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 Un air de ressemblance ? [A;PV On']

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Message(#) Sujet: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyJeu 4 Avr 2013 - 17:19

    Citation :
    Un clan du Pays de la Roche renommé pour sa manipulation du Yoton a décidé de s'ouvrir vers de nouvelles frontières, lassé de l'impasse dans laquelle il se trouvait à cause de la guerre civile de Tsuchi. Un avant-poste a été construit à Kusa no Kuni, annonceur de l'arrivée imminente du reste du clan sous peu. Ceci est un ordre direct du gouvernement, convainquez-les par tous les moyens de retourner d'où ils viennent. Qui sait ce que ces barbares seraient capables de faire après de longues années à désirer le pouvoir dans leur étendues rocheuses. Réussissez et vous serez grassement récompensée.

    -Si ça les amuse de croire que Kusa est une petite nation sans défense...

    Zassou et quelques uns de ses très rares amis avaient pris place dans un petit bar se situant à la frontière Konohajin. L'heure n'était pas à la détente, mais au débat. On disait que des Tsuchijins venaient d'envahir une petite partie du pays de l'herbe, des mensonges colportés par certains Kusajins dans le but de soulever les masses. La vérité était proche de ce mensonge, bien que la finalité s'en rapprochait, si finalité il y avait. Les Tsuchijins étaient des être bien étranges pour les Kusajins, eux et leur guerre civile... Pour la kunoichi, une guerre civile était synonyme d'un gouvernement pourri et d'un peuple non-unifié, donc d'une nation faible. Elle ne pouvait pas dire que celui de Kusa était mieux, c'est à peine si on pouvait parler de gouvernement ! Pour vous donner un exemple, la grande majorité des combattants attablés à cette petite table dans le fond, vous savez, là où se trouvait Zassou, avait vu leurs têtes mises à prix par le gouvernement et se voyaient être récompensés par ce dernier quand ils remplissaient les tâches les plus sales. Tout le monde le savait, mais personne ne s'en préoccupait vraiment, c'était la vie, voilà tout.

    Un petit coursier, enfant d'environ douze ans, fit irruption dans le bar en nage. Il cria, "Zassou ?" à plusieurs reprises et vint donner son paquet à la kunoichi qui la récompensa. Les regards insistants de ses comparses lui firent ouvrir la lettre dans l'instant qui suivit, oh, quand on parlait de gouvernement. Mais mieux valait ne pas renseigner ces, bien que très proches amis, Nukenins du contenu de la lettre. On ne gagne pas sa vie en restant là à rien faire, dans un bar, aussi Zassou préféra les quitter dès qu'elle en eu l'occasion, c'est à dire dès qu'elle insista sur le fait que le contenu de cette lettre était de l'ordre du privé. L'arrivée au comptoir fut tout un odyssée tant l'établissement était bondé. Quand elle fut enfin arrivée au comptoir, elle paya. Dès à présent, elle travaillait. Tout de même, la tâche semblait bien rude, même pour elle. Elle n'avait pas vraiment envie de faire équipe avec qui que ce soit pour des raisons financières, mais en même temps, si elle perdait la vie... Gros dilemme.

    Maintenant, votre humble narrateur, moi-même, vous emmène au dehors, là où la nuit n'était pas tombée et où le ciel était peint d'un orange foncé plutôt effrayant, et où les nuages pouvaient être confondus avec de fines tâches d'encre. Pour se rendre dans Hi, il fallait monter une petite côte herbeuse. Lorsque vous vous trouviez au sommet de ce qui serait une petite colline, surplombez le début des plaines de Kusa, de l'herbe à perte de vue. Plus loin se trouve la jungle, mais vous ne vous en préoccupez pas. L'établissement dans lequel se trouvait Zassou et à quelques mètres de la fin de la pente, on peut y venir s'y désaltérer, mais rares sont les Konohajins, qui s'y rendent, car trop dangereux. Il faut savoir que si vous ne portez pas de bandeau ni aucun signe marquant votre appartenance à une nation étrangère, ou ennemie, vous survivrez.

    Enfin, je vous laisse à vos méditations et me concentre à présent sur Zassou. C'est dingue, son physique, sa démarche, sa voix même pouvait être confondue celle d'une autre kunoichi que vous pourriez avoir connu. De plus, nous sommes dans le pays natal de ladite kunoichi dont le nom m'échappe pour le moment. Mais je m'égare ! Terminons l'action ! Zassou passait la porte de l'établissement, le regard perdu sur le sol, quand elle heurta un tiers désireux de se rendre à l'intérieur. Elle leva la tête, le bousculé lui mettait une bonne dizaine de centimètres, chevelure brune, banal, quoi. Elle s'excusa et se déroba, pas de temps à perdre. Mais qui était cet homme ? Le savez-vous ?

    Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyVen 12 Avr 2013 - 21:09

    Citation :
    Le clan Kyuukazan reconnu à travers tout le pays de la Roche pour la manipulation poussée du Yoton par ses membres a décidé de quitter la lutte interne à laquelle se livre son pays. Ils auraient installé un avant-poste à Kusa no Kuni, annonceur de l'arrivée du reste des troupes sous peu. Nul doute que leur établissement à Kusa, si près de nos frontières, constituerait une menace pour le Pays du Feu. Débarrassez-vous en toute discrétion de ces hommes, nul ne doit pouvoir relier Konoha à cette opération. Peut-être que leur disparition incitera le reste des Kyuukazans à rester chez eux.

    Peut-être bien. Car si vous avez eu vent de l'histoire de la Kusajin précédemment évoquée, vous n'êtes probablement pas sans savoir que son chemin a croisé celui d'un jeune konohajin, passionné par l'art raffiné de la sensorialité. Notre garçon avait bien grandi depuis, quand s'arrêterait-t-il? La demoiselle qui venait de le bousculer avait beau lui être inférieure en taille, elle avait quelque chose d'imposant. La ressemblance qu'elle avait avec notre muette ne manqua pas de faire tinter une clochette dans la tête d'Onpu, qui à peine arrivé dans le pays de son ancienne équipière instable, croyait déjà être en train de croiser son chemin. Le destin était parfois un bien curieux farceur.

    Cela dit, le luthier ne s'engouffra pas à travers la foule grouillante remplissant le bar. Car aussitôt après avoir eu cet instant de nostalgie, il sut qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait. Pour notre ami senseur, l'enquête avait commencé en même temps que son voyage vers les vertes prairies de Kusa. Son expérience lui avait apprit à tendre l'oreille et ne pas négliger les détails, bien que n'étant jamais à l'abri de quelque inattention fâcheuse provoquée par son tempérament rêveur. Ses oreilles l'avaient guidé vers ce lieu fort fréquenté, potentielle mine à indices par conséquent. De l'extérieur, son ouïe hypersensible lui avait permis de filtrer et analyser les nombreuses et diverses conversations en cours dans le bar, de l'autre côté du mur. L'invasion germante du clan Kyuukazan semblait être un sujet épineux, et générateur d'élans patriotiques en tous genres.

    Celui de la jeunette aux longs cheveux s'était manifesté sous la forme d'une boutade, qui témoignait d'ores et déjà de son mental d'acier et sa fierté assumée. Son chemin avait manifestement croisé celui de ce môme, porteur d'un message bien élégamment scellé. Or, au son de sa voix, c'était clairement elle qui venait de lui rentrer dedans. Pour toutes ces raisons, il s'agissait là d'un profil à garder à l’oreille.

    Alors il la suivit, l'air de rien. S'engageant derrière elle, suffisamment loin pour être hors de vue, mais juste assez pour la suivre au son et avoir en permanence une idée du chemin qu'elle empruntait, il fusait à travers les hautes herbes, d'un pas habile et véloce, guère plus pressé que lors de ses voyages habituels. La demoiselle n'était en rien un élément clé de la réussite de sa mission - du reste pas pour pas l'instant -, elle avait simplement été au bon endroit au bon moment. Plutôt que de passer une autre soirée à errer ça et là, c'était une bonne occasion pour commencer à se bouger.

    La poursuite tranquille se prolongea jusqu'à l'extinction des dernières bandes rosâtres du crépuscule à l'Ouest. La nuit amenait un vent doux qui épongea la sueur naissante sur les cheveux du senseur, qui fort heureusement n'aurait plus à courir très longtemps. La demoiselle s'était arrêtée au beau milieu de nul part. Les premières étoiles perçaient la voute. L'endroit était aussi plat que désert.

    Comme il n'y avait guère d'enjeu et que notre luthier possédait cette curieuse envie de se laisser porter par les évènements pour voir ce que la vie avait à lui apporter en ce beau soir, il décida de rendre sa silhouette visible à la Kusajin. Il n'était pas la peine de l'aborder directement, ni par la parole ni par quelque taquinerie. C'était bien plus drôle et risqué de voir comment elle allait réagir lorsqu'elle se rendrait compte qu'on l'observait.
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyLun 15 Avr 2013 - 21:09

    Et la belle marcha, marcha, marcha, et marcha jusqu'aux alentours de la frontière qui séparait Kusa et Tsuchi. Le très humble narrateur que je suis ne saurais vous faire le conte de la longue et silencieuse marche, mais, étant homme de fantaisies, je ne vous cacherai pas que l'envie d'éclairer votre esprit quant aux lieux maudits dans lesquels se trouvaient ces bougres de Tsuchijins en manque de terres et emplis de folie.

    -Qui es-tu ? demanda-t-elle à la silhouette.



