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 Kyûbi au service de la Feuille[Acquisition Kuchy]

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Message(#) Sujet: Kyûbi au service de la Feuille[Acquisition Kuchy] Kyûbi au service de la Feuille[Acquisition Kuchy] EmptyMar 6 Aoû 2013 - 3:18

La neige venait recouvrir les vestiges du passé lentement. Face à ce qui restait du temple de Kyûbi, Daiki se recueillait, à la mémoire des victimes de ce terrible incident qui avait causé tant de peines. Autant pour les familles que pour le village tout entier. Un lieu de culte détruit, une guerre menée pour cet acte terroriste et d’autres pertes humaines engendrées par la suite. Ajoutez à cela le départ de Nikkou suite à tous ces troubles et vous obtenez les débris d’un lieu inspirant la tristesse. Le silence qui régnait ici était presque religieux. Le manteau hivernal avait recouvert les fleurs laissées là en hommage aux civils morts dans la destruction de l’endroit. Même le rapport avait été dur à lire. Alors le vivre en direct comme Nikkou, cela avait dû être un véritable calvaire. Et maintenant qu’il remplissait la tâche d’Hokage, Daiki comprenait pourquoi c’était si dur. Perdre des hommes, mais si ce sont des civils, est aussi douloureux que de perdre un shinobi. L’Hayashi espérait ne jamais avoir à traverser ça.

La neige crissa sous les pieds du médecin qui s’apprêtait à abandonner les décombres pour retourner au Palais. Il s’était juré de venir ici un jour pour contempler ce qui restait de l’immense bâtiment qui avait tout d’une cité impériale. Tant de souffrance pour des broutilles au final. Sa haine n’en était que plus forte. Il avança pour s’éloigner de l’endroit lorsque l’ambre de son regard croisa un éclat orangé parmi les arbres environnants. Une couleur criarde dans un paysage nimbé de blancheur, ce n’était pas le summum de la discrétion. Et qui avait tendance à mettre en alerte. Le Godaime s’arrêta pour essayer de retrouver de l’œil cette lueur. C’était une tache orange qui avait attiré ses yeux. Comme un pan de vêtement ou de la fourrure. Il scrutait chaque arbre sans pour autant retrouver ce qu’il cherchait. Il s’apprêtait à reprendre son chemin mais un bruit dans son dos lui fit faire volte-face et sa main s’empara d’un kunaï qu’il jeta dans la direction d’où provenait le son.

Le projectile fila jusqu’à l’arcade qui marquait l’entrée vers le temple où un renard se tenait assis. L’air paisible, il regarda le projectile lui foncer dessus. Et l’arme lui arriva en plein dans le crâne. Daiki se sentit gagné soudainement par le remords mais un nuage de fumée et une bûche de bois vinrent remplacer l’animal transpercé. Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Serait-ce un…

Eh bien quel accueil glacial !

U ne voix au timbre mauvais sonna derrière. Il se retourna à nouveau. Cette fois-ci, il garda l’arme dans sa sacoche. Il avait été assez brusque tout à l’heure déjà. Il fit alors face au même renard qu’il y a une seconde sauf que cette fois, l’animal arborait un sourire carnassier. L’Hayashi se méfiait naturellement. Encore plus face à un air aussi narquois et moqueur. Le ton mielleux de la voix avait même failli lui faire reprendre une arme pour recommencer le même geste. Maintenant qu’il faisait face à la bestiole et qu’il l’avait entendu parler, il comprit à quoi il avait affaire.

Une substitution qui arrive à point nommé on dirait. Votre invocateur se trouve dans les parages ?

Fichtre ! Et intelligent en plus de ça ! Le grand Maître ne se serait pas trompé alors ? s’esclaffa le renard.

La remarque arracha un haussement de sourcil à l’Hayashi.

De quoi parlez-vous ?

Contente-toi de répondre à la question suivante petit malin : es-tu celui que l’on surnomme le Renard ? Es-tu Hayashi Daiki, Godaime Hokage ?

Qui le demande ?

