Les portes du temple étaient grande ouverte, le soleil était entrée dans la grande pièce. Un rayon de soleil caressait le teint blafard du shinobi. Celui-ci reposait sur un lit de lierre, de mousses et ainsi que de lys, l’odeur des fleurs embaumait d’ailleurs complètement la pièce. Recouvrant la senteur du souffre qui s’échappait des neuf torches qui se trouvait autour du shinobi. Ainsi à la vue de tous, Miyu ne pouvait le lâcher du regard, l’homme n’apparaissait pas dans la tenue qu’il portait ce fameux jour. Non, il avait du revêtir un kimono en soie créer spécialement pour l’occasion d’un rouge pourpre qui n’était pas sans rappeler la couleur des yeux du shinobi. Et la demoiselle y avait veillé.
La kunoichi resserra pendant quelques instants, ses bras autour d’elle, prise dans un frisson. C’était la fin de l’automne et la chaleur avait considérablement baissé mais la demoiselle avait tenu à revêtir sa tenue officielle. D’un orange clair, les fins tissues qui n’avait rien de protecteur, qui ne cachait plus rien de sa grossesse mais la brune voulait lui faire ce dernier honneur. Parce que la jeune femme ne portait que rarement la tenue qui rappelait son grade.
Le grand prêtre ne tarda pas à apparaître suivi par les prêtresses qui empoignèrent chacune une torche. Pourtant les membres du temple ne touchèrent pas au corps, ils s’écartèrent pour laisser faire les trois disciples du jeune homme étendu. Un autre détail que Miyu auquel elle avait particulièrement tenu, Teichiro n’avait jamais fait confiance à beaucoup de personne et elle tenait à ce que ce soit ses mêmes personnes qui l’accompagnent vers son dernier voyage.
L’Hokage les observa lever le cercueil de feuille avec une délicatesse et une prudence légitime puis ils prirent le chemin de la sortie. Le grand prêtre ainsi que ses suivantes sur leur pas, puis ce fut au tour de la dirigeante du village de la feuille et ensuite le reste de sa nation. Le voyage ne fut pas très long, puisqu’il ne s’agissait que de le déplacer dans la grande clairière dans le temple. Selon la tradition, il devait reposer dans le temple, pendant trois jours afin de purifier son corps. Maintenant, cela allait être le tour de l’âme.
Les yeux ivoire de la kunoichi observaient le petit autel en bois, sur lequel venait d’être posé le brun. Le chant des prêtresses ne tarda pas à s’élever alors que le prête prenait la première torche. Récitant des prières que Miyu n’arrivait pas vraiment à entendre ni à comprendre, perdue dans le spectacle macabre qui se déroulait. Le feu débuta arrachant des cris au plus jeune des clans, qui n’avait pas l’habitude de ce genre d’évènement. Surtout quand ils venaient de subir un puissant incendie.
L’Hayashi malgré ses principes religieux, sachant que chaque torche permettait de rapprocher un peu plus le mort d’un monde de paix, de joie mais surtout de l’idéal du défunt, ne pouvait s’empêcher de ressentir chaque flamme comme un poignard dans son cœur. Il s’échappait de plus en plus et d’ici quelques heures, il n’y aura plus aucune trace de Teichiro. Juste une poignée de matière, représentant se qu’il était autrefois. Seuls les souvenirs allaient rester.
Une fois que les 9 torches eurent rejoint le shinobi, le prêtre s’immobilisa alors que les prêtresses s’écartèrent chantant de plus belle. Une lueur rougeâtre ne tarda pas à se saisir des mains de l’homme du culte et chacun pouvait sentir que la température avait considérablement augmenter. Miyu sentit le bras de son époux saisir le sien afin de la forcée à reculer comme la majorité des personnes qui se trouvait sur les lieux. Cependant, elle le repoussa discrètement, ne pouvant se résoudre à mettre plus de distance, physique en plus de l’esprit, avec cet homme. Du moins, pas tant qu’il ne serait plus qu’un tas de cendre.
