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 [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi)

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Message(#) Sujet: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyJeu 1 Déc 2011 - 11:23

      Ordre de rang A :
      C'est la panique à Yuki no Kuni ! En effet, un village civil a complètement été dévasté par un groupuscule de shinobis. La pays compte donc sur Kiri, village le plus proche, pour aider à neutraliser cette menace. Vous devez donc, après vous êtes rendus sur place, trouver des infos sur le village et retrouver la trace des terroristes afin de les arrêter. Vous avez l'autorisation de tuer si la capture s'avère impossible. Bon courage !


La mer était calme, mais le vent capricieux. Voilà déjà plusieurs heures que le navire avait pénétré l'étrange territoire du Pays de la Neige. Plusieurs heures déjà qu'un ciel sombre et une brise glacée avaient chassé la douceur estivale de ce mois d'été. Plusieurs heures déjà que les deux Jisetsu scrutaient l'horizon, espérant apercevoir rapidement la silhouette de l’îlot, banquise, leur destination. Plusieurs heures déjà que Sei, malgré ses couches de vêtements enfilées pour l'occasion, grelotait en tirant faiblement sur sa cigarette. Plusieurs heures déjà qu'il se gelait les miches !

Parfois, il se demandait si l'administration Kirienne l'aimait bien. Jamais on ne lui avait proposé de mission sur des terres de rêves, des plages tropicales au soleil chaleureux, ou de vastes prairies verte jouant avec un ciel azur, et vide. A croire qu'on voulait sa mort ou sa déprime - ou les deux ? - a l'envoyer sur des glaçons perdus et autres landes désertiques infestées de pillards. Pour couronner le tout, l'embarcation qu'ils occupaient ne comptait qu'une unique cabine, occupée vous l'aurez compris, par le capitaine chargé de faire avancé ce rafiot. A se demander d'ailleurs si celui-ci ne dormait pas, vu l'allure empruntée par la petite troupe. Mais bon, c'est pas comme si notre chûnin avait eut le choix, hein. Dix-neuf ans qu'il glandouillait sagement dans son coin, il fallait bien s'attendre à ce qu'un jour, le clan l'envoie sur l’échiquier a coups de pompes dans le derche. Jusqu’à présent, il avait osé espérer être suffisamment nul pour passer inaperçu aux yeux des siens. Mais être une nouille ne suffisait plus à échapper à son devoir, de nos jours !

Fort heureusement, le tableau n'était pas à noircir complètement. L'équipière de Sei, pour cette mission, avait au moins aussi peu de manières que lui (enfin, façon de parler). Gabushi Jisetsu, chef du Misuto, dit la Nomade. Ça avait de la gueule quand même. Sei pensa qu'il fallait qu'il rajoute "Avoir un surnom qui en jette !" et "Avoir un grade de ouf !" sur sa liste de trucs à avoir pour être classe (liste sur laquelle il avait déjà noté "Avoir une épée !"). Et même si elle, de son côté, n'était ni coquette ni n'avait d'épée, elle avait obligatoirement la classe. La théorie des grades. Une de plus parmi toutes les théories farfelues du chûnin, que nous nous garderons de détailler ici.

    ▬ Au fait, pourquoi c'est nous qu'on envoi là-bas ?

Après tout, Sei n'était pas connu pour sa parfaite compréhension des... enfin, sa parfaite compréhension en général. Parait-il que ça avait rapport avec le fait qu'ils étaient de la branche de traque des Jisetsu. D'ailleurs, si Sei était de ce côté là de la ligne médiane, c'est qu'il n'aurait pas été capable de faire marcher ses méninges plus de cinq minutes sans craindre un court-circuit de ses neurones. Pourtant, plus jeune, les parchemins et écrits du clan le passionnaient. L'astrologie, l'univers, tout ça... d'ailleurs, il ne rechignait pas a en apprendre un peu plus quand l'occasion se présentait. Juste que, petit, il y était presque prédisposé, ce qui alla avec déclin au fil du temps. D'ailleurs, c'est petit qu'il avait rencontré Gabushi pour la première fois. Au sein d'un clan, les uns et les autres sont voués à se croiser. Puis elle était parti vagabonder a travers le monde, d'où son titre de "Nomade".

Aujourd'hui, elle occupait un rôle presque aussi important que celui de Mizukage. Un modèle de réussite. Mais on a quand même tous nos petites faiblesses, même la chef du Misuto.

    ▬ T'aurait pas un peu de ton saké des fois, 'stoire d'me réchauffer ?

Comme quoi, boisson et ambition ne sont pas incompatibles.
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyJeu 1 Déc 2011 - 23:19

Cela s'annonçait prometteur, quoi que le voyage était une partie de la mission qui ne lui plaisait pas. En effet, la nomade connaissait tous les pays et le préféré de tous à ses yeux était le froid pays de la neige. Elle ne saurait precisement dire pourquoi, peut être l'ambiance que rajoute le voile blanc du pays sur ses paysages, l'air mysterieux du silence qui entourait ses montagnes et ses villages, ou peut être bien l'alcool plutôt fort que les villageois ont inventé pour parer au froid.

Cette mission emplissait le coeur de Gabushi d'un melange de joie et de nostalgie, la periode de ses érrances lui manquait plus que jamais quand elle voyageait dans ce genre de lieu particulier et malgré son jeune age elle pouvait presque dire que c'était le bon vieux temps.

C'était une mission qui semblait plutôt banal sur le papier, rien de simple et rien de difficile pour quelqu'un comme la Jisetsu. Mais en réalité il en était autrement et c'est quelque chose qui était mauvais pour le clan Jisetsu et plus generalement Kiri qui ammenait les deux ninja sur les eaux de Yuki no Kuni
Les Jisetsu sont plutôt connus pour le savoir qui est entre leurs mains à travers le monde entier, mais la face caché de tout cela est qu'il est convoité et que la branche des traqueurs de Jisetsu est là pour retrouver ce qui a été perdu dans le temps.
Donc cette mission banal de sécurisation n'en est pas une et son partenaire semblait s'en douter puisque la fatidique question resonna sur le pont du navire qui conduisait les Shinobi au lieu de leur mission.


▬ Au fait, pourquoi c'est nous qu'on envoi là-bas ?

Elle leva les yeux vers le jeune Sei. Il était membre de la même famille et de la même branche que Gabushi et était un jeune homme qu'elle fut surprise de bien aimer. Rare étaient les gens qu'elle appreçiaient vraiment dans les rangs de sa propre famille, le savoir change les gens en animaux prêt à dominer les autres par leur intellecte, mais Sei était different à la manière de Gabushi. Un autre paria dans les rangs des cultivateurs de savoir, pas qu'ils soient idiots ou quelque chose du genre, juste qu'ils ne pensaient pas de la même façon que la plupart des gens, sans doute.

- Et bien notre clan a perdu quelque chose, des gens veulent le récupérer et ils cherchent en faisant beaucoup de bruit. Voilà l'histoire gamin, et prepare toi à l'entendre souvent.

Elle soupira en laissant transparaitre un leger sourire, elle même, à une epoque était de ce qui demandait ce qu'il se passait autours d'elle.
Elle l'observa un moment en silence avant d'ajouter avec une pointe de lassitude

- Bien sur, ce genre de detail n'est pas dit à l'ecrit pour pas ternir l'image des Jisetsu vis-à-vis de Kiri et du reste du monde.

Elle se gratta la tête en laissant son regard vaguabonder vers les rives gelées qui commençait à apparaitre dans le brouillard qui entourait le bateau et lacha un juron incomprehensible dans un soupire, elle n'aimait pas ces magouilles ça, c'était sur.

▬ T'aurait pas un peu de ton saké des fois, 'stoire d'me réchauffer ?

Elle ne prit pas la peine de répondre, decrochant la gourde qu'elle avait à la ceinture pour la mettre dans les mains de Sei.
Decidement, c'était un bon gars ce Sei. Elle avait des vagues souvenirs de lui qui datait de son enfance et ils s'étaient perdu de vue dans ce monde qu'était celui des Ninjas, mais cela faisait plaisir à la nomade de voir qu'il était devenu quelqu'un de "respectable"


- 'Tention les ninja, on arrive à bon port ! Preparez vous !

Le capitaine des marins avait ouvert en trombe la porte de la cabine. Un homme bon vivant avec une barbe fournit qui n'avait aucune manière (Un type bien en gros.) se mit à marcher vers ses marins qui s'étaient un peu endormis par le froid en criant des ordres à tout va. Il était temps de bouger et les berges de Yuki no Kuni étaient à present non loin.

Le bateau s'amarra à un port d'un village mineur et le voyage des Jisetsu s'arreta pour que l'enquête commençe. Ils descendirent les petites rues pour se meler à la foule de la place du marché, ils étaient habillés chaudement et voulaient passer innaperçut, cachant leurs bandeaux ninja, ils étaient à present dans l'element de leur branche: La traque.


- Et bien Sei, si tu me montrais comment tu vas t'y prendre pour retrouver cette bande d'idiot.

Malgré le fait qu'ils ne voulaient se faire reperer, ils étaient au millieu d'une foule, peut être l'endroit le plus discret qui puisse exister dans ce monde, Sei n'avait rien à craindre de parler de techniques ou autre.