    Lecteurs, retenez votre souffle car vous ferez ici la connaissance de lieux dont vous n'étiez qu'à des années de soupçonner l'existence, des lieux dont le nom a préféré se faire oublier, ou plutôt prendre le masque de "Ruines de l'oeil", tant son nom fut souillé une fois la Grande Guerre terminée. C'est en ces lieux, mes très chers lecteurs, que le pire des pouvoirs avait posé sa marque, et dans lesquels, malgré ce que les gens vous diront, il continuait à exister.C'est en ces lieux maudits, donc, que Zassou avait pour projet de se rendre, leur proximité avec Tsuchi, le fait qu'ils soient déserts, tout faisait d'eux un repaire parfait pour un clan entier.

    Ces lieux, mes amis, respiraient la peur, ils étaient le dernier bastion d'une civilisation disparue, et les nuages qui les entouraient ne quittaient jamais le noir. Les soirs d'été, on disait que l'on entendait parfois de bien étranges bruits, on disait que les lourdes portes de ce fort de l'Enfer s'ouvraient et ne se refermaient qu'une fois l'aube arrivée. Personne ne s'était plus jamais aventuré par delà le brouillard qui entourait cet endroit depuis maintenant six années, plus personne ne voulait plus en entendre parler, même les fous qui disaient entendre la "voix d'en dessous des nuages" ne voulaient braver l'interdit et affronter l'atroce héritage laissé en ces lieux. Et pourtant, mes lecteurs, moi, votre très humble narrateur, vais vous emmener par delà le brouillard, sous la chape noire des nuages et vous découvrirez ainsi de vos yeux ce fort, ces ruines d'un passé bien proche et bien sombre. Voyageons, sortons du monde des mortels pour arriver dans ce monde parallèle, celui des "Ruines d l'oeil" où personne ne vient plus. Le fort est construit sur une butte, vous ne comprenez pas ce qui pourrait se passer d'anormal, mais soudain, vous les voyez. Vous les voyez les drapeau bleu foncé, et vous plissez les yeux, tentez d'ajuster votre regard. Puis, après quelques secondes, vous voyez l'emblème, mais peu de temps, car vous fermez vos deux yeux. Puis vous entendez comme des voix qui murmurent, elles emplissent votre esprit, vous transportent et vous rêvez... vous rêvez de pouvoir, oui, vous entrez maintenant en terre de fantasmes; le monde dans le creux de votre main, votre regard embrasant même les plus éloignées des contrées. Seulement, l'air manque, et vous vous retrouvez bientôt étouffés, vous ressentez la haine, la violence, la chaleur du sang qui vient d'être versé s'empare de votre visage, vous rêvez à présent de partir.

    Mais vous ne partez pas, vous ne partirez pas avant d'avoir inspecté le fort de plus près. Vous passez par delà les tranchées et autres moyens de défenses, puis, vous faites face à l'improbable. Les signes que vous peinez à discerner sur les portes ne vous sont pas inconnus. Vos souvenirs vous transportent dans les livres, ou, si vous avez eu la chance de les voir en vrai, ils vous remémorent cette rencontre des moins agréables. Oh, oui, vous commencez à comprendre, oui, vous comprenez à présent la présence qui hante ces lieux, ce pouvoir sous forme de souvenir, ces vibrations malsaines, ce visage dont vous voyez les deux yeux dessinés sur les portes. Ce cercle sombre, ces trois griffes... puis vous revoyez le feu, et, sans même vous laisser le temps de vous remémorer sa caresse, les portes s'ouvrent, et moi, votre humble narrateur vous dis que si l'Enfer avait un peuple attitré, celui-là en serait le gardien. Les portes s'ouvrent donc, vous discernez un petite silhouette dans la cour intérieure. Elle ne vous fait pas face, vous hésitez. Et le moment fatidique arrive, les voix recommencent à tourmenter votre esprit, elles vous possèdent de nouveau, vous vous avancez, les portes se ferment, vous êtes seul, et... il se retourne. L'effroi vous emporte, un effroi portant le marque du signe de la pupille maudite...

    Ne partez pas ! Qui était cet homme ? Le savez-vous ?

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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyMar 23 Avr 2013 - 19:57

    Difficile d'analyser avec précision la réaction de la demoiselle. Un relevé à distance de l'évolution de son rythme cardiaque ne fut pas suffisant pour savoir si elle pensait faire face à un danger ou un simple divertissement. En fait, sa tête semblait ailleurs. Notre homme se sentit bien insignifiant, d'un coup. Une chose restait pourtant certaine : elle n'était pas la plus ingénue des enfants.

    Comme il tenait fermement à continuer ce petit jeu dans lequel il s'était embarqué, le senseur ne s'éclipsa pas. Il commença à lui tourner autour, délocalisant sa voix par quelque tour de magie onkyôton pour donner à la kunoichi l'impression qu'on lui parlait de toutes parts...

    -Je suis ton allié silencieux, Kusajin.

    Elle était belle, la sauvageonne, même avec le visage derrière un masque. Notre luthier prenait un risque en l'approchant ainsi, et son postulat de base stipulant qu'elle cherchait elle aussi à bouter les Tsuchijins hors des frontières de ce vert pays n'était en rien démontré, ni démontrable dans l'immédiat. Il s'agissait de parfois laisser les mathématiques de côté... Ce détail mis à part, l'ami senseur, en tendant l'oreille, percevait des choses au loin, dans la direction qu'elle suivait. Il y avait des hommes. Il y avait la nuit.

    -Tu sembles savoir où tu vas, et bien consciente de ce qui t'attend. Pourtant, tu risques d'avoir besoin de quelqu'un. Accepte-moi comme compagnon dans ta quête, je ne te coûterai rien et t'apporterai toute l'aide dont tu auras besoin, peu importe tes méthodes. Tu ne me remarqueras pas, je me ferai discret comme une ombre.
    Mon nom est On'. Murmure-le si la mort te guette, et nous la combattrons ensemble.


    Il se baissa alors, et recommença à courir, profitant de la hauteur des herbes et des ténèbres nocturne pour camoufler sa silhouette. Afin de pousser la démonstration de son fantômatisme un peu plus loin, il activa sa technique et étouffa la totalité des sons qu'il émettait, tout en limitant strictement les émanations de chakra à quelques centimètres au delà de son corps. En un instant, ce fut comme s'il n'avait jamais été là.

    Et le luthier, dans son élan insoupçonné, reprit la direction que la demoiselle lui avait indiqué sans le savoir en se laissant suivre. Celle de ce lieu étrange, ce mystère bâtit des années auparavant, qui semblait attirer les errants de toutes sortes dans sa sombre gueule. La Kusajin venait d'acquérir malgré elle le soutien du konohajin, d'une humeur très joueuse ce soir-là. Peut-être peut-on considérer qu'il est objectivement irresponsable d'être joueur quand la sécurité d'un pays est en jeu, mais un shinobi sans challenge n'est-il pas, à l'instar du roi sans divertissement, un homme plein de misères?


Dernière édition par Myakudou On' le Sam 27 Avr 2013 - 10:56, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyMer 24 Avr 2013 - 19:06

    Un chakra comparable à celui d'Azuko, mais des vibrations bien différentes. La Kusajin pouvait se vanter de percevoir les nuances d'un chakra quand ce dernier se présentait à elle, elle ne savait le localiser exactement, mais l'interpréter. Aucun don de senseur, juste un savoir bien rare. Il n'était jamais facile de lire clairement dans le jeu d'un shinobi, c'est d'ailleurs un atout qui vaut sa vie dans bien des situations. Le soldat ne sait que tuer et mourir, le shinobi sait tromper. Un Nukenin sait tromper, car sa vie est faite de ça. Les deux shinobis ne jouaient pas au même niveau, l'un dominait très largement l'autre, plus faible, mais bien assez conscient pour savoir qu'un utilisateur du son dévoilant ses talents ne peut être qu'un amateur. Oh certes son entrée, sa façon de faire, tout était bon, la Kusajin en fut d'ailleurs impressionnée, seulement, ses sons, si beaux soient-ils, sonnaient faux dans le monde où il se trouvait. Elle ne voulut pas stopper son allié silencieux dans son élan, ne pas entacher sa très belle représentation, ne pas bafouer son spectacle, par respect. Mais, ici, le publique n'aimait que l'on joue des tours, pas aussi artistiques, question de goût.

    -Alors, On'. Voilà, On'. Oh, et, On'. Tu ne viens pas d'ici, dis-moi, On'. Tu es perdu, On' ? Peut-être devrais-tu écouter un peu plus les choses qui t'entourent avant de composer, On'. La mort me guette, On'. Mais tu as vingt-quatre ans de retard, On'. Peut-être que dans ton village on n'apprend pas ça, On'. Tu ne savais pas qu'elle te guettait, On' ? Plus facile de se dire qu'on te dira mort pour... Kumo ? Konoha ? Suna ? Kiri ? que de se lever content d'être là et ensuite vivre la boule au ventre, On' ? Je comprends, On'. Je t'excuse, et prie pour que ton maître, celui qui t'envoie ici, n'apprenne pas qu'un shinobi de ta trempe se soit fait démasquer par une pauvre petite Kusajin, On'. Il apprendrait peut-être à former ses soldats, tu me diras, On'.

    Vexée ? Non, réaliste serait plus approprié. Quoi qu'il en soit, il venait sans doute d'apprendre qu'on est ici dans la réalité du dehors, et que les autochtones sont à l'image des légendes qui les dépeignent. Contente d'elle-même, Zassou continua son chemin, le plan qu’elle allait adopter entrain de germer dans son esprit. La Kusajin n’était pas du genre à foncer dans le tas, elle faisait partie de la catégorie des personnes possédant un esprit analysant les données et mettant au point une ligne directrice aux diverses alternatives. Les termes du contrat étaient les suivants : tenter de convaincre ce clan venu de Tsuchi de partir des plaines de Kusa. Sans doute ce clan ne savait-il pas que les choses avaient évolué à Kusa, sans doute ne savait-il pas que les Kusajins n’étaient pas de vrais plaies pour ce qui était de la protection de leurs terres.