Le médecin se méfiait. Il ne savait pas pourquoi mais ce renard ne lui inspirait aucune confiance malgré le fait qu’il en adorait l’espèce. Un renard doué de la parole portait à confusion. La symbolique du malin qui dupe et qui trompe pouvait ainsi prendre tout son sens et il ne put s’empêcher de rester prudent face à une telle demande. Son interlocuteur avait réussi à jouer avec lui en usant d’une substitution et il ignorait encore comment il était passé de la forêt face à lui à dans son dos sur l’arcade en si peu de temps. Car oui, de toute évidence, la teinte orange qu’il avait perçue parmi les arbres ne pouvait être autre que la fourrure du bel animal qui avait le pelage soyeux et presque brillant. Mais son ton de voix, son regard mauvais et sa voix si moqueuse et rieuse ne lui plaisait pas pour autant. Il était donc resté sur la défensive depuis tout à l’heure. L’animal élargit son sourire lorsqu’il eut la réponse directe du Godaime.

Pour que tu réagisses ainsi, tu dois sûrement être celui que je cherche. On m’envoie te chercher pour t’amener dans notre monde.


Le médecin voulut protester mais à peine avait-il ouvert la bouche que le canidé se jeta à ses côtés et lui empoigna le mollet d’un coup de crocs. Rapide la bestiole. Et l’Hayashi quitta le sol neigeux instantanément pour atterrir dans une clairière verdoyante dont les couleurs étaient ravivés par un soleil radieux. Il ignorait où il se trouvait mais en tout cas l’animal responsable de sa venue ici marchait déjà vers les arbres en faisant dandiner sa queue touffue derrière lui. puis il tourna la tête vers Daiki, l’air las :

Il vient le petit Kage ?

Cet air hautain commençait à être désagréable. L’Hayashi aurait aimé protester mais il se retint. Après tout, dans le domaine où il se trouvait, il y avait peu de chances qu’une injure envers un renard soit tolérée. Cet animal était une invocation et il y avait fort à parier que cet endroit soit le monde d’où le pacte des Renards prenait sa source. Au moins une chose dont Daiki pouvait être sûr. Et puis c’est ce qu’avait annoncé le canidé après tout. La raison de sa venue ici et ce que lui voulait le renard devant lui restaient assez obscures. Pour obtenir des réponses, il n’avait d’autre choix que de le suivre.
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Message(#) Sujet: Re: Kyûbi au service de la Feuille[Acquisition Kuchy] Kyûbi au service de la Feuille[Acquisition Kuchy] EmptyMar 6 Aoû 2013 - 3:18

Le pelage roux était le seul point de repère de l’Hayashi dans cet endroit parfaitement inconnu. Lui qui était une parfaite bille en sensorialité, il n’avait pas intérêt à se perdre. Mais il parvenait à suivre l’animal qui ne se souciait pas vraiment de le voir suivre ou non malgré ce qu’avait pu lui demander son « maître » dont il avait parlé. Ce fameux supérieur pourrait en apprendre un peu plus à Daiki sur les raisons de sa venue ici. Pour l’instant, il dépendait totalement de cet être qui ne lui inspirait aucune confiance. Cet air hautain et chargé de sous-entendus ne lui plaisait guères. Chaque sourire, chaque regard, laissait transparaître une crasse ou une arnaque derrière. Les arbres défilaient autour de ce duo improbable alors que l’Hayashi commençait à vraiment être perdu. S’il avait dû revenir à son point d’arrivée depuis l’emplacement actuel, il n’y parviendrait pas. Mais très vite les arbres laissèrent la place à une plaine agrémenté d’immenses montagnes creusées.

Daiki devait lever la tête pour observer les pics enneigés qu’il n’avait pas pu voir dans la forêt à cause de la voûte sylvestre. Mais de ce décor fascinant se dégageait une impression assez particulière. Etait-ce à cause de profonds râles qui faisaient vibrer l’être sortant de ses cavernes immenses ? Non. D’ailleurs ces bruits étaient assez inquiétants. Daiki se posait des questions sur l’origine lorsqu’un détail loin à l’horizon attira son attention. Le feu et la lave s’alliait dans un ballet des plus flamboyant et féérique qui soit sur les versants d’un volcan s’élevant haut dans le ciel. Il transperçait les nuages et son sommet ne dégageait qu’une lumière à travers la brume opaque des cumulinbus l’entoura. Le médecin était fasciné par ce spectacle et il ne put retenir une interrogation qu’il témoigna à haute voix :

Quel est cet endroit là bas ?

Pose pas ce genre questions, rétorqua sèchement le renard.

