Un samurai au bar [Libre]

Alors que le soleil commençait à se coucher, je marchais tranquillement en direction d'un bar, c'est que j'ai soif moi à la fin de la journée, surtout après une journée aussi crevante que ça, car il fait que je me suis entraînée presque toute la journée, avec uniquement une légère pause au milieu de la journée, mais pas plus. Un sacré entraînement d'acharné, il faut bien en même temps si on veut devenir plus fort, pour pouvoir gravir les échelons au sein du village, mais aussi et surtout pour être plus respecté par ces compères, car qui respecte vraiment un Genin ? Personne à part les autres Genins à la limite, mais c'est tout. Enfin bref, j'arrivais non-loin de la taverne, ce lieu de dévotion, où bon nombre de personnes se retrouve autour d'un petit verre, pour se détendre, s'évader dans un monde brutal qui ne laisse pas beaucoup de répits. D'habitude, j'ai toujours sur moi mon katana, mais cette fois-ci, j'ai préféré m'abstenir, les dernières fois m'ayant laissé de mauvais souvenirs, faut dire que, une fois, j'ai parié que je pourrais découper une pomme en deux alors qu'elle se trouve sur la tête d'une personne, j'ai réussi, mais, après il avait plus tout à fait la même coupe de cheveux, ah, c'était bien marrant, sauf pour lui bien sûr mais bon. Çà fait toujours des dégâts quand je suis saoul un katana à la main, même si ça reste minime, ça peut parfois occasionner la perte d'un membre, comme l'autre fois, où alors que je voulais rengainer mon sabre, sauf que j'ai raté la cible et il a fini dans le pied de mon voisin et au final, un orteil en moins pour lui, mais c'est vrai que là aussi, c'était très très marrant, si vous aviez vu sa tête, c'était magique, surtout qu'il avait déjà le visage rouge, alors après je ne vous explique pas.

Une fois devant, j'ouvre la porte et rentre, comme d'habitude y a toujours les mêmes habitués, faut dire que même moi, je ne suis pas loin d'en devenir un, oui bientôt, on pourra me considérer comme tous ces poivrots qui squattent ici régulièrement, mais bon, on s'amuse bien ici faut dire. Je me dirige alors directement vers le comptoir, le barman toujours souriant, normal, avec l'argent qui se fait sur notre dos, il a de quoi être content, mais au moins il y met la manière, toujours prêt à tailler le bout de gras, il est bien accueillant, ça au moins on ne peut pas lui reprocher.

Alors, qu'est-ce que ça sera aujourd'hui ?

Euh...
Ben comme d'hab

Sur ce mot, le fier homme sort un verre qu'il essuie consciencieusement, le pose sur le comptoir, puis attrape une bouteille de saké sous le comptoir et la pose juste à côté, puis alors qu'il a toujours la main dessus, il me sert un verre copieusement.

Merci.

D'un simple geste, je sors de ma poche un peu d'argent, puis la pose sur la table, les diverses pièces s'étalent sur le comptoir, lui laissant le plaisir de compter. Puis dans la fin de mon geste, j'attrape mon verre et sans attendre l'amène à ma bouche pour m'en délecter allègrement.

Tandis que Kakou'Ton copine, pareillement à l'entrée précédente, la foudre fait rage à nouveau, engendrant à nouveau cette légendaire et bruyante phonation. Un tout autre individu fait irruption dans ce monde où règne l'addiction. Ah mince.. Les-cheveux-bleu-san..

Dernière édition par Seki Hasaki le Dim 1 Sep 2013 - 14:02, édité 2 fois

Quelle torture est-ce donc, ce que l’on subit chaque matin ! C’est ce que l’on appelle couramment le réveil, le devoir de se lever et de commencer la journée. C’est ça la torture chaque matin pour la plupart des êtres humains qui peuple cette planète. C’est une torture que notre jeune protagoniste connait bien, le matin, devoir se réveiller, se lever, manger, s’habiller. Le plus dur c’est vraiment de se lever, alors qu’on est allongé, confortablement, dans sa couverture, dans l’attente d’une nuit interminable alors que la réalité vient à nous pour nous rappeler qu’il faut se lever.

Heureusement ce n’est que passager, c’est un moment court dans toute une journée, car une fois lever, une fois debout, une fois qu’il est réveillé, son état d’esprit change du tout au tout. La seule raison est qu’il est bien content d’être debout et prend conscience de sa journée et de l’importance qu’importe cette dernière. Ce n’est pas qu’un simple jour comme un autre, officiellement oui, mais pour notre jeune garçon, c’est une journée bien particulière car comme chaque jour, c’est un nouveau jour où il faut vivre pleinement et en profiter un maximum. C’est donc plein de bonne volonté qu’il prit son courage à deux mains pour se laver, s’habiller, manger et partir s’entrainer.