    Ce n’était pas dans la joie que la jeune femme se rendait aux ruines de l’œil ; un sentiment de nostalgie l’accompagnait. Depuis déjà bien longtemps elle ne s’était plus battue pour son pays. La situation donnait à sa marche des allures de croisade plus qu’un assaut lancé sur quelques gêneurs. Là-bas, elle trouverait sans doute la mort. Peut-être qu’elle faisait ses derniers pas sur sa terre. Sa main vint enlever ce masque qui l’insupportait à présent. Depuis combien de temps se cachait-elle derrière ce dernier ? Depuis bien trop de temps, depuis qu’on la considérait comme une meurtrière, depuis que les descendants des plus grands meurtriers du monde avaient mis sa nation de côté préférant dépeindre ses habitants comme des bêtes sans morale plutôt que comme des soldats s’étant battus pour le bien de leur peuple.

    Ce contrat méritait qu’on porte autre chose qu’un masque, cette situation méritait qu’on porte l’armure, Kusa le méritait. Un peu avant de pénétrer dans la brume qui, souvenez-vous, entourait les alentours du fort, Zassou laissa tomber un sceau. Sans hâte, elle défit ses vêtements puis descella son armure. Faite de plaques vert-foncé, protégeant aussi bien le torse que les cuisses et portant le symbole de Kusa, elle représentait la résistance. Cette armure fut portée par Zassou durant la Grande Guerre, elle avait vu de nombreuses batailles, et pourtant, elle avait encore son fier éclat.

    La Kusajin jeta un autre sceau à quelques mètres.

    -Descelle ça, met l’armure, et viens écouter mes instructions, On’.
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptySam 27 Avr 2013 - 11:56

    Rigolotte. Ou pas. On' ne manqua pas un mot de la tirade de celle qu'il avait nommé sa protégée, et il en savoura le cynisme jusqu'au dernier mot. C'était peut-être justement parce qu'elle était aussi terre-à-terre qu'elle lui plaisait autant. Le "plus" attire le "moins", disaient les physiciens. L'acidité de son discours ne le laissa pas indifférent, et se gardant bien de répondre à ces provocations, il n'en fut pas moins interpellé. Alors qu'il poursuivait sa course sous les hautes herbes, il se demanda s'il n'était pas allé un peu trop loin dans son délire de conte pour enfant. La réaction allergique que la Kusajin venait de faire semblait bien le prouver... mais il était trop tôt pour déclarer forfait. C'était là un jeu trop amusant.

    À l'image de la sauvageonne, le luthier s'arrêta avant de pénétrer la brume. Elle lui parla encore, profitant de la dévotion dont il lui avait fait preuve pour l'inviter à extraire quelque armure d'un sceau et suivre ses ordres à la façon d'un fidèle animal. Car le vrai problème dans cette histoire, chers lecteurs et lectrices, c'était que chaque protagoniste possédait fatalement ce désir de mener la danse, de faire avancer la mission à sa façon. Pour cette raison précise, Onpu fut d'abord tenter de lui répondre "Non, va te faire foutre" en réponse à son "manque d'ouverture d'esprit"; cependant, cela n'aurait fait qu'officialiser leurs différences et creuser l'écart entre eux, mettant fin à toute possibilité de coopération. Cela dit se montrer totalement soumis après avoir encaissé un tel concentré de reproches et de méfiance n'était pas non plus la solution. Il fallait couper la poire en deux.

    Alors, sans trahir son camouflage, il enchaîna deux paires et demi de mudra et posa sa main au sol, rassemblant la terre désormais humide de la nuit sous la forme d'un double à son image, un clone de boue séchée. Ce dernier se montra et s'avança près de la nukenin sans prendre la moindre précaution de camouflage. Il se baissa pour extraire d'un demi tao de la fausse main droite la belle armure Kusajin, et l'enfila docilement.


    -Comme tu l'entends, Kusajin, fit le clone. Mais s'il te plaît, arrêtons gaspiller de l'énergie à nous infliger des leçons; je n'en ai aucune à te donner, et crois-moi, toi non plus.

    Se douterait-elle de la supercherie? Comprendrait-elle que l'homme frêle qui portait désormais fièrement son bel équipement n'était qu'un concentré de matière minérale animé par quelque âme artificielle de chakra? Les apparences étaient faites pour la tromper, mais il ne faisait aucun doute que le clone se désagrègerait tôt ou tard. On' n'aimait pas parler de "destin", mais pour le coup c'était un terme approprié pour désigner le triste avenir de sa copie. Reste à voir à quel instant de l'histoire cela devra se produire... Loi de Murphy à l'appui, j'ose affirmer que cela se passera au pire moment possible. Attendons voir!

    Notre ami luthier, l'original cette fois - suivez un peu! - s'était ainsi donné une ouverture pour continuer son périple, sans placer sa vie au creux des mains de cette curieuse demoiselle ni s'encombrer de son armure. Toujours sans ôter ses camouflages, il s'élança dans la brume, se rapprochant dangereusement du lieu maudit. Il perçut les échos du vent sur ses murs bien avant d'en distinguer la majestueuse silhouette à travers la nuit et le brouillard.

    Sur les lieux, toujours sans se faire remarquer, il s'approcha d'un mur. De près, il pouvait enfin prendre mesure de la taille des briques constituant la ruine: hautes comme un homme, large comme trois. Plus loin, il y avait des portes, gigantesques également. Sans bouger, On' posa sa main contre un mur, et sonda le lieu de tout son corps. La Kusajin avait vu juste: des hommes s'y étaient réfugiés, et leur chakra n'était pas celui d'une poignée de civils. Au delà de la porte, il put entendre des bruits de pas dans un escalier qui s'engouffrait loin, très loin dans le sous-sol...


Dernière édition par Myakudou On' le Sam 27 Avr 2013 - 20:21, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptySam 27 Avr 2013 - 13:03

    Décidément, ces Konohajins ne savaient vraiment pas s'habiller ! Ce pauvre bûcheron ne savait pas mettre une armure ! Il était marrant notre bonhomme. La Kusajin, peut fière de faire porter pareille armure à un shinobi Grand villagesque ne put que, sur un ton plutôt tranchant, rappeler à son futur caporal -bah oui, vous ne saviez pas ?- qu'ils n'étaient pas ici en promenade de santé.

    -Oui, oui, On'. Je ne vais donc pas te dire qu'une armure ne se porte pas comme cela, histoire de ne pas te donner de leçon, On'.

    Il fallait réajuster, la ceinture, ce qu'elle fit; serrer les épaulières, ce qu'elle fit aussi mais avec une certaine difficulté étant donné la qualité de l'armure; réajuster les jambières, ce qu'elle fit. Eh bien, notre shinobi ressemblait enfin à quelque chose !

    -Tu deviens dès à présent mon caporal, et tu es éclaireur dans l'armée Kusajin. Trouve-toi un nom, moi, je suis le lieutenant Tôhatsu. On se rend au fort pour dialoguer avec le chef du clan, rien de plus. Il faudrait que tu me laisses parler, tu risques de ruiner notre couverture. Enfin, tu te cantonnes à "Oui", "Caporal machin", "Après vous, lieutenant Tôhatsu", "Très bien", "Tout de suite"... 'fin tu comprends l'délire, quoi.

    Allez, mes amis, pénétrons dans la brume, et laissons le Caporal Pou se trouver un nom digne de ce nom. Ah mais !

    -Eh ! Un nom Kusajin, pigé ?

    Bon, c'est bon, nous pénétrons dans la brume. Comme vous vous y attendiez mes très chers lecteurs, on ne voyait pas grand chose dans cette brume, en fait, nous mettrons l'absence de description sur le dos de l'absence de lumière et d'envie de votre humble narrateur. Il serait malvenu de vous faire un discours de la méthode dans pareil situation. Laissons votre esprit se faire une petite idée des lieux et faisons dès à présent sortir nos deux soldats de la brume. Admirons le fort, et ressentons les vibrations.



    Les anciennes tranchées, là où le commun des soldats vivaient, étaient des plus vides. Les anciens étendards, qui formaient la seule végétation des lieux, déchirés. Mieux valait ne pas s'abandonner à une quelconque visite des fameuses tranchées, il n'y avait rien de bon à voir. L'image de deux soldats Kusajins foulant cet ancien champs de bataille encore fumant ajoutait du mystère à l'endroit. Car pour le moment, il n'y avait que la mort pour les accompagner.

    -Ton armure est sale...

    Dit-elle en passant sa main entre les plaques que portait On'. Elle ne voulu pas savoir d'où provenait cette fine pellicule de poussière, le temps, sans doute.
    Enfin. Elles étaient là, les deux portes. Elles les regardaient, elles les mettaient en garde. Ce message laissé par les anciens propriétaires des lieux fit monter une certaine colère dans le poing de la Kusajin qui frappa les épaisses portes comme pour signifier leur venue. On vint d'ailleurs leur ouvrir. L'ennemi haussa un sourcil.

    -Qui...

    -Lieutenant Tôhatsu de l'armée Nord-Kusajin. Le Général Hiromoto nous envoi parler à votre chef.

    Elle frappa sur son poitrail et laissa son caporal se présenter.

    -Ce ne sont pas deux Kusajins qui...

    Le Tsuchijin s'avança, Zassou le stoppa à l'aide d'un simple mouvement de main. Ici, pas de contact physique.

    -Nous venons avec une armée, si ça t'intéresse. Il vaudrait mieux pour toi de prévenir ton chef.