La pluie n’était pas venu se jouer à la partie contrairement au vent, il n’y avait jamais une seule goutte lors de ce genre de cérémonie. Si la mort était pleurée par les cieux, ceux-ci tenaient à se que la cérémonie se déroule parfaitement jusqu’au bout. Celle-ci prenant trois heures, Miyu ne se voilait pas la face, elle savait que certain était déjà parti depuis longtemps. N’assistant qu’a la mise au feu. Le Grand prêtre posa sa jambe sur le sol, marquant ainsi la fin de l’incinération. La fatigue et l’état du shinobi y était toujours parfaitement liée.
Les jeunes prêtresses s’affairaient afin de rassembler ce qui fut autrefois un corps, reprenant un chant de prière alors que la dirigeante de Konoha s’avançait. Portant dans ses bras, une statue d’un renard en or, lieu qui serait la dernière demeure du shinobi.
C'était la fin d'un règne, le dernier chapitre d'un titan... même si je ne le connaissais pas personnellement, j'avais entendue parler de ces nombreux faits d'armes, d'ailleurs qui de ce village pouvait prétendre n'avoir jamais entendu quelqu'un mentionné le nom de Samidare Teichiro... C'était un ninja, non que dis je ? Un héros qui avait consacré l’entièreté de sa vie à établir une paix longue et durable. Pendant ses longues années de services, il avait été un modèle pour les jeunes génération tel que moi... nombreux furent ceux qui le considérait même comme un pilier de Konoha... Ainsi en ce jour funeste, j'avais prit un peu plus de temps qu'à l'habitude pour me préparer... revêtant mon plus bel uniforme, et prenant le soin de mettre aux propres mon bandeau ainsi que le reste de mon équipement, j'étais partit dés les premiers lueurs de l'aube... A l'heure actuel on ne connaissait pas tous les détails sur sa mort. Selon les dires, il aurait été confronté à une ninja errante qui aurait prise le dessus sur lui... Ça paraissait improbable, comment le démon cendré serait il tombé en duel un contre un ! Il devait y avoir quelques choses d'autres.
Ce type la était un exemple, un modèle de perfection au sein du village de la feuille. Après tout, il ne faut jamais écouté les rumeurs des grandes villes, les gens aiment bien les ragots, d'autant plus sur des personnages tel que Teichiro... Le vent était glacial, vous ai je déjà dit que je détestais l'hiver ? Cherchant la maigre source de chaleur, je glissa mes mains à l'intérieur des poches de mon pantalon et pressa le pas... Pas le moindre signe de pluie, pourtant ça ne me rassurait pas le moins du monde... Tout ça me travaillait encore et une rage s'emparait de moi... Konoha qui était déjà en sous effectif s'affaiblissait de jour en jour et maintenant que ce héros n'est plus, nous pourrions êtres la proie des autres nations... Il faut faut faire quelques choses ! Il faut que je devienne plus fort... J'étais motivé, mais est se que ça suffirait ?
Quelques pas m'éloignaient encore de l'immense porte du temple... Les pulssions de mon cœur s'accélérèrent rapidement, je ne savais pas trop si il s'agissait d'un sentiment de culpabilité ou bien de honte ? Pour dire vrai... je me sentais indigne de franchir le seuil... Il était mort... il était poussière et redeviendra poussière, un petit sourire se dessina alors sur mes lèvres sans trop savoir pourquoi, je pense que c'était plus nerveux qu'autre chose... Posté en face du grand édifice, il me fallut un peu plus de 10secondes pour me décider... Je me sentais impuissant, mais il fallait y aller, pour lui, pour l'hokage, mais aussi pour le village... Je prit une grosse inspiration et m'engouffra à l'intérieur de la salle...
Bien qu'il faisait toujours aussi froid, il n'y avait plus de vent... et c'était une bonne chose, je porta mes mains à mes lèvres et y souffla un bouffée chaude histoire de les réchauffer, je fît ensuite quelques pas en direction du défunt... En me faufilant à travers les rangées, je pu apercevoir notre Hokage... Sur son visage on pouvait y lire la tristesse qu’occasionnait cette perte, mais aucune larme ne coulait... Elle méritait bien son titre, et par son courage contagieux ralluma une petite flamme d'espoir en moi...