Bizarrement, il semblait différent de tout à l’heure. Il n’avait pas été aussi sec juste pour être désagréable. Non. Ce coup-ci, il semblait réellement touché par ce détail et Daiki remarque le regard haineux en direction du volcan. Qu’est-ce qui se cachait derrière ce geste ? Difficile à dire. L’Hayashi se retrouvait avec l’esprit tout embrouillé de questions. Il espérait réellement pouvoir être libéré de ce fardeau car cela commençait réellement à lui peser. Et alors qu’il continuait de suivre en silence le canidé, il fut conduit dans une des cavernes. Mais celle-là était différente des autres. L’entrée du trou était orné de pierres précieuses incroyablement grosses et dégageaient chacune une lueur pâle. Il s’engouffra dans les profondeurs de cette montagne évidée où il ne tarda pas à découvrir un contenu plutôt inattendu.

Se tenaient là des meubles de la vie courante à une taille adaptée à des géants. Une taille dont l’Hayashi comprit toute la signification lorsqu’il identifia celui qui devait loger ici. Un immense renard de plusieurs mètres de hauteur se tenait assis sur son séant et fixait l’entrée de son repaire de ses grands yeux jaunes. Il dégageait une aura incroyablement puissante, perceptible même par la pire des buses en matière de sensorialité qu’était Daiki. Il se sentait accablé par cette puissance qui forçait à la fois la crainte et le respect. Du coup, lorsque le renard miniature, il n’y avait pas d’autre appelation face à son homologue, s’inclina en guise de salut devant l’animal géant, le médecin ne put qu’en faire de même. Ce qui provoqua une sorte de vrombissement que le Godaime mit un temps avant d’identifier comme étant le ricanement de la bête. Il faut dire en même temps qu’un simple rire d’une telle créature devait secouer les montagnes comme de vulgaires feuilles. Mais cette réaction l’étonna et fut expliquée par la suite par ces mots :

Le Godaime Hokage qui s’incline devant moi ! Dire que dans votre monde, un tel geste serait vu comme une surprise totale. Si ma taille le permettait, je me serais moi-même incliné devant celui qui porte si bien notre surnom.

Etait-ce pour ça que tout ceci se passait ? Daiki s’interrogea brusquement et il en vint même à craindre. Si ce renard taille XXL venait à lui mettre une simple pichenette, s’en serait terminé d’Hayashi Daiki et cela lui offrirait une mort bien ridicule. Pourvu qu’il ne s’emporte pas pour que le médecin se soit permis de se faire appeler ainsi ! Mais il ne semblait pas qu’il en soit ainsi puisque l’immense canidé reprit la parole avec un ton tout aussi posé et calme malgré le son grave et rauque de sa voix :

J’espère que le voyage s’est bien passé et que Kigakiku s’est montré de bonne compagnie.

Daiki et le renard miniature échangèrent un regard sans aucune réponse. Cette fois-ci, il y eut une véritable secousse. Le volcan vu à l’horizon ? Non. Le renard géant riant de toutes ses dents. Il calma rapidement son hilarité lorsque le plafond commençait à dangereusement répandre quelques pierres sur ceux qui avaient le malheur de se trouver en dessous. Il regarda Daiki et le dénommé Kigakiku qui se trouvait à côté :

Notre jeune ami ici présent n’a jamais été très doué dans l’amabilité dirons-nous. Mes plus plates excuses à ce propos Hayashi Daiki.

Je vous en prie il n’y a pas de mal, le rassura le concerné.

Tu peux me laisser avec le Godaime maintenant.

Le mini renard s’inclina et se retira non sans accorder un dernier regard hautain à Daiki qui n’en tint pas compte. Il se trouvait maintenant seul face au gigantesque canidé au pelage tirant presque sur le rouge. Un très bel animal d’ailleurs. Ses yeux ne quittèrent pas ceux de Daiki malgré le fait que ceux de la créature avaient plus de hauteur que l’Hayashi lui-même. Le silence resta un moment et fit élargir un sourire assez vaste au renard qui finit par le rompre :

Tu ne poses pas ta question ?

Vous me semblez la connaître alors j’en attends plutôt la réponse.

Le vrombissement se fit de nouveau entendre. Au moins celui-là semblait plus aimable et plus rieur que l’autre. Après quoi il reprit :

Je me présente, Zurui. Patriarche des Renards. Je suis le maître de ce lieu dans lequel nus t’avons accueillis. Encore navré pour le comportement de Kigakiku. Il n’a jamais été vraiment très sociable même avec nous. Même s’il se montre plus détestable encore avec les shinobis.