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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptySam 27 Avr 2013 - 21:20

    Le bluff!!! En voilà une idée audacieuse. Foireuse aurait plutôt été le terme approprié, c'était jouer avec le feu que de considérer que ces ploucs du clan Kyuukazan ne savaient rien de ce qu'il se passait autour d'eux. N'avaient-ils pas un senseur à eux, chargé de vagabonder dans les vertes prairies pour faire état des armées alentours? Allons, la Kusajin avait le goût du risque, pourquoi la blâmer? Les choses seraient bien plus amusantes ainsi.

    Le clone du mélomane l'accompagnant avait encore de beaux jours devant lui. Enfin, de belles dizaines de minutes, pour être plus rigoureux. Sa cuirasse désormais dument serrée à son corps minéral, il accompagnait fièrement sa collègue de fortune, jouant le jeu.

    -Caporal Kusano.

    Il avait hésité à se présenter en tant que "Caporal Machin" juste pour rigoler. Ça sonnait bien, mais il fallait un truc plus Kusajin, lui avait-on dit. Kusa... Kusano! Quoi de plus naturel? A bien y réfléchir, la frontière entre "naturel" et "obvious" était subtile. Mais pourquoi tergiverser, il n'était qu'un vulgaire figurant, le bourdon du morceau, la basse obstinée que personne ne remarquait mais qui donnait tout son sens à la pièce! D'autres auraient juste dit "élément du décor", c'est selon.



    Ce n'était certainement pas le cas de son créateur, Onpu premier du nom, qui de son côté s'était creusé un passage sous-terrain de manière à déboucher sur cet escalier qu'il avait détecté un peu plus tôt. Guidé par sa sensorialité auditive comme jamais, il acheva son trajet en terre meuble en détectant un mur qui n'était pas totalement recouvert de brique, et s'infiltra dans le couloir par cette ouverture. L'escalier était sombre malgré les torches disposées régulièrement le long de la descente. On' n'en voyait pas le bout, mais il entendait clairement un foyer sonore se dessiner là où il débouchait. Des voix. Alors, comme un lézard, il descendit l'escalier en se faufilant au niveau du plafond, la tête en bas, mains et pieds enchantés par la technique d'adhésion aux murs - le kinobori comme l'appelaient certains.

    Pourtant, à mesure qu'il s'enfonçait, le luthier remarquait que les torches sur les murs se faisaient de plus en plus espacées. Mais ce n'était pas le plus inquiétant: les sources acoustiques s'étaient faites de plus en plus atténuées, alors qu'il était sensé s'en rapprocher. Ses précieuses oreilles lui faisaient-elles défaut? Impossible!!!
    Bientôt, tout devint noir. Les dernières torches étaient loin derrière, la descente n'en finissait pas; tout semblait converger vers le vide total, le silence le plus stérile. Une goutte de sueur perla sur le front d'Onpu, et se détacha de sa tête pendue pour s'abattre sur une marche de cet escalier infini.

    Ifini... ce n'était pas rationnel. Et quand il n'y a rien de rationnel, c'est qu'il y a un tour de magie quelque part. Notre luthier se ressaisit, se laissa suspendre par ses seules chaussures. Ses cheveux pendaient dans le noir... Cette plaisanterie glauque était de bon goût, mais elle avait assez duré.

    -J'ai vu un sauveur, un sauveur sur mon chemin... commença-t-il à chanter d'une voix à peine audible, mudra de la chèvre aux mains pour activer son "Kai" universel.

    Mais rien ne se passa.
    Tout resta noir, tout resta silencieux.



    L'angoisse prit dés lors une autre dimension.







    À l'autre bout de l'escalier, aux portes du monument:

    -J'ai une meilleure idée, petits rigolos. L'un d'entre vous va prévenir votre "armée" qu'on l'attend de pied ferme, et l'autre reste ici.
    Toi par exemple, la miss Tôhatsu, tu restes. On te fera visiter, c'est très mignon ici, tu verras...


    Tombé dans le panneau ou pas, le bluff n'avait pas porté ses fruits. Le clone d'Onpu se mit sur ses gardes. Le Tsuchijin en face d'eux ne rigolait pas; il parlait d'une voix inquiétante, et les plus observateurs auraient pu remarquer qu'une fine couche de magma en fusion recouvrait déjà les creux entre ses phalanges...
    Il s'avança vers la Tôhatsu, leva la main sur elle. Sa dernière erreur?
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyJeu 2 Mai 2013 - 20:32

    Finalement, il était peut-être vrai que l'on était seul, dans la vie. Les yeux presque tristes de la Kusajin laissait penser que cette question la harcelait. Mais moi, votre conteur préféré, je vais vous le confirmer. Depuis quelques instants gisaient le corps du Tsuchijin et les restes du clone... oui, j'ai bien employé le mot "clone", mes fidèles amis. Un petit retour en arrière vous en apprendrait plus sur la tragédie.

    Donc, nous sommes dans le passé. Zassou, très sûre d'elle-même s'était saisi de la main du Tsuchijin, puis, dans un élan de confiance en soi presque "too much", elle s'accorda un petit instant de "classe" et se retourna vers son capotroll pour laisser filer quelques mots.

    -Kusano, hein ?

    Plus le Tsuchijin se débattait, plus la chevelure de la Kusajin le maîtrisait. Bientôt, même ses exclamations furent étouffées par les très beaux cheveux ébène de la très classieuse Zassou.

    -Tu vois, On', ici c'est pas la garderie. On peut pas faire les cons en pensant n'être sanctionné que par une petite engueulade ou un mot dans le carnet. J'vais t'donner mon point de vue sur ton nom: nul, à chier, nul à chier, foutage de gueule. Nan mais si on n'est pas pro' dans ton village tu peux me le dire tout de suite, hein. Comme ça, je saurais quel genre de rôle tu pourrais jouer. Non, franchement, ça me dérange pas d'assurer un peu plus de responsabilités.

    Un puissant souffle ardent vint perturber la petite Kusajin dans son speech. Les beaux cheveux... tout cassés... mais ! Nous pouvions compter sur le très puissant et valeureux caporal Kusano pour voler au secours du reste de la chevelure ! Ses puissants avants-bras vinrent bloquer le reste de la lave qui avait jaillit de la bouche du Tsuchijin. Mais notre héros ne s'arrêta pas là ! Il encaissa un puissante paume élémentaire de style Yôton. C'est alors que son masque tomba... Son bas-ventre transpercé, ses avants-bras se voyant entrer en fusion sans fondre, la fine pellicule de terre qui tombait au sol laissant apparaître une couleur marron-bizarre un peu partout sur son corps laissaient entendre qu'il n'était pas un humain... mais un semi-dieu ! Très peu effrayé par les stries ardentes qui se formaient sur son corps, notre héros continua d'avancer, attrapant son adversaire par la gorge. Rien ne pouvait plus l'arrêter, pas même la lave qui ressortait à présent par où elle pouvait. Même embrasé, le caporal avait une poigne digne d'un titan. Le Tsuchijin ne trouvait pas de solution. Il fallait le comprendre, même son chakra ne faisait plus rien, au contraire, il nourrissait une bête sortie des enfers.

    Un moment passa, puis les flammes prirent possession du corps du Tsuchijins qui s'arracha à l'entrave du caporal. Bon voilà, il meurt calciné et l'autre vient demander secours à Zassou qui s'éloigne un peu. Puis le semi-dieu vient s'effondrer. Fini.

    Re dans le présent ! Mais il n'y a pas grand chose à dire... la seule action de Zassou ? S'éloigner de la porte pour revenir sur le chemin d'arrivée, histoire de réfléchir à l'abri des éventuels prochains Tsuchijin qui viendraient à la porte. Tout de même, quel enfoiré ce On' !

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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyVen 17 Mai 2013 - 18:06

    Les bonds spatio-temporels ne font que commencer, chers lecteurs. Car nous revoilà dans les profondeurs de ce ténébreux escalier, aux côtés de notre luthier dont plus une celle étincelle n'éclairait la route. Il paniquait: toujours pendu au plafond par les pieds, le sang commençait à lui descendre à la tête, mais à vrai dire même sa notion de la gravité commençait à devenir approximative. Sa berceuse, son joker, son kai de rang S n'avait pas été suffisant pour l'extirper de ce monde cauchemardesque, où la nuit était reine et le silence roi. Il n'osait plus descendre. Ses sens l'avaient quittés, qu'il s'agisse de ses yeux ou ses oreilles. Si seulement il avait eu le nez d'Aki! Quoique à bien y réfléchir, même les odeurs du lieu sous-terrain semblaient avoir disparu. C'était un piège à senseur, et il s'était dedans la tête la première. Restait à voir combien de temps il y resterait captif avant que les occupants du lieu ne viennent l'y chercher pour lui faire son sort. Il lui resterait peut-être assez de chakra pour...

    Un sursaut d'espoir!! Onpu était capable de sentir sa réserve d'énergie! C'était le dernier sens qu'on ne lui avait pas encore ôté, le support même de la sensorialité au sens conventionnel du terme: la détection du chakra. D'un demi mudra de la main droite, il activa sa technique, se préparant à recevoir des échos énergétiques.
    Pourtant, un seul lui revint. Ou deux, pour être précis, mais de façon parfaitement symétrique. Il n'avait jamais senti ça auparavant: deux sources de chakra pur, parfaitement sphériques, s'approchaient de lui de part et d'autre. Il ne les voyait pas, mais sentait juste leur masse se déplacer, et bientôt graviter autour de lui, pour finalement se juxtaposer comme deux gigantesques globes oculaires en face des siens. Ces deux yeux géants s'ouvrirent. L'absence de paupières, le rouge de leur pupilles, les virgules enchaînées à un anneau noir au centre... Ce n'était pas la mort qui attendait le luthier, mais un destin bien plus sombre, animé par une puissance primitive qui n'aurait jamais dû être réveillée, semblable à celle du Furyou qu'il avait un jour vu dans Raiu no Kenji. Il voulait détourner le regard, mais il ne pouvait pas. Il n'y avait plus que ça à regarder, plus que ça. Les yeux. Les yeux maudits. Les yeux des ruines.