La Cérémonie se présentait bien, enfin... aussi bien que pourrait l'être un enterrement... un nombre impressionnant de personnes s'étaient présentés à la barre afin de lui faire un dernier hommage à travers de petit discours fraternel. S'en suivit le grand prêtre qui après avoir dit quelques mots, procéda à la bénédiction du corps... puis le moment fatidique arriva.
Adieux, Murmurais je pour moi même.
L'homme de foie chargea ses mains d'un chakra d'affinité Katôn et commença l'immolation par le feux... De nombreuses personnes se mirent à pleurer, mais malgré leur peine rare étaient les shinobis qui les accompagnèrent dans ce rite macabre... La pale froideur de cette journée avait laissée place à une température ambiante avoisinant les 22°
Quelques minutes ou bien quelques heures étaient passés... et le feux s'étaient arrêté, je n'avais plus vraiment la notion du temps à force de me perdre dans mes songes... Tout cela semblait irréel ! Il était mort oui... mais non, enfin si... enfin vous m’aurez comprit... Le prêtre marqua la fin en s'agenouillant et le relais fût passé à notre Hokage, qui une statue en ore dans les mains, était à présent en train de s’avancer vers les cendres de se qui fût autrefois Samidare Teichiro as le démon cendré, à présent Héros de Konoha.
Dernière édition par Saama Zenko le Jeu 2 Fév 2012 - 0:01, édité 4 fois
Nikkou n'en revenait pas, il ne comprenait pas, il ne réalisait pas. L'homme qu'il a toujours considéré comme son sensei était mort. Le jeune homme ne savait toujours pas comment il était mort. Pourtant, il avait survécu à son périple à Kiri et le voilà mort... Cela n'avait aucun sens. Le printemps était à ses premiers jours, et le soleil brillait de sa splendeur. Au moins, la pluie n'était pas là pour rajouter un peu plus tristesse, et c'était mieux ainsi. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi. Il avait raté quelque chose... *Teichirô-sensei... Qu'est ce qui s'est passé ? * Alors que la tristesse le frappait, il se retenait pour ne pas pleurer. Tout le monde était à peu près là. Il était parmis ses camarades de la team Seishin'. Eux aussi devaient se poser des questions... Etait-ce la faute des kirijins ? Le jeune homme n'en avait pas la moindre idée.
Alors que la cérémonie se poursuivait, le jeune homme se remémora les moments qu'il avait passé avec son sensei. Il se rappelait de lui comme un homme stricte ayant un faible pour le sake et le tabac. Mais Nikkou savait qu'il y avait quelque chose sous cette carapace, même s'il n'aura jamais l'occasion de réellement le vérifier. Le grand prêtre se pointa alors avec les prêtresses que le jeune homme avait sauvé deux fois. La première était il y a plusieurs mois, et la seconde, récemment avec Nami, la jeune rouquine qui était passée entre temps chûnin. Ils arrivèrent tous avec une torche. Avant que ces derniers commencent le « rituel », les trois disciples du défunt s'avancèrent vers le cercueil. Nikkou le regarda sans broncher, les deux bras le long du corps. Le corps de son sensei était là, on aurait presque dit qu'il dormait s'il n'était pas dans un cercueil. Même mort, il avait l'air calme. Le jônin murmura alors quelque chose que seul ses coéquipiers pouvaient entendre, même si ça ne s'adressait pas à eux.
_ Teichirô-sensei... Qu'est ce qui s'est passé ? Les Kirijins ? Non... C'est autre chose...
Le konohajin ferma les yeux, se remémorant sa première grande mission et là où tout avait commencé, dans le palais du Mizukage... Il avait assisté au départ de la mèche, là impuissant. Une chose est sûre, c'était que Teichirô avait un sacré caractère. Mais le chef kirijin aussi, malgré son âge. Cependant, d'autres souvenirs lui revinrent... Quand les trois jeunes gens se rencontrèrent chez leur sensei pour la première fois. Même s'il ne savait pas beaucoup de choses à son sujet, il le respectait et le considérait comme son mentor. Sentant son estomac se nouer et les larmes montés, il verrouilla le tout. Et s'essuya les yeux au cas où d'éventuels gouttes auraient quand même réussi à monter.
_ Repose en paix sensei... Tout ce que tu as fait était pour nous protéger tous... Protéger cette paix fragile qui est sur le point de voler en éclat...