Ce n’est pas un souci seigneur Zurui.

[color:cebb=FF4500]Contente-toi de Zurui, Godaime, répliqua le renard avec un sourir dévoilant ses crocs luisants.

A condition que vous m’appeliez Daiki dans ce cas ! rétorqua le médecin.

Accordé ! Donc vous vous demandez ce qui vous amène ici. J’ignore si Kigakiku en a beaucoup dit ?

Très peu. Si ce n’est que vous aviez demandé à me voir. D’ailleurs je ne saurais que trop vous conseiller un meilleur moyen d’invitation la prochaine fois. C’était assez frustrant.

Nous ne devrions pas avoir ce genre de problème la prochaine fois de toute façon. Du coup je vais vous expliquer un peu plus ce qui vous amène ici. Mais pour cela nous allons sortir.

Et sur ces mots, le noble animal se leva et déploya toute sa masse pour se mouvoir en dehors de la grotte en évitant Daiki qui ne put retenir des yeux d’étonnement face à la taille de la bête. Il avait beau en avoir conscience, cela faisait tout de même quelque chose de voir ça au-dessus de sa tête en train de marcher paisiblement comme si de rien n’était. Les deux sortirent de l’endroit pour revenir à une lumière plus naturelle. L’immense animal se déplaça sur quelques mètres qui parurent des kilomètres pour Daiki qui suivait néanmoins jusqu’à ce que le renard ne pose son séant sur le sol qui trembla face au choc produit. Lorsque l’Hayashi l’observa, il vit que le noble animal n’était plus aussi avenant. Son esprit semblait focalisé sur le même point que son regard : vers le volcan.
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Message(#) Sujet: Re: Kyûbi au service de la Feuille[Acquisition Kuchy] Kyûbi au service de la Feuille[Acquisition Kuchy] EmptyMar 6 Aoû 2013 - 3:20

Le gargantuesque animal restait ainsi sans bouger et sans réagir. Du coup, le médecin observa un silence tout aussi complet. Certainement par respect. Après tout, si le dénommé Zurui l’avait fait venir ici, il avait ses raisons et il ne tarderait pas à les exposer. Daiki n’avait donc pas à demander au risque de passer pour quelqu’un d’impatient. Il resta à fixer le même point que le renard géant. Ce volcan l’avait intrigué tout autant et il n’avait toujours pas eu de réponses. Mais au vu de l’intérêt que lui vouait l’animal, l’Hayashi sentait que cela ne serait plus aussi long avant qu’il puisse obtenir des éclaircissements. L’endroit dégageait une force et l’attirait. Daiki aurait aimé marcher sur les flancs de ce mont enflammé pour arriver au sommet et en explorer le contenu. Beaucoup penseraient que c’est idiot et qu’il n’y aurait que du magma là-dedans mais qui sait après tout ?

Mais le Godaime fut finalement interrompu par la voix imposante du renard à ses côtés. Comme il fut tiré de sa réflexion, il orienta sa tête ainsi que son regard vers l’origine de ce bruit qui portait pour écouter ce qu’il avait à lui annoncer. Il espérait d’ailleurs avoir enfin de réelles explications. Le discours commença ainsi :

Le repaire du plus puissant d’entre nous. Celui que vous appelez Kyûbi. Il s’est exilé il y a des années là-bas. Du moins cela remonte à trop longtemps pour dire si mes Ancêtres l’ont banni ou s’il s’est lui-même isolé du reste de notre civilisation.

Daiki l’observa intensément sans perdre une goutte de son discours. Il s’était toujours fasciné pour ses histoires. Les démons à queue. Son père lui avait parlé de Kyûbi et rapidement du culte qui lui était voué à Konoha sans jamais pousser plus loin sa présentation car il avait toujours considéré que son fils devrait lui-même se faire un avis sur les diverses religions de son monde avant de décider d’en rejoindre une. Tout comme il pouvait continuer de vivre sans se plier à l’une d’elles. Mais en tout cas, le jeune Daiki avait longuement insisté et avait à de nombreuses reprises lassé son père pour qu’il lui raconte les légendes des démons à queue. Son rêve de gamin aurait été de les rencontrer. Un rêve insensé mais comme tous les rêves d’enfants. Ce rêve s’était perdu avec le temps mais Daiki n’avait pas pu oublier toutes ces histoires ayant bercés son enfance. Et aujourd’hui, il se trouvait à quelques mètres de l’une d’elles. Il observa un instant le volcan avant de revenir à Zurui qui en avait fait de même. Ils se regardèrent de nouveau et le renard reprit la parole :

Depuis un certain évènement qu’il n’est sûrement pas nécessaire de rappeler, sa rage a augmenté. Il était déjà un être rempli de haine pour des raisons qui nous échappent mais la destruction du temple n’a rien arrangé. Nous craignons à la fois pour nos terres et pour les vôtres. Ma dernière entrevue avec lui n’a pas été concluante et n’a fait que limiter les conséquences de certains de ces actes.

