Réminiscences ~

(#) Sujet: Réminiscences ~ Jeu 26 Sep 2013 - 20:26

Spoiler:

Le sable chauffé à blanc s'était par endroit mué en roche cristalline, retournant à son état primaire sous l'effet de la chaleur extrême. Tout n'était que désolation, chair carbonisée, broyée ou vaporisée tout autours de lui, l'odeur rance des cadavres le gardant à peu près éveillé dans cette tourmente malgré l'inconscience qui le guettait. Tout ça pour ça... Toutes ces années passées à tenter de trouver un exhutoire à toute cette rage et à cette pieuse ambition qui l'avait étreint depuis son enfance, et voilà où il terminait sa course: dans le fracas d'une bataille dont il se fichait éperdument des enjeux, baignant à présent dans son propre sang. Le liquide vital du jeune homme s'écoulait depuis déjà plusieurs heures de ses plaies, nombreuses, profondes pour certaines, ne laissant aucun doute sur le destin du shinobi de l'équipe d'assaut frontal. Fronçant les sourcils, les yeux fermés, le guerrier écarlate tenta de se souvenir... L'excitation, l'envie qu'il avait ressenti lorsque l'on lui avait annoncé qu'il ferait parti de cette équipe, piètre médecin et shinobi tout juste passable qu'il était. Tout ça n'avait été que poudre aux yeux, et malgré son absence totale de considération pour ses "camarades" tombés au combat à ses côtés, il en vint malgré tout à se demander si ces hommes et femmes savaient, eux, quel destin les attendait en débarquant sur cette plage.

La douleur était vive, insupportable, même à travers les voiles de l'inconscience qui semblaient vouloir faire sombrer l'âme du jeune guerrier dans les tréfonds d'une mort sans honneur, qui n'aurait alors servit aucun but ni aucune cause quelle qu'elle soit. Mais c'était aussi cette douleur qui le maintenait en vie, ravivant sa colère, sa hargne, faisant remonter en lui les névroses d'une vie passée à chercher comment servir son Dieu sans jamais vraiment y parvenir. Ses dents serrées à l'extrême crissant les unes sur les autres, le jeune homme trouva la force de relever son bras, le laissant retomber aussi sec sur son torse balafré à partir duquel serpentait un sillon de sang continu allant se perdre dans le sable impartial, dégoûtant et inévitable. Immobile, le shinobi mourant transféra ce qui lui restait de chakra dans ses plaies les plus importantes en le faisant transiter par sa paume, hurlant à la mort face à la douleur redoublée provoquée par les tissus qui se tordaient et crépitaient sous l'action cautérisante de son énergie. Tel était le prix de la survie, de sa survie, voire même de son salut. Car qu'est-ce que pouvait bien valoir une vie entière de servitude si aucun acte notable ne venait appuyer ses convictions. Qu'est-ce qui, à ce stade, empêcherait Jashin de renier son enfant si celui-ci n'avait jamais rien accompli pour lui ?

Les hémorragies s'arrêtant peu à peu, la raison de Yanosa remonta des limbes tel un noyadé délesté des poids que l'on lui aurait attachés, ses yeux se rouvrant sur un ciel sans étoiles et ses oreilles percevant à nouveau distinctement l'écho lointain des combats qui faisaient encore rage dans les terres. La tempête était encore loin d'être passée, mais bien loin de mûrir la façon la plus adéquate de repartir sur le front pour contribuer à l'effort de guerre, Yanosa était habité par de tout autres projets. Il n'avait jamais eu l'ombre d'une considération pour Kumo, ce village qui l'aurait enrôlé de force s'il n'était pas venu de son plein gré. Il n'avait que mépris pour la politique, les raisons d'état et tout ce qui touchait aux institutions établies, cela n'avait pas changé pendant ces trois années au service du village. Ce qui avait changé, en revanche, c'était sa détermination. Son obsession à servir au mieux le Dieu de la Destruction le poussait, dans son état lamentable, à s'insurger devant la futilité de continuer à servir sous les ordres d'une hiérarchie pour laquelle il n'éprouvait aucune empathie, et alors qu'il ne savait pas lui même ce qu'il projetait de faire, le jeune homme se releva. Son sang suintait encore de nombreuses plaies, mais il s'en fichait. Sa réserve de chakra était quasi nulle, mais cela n'avait pas d'importance. Le regard vitreux, les chevilles lasses du moindre effort physique, le jeune shinobi se baissa pour ramasser presque mécaniquement une épée traînant là, sur le sable. Une épée incroyablement lourde, large comme un homme, qu'il se mit à traîner au sol comme un boulet auquel il aurait été enchaîné. Guidé par les crissements du métal et les cris d'agonie, attirés par eux comme par le chant d'une sirène, Yanosa marcha, droit vers eux. Les premiers sacrifiés.

