au fond. Je ne lui avais rien demandé, si ce n'était de me laisser en paix. Pourquoi ne voulait-il pas l'entendre, n'y avait-il rien de mieux à faire ici ? Les réponses sur Tenzö ce n'était pas moi qui les donnerais, la preuve au fond on ne se connaissait pas, sinon, la fin n'aurait pas été celle-là. C'était moi qui ne devrait pas être là. Ni lui, ni toi. Et ça aurait été mieux comme ça.

~ Maintenant tu pars.

Parce que je vais pleurer tu vois. C'était peut-être ce qu'il voulait, ça définitivement, non, il ne l'aurait pas et le décor s'était arrêté de jouer, la réalité à nouveau et moi qui brusquement me redressais. Cette fois il avait dépassé les bornes.

~ Qu'est-ce que tu cherches à faire ? Il n'y a donc aucun autre jeu pour t'amuser à Kiri... Je ne suis pas ton jouet, désolée. Va en chercher un autre par là et disparais.

J'avais éludé ses questions et après ? Qu'est-ce qui m'obligeait à y répondre, quel droit cet homme avait sur moi pour exiger tout ça. Car rappelons le. Il l'avait laissé là bas, lui qu'on avait envoyé et pas moi. Maintenant au moins, il était certain que je ne me rendormirais pas. Le don de m'énerver, mais pas que ça.

~ Je fermerais bien ma porte maintenant ne t'en fais pas.



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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptyJeu 13 Fév 2014 - 22:13

« Tais-toi un peu. »

À un moment ou un autre, il posa ses doigts ses doigts sur les lèvres de la Princesse pour la faire taire au milieu de son monologue. Son visage n’était plus souriant. Au mieux, contraint. Désillusionné. Il relâcha sa bouche captive et regarda le plafond pendant quelques instants. L’épéiste pouvait comprendre sa frustration. Sa réaction en la voyant mettre fin brutalement au genjutsu pour lui demander de partir. Mais comprendre ne voulait pas dire accepter. Ni pardonner.

« Ah, le Silence… Ce sont des pensées douloureuses. Jouer avec la vie et la mort. Faire des suppositions autour du destin d’êtres chers. Personne ne mérite ça. »

Il se redressa un peu plus en ramenant ses genoux. Son regard de minuit se porta sur elle.

« …Alors qui te donne le droit d’en faire de même avec les autres ? J’entends encore ta voix sur la plage. Ce n’est pas moi que tu as défié, mais bien tous les gens présents. J’aimerais vraiment ne pas avoir à encore te couper des doigts pour te ramener à la réalité. Sans eux tu serais morte. T’as échoué. Encore.»

Hattan prit un coussin et lui lança au visage en soupirant. Aucune pitié dans son regard en tout cas.

« M’entendre parler est le moindre de tes soucis. Tu déshonores ton feu mari et je commence à m’en fatiguer. De si belles images dans ta tête, si belles que tu en oublies le présent au dirait. Comme si j’allais te consoler ? Après t’avoir entendu condamner à mort les blessés de la plage de cendre ? Profite de ma bonne humeur avant que la réalité ne la rattrape elle-aussi. »

Il la poussa du lit du pied sans une once d’hésitation. Il parlait avec jovialité malgré le sérieux de la discussion.

« Je vais rester ici jusqu’à ce tu me parles plus franchement. Tu peux garder tes conneries pour tes petits rêves roses et ton faux Tenzô. Allez, qu’on découvre qui est vraiment la Princesse de Kiri. Parce qu’actuellement, je vois qu’un échec ambulant qui dicte la mort des autres. Je ne vais certainement pas te respecter pour ta puissance, déjà. Tu es faible. Saïtan ne t’ignore pas pour rien. »

Il se cala plus confortablement dans les coussins et s’appuya le dos contre le mur en la hissant du bras à nouveau sur le matelas. Puis il se mit à fouiller dans la table de chevet.

« Princesse est un nom qui te va de mieux en mieux je trouve. Alors, où on va ce soir ? »

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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptyJeu 13 Fév 2014 - 23:32


Un véritable emmerdeur à ne pas en douter et non, il ne serait pas si simple de s'en débarrasser et le voilà encore et encore qui parlait, mais c'était à moi que ses doigts avaient pourtant dit de la fermer. Je restais perplexe en quittant le lit, non pas de grès. Quel homme contradictoire qu'il y avait en face de moi. Ma main droite se tendait, celle toujours faites de mes vrais doigts.

~ C'est eux que tu es venu chercher ? Prend les et après ? Il n'y en aura plus à ôter. Affaire classée... ?
Je n'allais pas débattre avec lui, je n'en avais pas envie, qui me donner le droit de choisir ? Moi. Pas content, ce n'était pas mon problème et le sien. A nouveau on ne ramenait après m'avoir poussé, il avait ses rituels, j'avais les miens, je comprenais il ne fallait pas croire, mais je n'avais pas envie d'entendre, c'était là la nuance.

~ Encore une fois, tu ne m'apprends rien et si tu ne sers à rien, pourquoi je devrais gâcher mon sommeil à ta compagnie. Je n'ai que faire de ta vision de moi, elle ne te convient pas ? Regarde ailleurs. Ton avis m'importe peu.