    Mais en un éclair, tout s'arrêta. On' fut de retour dans l'escalier, les torches brûlaient sur les murs comme au début. C'était comme si le cauchemar avait brusquement prit fin... Il se laissa tomber sur les marches, ne pouvant plus tenir au plafond. De retour dans le bon sens après s'être réceptionné, il se releva en reprenant son souffle et regarda autour de lui. Quelques marches au dessus, un homme était accroupi, et posait les mains contre une brique qui dépassait du mur; il semblait avoir désactivé un sceau. Il se releva, mais remarqua Onpu au moment de reprendre sa descente.

    -Hé toi! Va prévenir les autres! Pokoni a été assassiné à l'entrée, on nous attaque!

    Il avait dû le prendre pour un des siens. Mais en ajustant son regard...

    -Attends... mais qui es-tu?

    -Moi? Oh, bien peu de choses, répondit innocemment On' en fouillant sa sacoche d'une main.

    -T'es des leurs! Mains sur la têt*shTLOH*

    Trop tard, l'homme avait déjà une paire de senbons en travers de la gorge, il s'écroula dans l'escalier. Onpu soupira; il avait visé juste, mais c'était moins une. Son cœur battait à mille à l'heure.

    Le genjutsu dans lequel il s'était laissé prendre devait être une sorte de système de sécurité, une puissante encapsulation d'illusions conçues et installées par les constructeurs du lieu, s'activant dés que l'on pénétrait dans une zone de l'escalier, et que l'on pouvait désactiver en trifouillant un sceau caché. C'était probablement ce que faisait cet homme, il avait du déverrouiller le système pour pouvoir passer et continuer sa descente sans se faire prendre dans le cauchemar, libérant ainsi Onpu de celui-ci. Affolé, il n'avait pas du comprendre tout de suite qu'un intrus s'était laissé prendre...

    Il n'y avait plus une seconde à perdre. Cet homme était sûrement du clan de Tsuchi, et d'après lui il y avait eu de la casse en haut de l'escalier. Cela signifiait que les choses avaient du mal tourner avec la Kusajin... Mais maintenant que le corps de l'homme chargé de transmettre la nouvelle était entre les mains de notre ami luthier, celui-ci avait un peu de marge de manœuvre. Il suffisait de la mettre à profit correctement.


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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptySam 18 Mai 2013 - 2:06

    Se creuser la tête... Le problème quand on se creuse la tête et que l'on possède un esprit aussi peu structuré que celui de cette très chère Zassou, c'est qu'on dérive rapidement sur de très philosophiques pensées. Un jour, on a fait le reproche à votre humble narrateur de ne pas narrer les récits d'une kunoichi ouverte d'esprit. Imaginez... quel avantage pour moi de vous conter les songes d'un être bourré de philosophie dans un mode comme celui-là ? Ah ça, il serait aisé de vous parler de relativisme... d'épicurisme, ou pourquoi pas de Théothanatologie, mais quel force la philosophie a-t-elle face à une ribambelle de Tsuchijin à l'esprit aussi développé que la foi d'un matérialiste ? Aucune, car, aussi vrai que l'Utopie est la plus dangereuse des idées, ou que le souffle d'un canard -pour rester terre à terre- ne peut ébranler un mur de béton, la philosophie n'a de force que lorsqu'elle est comprise un minimum. Il est d'ailleurs intéressant d'observer que la mauvaise compréhension, le manque de perspicacité dans l'interprétation, donne à la philosophie, à la religion -qui est en soi, très philosophique- une force bien hasardeuse, mais très, peut-être trop, importante. C'est pour cela que, de nos jours, la force du relativisme est dévastatrice. Car, ce n'est qu'une très, trop, simple notion. Je m'égare, mais laissez-moi m'expliquer. Oui, laissez-moi vous expliquer comment une notion si bruyante peut réduire au silence un monde. Vous n'approuvez pas le traitement d'un médecin. Vous dites que, de toute façon, votre voix vaut celle du médecin, et dites qu'il se trompe. Votre voix vaut la sienne, vous êtes égaux. Là, vous me direz que devant la maladie, non, vous n'êtes pas égaux. Donc vous n'êtes pas égaux ? Vous l'acceptez ? Nooooon ! L'exemple s'applique à bien d'autres choses, mais pour illustrer cette thèse très "mathématique" et logique, il fallait bien l'appui de la science... je disais donc: Si tout est relatif, autant ne pas parler, ne plus dialoguer, ne plus ressentir, car finalement, tout est relatif.

    Cette brave Zassou qui, bien que très discrète pour le moment, se démenait pour trouver un moyen de sauvegarder son pays, était-elle dans le vrai ? "C'est une mauvaise chose que Tsuchi s'empare de Kusa !" "Oui, oh, tout est relatif.", fin de la discussion. Le relativisme, mes amis, s'empare de vos rêves de bonheur et les brise. Aussi, je vais vous dire, et avec un lien très logique avec les précédentes lignes, que Zassou s'en allait voir les gus qui s’agglutinaient devant les portes. L'armure de notre semi-dieu n'avait pas totalement fondu, et ce petit détail faisait son bonhomme de chemin dans la tête des gros bourrins de Tsuchi. En voyant arriver la Tôhatsu les mains en l'air, leur réflexion s'arrêta net.

    -Oui oui mes braves, c'est bien moi qui vient de tuer votre cousin, frère, père, etc... Je suis, mais vraiment, profondément désolé, mais il s'est attaqué à mon capodoton et je n'ai pas supporté de voir une si belle armure abîmée de la sorte.

    Les barbares plissaient les yeux l'air de dire "Tiens, elle veut nous berner, mais on est plus qu'elle !". La Kusajin leva ses index, et déclara sur un ton presque... Zassouesque.

    -J'imagine que vous ne me croirez pas non-plus quand je vous dirai que l'armée Kusajin est en mouvement et que je suis envoyée par le général Hiromoto pour m'entretenir avec votre chef ! Mais, mais, mais... vous m'y emmènerez, car vous savez qu'ici vous n'êtes rien que des petits lapins, euh, des petits rats de sales Tsuchijins de vos mères et que si vous vous cassez pas, on va vous trouer l'...

    C'est trop tard, l'un des Tsuchijin est déjà derrière la kunoichi. Oh mais quelle vitesse ! Quelle force ! En deux temps trois mouvements, Zassou est plaquée à terre, complètement maîtrisée et assommée ! Fort dommage... Surtout quand on sait que c'est à peu près dans la même position inconfortable que son allié silencieux qu'elle se retrouva. Il ne faisait pas noir, mais sombre. Le sang ne lui descendait pas à la tête mais coulait au sol. Il n'y avait pas deux sphères de chakra mais un colosse aux multiples cicatrices et au chakra aussi effrayant que Shiaijin Suguato nu. Il n'avait pas de pupille rouge mais deux grands yeux noirs. Il regardait le lieutenant Tôhatsu qui venait de rouvrir les yeux.

    -Je crois que ton armée t'a abandonné. Par contre, je suis sûr que le Général Hiromoto est mort il y a de ça sept ans en combattant les armées du Sharingan. N'est-ce pas ?

    -Un grand homme...

    -Alors nous sommes du même bord. J'ai, moi aussi, combattu sous les couleurs de mon pays lorsque les monde était coupé en deux par les deux grandes armées.

    -Pourquoi venir nous attaquer, alors ?

    -Parce que...

    -Nan, tais-toi, et casse-toi, tu fais honte à tes idéaux.

    Un rire.

    -Non mais rigole pas non-plus.

    Il perd patience, son poing vient s'abattre sur la Kusajin. Sa paume devient magma.

    -Tu iras souffrir en enfer...

    -Bah, tout est relatif.

    C'était comment ruiner une mission en une leçon.

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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyMar 21 Mai 2013 - 22:45

    Quelques minutes plus tôt, le dîner battait son plein dans la grande salle commune, au plus profond des sous-terrains des ruines de l’œil. Des centaines de torches éclairaient le lieu, de grandes tables avaient été établies, garnies de gros saladiers de toutes parts. Les fondateurs du lieu, rouges d'yeux, n'étaient malheureusement pas allés jusqu'à prévoir des cheminées dans les sombres profondeurs de leur édifice : nos parasites Tsuchijins devaient donc se passer quotidiennement de viande grillée et de plats cuits au feu, se contentant de cette mixture de céréales bouillies à laquelle ils étaient fort heureusement très habitués. Ce régime était l'unique prix à payer pour vivre cachés dans cet abri temporaire.

    La frugalité du repas ne les empêchait pas de festoyer gaiement à leur manière, si bien que personne ne vit le jeune Darune pénétrer dans la salle. Le garçon se glissa jusqu'à une table et plaça sa main sur l'épaule d'un de ses frères barbares, un épais moustachu, qui se retourna aussitôt en déclarant de sa voix sourde :

    -Un problème, Darune ?

    Ah, le Henge... si old school, et pourtant plus pratique que n'importe quelle autre technique de rang supérieur dans bien des situations.
    Darune. Onpu connaissait maintenant le nom de l'homme dont il avait ôté la vie et pris l'apparence dans les escaliers. Il avait pris soin de cacher son corps dans une sombre salle parmi les nombreuses qui s'étaient offertes à lui dans le couloir qui avait succédé à la descente infernale. Restait à prier pour que personne ne le trouve. Pour l'instant, son usurpation d'identité semblait porter ses fruits. Il ne lui restait plus qu'à prononcer son texte, d'un air théâtralement grave :

    -On nous a attaqué là-haut... Ils ne sont que deux. Mais Pokoni est mort.


