La mélodie de la paix ♫ [Ao Rin]

(#) Sujet: La mélodie de la paix ♫ [Ao Rin] Mer 29 Jan 2014 - 21:29

Kibō était désormais devenu Genin, rang le plus bas de la pyramide ninja. Comme tout ninja qui se respecte, il reçut un bandeau avec l'insigne du village dans lequel il avait passé l'examen pour justement devenir Genin. Cependant, notre jeune héros n'avait aucun signe sur son bandeau, il l'avait fait polir par un vieil homme du village, laissant son bandeau vide. Dans quel but ? Pour la paix. L'ado aux cheveux blancs ne voulait pas représenter un village et se battre pour ce dernier, il voulait unifier toutes les populations et arrêter toutes ces guerres. Seulement, depuis son acte, la plupart des citoyens de Suna le prenait pour un traitre, alors que le Genin voulait uniquement le bien de tout le monde. Il accepta les critiques des ignorants, car un jour ils allaient comprendre la raison de ce geste. Il était clair que Kibō avait utilisé le village à ses propres fins, celles d'apprendre les bases de l'art ninja. C'était la seule chose qu'il regrettait, mais il allait rendre la pareille en unifiant tous les pays et instaurer la paix dans le monde, en commençant par Suna.

Le ninja était hors de son village pour une mission du plus bas niveau, il devait transporter un colis à une riche personne se trouvant dans la partie ouest de Kawa no Kuni. La chose fut vite faite, mais l'utilisateur du Onkyoton profita de cette belle journée pour visiter le pays de Kawa no Kuni. Il en avait marre des déserts à n'en plus finir, il avait envie de voir autre chose et de trouver un endroit lui rappelant Ki no Kuni, le pays où il avait grandi. Les vieux lui manquaient énormément, mais il ne pouvait pas débarquer là-bas en étant un simple Genin, il voulait retourner chez eux en étant devenu quelqu'un. Ce quelqu'un était l'homme qui aura instauré la paix dans le monde.

Kibō se trouvait désormais dans la partie Est de ce pays, il était plus proche de Hi no Kuni que de Kaze no Kuni. Chose plutôt dangereuse vu que les deux pays, enfin les villages qui représentent ces pays, sont en guerre. Suna et Kiri contre Konoha et Kumo. On entendait parler que de ça au village et cela énervait notre jeune héros, c'était aussi pour cette raison qu'il profita d'être en dehors du village pour se balader. Si les hauts-dirigeants du village étaient au courant de ce qu'il était en train de faire, il passerait sûrement un sale quart d'heure lors de son retour. De toute façon le Kazekage n'était pas encore revenu, comme la plupart des ninjas partis combattre sur le front ou dans divers petits pays et puis bon il avait autre chose à faire que de reprendre un simple Genin pour s'être baladé sans permission.

*Pffff, quelle guerre débile !*

Le shinobi de Suna sautait d'arbre en arbre, mais n'arrivait pas à ne pas penser à cette foutue guerre, ça le rendait malade. Quand soudainement une douce mélodie vint à son oreille, cela le calma tout de suite. Il se sentait apaisé. Il devait à tout prix savoir d'où venait ce son. Le Genin suivit la musique jusqu'à qu'il arriva dans une clairière entourée d'arbre. La lumière du soleil donnait uniquement au centre de la clairière, où se trouvait un tronc d'arbre avec quelqu'un assis dessus. C'était cette personne qui jouait de la musique, Kibō en avait les frissons, il avait envie de s'approcher de cet individu, mais il avait peur que ce dernier arrête de jouer et ça, il ne voulait pas. Pendant que le ninja s'avançait, il brisa une petite branche de bois, qui causa l'arrêt de la mélodie.

"Désolé de te déranger, mais ta mélodie était juste incroyable. Tu as le don d'apaiser le coeur des personnes, c'est magnifique."