Car oui, j'avais entendu la cruauté avec laquelle en simplicité il m'avait résumé. Il disait vrai et ce n'était pas tant qu'il m'en fasse part qui me gênait, mais plus que je n'avais rien fait encore pour que ça ne pas le cas. Je soupirais, à ne pas en douter, j'avais eu envie de brandir un quelques os, pour encore le tenter d'user de Saïtan, néanmoins, un élément troublait l'endroit. Le silence justement était important à cette heure dans cette maison, je préférais autant épargner le réveil d'un enfant qui ne comprendrait rien à l'image changée de la sœur que ma réaction lui exposerait. Mon calme dans la tempête, il avait beau dire, il était là et je n'avais rien demandé, pour remuer le couteau dans la plaie, il y avait mieux. Mon regard fixait son geste déplaçait dans mon mobilier, il n'était pas chez lui ici, mais c'était tout comme, une histoire de porte ?

~ Quoi qu'il en soit, ne fais pas tant de bruit, mon frère dort et qu'est ce que tu cherches là dedans ?
Je ne relevais même plus, si ce nom m'allait si bien, pourquoi je ne pouvais pas simplement hurler qu'on leur coupe la tête... ? Blague à part, son farfouillage m'agaçait assez pour que je tire ce bras de là d'un air mauvais.

~ Moi je ne vais nul part. Et toi tu as posé tant de questions que je ne les ai pas toutes retenues, tu parles trop assurément. Je t'avais dit, que la kunoichi ne conviendrait jamais au Kage, tu n'as pas su écouter, prend t'en à toi. Qu'il méritait ou non, ne changerait rien à sa fin, une histoire de Destin mon roi tu dois être inspiré par ça non ?...

Rester un détail, oui, j'étais d'une grande faiblesse à ne pas en douter, pourtant je n'avais jamais douté, car Kiri ne s'illustrait pas dans un individu, mais bien dans la masse qui les relier. Aussi subitement apaisée, je souriais à nouveau le bleu sombre pour bleu sombre se retrouvait.

~ C'était à toi de les aider, je m'aidais moi c'était bien assez d'autant que...

Un sourire mesquin se faisait.

~ Tu ne sais pas que je ne cherchais que ton attention, c'est une plus que trouvée.

En rappel aux mots de cette fameuse veille qu'il avait prononcé en arrivant. Je concluais ainsi alors...

~ A défaut de n'avoir plus celle de Saïtan. Es-tu sûr de vouloir sortir? Kiri perd toujours un bout d'elle-même quand on la foule ensemble.
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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptyVen 14 Fév 2014 - 5:28

Il soupira en voyant le sourire de la femme peu vêtue à son habitude. Hattan connaissait trop bien ce rictus, cette fermeture à la conversation. Dans cet état, la princesse n’écoutait personne, surtout lui. Le ciel gronda à l’extérieur. Une tempête se préparait à s’abattre sur le village de la brume. L’épéiste lui laissa retirer sa main du mobilier sans protester, mais son visage, aussi inexpressif soit-il, présentait son exaspération.

« … Tu sais quoi ? »

L’homme passa la main dans ses cheveux et s’allongea.

« Restons-en là. »

Le silence s’installa dans la pièce. Il importait peu de la manière dont la femme pouvait le percevoir. Hattan n’était pas aussi équilibré et prévoyant qu’on pouvait le croire. Il s’était posé beaucoup de questions ces derniers temps. Des questions qui n’avaient jamais surgi sur la route. Lorsqu’on vagabonde, on forge son propre chemin. Il n’y aucun compromis à faire. Les choses étaient telles différentes ici, à Kiri ? Le Kage devrait prendre Saïtan et lui couper la tête. La lame le regardait depuis la table de chevet, son fourreau d’acier renvoyant faiblement un reflet dans l’obscurité de la pièce. On pouvait croire qu’elle était inerte mais Hattan avait manié cette arme toute sa vie : elle vibrait presque imperceptiblement. Un combat perpétuel entre le frère sage, Kaï, et sa rebelle sœur.

Cette rivalité n’était pas la seule dans la pièce.

Il cligna longuement dans les yeux sans lui accorder un regard, qu’elle se soit couchée ou pas. Le tonnerre gronda et le bruit de la pluie commença à se percuter sur le toit, une sorte de symphonie de la nature. Hattan avait toujours aimé ce bruit. Mais la foudre le faisait toujours sursauter à l’intérieur.

« C’est par un temps comme ça qu’on m’a trouvé, enfant. La nature me permet de mieux apprécier chaque moment, chaque instant. Mais c’est la tempête qui me rapproche davantage de ce monde. »

Qu’elle écoute ou pas important peu. Il parlait lui-même. Sa moue sympathique reprit sa place.

« J’aime penser que nous avons une raison de vivre aussi longtemps que nous sommes en vie. Autrement, notre existence est insignifiante. C’est sans doute ma peur à moi, de ne pas faire une différence. Mais je ne suis pas inquiet. Il ne suffit souvent qu’un instant. C’est comme ça qu’on m’appelait sur les routes. Je doute que le surnom colle ici. Un village est si différent des routes. Ça me manque un peu. On réalise rarement ce qu’on a perdu avant de l’avoir perdu. »

Il écouta la pluie. Le tonnerre illumina la salle quelques instants.

« La route m’a vite appris que la destination n’a aucune importance. Mais le trajet parcouru, lui… Ça me va bien de faire un bout de chemin avec toi, Princesse. »

Il tourna la tête et lui jeta un regard.

