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 Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] EmptySam 3 Aoû 2013 - 18:21

Après mon passage éclair au pays du Vent, y faisant la connaissance de deux shinobis aux caractères bien différents, j’avais pris la décision de ne pas m’éterniser dans la région. Mes deux protagonistes n’avaient pas été très enclins à un accueil chaleureux. Je commençais à me rendre compte d’une chose, que la méfiance était de mise pour les villages cachés et que mes projets n’en seraient que bien plus complexes à mettre en œuvre. Pourtant, pour confirmer ce que je pensais, il me fallait d’abord continuer mon périple.

Après avoir quitté Goren, le sunajin une fois et demi plus grand et plus large que moi j’avais pris la décision de me rendre à Mizu no Kuni pour les mêmes raisons que ce qui m’avait amené dans le désert aride qui avait failli m’offrir le repos du juste. Durant mon voyage je me demandais ce qui avait bien pu me pousser à choisir le pays de l’eau. Konoha était bien plus proche de ma situation actuelle alors pourquoi perdre du temps à rallier le bout du monde alors qu’une autre des quatre grandes nations était frontalière de ma position actuelle. Je ne saurais dire. Dans mon esprit, ce choix s’était imposé comme une évidence. Peut-être était-ce la chaleur, la déshydratation qui m’avait poussé inconsciemment à choisir un pays où je ne serais pas en manque d’eau une nouvelle fois. Cela ne me déplaisait guère, j’étais curieux de connaître cette nation disséminée à travers de nombreuses îles comme myriade de perles dans un océan azur.

Une fois en route, un autre dilemme s’était dressé devant moi ? Devais-je, ou plutôt avais-je le droit de traverser Konoha sans une bonne raison où devrais-je plutôt faire le tour de sa frontière en passant par les pays déjà visité lorsque j’ai quitté Ta pour la première fois. La deuxième option s’avérerait être un choix plus adapté, afin de ne pas être la source de tensions sans une raison valable et murement réfléchie. Me voilà donc faire le trajet inverse à celui emprunté quelques semaines plus tôt. En passant à Ta, un moment nostalgique éphémère traversa mon esprit. J’étais curieux de savoir comment allait les autres moines, ceux que j’appelais mes frères. Pour autant, malgré l’envie qui me tiraillait à dévier de ma route initiale je restais dans le droit chemin.

J’avais quitté le pays du Riz depuis quelques jours au bout desquels j’avais rejoins l’océan. C’était la première fois que j’avais l’occasion d’admirer une étendue d’eau si grande. Par chance, il faisait beau, une brise légère apportait un parfum iodé sur le rivage. Le soleil haut dans le ciel se reflétait dans les vagues comme des milliers de miroirs apparaissant et disparaissant au grès des ondées bleutées chargé d’embruns laiteux. Ne comptant pas continuer mon voyage à la nage, même si l’envie de me baigner quelques instants était bien présente, je continuais ma route sur le sable humide, à la recherche d’un port susceptible de faire le trajet jusqu’à Kirigakure no Sato.

C’est à la fin de la journée, alors que le soleil de sa teinte orangée était bas sur l’horizon qu’un petit village côtier se dévoilait à mes yeux. Il n’était pas d’une grande envergure, comptant au maximum qu’une vingtaine de maisonnées mais l’accueil fut chaleureux. C’était en effet le mariage d’un jeune couple fraichement sortis de l’enfance. La fête battait son plein, la musique et les chants était euphoriques. Le bonheur des mariés se propageait à chacun, moi y comprit. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas profité d’une soirée comme celle là. Au milieu de la nuit, pendant un bref moment de calme, il me fut demandé de bénir le destin des époux, chose que je fis avec grand plaisir. Les célébrations continuèrent ainsi jusqu’au petit matin. Peut de monde avait dormi ce soir là, mais à ma grande surprise, la majorité des villageois s’attelèrent à leurs tâches quotidiennes malgré les bâillements et les cernes qu’ils ne pouvaient dissimuler. Mais la bonne humeur était toujours là, c’était le principal.

Fatigué comme tout un chacun, je me dirigeais vers le port en quête d’un bateau à même d’effectuer la traversée. La chance me souriait aujourd’hui, je devais être dans une bonne période. Un marchand était en partance pour sa tournée hebdomadaire. Chargé de tout son attirail, il m’autorisa à monter à bord et à profiter du voyage. Malgré mon insistance pour le dédommager de ma présence, il se refusa toute compensation estimant qu’en tant qu’homme de foi, j’avais déjà fait beaucoup en bénissant le couple sans rien attendre en retour, contrairement à certains temples qui se faisaient grassement payer leurs prestations au nom de leurs Divinités.

Je n’étais jamais monté sur un bateau. J’aurais surement du demandé si le voyage présentait un quelconque danger. Si j’avais su, je n’aurais pas autant profité des plats du banquet que l’on me présentait la veille. Comme quoi tout est un cycle naturel, les poissons qui m’avaient sustentés hier soir, étaient à leur tour nourris, jusqu’à ce qu’un pêcheur fasse son œuvre, ainsi de suite … Mis à part ce petit désagrément digestif, le reste du voyage se déroula sans encombres, le vent étant avec nous, la voilure gonflée nous rapprochant à grand pas de notre première escale, une île sur laquelle le capitaine avait prévu de mouiller pendant quelques jours. Pour ma part je n’étais guère pressé. Cette halte serait pour moi l’occasion de découvrir le mode de vie et la culture des personnes du pays de l’Eau.