Comme tout les jours, il va au terrain d’entrainement, dans un vieux plus exactement, là où jamais personne n’y va. Il reste pendant toute la matinée, à peaufiner ses techniques au Katana, à utiliser avec toujours plus de précisions ses techniques de clan et quelques fois, ses techniques ninjutsu pour y être habitué. Bien entendu, l’entrainement seul, ce n’est vraiment pas drôle et assez ennuyant, espérons qu’il puisse un jour trouver quelqu’un avec qui s’entrainer et s’amuser, car bien que ce soit utile et extrêmement important pour lui, ce n’était en aucun cas plaisant. Dire ceci n’est pas l’exacte vérité, car le simple fait de manier le katana de son père dans le silence presque absolu, car parfois interrompu par la nature, les animaux et même des bruits de la civilisation au loin. Pouvoir se concentrer sans aucun bruit, quel lieu de paradis pour cela.

Le midi arrivant enfin, il ouvre son sac en bandoulière, en sort une gourde pleine d’eau bien fraiche, des boulettes de riz accompagné de poissons grillés pour son repas du midi. Une fois son repas finit, comme à son habitude, il trouve un point en hauteur, souvent un toit assez proche de l’endroit où il s’entraine, et va s’allonger à l’air libre lorsque le soleil est présent comme aujourd’hui ou sous un abri lorsqu’il pleut ou que le temps n’est pas bon. Il ne dort pas toujours, peut-être une petite heure à tout casser, il profite surtout de l’air et de ce sentiment de liberté.

Son programme de l’après-midi change en permanence. Un jour il va au marché faire quelques courses, un autre, il va se promener tout simplement ou encore s’entrainer de nouveau quand il en a envie ou qu’il ne sait pas quoi faire d’autre. Après dans tout les cas, quel que soit le jour, lorsque le soir arrive, il rentre chez lui, se prépare quelque chose de consistant à manger, se fait beau, et part ensuite à son bar dont il a prit l’habitude d’y aller depuis quelques semaines pour une seule raison, un type assez drôle dans son genre, qui correspond bien à la façon de penser du jeune homme. Son prénom est Kakou’ton et il est spécial dans son genre, un peut fous mais très drôle.

D’ailleurs, c’est à peine arriver à quelques mètres de l’entrée, qu’il entend un bruit de verre cassé, le gérant et le tonnerre qui gronde, aussi appelé le gérant. Amusé, Hasaki sourit devinant qui est l’acteur de ce boucan et en rentrant, le voie à côté d’un homme au premier abord ni triste, ni joyeux qui a eu le malheur ou la chance, dans son cas de croiser la route de l’ouragan qui ne tient pas très bien l’alcool. C’est en pouffant de rire qu’il alla se diriger vers ces deux personnes en parlant bien fort à leur attention.

- Ah ah ah !! Tu ne manque pas d’air mon cher Kakou ! J’en étais sur que c’était toi, toujours aussi turbulent ! Tu lui as fait le coup qu’il doit te payer à boire ? Laisse, c’est pour moi, me mettre autant de bonne humeur à peine rentrer, sa le vaut bien, promit, tu ne me le devras pas, cadeau ! Barman ! Un cocktail spécial pour nous 3 s’teplait ! dit-il tout en arrivant à hauteur d’eux avant de s’appuyer contre le comptoir afin d’y déposer quelques pièces pour payer ce breuvage qui s’avère comme le gugusse à ses côtés, très spécial et très vivifiant. Hasaki avait bien précisé que ce verre était cadeau pour une simple et bonne raison que Kakou’ton qui se tenait là connaissait bien.

Ah, une bonne gorgée de sake, la première d'une longue série, celle qui fait entrevoir les prémices de l'enivrement que procure l'alcool, chose, à laquelle je prenais de plus en plus goût. Un plaisir réellement intense qui me tenaille, celui auquel certains jours, je ne fais qu'attendre de le ressentir. Mais malgré ça, l'ivresse n'est-elle pas exaltante ? Elle est finalement ce qui n'est que le repos de l'esprit pour l'homme, où il se laisse aller, laissant la réflexion de côté et n'agissant plus que par instinct, tel un animal. Mais lui permet de s'ouvrir à un monde qui lui tend les bras.

À peine, j'eus le temps de reposer mon verre sur le comptoir, qu'une boule effleura mon oreille, de ce que j'en sentis, elle n'avait pas l'air des plus grosses, mais était d'une consistance conséquente et à cette vitesse-là, cela peut s'avérer dangereux. L'instant d'après, la boule finit sa trajectoire dans mon verre et celui éclate en mille morceaux, là boule venant de derrière elle emmène dans sa direction tous les bouts de verres qui finissent leurs courses non-loin du barman se trouvant alors derrière le bar, et même certain bout vinrent se planter sur lui, de petits bouts de verre certes, mais cela là le fit quand même s'enrager. Puis qu'il est enlevé les quelques bouts de verre planter sur lui, il lança un regard des plus noir à l'homme auteur de cette maladresse, un regard dans lequel se déchaîne une fureur peu commune, car s'il laisse passer le moindre incident, son bar, devient une ruine, chose qu'il ne peut imaginer et cherche alors à couper court à toutes excitations intempestives.