« Ma question est toujours la même : allons-nous ultimement au même endroit ? »

Kentaro Hattan se doutait bien de l’attitude que prendrait la Kaguya , mais il n’en avait que faire pour l’instant. Il préférait réfléchir. Et refuser l’attirance de son arme qui demandait rétribution.

La différence était le respect.

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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptySam 15 Fév 2014 - 0:52


La même scène, mais pas le même endroit, c'était tout ce qui changer et encore une fois, il était venu demander quelque chose, à sa façon, mais quoi ? Il avait déjà tout ce n'était pas encore assez ? Je croisais les bras pour écouter en prenant mon mal en patience, je ne pouvais pas l'arrêter de toute façon, c'était la différence entre nous et une dose de maturité aussi. Encore heureux pour un kage, encore que, il me rappelait soudainement le Kyu, enfant du monde et des routes lui aussi, je faisais une moue, Shord était mon meilleur ami/ennemi, notre relation se ressemblait en peu à un point près, c'était moi qui avait coupé des bouts au Kyu la première fois...

Une envie de rire en y repensant me revenait, je me rappelais de mon acolyte et de tout ce que nous avions partagé, tout n'était qu'une question de point de vue, je regardais peut-être Hattan sous le mauvais angle, celui de son rôle et là un long soupir me venait par contre.

~ J'ai horreur d'être seule autant que d'être réveillée.

J'attrapais le coussin précédemment criminel du coup sur mon nez pour le renvoyer au vrai coupable. Moi aussi j'étais une enfant bornée, on faisait la paire et un élan m'avait mise sur mes pieds pour quitter la pièce, mais pas pour très longtemps. Et un détail ne m'avait pas échappé, une boutade si gentiment offerte ne se refusait pas.

~ Je reviens avant que le ciel ai encore eu l'occasion de gronder, ça va aller ? Y aura pas besoin que je te prenne dans mes bras au retour hein.

L'expression sur mon visage voulait tout dire. Je le narguais très clairement. Encore... ça devenait habitude qui ne s'effacerait plus maintenant.

~ Je fais des efforts, note que, je me suis épargnée de tirer la langue en revanche, au cas où il te prendrait l'idée de la réquisitionner elle aussi. C'est une destination qui te convient... ?

J'agitais mes doigts de substitutions et l'ombre m'effaçait pour réquisitionner dans mon cas un cadeau de mon plus cher ami, une vieille bouteille bien vieillie, la première que Shord m'avait offerte, si tôt fait je réapparaissais deux verres sous les coudes. Le roi n'avait pas le dernier mot, c'était juste, que son discours m’interpellait aussi froide que j'aurais voulu y être et mon visage laissait se dessiner cet intérêt, pourtant je ne m'étais pas réinstallée confortablement dans mon lit. Rappelons-le, il s'était invité, cela faisait-il de lui mon invité ? Il faut supposer que oui vu que je lui offrais mon hospitalité en lui tendant de quoi remplir nos gosiers le temps de reprendre ma place adossée contre le mur, un verre dans chaque main.

~ Tu sers ? La vie est faite de pleins de petits instants, au final on ne retient qu'eux quand on y réfléchit bien, mais je préfère t'appeler Roi, ça te va tellement mieux à mes yeux. Racontes la suite de l'histoire maintenant que tu l'as commencé.

Roi tyran même. J'agitais les verres, mon gosier réclamait son dû et en le regardant je m'amusais de quel genre de rencontre ça donnerait face à Shord, pour sûr ils se comprendraient, la route à lui aussi lui manquait et comment soignons-nous son mal-être ? Ma tête se tournait vers la fenêtre, le temps n'était pas propice au campement et je n'en avais ni la force, ni la motivation, dommage, j'aimais beaucoup regarder les flammes dansaient alors que le Kyu me racontait ses épopée et qu'il se met à chanter autour m'avait toujours fait beaucoup rire. Je voyais mal Hattan chantait, ça ne lui irait tellement pas, c'était peut-être ce qui aurait été drôle, ma tête bougeait à nouveau pour refaire face.

~ Ce n'est plus un temps pour sortir, tu vois ça à des bons côtés que je fasse ma princesse, nous aurions été trempés.

Il ne fallait pas croire, j'avais su écouter malgré tout. Pour preuve, j'étais toutes ouïes.

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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptySam 15 Fév 2014 - 4:20

« Détrompe-toi, Princesse. Il n’y jamais de mauvais temps pour sortir… Et partir. Le vrai choix, c’est savoir quand s’arrêter et revenir à la maison… SI on en a encore une. »

Il se redressa pour prendre la bouteille qu’il inspecta sommairement en la retournant entre ses mains. Le Kentaro n’avait jamais été un fin amateur de ce liquide sombre. Il n’avait jamais su en apprécier les subtilités et les différences. L’épéiste était trop imprégné dans sa propre simplicité. Cela ne l’empêcha pas d’éprouver de la reconnaissance même s’il était un peu étonné de ce genre de la part de la femme qui, quelques secondes plus tôt, lui criait presque à la figure…

« La suite ? Où commencer… »

Hattan se pencha pour prendre son arme et appuya le tranchant du fourreau sur le goulot du récipient, puis infusa une infime quantité de chakra. Le verre éclata sans même être tranché, mais la coupure fut tout aussi nette. Il reposa Saïtan.