Si cela n'était pas déjà le cas. C'est alors qu'il avait compris, même s'ils restaient des zones d'ombres. Il se serait sacrifié pour la paix ? C'était très possible et Nikkou lui en était presque convaincu. C'était pour cette raison qu'il s'était rendu aux kirijins. Et c'est certainement pour celle-ci qu'il était mort. Les circonstances étaient inconnues pour le jeune homme mais il était sûr de ça. Réalisant l'acte dans toute son ampleur, le jônin se rappela soudainement de son père, qui lui aussi l'avait protégé lui et sa mère, ainsi que les autres personnes de son village pendant la guerre. Le jeune homme ne savait toujours pas s'il était mort ou vivant, mais c'était un sacrifice, tout comme son sensei. Il ne put empêcher ses larmes de monter à nouveau et couler. Il les essuya sans broncher et continua en murmurant.
_ Sensei... Je te jure que je ferai en sorte que la paix revienne. Je ne sais pas comment, mais je trouverai, car je pense que c'est la chose à faire, et comme c'est le cas, je dois le faire, c'est mon nindô.
Nikkou recula alors. Il avait terminé. Lorsque ses camarades eurent aussi fini, ils s'écartèrent à leur tour, laissant le grand prêtre et les prêtresses s'occuper du reste de la cérémonie. Ils commencèrent alors à emporter le corps en direction de la grande clairière, à l'intérieur du temple. Laissant la foule partir, il resta derrière et assista de loin à ce qui se déroulait. Le jeune homme était loin d'être un religieux, même s'il croyait en certaines choses. S'il restait c'était pour son sensei et le Hokage. S'appuyant contre un mur, le jeune homme regarda, le visage sombre, l'incinération de son sensei. C'était désormais malheureusement officiel... Un Héros était mort aujourd'hui.
La mort d'un héros, bien que je ne le connaissais pas. Ces actes étaient inscrit sur l'histoire du village de la feuille. Installé sur la montagne qui régnait sur Konoha, j'observais les gens, il se dirigeaient tous vers le temple de Kyubi. Mes yeux balayaient ce village qui régnait dans le silence, seul le vent s'entendait, caressant les toits des maisons. Tous les shinobis devaient ceux diriger vers l'incinération du corps du feu jônin. Cependant j'avais une chose à faire, avant de me précipiter à la cérémonie. Me levant, mon chakra concentré dans mes plantes de pied, je courais sur la montagne. J'allais me diriger sur ce lieu où avait eu lieu ce combat de titan. L'odeur du bois calciné y était toujours, Ma main sur les parties cramé, je passais ma main délicatement. Ressentant la douleur de l'arbre, il venait de perdre l'une de ces feuilles. Cependant, j'allais me jurer que je devais retrouver la personne qui avait exécuté Teichirô. Attrapant un kunai, je le posais sur ma main droite. D'un coup sec, le sang gicla dans ma main. Le liquide carmin commençait à se répandre sur le sol. Posant ma main ensanglanté sur l'arbre, j'avais donc fait un pacte avec la nature. Un pacte de sang dont le contrat était de retrouver cet personne qui avait tué Teichirô.
Un léger bandage sur ma main, je me dirigeais ensuite vers le temple de Kyubi. Et bien c'était la fin de l’automne, un vent frissonnant ma peau, je marchais lentement. J'avais du temps devant moi. J'observais les oiseaux qui chantonnait, le vent me caressait la peau. Mes cheveux au grès du vent, je venais d'arriver à la cérémonie. Une grande foule priant pour la mort de notre héros, je poussais les civils tout en montrant mon bandeau orné du signe de Konoha. Un peu en retard, mon passage à la forêt m'avait pris du temps. La cérémonie venait de commencer.