Dernière édition par Jisetsu Gabushi le Sam 3 Déc 2011 - 15:49, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptySam 3 Déc 2011 - 12:55

Tout était plus clair. Il était évident que les missions du clan se voulaient discrètes et officieuses : les objectifs véritables n'étaient pas énoncés, pas plus dans l'ordre que de vive voix. Un Jisetsu devait savoir lire entre les lignes, point. Et c'est sans doute la raison pour laquelle leur dynastie jouissait d'une réputation lisse, et mystérieuse. Gabushi étant à la tête de la branche, elle savait sans doute a quoi s'attendre, alors que pour Sei, c'était le néant complet. Pas que ça le dérange, puisque de toute façon, il devrait d'y coller avec ou sans consentement. Juste qu'il avait le pressentiment qu'il allait marcher dans une merde sans être en mesure de l'éviter. Quel poète.

    ▬ Je voit...

Non, rectification, il ne voyait rien du tout, mais il n'y avait pas plus d’explications à donner. Il verrait bien par lui-même une fois dans le feu de l'action. La Nomade partagea avec lui un peu de son breuvage préféré, qui il fallait l'avouer, avait le mérite d'être bon. Le Jisetsu accorda un regard en coin à sa camarade, comme s'il convoitait sournoisement quelque chose : paraissait qu'elle possédait un peu de toutes les boissons qu'elle avait eut le loisir de goûter dans ses voyages. Sous son blouson ? Surement pas. Peut-être plutôt dans un parchemin, ou un sceau. Il y avait de quoi être prudent avec un tel trésor.

Le chûnin fut alors tiré de sa rêverie par la voix grasse et sèche du capitaine. Préoccupé par ses songes, il ne s'était même pas aperçu qu'ils étaient déjà prêt à amarrer. Ils posèrent pied dans un petit bourg, où pourtant les gens se marchaient les uns sur les autres. Pourquoi une telle foule? Peu importe, les conditions semblaient idéales pour une inquisition toute en douceur. Il apparaissait évident que si le binôme se montrait un peu trop, leurs cibles seraient sur leur garde. La surprise était un avantage de poids. La chef du Misuto entrepris alors de laisser les commandes de l'opération à son cadet, a la fois un test et une distraction pour elle. L'avantage - et la théorie - des grades... non non, je n'en dirais pas plus.

En bon gros nigaud qu'il était, Sei ne disposait ni de techniques, ni d'un arsenal lui permettant de faire avancer l'enquête. Parfois, la simplicité est la meilleure des solutions... a conditions de ne pas y ajouter de prétention.

    ▬ Règle numéro 1 : interroger les locaux. entama-t-il sûr de lui, alors que c'était une idée ridicule.

Il attrapa alors le premier venu par l'épaule. Le choix était vaste dans ces allées bondées.

    ▬ Excusez-moi mon brave. Je me suis laissé dire qu'une catastrophe avait touché un village du coin il y a pe...

A peine eut-il le temps de finir sa phrase que le bonhomme s’éclipsait avec un visage terrifié. Les regards des passants qui avaient eut le loisir d'entendre ce début de "conversation" accélérèrent le pas, lançant un même regard effrayé au Jisetsu. Ce dernier se tourna alors vers sa supérieure, avec un sourire niais et gêné. C'était pas gagné. Confiant en sa démarche - et puis surtout en sa SEULE démarche - Sei traversa le cortège pour se trouver à un croisement. C'est sans trop rien y comprendre qu'il fut happé dans une petit ruelle transversale. Un gros monsieur, du genre intimidant, se tenait immobile derrière un autre plus gringalet, au sourire ô combien fourbe. Le kirijin regarda Gabushi, en haussant des épaules.

    ▬ Tes sources ont dit vrai étranger. siffla l'homme à la tête de fouine, entre ses dents qui formaient un sourire carnassier et malsain. Il jettait de temps à autres des coups d’œils à la kunoichi, puis repris. C'est Yoko, un village risible au sud-est du pays, qui a été dévasté. C'est à deux petites heures d'ici, alors le sujet est un peu "tabou"...

Il accentua un peu plus son rictus, faisant planer le mystère sur ses intentions. Avec un ton qui indiquait clairement qu'il n'en avait rien à faire, même si ces aveux allaient l'aider, Sei le poussa a aller plus loin.

    ▬ C'est pour me dire ça que tu m'as littéralement kidnappé ?
    ▬ Pas tout à fait étranger... il fouilla alors l'une des poches intérieures de sa veste, pour en sortir une sorte de médaillon. Rouillé, tâché de sang et même noirci par le feu, l'inscription du kanji "Amitié" était clairement reconnaissable. Il agitait le bijoux comme la friandise qu'on met sous le nez d'un chien. Ceci a été retrouvé au milieu des décombres. L'un des rares objets encore reconnaissable après ce drame, et c'est nous qui les possédons.

Il marqua une pause. Malgré l'utilisation du mot "drame", il affichait clairement son indifférence quand à la tragédie. Ce n'était ni plus ni moins qu'une petite frappe qui comptait faire du profit avec les vestiges d'un évènement douloureux. Tout devenait plus clair : ce type savait être au bon endroit et au bon moment, pour prendre ce qu'il y trouvait, et le revendre. Et sa grosse copine servait sans doute à passer l'envie aux petits malin qui voudraient le dépouiller. Sei détestait ce genre de personnage, mais il allait malheureusement avoir besoin de lui. Ce qui l'intriguait c'était : comment ? Comment avait-il put s'emparer des pièces a convictions et autres bibelots avant les forces militaires.

    ▬ Je voit de la suspicion dans ton regard. Si tu trouves que ce genre de transaction manque d'éthique, n'oublies pas que ces objets n'appartiennent plus à personne... puisque leurs propriétaires sont MORTS. il laissa échapper un rire aigu et désagréable, sans trouver d'écho à son humour, pas même chez son "collaborateur". J'ai tout de suite vu que tu étais un de ces collectionneurs. Vous êtes tous pareils, a vous balader avec votre bourgeoise qui vous suit sans jamais l'ouvrir ! Mais vous me remplissez les bourses, alors. C'est fleurissant comme marché. De plus en plus de mecs achètent des pièces trouvés sur des champs de batailles, dans des bâtiments incendiés... j'trouve ça glauque, mais la monnaie y a que ça de vraie. Alors, j't'en fait un bon prix, qu'est-ce t'en dit ?

Le chûnin se tourna rapidement vers Gabushi. C'était affligeant, mais...

    ▬ Tu as vu juste. Je suis un... collectionneur.
    ▬ Hé hé... évidemment, j'ai l'oeil. Même un ninja ne pourrait m'la faire à l'envers.
    ▬ Mais si tu permet, j’aimerais examiner plus en détail ce médaillon.

Sei tendit la main pour recevoir l'objet des convoitises, mais le petit escroc perdit son large sourire, et se rétracta, alors que son garde du corps faisait un pas en avant menaçant.

    ▬ Tu ne connais pas les règles, étrangers. On touche qu'avec les yeux.
    ▬ Très bien, alors je n'en veux pas. Je ne suis pas un pigeon, pour qui me prends-tu... voilà... près de euh... dix ans, que je fait ce genre d'achats. D'autres m'ont roulés avant toi. Qui me dit que ce n'est pas de la quincaillerie ?
    ▬ Mmmmmh... il paru presque convaincu, puis fit signe à son homme de main pour qu'il laisse tomber. Bien ,étranger, mais cinq minutes alors !
    ▬ Cinq minutes...

Ce sera amplement suffisant, pensa-t-il. Avec hésitation, le médaillon arriva dans la main de Sei, masqua le plus possible son regard en baissant la tête, entre son bonnet et son écharpe. Le kinnegan apparu dans ses yeux, même si seul Gabushi pouvait s'en douter. La Réminiscence allait lui être plus qu'utile dans ce cas là, et le Jisetsu se concentra avec le plus d'effort possible sur l'objet. Le "propriétaire" du bijoux oscillait entre stress et excitation, se frottant les mains à l'idée du pactole qu'il allait toucher, mais ne pouvant cacher son inquiétude de se voir roulé dans la farine. Les images peinaient à arriver, et toutes les dix secondes, le pickpocket regardait sa montre. Il ne laisserait pas cinq secondes de plus au kirijin.

Puis, enfin, le chûnin s'abandonna a une sorte de transe passive. Il voyait tout... Une garçon, de huit ans tout au plus. Il porte le médaillon. Il y a de l'agitation. Des flammes. Des cris. Il court. Des ombres menaçantes vont et viennent. Il rejoint une autre enfant, encore plus jeune. Elle parait belle et innocente. Elle a peur. Il la rassure. Il arrache le collier de son cou. Il le donne à la petite. Une des ombres arrive. Le fille s'enfuit, le garçon reste. Il veut la protéger. Il est tué de sang froid. La petite court, court court, médaillon à la main. Elle trébuche. Une ombre au regard dorés. Et son étreinte sur le collier se resserre. Avant de le laisser tomber. Sei revint à lui, la main de l'arnaqueur son épaule.