« On m’a déposé sur le pas de la porte du palais du Daimyo pendant une tempête particulièrement violente, proche du typhon. Même les gardes n’étaient pas sortis cette nuit-là. Ma nourrice m’a souvent raconté que je m’étais presque noyé dans le panier où on m’a abandonné. »


Il s’avança sur le matelas, vers la princesse, pour verser le liquide écarlate. Il semblait pensif, mais pas mélancolique, comme si c’était une histoire avec laquelle il avait fait la paix depuis déjà bien longtemps.

« Je suis resté sans nom jusqu’à ce qu’on fasse le lien entre une marque de naissance sur mon épaule et la lignée présumée disparue du clan Kentaro. Un clan pour le moins ordinaire, sans affinité pour les arts du shinobi, sans vrai passé guerrier. Ils seraient une branche des samuraïs d’aujourd’hui, pour ce que j’en sais. L’information est rare, le passé, enterré. »

Hattan remplit sa propre coupe and faire tinter son verre contre celui de la princesse sans cérémonie. Ce n’était pas son genre. Il prit une petite gorgée.

« Le Daimyo a tenté de retracer mon clan. Ils n’ont retrouvé que des ruines abandonnées, dans des cavernes au plus profond du pays. Comme si le temps avait effacé mon clan du jour au lendemain. Et en son sein, dans l’ombre des sous-sols, ils ont perçu quelque chose. »

Le tonnerre gronda et illumina la pièce, jetant une sorte d’antithèse entre ses cheveux noirs et la blancheur de sa tignasse à elle.

« Une créature qui semblait ramper sur le sol, se mouvoir comme une chenille. Mais aucun insecte ne pouvait imiter le bruit qu’elle laissait rebondir contre la pierre des profondeurs de la terre. Comme tout homme, ils l’ont chassé et plusieurs y ont laissé la vie. La caverne s’est effondrée. Et la bête s’est retrouvée prise au piège par ses propres actions. Sa propre faim. »

Hattan but une autre gorgée sans empressement. Le vin était bon, mais amer.

« Ceux qui restaient l’ont capturée et ramenée au Daimyo, qui ne sut quoi en faire jusqu’au moment où une servante passa, par pur hasard, dans la salle, un enfant dans les bras, et qu’à e moment précis, la bête s’apaisa. Lorsque j’appris à parler, je pu prononcer le nom qu’elle avait toujours porté. Saïtan. »

Il eut un regard pour l’arme à ses côtés.

« Mais apaisée ne veut pas dire maîtrisée. C’est à ce moment que Kaï, son frère, est entré dans l’histoire. Mais c’est une longue histoire. »

Hattan eut un petit sourire en continuant à prendre de petites gorgées de vin.

« Je t’imaginais davantage du style saké. Le vin est trop raffiné pour moi, personnellement. Je ne saurai jamais en apprécier le goût. Le dossier de Tenzô en dit long sur toi, princesse. Mais je persiste à trouver des facettes qui n’y sont pas. Comme un voyage qui ne finit jamais. Et qui n’est jamais comme on l’aurait prévu. Et parfois, comme on l’aurait voulu. »

Il écouta le bruit de la pluie quelques instants.

« Comment les choses auraient dû se passer, Princesse ? »

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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptySam 15 Fév 2014 - 5:16


Il n'avait pas de maison où avoir envie de rentrer ? C'était ce qu'il essayait de dire, à moins que je n'ai mal compris, peut-être que le roi en avait marre d'être seul, après tout, je détestais ça, alors ça oui, je pouvais comprendre sans trop y mettre de mauvaise foi.

~ C'est sûr, il est difficile pour un roi de rentrer chezlui quand il ne le quitte jamais et que son toit ne le protège plus de la pluie.

Je parlais de Kiri bien sûr, c'était elle sa maison maintenant, mais l'avait-il choisi comme j'avais choisi la mienne ? Difficile de trouver la même sérénité sans ça, c'était pour ça d’ailleurs...

~ Mais quand on est bien chez soi, parfois l'envie de partir a du mal à venir, surtout quand on est pas sûr d'y revenir.

Je savais déjà tout ça, enfin pas tout, je connaissais le détail de ma condition et en toute franchise, je ne m'étais pas soucié de la sienne, pourquoi je le ferais ? Pourtant j'étais en train de le faire, peut-être la curiosité, la même qui m’interpellait en découvrant une nouvelle fonction à Saïtan, je ne pouvais pas m'empêcher de ricaner en regardant la bête se mettre à mon service finalement. Ah elle ne l'avait pas volé pour m'avoir abandonnée. Qui plus est, je pensais pas savoir à quel point j'avais vu vrai en la traitant de bête depuis le premier jour, lui-même la décrivait ainsi, l'épée avait choisi le maître pas l'inverse. Cependant, un autre détail avait retenu mon attention, le titre « roi » aussi il ne le volait pas, si la gamine que j'étais s'en amusait, la kunoichi grincer des dents en faisant là un lien déplaisant. Il me fallait bien alors plusieurs gorgées pour faire passer la pilule, je n'étais pas dupe, je savais où étaient mes ennemis, précisément de là où il venait en parti et incapable de me contenir, je lançais un regard perçant. Mais attention, ce n'était pas là la reprise des hostilités, pas encore du moins.

Dame Destin aimait se jouait de lui aussi, pas de chance, elle avait comme ça ces favoris et d'un sourire en coin, ce soir je lui faisais une fleur, je ne me battrais pas contre elle alors qu'il soulevait un élément vrai, ce liquide n'était pas mon préféré au palet, mais celui à mon cœur parce qu'il était un lien. Comme quoi, je savais faire des concessions.