Je ne m’étendrais pas sur ma petite halte, il y avait beaucoup à dire, c’était une autre histoire à raconter au coin du feu. Par contre, ce que je peux dire, c’est que la deuxième partie du voyage fut tout aussi agréable que la première. Partis en début de soirée, je pus débarquer sur l’île principale à l’heure du déjeuner. Le soleil était toujours aussi haut dans le ciel, quelques cirrus épars, ces nuages d’altitude en forme de petits filaments ne menaçaient en rien le beau temps. L’animation du port battait son plein. Une fois à terre, il était aisé d’entendre ici et là les différents commerçants vendant leurs poissons à la criée. Alors que je quittais l’agitation de ce village de bord de mer, un homme entre deux âge, tirant une charrette à bras me héla. C’était un vendeur d’ombrelles et de parapluies. Il était en route pour Kiri et n’aimant guère voyager seul s’enquit de ma destination qui par chance était la même.

La route était bonne, la température agréable. A l’abri du soleil sous le parasol de papier et de bambou accroché à la carriole, j’aidais le bonhomme à tirer son attirail. Notre discussion tourna autour de tout et de rien. J’appris qu’il fabriquait et vendais lui-même ses marchandises. Qu’il était marié depuis trente deux ans, trois fois grand-père et que malgré la perte d’un de ses fils pendant la Grande Guerre il aimait toujours son pays. Les mots aidant, le temps passa vite. Les portes du village étaient déjà en vue. En guise de remerciement pour mon aide durant le trajet. L’homme me fit cadeau d’une de ses ombrelles, au motif de cerisier en fleurs, perdant ses pétales au vent. Nous approchions enfin du Long Tunnel
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Message(#) Sujet: Re: Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] EmptyDim 4 Aoû 2013 - 5:42

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Un léger rayon de soleil transperçait les volets de la fenêtre de Sora, éclairant légèrement la pièce. Ce dernier se trouvait dans sa chambre allongé sur son lit, les yeux grands ouverts, profitant d'un silence plaisant et d'un calme bien rare ces derniers temps. C'était pour lui le moment parfait pour se vider le crâne, penser à autre chose en ces temps si compliqués au sein du village caché de la brume. Ce n'était pas comme si tout allait mal non plus, mais l'ambiance était tout de même assez tendue, des missions de toute part, des combats, la vie à Kiri n'était pas simple. Néanmoins le nécromancien ne fléchissait pas et restait toujours debout malgré un rythme aussi intensif. Après tout il était rare que le membre de l'unité spéciale ose se plaindre, il était plutôt de ceux qui souffrent en silence et il n'était pas non plus de ceux qui gardaient tout en eux, puis basculaient vers une terrible dépression par la suite. Il était différent. C'est ainsi qu'il observait ce fameux plafond, pensant à tout et à rien à la fois, comme à son habitude. Le manipulateur de cadavres avait toujours la tête en l'air, comme si le ciel lui parlait, comme si un quelconque dieu pouvait bien répondre à toutes ses prières. Il était vrai que notre homme adorait être perdu dans ses pensées, réfléchissant à son avenir, se projetant dans un futur qui n'était ni proche, ni parfait, juste inconcevable en toute vérité. En effet, la vie de ninja était bien trop compliquée et dangereuse pour pouvoir déjà penser à des plans pour l'avenir, la vie de shinobi était au jour le jour, les plus ambitieux n'étaient pas les vainqueurs pour une fois, au contraire leur rêves brûlés leur coupaient parfois les ailes.  C'était pour cela que le membre du Misuto ne s'était jamais vraiment trop projeter dans l'avenir, il préférait se dire que tout pouvait arriver, aussi bien mal qu'en bien, que du jour au lendemain il pouvait quitter ce monde, c'était une triste réalité qu'il fallait pourtant accepter. Sora en avait vus des shinobis avec des rêves plein la tête, des étoiles plein les yeux en pensant à leur avenir et vous saviez où ils étaient désormais ? Au ciel, c'était peut-être pour ça que notre héros avait toujours la tête dans les nuages, il devait surement penser à ceux partit trop tôt.