    ▬ Aller étranger, les cinq minutes sont passées ! Payes !
    ▬ Tu as parlé d'autres objets, c'était quoi ?
    ▬ Mais bon sang, ne t'arrêtes-tu dont jamais !? On avait aussi trouvé une sorte de kunai, mais plus sophistiqué. Un homme est venu nous l'acheter dans la matinée. Bon sang, payes ou tu le regretteras.
    ▬ Qui c'était ce gars ?
    ▬ Un mec plutôt costaud, mais c'est surtout son regard qui faisait froid dans le dos. Il avait un regard de meurtrier.
    ▬ Une dernière question et ensuite je te paierais plus que tu n'en voulait : pourquoi n'a-t-il pas acheté le médaillon ?
    ▬ Je ne lui en ai pas parlé ! Il m'a déjà acheté cette dague à un prix ridicule, mais on ne pouvait pas s'attaquer à lui ! Mais si je lui avait montré le médaillon, il l'aurait acheté ! Aller, envoi la bourse !!

Sei s'en retourna alors, rangeant le médaillon dans sa poche.

    ▬ Allons nous-en...

Mais le vaux rien ne l'entendait pas de cette oreille. Il dégaina une lame tordue et rouillée, et son acolyte frappa son poing dans sa paume, prêt à en découdre. Mais le Jisetsu leur accorda un regard par-dessus l'épaule, et son unique œil visible, doré et assassin, les pétrifia tout les deux. Jamais personne n'avait vu Sei Jisetsu dans une telle colère.

    ▬ Si tu es suffisamment lâche pour voler le bijoux à la dépouille d'une pauvre enfant, je ne doute pas que tu pourras m'attaquer dans le dos. Cependant, ça pourrait bien être ta dernière erreur...

Ni l'un, armé, ni l'autre, taillé comme une armoire à glace, n'osèrent bouger un cil. C'est totalement figés qu'il regardèrent s'éloigner lentement, les deux shinobis. Avant même d'avoir quitté la ruelle, Sei s'empressa, a mesure que sa pression redescendait, de confier ses visions à Gabushi.

    ▬ Le village. L'un des hommes qui l'a attaqué avait le kinnegan... je crois.

Prudence. Car un Jisetsu doit savoir lire entre les lignes.
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyDim 11 Déc 2011 - 15:22

Les methodes du chuunin n'étaient pas celles que la nomade aurait employé, mais elle decida de ne rien dire et de devenir une pure observatrice pour le moment. Elle n'aimait pas les foules du genre, c'étaient utiles, certes. Mais elle n'aimait tout de même pas ça.
Il aborda gentillement quelqu'un dans la rue pour lui demander par où devait commencer la quête des deux ninja, quand celui-ci detala à tout allure parmit la foule, ne manquant pas de renverser quelques passants sur le chemin.

Et bien voilà, la grande majoritée de la foule les regardait tous les deux à present. C'était, il semblerait, pas une idée des plus brillante que de faire appelle aux locaux. Sei l'avait surement remarqué lui aussi et en était désolé comme son sourire gêné qu'il avait affiché en se retournant vers la ninja l'indiquait.
Les deux Jisetsu continuèrent leur route un moment, s'eloignant de l'endroit où ils furent directement catalogué, ils traversèrent en ce moment une des rues du village quand...
Gabushi se retourna, le temps de mettre sa gourde à sa bouche avait suffit à Sei pour disparaitre. Aaaah, elle imaginait déjà les ennuis qu'elle aurait au village si elle ne revenait pas avec un des petits du clan et soupira en revenant sur son chemin.
Sei était dans une allée adjacente à la rue qu'ils arpentaient plus tôt, en compagnie de deux roublards louches, il n'en fallait pas plus pour comprendre plus ou moins la cause de la disparition du jeune et comme son regard et son haussement d'epaule l'indiquaient, il n'était pas trop au courant lui aussi de ce qu'il se passait à present.

Les deux individus étaient l'archétype parfait des truands de bas étage qui pouvaient peupler ce petit village côtier, repugnant, repoussant et fourbe à souhait.
La conversation debuta et tout de suite, le meneur des deux moches essaya de nous faire comprendre qu'il savait tout sur tout et nous etala sa science. Il devait être encore plus stupide qu'il avait l'air, puisque les informations importantes qu'il deballait gratuitement étaient plutôt abondantes, un cadeau tombé du ciel pour le jeune Chuunin à vrai dire.

Elle se deinteressa de la conversation, laissant soin à Sei de suivre et de lui raconter un bref resumé à la fin. Elle se mit à boire sans retenue quelconques malgré la presence des deux individus, quand le mot "bourgeoise" lui arriva à l'oreille.
Elle manqua de s'etouffer avec l'alcool coincé dans sa gorge mais elle ne repondit rien. Ce crétin était en train de leur balancer tout ce qu'il savait sur le sujet, il ne fallait pas l'arreter en si bonne voie.
Sei entra dans son jeu, se faisant passer pour ce qu'il n'était pas, un marchand en quête de babioles inutiles, c'était rusé, pour sur. Et Gabushi ne put que être contente du jeune Jisetsu. La conversation continua tranquillement, jusqu'à la mention d'un medaillon qui aurait été trouvé sur les lieux, c'était ce qu'il fallait aux deux ninja pour avancer dans leur enquête. Le Chuunin le savait, il demanda de pouvoir examiner l'objet et Gabushi savait très bien pourquoi, c'était un excelent moyen de connaitre ce qu'il s'était passé là où le medaillon avait été trouvé, c'est à dire le village de Yoko.

Quelques questions et une menace plus tard, les deux ninjas étaient à present dans la rue où ils marchaient tranquillement un petit peu plus tôt.
Gabushi restait silencieuse un moment, forçant le pas sans se préocuper de Sei. Il venait de lui annoncer qu'un Jisetsu renegat était mélée à cette histoire, ce n'était pas bon, pas bon du tout. Cette histoire assez banale au premier abord commençait à sentir le roussi, un Nukenin du clan Jisetsu qui s'amuse à faire sauter des villes avec un artefact du même clan dans les mains. Bien, il fallait agir et vite.

- Sei, nous devons partir pour Yoko dès maintenant. Il nous faut remonter la trace qu'il a laissé, si elle est toujours là.

Elle était déçidé, se dirigeant vers les portes de la ville maritime qui menait au sud, ils se dirigeraient à la suite vers Yoko à travers les plaines gelées et les forêts endormis du pays de Yuki. Le voyage ne serait surement pas long, mais certainement epuisant. Les neiges de Yuki étaient facinnantes pour Gabushi, mais il n'en restait pas moins qu'elles étaient aussi bien dangeureuse.

Ils ne s'atardèrent donc pas et debuta leur nouveau voyage à travers les neiges et le froid du pays. Ils étaient seuls et même si la kunoichi resta silencieuse pendant le voyage, elle montrait des signes d'inquiètude. C'était rare, elle se mit à ignorer pratiquement la presence de Sei à ses côtés pour se concentrer sur son objectif. Ils marchèrent ainsi pendant un moment, peut être deux ou trois heures, avant de rencontrer quelque chose d'assez surprenant.
Oui, surprenant était le mot, même la nomade qui pensait avoir beaucoup bourlinguer n'avait jamais vu pareil spectacle.

Il y avait bien vingt ou trente personnes qui marchaient dans la direction opposé des deux shinobi, des réfugiés qui traversaient de la même façon que les Kirijins les steppes désolés de Yuki. Un ânes accompagnait de temps en temps certains des plus riches paysans, mais il se dégagait tout de même une certaine image de pauvreté ou de misère. Un visage triste accompagnait chaque regard vide des paysans. Ne croyant pas au coincidences dans ce monde, Gabushi accosta un des paysans qui lui répondit d'une voix usée et sans grandes emotions, il semblait las de ce que la vie lui faisait enduré.


- Excusez moi mon brave, d'où venez vous ainsi et où allez vous ?

Il soupira en répondant aux questions de la Jisetsu, il n'avait surement rien à perdre à répondre, il s'arreta un moment pendant que le reste du convois les depassait lentement.

- Nous venons de Hiruya, un village à quelques kilometres de là. Il s'est fait détruire pendant la nuit.

Ils avaient dut entendre, comme le village qu'ils venaient de quitter precedement que Yoko s'était fait détruire sans prendre plus que ca en consideration, les malheureux ne pouvaient surement rien faire, n'étant pas préparés.
La Jisetsu reflechit un moment avant de demander où était Hiruya precisement, et le destin plaça la ville entre la ville où ils avaient accosté et Yoko, il semblerait que le voyage de Sei et Gabushi venait de se raccourcir.


- Merci bien mon brave, bonne chance à vous.

Un moment passa et les réfugiés n'étaient plus qu'une ligne noir à l'horizon. Gabushi regarda Sei un moment, avant de lui exposer ses pensées.

- Voilà pourquoi le village de tout à l'heure était remplis de monde. Il y avait surement les rescapés de Yoko qui cherchaient un moyen de sortir du pays par voie maritime, tout comme ceux-là je pense.

Elle fit une petite pause avant de lacher la mauvaise nouvelle qui germait depuis un moment dans l'esprit de la nomade.

- Et il semblerait que le voyage macabre de ce destructeur de village se dirige vers cette ville là, precisement.

Ils devaient prendre leurs temps, ce ou ces shinobi responsable de ces massacres ne parcourait pas les villages à toute vitesse pour piller et tuer, ils étaient methodique comme quelqu'un qui cherche quelque chose.
Le mystère devenait à present aussi opaque que le brouillard du pays de l'eau.