~ Ce n'est pas du vin, mais un alcool à la recette secrète d'un de mes frères, c'est lui qui m'en offre à chaque retrouvaille pour se faire pardonner d'être si long à rentrer à la maison. Un rituel, celui-là est celui de notre rencontre, il date, il était censé être le meilleur.

Censé, car vrai qu'il était terriblement amer. Mais ce n'était pas tellement son goût qui faisait cet effet.

~ Tu crois qu'un bout de papier saurait me résumer ? C'est insultant, comme si je t'avais limité aux murmures qu'on avait laissé échappé de toi. Bah écoute, la vie y rajoutera de nouvelles lignes qu'il ne pourrait pas connaître, tu rempliras ce chiffon à sa place, sois content.
Sa visite prenait des allures qui devenaient familières, se disputer pour papoter ensuite  apaisé, sans forcément que cela devienne maîtrisé, un nouveau rituel, j’acquiesçais.

~ J'ai horreur de l'alcool en vrai. Je buvais le saké parce qu'il aimait et que je voulais l'accompagner, parce que c'est triste de boire seul tu sais, c'est la même histoire pour nos verres. Je préfère le thé.

Et si tôt un tour de passe-passe mettait une tasse dans mes mains grâce au fuinjutsu, une eau à l'intérieur chauffait jusqu'à dégager une fumée et une odeur fruitée, je laissais la paume ouverte pour le roi s'il préférait. Par ma part, j'avais posé le verre du Kyu. Je n'allais pas le gâcher, je le laissais juste en preuve que je l'avais goûté et partager comme il le désirait tant, il allait être content à son retour.

~ Toute une nuit pour raconter ne te suffirait pas ? Tu ne m'as l'air d'avoir la mine de celui qui compte dormir, d'autant que si ça ne suffit pas, je ne m’inquiète pas pour toi, tu viendras gâcher une autre de mes nuits. Roi capricieux que tu es.


Il le savait, cette épée me fascinait, maintenant je savais pourquoi, elle me parlait voilà tout.
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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptySam 15 Fév 2014 - 6:11

« Calme tes hormones, princesse. Tu crois que, de par mon passé, je me fierais à l’opinion de qui ce soit sur quelqu’un, sinon la mienne ? »

Cela dit, les dossiers étaient un point de départ. Un outil qui lui avait permis de la raisonner jusqu’ici. Rien n’était fait, mais les voilà à discuter seuls dans une chambre au beau milieu de la nuit, plutôt que de s’entre-tuer. C’était un bon début selon Hattan. Reste qu’elle n’était coopérative qu’à son bon vouloir. Elle avait ignoré sa question, comme les autres auparavant. Une certaine mesure de provocation, mais également de peur. La princesse n’aimerait pas ses propres réponses, qu’elles quelles fut. Il le savait parce que c’était pareil pour lui, au fond. L’épéiste termina son vent en faisant la grimace.

« Voilà qui confirme mon incompétence sur le sujet alors. Confondre vin et autre chose, rien ne va plus. Tu sembles avoir une famille nombreuse. Je suppose que tu parlais de l’eisei-nin tout à l’heure. Et celui que tu mentionnes, je ne pense pas l’avoir déjà vu. Mais je ne serais pas surpris de connaître son nom. »

Merci dossier.

« Étrange princesse que tu es, ne pas aimer boire et pourtant m’en offrir. Je vais finir par croire que tu cherchais surtout une raison pour t’en débarrasser. Ce n’est pas très… Buvable »

Il eut un petit rire en attrapant la poignée de son arme pour la ramener contre son genou. L’épéiste prit l’édredon et commença à s’en servir pour nettoyer sa surface. Il secoua ensuite la tête devant les mots de la femme en refusant le thé qui n’aiderait pas le feu dans sa gorge après ce liquide tout compte fait assez douteux.

« Je dors très peu. Mon esprit est un animal sauvage qui aime se balader dans le monde des rêves… Et son côté le plus sombre, les cauchemars, bien souvent. On voit beaucoup la force d’une épée, mais rarement le prix que doit payer son utilisateur. »

Il polissa le métal jusqu’à en enlever la saleté accumulée pendant la journée. L’orage semblait se calmer mais la pluie tombait toujours sans répit. Dehors, les gouttières accomplissaient avec peine leur labeur. Comme nous tous.

« Certains vivent cet échange avec une arme, d’autres le voient dans leur propre vie. Qu’avons-nous perdu pour avoir ce que nous avions besoin ? Une sorte de cercle de sacrifices, jusqu’à la mort. »

Sauf exception.

« Si je viens, comme tu dis, gâcher ta nuit, alors il serait peu charmant pour moi de la ravir en entier. Je partirai si tu veux, car la pluie est un aussi bon endroit qu’un autre pour vivre. Ce qui change, c’est l’entourage. »

Et quand sa seule famille était de fer et de mort, on apprenait à vivre avec soi-même de la manière la plus brutale qui soit : la solitude.

Et Princesse ne saurait jamais à quel point elle en ignorait la signification.

Sinon elle saurait qu’il l’était encore, dans cette pièce.

La lame cliqueta dans son fourreau, comme si elle avait entendu ses pensées.