Kibō était encore sous l'effet de la musique, alors qu'il remarqua qu'il ne s'était même pas présenté.

"Oh excuse moi, quel impoli, je ne me suis même pas présenté. Je m'appelle Kibō, heureux de rencontrer ! Je peux savoir qui est l'auteur de cette musique exceptionnelle ?"

Notre jeune héros sentait que cette rencontre n'était pas le fruit du hasard, un lien spécial unissait ces deux personnes et il avait à tout prix envie de savoir quel allait être leur destin commun.

Les missions... Les devoirs... Les combats... Les blessures... Les souffrances... La colère... La haine... La guerre.... Tout cela m'a réellement épuisé. A peine rentré au village que j'avais été assigné à la frontière entre Konoha et Kawa no Kuni... Pour prévoir les mouvements ennemis et si une base d'opération avait la possibilité d'être établie, pour le bon plaisirs de ces nobles. Je ressens une colère profonde pour ces bureaucrates, décidant du destin des Shinobi comme si cela n'était rien.

J'ai presque l'amer sentiment qu'ils les utilisent comme des vulgaires armes... Idée que j'essaye de chasser de mon esprit depuis le début pour garder mon calme et ma sérénité. Je m'avance donc vers l'ultime frontière entre les deux pays... Une simple rivière, avec un large pont, le tout sur un paysage paisible et reposant... J'entends mes pas qui résonne sur le bois reliant deux pays, deux terres, et deux cultures. Si on prend un peu le temps, c'est un moment assez fort à vivre... Je n'avais pas eu le temps de le faire la dernière fois -avec Natsuki-san-, mais j'en profite largement cette fois ci.

J'arrive un peu plus loin, devant un magnifique paysage et m'installe contre un arbre, sortant ma flûte... Je suis peut-être en mission, mais j'ai bien l'intention de prendre mon temps, et puis je doute guère que Suna envois un Shinobi aussi loin, et aussi proche des frontières ennemis. Question de bon sens. Je tends l'oreille tout de même... On sait jamais.

J'entame donc un air qui s'accouple parfaitement avec l'environnement. Calme, doux, apaisant, sensible... La musique m'apporte une sensation incroyable... C'est quelque chose qui m'est moi-même impossible à comprendre, pourtant, je dispose de cette capacité. Le pouvoir de transcrire quelque chose d'invisible et de très personnel-Les sentiments, les impressions, les rêves- autrement dit : « L'Imaginaire » en quelque chose de perceptible par tous, et compréhensible. C'est une image un peu flou, même pour moi, mais je pense que c'est le principe... Le même principe que l'homme aux cheveux rouge me révéla... Un don de Dieu. Je ne comprend pas encore le sens de ces paroles, mais j'aimerai, un jour, pouvoir les comprendre, et aussi... Le comprendre...

Et alors que je suis totalement transporté moi aussi, par cette mélodie d'une douceur apaisante exceptionnelle... J'entends un bruit. Un bruit semblable à celui du lac... Celui d'une brindille qui se brise. Je lève la tête, et arrête ma mélodie par conséquent. Je suis imprudent, jouer de la musique aussi proche d'un territoire ennemis... En tout les cas, c'est avec une certaines surprise que je vois ce garçons aux cheveux blancs, des yeux d'une couleur similaire à la mienne, avec un bandeau frontal effacé. Au vu de ces habits, c'e'st un ninja, bien que j'ignore de quel village il apparatient. D'un autre côté, je réfléchis ce qu'il peut savoir de moi... 3 choses à première vu. De 1, je suis un musicien... De 2, je suis un shinobi de la feuille et ça grâce au bandeau que je porte sur mon bras droit.... De 3, que je dois avoir une certaine affinité avec le bleu... Mes cheveux, mes habits et mes yeux en attestent. Ce qui est largement suffisant pour l'instant.

"Désolé de te déranger, mais ta mélodie était juste incroyable. Tu as le don d'apaiser le coeur des personnes, c'est magnifique."