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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyLun 12 Déc 2011 - 11:47

Gabushi avait parlé : il fallait mettre les bouchées doubles. Yoko serait leur prochaine destination. Ça paraissait évident après tout, s'il y avait bien une piste à suivre, c'était celle que les lieux du massacre leur apporterait. La chance ne placerait pas toujours sur leur route des imbéciles prêts à leur servir gentiment des informations sur un plateau d'argent. Le jeune Jisetsu avait acquiescé d'un signe de tête, même si la kunoichi n'attendait sans doute pas son approbation. Le binôme s'était mis en route à travers les plaines immaculées de Yuki no Kuni, désert gelé où seuls quelques loups au pelage gris règnent sur un royaume fait de vide et de mort. Personne ne traversait ces terres ainsi, sans véritable raison et sans y être contraint.

Les paysages bordant leur marche, silencieuse car Gabushi s'était enfermée dans une concentration inébranlable, étaient un spectacle magnifique, mais aussi linéaire que mortel, comme si l'ennui les saisissaient à la gorge. Un horizon inlassablement inaccessible, derrière un voile de neige incessant. Quelques montagnes au loin, une poignée arbres de ci de là, mais les dunes glacées restaient ennuyeuses et perfides. Sans jamais savoir si son esprit lui jouait des tours où s'il en était bien la proie, Sei surpris de temps à autre des troupes d'une faune chasseresse, toujours à une distance représentant le respect que l'aura des deux shinobis inspirait à ces carnivores à l'instinct infaillible. Le chûnin n'était pas un couard - enfin, ça dépend pour quoi - mais en temps normal, il n'aurait pas été rassuré à l'idée de finir dans l'assiette d'une portée de louveteaux aux crocs acérés. Pas plus qu'a une hypothétique bataille avec un Jisetsu renégat sans cœur.

Gabushi de son côté, semblait tracassée. Avait-elle peur ? Pas vraiment. Ça ressemblait plus à la frustration de ne pas connaître le fin mot de l'histoire, et d'être inutile pendant que tout un tas d'innocent continuait sans aucun doute de se faire massacrer. A moins que leur homme n'ai déjà trouvé ce qu'il cherchait. Sa méthode apparaissait concise et sans bavure : il désirait quelque chose, qu'il devait penser trouver à Yuki no Kuni. Tout cela ne ressemblait en rien à du terrorisme ou à un quelconque pillage. A son tour, Sei s'était perdu dans ses songes, enfermé dans la fumée qui s'échappait de sa cigarette, qu'il laissait sans y toucher dans sa bouche, pour garder ses mains bien au chaud. Ici, une bourrasque un peu trop froide sur le bout de vos doigts, et zou ! Il faut les couper. Mais pour l'heure, c'était une autre idée qui titillait le garçon.

    ▬ Au fait Gabushi, je...

Mais il n'eut pas le temps d'exposer sa supposition, qu'une silhouette les dépassait. Puis une autre. Et encore d'autres. Des miséreux, la peau abimée par le feu et leur dur labeur. Quels sévices avaient-ils subits pour être dans un tel état ? La Chef du Misuto ne tarda pas à trouver la réponse, accostant un vieil homme fatigué et blasé. Ainsi donc, le mystérieux Jisetsu - était-il seul ? - était à nouveau passé à l'acte. La Nomade libéra ce pauvre paysan de ses questions, puis enchaîna de suite sur ses présomptions. Sei n'avait rien à y ajouter, il paraissait parfaitement clair qu'a moins que, par malheur, leur adversaire n'ai trouvé son précieux, il ne s'arrêterait pas en si bon chemin. Les raids allaient continuer. Gabushi termina en supposant que la destination finale de ce charmant monsieur dont ils partageaient le regard, mais pas le point de vue, était la bourgade côtière à laquelle ils avaient accosté.

Fallait-il chercher à en savoir plus, et poursuivre leur route vers Yoko, ou au moins Hiruya ? Ou devaient-ils rebrousser chemin, et planquer à leur point de départ en attendant patiemment que ce criminel daigne venir mettre l'endroit à feu et à sang, tout en prenant le risque qu'il continue sa percée vers d'autres cités. Sans doute valait-il mieux agir que de rester les bras croisés. Sei, avec son air apathique, pris les devants, même si sa flemme maladive et apparente contrastait fortement avec le semblant de volonté dont il semblait vouloir faire preuve.

    ▬ Continuons au moins jusqu'à Hiruya, nous ne sommes plus très loin...

Le duo se remit donc en route, accélérant le pas, pour bientôt arriver aux abords des ruines de ce village qui autrefois, devait être pittoresque. Une fumée sombre s'échappait encore des amas de bicoques incendiés, et une ou deux bêtes avaient semblent-ils étaient abandonnées par les paysans. Un bétail peut-être pas assez rentable pour qu'il vaille la peine de survivre, une survie trop onéreuse et contraignante pour des gens sans moyens. Ils avaient tout perdu ,on ne pouvait les en blâmer. Pénétrant dans la zone calcinée, Sei fit tout de même part de sa pensées qu'il n'avait pas put lui confier tout à l'heure.

    ▬ Tu sais, ce kunai dont le receleur nous a parlé. Le type qui est venu lui acheter, je mettrai ma main au feu - ou à la glace, en pareil circonstances - que c'est notre homme. Qui s'acharnerait autant à s’approprier ce qui vient de Yoko, maintenant détruis..?

Puis il regarda la jeune femme, comme pour insister sur le temps qui jouait contre eux.

    ▬ ... il cherche à effacer les preuves.

Aussitôt, un bruit bien connu pour les shinobis les interpella : le chant d'une lame fendant l'air. Dans un réflexe n'appartenant qu'aux ninjas, Sei se tourna vers ces trois petites pointes de métal le visant, mortelles si elles atteignaient leur but : sa tempe. Dans un souffle plein de chakra, il projeta à son tour trois senbons, cachés dans son mégot, qui vinrent annuler la courses de leurs homologues en les rencontrant. Les six projectiles poids plumes tombèrent au sol, et un homme un peu plus loin pris la fuite, sans doute l'auteur de l'attaque.

    ▬ Un effaceur ?!

Il y avait de l'idée. Ce type était en effet peut-être, un ninja dont la tâche était d'éliminer les preuves, et ceux qui cherchent les preuves. Le prendre en chasse s'annonçait perdu d'avance, tant il était rapide, et avait un longueur d'avance. L'heure pour le kirijin d'innover un de ses nouveaux jutsus. Fixant leur cible, les pupilles noires de Sei virèrent au doré. Puis, dans un claquement, six portails apparurent sous la forme d'une déformation de la lumière, enfermant le bonhomme, pris au piège. Le Jisetsu resta là, à le regarder sans en détacher ne serait-ce qu'un œil, condition incontournable pour que le Kami no Haka reste effectif. Heureusement, cet "effaceur" si c'en était bien un, ne semblait pas taillé pour le combat. Gabushi n'avait plus qu'à le cueillir.

Restait à espérer qu'il ait la langue bien pendue...
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptySam 24 Déc 2011 - 0:58

Les deux shinobi arrivèrent donc sur le lieu de la nouvelle catastrophe. Il était plus que temps d'arreter les mefaits de ces ninja qui s'amusaient simplement à detruire les villages du pays de la neige. Pour ça, il fallait des indices.
Ils n'avaient plus qu'à chercher dans les piles de bois fumantes et les differents cadavres qui jonchaient les rues du petit village de Hiruya. La kunoichi restait silencieuse, comme la plupart du temps depuis le debut de la mission, mais elle était tout de même triste au fond que tant de vies soient gachés ainsi. Oui, c'était du gachis, purement.
Sei partagea avec la Nomade ses pensées, qui n'était pas stupides du tout. Il se pourrait bien que le Kunai dont parlait les malfrats rencontrés un peu plus tôt était lié à tout ça.


- Effacer les preuves peut être, je ne saurais exactement dire si tu dis vrai ou non. Moi même je ne suis au courant de tous les secrets que peuvent bien renfermer les archives de notre domaine.

C'était triste, mais les attitudes de Gabushi rendait la branche de recherche des Jisetsu plutôt distant avec celle des traques. Ce qui releguait souvent celle-ci à proteger et recuperer, purement et simplement.
C'était peut être pueril de la part de la jeune fille, mais elle s'en fichait pas mal, en fait. Elle était curieuse, comme tout Jisetsu. Mais le monde de secret et de choses interdites qu'inspirait l'autre branche la repugnait. Elle preferait être dehors à observer le monde, comme son titre de Nomade pouvait en temoigner.

Soudainement, tirée de ses songes, elle entendit un bruit de metal qui s'entrechoque violemment. Elle eut à peine le temps de se retourner que son cousin Jisetsu avait déjà réagit à l'attaque. Il emprisonna l'aggresseur dans ce qui semblait être une prison de portail, interessant l'utilisation que faisait ce petit de son Kinnegan. L'individus se retrouvait à present à la merci des Kirijins et Gabushi n'eut qu'à l'attraper quand Sei deçida de briser sa prison atypique.


- Je ne vous dirais rien, pleutres d'infidèles !

Il s'empressa de cracher son venin sur les deux Jisetsu avec la fugue d'un croyant. Ben voyons ! Gabushi leva un sourcil d'etonnement aux mots utilisés par l'effaceur.