Kiri était un village sanglant où se faire un nom était d'autant plus difficile qu'il fallait survivre et que ces deux choses se contredisaient. Effectivement, plus vous vous faisiez un nom, plus les adversaires souhaitant vous défier étaient nombreux, plus vous vous rapprochiez donc du spectre de la mort. De ce voile noir pouvant à tout moment se poser sur vos yeux et de vous laisser plonger dans vos rêves. Le nécromancien n'avait pas vraiment peur de la mort, il savait qu'il s'agissait d'un aboutissement de la vie, après tout peut-être que la vie et la mort s'étaient passés un pacte, le membre du Misuto se comprenait. Sourire aux coins des lèvres, il essayait d'imaginer sa propre mort lui qui avait passé toute sa vie à se jouer des morts, à profaner des tombes et à défier le repos éternel. Il était vrai qu'il n'avait jamais eu vraiment de respect pour le trépas et d'ailleurs si un jour ce dernier venait à mourir, quelqu'un obtiendrait-il son cadavre ? Ce serait tout de même un comble, comme le chasseur qui devint une proie. Cela le fit rire tout seul, un petit gloussement se fit entendre dans sa chambre, Sora avait un vrai côté psychopathe des fois, mais on ne pouvait pas lui en vouloir, il était comme ça. Il profitait toujours autant de ce silence, c'était si agréable pour lui, il pouvait enfin se vider l'esprit, il trouvait une sorte de plénitude dans ce calme, comme si il se sentait enfin lui même. Ne pensant à plus rien, si ce n'est à vivre. Mais comme d'habitude il n'avait pas une minute pour lui et il allait vite le comprendre, toujours donc en train de regarder le plafond, notre protagoniste entendu comme une voix dans sa tête, elle l'appelait tout d'abord. Cela recommençait, il fallait qu'il se concentre pour pouvoir entendre la suite:

- Sora, un inconnu arrive aux longs tunnels, tu dois t'y rendre.

Pour changer tiens, ce n'était pas la première fois que cela arrivait, d'autant plus qu'il ne connaissait toujours pas la provenance de cette voix. Il faudrait qu'il enquête sur ça un jour où l'autre, mais pour le moment il n'avait pas vraiment le temps malheureusement. Se levant ainsi péniblement dans son lit, il traîna un peu des pieds tout en rechignant et en injuriant le Sandaime, bien sûr il n'était pas trop dur non plus dans ses mots, c'était affectif. Il s'habilla comme à son habitude et cette fois-ci il n'avait pas à enfiler sa tenue du Misuto, ce qui faisait tout de même tout drôle pour lui, en effet l’accoutrement de l'unité spéciale lui permettait de se cacher du monde extérieur, de rester anonyme et on pouvait dire que Sora appréciait d'être caché. Mais bon, pour une fois cela ne pouvait pas lui faire de mal. Se dirigeant ainsi vers les longs tunnels du village, il n'était pas réellement pressé, de toute façon l'homme ne pourrait rentrer dans le village donc il allait devoir attendre et les senseurs avaient surement du le repérer bien avant, ce qui laissait une certaine marge au manipulateur de cadavres. Dehors le soleil était bel et bien présent et ses rayons réchauffaient légèrement l'atmosphère, en bref le climat était agréable. Les habitants ainsi que les commerçants grouillaient de toute part, on sentait bien que la guerre était loin derrière et que désormais Kirigakure essayait de rebondir. C'était beau à voir et donnait encore plus envie de se battre pour un tel village. Au bout de quelques minutes notre protagoniste se trouvait aux longs tunnels, pénétrant dans ceci il s'avança vers l'homme en question, cela ne pouvait être que lui, vus qu'il n'y avait que lui:

- Oyo, bien le bonjour à vous cher étranger. Vous ne pourrez aller plus loin pour le moment, quelle est votre identité ainsi que votre motif de venue à Kiri ?

Prenant une légère pause,il scruta d'un peu plus près l'homme, il n'avait en rien l'air d'être un dangereux criminel et ressemblait beaucoup à un moine, si ce n'en n'était pas un d'ailleurs. Il dégageait quelque chose de bon, de rassurant, mais il fallait tout de même être prudent, certains anges parfois cachent de vieux démons, c'est alors que Sora reprit d'une voix plus calme cette fois-ci :

- Ne prenez pas cela pour vous, nous procédons ainsi avec tout les visiteurs, une fois vos motifs expliqués nous déciderons de votre passage ou non. 

Désormais il n'y avait plus qu'à attendre la réponse de l'étranger, en espérant que celui-ci ne fasse pas un coup fourré, mais cela ne semblait pas être son genre. Pour une fois que le membre du Misuto avait un bon pressentiment, l'inconnu avait intérêt à ne rien gâcher.
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Message(#) Sujet: Re: Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] EmptyDim 4 Aoû 2013 - 23:45

Le marchand de parapluies et d'ombrelles me remercia une dernière fois avant de prendre congé de ma personne. Originaire du village de la Brume, il n'eu aucun mal à passer le poste de garde qui régulait l'entrée des étrangers et faisait office de premier rempart en cas de visite inopportune. Avant de disparaitre de ma vue, le vieil homme me salua et m'invita à rejoindre son magasin si l'occasion se présentait, il serait ravi de partager un verre avec quelqu'un de ma trempe. Le tempérament était accueillant. J'espérait que ce soit un bon présage. Au mieux je ne pouvais guère espérer une hospitalité équivalente à celle de Sunagakure no Sato, au pire des cas ... je préférais ne pas y songer. J'avais toujours dans l'espoir que Maskine guidant mes pas ne saurait me conduire à une mort certaine sans que son sens profond ne m'apparaisse. Hors pour l'heure, je n'avais encore rien accompli susceptible de provoquer la libération de mon âme afin qu'elle puisse renaître.