« Merci du compliment, cela me va droit au cœur » dis-je dans un large sourire. Et c'était pure vérité « Ce n'est peut-être pas aussi magnifique, mais au vu de la situation actuelle, cela doit donner cette impression... » Oui, je faisais référence à la guerre.... Il reprit juste après moi.

"Oh excuse moi, quel impoli, je ne me suis même pas présenté. Je m'appelle Kibō, heureux de rencontrer ! Je peux savoir qui est l'auteur de cette musique exceptionnelle ?"

Exceptionnel, magnifique... Je ne peux m'empêché d'avoir mes joues légèrement rose. Il faut dire que je ne suis pas encore très habitué à recevoir tant de compliment de la part d'un ninja inconnus...

« Bien sûr, bien sûr ! » dis-je, un sourire un peu gêné sur mon visage... « Je m'appel Ao Rin, Enchanté, Kibô, c'est un plaisir ! » Je descends ensuite de mon arbre... « Tu es un Shinobi, je me trompe? » Je le regarde d'un air amical, un sourire sincère sur mon visage. « Si tu te poses la question de savoir comment j'ai fais, c'est tout simplement ta recherche d’apaisement qui m'a mis la puce à l'oreille » Je ris un peu. Je commence à prendre l'habitude d’apaiser les douleurs, les craintes, et le vide persistant en chaque Shinobi. Cette voix commence, petit à petit, à devenir mon Nindô... Ma voix du ninja.

« Tu sais Kibô, je suis un Shinobi de Konoha... Et au vu d'où tu viens, tu es peut-être de Suna... Mais je n'ai aucune envie de me battre et je n'apporte guère d'importance aux appartenance des villages, chaque personnes est différente après tout... Alors si cela te dit de partager un petit moment avec moi et faire plus ample connaissance, j'en serai vraiment heureux... Qu'est-ce que tu en dis ? »

Oui, je n'avais aucune envie de me battre... Paradoxal pour un Ninja, non ?

Kibō venait de faire la connaissance d’une personne au cœur pur, un peu comme le sien. Cette personne était humble et naturelle. Le ninja de Konoha se nommait Ao Rin et avait remarqué que notre jeune héros était lui aussi un ninja, il supposa de Suna et il avait raison. Il était donc en face d’un ennemi, mais il annonça qu’il n’avait pas envie de se battre, il ne voulait pas juger les personnes par leur appartenance à un village. La chose marqua le Genin de Suna, qui ne pensait pas tomber sur un individu qui penserait comme lui. Notre jeune héros fut tout heureux d’apprendre cela. Le Konohajin proposa à l’utilisateur du Onkyôton de partager un moment ensemble, afin de mieux se connaître. Kibō ne pouvait pas refuser une telle offre et d’après le comportement de Rin, il avait juste envie de le connaître mieux.

"C’est avec grand honneur que je partage ce moment avec toi. Comme tu l’as compris je viens de Suna et comme toi je n’ai aucune envie de me battre. De toute façon je n’ai aucune raison de te faire du mal, je ne te connais pas."

Le shinobi de Suna s’avança et vint se poser aux côtés du ninja de la feuille. Kibō put voir avec quel instrument de musique il jouait, une flûte. Il voulut encore écouter cette mélodie, mais ce sera pour plus tard. Il avait une question qui lui trottait dans la tête. Comment se fait-il qu’une personne comme lui soit devenu ninja ? Recherchait-il la paix comme notre jeune héros ? Si c’était le cas, cette rencontre allait marquer la vie de Kibō.

"J’ai une question Rin. Pourquoi es-tu devenu ninja ?"