« D’après elle, je suis seul dans cette pièce, vois-tu. »




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Xia Chao Seng
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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptySam 15 Fév 2014 - 6:55


~ Ingrat !

C'était tout ce que j'avais à dire face au roi qui se plaignait en prime, mais c'était de bonne guerre, j'avais ris aussi étrangement. Néanmoins mon sourcil s'arquait lorsqu'il évoquait Rei, dans un premier temps, je ne voyais pas très bien ce qu'il faisait dans l'histoire, avant de comprendre, ce qui m'offrait un nouveau rire. Je lui parlais comme si il savait déjà tout, mais finalement il découvrait en fait.

~ Nan, je te parlais d'un autre de mes frères le Kyu et les deux ne sont pas des frères de sang, mais effectivement, dans un cas ou l'autre j'en ai beaucoup. Je suis chanceuse.

Oui je m'étais rendue chanceuse plutôt. Et Hattan lui n'avait pas mon talent visiblement, qu'importe, sa façon de dire les choses, mon nez profiter de la danse de la fumée, il ne gâcherait pas mon humeur avec encore quelques mots mal choisis. Je confirmais son incompétence et pas que pour le vin qu'il se rassure...

~ Je confirme, tu as du chemin à faire.

Je regardais la scène qu'il produisait alors, je n'étais pas la plus obsédée des deux par cette lame et un instant, un seul, j'aurais bien voulu lui confisquer, mais ça aurait été perdre ma tête, ma folie avait ses limites.

~ Forcément, si tu la prends dans tes bras pour t'endormir, ne t'étonnes pas qu'elle te hante. Ce genre d'épée, c'est comme une femme, pas pour rien que je l'appelle ta moitié.

La suite de ces propos me laissait exaspérer, lui qui me faisait la leçon plus tôt, il aurait fallu partir avant, à quoi bon insister sinon ? Je ne le comprenais pas et je n'aurais jamais la prétention de le faire, mon regard se déportait sur la reine, elle avait beau vibrer pour lui donner la réplique, il en était de même d'elle, voilà pourquoi il était seul. Il s'était laissé dominée par elle. Je voulais en faire la preuve en attrapant la poignée qu'il chérissait tant, l'attraper avec ma main de chair, si l'acte lui déplaisait tant, il ferait comme la bouteille et je ne lui en tiendrais pas rigueur. Et ma main réchauffée par la tasse de thé patientait un moment dessus.

~ La dernière fois je n'avais pas eu l'occasion de la toucher de mes doigts, tu ne m'en voudras pas de rattraper ça ?

Et ma saisie dessus était ferme, je ne sentais qu'un métal froid qui s’effaçait sous la chaleur de ma peau, je venais de salir ce qu'il avait pris le soin de polir.

~ Je ne crois pas qu'elle confirme tes dires bien au contraire, elle déplore que tu ne la considères pas comme ta compagnie, elle déplore même sûrement que tu n'en considères aucune. La pluie est une caresse froide Hattan et il faut croire qu'il n'y a qu'elle qui ne t’effraie pas , il suffit de toucher l'endroit où ta main se sent le mieux et voir combien il est gelé. Tu lui appartiens et ça te convient, pourtant tu ressens la solitude comme un poids, tu te contredis Hattan? Mais ça ne me regarde pas, tu partiras demain, ce soir tu es avec moi seul ou pas, il ne fallait pas venir ici, ne pas me réveillait, c'est moi resterait seule maintenant. Tu ne cauchemarderas pas, alors couche toi.

Je détachais mon emprise, Saïtan pouvait bien se plaindre autant qu'elle voulait, elle n'était qu'une épée ici dans le domaine de la princesse, une qui ne me calculait même pas, donc j'avais tous les droits si la reine ne me voyait pas, de quoi pourrait-elle se plaindre ? Je me réinstallais en tapotant la surface pour qu'il en fasse autant.

~ La suite de l'histoire Hattan alors.

Cela pouvait très bien être aussi simple que ça.
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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptySam 15 Fév 2014 - 20:07

« Je… »

Il eut un léger geste de recul lorsqu’elle s’avança, se pencha en s’appuyant sur le lit et referma sa main sur la poignée de son arme. Hattan ne la repoussa pas. Pourtant, l’inconfort était bel et bien présent, comme si Saïtan possédait sa propre bulle de proximité, et que l’épéiste la ressentait au plus profond de lui.

L’homme se rendit compte qu’il avait refermé sa propre main sur la gorge de la princesse. Sans pourtant serrer. Comme s’il répondait à son invasion tactile, par la sienne.

Hattan retira sa main lentement, et la posa sur celle de la femme, refermée autour de la poignée de Saïtan. Sa peau était chaude, une étrange sensation. Ce n’était pas inconnu pour lui, mais c’était différent cette fois. Elle avait raison sur bien des points. Et le Kentaro n’était pas quelqu’un d’orgueilleux. Tout son contraire, d’une certaine manière. Il l’écouta parler sans dire un mot et lorsqu’elle relâcha son emprise, ses doigts effleurèrent le métal désormais tiède. C’était étrange. Et à travers Saïtan il pouvait sentir la colère de la lame, comme si on l’avait plongé dans la rouille et l’acide. Il considéra la femme de ses yeux bleus sombre un court moment, puis se coucha.