Daiki commençait à voir de plus en plus où voulait en venir le sage. Il n’était pas totalement imbécile. Ou alors Zurui prévoyait des coups à l’avance en ayant prévus qu’il comprendrait pour faire passer un autre détail pour l’aider. Mais devant l’avenant accueil auquel il avait eu le droit ainsi que les mots de ce noble animal, il avait du mal à voir de la malice dans ses actes. S’il y en avait en tout cas, elle était plutôt bien dissimulée dans ce cas. Mais il laissa le renard mener la conversation où il souhaitait. Il finirait bien par en venir au point qui les intéressait. Daiki garda les bras croisés sur sa poitrine en attendant la suite. Zurui reprit la parole après un temps de répit :

Et je n’irais pas par quatre chemins. La situation actuelle m’inquiète au plus haut point. D’ordinaire ce volcan, dit-il en tendant une griffe vers le mont culminant, reste totalement inactif ou rentre de temps à autre en éruption. Aujourd’hui la lave semble couler à flot sans jamais s’arrêter. Si Kyûbi ne décide pas de s’en prendre directement aux Shinobis, il détruira cet endroit dans sa colère.

Vous attendez une protection de ma part donc ? demanda naïvement Daiki.

Non ! Non loin de ça Daiki ! Vous avez déjà à faire d’un village, je ne me permettrais pas de vous importuner avec une autre population à protéger. Non il n’est rien de tout ça.

Zurui semblait maintenant plus focalisé sur le Kage au niveau des griffes de ses pattes arrière que sur le volcan. Il s’allongea même pour que sa tête arrive un peu plus près du médecin qui le fixait dans l’un de ses immenses yeux.

Je pense que la reconstruction du temple en son honneur serait un acte qui apaiserait sa colère et permettrait à la fois à ceux que tu protèges et ceux qui me sont chers de pouvoir échapper au pire.

Daiki fixa le sol cette fois alors que ses mains se joignaient dans son dos maintenant. Il fit quelques pas d’un côté, puis de l’autre alors que les rides sur son front traduisaient sa réflexion intense. Il regarda de biais le renard à qui il s’adressa :

Loin de moi l’envie de paraître égoïste mais votre royaume et Konoha n’ont jamais eu de lien excepté Kyûbi. Et encore ce dernier n’est qu’une divinité à nos yeux. En quoi ce simple acte peut nous assurer du salut du village ou de ce monde qui n’a jamais eu d’intérêt pour la Feuille ?

Vous pourrez revenir quand vous le souhaitez pour observer vous-même les résultats et prendre les décisions qui s’imposent si cela a été un échec. Mais songez-y très sérieusement je vous prie. Je vous le demande comme un service Daiki. Ne laissez pas ce royaume être détruit par la bêtise de ceux que vous ne portez pas dans votre cœur.

L’Hokage releva la tête d’un coup. Ses yeux écarquillés traduisaient de son état d’esprit et le détail n’échappa pas à Zurui qui continua rapidement après :

Un secret pour personne ici mais que nous n’avons pas ébruités. Nous n’y avons aucun intérêt naturellement.

Daiki n’en était pas plus soulagé pour autant et il continuait de fixer le renard géant qui reprit de nouveau :

Au final, qu’y avez-vous à perdre ?

Des moyens. Ici ce n’est pas un problème mais au-delà de vos frontières existe un monde où on ne peut se permettre des actions sans allonger la monnaie derrière pour obtenir un simple service. Et je doute du fait que vous ayez la possibilité de financer ceci. Ce que je refuserais d’ailleurs car je trouve ce genre d’échanges plus mesquins qu’autre chose.


