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 Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei)

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Message(#) Sujet: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptyMer 17 Juil 2013 - 0:59

Ah que cela faisait du bien, se mouvoir au sein de ce monde comme bon nous semble, débarrassé de toutes ses contraintes liées à la fonction de shinobi. En effet cela faisait déjà quelques jours que Hiruzen s'était octroyé une toute petite pause pour pouvoir prendre un peu l'air et se vider la tête de tout ce stress accumulé. Et quoi de mieux pour remplir ces objectifs que de se rendre dans un véritable havre de paix tel que Ta no Kuni. Des champs à perte de vue, une nation sous la protection de puissants moines pacifiques en plus d'une quiétude plus que surprenante, c'était une nation qui même si pas très riche, avait tout pour elle aux yeux du Seki. Qui à part eux pouvait se vanter de n'avoir jamais subi d'occupation armée ?! Cependant ce gros dépaysement n'était pas dénué d'intérêts si on oublie les derniers cités, en outre le Seki avait conscience que son Raikage avait failli dans sa tentative d'annexion pacifique de la région, contrecarré par les alliés d'hier: les sunajins. Il se pouvait même que le meurtre d'un junin du Sable par l'un des anciens sensei de Hiruzen juste avant la grande réunion entre le Bakusho et le leader des kiezan ait laissé une perception amer des kumojins dans l'esprit des habitants de cette contrée, surtout lorsque l'on sait que cela s'est passé lors d'une mission donné par les moines, et ce fait qui se voulait certainement pacifique.

Vous l'aurez peut-être compris, ce voyage était également motivé par l'envie de redorer l'image de sa nation, en se montrant curieux au sujet des uses et coutumes des locaux dans un premier, puis tenter de se rapprocher de ces adeptes de Maskine pour tenter de comprendre un peu mieux la décision de leur chef. Sait-on jamais, il est possible que ce dernier change d'avis la prochaine si les combattants de la Foudre soignent un peu mieux leur entrée tout en amenant les bons arguments. Chose impossible si aucun kumojin n'y remet plus jamais les pieds, et il ne comptait pas attendre qu'un autre prenne cette initiative non, il mettrait son temps libre au profit de sa nation. Comme quoi un shinobi reste quoi qu'il arrive la vitrine de son village lorsqu'il se retrouve à l'étranger, qu'il le veuille ou non en fin de compte, le cas de son ex sensei en étant un parfait exemple. C'est dans cet état d'esprit qu'il se retrouva à sillonner ce pays, passant de villages en villages pour la phase d'observation, jusqu'à finalement passer à l'attaque en tentant de dénicher un disciple du dieu local pour faire un peu la causette. Et il avait hâte é vrai dire, il se demandait presque si ce genre d'hommes était du style pacifique à la mode ancien Seki, ou bien si il poussait encore plus loin en faisant voeu de non violence absolu, même si cela le surprendrait vraiment étant donné que se sont les défenseurs du pays et de ce fait des hommes qui savent se battre et qui ont peut-être déjà eu à le faire par le passé.

Et il mit un bon paquet d'heures à le dénicher ce bougre, à tel point qu'il hésita même à se rendre directement dans leur monastère, même si il avait peur qu'une telle visite soit mal vu au vu des évènements passés. Pour le moment il valait sans doute mieux en prendre un à part pour espérer être ensuite accepté par l'ensemble ou tout du moins une bonne majorité. Mais au lieu de ressasser tout cela dans sa tête, il préféra se reconcentrer sur sa recherche qui semblait ne jamais finir, tout du moins jusqu'à ce que sur la route il rencontre ce qui semblait être un pèlerin ou au moins un moine au vu de sa tenue. Une vrai aubaine au vu de la superficie de cette région. Néanmoins il n'était pas encore certains d'être face à un moine de Maskine, n'en ayant jamais vu auparavant, il avait malgré tout déjà eu l'occasion de faire la connaissance d'autres qui ne vouaient pas de culte à cette divinité. Pour cette raison, il n'hésita pas un instant et bifurqua vers lui en prenant la parole le premier tout en tendant sa main droite pour attirer son attention.

"Eh l'ami, je me présente: Seki Hiruzen. Je suis un chunin de Kumo en voyage, et à vrai dire, je me demandais si vous étiez un moine de Maskine, si oui vous allez surement pouvoir m'aider."
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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptyMer 17 Juil 2013 - 17:26

Certains vous diront que seule la destinée est à même de guider les pas de chacun de nous et que quelques soient nos actes, ils sont prédéfinis à l’avance. Le reste est une question de chance pour savoir si nous serons touchés par la fatalité ou la bonne fortune. Ça c’est la croyance populaire de certains dans le monde. En revanche les moines de Kiezan estiment juste de dire que tout être par ses actes façonne petit à petit le chemin de sa vie. Pour ma part en tant qu’ainé au sein des moines, élevé depuis toujours dans cette doctrine, je pense exactement la même chose. Sinon à quoi bon m’être décidé à prendre la route pour découvrir le vaste monde avec tout ce qu’il a à offrir, de bon comme de mauvais d’ailleurs.