Alors que j'approchais à petit pas de l'entrée un homme se présenta à moi. J'avais dès lors comme une impression de déjà vu. Cette situation ressemblait étrangement à ce que j'avais pu vivre quelques semaines plus tôt, le désert et la chaleur en moins. Je me retrouvais une nouvelle fois accueilli par un homme seul qui à l'instar du sunajin avait une certaine prestance dans sa démarche. A ses premiers mots, même si le sens au final était le même, le ton changeait la donne. Il était bien plus aimable et accueillant. Tout comme la fois précédente, j'eu droit aux questions concernant le motif de ma visite. Rien de plus normal au final. En revanche, la question que je me posais à la sortie du village caché du Sable trouvait dans les paroles de mon interlocuteur sa réponse. Non, faire preuve d'une certaine animosité envers un étranger n'était pas une étape obligatoire. Cela était donc un fait encourageant pour les futurs visites à Kumo et Konoha Gakure no Sato.

Face à ce type d'homme, le discours était bien plus engageant. Cela m'invitait d'avantage à lui répondre sans ambages.

- Je vous souhaite également une agréable journée. Je me présente, Kiezan Fumei, ainé de l'ordre des moines de Maskine. Je viens du pays du Riz. Quant au motif de ma visite, il a pour but de m'ouvrir au monde afin de découvrir les cultures des grandes nations principalement. Les moines de Maskine ont pour vocation d'apporter conseils et sagesse à ceux qui en font la demande. Par conséquent, je me suis mis en quête de nouveauté et de savoir afin de pouvoir accéder de manière plus ouverte aux requêtes qui nous sont proposées. De plus, je fais le tour des villages cachés afin de rencontrer les différentes figures d'autorité. Je cherche à comprendre leurs conceptions de la Paix de ce monde. Un précédent voyage m'a permit de prendre conscience que les kages sont des personnes peut disponible pour quelqu'un de ma stature et que de fait, c'était faire preuve de bon sens que de chercher à discuter avec d'autres ninjas. J'espère ainsi petit à petit véhiculer la philosophie de Paix et d'harmonie.

A l'ombre des tunnels, j'en profitais pour refermer mon ombrelle qui n'avait plus d'utilité en ces lieux. Je rattachais de sa lanière en papier les baleines de bambou afin de me servir du tout comme une canne de voyage. Une fois mon petit manège terminé, je repris mon discours.

- Je suppose que je vais devoir vous suivre jusqu'à un endroit où il vous sera facile de corroborer ce que je vous ai annoncé. Ne vous inquiétez pas, je comprends tout à fait le fait que vous procédiez au contrôle des étrangers. Compte tenu des situations diplomatiques actuelles, j'imagine qu'il n'est pas rare d'avoir affaire à des personnes bien moins enclins à coopérer voire pire. Mais avant de vous accompagner, puis-je m'enquérir de votre nom ?
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Message(#) Sujet: Re: Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] EmptyLun 5 Aoû 2013 - 23:52

Un homme qui a trouvé la sagesse est bien plus qu'un simple shinobi, pour Sora ce genre d'individus méritait un grand respect. Le ninja qu'il avait en face de lui, ne possédait pas un chakra relativement élevé sinon les senseurs du village aurait mis le membre du Misuto au courant, néanmoins il dégageait quelque chose d'apaisant, comme si cet homme apportait la paix avec lui même, ou même de la sérénité. C'était très agréable et cela faisait bien longtemps que notre protagoniste ne s'était pas retrouvé face à une présence aussi rassurante. Pour lui c'était l'occasion de discuter, d'apprendre à connaître un étranger, une personne nouvelle qu'il n'avait jamais rencontré. Le nécromancien observait de long en large son interlocuteur, à son simple accoutrement on pouvait très vite deviné qu'il s'agissait d'un moine, cela était rare d'en rencontrer, d'habitude ces derniers préféraient se consacrer à leur culture, dans leur monastères, à l'abri de ce monde de fou. Pour être franc, ils avaient raison de rester loin de tout ça, de tout ce bordel, de tout ces affrontements incessant, ils avaient pris la meilleur des décisions. Vivre de peu, se contenter d'un rien et apprécié un rayon de soleil, une pluie qui tombe, la neige en hiver. C'était peut-être ça la vrai vie, se contenter de l'essentiel, de ce que le ciel nous offrait. En voyant cet homme c'était toute la vie de notre protagoniste qui défilait sous ses yeux, comme si il avait été transpercé par une flèche dans le cœur, une prise ou plutôt une crise de conscience. Pourquoi toujours se battre ? Jouer des muscles et tout le bordel qui s'en suivait ? Les shinobis n'étaient-ils donc pas capable de communiquer entre eux ? C'était toute une remise en question qui s'effectuait sur notre homme, il voyait tout les visages de ses victimes, tout ce sang qui avait coulé, bien trop de liquide rougeâtre.