- Et moi je pense le contraire. Vois-tu, tu as eu la mauvaise idée d'essayer de tuer un chuunin de Kiri, et je n'aime pas vraiment cela.

Elle envoya un coup de tête à l'inconnu pour qu'il se retrouve par terre, le temps d'attraper l'alcool à sa ceinture et de s'en envoyer une gorgée.
Assez d'indices apparament pour deviner qui elle était, puisque le bougre lacha dans un soupire d'effroi:


- Jisetsu Gabushi ?
- Ouais, quoi ? Retorqua la kunoichi en levant un oeil sur lui

Il se tut en la regardant à peine, la description qu'on lui avait fait de la chef du Misutô du village de la brume devait peut être, être un petit peu exagéré il semblerait. Ou pas ?

Gabushi mit fin aux suppositions de l'homme en l'attrapant par le col une nouvelle fois. Il fallait à present le faire parler, et vu qu'il la craignait un petit peu, ca allait être du gateau.
Bon, après c'était un effaceur qui était là pour ne pas laisser de trace, quelqu'un qui balance tout d'un simple regard n'aurait pas vraiment le profil pour le job.
Les manières de la Nomade dans ce cas là, n'étaient pas gore, n'étaient pas les plus douloureuses et n'étaient pas les plus impressionantes. Torturer des prisoniers de guerre n'était pas ce qu'elle preferait, malgré son statue de leader du groupuscule Misutô à Kiri. Et malgré la formation que l'individus avait reçut, elle pensait bien que cela ne serait pas long pour que celui-ci craque, pas de quoi sortir l'artillerie lourde du gros sadique de geole.

Quelques cotes fracassés par des coups et un bras tordu plus tard, le prisonnier s'était mit à parler. Du moins, la douleur lui faisait gargouillé entre deux crachages de dent des choses que Gabushi eut du mal à comprendre sur le coup.


- Vous verrez... Vous verrez ! Mon maitre vous ferra payer pour ce que vous faites. Oui ! Votre jugement divin approche ! Preparez-vous.

Quoi ? Pas vraiment compris tous les mots qui viennent d'arriver dans son oreille, la Gabushi. Allez, qu'à cela ne tienne, peut être qu'en tappant dessus encore, quelque chose de comprehensible en sortira.

- Arg... Cela ne sert à rien... La revanche du juste frappera ! Haldrik vous donnera sa clemence... en prenant votre vie.

Oh, bah, inconscient. Le petit ninja brisé gisait dans la neige à present et vu les degats que son corps avait subit des mains de celle qui avait "dirigé" l'interogatoire, il n'allait pas faire long feu dans le paysage froid de Yuki no Kuni. Elle detourna le regard un moment, reflechissant, avant de parler de ce qu'elle venait d'apprendre à Sei. En effet, l'effaceur, dans sa rage de croyant humilié balança le nom de celui qui dirigeait à present ces "justices divines".

- Bien, Sei. Dit-elle en continuant de marcher sans se retourner dans la direction de Yoko, laissant l'interrogé sur place à son propre sort. Haldrik est un membre de la branche de recherche que l'on croyait en pelerinnage. Je suis surprise d'entendre son nom en ce temps et en ce lieu, mais il semblait que tu avais raison, c'est bien un Jisetsu qui est derrière tout cela.
- Qui plus est, "La revanche du juste" est un livre qui préche une religion perdu d'il y a des centaines d'années.
Ajouta-t'elle d'un ton grave. Il pourrait faire enormement de degat en rassemblant des fidèles à l'aide de ce livre à deux ryos, ce n'est pas des enfants de coeur qui on ecrit les lignes qui parcours ce bouquin.

Elle soupira, continuant à marcher vers Yoko à travers une petite forêt d'arbre mort et etouffé par la neige.

- Le bouquin parle d'une lame, qui serait l'instrument du prophete qui apporterait la lumière aux hommes, tout une histoire. Ironisa Gabushi à ses mots qu'elle ne croyait guére. Il faut arreter ce type.
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyMer 4 Jan 2012 - 11:26

Encore une histoire d'épée. C'en était devenu obsessionnel chez Sei. La seule évocation d'une lame dépassant les 20 centimètres de longueurs provoquait dans son minuscule système cérébral une sorte de réaction métaphysique comparable à une goutte d'huile sur du feu. Il faut dire qu'on ne l'avait pas vraiment aidé, en ne plaçant sur sa route que des shinobis armés de sabres, katanas et autres masse d'arme. A bien y réfléchir, Gabushi devait être l'une des seules à avoir épargne son fétichisme de ces outils si prisés à Mizu no Kuni. Par réflexe, le chûnin noya sa main dans une de ses sacoches, pour s'assurer que le petit carnet concernant ses secrets sur "liste des choses pour avoir la classe" était toujours là. Ce truc valait toutes les bibles du monde !

Pour notre ami l'effaceur, les choses ne se passait pas aussi tranquillement. Le chef du Misutô avait repris l'ascendant sur la Nomade, juste le temps de délester leur nouveau copain de quelques unes de ses dents. Au milieu de ses crachats de sangs et de molaires, celui qui avait frémit au nom de Gabushi Jisetsu clama haut et fort des paroles n'ayant aucun sens pour le jeune kirijin. Il parlait d'infidèles, de faire payer, de revanche... Le double sens de ses déclarations semblait ne pas avoir échapper à Sei - à moins qu'il ne soit le seul à y avoir vu un double sens - dont l'imagination lui narra la folle histoire de l'infidélité d'un homme, avec une prostitué borgne (oui, elle est de retour), et dont la femme allait prendre sa revanche. Leur rapport avec sa mission lui échappait un peu, mais à voir sa face inchangée, il ne semblait pas vraiment bouleversé.

Fort heureusement, Gabushi revint à la charge avec ses explications. Tandis que leur captif qu'elle avait laissé tombé s'enfonçait dans son tombeau blanc, vers une mort certaine, la kunoichi des forces spéciales de Kiri fit part à son cousin d'un certains Haldrik. Un nom qui ne disait rien à Sei, mais que Gabushi semblait connaître. En plus de ça, des histoires de livres et de religion s'ajoutaient. Tout un programme !

    ▬ Ah ouais la vache... j'avais pas compris ça comme ça...

Mieux valait qu'il ne mentionne pas sa romanesque version comptant bien moins de fanatiques et d'épées et un peu plus de maris infidèles et de catins borgnes. Tiens, et s'il en faisait un livre ? Lui qui cherchait à occuper son temps de libre autrement que par la boisson - et à arrondir ses fins de mois aussi. Mais l'heure n'était pas à sa carrière, surtout si elle était vouer à vendre des bouquins craignos qui finissent par créer la destructions de villages entiers. Comme tout bon brigands ninja qui se respecte, le Jisetsu s'attela à fouiller la dépouille de celui qui avait fait les frais de la "générosité" de Gabushi.

    ▬ Peut-être cherchent-ils cette fameuse épée...

Le jeun homme tiqua à ce mot. Ça devenait maladif.

    ▬ Est-ce qu'il existe des lieux de cultes où les fidèles de cette doctrine se rassemblent ?

A son grand désarroi, le moyenne classe ne trouva ni objet précieux ni bourse bien remplie sur le corps qu'il avait bien l'intention de délester de tout ses biens. Pourtant, autour du coup de l'effaceur, un pendentif pendait : un cadran semblable à une montre, au centre duquel un kanji inconnu était transpercé par une... ahem... une épée, qui faisait office d'aiguille. Mais aucune heure n'était indiqué. En fait, le "bijoux" semblait plutôt fonctionner comme une boussole. Après l'avoir tourné dans tout les sens, force était de constater que ladite aiguille indiquait inlassablement la même direction. Nord-est. Que pouvait-il bien se trouver par là-bas ? Un temple ? Un camp ? Un bar à streap ? Sei en jubilait d'avance.

    ▬ C'est un peu chelou de se trimballer avec une boussole. Je veut dire, au pire, les mecs savent quand même bien où ils ont établis leur base... c'est con de se balader avec un objet qui indique sa position. A moins que ça indique autre chose...

Ici encore, Sei préféra taire son désir fervent de trouver au nord-est une auberge pleine de femme à moitié dénudées. Mais après tout, c'était leur seule piste : Yoko devait surement déjà avoir été ratissé par des mecs dans le genre de celui qu'ils venaient de dézinguer. Avec un haussement d'épaule, le binôme bifurqua légèrement vers le lieux indiqué par leur précieux. Le ciel continuait de s'assombrir sans pour autant cesser de se vider de ses flocons blêmes. Le chûnin remonta son écharpe et baissa son bonnet, pour ne laisser apparaître que son nez et se lèvres, où demeurait sa cigarette. A nouveau, les deux shinobis de la Brume s'aventurèrent sous cette pluie crémeuse, affrontant de face un vent venu du nord-est, froid et tranchant. Même les silhouettes lointaines des fauves princiers de la toundra s'étaient repliées en de meilleurs hospices.