Cela faisait maintenant quelques semaines que j’avais quitté les miens, et bien que Maître Inshun soit contre une telle entreprise, il avait accédé en ma faveur. Je sais que je dois cette acceptation grâce à l’intervention de Maître Iroki, le précédent maître des moines et mon mentor. Connaissant mon tempérament curieux et mon insatiable obstination, mon guide spirituel avait convaincu Inshun de me laisser voyager, que cela ne pourrait être une mauvaise chose qu’au moins l’un de nous soit une manifestation de l’ouverture des moines de Kiezan sur le monde après tant d’années d’autarcie. C’est ainsi que j’avais pris la route, quelques affaires rudimentaires dans ma sacoche comme seules possessions.

Pour ce qui est de Ta no kuni, il m’avait été donné à plusieurs reprises par le passé de visiter quelques villages aux alentours de notre communauté. Mais jamais je n’avais eu l’occasion de parcourir les chemins de ce pays si riche visuellement. Grace au climat tempéré, la végétation y était diversifiée. Denses forêts d’arbres ou de bambous, plaines luxuriantes, champs abondants, le décor était idyllique pour quelqu’un comme moi qui étais en quête de nouveauté.  Je marchais depuis quelques heures sur une route bordée de bois aux troncs s’élevant  à plusieurs mètres au-dessus de ma tête, leur canopée me permettant de me promener à la fraicheur matinale. Mes pérégrinations m’avaient mené au bout du chemin à un point de vue panoramique surplombant un petit vallon agricole où à perte de vue s’étendaient des rizières en terasses. Je décidais alors de prendre le temps d’admirer un tel spectacle, essayant de garder en mémoire chaque détail, chaque couleur, d’apprécier le vent qui faisait vibrer les feuilles, mouvoir le riz repiqué dans l’eau, faisant apparaitre de petits ronds à chaque souffle.

Assis sur un rocher chauffé par le soleil, les jambes croisées, les mains sur les genoux, je pouvais de mon piédestal observer le manège réglé comme du papier à musique des habitants du petit hameau en contrebas, s’afférant courageusement à leurs occupations quotidiennes.  Une seule personne tranchait avec le reste du tableau, une silhouette qui ne ressemblait en rien à celle d’un paysan soucieux de ses champs. Malgré la distance, il ne pouvait s’agir que d’une personne qui cherchait, quelqu’un ou quelque chose, une personne qui ne semblait pas de ce pays. J’étais curieux de savoir ce que je pensais être un shinobi avait à faire dans une contrée qui n’était pas la sienne. Je me décidais alors à bouger et à descendre dans le val pour rencontrer cet étrange personnage.

Alors que mes premiers pas se furent à l’abri de la lumière et à la fraicheur sous le feuillage des arbres, le reste du trajet se faisait à flanc de colline frappé par les premiers rayons de soleil réchauffant la terre. Pour autant, la chaleur matinale était supportable, n’offrant que peut voir aucun désagrément, la brise venant rafraichir mes pans de peau dénudée. Une fois à distance de vue du hameau, cheminant sur sentier de terre large de deux hommes, quelques regards furtifs se firent en ma direction, sans plus, les paysans étant depuis des générations habitués à apercevoir de temps en temps les moines de notre temple. En revanche celui que j’avais soupçonné d’être un ninja me regardait avec insistance. Malgré cela je continuais ma route m’approchant irrémédiablement de lui. Et alors que nous étions tous les deux à quelques pas l’un de l’autre, il m’interpella d’une manière fort peu commune, de manière directe et franche. Au final, je ne m’étais pas trompé quant à la situation. C’était bien un shinobi, du village de Kumo. Il disait être en voyage et avoir besoin d’aide. Ses paroles semblaient sincères. Poussé par la curiosité du premier ninja que j’avais l’occasion de rencontrer, je stoppais ma marche afin d’engager la conversation avec le chunin.

- Bonjour Seki Hiruzen. Vous avez juste quant au fait que je suis un moine de Maskine. Je suis Kiezan Fumei, un ainé du temple.

Je laissais le temps à mon interlocuteur d’écouter ce peu d’information, attendant par la même occasion qu’un souffle de vent plus important que les autres passe entre nous deux avant de reprendre la parole.