Mais pourquoi un moine aurait-il prit la peine de se déplacer jusqu'au village caché de la brume ? Il y avait-il un problème avec les monastères ? Une menace était-elle présente ? Tout un tas de questions arrivèrent à se frayer un chemin jusqu'au cerveau de notre protagoniste. Néanmoins il n'oubliait pas qu'il ne pouvait pas faire confiance à n'importe qui, les paroles étaient belles, mais les actes étaient bien mieux. Toujours concentré sur ce moine qui se présentait à lui, Sora était heureux d'avoir eut à le recevoir, lui qui avant injuriait Yoru dans sa tête de l'envoyer toujours accueillir les étrangers, bien que des fois il dût les dissuader de passer. Comme cet homme avec un chapeau, lui n'avait pas vraiment eut de chance. Tant pis c'était ainsi, Kiri se devait de procéder à un filtrage des individus et à la différence de l'ancien visiteur, celui-ci dégageait quelque chose de rassurant, bien qu'il n'avait pas encore parlé. Le nécromancie se demandait tout de même s'il avait fait le bon choix de s'exprimer aussi calmement, peut-être avait-il été trop gentil, il n'en savait rien après tout. Essayer de discerner la personnalité d'un homme en l'observant simplement, était très difficile, l'exercice se révélait d'autant plus compliqué lorsqu'il s'agissait d'un étranger. Le membre du Misuto prit soin d'observer les quelques toits et bâtiments en hauteur du coin de l'oeil, il put constater qu'une unité d'élite était tout de même présente au cas où cela se déroulerait mal, ce qui ne devrait être nécessaire. Mais bon, le village caché de la brume n'était jamais sur ses gardes, beaucoup étaient les jaloux qui auraient voulu voir couler un tel modèle de hiérarchie et de respect. Néanmoins comme un homme l'avait dit un jour, le chien aboie et la caravane passe. C'est alors que le moine prit la parole d'une voix très calme, cela commençait bien :

- Je vous souhaite également une agréable journée. Je me présente, Kiezan Fumei, ainé de l'ordre des moines de Maskine. Je viens du pays du Riz. Quant au motif de ma visite, il a pour but de m'ouvrir au monde afin de découvrir les cultures des grandes nations principalement. Les moines de Maskine ont pour vocation d'apporter conseils et sagesse à ceux qui en font la demande. Par conséquent, je me suis mis en quête de nouveauté et de savoir afin de pouvoir accéder de manière plus ouverte aux requêtes qui nous sont proposées. De plus, je fais le tour des villages cachés afin de rencontrer les différentes figures d'autorité. Je cherche à comprendre leurs conceptions de la Paix de ce monde. Un précédent voyage m'a permit de prendre conscience que les kages sont des personnes peut disponible pour quelqu'un de ma stature et que de fait, c'était faire preuve de bon sens que de chercher à discuter avec d'autres ninjas. J'espère ainsi petit à petit véhiculer la philosophie de Paix et d'harmonie.


Et bien le motif du voyage était noble. Il s'agissait donc d'un moine du temple de Maskine provenant du pays du Riz, notre protagoniste n'avait jamais entendus parler de tels moines. Néanmoins il avait écouter la suite des paroles de son interlocuteur et ces dernière valaient le détour. Il s'était exprimé avec tant de sagesse et de recul dans ses mots qu'on ne pouvait pas vraiment penser qu'un tel homme pouvait mentir. Ainsi le but de son voyage était de découvrir les différents villages shinobis et de rencontrer les chefs de ceux-ci pour connaître leur vision de la paix et essayer de leur porter conseil. Sora respectait un tel périple pour une telle cause, car oui cet homme avait clairement eut le cran de se ramener aux portes du village et de demander à parler au Kage. Il avait eut le cran de quitter les siens pour la paix de ce monde, il avait tout quitté pour cela, qui pourrait refuser un tel homme ? Qui pourrait croire qu'un tel shinobi pouvait mentir ? Néanmoins le nécromancien allait tout de même demander une petite preuve, cependant celle-ci ne serait qu'une formalité si cet homme disait vrai, d'autant plus que cela ne devrait pas le déranger. Il s'agissait surtout d'une sécurité pour pouvoir ensuite le laisser rentrer dans le village, car beaucoup étaient ceux qui avaient tenté par le passé et nombreux furent les refus. Mais avec cet homme, il y avait ce je ne sais quoi, cette petite voix qui vous répétait sans cesse "Tu peux lui faire confiance" alors pourquoi pas après tout ? C'est alors que celui-ci reprit d'un ton toujours aussi calme:

- Je suppose que je vais devoir vous suivre jusqu'à un endroit où il vous sera facile de corroborer ce que je vous ai annoncé. Ne vous inquiétez pas, je comprends tout à fait le fait que vous procédiez au contrôle des étrangers. Compte tenu des situations diplomatiques actuelles, j'imagine qu'il n'est pas rare d'avoir affaire à des personnes bien moins enclins à coopérer voire pire. Mais avant de vous accompagner, puis-je m'enquérir de votre nom ?