Malgré la météo qui lui imposait un silence nécessaire à sa concentration pour ne pas céder au froid, Sei était soucieux d'en savoir plus sur Gabushi. Il avait un tas de questions, mais il ne voulait pas non paraître barbant. Lui aussi aurait aimé quitter Mizu no Kuni pour parcourir le monde. C'était son rêve, d'un jour partir en vadrouille, rencontrer des gens, leur venir en aide pourquoi pas, être un jour pied nus sur les dunes brûlantes de Kaze no kuni, et le lendemain parcourir les plaines verdoyantes du pays du Feu. Se faire appeler le Nomade... enfin non, du coup. C'était réservé à Gabushi. Mais avoir un nom qui en jette lui aussi. Une vie tranquille avec un lendemain incertains. Écrire ses aventures, romancées - pleines de mythos quoi - et illustrées. Voilà à quoi aspirait ce crétin.

    ▬ Eh Gabushi : ça t'manques pas la vie de vagabonde ?

Question sans doute idiote, mais c'était le meilleur moyen de savoir ce qu'il en était.

Sans même s'en rendre compte, le duo était arrivé aux abords d'une bourgade modeste. Quelques chaumières et un établissement un peu plus prétentieux, duquel des chants et de la fumée s'échappaient. Un bar à streap... non non, une simple auberge sans doute. La nuit noire était tombée - si tentait que le jour existe en pareil pays. Depuis leur arrivée, les deux Jisetsu n'avait fait aucune hâte, et ces contrées étaient mortelles sous la lune, surtout en hiver, même pour des ninjas. Sans hésitation mais avec le mot d'ordre de ne pas traînasser, Gab' et Sei décidèrent de s'arrêter reprendre leur souffle. En poussant la porte de la taverne, le chûnin exprima sa joie de se poser près d'un feu, avec du saké et une bonne ambiance, qui étrangement s'était estompée depuis leur entrée.

    ▬ AAAAAAH ! Eh beh ! Ça caille dans c'pays ! TAVERNIER, UNE BOUTEILLE DE SAKÉ !

Sans se rendre compte des nombreux regards qui se tournaient vers eux, ni de l'attitude austère du tavernier, Sei s'accouda au bar. Gabushi avait-elle remarquer l'aversion des locaux ? Tout sourire, le Jisetsu empoigna son du avant de se rincer le gosier au goulot. Une fois une partie de sa soif étanché, il tendit la boisson à son cousine, avant de remarquer ce qu'il aurait dut vérifier avant de se donner en spectacle.

    ▬ Euh... hem hem... Gabushi... commença-t-il peu serein, en montrant la boussole à la chef du Misutô. C'est normal que l'aiguille s'affole depuis qu'on est arrivé..?

Pourquoi avait-il dit son nom...
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyVen 13 Jan 2012 - 12:25

▬ C'est un peu chelou de se trimballer avec une boussole. Je veut dire, au pire, les mecs savent quand même bien où ils ont établis leur base... c'est con de se balader avec un objet qui indique sa position. A moins que ça indique autre chose...

Gabushi s'arreta à la remarque de Sei, en effet, c'était plus que curieux comme attitude. Et c'était aussi bien vrai que le village de Yoko devait ressembler à celui-ci, sans autres indices valades. Ils n'avaient pas vraiment le choix, il fallait à present suivre les indications de l'objet que son cousin avait trouvé. Donc ils se dirigèrent ensemble vers l'endroit inconnu, en effet il n'y avait pas tellement d'autre option pour les deux Kirijins, il était temps d'affronter encore une fois le paysage desertique de Yuki pour remonter la piste de l'effaceur.

Pendant la marche, encore une fois bien silencieuse, du silence que requiert une traque. Sei la questionna, une question simple mais qui fit un pincement au coeur de la Nomade. En effet ce titre lui était depuis des années attribué, mais plus grand chose ne permettait de l'appeller ainsi. Les responsabilités, les missions, le village. Elle avait plus ou moins vendu son titre pour celui de chef du Misutô, il y a de ça des années, suite à ses actions contre le démon qui attaqua le pays.


- Oh si, ça me manque. Peut être plus que ce qui devrait être.

Elle était une Jisetsu, elle avait la cusiosité dans les veines. Et même si certaines missions étaient interessantes, cela n'était pas comparable à découvrir le monde en solitaire, sans aucunes attaches. Et la vie à Kiri était loin d'être facile, elle n'aimait pas une tueuse dans l'âme, pas une psychopathe ou quoi que ce soit du genre qu'on trouve aux quatres coins de rue du village de la brume. C'était son devoir, mais cela ne lui plaisait pas.
Evidemment, elle ne pouvait dire tout cela à Sei, même si celui-ci pouvait comprendre. Elle n'en dit pas plus, esperant que celui-ci se deinteressa de la question suite à cette réponse vague.

Ils étaient tous les deux aux abords d'une bourgade reculé de Yuki, Gabushi ne savait même pas le nuit de celle-ci, mais de toute façon ce n'était pas sujet à debat. Il faisait nuit et il n'était pas question de passer la nuit dans les steppes gelées de Yuki, sous peine de ne plus jamais en revenir.
Les deux ninjas entrèrent donc dans l'endroit qui leurs paraissaient le plus evident. La taverne du coin serait un bon endroit pour faire une pause bien merité dans leur periple.

Ils entrèrent donc tous les deux dans la taverne, et d'une seule voix ils commandèrent du Saké. Accoudés tous les deux au bar, ils s'occupèrent de leurs petites affaires, heureux d'être enfin dans un endroit plus accueillant que le reste du pays.
Accueillant ? Rien n'était moins sûr. Sei fit remarqué à Gabushi l'aiguille qui tournait frenetiquement dans tous les sens, et, la mefiance qui reprit le pas sur le soulagement, Gabushi remarqua enfin les regards dures des autres personnes presentes.


- Pourquoi faut-il que les mechants soient toujours dans cet endroit ? C'est sacré les tavernes, c'est fait pour boire.

Elle lacha cette phrase dans un soupire. La tension dans la pièce était palpable, les deux ninjas ne sachant réellement que faire. Etait-ils tous des ennemis ? Fallait-il poser des questions ? Le verre de saké arrivera t'il enfin ?

- Baaaah. S'ecria Gabushi en fronçant les sourcils. Bon, vous allez m'dire pourquoi cette boussole tourne dans tous les sens, ou ça va chier. Apparament vous connaissez mon nom, donc vous savez que je dis vrai.

A la fin de sa phrase, ce fut simplement le chaos. En effet, les ninjas ennemis sous couvertures s'élancèrent tous d'un même geste vers les deux Kirijins pendant que le restes des personnes attrapèrent des chaises, des couteaux, des pintes et tout autre objets pouvant servir à faire des degats. Il semblerait fortement que cette taverne soit un lieu de culte, ou du moins ai un rapport avec le reste de l'histoire, au moins l'enquête de perdait pas de temps, à peine on trouve un endroit que celui-ci est plein d'indices.

Mais d'abord, il fallait regler le compte de tous ces malfrats, brigands et nukenins, leurs poser des questions, et boire enfin ce verre de Saké. Gabushi n'avaient aucuns mals à parer et contre attaquer les essais balourds des brigands du culte. Même les nukenins semblaient de bas niveau, le tout était aussi de garder un oeil sur Sei, qui lui pouvait être depassé par le nombre.
Après une bonne baston de taverne qui était plutôt bien classé dans sa liste de bagarre de bar, la Jisetsu reprit son souffle. Attrapant une bouteille de saké de derrière le comptoir, elle se mit à la boire un moment avant de feliciter Sei, car il était encore entier.

Il fallait à present, après avoir pansé les blessures, découvrire pourquoi les gens étaient allergique au nom de Jisetsu Gabushi, et pourquoi cette saloprie de boussole n'arretait pas de tourner.
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyVen 13 Jan 2012 - 13:18

Oh putain ! (ça faisait longtemps)

Là, ça allait chier. Gabushi était dans son élément : un bar. Et vu son attitude face à la situation, Sei la soupçonnait d'avoir rarement quitter un lieux comme celui-ci sans s'être foutu sur la gueule avec quelqu'un. Là où le chûnin flippait un peu pour sa paire de roubignoles, qui allait prendre bonbon si ces types leur trompait dessus, la Nomade, dont le regard nostalgique un peu plus tôt avait traduit un désir fervent de retrouver la vie de vagabonde, ne s'inquiétait pas le moins du monde de l'adversité ambiante. D'un ton léger, elle laissa une chance à tout ce beau monde de donner des réponses à ses questions sans leur taper dessus, chance qu'ils laissèrent filer. Grossière erreur. La seconde suivante, ivrognes, déserteurs et mercenaires présents tiraient des lames de leurs poches et soulevaient des chaises de façon... menaçante.

Comme un seul homme, toute la pièce se jeta sur eux, le maître des lieux inclus. La chef du Misutô, distribua des baffes par paquet de dix, envoyant valdinguer ces petites frappes aux quatre coins de la pièce. Du côté de Sei, fallait se la jouer en finesse : son taijutsu était encore trop approximatif pour espérer sortir d'une mêler à douze contre un en un seul morceau. Ni une ni deux, il se mêla à la foule, utilisant un henge pervers pour prendre l'apparence d'un pilier de bar. Il n'en fallait pas moins pour semer la zizanie chez ces mecs qui, un ou deux verres dans le nez, se cognèrent les uns sur les autres. Bien sûr, le kirijin pris soin de rester à distance de sa cousine, de peur que, sans prendre attention au subterfuge, elle le gratifie d'un coup de coude en pleine poire. Une baston digne des rixes entre deux gaulois célèbres - l'un petit et malin, l'autre gros et stupide - et des contingents entiers de romains !