(#) Sujet: Re: Réminiscences ~ Ven 27 Sep 2013 - 13:53

Le terrain s'était mué en chose indescriptible. Tantôt carbonisé par les déferlantes de feu, parfois rendu boueux par les trombes d'eau utilisées pour noyer l'ennemi, le sol de l'île ne se remettrait probablement pas de cette bataille avant quelques années, même en prenant en compte l'intervention de l'homme dans le processus de reconstruction. Yanosa faillit tomber à la renverse plus d'une fois, se rattrapant de justesse à l'aide de l'épée qu'il avait ramassé en la plantant lourdement dans le sol ravagé, rejetant du sang par la bouche tandis qu'il toussait sous l'effet de la fumée âcre qui émanait des feux alentours. La faiblesse de son corps était manifeste, mais le feu qu'il couvait en son sein n'avait jamais brûlé aussi fort, lui fournissant l'énergie nécessaire pour continuer à avancer dans ce simulacre de purgatoire qui s'étendait devant lui jusqu'à ce qui lui semblait être la fin de toute chose. N'importe quel Nukenin aurait toutefois pu l'achever d'un seul coup, à cet instant, alors que son regard se perdait dans le lointain. Il suffisait que l'ennemi le repère, décide de l'achever, et passe à l'acte pour mettre un terme à sa vie, qui ne tenait déjà plus qu'à un filament de rage et de conviction. Il n'en était même pas conscient mais heureusement pour lui, il était en terrain conquis, les forces alliées progressant vers le centre de l'île en sécurisant les cordons arrières, prévenant ainsi tout assaut qui ne viendrait pas du front. Ou, tout du moins, c'est ce les généraux tenaient pour acquis.

Car dans le tumulte environnant et malgré ses blessures, l'esprit de Yanosa ne s'était pour ainsi dire jamais fixé un objectif aussi clair. Il allait s'émanciper. De tout. De tout le monde. Et ce, même si cet acte de foi devait lui coûter ce qui lui restait de forces et d'énergie vitale et l'entraîner pour de bon de l'autre côté du miroir, ce miroir sans teint derrière lequel Jashin l'observait avec attention en épiant ses moindres faits et gestes. Il approchait... Des silhouettes commencèrent à se dessiner au loin alors qu'un semblant de vitalité regagnait ses jambes, son torse et jusqu'aux extrémités de ses doigts, ceux-ci se refermant avec fermeté sur le manche de son épée. Des regards finirent pas se poser sur lui, incrédules, ne sachant trop comment accueillir sur le champ de bataille celui qui, par décret officieux, devait avoir péri sur la plage avec le reste de son unité, toute entière dédiée à une diversion coûteuse en hommes mais diablement, honteusement efficace. Le temps sembla se figer un instant lorsque Yanosa trouva la force de fixer dans les yeux les shinobis de Kumo qui se trouvaient là, accroupis derrière un talu à guetter les mouvements des troupes adverses, leurs pupilles se confondant presque en excuses muettes et indicibles tandis que le guerrier écarlate leur accordait un sourire en coin des plus éloquent. S'appuyant encore sur son épée pour se mouvoir plus facilement, Yanosa s'approcha de plus belle, ne quittant pas les trois hommes des yeux en une expression de fausse camaraderie qui n'avait pas besoin de tromper son monde bien longtemps.