Le cercueil de feuille avançait lentement pour l'incinération, les nombreux prêtes autour, je n'y prêtais pas attention. J'entrais dans un stade mentale de cet cérémonie, comme si je pouvais ressentir les douleurs de cet homme. Ma main serra mon gilet, je me mordais les lèvres. Cet douleur intense que je sentais se diffuser dans mon corps, lentement, je sentais chaque coup reçu. Avec mon regard d'observateur, j'avais pu analyser les coups reçu par Teichirô. De nombreuses côtes fêlés, des énormes hématomes à travers son corps et quelques os brisés, j'avais pu conclure que les blessures multiples de Teichirô avait été fait par un professionnel du Taijutsu. Assez surprenant d'après les dires de l'Hokage, Teichirô maîtrisait un bon nombre de genjutsu de haut niveau. Son ennemi devait avoir des jutsu surpuissant pour contrer des illusions de haut niveau. Tous devenait assez flou dans ma caboche, je frottais ma main sur mon crâne. Je pensais beaucoup trop.
Beaucoup de visage inconnu dans cet armada de ninja, mes yeux fixant l'avancée du cercueil, je marmonnais quelques prières silencieuses. Apprise par mon grand-père, moi qui avait pensé que ça n'allait jamais me servir ce genre de texte religieux. Et bien j'allais m'en servir pour cet homme. Après cet récitation des prières, je tournais les talons vers la sortir, d'un pas léger, mon regard baissait. Je marchais tel un fantôme dans cet foule silencieuse. Je sortais rapidement du cimetière. Je m'arrêtais.
La mort. Qu'est ce vraiment la mort ? Le commencement de la fin ou la fin du commencement ? C'est assez étrange comme sensation. La mort de quelqu'un. Quel douloureux sentiment. Teichiro...Sensei d'une mission et pourtant si cher au cœur. La verte arriva doucement vers le cercueil. Elle rencontrait de nouveau la mort de près. Emerald se souvint de la mort de ses parents, de la cérémonie. Ils étaient morts également au combat. Étant ninja, personne n'était à l'abri de mourir. La jeune kunoichi respira afin de calmer son cœur si douloureux...
La jeune femme plissa des yeux. Elle resta à observer la scène. Le prêtre commença à faire flamber le cercueil de son ami. Elle n'avait pas réussi à bien discerner le personnage qu'il était mais elle l'avait quand même beaucoup admiré pour son personnalisme.
Emerald était habillée de circonstance. Elle portait un tailleur noir, une veste noir sur elle, cachant ses cheveux verts qu'elle trouvait trop voyant. Une larme coula doucement sur sa joue. De nombreux souvenirs refirent leur apparition dans la mémoire de la jeune kunoichi. Sa mission avec le ninja défunt avait été une grande expérience pour elle. Elle savait désormais comment mettre à part ses émotions personnelles. Malgré tout, sa féminité prenait toujours le dessus.
Tout en regardant le cercueil se transformer en poussière, Emerald voyait des flash-back, le voyant lui parler. Elle n'avait jamais vraiment réussi à voir son visage dû à son masque de Seika.
Puis, la jeune femme détourna son regard du défunt et observa son Hokage. Elle était au bras de son mari. Son visage était si triste. Elle venait de perdre son bras droit, un ami cher... Emerald ne dit pas un mot. Elle resta silencieuse en observant le spectacle. Le feu. Emerald détestait au plus au point cet élément. La mort de ses parents, l'incendie dans la forêt et enfin la dernière image du seika. Tous avaient un point commun...Le feu..
La jeune femme se crispa et laissa échapper ses larmes. Elle laissa échapper un petit gémissement. Ses épaules tremblaient par tant d'émotion... La mort...Une chose si dur à supporter...
Noir était la couleur de cette journée, Konoha endeuillé disait au revoir à l'un de ses noms les plus illustre, Samidare Teichiro. L'homme qui avait joué un role fondamental dans la fondation et l'organisation de la feuille, un ninja de talents bref un modèle à suivre. Toutes ces qualitées ne l'empéchait pas de reposer froid et inerte, la mort ignorait le talent, peu importe nos exploits elle fauchait sans distinctions. De noir vétu Kaidô observait le cortège funèbre, à ses coté se trouvait de nombreux shinobis aux mines graves et plongés dans leurs pensées, la mort devait occuper bien des songes en ce moment. L'ambiance était lourde, pesante, un mélange de tristesse de frustration emplissait l'atmosphère, frustration envers la mort ou vers Kiri ? Cela devait varier d'une personne à l'autre, Kaidô quant à lui tenait pour responsable aussi bien Kiri que Konoha, cela donnait un goût amère au jeune genin que d'assistait à cette cérémonie. "Est ce nous qui l'avons condammé ?" se demanda t-il au moment où le corp passait devant lui.