Pas bête pour un étranger, cela se sentait qu'il avait déjà visité au moins un village de shinobi, néanmoins Kiri était bien différent de tous les autres, comme tout les autres d'ailleurs. Mais désormais il était venus le temps de répondre à cet étranger et c'est ainsi que le nécromancien prit la parole, d'une voix très calme tout comme son interlocuteur:

- Et bien la cause de ton périple est noble. Rare sont les hommes qui ont le courage de tout quitter pour partir à l'aventure de ce monde fou et pittoresque c'est pour cela que je respecte de tels actes. Pour moi il n'y a aucun doutes, tu ne mens pas. Néanmoins je me permets de te demander une preuve de ton appartenance au clan Kiezan en me montrant une technique de ce répertoire. Je pense que tu peux comprendre, tu ne m'as pas l'air idiot !

Prenant une pause, Sora avait un sourire sur son visage, il n'était pas moqueur loin de là, mais plutôt amical, invitant à ne pas s'énerver. Il reprit alors la parole:

- Permet moi aussi de répondre à quelques unes de tes phrases. Je trouve que ton déplacement en ces lieux est une bonne initiative, je partage à vrai dire presque les mêmes convictions que toi, néanmoins dans un monde et un village telle que le mien, la violence n'est pas un choix qui s'offre à nous, mais plutôt une nécessité pour survivre. Cependant des Hommes comme toi pourraient changer la donne et c'est pour cela que je ferai tout mon possible pour te permettre de voir le Mizukage. Mais, laisse moi te poser une question, selon toi, la paix est-elle l'abstinence à la violence ?
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Message(#) Sujet: Re: Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] EmptyMar 6 Aoû 2013 - 23:33

L'espace d'un instant je fus surpris de voir que le shinobi était plus ou moins en accord avec ma philosophie de vie. Jusqu'à aujourd'hui ne n'avais eu l'occasion que de croiser des personnes qui trouvaient mon but utopique, estimant que c'était une perte de temps et que de toute manière c'était une entreprise perdue d'avance. Mais était-il vraiment d'accord ou était-ce seulement des mots teints de respect. Je n'avais pas encore assez d'expérience dans ce genre de relations humaines pour pouvoir détecter les nuances dans sa voix. Entouré de mes frères je n'avais jamais eu à faire à la méfiance innée des ninjas, à l'hypocrisie et aux mensonges. Mon voyage m'aidait donc à faire l'apprentissage de tout cela.

Comme je le prévoyais, il me fallait encore faire mes preuves, prouver ma bonne foi. Je comprenais cet état d'esprit, la méfiance de mise, était pour un ninja la normalité. Les sunajins me l'avaient fait comprendre très clairement. Les choses se répétaient. Point positif, je saurais à quoi m'attendre une fois aux abords de Konoha et Kumo. Mais pour l'heure, mon problème s'il en était un était de me faire accepter à Kiri et comme le disait si bien mon interlocuteur prouver qui j'étais vraiment. Dévoiler mes techniques. Voilà une demande bien particulière pour un test d'admission. Je me sentais comme l'adolescent que j'étais il y a quelques années, montrant à maître Iroki, mon futur mentor, ce que je valais afin de lui prouver que j'étais digne de son enseignement, lui qui était le plus respecté d'entre nous, ayant formé bon nombre des plus grands moines dont Inshun, le sixième maître de Maskine, le maître actuel de notre ordre. Mais avant d'accéder à sa requête je décidais de répondre à ses dires.

- Je vous remercie d'approuver ainsi mon initiative. Je suis heureux d'entendre que la philosophie de Maskine prenne grâce à vos yeux. Néanmoins, pour répondre à votre question, dans l'absolu oui, l'abstinence de toute violence quelle qu'elle soit est le moteur principal de la Paix. En réalité je me rend compte que ce n'est pas aussi simple. Beaucoup de monde est d'accord pour une Paix durable. Cependant personne n'est enthousiaste pour faire le premier pas. Si je me fie à la mentalité d'un shinobi, qui serait assez fou pour se désarmer face à son ennemi. C'est là le sentiment qui se dégage des rencontres que j'ai eu l'opportunité d'avoir avec plusieurs ninjas. Mais j'ai moi aussi une question. Vous parlez de la violence comme une nécessité. Si je ne m'abuse, après la Grande Guerre, les nations telles que nous les connaissons aujourd'hui sont sorties des cendres afin d'ériger des communautés soudées, fières de leur héritage, de leur passé et soucieuses de leur avenir. Je ne comprends pas ce qu'il vous manque, ce qui vous pousse à en vouloir d'avantage. N'êtes-vous pas satisfaits de ce que vous possédez tous ? Est-ce par vengeance toutes ces tensions que j'ai ressenti lors de mon voyage ? L'avidité d'avoir plus d'espace ? Le pouvoir ? Je ne comprends pas pourquoi vous n'arrivez pas à vous accommoder de ce que vous avez. Il y a eu tant de morts dans chaque camps, vous devriez chérir la Vie plutôt que de la prendre. Mais je m'emporte. J'ai cette tendance à être trop curieux et à m'emballer quand la discussion et l'interlocuteur sont captivants.