Une fois la racaille mise au tapis, Sei redevint lui-même dans un bruit sourd accompagné d'un nuage de fumée. Tapant dans ses mains comme pour les dépoussiérer, genre c'est lui qui avait fait le plus dur, il rendit son sourire à Gabushi lorsqu'elle le félicita d'une tape dans le dos dont il se souviendrait longtemps. Presque aussitôt, la kunoichi attrapa une bouteille de saké, bien méritée après ce petit "échauffement". La trentaine de fous qui s'en était pris à eux gisait au sol, prêts de leurs dents et des flaques de sang leur appartenant. Leurs gémissements, bien qu'en désaccords, évoquaient presque une mélodie triomphante pour les kirjins. Mais pas le temps pour se la raconter, ils avaient des choses à faire : premièrement, prendre lui aussi une gourde au délicieux breuvage. Ensuite, se rincer le gosier puis témoigner de son contentement par un "Aaaaaaaaaah !".

    ▬ Bon, ces messieurs vont sans doute être aussi bavard que notre bon ami rencontré à Hiruya ! Mais sait-on jamais... j'te laisse "poser les questions" t'es plus douée que moi pour les... "formuler".

Mais pas question pour môssieur Sei de ne rien glander ! Il fallait chercher des indices, une piste où n'importe quoi leur indiquant pourquoi cette boussole s'affolait ainsi pile en ce lieu. Tandis que la dirigeante du Misutô menait son interrogatoire, Sei sillonnait les allées entre les tables, fouinait dans les étagères, et vérifiait s'il ne pouvait pas délester un ou deux corps de leur bourse - quoi ?! Plus le temps passait, plus le moyenne classe espérait que son équipière ait plus de chance de son côté, tant ses propres recherches s'avéraient infructueuses. Rien. Aucune trace, aucun livre, aucun objet significatif de la fameuse croyance, si ce n'est une ou deux autres boussoles folles furieuses, et quelques bijoux en forme d'épée.

Pourtant, une pièce faisait tâche dans le décor : un vase en porcelaine, énorme, magnifique, sur lequel des peintures précises évoquaient des mythologies d'antan. Qu'est-ce qu'un objet d'une telle valeur pouvait bien faire dans un tel endroit ? Ce truc valait une petite fortune, et vu le village miteux où il se trouvait, ainsi que les légendes qu'il contait, très peu répandues dans ces contrées, il y avait forte à parier qu'il y avait anguille sous roche. Après l'avoir scruté sous tout les angles, Sei s’intéressa à son contenu : vide. Pire encore, il peinait à atteindre le fond avec son bras. Tiens donc ? Fier de sa petite découverte, le Jisetsu déplaça avec soin l’œuvre fragile, pour dévoiler un stratagème vieux comme le monde : un passage dans le sol, caché par le vase. Et si, jusque là, personne ne s'en était rendu compte, c'est sans doute parce que ce bourg tout entier était lié à l'affaire.

    ▬ Eh, Gabushi ! Viens voir ça !

Le trou menait à un escalier, étroit et raide, fait de pire. Quelques torches éclairaient le chemin, mais ça restait assez difficile d'accès comme endroit. Sans dire un mot, les deux shinobis s'enfoncèrent dans ce tunnel, pour une marche qui dura vingt bonnes minutes. Une succession d'escaliers, tous plus casse-gueules les uns que les autres, pour arriver à une sorte d'anti-chambre, qui donnait sur plusieurs galeries. L'endroit était déjà plus décoré, plus soigné. La roche avait était sculptée avec précision, et des estampes ornaient les murs. Une épée revenait à de nombreuses reprises, une lame d'or, de quoi donner des frissons à Sei. Au-dessus des histoires faites de dessins, une phrase trônait, traduite dans une langue inconnue : "Ceux qui ne connaissent pas le chemin, erreront tiraillés par la soif et la faim.". Dans un murmure, Sei commenta "Pourrie comme rime..." puis il se tourna vers Gabushi. APrès s'être aventurées de quelques mètres dans plusieurs des galeries, ils constatèrent que chacun amenait sur d'autres galeries, qui amenaient sur d'autres galeries, et ainsi de suite. De quoi se perdre, même si on emprunte le chemin tout les jours.

Mais alors, où ces galeries menaient ? Et comment ces hommes faisaient-ils pour s'y retrouver ?

    ▬ Pour pouvoir trouver son chemin là-dedans, faudrait une carte, ou une boussole trafiquée, une connerie de ce genre. Tu crois qu'ils ont des cartes ?

Bouleeeeeeet.

    ▬ Ahem... j'ai rien dit, j'ai rien dit, c'était pour... euh... pour rire. HA HA !

Ne trouvant d'écho à sa "blague" que celui que les excavations lui offraient, il empoigna l'artefact autour de son cou, la mine triste.

    ▬ Je regarde la boussole, je regarde la boussole...

Désormais, l’aiguille ne tournait plus dans tout les sens. Bien au contraire, elle semblait indiquer une direction bien précise.

    ▬ C'par là.
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyLun 23 Jan 2012 - 19:40

Un gros amas de brigands et roublards s'entassaient à present dans la rustre taverne, la bouteille de saké bientôt vide dans les mains de la kunoichi, il était temps de passer à l'action. Sei se mit à chercher dans la pièce pendant que Gabushi cherchait un guignol dans le tas qui ne s'était pas fait tappé assez fort pour sombrer dans l'inconscience.
Mais la voix de son cousin lui fit tourner la tête dans sa direction, il avait trouvé quelque chose qui, il semblerait, raccourcissait la mission en faisant sauter l'interogatoir. L'entrée de la cachette était plutôt sombre et lugubre, à l'image des couloirs de la prison du Misutô, il était clair que, tout comme ces couloirs, cet endroit n'était pas fait pour accueillir les touristes.

Les deux kirijins s'aventurérent donc dans l'escalier qui les ménerait surement à ce qu'il cherchait, depuis le temps qu'ils trimaient dans ce pays neigeux, un coup de chance comme tomber par hasard sur le QG ennemi ne serait pas de refus.
Ils arpentèrent longuement les galeries qui étaient à present décorées, mais aussi infiniement plus nombreuse. Apparament le culte de la lame mysterieuse avait implanté sa base depuis longtemps dans le pays, peut être même qu'il en existait d'autre ailleurs ? Qui pouvait savoir ?

Après que Sei ai finit de faire le pitre, il fit remarqué que la boussole tournait plus que dans une direction, impressionante technologie étrange pour retrouver de son chemin, ce n'était que les initiés de la religion à la noix qui pouvait retrouver son chemin dans les catacombes.
Soit, il ne restait plus qu'à suivre les indications pour retrouver le chemin.

Au bout d'un moment de marche qui semblait une eternité, les deux Jisetsu étaient tous les deux à l'entrée de ce qui semblait être l'interieur d'une eglise. Ces terroriste étaient vraiment des megalos de première, construire un monument religieux sous terre et essayer de conquerir le monde, decidement cette mission devenait de plus en plus... N'importe quoi.
Ils étaient à decouvert et il ne fallait pas plus de temps que ça aux shinobi en faction pour les trouver et les entourer.

- Bah, pourquoi j'etais sûr que ça allait finir ainsi ? soupira la nomade, dont le son de sa voix se fit echos dans le batiment souterain.
- Parce qu'il ne pouvait en être autrement, Gabushi.

Quelqu'un qui était silencieux jusqu'à present lui répondit, quelqu'un qui était au pupitre au choeur de l'eglise, surplombant toutes la salle. C'était tellement typique que Gabushi lacha un autre soupire devant tellement peu d'originalité.

Elle decida de sauter les etapes, il était sur que le mec allait demander à ses sbires de les mener à lui, de les desarmer, de les ammener et faire un speech de mechant à la con qui allait durer quinzes plombes juste pour satisfaire son ego de super mechant.
Oui, mais non. En un battement de cil, Gabushi disparut pour donner un coup mortel à chaque adversaire, Sei et elle avait envie de retourner au pays, et il était plus que temps de mettre fin à cette mascarade. Chaque adversaire tombèrent la seconde d'apres, un coup de Kunai bien plaçé à une vitesse qu'ils ne pouvaient suivre les expedia purement et simplement dans l'autre monde, déjà pas mal d'etapes grillés, au suivantes.

Elle marcha vers Hadrik, celui-ci fronçait à present les sourcils, ne se doutant une seule seconde que celui-ci était fait. Les mecs dans son genre avait un égo surdimentionné, et il ne faisait pas exception.

- Il est temps de te rendre, Jisetsu. Ou la branche de la traque fera son devoir.
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyDim 5 Fév 2012 - 10:53


L'endroit était à la fois repoussant et envoûtant. On avait beau savoir quelle perfidie hantait ces fresques et ces vitraux, on ne pouvait ignorer le concentré d'espoir qui y avait était distillé, dans les prières d'âmes perdues. Le moindre souffle résonnait jusqu'à donner une mélodie, que chacun inventait comme louanges ou damnation. Le binôme avança dans l'allée centrale, lentement. Sei n'avait de cesse d'admirer l'armature des lieux, qu'il souillait par sa fumée, de son air nonchalant. Le comité d’accueil était présidé par le fameux Hadrik, qui souriait de manière malsaine. Il n'eut pas l'occasion de lancer ses fidèles à l'assaut, que Gabushi les mis à terre en un battement de cil. Son cousin ne s'en étonnait plus.