Daiki continua les cents pas qui se faisaient plus posés et plus calmes. Qui le connaissait savait que dorénavant, il avait trouvé son plan et qu’il le mettait en marche paisiblement en procédant par étapes comme il l’avait déjà planifié et replanifié une dizaine de fois dans son esprit avant de l’appliquer. Un détail insignifiant et même invisible à Zurui qui allait s’empresser de retourner dans un argumentaire mais Daiki lui coupa l’herbe sous le pied en prenant la parole le premier :

Je ne veux pas y perdre au final. Je ne peux penser seulement pour moi et également songer à mes hommes.

Justement vous les protégeriez d’un grand malheur en faisant ça ! Songez aux dégâts que le démon renard pourrait causer ! Et puis il va de soi que nous sommes prêts néanmoins à vous rendre la pareille.

Le médecin s’arrêta. Là où il se tenait, le renard ne pouvait voir son visage. Il resta immobile un instant avant de prononcer lentement et distinctement :

C’est-à-dire ?

Zurui y vit là une occasion qu’il n’hésita pas à saisir. Ce sur quoi comptait Daiki.

Disons que si vous nous apportez l’aide que nous quémandons, nous serions à notre tour prêt à vous apporter notre aide dans votre tâche de protection du village caché de la Feuille.

Daiki se retourna, l’air un peu surpris mais pas excessivement non plus. Il se ravança alors que son visage prenait un air sévère pour redevenir sérieux, voire tiraillé par un doute. Il ne tarda pas à le manifester, mais en murmurant. Comme une chose qu’on aurait honte ou qu’on essayerait de cacher :

Je ne peux pas revenir à Konoha la bouche en cœur et engager des ressources dans une telle reconstruction sur de simples suppositions comme celles-ci et la seule promesse non assurée d’une « alliance » avec les Renards.

Zurui plaça sa patte avant droite devant lui pour que les griffes s’arrêtent avant d’arriver à Daiki. Pendant son geste, il sortit un :

C’est pour cela que je vous offre de quoi être suivi par vos hommes par la suite.

Puis il dégagea sa patte. A l’endroit où elle se tenait avant, trônait un rouleau. Lorsque l’Hayashi le prit et le déroula, il était vierge de toute inscription. Ce qui signifiait que le médecin était le premier à mettre la main sur le Pacte d’invocation des Renards. Il ne put réprimer un sourire satisfait. Il caressa le papier et promena sa main sur l’étendue blanche où devait figurer le premier nom. Il observait le rectangle de papier alors que le renard face à lui tenta une approche ultime. Une dernière tentative dans le désespoir pour en tirer ce qu’il souhaitait :

Si vous me rendez ce service, soyez assurés du soutien des Renards auprès de Konoha pour des générations.

Daiki resta encore un instant silencieux avant de reposer le rouleau au sol. Il plongea son regard dans celui de Zurui et, sans prévenir, se retrouva le kunaï en main pour se blesser le pouce. Le sang coula au compte-goutte avant que l’Hayashi ne l’applique sur la feuille et commence à signer. Zurui le regarda faire, un sourire non dissimulé sur ses babines. Lorsque Daiki eut fini, le renard déposa une griffe qui laissa une marque en dessous de l’inscription. Le premier rectangle portait maintenant la mention de Hayashi Daiki, Godaime Hokage. Ce dernier tendit le rouleau à son propriétaire qui repoussa l’offre :

Emmenez-le à Konoha pour leur prouver vos dires. Les plus méfiants plieront ainsi.

Daiki doutait en avoir besoin mais il accepta le présent qu’il scella dans un parchemin plus petit qu’il accrocha à sa ceinture. Puis là-dessus, il regarda avec bienveillance le sage qui lui rendit son sourire. les deux êtres se fixèrent un moment avant que Zurui n’approche sa griffe du cœur de Daiki et ne lui dise :

Vous êtes un homme de bien, Daiki. Nous nous reverrons vite.

Et la griffe atterrit délicatement sur sa poitrine. Le contact l’emplit d’une sensation étrange. Il ne voyait plus rien jusqu’à ce que tout s’arrête et qu’il reconnaisse les alentours des ruines du temple. Le parchemin toujours à la ceinture, il émit un large sourire qu’il garda jusqu’à son retour au village où il lancerait les préparatifs. Il tiendrait promesse en échange de ce don qui lui avait été fait. Les Renards se battraient dorénavant aux côtés de…bah du Renard ! L’idée l’enchantait et le poussait à s’investir dans sa promesse faite au vieux sage.
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