Le shinobi du pays du vent savait que le Ao allait lui retourner la question et tout dépend ce qu’il allait répondre, il pourra lui faire part de son projet, de son rêve. Celui de répandre la paix dans le monde. Bien sûr il s’agissait d’un objectif d’envergue, qui pouvait faire peur. Il fallait en quelque sorte être fou pour se dire un jour « Je vais répandre la paix dans le monde ». Cependant, il fallait bien des personnes comme ça pour lancer ce genre de projet. Kibō avait pour but de réaliser ce rêve ou du moins de lancer la machine, de créer une sorte d’organisation qui puisse fonctionner même si lui n’était pas là. Il devait transmettre cette volonté au plus de monde possible, afin que ceux-ci transmettent à leur tour, créant ainsi une chaîne, qui aura pour but de toucher un maximum de personne.

Une chose freinait notre jeune héros dans tout cela, c’était qu’il n’était pas encore assez puissant. Comme l’avait dit son Senseï, Yamada Kioshi. Il devait devenir plus fort, faire des expériences et après seulement il pourra se consacrer à son rêve. D’après lui il était encore trop jeune pour se lancer là dedans, mais le Genin n’avait pas envie de perdre plus de temps. Enfin bref, il fallait voir ce qu’allait répondre Rin avant de penser à quoi que ce soit.

"C’est avec grand honneur que je partage ce moment avec toi. Comme tu l’as compris je viens de Suna et comme toi je n’ai aucune envie de me battre. De toute façon je n’ai aucune raison de te faire du mal, je ne te connais pas."

Un jolie sourire amical se trace sur mon visage. Je ne m'attendais pas à ce qu'il accepte ma proposition, mais voilà qu'il le fait ! C'est plutôt rare, voir exceptionnel, de pouvoir discuter avec un Ninja d'un autre village. Je m'avance vers la rivière, enlève mes chaussures, et trempe mes pieds dans l'eau calme, et Kibô s'installe à côté de moi... Je pose ma flûte sur mes genoux alors qu'il prend la parole.

"J’ai une question Rin. Pourquoi es-tu devenu ninja ?"

Une grande question que beaucoup de Shinobi pose quand il rencontre un autre Shinobi... Le pourquoi de choisir la voix du Ninja. Autrement dit, son Nindô. Tout ninja possède une raison... Pas moi. J'étais devenus un Shinobi car j'en avais les capacités, et que le village qui m'a recueillis m'avait fait Ninja. Je ne le regrette pas bien sûr, mais mon Nindô sort de l'ordinaire...

« Je ne sais pas vraiment... » Je le regarde, et vois naître dans ses yeux l'incompréhension. « Le village de Konoha m'a trouvé, et à fait de moi un Shinobi car j'en avais le potentiel. J'ai suivis le mouvement car je suis sûr que c'est ce que j'étais, à la base... Un Ninja. » Son incompréhension grandit... « L'Amnésie... » Mon regard s'emplis de tristesse, et je tourne la tête vers la rivière « Je n'ai que mon habileté musicale qui appartiens à mon ancienne vie... » Je reprend, avec un léger sourire et regarde Kibô. « Mais j'ai la foi, j'aimerai devenir un Shinobi Musicien et parcourir le monde pour apaiser l'âme des Ninja. Guérir le cœur, et combler le vide en chaque Shinobi... Je pense que c'est à ça que sert ce don... »

Car oui, peu importe comment on le nomme, c'est un don... Comme l'Homme aux cheveux rouge le qualifia, un don. Le pouvoir d'ignorer les frontières entre l'imaginaire et le réel. Le pouvoir d'inscrire les des sentiments, des impressions, des sensations dans des notes de musiques... C'est quelque chose d'assez fort en soit....