Sans un mot, ses yeux s'illuminant d'un éclat malsain de jouissance, Yanosa se propulsa en avant, épée brandie en arrière et prête à frapper, consommant par là même quasiment toutes les forces qu'il avait pu rassembler et abatti son premier coup. La force de sa rage explosa, le tranchant de l'épée découpant littéralement en deux le premier shinobi, un faciès mortuaire cloué au visage et révélant toute l'horreur et la surprise qui l'avaient étreint. Dans le même mouvement, l'épée vint s'encastrer dans l'abdomen du deuxième ninja de Kumo, lui arrachant un effroyable cri de douleur tandis que le métal se frayait un chemin, toujours plus profondément, le buste de son compagnon lui tombant sur le visage dans la foulée alors que Yanosa le plaquait au sol en s'aidant du poids de son arme. Du sang qui n'était pas le sien maculait enfin sa face, dégoulinant à grosses lampées pendant que la deuxième victime rendait son dernier soupir. Le dernier larron s'était bien sûr redressé, surpris d'abord, puis bien vite en proie à la panique. Il appela à l'aide, hurlant le nom de son capitaine en dégainant un maigre kunai en guise de défense. Péniblement, Yanosa se redressa, arrachant son épée à la chaire déchirée et maintenant sans vie de ses ex-camarades et se tourna vers le survivant, relique éphémère de ce qui appartenait maintenant pour lui au passé. Se faisant violence pour continuer à bouger, le guerrier écarlate s'élança de nouveau, dans les airs cette fois-ci, armant son épée tel un pieu géant en la braquant vers le sol et sa victime en devenir. Cette dernière, prise de panique, eut à peine le temps de laisser échapper un mince sifflement, vidant ses poumons une fraction de seconde avant que la pointe de la monstrueuse épée ne s'abatte sur sa trachée, la broyant et la clouant au sol du même coup.

Seul, Yanosa l'était à nouveau mais certainement pas pour très longtemps. Accroupi au dessus de sa dernière proie, appuyé sur son épée encore plantée dans le corps sans vie du Chûnin de Kumo dans une position qui rappelait vaguement celle d'un priant, l'Ours Rouge releva les yeux vers ce qui l'attendait. Une fin pleine de panache... ? Un avenir aussi chaotique et tortueux que son esprit ? Cela il allait bientôt le découvrir.

(#) Sujet: Re: Réminiscences ~ Ven 27 Sep 2013 - 17:19

Quatre hommes se détachèrent de la masse sombre des arbres agglutinés sur ces terres en proie aux flammes, leur silhouette apparaissant peut à peu aux yeux de Yanosa comme autant de brindilles qu'il aurait aimé faire brûler avec toute cette foutue île. Il y avait là à coup sûr au moins un Jônin, de Kiri en l'occurrence, accompagné par trois Chûnins de Kumo, tous sur le qui-vive, à guetter le moindre geste du dernier protagoniste vivant de cette scène macabre qui s'étendait sous leurs yeux. Le capitaine, Yanosa le voit bien, énumère un tas de questions en beuglant, à la fois désireux de comprendre ce qui s'était passé et impatient de rejoindre ses hommes. Les cadavres étaient en effet tous Kumojins, et il n'avait nulle raison de les pleurer ou même de les regretter: sur le front, tout allait pour l'instant pour le mieux et la victoire était presque garantie. Chaque shinobi mort d'un village caché autre que le sien ne faisait qu'amenuiser la résistance du village en question en cas d'invasion. Chacun profitait de la situation comme il le pouvait, soutenant dans la mesure du possible les shinobis alliés d'aujourd'hui tout en planifiant leur mort le lendemain. Ainsi se construisait le monde des ninjas, encore jeune mais déjà plein d'hypocrisie et de lâcheté.