Kaidô jeta ensuite de brefs coups d'oeil aux alentours, il reconnut entre autre Masao Nikkou, que cela devait être dur pour lui après tout il avait été l'élève de Teichiro, à cette pensée Kaidô songea à Hitomi-sensei. Elle aussi avait été l'élève de Teichiro, elle aussi devait être affligé par cette perte, perdre son maitre comment devait on se sentir après ça ? Il tenta d'imaginer ce qu'il ressentirait si son maître devait mourir, une profonde tristesse. Peut être les opposants à la guerre avaient ils raison, une guerre serait sinonyme de nombreux autres deuils comme celui ci peut être valait il mieux.......Un ninja ne devrait pas penser comme ça, il devrait se contenter d'obéir aux ordres, Teichiro était mort en shinobi après avoir brillament servi Konoha, sa mort devrait être une source de fierté. Les même rengaines apprises depuis son enfance remontaient à la surface balayant les doutes de Kaidô, devant lui se dressait le destin de tout shinobi, un destin a acceuillir avec honneur et non avec peur......."Je me demande s'il a eu peur au moment de sa mort" pensa Kaidô avec une pointe d'angoisse alors que la cérémonie touchait à sa fin dans un grand brasier.
Homura enfila sans faire le moindre bruit, un kimono noir portant le symbole de son clan, ainsi qu'un hakama de la même couleur. La demeure des Natsume était plongé dans un grand silence, seul les bruit des pas se faisaient entendre. Les membres sortaient les uns après les autres, créant ensuite un groupe devant la maison familiale qui avait à sa tête Toushin le chef du clan. Homura marchait juste derrière lui, toujours silencieux, il était difficile de deviner ses pensées en cette journée morose qui signait la fin d'une histoire. Celle d'un héros entouré de mystères, qui avait réussi à avoir la confiance et l'admiration de ses compatriotes grâce à ses actes passés.
Le groupe était enfin arrivé au temple. Toushin se dirigea vers l'Hokage, mais Homura le coupa dans son élan en lui faisant une légère tape sur l'épaule, tout en hochant la tête de gauche à droite. Le temple se remplissait de plus en plus, des gens de tout types y entraient, ninja, commerçants, enseignants, femme au foyer, tous voulaient témoigner leurs reconnaissances envers Teichiro. Le Genin n'appréciait pas l'ambiance qui pesait dans la salle, qu'il quitta sans une once d'hésitation. S'arrêtant à l'entrée du temple, il balaya de nombreuses fois la rue du regard, voyant un grand nombre de personne qui comptaient y entrer. Il y en avait tant...
Si quelqu'un comme Teichiro avait fini par céder après avoir longuement protégé tout ces personnes. Est-ce que la prochaine génération arrivera t-elle à ne serait-ce égaler le héros défunt, en protégeant tout ces gens à leur tour ? Ses mains commençaient à trembler, il venait de se rendre compte du poids que devait porter un ninja durant toute son existence. Cette responsabilité était bien trop dur à assumer, même si il n'était pas le seul à l'avoir. A partir de ce moment, il commençait à se haïr, il faisait partie des faibles d'esprits qui comptaient sur des gens comme Teichiro pour les protéger, pendant que lui faisait des petites actions où il était sûr de pouvoir rentrer en vie. La raison pour laquelle il était triste suite à la mort du héros de Konoha, n'était pas le fait que le cœur de Teichiro ne battait plus dans sa poitrine, mais parce qu'il n'était plus là pour veiller sur lui. Ces pensées écœurantes et égoïstes le dégoutaient au plus haut point. Ne tenant presque plus sur ses jambes, il alla dans un coin où il fut sûr de ne pas être vu, puis il se mit à genou et commença a vomir. Derrière ces aspects d'homme déterminé qui était prêt à tout pour devenir le symbole d'un clan, voir d'une génération, se cachait un être répugnant qui restait dans un coin au chaud à genou priant pour rester en vie jusqu'à la fin de la journée. Voilà ce qu'était en réalité le soit disant espoir du clan Natsume... Tête baissé, il reprit son souffle, puis se déplaça tout en s'appuyant sur mur le plus proche pour s'approcher du temple. En levant la tête il vit son grand-père qui semblait l'attendre.