    L'épais moustachu le dévisagea, comme pour lui demander des informations supplémentaires, mais de peur de trahir sa couverture Onpu préféra feindre la nausée. Plaçant la main devant sa bouche, et mimant le visage d'un homme profondément traumatisé par ce qu'il avait vu, il s'éloigna. Le moustachu, sans insister, serra le poing et monta sur la table pour répéter en hurlant à ses camarades les mots de celui qu'il croyait être Darune. Tout le monde s'agita alors, hommes et femmes se levaient tour à tour et commençaient déjà à se ruer vers les nombreux escaliers menant à la surface. Onpu, désormais caché bien que gardant sa transformation active, écouta tout ce petit monde s'agiter, se frottant les mains intérieurement. Il serait le dernier à sortir.


    ***

    De retour à la surface. La kusajin pliait le genou face à la montagne de muscle qui la tenait allongée. Mais au moment où le poing magmatique de ce dernier allait embrasser la joue de notre anti-héoïne capillairement marginale, une main le retint. C'était celle de notre ami l'épais moustachu.

    -Elle nous sera plus utile vivante que morte, murmura-t-il à son chef en lui retenant fermement le bras.

    L'homme aux cicatrices l'écouta. Il annula sa technique, solidifiant la lave sur sa main à l'image de sa rage brusquement refroidie, et saisit Zassou par le col.

    -Même bannière ou pas, ne t'attends pas à un traitement de faveur.

    Et d'un coup sec, le paquet de muscles assomma la demoiselle.


    ***

    Quand elle rouvrit les yeux, Zassou était dans un escalier. Comme celui de notre luthier quelques paragraphes auparavant, car vous l'aurez compris, il y en avait plusieurs dans ce labyrinthe. Cependant, tous étaient sujets au même système de sécurité, à savoir un genjutsu de zone ancestral installé par les Uchiwa eux-même. Il suffisait d'injecter son chakra dans le sceau sur la pierre proéminente en bas ou en haut de l'escalier pour activer ou désactiver cette illusion cauchemardesque, n'importe quel novice en matière de chakra possédant un minimum de jugeote pouvait y parvenir. Vous comprendrez donc mieux pourquoi même ces barbares du clan Kyukazan avaient pu dompter les secrets de ce système de protection, et vous n'aurez pas de peine à comprendre que notre ami Onpu se les était appropriés à son tour.

    Aussi, au début de ce post, je vous racontais comment il avait amené le clan de barbare à rejoindre les portes. Je me suis bien gardé de vous dire ce qu'il a fait après que tout le monde soit parti... Jugez-en plutôt.
    Reprenons la visite guidée des ruines, en partant de la salle commune, désormais déserte. Au pied de chaque escalier, vous pourrez trouver un clone terreux de notre luthier, positionné au niveau des briques proéminentes. Remontez un peu, et vous pourrez constater que la quasi-totalité des membres du clan magmaphile se tient debout dans l'escalier, les yeux exorbités, immobiles, en sueur. Et pour cause : il sont en fait pris dans le genjutsu de leur propre demeure. Au moment de redescendre dans les profondeurs des ruines de l’œil après cette agitation, les Tsuchijins avaient pris soin de désactiver le genjutsu avant de s'engager dans la descente, mais ils étaient loin de se douter qu'en bas, un konohajin de terre sèche était là pour l'activer de nouveau, au moment où un maximum de gens se trouveraient dans sa zone d'action.

    Ainsi s'achevait donc le règne du clan Kyukazan en terre Kusajin. Ayant élu domicile dans l'ancien repère d'un des clans les plus terribles que le continent n'aie jamais connus, leur jeu d'apprenti-sorcier s'était fatalement retourné contre eux, et ils étaient désormais les éternelles victimes d'une immonde et glauque illusion. Les doubles du luthier, en bas de tous les escaliers, étaient bien évidemment bloqués dans les ruines désormais vides de toute trace de vie, et condamnés à y rester. Fort heureusement, ils n'étaient que des clones, une brochette de "demi-dieux", le vrai Onpu avait prit soin de s'en aller avec les autres barbares après avoir piégé l'endroit à sa sauce. Quand leur chakra s'évaporerait et laisserait place à des misérables tas de poussières, quand le feu des torches s'éteindrait, les ruines de l’œil redeviendraient ce qu'elles étaient autrefois, telles que décrites au commencement de cette aventure : un souvenir d'une guerre bien trop cruelle, un monument vide de toute lumière respirant la peur et baignant dans de sombres nuages...



    Non ! Ne partez toujours pas ! Croyez-vous vraiment que l'histoire se terminera ainsi ? Croyez-vous sérieusement que la montagne de muscle précédemment évoquée s'était laissée avoir dans un piège aussi simple ? Qu'en est-il de notre luthier, où se trouvait-il quand Zassou émergeait de ses songes dans l'escalier ?
    Cette dernière se trouvait à la frontière supérieure de la limite d'action du genjutsu. En regardant en aval de l'escalier rectiligne, elle pouvait distinguer dans la pénombre les visages des dizaines de Tsuchijins paralysés par un genjutsu dont la force dépassait l'entendement. Mais à peine quelques marches au dessus d'elle, il y avait une ombre aux gigantesques oreilles pointues. Cette ombre lui parla.

    -On' m'a chargé de te donner un conseil. Ne descends sous aucun prétexte, ou tu subiras le même sort que ces gens-là.

    Cette ombre était une chauve-souris de taille humaine. Elle fit volte-face et commença à gravir les marches vers la surface à quatre pattes, non sans une certaine vélocité.

    -Suis-moi.



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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptySam 29 Juin 2013 - 12:18


    Un peu mal à la tête la Zassou. Dur dur de se faire assommer de la sorte. Mais il fallait se ressaisir, terminé l'amateurisme, place à la technique, la méthode et le savoir Nukenin. Guidée par Monad -WTF ? Une chauve-souris philosophique ?- la Kusajin émergea enfin de ce trou à proprement parler. Il faisait encore noir, le moment idéal pour remettre son masque et devenir une sorte de figure vengeresse de la lune trop sombre de la nuit. Cet animal, il posait problème. Il était assez intelligent pour parler, donc était assez intelligent pour surveiller la Nukenin dans ses faits et gestes. Franchement, ça n'était pas au goût de la Kusajin; disons qu'elle se montrait un peu anti sociale avec les animaux géants et doués de parole. Le problème de ce récit, c'est qu'il est très compliqué à continuer. Je saute du coq à l'âne, ou passe, je ne sais plus, mais je le sais. Mais c'est vrai ! De quoi ? Que ce récit est dur ! Un temple un peu Sharinganeux, un caporal Kusano, un lieutenant Tôhatsu, une baraque qui rôde, une chauve-souris portant le nom de Monad, bref, c'est vraiment très étrange.

    Aussi, pour rajouter de l'étrange à la situation et pour citer le danger qui planait au-dessus des têtes de Zassou et Momo, je vais tout d'abord faire s'entamer une petite conversation, puis faire un p'tit truc assez cool -pour moi-.

    -Combien de sucres dans ton café ? Enfin, fais attention, on n'est pas sorti de l'auberge. Heineken ou Kro ? Je n'ai pas vu le chef, tout à l'heure, et on a tout intérêt à faire attention. Faudrait que Batou se pointe maintenant, là. T'as un p'tit nom ?

    Vous l'aurez compris, nos deux femelles étaient dans de beaux draps. Mais il ne fallait pas s'inquiéter, car je suis le Narrateur, et que j'ai tout prévu, voyez-vous.

    Il se trouvait que non-loin de là, au dehors du fort, se tenaitt un homme. Son paquetage disait qu'il venait de loin, ses gestes aussi. Rien ne l'identifiait pourtant, la nuit dissimulait ses traits. Il posa son regard sur le fort maudit, mais il ne fit rien, d'ailleurs, il ne craignait pas ces lieux. Il dégageait quelque chose d’apaisant, rien si ce n'est l'harmonie ne s'échappait de sa signature "chakratique" comme dirait quelqu'un dont j'ai connu le nom. Il représentait un monde en claire opposition avec celui des shinobis, une humilité qui s'opposait à l'arrogance des Uchiwa, et une sagesse qui surclassait -peut-être- celle des Senju. Il n'était pas violent, fourbe, calculateur, et obsédé par le pouvoir ou la paix, mais pourtant, de cette paix spirituelle transparaissait une puissance bien au delà de celles que l'on rencontre de par le monde des shinobis. Cet homme, je le connais, mais son nom restera dans la nuit. Comment vas-tu ?

    -Je vais bien, Narrateur. Qu'en est-il de toi ?

    Oh, je me contente des passages descriptifs et sans couleur des récits, tu sais, et je m'en porte très bien. Que pense-tu de la situation de Zassou, sinon ?

    -Au delà, du danger auquel je dois faire face en cas de défaillance de son partenaire, je pense que je ne suis pas apte à juger.

    Merci, merci beaucoup. La musique emblématique de notre ami se retrouvera dans les bonus.

    Bonus:
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptySam 29 Juin 2013 - 17:31


    Nous entrons dans la phase finale de cette aventure, chers amis. Mais avant cela, encore un petit retour en arrière – le dernier, promis. Au moment où le piège illusoire s'était refermé sur la quasi-totalité du clan Kyukazan, notre luthier était dehors, au dessus des ruines, les mains posées sur leur pierre pour capter l'allure sonore de la situation. Il put clairement ressentir l'intervention de Monad (qu'il avait invoquée un peu plus tôt) pour empêcher son équipière Kusajin de tomber dans les profondeurs de l'escalier et de finir comme leurs ennemis : elle avait planté ses griffes dans le visage de l'homme qui escortait la kunoichi, et qui avait fait l'erreur fatale de clore la marche, avant de lui réserver le même sort qu'à ses cousins en le projetant avec violence dans les marches en aval, où il fut prisonnier du système de sécurité des ruines de l'oeil.

