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Il était une fois au palais du Mizukage....

Un jour il me faudra des lunettes. Cela me ruinait les yeux de devoir passer des heures à éplucher tout ces livres de comptes. D'autant que c'était pas vraiment folichon. Une réalité étant que Kiri était à sec... Drame ? Quand je voyais le listing des dépenses il semblait que le coût des réparation des monuments et du palais était bien plus grave que les payes et les sous de table que je donnais... Mes trois secrétaires me regardaient curieusement tandis que je me trifouillais la tignasse pour trouver une solution. Mais l'argent, on ne le trouve pas dans le cul des vaches hein. Et qu'est ce que j'y pouvais moi si mes discussions avec Ao faisaient ce genre de ravage ? Oui bon, c'est vrai c'était ma faute... Ce qui ne régler pas le problème et que les trois donzelles gloussant devant le bureau n'arrangeaient pas franchement. Frappant ce même bureau du coin je les interpellais alors.

-Non mais bordel c'est pas marrant hein !
-Mizukage-Sama. Jamais Kiri n'a été aussi pauvre, nous préférons en rire qu'en pleurer...
-Z'ont qu'a faire plus de mission ces fegnasse !
-Ca ne changera rien je crois...
-Bon et qu'est ce que je fais moi maintenant ?
-Il n'y a que le banditisme qui pourrait vous sauver maintenant.

Éclair de génie ! Cette petite vanne anodine me donna une idée fabuleuse. Si il n'y a plus d'argent à Kiri, alors nous allons le prendre à un autre pays ! Pour une telle mission il me fallait quelqu'un de confiance, quelqu'un que je domine, quelqu'un qui ne baverait pas et surtout qui ne me réclamerait pas une part faramineuse du butin. Ao et Shord étaient donc exclu d'office. C'est alors que j'eu l'idée d'emmener mon propre élève ! Lui qui me tannait pour une mission, il allait être servit ! Refrappant le bureau du poing j'ordonnais à mes cher demoiselles de faire envoyer un papier que je venais d'écrire à Demon et de sortir d'ici. Me voilà d'un seul revigoré ! Pour une fois qu'une mission allait être de la balle !

-Rapportez cela à Jisetsu Demon et magnez vous le train !
-"Le train" trouve souvent de gloire à passer devant vous... Mizukage-sama...
-Ahem...
-Oui oui, nous nous en occupons.

Ne restons pas sur ce sujet. Mais passons plutôt aux retrouvailles avec Demon. Je devais expliquer donc à mon cher élève comment nous allions nous y prendre pour braquer cette foutue banque sans nous faire prendre. Le fait qu'elle ne soit pas garder par des Shinobis était déjà splendide pour nous. Personne ne remarquerait un simple Henge. Ensuite un peu de castagne et enfin remplissage des sacs avant de se barrer.

-Ok mon gars ! Alors déjà, nous faisons un Henge. Moi je vais me déguiser en Kumojin, pour le fun. Et toi fait un Sunajin. On entre en se faisant passer pour des clients. Après c'est comme tu le sens. J'hurle que c'est un braquage. On tabasse les gardes. On empêche surtout quiconque de sortir, on dit aux caissières de remplir nos sacs. On maltraite deux ou trois clients de la banque et on s'enfuit. ça roule ou pas ?!

Bordel... Non mais franchement. Mon propre élève dépassait déjà son maître dans un domaine. Celui de la connerie ! Je l'avais pourtant bien dit ! On devait se faire passer pour des clients avant tout ! Je m'étais changé grâce à un Henge. Sans technique Kaguya, il faut l'avouer je ne suis pas franchement efficace... Alors il fallait la jouer rapide et sournois. Mais mon cher élève jugeait préférable d'entrer dans cette banque comme un vainqueur en hurlant notre intention ! Avec c'était clair nous étions finit. Bondé de client, avec les gardes armés d'un sabre. Et que ce passa-t-il ensuite ? Et bien rien... Je restais comme un con devant la scène. Personne ne prit mon élève au sérieux. Les clients continuaient de discuter avec les guichetiers et les gardes nous ignoraient complètement. Du coup un bref instant je m'étais même demandé si je n'avais pas rêvé. Mais Demon était bien et avait bien crié j'en étais sûr... Je me trifouillais déjà la tignasse complètement abasourdis par tout cela... Retournant mon regard se Demon j'ajoutais alors...

-Je crois qu'ils s'en branlent de nous là en fait...