Homura - Ojiisan, je tiens à...
Genryûsai - Nous parlerons plus tard. Samidare Teichiro sera bientôt incinéré, dépêche toi de lui parler. Si il y a bien quelqu'un dans notre clan qui doit s'adresser à lui, c'est bien toi.
Après ces quelques paroles, il fit la queue pour se rendre où était entreposé le corps du défunt. Une fois que son tour arriva, il baissa légèrement la tête, ses mèches cachaient ses yeux qui étaient à présent humide. Il dit alors quelques phrases avant que des larmes coulèrent le long de son visage.
Homura - Moi qui était si excité à l'idée de vous rencontrer, en me rendant compte de certaines choses, j'ai fini par craindre à ce moment... Il lâcha un léger rire avant de reprendre.
Homura - Même mort vous arrivez à me faire peur. Bien que je ne vous ai pas connu, je suis persuadé que vous nous vous rendiez pas compte de l'influence que vous aviez sur ce village et du nombre de personne qui sont aujourd'hui prêt à faire n'importe quoi pour vous venger. Vivant comme mort, vous arrivez à réaliser des choses que de peu de gens feraient. Grâce à vous je me suis rendu compte à quel point j'étais pitoyable en jouant au petit ninja, me prenant au sérieux sans connaitre la véritable définition de ce qu'en était un.
Peu de temps après, le corps fût déplacé et installé sur un autel composé de bois qu'alluma le prêtre, pendant que les prêtresses récitaient un chant. C'est sous le crépitement des flammes, qu'homura murmura des phrases que seul lui pouvait entendre.
Homura - Aujourd'hui une part de moi est mort et je tiens à présent à vous remercier pour cela... Merci de m'avoir ouvert les yeux, même si c'était sans le vouloir et merci d'avoir écouté jusqu'au bout toute ces bêtises que vous n'auriez peut être pas voulu entendre...
Dernière édition par Natsume Homura le Mer 21 Mar 2012 - 0:35, édité 2 fois
Selon les croyances, la mort revêt une signification différente. Mais quelque soit les contrées, elle est une continuité à la vie. N'est il pas normal de mourir après avoir vécut ? Ce qui n'est pas normal, est la circonstance de la mort. Mourir de vieillesse, d'une maladie oui, perdre la vie par la main d'un humain non. Rien qu'à cette idée, le sang de Saori se glaça. Comment un être vivant pouvait en tuer un autre ? La jeune fille vouait sa vie à sauver celle des autres. Perdre un être qui est cher est la plus atroce des souffrances. La vie n'a plus de sens ! Des doutes, des questions sans réponses, le remord d'être toujours là, tout cela devient un cocktail déstabilisant pouvant plonger l'esprit dans un monde de noirceur infini.
La jeune doctoresse dans son kimono, se tenait debout dans un coin de la salle mortuaire. Elle observait sans broncher le déroulement de la scène. Tous ces visages inconnus et connus la rendait nerveuse. Le défunt allait faire un dernier voyage, celui du repos éternel, laissant derrière lui beaucoup de tristesse. Saori ne connaissait que peu cet homme et ne pouvait donc réellement pleurer, mais à voir tant de larme couler en cet instant, elle ressentit les prémices des pleures et cligna rapidement des yeux afin d'en étouffer les picotements. L'instant est morne, tellement sombre que même la nature se joint à ce deuil.
Levant le regard, elle aperçut le frisson de Miyu sama. Son vêtement d'apparat démontrait à la vue de tous son ventre arrondie. Rien de plus beau qu'une femme enceinte disait on, et Dieu comme les gens n'avaient pas tord. Saori eu l'éclair d'un instant l'envie d'être en attente d'un heureux évènement, la sensation d'être aimé et de pouvoir aimer à son tour l'homme de sa vie. Est ce cela qu'on appel le bonheur ? La plénitude d'une vie bien remplie. La jeune kunoishi soupira et concentra ses pensées sur le moment présent, celui de la fin d'un règne et le début d'une ère nouvelle.