« Le pouvoir de toucher les sentiments, les sensations, la sensibilité d'un Homme en lui même... C'est un peu comme pouvoir transmettre ce que l'on imagine à quelqu'un d'autre, sans aucune restriction... Un peu comme une connection d'un cœur à un autre... »

Je regarde Kibô , toujours amicalement... « Et toi Kibô, pourquoi souhaites-tu devenir un Ninja? »

Désolé:

Les deux ninjas étaient assis au bord de l'eau, les pieds dans le petit ruisseau. C'était un moment très agréable, ça faisait longtemps que Kibō ne sentait pas aussi bien. Le shinobi de Suna attendait la réponse du Konohajin, ce dernier avait l'air bien pensif et notre jeune héros se demandait bien ce qu'il allait répondre. À la suite d'un moment, Rin fit part de sa réponse, qui laissa l'ado aux cheveux blanc sur le cul. Sa réponse était «je ne sais pas vraiment », qui pouvait devenir ninja sans aucune raison, la plupart des hommes se battaient pour quelque chose, la protection des siens, pour son village, pour la paix, etc. Cependant, le ninja du pays du feu ne savait pas pourquoi il était shinobi. Cette réponse éveilla la curiosité de Kibō, qui voulut désormais en savoir plus sur son voisin. Bien entendu, ce dernier n'en resta pas là et par la suite l'utilisateur du Onkyôton put comprendre qu'il avait perdu la mémoire ou bien il avait une maladie, qui faisait qu'il ne se rappelait pas de son passé. C'était là, une chose bien horrible, de ne pas se souvenir de son passé, même si parfois il était mieux ainsi.

Cependant, depuis qu'il avait choisi la voie du ninja ou repris cette voie, Rin voulait devenir un shinobi musicien et apaiser le coeur des gens, comme il l'avait fait tout à l'heure avec notre héros. Comme il disait, il avait un don et le ninja de Suna en était aussi convaincu, peu de personnes avaient cette capacité. Continuant son monologue, le ninja de Konoha demanda à son tour pourquoi Kibo était devenu ninja. Le Genin se coucha, les bras croisés derrière la tête, regardant le ciel.

"Eh bien moi, je suis devenu ninja pour répandre la paix dans le monde." Il marqua une pause repensant aux vieux et à son village adoptif. "C'est à cause de la guerre, que je n'ai pas connu mes vrais parents, ils m'ont laissé à Ki no Kuni alors que je n'étais qu'un bébé. Un couple de personnes âgées m'a recueilli et m'a élevé. Quelques années plus tard, durant la guerre un groupe de shinobi détruisit notre village et nous avons échappé de justesse à la mort. C'est cet événement qui m'a fait prendre la voie du ninja, pour que cela n'arrive plus jamais."

Le rêve de Kibo n'était pas impossible à atteindre, mais presque. Cependant, lui, il ne perdait jamais espoir, il savait que le monde était peuplé de personne comme lui, avec un grand coeur. C'est en faisant des rencontres comme celle d'aujourd'hui, que son espoir prenait de l'envergure, il n'était pas tout seul à vouloir la paix, mais il fallait bien que quelqu'un tente de l'instaurer, pour que cela arrive un jour et ce quelqu'un était notre jeune héros. Après avoir fini son petit monologue, le ninja de Suna repensa à son ami Rin.

"Es-tu malade ? Ou bien as-tu perdu la mémoire lors d'un malheureux événement ? Si tu comptes un jour partir à la recherche de ton passé, je veux bien t'aider."

Dit-il affichant un large sourire envers le Konohajin. C'était triste de ne pas avoir de souvenir, alors il voulait tout faire pour l'aider à savoir qui il était auparavant. Une chose était sûre, il devait être quelqu'un de vraiment bien. Tout comme lui, Kibō avait un don, celui de savoir si une personne était bien ou mal et il ressentait cette chose chez le ninja du village de la feuille.

J'écoute avec attention les paroles du jeune shinobi de Suna... Répandre la paix dans le monde. C'est un bien grand projet, noble en soit, mais terriblement difficile à réalisé. Voir utopique. Bien que les villages Ninja furent créer pour apporter une certaine stabilité au monde -à ce que j'ai compris- la guerre n'avais pas disparût pour autant. D'ailleurs, elle est aujourd'hui au centre du monde...