    L'ami luthier aurait également pu ne pas louper une miette du dialogue entre Zassou et Monad (« A quoi bon te dire mon nom, t'entendras plus jamais parler de moi de toute façon. « Batou » n'est pas loin non plus, et quant au chef dont tu parles... oh et puis diantre, grimpe sur mon dos »), il aurait pu aussi s'attarder sur la présence mystérieuse de l'homme au sac à dos un peu plus loin. Mais il fut pourtant forcé de relâcher sa technique de détection quand deux hommes se pointèrent derrière lui. En bon senseur, il n'eut pas besoin de se retourner pour connaître leur identité.

    - Pauvre fou. Cette prison d'illusion ne nous retiendra pas longtemps.

    Il se leva et fit volte-face pour contempler le visage de la montagne de muscle et de l'épais moustachu, qui avaient réussi à ne pas tomber dans le piège de l'escalier in extremis.

    - Alors pourquoi n'êtes-vous pas en train de chercher un moyen de libérer les vôtres ?

    - Enfoiré... ça te laisserait bien trop de marge de manœuvre pour préparer un nouveau coup fourré. Tu mourras d'abord.
    Tobini...
    fit le chef en s'adressant au moustachu.

    - Je sais, Kaïo-sama, lui répondit-il en enchaînant déjà des dizaines de mudras à une vitesse folle.

    L'ultime combat s'engagea alors entre Onpu et les deux derniers membres du clan qui avaient désormais un nom, sur les hauteurs des légendaires Ruines de l'oeil. La première partie de ce récit s'était focalisée sur les profondeurs souterraines du lieu, mais le théâtre de sa conclusion se situe dans ses hauteurs, aux antiques allures de pyramide maudite aléatoirement décorée de tours de pierres.

    Propulsé par le vent, Onpu voltigea dans les airs pour éviter le laser magmatique qui sortait de la bouche de Tobini le moustachu. Le jet de lave gravait des cicatrices sur la merveille du monde shinobi, mais n'était pas assez imprévisible pour toucher cet agile senseur. Alors, le moustachu passa à autre chose, et se lança à la poursuite de son opposant, prenant de plus en plus de hauteur sur la pyramide. Quand Onpu se posa sur le sommet d'un pilier, Tobini crut bon de cracher une boule magmatique géante à la base de ce dernier pour entraîner son ennemi dans une chute mortelle, oubliant qu'il savait voler. Le luthier profita de cette occasion pour lui foncer dessus, pieds devant et le frapper à la tête. Le duel vira alors au taijutsu, et notre Konohajin dut faire travailler des muscles qu'il ne connaissait pas pour se courber et esquiver les paumes brûlantes de Staline. Ce dernier était malheureusement trop gros pour assumer un pugilat face à un galopin aussi agile, et reçut un nouveau coup de pied venant du bas, dans sa gorge cette fois-ci. Et pendant qu'il sentait sa propre pomme d'adam l'étrangler, Onpu saisit cette opportunité et activa le sceau sur son épaule pour invoquer sa basse, en gorgea la caisse de résonance d'une quantité non mesurable de chakra, et frappa Tobini au ventre avec l'énergie d'un batteur dans une balle de baseball.

    L'onde de rang S se déployant lors de la frappe envoya le moustachu valser vers d'autres cieux, à la façon d'une étoile filante – ou d'un trio de faux vilains que vous ne connaissez sûrement que trop bien. Si ni la puissance de la frappe ni le coup dans la gorge ne l'avaient tué, la violence de sa chute quelques centaines de mètres plus loin suffiraient à l'achever.

    En aval d'Onpu, Kaïo n'avait pas bougé. Il comptait sur son fidèle Tobini pour écraser cet insecte, au final il n'avait pu qu'assister à la fin lamentable de son second. Il ôta alors sa cape, laissant apparaître une armure haute en couleurs, du niveau de celle que Zassou avait voulu faire porter à Dirt-On' quelques posts plus tôt avec une touche marronâtre en plus. Après quoi il s'élança avec célérité dans la direction du luthier, remontant la pente à  45 degrés des ruines à l'aide d'un boost katon à réaction aux pieds – si si, c'est possible. Nous sommes dans un monde où le chakra existe, un peu d'imagination, que diable !

    Le voyant fuser droit vers lui tel un obus, Onpu comprit que sa vitesse allait probablement rivaliser avec la sienne, et que ça ne serait donc ni la vélocité ni la force qui ferait la différence. Il orienta ses paumes vers Kaïo et libéra des ondes de fréquence insupportablement aiguës bien qu'audibles, et d'amplitude dangereuse, vers son assaillant dont la trajectoire perdit brusquement en précision. L'homme de Tsuchi percuta une muraille rocheuse dans sa charge, provoquant une explosion aussi lumineuse et bruyante que dévastatrice. Mystérieusement intact, il bondit hors de ce brasier tel un lion traversant un mur de flammes pour mieux se jeter sur sa proie. La proie en question avait attaché sa basse en bandoulière, et enchaînait les bonds en hauteur, pour se diriger malgré lui vers le point culminent des ruines : une grande plateforme surplombant la totalité de la plaine et s'élevant au dessus du brouillard, une gigantesque arène construite de la même pierre que tout le reste de l'édifice.

    Nos ennemis, finalement face à face, se fixèrent longuement en silence, leurs yeux réfléchissaient la lumière subtile des étoiles. Il n'y avait plus de proie ni de prédateur, plus de chasse ni de fuite. Juste nos deux finalistes et leur rage de vaincre respective. Kaïo déroula un parchemin sur le sol, duquel il ne tarda pas à extraire une hache gigantesque dont la lame faisait près de deux fois sa taille. Le titan magmatique et son hachoir contre l'ombre silencieuse et sa basse.

    Un ange passa. Ou plutôt, une chauve-souris géante, montée par une demoiselle à la tignasse sinistrement longue.

    Tu ne t'ennuies pas trop, toi, en bas ?

    - Pas d'inquiétude, continue ton affaire...
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptySam 29 Juin 2013 - 22:41


    -Clairement, son arme est nulle.

    Une hache géante... ça veut dire que le mec soutenait pouvoir manier une telle arme avec autant de vitesse que le ferait un adversaire avec un kunai, dur quand même. A deux contre un, il ne fat pas jouer sur la force, mais sur la vivacité, la vitesse, ou au moins de quoi vous mettre à l'abri des attaques adverses qui seront deux fois plus importantes si l'on part du principe que vos adversaires soient à un niveau égal. Monad volait assez loin des lieux du combat pour ne pas être à la portée de la hache. Être hors de portée c'était plutôt bon lorsqu'on ne voulait pas s mouiller, mais lorsqu'on avait un casse-coup comme batou qui venait d'utiliser des techniques certes admirables mais visiblement très chères en énergie qui faisait face à Schwarsy perdu dans un tournage de film de barbare, il valait mieux ne pas rester trop loin. Surtout que le reste du clan serait peut-être là d'une minute à l'autre si mes souvenirs sont bons. Mais pas de problème, le lieutenant Tôhatsu, dernier membre des forces aéroportées de Kusa se lance dans une charge héroïquement héroïque dans le but de temporiser, de laisser le temps à Batou de trouver une faille, un plan, bref, Zassou devenait Robou.

    -Comme on a dit, juste à portée de sa hache, que je puisse évaluer la bête.

    Monad piqua, l'adrénaline montait et s'emprait du coeur de la kunoichi qui expérimentait son premier vol à grande vitesse. ... TGV (Tôhatsu à Grande Vitesse)Elle bondit du dos de son véhicule animale et alla atterrir devant Schwarsy. Ce dernier laissa s'abattre sa hache qu'elle esquiva d'un pas sur le côté. Le bougre était plutôt habile, un peu trop, d'ailleurs. Zassou, dont une mèche de cheveux était restée enroulée autour de l'une des pattes antérieures de Monad, retourna dans les airs, emmenée par les battements d'aile de la chauve-souris. Approcher un être aussi rapide et puissant relevait de l'exploit. Survivre à un coup de hache aussi.

    La bête continuait de tourner autour de l'arène, la Tôhatsu pendue à sa patte par les cheveux. Quelque chose troublait la Kusajin.

    -Je dois faire en sorte que notre Batou national puisse balancer la sauce et toucher notre ami, mais pour ça, j'ai besoin de toi, de ta confiance, et surtout d'être assurée que JE peux te faire confiance... dur quand on a devant soit -ou au-dessus- un animal qui ne veut même pas dire son nom !

    Un temps passa, Monad prenait un peu plus d'altitude.

    -Je suis très rapide, tu sais ! Mais ça ne suffirait pas... si tu veux aider ton ami, il va falloir faire en sorte que je ne meurs pas et m'épauler.

    Sa chevelure se délia et revint au même endroit où elle était tombée quelques instant plus tôt. Une épaisse entaille résultant du coup de hache sous ses pieds. Ses cheveux revinrent agripper à Monad dont la vitesse augmentait au fur et à mesure que les semi-secondes passaient. D'ailleurs, plus la chave-souris prenait de la vitesse, plus la mort se rapprochait de la Kusajin. Les courtes mais entraînées jambes de Zassou lui permirent d'esquiver un premier coup, sa souplesse, un second. Elle esquive le troisième en faisant ce qu'on appelle le "pont" qui décrit la position où l'on vient poser les mains à terre sans en faire quitter ses pieds. De cette position, Zassou se releva, mais en  inversant les appuis. Car à présent, les mains touchaient le sol tandis que les pieds eux flirtaient avec les airs -si tant est que l'on puisse appeler "airs" l'air que l'on côtoie du haut de son mètre soixante- lui donnant un petit air d'acrobate, ce qu'elle était.