Et pendant que la Nomade tentait de faire attendre raison à un fanatique qui l'avait perdue, le chûnin remarqua un autel, couvert de sang séché, au fond de la salle. C'était répugnant, mais il y remarqua un peu plus que la donation de sacrifices : un sceau. Sceau qu'il croyait avoir aperçu au dos de la boussole, qu'il dégaina pour s'en persuader. Ainsi donc, voici l'ingénieuse utilisation qu'ils faisaient de ninjutsu et d'un objet anodin. Brillant. Mais les marques ne s'arrêtait pas là. En les suivant du regard, le Jisetsu remarqua que le sol était couvert d'incantations, de formules, qui semblaient avoir pour origine un immense puis, sombre, sur le côté de la pagode. Un grondement en émana, puis une secousse.

Le petit rire suffisant de Hadrik résonna à son tour. Il avait une sale gueule, et apparemment, un esprit suffisamment pervers pour monter une secte de cinglés prêts à massacrer des villages entiers, et à sacrifier les siens sur un morceau de roche noire. Bien le taré ?

    ▬ Euh... Hatruck...
    ▬ Hadrik.
    ▬ Ouais voilà... rassures-moi : ce trou, c'est un juste un puits, hein ? Rien qu'un puits ?
    ▬ Ton acolyte semble avoir mis le doigt sur quelque chose, Gabushi. lança-t-il avec un sourire en coin, tandis que les grognements s'amplifiaient. "L'épée sera la clé, Pour ouvrir les portails, D'un monde fait de damnés, Bannis d'ici par les sages.".

Il descendit alors les marches le séparant des kirijins, d'un pas précieux et souple, comme le ferait un prince.

    ▬ "Elle est leur enfant, Faite de haine et de sang, Elle est leur mère, Effroyable chimère.".

Il eut alors terminé de descendre les escaliers, se trouvant à deux mètres de Gabushi et de Sei, lequel se préparait à voir la mort elle-même sortir de ce gargantuesque puis, qui n'en finissait plus de vomir complaintes rauques et secousses.

    ▬ "Lorsque par l'épée sacrée, Le Juste répondra à leur appel, L'immondice sera lâchée, Pour en ce monde chasser les infidèles.".

Et sur ces mots, une immense bête jaillie du puits. Apparente à un loup, ses yeux jaunes étaient pleins de haines. Ses dents étaient des couteux et des épées. Sa fourrure hétérogène, faite du pelage de diverses bêtes, et par endroit inexistante. Malgré la peur qu'elle lui évoquait, Sei ne retint que l'haleine fétide de la créature, et se pinça le nez, plissant les yeux. Comme piqué au vif, le monstre se jeta sur le chunin, qui bondit alors pour éviter l'assaut. Apparemment, les cartes étaient distribuées : Gabushi vs Hadrik, Sei vs Le truc immonde.

Le Jisetsu se tenait désormais sur le plafond, à la verticale, tête vers le bas. Ici, il se pensait à l’abri de la grosse bestiole, et en bonne condition pour préparer un plan. Mais contre toute attente, l'immondice en avait dans le ventre - et dans les pattes - suffisamment en tout cas pour bondir jusqu'à lui, avec une charge assez puissante pour l'écraser. Dans un réflexe qu'il ne dut uniquement qu'a son kinnegan, Sei se projeta plus loin une seconde avant l'impact, constatant lui-même les dégâts causé par son ennemi : le plafond encastré. De la pierre et sa poussière se mirent à pleuvoir sur le chûnin, délogées du toit par la force de l'animal. Celle-ci tourna son horrible tête dans tout les sens, affûtant sa vue par l'odorat, pour trouver "son repas". Lorsqu'elle posa à nouveau les yeux sur le Jisetsu, une alchimie de sentiments exécrables put se lire dans son regard. Elle ouvrit alors grand la gueule - suffisamment grande pour broyer, mâcher et avaler le kirijin en une seule bouchée - et poussa un rugissement si puissant qu'il projeta une bourrasque sur Sei.

Notre ami fumeur, éjecté en arrière, roula au sol jusqu'à atterrir au bord du puits, frôlant ainsi la mort. Dans ce mouvement, il poussa involontairement une pierre innocente dans le gouffre. Une pierre qui mit un temps à trouver le fond du ravin, qui s'avéra être de l'eau. Sans y prêter trop attention, Sei forma plusieurs mudras, avant de cracher quelques boules aqueuses, aussi collante que de la glu. Pourtant, malgré la vélocité des projectiles, l'invocation damnée ne se laissa pas prendre au piège, esquivant chaque assaut d'un bond rapide. Il allait falloir s'y prendre autrement, et pendant qu'il y réfléchissait, le Jisetsu s'apprêtait à être la victime d'une nouvelle charge, voyant la Fin prendre la forme d'un loup hideux lui fonçant dessus. D'un pas de côté, le shinobi espéra esquiver l'attaque, mais le prédateur laissa sa trace à ses côtes : des épines qui forment sa fourrure, enfoncées dans la chair de ce très cher Sei.

Le bras armé de Hadrik avait visiblement une longueur d'avance sur le moyenne classe et son kinnegan, encore imparfait. D'un seul saut, le monstre s'était à nouveau mis en place pour une charge. Un coup d’œil à sa blessure, et Sei constata le sang qui en découlait : il fallait en finir, et vite. Alors que l'immondice emboitait à nouveau le pas, et bondissait sur lui pour le dévorer, le Jisetsu laissa sa cigarette lui glisser des lèvres, pour qu'elle libère une fumée épaisse le masquant. La seconde suivante, la bête passait à travers un premier portail né du kinnegan de Sei, puis à travers un second, pour se retrouver à chuter dans le puits, sans n'y comprendre. Et alors qu'elle s'écrasait lourdement dans l'eau, le chûnin enveloppait sa main de chakra raiton, pour laisser fondre sur sa cible, une cinquantaine d'aiguilles faites de foudre. Et l'eau et l'électricité eurent raison de la mascotte des damnés, qui rendit son dernier souffle dans un cri de douleur strident, qui déchira la pagode.

Vainqueur, le novice de la branche de traque porta sa main à sa blessure, pour en extraire l'une des énormes épines qui y résidait. Et, le regard dans le vague, il chercha tant bien que mal à déceler sa cousine dans son duel avec le grand mégalo, de sa vue troublée par la douleur.

[HRP: On sent bien que c'est la fin là, désolé, ça va decrescendo. Je te laisse conclure.]
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Message(#) Sujet: Re: [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) [Mission de rang A] Panique à Yuki no Kuni (PV Gabushi) EmptyDim 5 Fév 2012 - 13:19

Tout se passait tres vite. Peut être trop vite, du moment où Gabushi était là, face à l'homme seul et ses folies visant à precher quelconque stupidité religieuse, au moment où il passa à l'attaque, envoyant une bête affreuse de sa prophetie à la noix courser son cousin. N'importe quoi, cette scene était grotesque. Elle avait donc perdu le controle aussi vite ? Peut être qu'elle aussi, jouait les megalo sans s'en appercevoir de temps en temps. Dans tous les cas elle avait fait une erreur en laissant une chance de se rendre à Hadrik, celui-ci n'avait aucunement l'intention d'abandonner soudainement toutes ces croyances pour se rendre gentillement et ce raisonnement, si on peut appeller cela ainsi, était plus que previsible.

Bref, Gabushi mit donc en danger la vie de son cousin Jisetsu, mais elle ne pouvait à present plus rien y faire. Elle se tourna vers Hadrik, la bête aillant provoqué un sursaut de surprise à la kunoichi, lui faisant laché du regard le precheur. Ils étaient à present deux Jisetsu, l'un contre l'autre pendant que les deux autres se battaient ferocement, saccageant le lieu de culte dans un combat sans merci.

Ainsi donc, la nomade affronta un autre Kinnegan encore une fois. Aucunement besoin de plus de parole que celles déjà deversés plus tôt, ils étaient tous les deux fort de leurs convictions dans leurs actes, il n'y avait aucun moyen de faire machine arrière.
Dans un déluge de flamme, de vent et de terre, de techniques de parades et d'autres coups que les ninjas avaient dans leurs poches, la fin du combat sonna. Gabushi victorieuse, pas sans mal et sans blessures, mais victorieuse tout de même. Tout comme son cousin qui à l'autre bout de l'eglise avait, semblerait-il, vaincu la bête qu'avait lançé son adversaire contre lui.

Un soupire de soulagement s'echappa des levres de Gabushi, ils devaient rentrer, mais toute cette affaire était enfin finit. En effet, sans le Jisetsu à la tête du culte, celui-ci devrait se dissiper tel un nuage de fumé dans le vent. C'était peut être des espoirs naifs, mais si ils avaient à agir à nouveau, les shinobi de Kiri se tiendraient fin prêt à repondre à Yuki no kuni, comme cett fois-là.

Les deux Jisetsu sortirent de l'antre du culte de l'épée, blessés et fatigués, pour enfin prendre le chemin du pays de l'eau, où ils devaient à present faire leur rapport de mission.


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