Il me raconte brièvement son histoire. Orphelin de guerre, recueillis par un couple de personne âgé, il se bat pour que ce genre d'histoire ne se répète pas. Ainsi, je sentais en lui un cœur pur, encore immaculé de la haine, quelque chose de terriblement rare en ce temps de guerre. Quelqu'un qui m'était semblable, dans le sens où je n'avais aucun sentiment négatifs à l'égard des Shinobi de Suna ou de Kiri. Après tout, c'était bien Samui Kakushuou qui avait pris soin de moi après notre combat.

Et cet événement me réconforté dans mon idée -folle peut-être- que ce sont les dirigeants qui font la guerre, pas les ninja en soit. Nous, nous faisons notre métier : défendre les intérêt de notre pays... Rien d'autre. C'est pourquoi je me refuse de juger une personne sur l'appartenance de son village, mais c'est aussi pourquoi je défendrai mon village. Ils m'ont recueillis, sauvé, entraîné aux arts Ninja... Ce sentiment de reconnaissance que j'éprouve pour le village de la feuille est grand, c'est pourquoi je le protégerai.

Il se tourne ensuite vers moi, après un léger silence...

"Es-tu malade ? Ou bien as-tu perdu la mémoire lors d'un malheureux événement ? Si tu comptes un jour partir à la recherche de ton passé, je veux bien t'aider."

Je le regarde d'un air perplexe... Sa question est assez délicate, s'en rend-t-il compte ? Je tourne les yeux vers la rivière... Apparemment pas. Ne comprend-t-il pas qu'être Amnésique signifie aussi ne plus connaître les circonstances de son amnésie ? Après avoir médité sur ma réponse, je me tourne vers lui.

« Il est un peu difficile pour une personne ayant perdu sa mémoire se souvenir des circonstances de la perte de sa mémoire... Malade, non. Je me souviens parfaitement de ma nouvelle vie... Qui n'est pas si mal quand on regarde bien... Le village de Konoha m'a offert beaucoup de chose, sans aucune contrepartie : Un toit, de quoi boire et manger à ma faim, des aptitudes, un travail... Et tant d'autres choses. Quand aux raisons de mon amnésie... » Ma voix deviens un peu plus triste... « J'ai toutes les raisons de croire que c'est Shinobi qui est responsable de ça...»

Kibō n'y avais pas pensé tout de suite, mais il aurait pu mettre son compagnon mal à l'aise avec cette question et de plus elle était mal formulée. Il lui demandait pourquoi était-il amnésique, mais un amnésique ne se souvient justement de rien. Il voulait plutôt savoir si quelqu'un dans son entourage savait depuis quand et dans quelle circonstance il avait perdu la mémoire. Le Genin de Suna voulut réparer son erreur, mais Rin le devança et prit la parole.

Il venait justement de dire que c'était dur pour lui de se souvenir de quoi que ce soit de son ancienne vie, cependant, il n'était pas malade, car il se souvenait de son passé récent, de sa nouvelle vie. C'était déjà pas mal, car une maladie aurait été bien plus grave, car chaque chose qu'il aurait fait le jour avant, il l'aurait oublié, dans ce cas, autant mourir, car les cures pour ce genre de maladies sont bien délicates, voir inexistantes.

Lors de son discours il montrait un attachement assez fort envers le village caché de la feuille, qui lui avait tout donné. Il était quelqu'un de pacifiste comme notre jeune héros, mais il ne permettrait à personne de toucher à Konoha, chose qui se comprenait. Le seul problème d'avoir un tel attachement était de devenir la marionnette des dirigeants, car dans ce cas de figure les ninjas font de tout pour protéger leur village, quitte à exécuter des missions, que genre Rin, ne feraient pas en temps normal. Le Konohajin était coincé entre la paix et l'amour de son village. S'il avait de la chance les deux pouvaient se rejoindre, mais si l'Hokage était quelqu'un de mal, il sera confronté à un dur choix. Suivre les ordres de Konoha ou continuer sur sa propre route apaisant le coeur des gens et amenant la paix dans le monde.