C'était là les bases mêmes de ce que je pensais et les bases de la philosophie de Maskine. Accepter autrui était un travail délicat, mais sans cela, rien ne serait possible. Les shinobis, quels qu'ils soient sauraient-ils se remettre en question ? Je ne le savais pas encore, cependant c'était à moi d'y œuvrer.  Mais alors que je parlais, je n'avais toujours pas accédé à la requête toute simple du kirijin.

- Avant tout, loin de moi l'idée de critiquer vos connaissances, mais qu'entendez-vous des moines de Maskine ? Nous vivons dans l'autarcie la plus complète depuis des décennies. Pouvez-vous me parler d'eux ? A l'exception faites des lubies dont on nous affuble bien sur. Comme vous l'avez deviné nous avons notre propre répertoire de techniques. Cependant, dans un but de non violence, nous ne saurions faire étalage de nos connaissances pour le simple plaisir ou à la moindre demande de quiconque. Je pense que vous êtes à même de comprendre ma position. Qui plus est, seriez-vous en mesure d'affirmer que ce que je serais susceptible de vous montrer fait réellement partie du répertoire enseigné dans nos temples. Maskine nous enseigne que la Vrai Foi est de croire en quelque chose sans pouvoir prouver sa réelle existence. Cependant, je suis toute de même enclin à prouver mon appartenance en vous offrant de bon cœur une bénédiction du répertoire des Kiezan. Une bénédiction dédié à la protection de votre famille et de votre demeure.

Ne lui laissant le temps de répondre, je baissais la tête, fermais les yeux et joignais les mains, mon malas entre elles. J'entonnais ma méditation d'un rythme soutenu et d'une voix rauque, semblable à un chant de gorge.

মানুষ আমি তাই
এখানে যারা এই
প্রমাণ জিজ্ঞাসা শুধুমাত্র
কারণ আমি এই বাক্য না



Terminé, je toussotais, reprenant mon souffle en me raclant la gorge avant de reprendre mon discours de manière plus conventionnelle.

- Je ne m'attends pas à ce que vous compreniez mes paroles. J'espère cependant avoir répondu à vos attentes. Cependant, si cela ne vous satisfaisiez pas, je suis en mesure de vous montrer exceptionnellement l'enseignement de Maskine. En revanche, pour cela, je vous demanderais de me conduire dans un endroit où je pourrais exercer sans risque de dévoiler aux yeux de vos gardes mes compétences.

Je reprenais mon ombrelle en mains, prêt à suivre mon gardien, n'étant pas sûr que ma prestation vocale le comble pleinement.

- Une dernière chose, sûrement la plus importante. Je vous remercie par avance de me donner l'opportunité de rencontre le Mizukage, c'est un grand honneur pour moi, j'en suis conscient et vous en suis reconnaissant.

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Message(#) Sujet: Re: Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] Les pieds dans l'eau ... [PV Masaru Sora] EmptyMar 13 Aoû 2013 - 20:02

L'Homme qu'il avait devant lui n'était pas un simple individu comme les autres, ils vivaient pour la paix, ils respiraient pour la paix, chaque battement de son cœur étaient dirigés pour la paix. Il y avait en lui une telle foi qu'elle le forçait à mettre sa propre vie en péril pour le bien des autres. C'était remarquable et il n'y avait pas de mots pour qualifier une telle personne, on parlait bien trop peu de ces gens à, oui ceux œuvrant dans l'ombre pour sauver des tas de personnes. Nous avons tendances à féliciter les guerriers étant revenus victorieux de leur combats, mais pour ceux prônant la paix et se battant pour celle-ci, qui les félicitait ? Sora avait entendu chaque paroles de Fumei, il n'en n'avait pas gâché une miette, d'autant plus que cet homme avait le don de vous faire réfléchir tout en vous parlant. Même sa voix était d'un calme pur et d'une bénédiction pour les oreilles. Une telle personne dans un champ de bataille aurait pus faire baisser les armes à n'importe qui, c'était juste fabuleux. Le membre du Misuto avait bien comprit ce qui lui avait dit son interlocuteur, selon lui la paix pouvait être l'absence totale de violence, néanmoins aucun des villages ne seraient prêt à baisser les armes en premier par peur de se faire attaquer par son voisin. Rien n'était faux dans ce qu'il venait de dire et il s'agissait de la triste réalité qu'entourait le monde des shinobis. On ne pouvait pas faire grand chose pour cela. Cependant la suite des paroles de l'homme furent encore plus intéressantes, il se demandait pourquoi les shinobis se battaient ? Pour le pouvoir, des territoires, des richesses ? Ils ne comprenaient pas pourquoi les villages ne se contentaient pas de ce qu'ils avaient. Sur ce point il avait raison c'était vrai et pourtant d'un certain côté il était loin de se rendre compte, peut-être parce qu'il ne vivait pas au sein d'un village, qu'il n'avait d'attachements à l'inverse des shinobis.