C'EST QUOI CE BORDEL !!?
Si tu sais pas joué au billard, autant que tu t'foutes la queue dans le C**

Ensuite, alors que je ne m'étais pas retourné, car peu importent de qui c'était la faute, c'était une banalité qui ne mérite pas une réaction, une maladresse anodine et à laquelle on ne peut reprocher quoi que ce soit, tout le monde à des jours où il se montre aussi peu dégourdi que cela. N'y attachant donc aucune importance, je tape du bout des doigts relativement doucement sur le comptoir et sans y ajouter aucun mot, attendant que le barman me sorte un nouveau verre. Puis, c'est alors qu'un homme arrive au comptoir, en regardant le barman, je sus que c'était lui, le fautif. Le barman reprit alors ces aboiements, comme pour marquer son territoire en sortes.

Ouais ouais, ce n'est pas en me montrant ta main que tu vas me rembourser mon verre, alors crache la monnaie garçon !

Une fois ces beuglements finirent, l'homme commençant à me regarder, sentant son regard sur moi, je lui répondis en faisant de même et après quelques instants, il entreprit son plaidoyer. Une fois celui-ci finit, je rétorquais :

Je ne sais pas d'où vous venez pour croire à de tels balivernes, mais les superstitions ne sont que des âneries, croire en cela est futile. De ce fait, je n'ai aucune raison de vous offrir à boire. Et peu m'importe vos intentions malveillantes ou non et votre malhonnête ne regarde que vous, du moment que vous arriviez à vivre avec.
Vous vous méprenez, je crois, cela n'est pas de la stupidité, dans votre cas ce n'est qu'une maladresse sans nom et dans l'autre, du courage. Et ceux qui ne décèlent pas le courage, sont bien souvent ceux qui n'en ont pas.

Puis tout en regardant l'homme d'un regard, non pas dédaigneux, mais reflétant juste une incompréhension de point de vue. Un homme se mit alors à crier tout en se rapprochant de nous, me retournant alors vers lui, je me surprends en reconnaissant son visage, alors qu'il parlait très semblablement à l'autre homme à côté de moi et qui est loin d'être bon au billard.

Hasaki ...
Tu le connais ?

(#) Sujet: Re: Un samurai au bar [Libre] Mar 3 Sep 2013 - 6:54

Face au blond précédemment abordé, Kakou'Ton, gardant un mince sourire en toute circonstance, subissait l'assaut verbal de son assaillant qui vraisemblablement mettait un point d'honneur à tout réfuter, nous avions là deux types d'individu diamétralement opposés.

Hors de son esprit bien mouvementé, Kakou'Ton vivait à lui tout seul une toute autre histoire pendant qu'un tout autre bonhomme et non des moindres, entreprit une entrée des plus remarqués qu'il prit soin d'annoncer par un criaillement, faisant tilt chez le Kadoria ainsi que son voisin. « Les cheveux-bleu-san, il manquait plus que lui.. » Quittant dès lors l'état d'excitation dans lequel il s'était plongé, Kakou au même titre que le gérant suivit du blond, vit son attention entièrement captivé par cette maupète, moitié mauviette et moitié lopette pour être plus précis. Même s'il ne devait qu'en partie sa joie à sa naïveté, ce soir il semblait animé d'une sur-dose de bonne humeur, allant même jusqu'à faire l'impasse sur les dettes du Kadoria. Il était plus que fascinant de le voir répandre sa béatitude là où son âme passait. Il incarnait la preuve qu'en demeurant un esprit innocent, l'on pouvait se noyer en un océan de gaieté et que bien-au-contraire un esprit tourmenté et perverti par l'existence elle même, se condamne lui même à errer en plein désert, sans cesse à la recherche d'un hypothétique oasis d'espoir qui la plupart du temps nous apparaît sous forme de mirage, nous qui sommes les prisonniers de notre propre existence. Saluant humblement son compère qu'il n'avait pas revu des lusres, Kakou'Ton ne s'attarda guère sur de futiles mondanités, désireux d'humecter ses lèvres de ce divin breuvage. Lorsqu'enfin le barman daigna rapporté aux trois habitués, son cocktail spécial ; celui pour lequel il était tant côté dans le coin, Kakou'Ton, désormais au milieu, ayant à sa gauche un blond assis et à sa droite un Seki en appui sur le comptoir, se chargea de répartir les verres entre tous.

▲ Tu sais comment faire plaisir à tes amis, hein 'Saki-san ! Rien qu'en écoutant le barman préparer la mixture, j'en salivait déjà.. 4cl de sake, 6cl de lait et 3 autres cl qui découle d'un liquide qu'on dit fait de la même matière que les rêves.. Un vrai régal.. Espérons que cette fois ci, il ne crache pas dans mon verre. Mais dis moi, 'Saki-san, tu arrives peinard, les mains dans les poches et en plus tu nous offre à boire, qu'as tu donc derrière la tête ? J'ai ma petite idée mais je préférerais tout de même que tu me dises la tienne avant que je ne te dise la mienne.

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