À la fin de son discours sa voix changea, on sentait de la tristesse dans celle-ci. Le ninja de Suna était un peu mal à l'aise, car c'était à cause de lui que son ami était dans cet état. Il ne voulait pas que ce moment soit triste, il voulait passer un bon moment en compagnie de sa nouvelle connaissance. Il laissa finir le Konohajin pour ensuite tenter de changer de sujet et passer à quelque chose de plus joyeux.

D'après l'Ao, il perdit la mémoire à cause d'un shinobi. Il ne donna pas les raisons de pourquoi il pensait cela, mais Kibō le crut sur parole, ne relançant pas le sujet. Notre jeune héros déposa délicatement une main sur l'épaule de son ami.

Soit heureux, tu aurais pu être mort lors de cet affrontement et puis bon, à t'entendre tu as une nouvelle vie pas trop mal. Une chose est sûre, si un jour tu ressens le besoin de partir à la recherche de ton passé, tu peux compter sur moi, si tu ressens même simplement le besoin de parler, tu peux toujours me contacter. Kibō se leva et se retourna, il sentait qu'il était temps de partir. Bon, je pense que je vais y aller. Le soleil commence à se coucher et il faut que je rentre au village avant la tomber de la nuit. Je suis sûr que nos routes se recroiseront mon ami. Continue à jouer de ton instrument, car tu possèdes un don que personne d'autre a.

Sur ces paroles le Genin de Suna commença sa marche vers le village du pays du vent. Il venait de quitter son nouvel ami, mais ce n'était en aucun cas un adieu, mais bel et bien un au revoir.

Soit heureux, tu aurais pu être mort lors de cet affrontement et puis bon, à t'entendre tu as une nouvelle vie pas trop mal. Une chose est sûre, si un jour tu ressens le besoin de partir à la recherche de ton passé, tu peux compter sur moi, si tu ressens même simplement le besoin de parler, tu peux toujours me contacter. Bon, je pense que je vais y aller. Le soleil commence à se coucher et il faut que je rentre au village avant la tomber de la nuit. Je suis sûr que nos routes se recroiseront mon ami. Continue à jouer de ton instrument, car tu possèdes un don que personne d'autre a.

Je ne peux m'empêcher de rire car c'est exactement ce que m'avais dit l'Homme aux cheveux rouges... Je lui réponds.

« C'est vrai... Je sais que je pourrai compter sur toi, et ça me fait plaisir, Kibô. Et si tu as besoin de moi dans tes projets pour répandre la paix dans le monde, tu pourras aussi compter sur moi. C'est vrai qu'il est tard, et ma mission est terminé... Je pense rentrer aussi. Je l'espère aussi... Kibô. Fais attention sur la route, qu'il ne t'arrive rien. Bonne continuation. »

Je lui souris, du plus profond de mon être. Un sourire signifiant que nous nous reverons. Un sourire signifiant que ce n'étais pas un adieu, mais un simple au revoir. Une promesse. La promesse que l'on devait se revoir, et que chacun de nous doit accomplir son rêve. Que nous avons l'interdiction absolue de mourir.

Et tout ceci, rien qu'avec un sourire.

Il est étrange de voir comme deux personnes que tout sépare, qui devrai se hair, devenir en si peu de temps, allié. La preuve que la guerre n'est pas la faute des ninja, mais bien de ceux qui la déclare. Les Ninja eux, servent l'intérêt de leurs pays. C'est la fonction même du ninja. Ainsi, je commence petit à petit à comprendre pourquoi il est nécessaire de ce battre...

Ainsi, je comprend pourquoi je ne dois me battre qu'en cas de nécessité...

Est-ce là aussi une autre part de mon nindô ? Allez-savoir...

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