    En plus, elle avait fait en sorte que sa chevelure ne se détache jamais de Monad, mieux, qu'elle ne soit jamais coupée. Ne demandez pas à votre très fatigué Narrateur comment, ce serait trop long. Le fait est que la brute trouva bon de rabattre sa hache, grave erreur qu'il venait de commettre. La Kunoichi se propulsa en l'air, et, avec grâce, vint atterrir sur la lame de l'arme. Monad fonça, Zassou sauta au sol. Les deux comparses décrivirent une série de pirouettes, esquivant, coups de haches, et coups de Taïjutsu. L'élan de Monad lui avait permis de contrôler sa trajectoire, d'ajuster ces pirouettes grâce au seul et unique bon placement de ses ailes. Elle faisait de la voltige à ras le sol, en soi. Zassou faisait beaucoup moins de mouvements, car trop concentrée à rallonger sa chevelure.  Puis elle se retrouvèrent derrière l'épais adversaire. Zassou couru vers la limite de l'arène, Monad alla à l'opposé, mais en volant. Puis, brusquement, les deux femmes s'arrêtèrent. La sueur, la crispation du visage et la façon dont elle serrait les dents ne mentaient pas, Zassou ne tiendrait pas longtemps.

    Que s'était-il passé ? Beaucoup de choses. Un était sûre et mérite d'être évoquée cependant. Le chef Tsuchijin ne pouvait plus bouger, comme ligoté par la chevelure de la Kusajin. Mais ça tirait, ça devenait insupportable !

    -Il ne faudra pas être léger... je peux toujours aider.
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyDim 30 Juin 2013 - 10:44


    Ça ne sera pas la peine.

    Le Konohajin n'avait même pas eu à bouger : il fallait dire que lui et son gigantesque adversaire n'étaient pas restés tranquilles très longtemps. Épaulée par Monad, la fille de Kusa avait prit des risques monumentaux en faisant son petit tour de cirque, mais le résultat était là. Elle tirait d'un côté, Monad de l'autre, et entre les deux se trouvait Kaïo, chef du clan Kyukazan, ficelé comme un saucisson. Sa hache était plantée contre la pierre un peu plus loin. L'homme, de par construction physique hors du commun, arrivait tout de même à se débattre dans ce sac de nœud capillaire. Voyant son animal et son improbable coéquipière lutter pour ne pas se faire traîner en arrière, On' décida de mettre un terme à tout ça.

    Il se rua vers Kaïo et fit un bond pour se percher sur ses épaules. Limité dans ses mouvements, le Tsuchijin éprouva le furieux désir de l'écraser entre ses paumes, ainsi que la frustration amère de ne pas pouvoir le faire. Pourtant, ses bras devenaient rougeoyants. Un dernier souffle de chakra lui enchantait le corps, pour l'aider à briser ses chaînes de cheveux. Mais sa sentence était imminente, et ses secondes comptées.

    - Game over, « Kaïo-sama », lui fit Onpu en plaçant ses mains sur les deux oreilles du boss final.

    La décharge sonique qu'il lui infligea à même les tympans sembla lui faire l'effet d'une chaise électrique. Sa tête était traversé de part et d'autre par un bruit dépassant de loin le seuil de douleur. Sonné, l'homme tomba sur ses genoux ; ses bras refroidirent, et la force qu'il exerçait de part et d'autre de sa prison capillaire s'évanouit. Des gouttelettes de sang s'échappaient de ses oreilles. Cet homme avait beau avoir le charisme d'un leader de clan, il s'était presque révélé moins dangereux que son second. Enfin, question de point de vue, l'acrobate de Kusa n'était probablement pas de cet avis.

    Onpu laissa son équipière masquée et sa chauve-souris s'approcher du corps massif et immobile de l'ex-leader des Kyukazan. Ce fut l'animal qui brisa le silence.

    - Je suis Monad.

    On' leva un sourcil et lui adressa un regard mêlant inquiétude et déception.

    - Tu sais, si je t'avais dit de ne pas lui dire ton nom, c'est parce qu'elle ne m'avait pas révélé le sien alors que j'avais fait l'effort de me présenter...

    - Je me moque de tes principes, humain. Cette fille a du style, j'ai aimé coopérer avec elle. Lui donner mon nom est une preuve comme une autre de reconnaissance.

    - Je vois, fit-il en tournant les yeux vers le masque de Zassou. Je suppose que nous serons amenés à nous recroiser, comme ça vous pourrez boire un café ensemble, tiens.

    Monad se contenta de répondre d'un « Kof » dédaigneux.

    - Cet homme n'est pas mort. Je laisse son sort entre tes mains, ô Raiponse des nuits. Moi, j'ai encore du boulot ; les autres membres du clans sont toujours debout dans les escaliers, je dois m'assurer qu'ils le restent jusqu'à la fin de leurs jours.
    Adieu.


    Sur ces paroles, il se retourna et se jeta à nouveau dans la brume, dévalant la pente de ce sombre monument, suivi de près par Monad qui avait adressé un dernier battement d'oreille à Zassou.


    ***


    Après avoir vérifié soigneusement à l'aide d'une dernière technique de sensorialité qu'aucun rat Tsuchijin ne traînait ailleurs que dans ces dangereux escaliers et condamné l'entrée de ces derniers par dôton, Onpu s'écarta du lieu, satisfait de son travail. Il restait cependant une petite tache sonore à l'horizon, beaucoup moins loin qu'il ne l'aurait pensé. Le luthier préféra imiter sa chauve-souris et se retourner vers cette mystérieuse silhouette progressant lentement à travers le brouillard, jusqu'au pied des ruines.

    - … Vous êtes ?

    - Un simple voyageur.

    - Vous avez fait tout ce chemin pour visiter ces ruines ?

    Pas de réponse.

    - C'est bien dommage, elles viennent de fermer leur portes au public.

    - Bien dommage en effet.

    - Cela dit, il y a une vue imprenable au sommet du fort. Un spot parfait pour regarder les étoiles, si vous êtes fan du concept. Et puis, il y a une jolie demoiselle aussi.

    Pas de réponse.

    - Passez une bonne soirée.

    Dubitatif, il enfourcha Monad et s'éloigna en volant dans les ténèbres de la nuit qui n'allait pas tarder à toucher à sa fin, laissant derrière lui cet étrange pèlerin, et ces ruines qu'il avait pris soin de transformer en un gigantesque tombeau.


Dernière édition par Myakudou On' le Dim 7 Juil 2013 - 17:08, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Un air de ressemblance ? [A;PV On'] Un air de ressemblance ? [A;PV On'] EmptyDim 7 Juil 2013 - 14:11

    C'était du bon boulot. Zassou se frottait les mains, goûtait déjà la saveur de la récompense qu'elle irait toucher une fois son partenaire parti. Les petits blabla des deux énergumènes lui firent peu à peu se rendre compte qu'il était temps de retourner à sa condition initiale, celle d'une Nukenin. L'animal lui dit son nom, elle hocha de la tête sans pour autant lui adresser le sien. Garder son identité secrète était un principe de base dans le monde de la ceinture, l'un des dix commandements Nukenin en quelque sorte. D'ailleurs, lorsqu'un Nukenin respectait cette règle de sécurité face à un shinobi de grand village, il était intéressant de voir le sourire se dessiner sur son visage tandis que son interlocuteur s'en allait, trop différent pour comprendre la situation et ressentir la honte, un sentiment d'incompréhension dans l'âme. Puis ils s'en allèrent pour de bon.

    Restait un problème, celui du chef. Son poids n'était pas au convenance de Zassou, il serait trop lourd à porter et la ralentirait. Les inquiétudes de la Kusajin se tournaient vers ces rapaces qui venaient subtiliser l'objet d'un contrat après avoir assassiné ou s'être joué du Nukenin fatigué et blessé. Elle n'était pas fatigué ni blessée, mais pas en état de mener un affrontement contre l'un de ces vautours. Aussi il fallu prendre une décision rapide. Cependant, "rapidité" n'existe pas chez Zassou qui fume une clope et perd son esprit dans le corps inerte qui gît à ses pieds. Des dizaine de secondes, puis des minutes passèrent. Lorsque son mégot fut écrasé, elle dégaina un kunaï et le plaça sous la gorge du malheureux chef Tsuchijin. Le chakra Raiton commença à affluer. Mais...

    -Alors tu vas le tuer.

    -Sa tête me suffit.

    Deux mondes qui venaient de se rencontrer, qui venaient, subtilement, de s'entrechoquer. Bien-sûr, les deux se connaissent, car ils sont liés par un lien immuable et au delà de la compréhension. Ce sont les créations du votre humble narrateur, aussi, il est légitime qu'ils aient un lien plus fort que de simples amis. A vrai dire, ils connaissent tout l'un de l'autre, et savent des choses que vous même ne savez pas. Ils échangèrent un regard puis Zassou continua son ouvrage, séparant la tête du chef Tsuchijin de son corps. Notre voyageur ne pu que contempler la petite femme faire son ouvrage, il n'avait pas à interférer outre mesure. Une fois scellée -craaaade-, la tête s'en alla avec Zassou et notre ami.

    En marchant, la Tôhatsu attendrait Kusa -capitale- au lever du jour. Il leur restait un petit bout de nuit pour parler, deviser, échanger. [La partie qui suit n'intéresse pas le valideur de mission s'il ne veut s'en tenir qu'à la validation]

    -Alors tu es le prochain ?

    -Il semblerait que je sois sur la liste, nous dirons.

    -Tu verras, c'est bien.

    -C'est étrange venant de toi.

    -On ne peut s'opposer au Destin.

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