Mais ce n'était en rien une critique d'autant plus que ces derniers venaient de quitter les siens, restés à son monastère, pour se battre pour une cause qui était presque inaccessible. Presque, car oui, rien n'était impossible pour les shinobis. Il fallait être tout de même réaliste, une paix ne pourrait s'installer d'elle même et surtout dans l'immédiat. Sora concevait cependant que des démarches soient faites pour accélérer la mise en place de celle-ci, il savait que si les Hommes faisaient un effort il y avait une certaine chance. C'est alors que le moine reprit la parole, expliquant que Sora ne connaissait rien sur les Maskines, si ce n'est de fausses rumeurs, en quelque sorte il tentait de lui faire comprendre que cela ne servait à rien de lui demander de dévoiler son art, car il ne pourrait le vérifier. Mais, dans le fond il s'agissait d'une demande plutôt personnel de la part de notre homme, juste pour sa conscience, juste pour le fait de connaître quelque chose au moins d'un de ces moines. C'est alors qu'un chant dès plus doux retentit aux tympans de notre héros, c'était juste un réel bonheur d'entendre quelque chose de la sorte, on ne pouvait espérer mieux et il fallait le vivre pour le comprendre. L'espace d'un instant le membre du Misuto c'était même permit de fermer les yeux, il avait là comme quelque chose de reposant et de prenant. Vous savez, comme si cette mélodie pouvait accompagner chacun de vos pas, comme si d'un seul coup la vie était plus belle. Rouvrant les yeux, le moine reprit alors la parole, expliquant qu'il ne s'agissait que d'un chant et que cela ne reflétait pas ses réels capacités des Kiezan et il se proposait même à les montrer si cela n'était pas convainquant, mais après un tel chant rien ne pouvait être refusé à cet homme. C'est ainsi que Sora se décida à lui répondre, il était temps de l'emmener dans un lieu plus sur par la même occasion:

- Je comprends tout à fait tes paroles, je n'avais jamais eu l'occasion de rencontrer un moine durant toute ma vie et je t'avoue qu'aujourd'hui je suis heureux d'en avoir enfin croisé un. Il est évident qu'aucun des villages ne seraient prêt à faire le premier pas, il s'agit avant tout d'une question de sureté et de défense. Les Hommes sont fous je te l'accorde, mais pas stupide. Quoi que parfois on se le demande. Si cela ne tiendrait qu'entre toi et moi, la paix serait déjà en place. Néanmoins je ne suis qu'un pion, une fourmi à l'échelle d'une telle requête qui est la tienne, moi-même je ne peux faire bouger les choses. Dois-je alors arrêter de me battre alors que mon Kage m'ordonne l'inverse ? Le problème est que les règles shinobis sont telles qu'il est impossible qu'une paix soit imposable, en ce moment. Néanmoins laisse moi te montrer quelque chose, suis moi.

Sora fit alors un signe de la main en direction des unités d'élites placées sur les toits, le signe voulait dire que tout était ok. Ainsi très rapidement les portes du village s'ouvrirent dans un grincement désagréable, le nécromancien fit signe au moine de le rejoindre. Les deux hommes avançaient ainsi en direction du village, c'était une scène assez rare de voir un étranger pénétrer dans le village caché de la brume. Cette chance n'était pas offerte à tout le monde. Très ils arrivèrent vers le centre du village, là où l'activité était la plus forte, en fait notre protagoniste avait une idée bien précise en tête et allait bientôt la mettre en exécution. Tous les enfants du village semblaient stupéfaits de voir un étranger, surtout vus l’accoutrement de Fumei, cela devait leur faire tout drôle, ce qui fit sourire notre homme. Les commerçants quant à eux essayaient de voir ce qu'il se passait, mais bien trop de monde entourait les deux hommes, il allait même devenir difficile de se frayer un chemin. C'est ainsi que le nécromancien s'arrêta à un marchand de fruits et légumes, achetant deux pommes, il en offrit une à son hôte. Après tout un petit réconfortant ne ferait de mal à personne. C'est alors qu'il s'arrêta après avoir bien mangé, il était temps de reprendre la fameuse discussion qui se trouvait être très intéressante:

- Tu vois Fumei ? Tout ce qui nous entoure, toutes ces personnes, tout ces sourires sur les visages. C'est pour cela que nous nous battons, pour protéger les nôtres. Nombreux sont les enfants que j'ai vu périr à la guerre et de mes propres yeux, tout comme mes compagnons. Alors tu sais je dois chérir la paix autant que toi. Bien sûr j'aimerai la voir se mettre en place, mais si un jour on menace le village caché de la brume, je me devrai de me battre. Pour eux, pour cette joie sur les visages ...

Prenant une pause dans sa discussion, il regarda tout autour de lui, les enfants avaient tous un sourire sur leur jolis faciès, pas un ne semblait triste, car depuis bien longtemps il n'était rien arrivé au village caché de la brume et tout semblait se passer pour le mieux. C'est ainsi que Sora reprit la parole d'un ton joyeux:

- Suis-moi, je t'emmène voir le chef du village en personne, il sera sans doute avertis de notre visite ne t'en fait pas.

Il était temps de partir en direction du bureau du Mizukage, en espérant que celui-ci ne soit pas en colère qu'un étranger puisse passer les portes du village. Et puis de toute façon, Sora en prendrait les conséquences, il voulait absolument que cet homme ait une discussion avec Yoru, c'était même nécessaire.
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