Complètement. L’un des gardes se curait même le nez avec le petit doigt. Affront ultime dont j’étais moi-même coutumié… Cela n’allait pas se passer comme ça ! M’avançant aimablement vers la guichetière en bousculant tout le monde dans la queue j’arrivais au comptoir. « On attend son tour » que me sortait la jeune femme sans la moindre considération. Je frappais sauvage ce même comptoir du poing, la force chargé d’électricité et le faisant ainsi voler en éclat. J’ajoutais alors à cette aimable action et d’une intonation tout fait raisonnable.

-Nous avons votre attention maintenant ? Voilà qui est mieux. Bidule (Demon), si les gardes s’en mêlent tu les butes. Si y’en a un qui sort tu le butes. Bref le moindre truc suspect tu le butes ! Quand à toi ma jolie tu me sors le fric vite fait…

La jeune femme soupira… Même pas impressionné. A se demander où nous étions tombé et me proposait de la suivre dans la salle des coffres. Proposition à laquelle je consentis. Cette salle se trouvait dans l’arrière-boutique. Et tandis que je m’affairais sous l’œil de la jolie caissière à remplir les sacs d’argent je lui demandais pourquoi les gardes n’avaient pas bougé pour le moment. Sa réponse me surpris somme toute je vous l’avoue.

-Non mais les gardes, c’est dès que vous sortirez avec l’argent en main qu’ils vous sauteront dessus. C’est l’argent qu’ils protègent pas les clients. C’est comme ça ici.
-Ha bah si je m’y attendais à celle-là…. Bon bah je laisserais faire mon pote en sortant. On verra comment il s'en sort. Sinon toi tu fais quoi ce soir ?
-Je suis marié !
-Fait chier !

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En ressortant avec le sac sur le dos, je découvris Demon en action. Il en voulait ce petit jeune c'était clair. Il fut d'ailleurs autant que moi frustré de voir les gades ne pas du tout agir sur le moment. Mais ma foi ma réaction ne fut en aucun cas la panique. Je me massais le menton en observant le combat se déroulant sous mes yeux. Puis m'asseyant sur le sac de tune que je déposais au sol. J'encourageais simplement mon élève.

-Va y mec défonce les tous ces gueux !!!

Voilà qui me donnait de quoi jauger mon élève. Devoir vaincre sans pouvoir user de ses capacité clanique. Même pour moi, qui se base fortement sur mon pouvoir en cas de combat, cela ne serait pas facile. J'admirais par exemple qu'il s'emploie à utiliser le raïton. Chose que j'aurais moi-même faite dans sa situation. Les gardes ne lui posaient pas tant de problème que cela. Dans notre monde, la chose amusante c'est que si on est pas shinobi il y'a peu de chance de nous la mettre. Même le plus bas des Genin est supérieur au meilleur des soldats. Hormis peut-être concernant le cas des samurais. Et tandis que j'applaudissais d'autre gardes se jetaient sur lui. Loin d'être d'avoir peur pour lui, je me contentais d'exploser de rire.

-Allez les gars ! Il vous humilie là !

Oui, je les provoquais. Il y avait de quoi en même temps je pense non ? Quant à moi ? Bah assis sur mon sac de tune j'attendais qu'on s’intéresse à moi. Mais ce n'était aucunement le cas. Même les donzelles que j'essayais d'interpeller en sifflant se foutait royalement de moi. En même temps sous ce Henge je ne devais pas avoir le même charisme habituel ! Ouais bon passons ! Il fallait maintenant partir. Parce que l'alerte pouvaient rameter grand monde et nous obliger à faire plus de victime que nécessaire. Ce que je ne tenais pas vraiment. Du coup après un moment je me levais. Certes pourvu d'une certaine indolence mais bon. La mission était de rang B et n'était pas tellement compliqué. Nous n'allions quand même pas y passer la journée ! Reprenant le sac sur l'épaule à la barbe de chacun j'ordonnais à Demon notre départ.

-Bon allez on s'arrache. Je te laisse ouvrir le passage. Moi j'ai la flemme...

La flemme étant un grand mot. Je me devais de lui filer quand même un petit coup de main au jeune homme. Pour ce faire j'usais d'une technique futon. Prenant fortement appui sur mes pieds, je me préparais à user d'une de mes techniques les plus simple. Mais avant toute chose je devais le prévenir !

-Bouge de là ! Futon ! Kamikaze !

Et voilà, une trentaine de balle de vent soufflé de ma bouche qui vinent trancher et perforé tout ce qui se trouvait en face de moi. Il m'avait suffit d'aspirer un peu d'air ambiant pour diminuer la consommation de chakra. Voilà qui devrait lui filer un coup de main suffisant.