Mort de fatigue, Yanosa a à peine assez d'énergie pour lever les yeux vers le Jônin. Ses paroles bourdonnent à ses oreilles comme autant d'abeilles irritantes tandis qu'une seule envie étreint encore le jeune homme: celle d'éventrer sur place les quatre hommes, dont trois s’agglutinent autours de lui pour le maîtriser. Au delà de la raison, au delà du choix qu'il avait de se rendre et de voir ce que sa vie future lui réservait, l'Ours Rouge se redressa soudainement en exécutant un balayage avec son épée, forçant les trois shinobis de Kumo à s'écarter pour ne pas subir le même sort que leurs camarades. Telle une bête blessée à mort, Yanosa respire lourdement, ses mains presque incapables de tenir son arme, tremblantes et maculées de sang mêlé de sueur qu'elles étaient. Malgré le bandeau ninja pendant encore à la ceinture du guerrier écarlate, les shinobis autours de lui comprennent alors que cet homme qui se tient devant eux n'a plus rien d'un allié et que, piégé dans un Genjutsu ou pas, il ne représente plus qu'une menace à éliminer. Les trois premiers sortirent leur kunai, le dernier enchaînant les mudras en plaquant finalement sa main au sol. Un pic de terre jaillit derrière Yanosa, qui eut à peine le temps de se laisser pencher vers la droite pour éviter une nouvelle blessure mortelle, son flanc gauche subissant malgré tout une sévère déchirure.

La bête blessée se mit alors à agiter en tout sens son hachoir géant, expirant tellement fort que chaque souffle semblait emporter avec lui un peu de sa vitalité. Peu désireux de prendre un mauvais coup pour rien, les quatre shinobis reculèrent, se regroupant derrière le Jônin de Kiri dans une posture qui ne laissait que peu de doute sur leurs intentions. Ils avaient d'autres chats à fouetter, et pas de temps à perdre avec un sous-fifre passé à l'ennemi déjà à moitié mort. Alliant tous leur affinité Fuuton, les quatre ninjas déclenchèrent à eux quatre un véritable ouragan en direction du jeune homme, multipliant les lames de vent qui entaillèrent encore davantage le corps déjà couvert de balafres de Yanosa. Au cœur de la tourmente, plus conscient de rien, le guerrier en perdition eut à peine le temps et la force de brandir le plat de son épée devant lui, empêchant une partie des lames de se frayer un chemin jusqu'à sa chair meurtrie. Le souffle en resta pour autant assez fort pour totalement balayer le corps démantibulé du jeune Nukenin, le faisant heurter plusieurs arbres au passage et l'envoyant paître non loin de son point de départ, sur la plage où il avait déjà faillit trouver la mort.

Sûr de leur fait, les quatre ninjas de l'alliance retournèrent à leur guerre. Sur le sable chaud malgré la fraîcheur de la nuit, les doigts de Yanosa se refermèrent sur une poignée de sable grossier, les maudissant, tous autant qu'ils étaient sur cette Terre à se fourvoyer, se maudissant lui-même de n'être à l'heure actuelle qu'un morceau de chair battu et inutile. La mort sembla malgré tout lui sourire, un courant chaud et électrisant se propageant soudainement dans son corps...

(#) Sujet: Re: Réminiscences ~ Lun 30 Sep 2013 - 16:56

La nuit passa. La journée défila ensuite à son tour, silencieusement, sur les côtes jouxtant les territoires de Kumo et de Konoha, tandis qu'une carcasse inerte gisait là, sur le sable d'un renfoncement naturel à flanc de falaise. Couché sur le ventre, le corps ne laissait presque plus transparaître la moindre pulsation, ses poumons et son organisme entier opérant au ralenti comme pour économiser la moindre parcelle d'énergie qui restait encore dans cette chair meurtrie, draguée là de nuit par les courants marins. Ses cheveux rouges trempés et souillés par le sable recouvraient son visage à demi enseveli comme un ultime rempart, un voile d'anonymat abaissé sur un homme qui aurait dû mourir par deux fois déjà mais qui, accompagné de cette mystérieuse entité mystique, venait de réchapper à l'enfer. A son enfer. Longeant négligemment la côte à la recherche du moindre bibelot possédant un tant soit peu de valeur, un honorable marchand itinérant aperçu au loin le guerrier rouge, silhouette informe étendue sur la plage, ainsi que l'épée qu'il avait utilisé la nuit dernière pour trancher en deux ses camarades. De l'appât du gain ou du devoir d'aider son prochain, le commerçant entre deux âges ne savait pas lui même lequel l'emporterait une fois qu'il aurait rejoint le jeune homme.