« La solitude n’est un poids que lorsqu’elle n’est pas assumée. Et une arme n’est que pauvre compagnie pour un voyageur. Ne traite pas Saïtan comme un être vivant. Elle est rage, colère, faim et folie. Elle est la partie la plus dangereuse de moi, Princesse. La différence est le respect. Ce n’est que mon bras qui l’a empêché de te trancher en deux. Aussi faible soit-il par rapport à une épée légendaire, il n’a fallu qu’un instant pour changer le cours des choses. »

Le Kentaro n’avait pas oublié les mots de la Kaguya. Les années avaient appris à Hattan à connaître de manière approfondie la sensation de la distance, du paysage lointain. Comme un chien qui court après une calèche. Mais lorsqu’il l’aura rattrapé, que fera-t-il ? Il respira longuement, puis se tourna et glissa sa main derrière la tête de la femme en appuyant son front contre le sien.

« Utilise ton illusion, mais prends le chakra que je vais t’envoyer. »

***

Le jeune garçon s’approcha prudemment de la créature. Ses bras étaient couverts de blessures, certaines plus récentes que d’autres. Parfois des brûlures, parfois des coupures. Au loin dans la pièce d’à côté, le bruit des marteaux de la forge qui s’abattent sans relâche. Ici, personne n’entendra la chose. Plus personne n’arrivait à dormir au palais.

« Tu vas m’écouter ! »

Sa main se referma sur le manche et tira. Les grondements secouèrent les pierres mêmes du bâtiment. Débâcle. Les crocs se refermèrent sur sa cuisse et le sang éclaboussa, mais Hattan la frappa de la main jusqu’à ce qu’elle lâche. La chaleur du métal en fusion faisait longuement couler la sueur sur son front. Il était épuisé, désespéré. Apaisée ne voulait pas dire maîtrisée. Il l’avait bien vite compris le jour où sa main s’était refermée sur elle la première fois. Hattan avait senti sa fureur jusqu’à travers son bras. À 8 ans, elle l’avait complètement submergée. Les crocs avaient tirés le sang jusqu’à ce qu’on les sépare. Et malgré la douleur, il n’avait jamais lâché prise.

Ils se débattirent, roulèrent dans la poussière, entre les fours déserts à cette heure. Les canines lui écorchèrent les côtes puis l’épaule. Elle s’arracha de sa faible poigne et recula dans les ténèbres, mille-pattes monstrueux se déplaçant à l’aide de ses propres dents. Le jeune garçon essuya ses larmes, le sang et la sueur sur son visage. Quelque chose avait changé dans son regard. La colère le déformait.

« Je te hais ! Je te hais tellement ! »

L’arme lui bondit au visage mais il l’attrapa par la poignée et la frappa contre le mur. Il se retourna et l’écrasa encore contre la pierre. Les cris de la bête percèrent la nuit mais il n’arrêta pas l’enfant excédé par tant de haine, tant de douleur, tant d’inconnu. Saïtan était tout ce qu’il était et l’idée de ne pas avoir le contrôle de son propre être était insupportable. Hattan frappa encore et encore, brisant des dents, déformant l’acier noir comme l’encre. Et lorsqu’elle tenta de le mordre à nouveau, il la jeta de toutes ses forces.

« SAÏTAN ! »

L’arme rebondit contre le mur en se tortillant… Et tomba dans la cuve de métal en fusion. Le temps sembla s’arrêter pour l’enfant. Le vide l’envahit, comme lorsque la faim a cessé de nous tenailler pour créer cette impression d’espace dans le ventre, encore plus désagréable que la douleur elle-même. Hattan se sentit fondre comme la neige du pays du même nom. Le silence avait repris sa place dans la forge. Le gamin s’approcha, tremblant comme une feuille, jusqu’au bord de la cuve, et regarda à l’intérieur. L’acier liquide était tranquille, paisible dans son état d’une chaleur pourtant extrême. La tempête dans un verre d’eau. Le Kentaro respirait de plus en plus fort, comme si la terreur de l’inconnu le frappait de plein fouet. Il était seul. Incomplet.

Il ramassa une chaudière en fonte et commença à vider la cuve, remplissant le lourd récipient, se brûlant les doigts sur sa poignée. Le ciel grondait dehors, et la pluie commença à couler, inaltérable, incontrôlable. Le garçon traîna la cuve sur son rail, la déversant de son fardeau à chaque chaudière retirée.

Le temps perdit son sens et sa valeur, mais la pluie ne cessa jamais. La nuit ne cessa jamais. Et lorsqu’il atteint le fond de la cuve, il la renversa dans la cour, sous l’orage dans un tourbillon de vapeur d’eau quand les précipitations en touchèrent le métal chauffé à blanc. La bête se tortilla, noyée dans l’argent de l’acier pur. Et l’enfant la regarda souffrir comme il avait souffert à sa façon. Et lorsqu’elle cessa de se débattre, l’énergie sembla couler à travers elle. Le Kentaro ne connaissait rien du chakra et pourtant il la ressentit jusqu’au plus profond de lui-même, un trait qui révèlerait bien plus tard son aptitude pour la sensorialité. L’énergie d’un rouge écarlate sembla entourer le long sabre et l’acier gris d’aspect brut et grotesque se mit à couler comme une sculpture de glace que l’on remodèle. L’enfant se mit à trembler de froid désormais, mais cette sensation était bien plus agréable que la peur qui l’avait étreint auparavant. Sa main se referma sur la poignée inanimée. La pluie lui coulait dans les yeux, à travers les larmes et le sang. Elle était lourde de bien des manières. Lourde et si froide, comme ce monde qui l’avait rejeté et fait de lui un inconnu. Un vagabond. En un seul instant.