En sa qualité d'être humain, ce fut sans surprise la première option qui eut préséance dans l'esprit du marchand, n'osant pas imaginer à combien pourrait se revendre une telle épée si il parvenait à la transporter jusqu'à sa carriole, qui l'attendait un peu plus haut sur un sentier. L'homme s'attela donc à harnacher l'arme au dos de son paquetage, jetant des regards inquiets vers le guerrier inconscient qui gisait à son côté de peur qu'il ne se fasse prendre la main dans le sac. Une fois fin prêt à partir et très fier de son butin, le commerçant ne put malgré tout s'empêcher d'examiner de plus près le corps apparemment inerte du guerrier. Pas pour s'assurer de son état, non, mais plutôt pour ne pas laisser de richesses derrière lui, des richesses qui à ses yeux ne demandaient qu'à être récupérées et vendues au plus vite. L'homme retourna donc le Nukenin, mettant au jour d'innombrables cicatrices à peine refermées, et commença à lui faire les poches. Sans un mot, Yanosa ouvrit alors lentement les yeux, toujours immobile, sa respiration toujours à peine perceptible et sentant le contact répugnant de mains étrangères sur son corps.

Son sang ne fit qu'un tour. Tous ses muscles se contractèrent à l'unisson, ses poumons laissant finalement entrer en eux une grande quantité d'air apte à refaire partir les fourneaux et propulsant littéralement son bras droit vers la gorge du marchand, qui regretta immédiatement son avarice. Le Nukenin se releva, une lueur macabre dans les yeux, portant à bout de bras le malheureux pêcheur sur le point d'expier pour ses fautes. La pression sur la trachée de ce dernier était cependant telle qu'il ne put prononcer un seul mot tandis que la poigne de fer du jashiniste lui ôtait la vie, aussi lentement que sûrement. Les yeux écarquillés, le visage figé dans une expression de peur intense, le marchand trépassa lorsqu'un craquement sinistre retentit, scellant son destin. Ce n'est qu'alors que Yanosa reprit vraiment ses esprits, prenant conscience de l'endroit et du moment, mais ne pouvant pas encore entièrement comprendre le pourquoi alors qu'il laissait choir la dépouille du vieil homme. Il était mort sur cette île, il en était presque convaincu, et quand bien même il n'aurait pas succombé à ses blessures, c'était la noyade qui l'aurait attendu si il avait tenté une traversée aussi désespérée qu'inutile. Et pourtant il était bien là, debout sur cette côte du continent, une énergie nouvelle le parcourant de toute part et le guidant vers sa destiné. Après avoir récupéré son bien, le Nukenin fit quelques pas vers ce qui semblait être un sentier grimpant le long de la falaise, mirant ses cicatrices comme autant de miracles encore douloureux. Il n'avait pas pu les refermer lui-même, c'était impossible.

Tout le portait donc à croire que "quelqu'un" lui était venu en aide. Les yeux braqués vers le ciel, Yanosa décrocha alors un franc sourire. Une confiance nouvelle lui était acquise, un pouvoir de conviction et d'intention plus fort que tout ce qu'il avait pu imaginer. Son corps devrait bien sûr récupérer complétement et il devrait trouver le moyen de franchir tous les obstacles qui se présenteraient sur sa route, mais il ne s'agissait là que de menus détails. Jashin était avec lui, à présent, et il comptait bien œuvrer pour lui jusqu'au restant de ses jours.

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