Il la souleva, glissa sa main sur le métal blanc et brillant. Elle était toujours là, à l’intérieur. Cette chaleur, cette furie. Mais désormais, il en avait le contrôle. Vouloir la dominer avait toujours été une erreur ; quelque part, Hattan avait besoin de cette partie sauvage et incontrôlable de lui. La différence était le respect, et les choix qu’on faisait. Kaï était la représentation physique de cette estime, de ce détachement. De ce froid.

Il n’avait que 8 ans, et pourtant, il savait qu’il devait partir.

***

Le bruit de la pluie reprit sa place dans ses oreilles. Il ouvrit les yeux sur la Kaguya. Leurs regards se mélangèrent. Un frisson traversa lentement son dos. Il avait froid.



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Message(#) Sujet: Re: Who gets to live ? [Princesse] Who gets to live ? [Princesse] EmptySam 15 Fév 2014 - 22:56


Les points sensibles, c'était bien ce qui résumait parfaitement la base de nos conversations et finalement, venait la suite de l'histoire, comme si j'y étais, le Kentaro jouait le jeu, c'était tant mieux. Silencieuse, j'observais avec intérêt la relation de force qui se créait entre la bête et le jeune enfant, un combat entre deux êtres entêtes, même si il ne la disait pas vivante, moi je sentais sa vivacité, sa volonté de dominer. Pour moi, aussi terrible soit-elle, Saïtan vivait à sa façon et elle cherchait dans ses affrontements le bras justement qui l'arrêterait, c'était selon moi ce qui lui donnait de l'intérêt à exister, sans lui elle était vide et sans elle il était lui vide. Une symbiose parfaite, du moins un jour elle le deviendrait, maintenant je savais pourquoi il aimait tant vérifier que ce métal froid était bien toujours là. Peut-être pour se rassurer qu'il n'aurait pas encore à vivre cette journée là. Il ne mentait pas, elle ne le laissait pas en paix, parce qu'elle aimait l'inquiéter, je commençais à croire que cet homme ne mentait jamais de toute façon, comme moi, il ne disait pas simplement toujours tout. Il appelait respect ce que j'appelais point de vue.

C'était amusant, peut-être ce qui me donnait ce sourire quand le souvenir s'achevait. Saïtan n'était plus là, ma main l'avait déplacé tandis qu'il était occupé à se souvenir, néanmoins, elle n'était pas loin, elle avait juste changé de côté et chevet, ce soir la bête aussi était convié à dormir en paix. Elle était en deuxième plan derrière moi, au moins il n'aurait pas ce besoin de bouger pour la chercher et elle a se manifestait pour l'appeler. Entre l'amour et la haine, il n'y avait souvent qu'un pas, c'était une expression qui convenait tellement bien à ces deux-là, je comprenais que j'avais fait l'erreur de les dissocier, alors qu'ils ne faisaient qu'un, comme deux enfants liés dès l'existence une entité divisée en deux corps contre son grès, irrésistiblement attiré à cause de ça. Intéressant, j'avais demandé son histoire et j'avais eu la leur, bien des choses s'expliquaient.

~ Ne m'en veux pas d'avoir éloigner le côté dangereux de toi alors, nous serons deux à dormir serein comme ça, mais avant...

Un geste vif et le duvet se rabattait laissant un ultime courant d'air frais en tombant sur nous, un peu à la façon de Kai qui tombait sur une autre bête apaisée, mais pas maîtrisée, voilà pourquoi cette épée était parlante, vivante, pas plus morte l'une que l'autre. La trêve n'était que pour cette nuit, peut-être y aurait-il un commun accord.

~ Tu m'as donné froid à moi aussi.

Je doutais que l'histoire s'arrête là, mais je me demandais si il y avait vraiment besoin tout de suite du reste, je préférais en rester à l'enfant de huit ans, avant que l'adulte ne vienne me taper sur les nerfs, la suite je la devinais. C'était nos bases qui nous créaient, les siennes ne reflétaient pas ce visage si serein, cet homme était tout sauf ça, après quoi il courait, je ne le savais pas, mais je savais en revanche qu'il me faudrait suivre ses pas et son rythme. A un moment ou l'autre je verrais bien la destination, c'était le plus amusant des voyages improvisés, ne pas savoir où on allait, l'instant présent ?

~ Cela me va bien de faire un bout de chemin avec toi Hattan. La destination sera la fin et c'est la mort qui la dicte, évite de la faire venir trop tôt, je ferais de même. Je sais prendre soin des miens, chacun d'eux, quand ils me laissent faire.

Mes bras l'attrapaient, et ma main saisissait le tissus, pas aussi fermement que Saïtan néanmoins avant de frotter ce dos qui avait frissonné.

~ Ah le ciel ne semble pas avoir fini de gronder.

Je mentais et ne cherchais pas vraiment à le cacher.

~ Voilà ta punition pour m'avoir privé de mes doigts, je suis pas prête de faire cesser d'agiter les tiens. Saïtan n'a besoin que d'une main. Normal que je conserve l'autre fermement, je suis ta garde du corps parait-il, non ?

Ce soir c'était de l'ordre de la garde rapprochée alors...

~ Bonne nuit Hattan.

Dès demain on pourrait se retaper sur les nerfs, je n'en doutais pas...




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