- L’amitié n’est pas chose facilement donnée. Mais qui sait ce dont est fait l’avenir ? Personne, pas même Maskine. Quoi qu’il en soit, vous demandez de l’aide et je suis enclin à vous écouter. Cependant, je ne saurais vous garantir mon aide, notre ordre prônant la Paix et l’Harmonie en toutes circonstances.
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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptyJeu 18 Juil 2013 - 0:22

Une fois arrivé plus près de cet individu, Hiruzen ne put s'empêcher de bloquer quelques instants sur les tatouages de ce dernier, enfin que la face visible étant donné qu'on avait l'impression que la majeur partie de son corps en était recouverte. Et bien que le kumojin n'était pas super fan de ce genre de décoration au niveau du visage, il ne manquerait pas de lui demandait où il ce l'était fait faire, cela lui fera au moins un souvenir un peu plus tangible de son petit périple à Ta no Kuni une fois revenu au village. Enfin bon ce n'est pas non plus la priorité, il n'était pas venu jusqu'ici pour simplement de faire inscrire sur le corps un joli dessein noire, même si l'encre utilisée dans ce cas-ci était d'une qualité impressionnante. D'ailleurs il fallait bien qu'il se ressaisisse un peu histoire de ne pas laisser trop transparaitre son intérêt, surtout juste avant de bifurquer sur quelque chose de totalement différent.

En effet il fut avant tout satisfait d'apprendre que ce dernier était en effet un moine de Maskine, puis encore davantage lorsqu'il fut forcé de constater que cette communauté n'avait pas volé sa réputation, ce représentant du genre qu'il venait d'interpeller ne semblait décidément pas être du genre à se montrer désagréable. C'était donc cela la légendaire sérénité des disciples de ce dieu lumineux, allié à une certaine humilité, on sentait bien dès les premières paroles échangées que l'on avait pas à faire à un gros mégalomane de service. Surtout qu'il avait vu juste tout à l'heure en s'attendant plus ou moins à tomber sur un pacifiste pur souche, et bien que ce n'était vraiment pas le genre de philosophie que pouvait adopter le Seki, il sentait tout de même que grâce à cette dernière il pourrait parler sans faux-semblant à ce Fumei. D'ailleurs il ne tarda pas à reprendre la parole après avoir écouté ce que son interlocuteur avait à lui dire:

"Enchanté de faire votre connaissance Fumei, sachez que je n'ai pas la prétention d'affirmer que nous deviendront amis, malgré le fait que comme vous je sais que l'avenir de chacun recèle de surprises: bonnes ou mauvaises."

Se contentant d'effectuer une légère pause pour mieux cerner la réaction de cet homme, il en profita pour rassembler ses idées avant de poursuivre sans attendre un instant de plus:

"Je vais jouer franc jeu avec vous, si je me trouve si loin de mon foyer actuellement, c'est que je viens pour redorer son image auprès de votre communauté et des habitants de cette paisible nation. Néanmoins je cherche également à me ressourcer en prenant un peu le temps de vivre, et je fois avouer qu'un peu de sagesse pour enrichir le tout ne serait pas de refus, celle de votre communauté est pratiquement légendaire après tout. Moi-même j'en prends conscience, malgré le fait que je ne partage pas les mêmes convictions que vous."

Effectuant une seconde pause, il ne pouvait concevoir qu'ils resteraient tout deux plantés sur ce chemin à discuter, lui préférait plutôt prendre le temps de trouver un endroit tranquille où se poser pour aborder avec Fumei le cas de la fameuse mission diplomatique du Riakage à Ta no Kuni. Pour se faire, il leva tranquillement son bras droit pour le pointer vers la direction de ce petit hameau, qu'il venait tout juste de traverser, tout en disant:

"Mais je vous en prie, je ne peux concevoir de vous exposer mes quelques questions sous ce soleil de plomb sans vous avoir au préalable proposer un rafraîchissement et une place de choix à l'ombre. J'ai d'ailleurs repéré un petit bar dans ce village, nous serions bien plus à l'aise pour discuter une fois confortablement installé là-bas. Néanmoins si vous redoutez de suivre un inconnu, ne soyez pas gêné de me l'avouer, dans ce cas cet arbre juste là devrait amplement suffire aussi."

La seule chose qu'espérait le Seki étant que le moine qu'il avait abordé le premier ne se sentira pas menacé ou tout simplement retissent à l'idée de converser de la sorte avec un étranger. Surtout qu'il n'avait pour l'instant aucune idée de l'ampleur des répercussions des exploits macabres de Seki Azar sur le jugement de ce dernier à l'égard des kumjins ou encore des Seki en eux-mêmes.
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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptyJeu 18 Juil 2013 - 17:12

Depuis les quelques mois suivant mon départ, j’avais pris l’habitude du regard intrigué, insistant voire méfiant des personnes qui me croisaient pour la première fois. J’avais conscience que je devais cet état de fait aux peintures corporelles que j’affichais fièrement mais je n’en tenais pas rigueur à ceux que j’avais l’occasion de rencontrer. Seki Hiruzen ne faisait pas exception, bien que ce dernier tenta de masquer habilement sa surprise. Je ne lui en tins pas rigueur pour autant et pris les devants quant aux questions qui revenaient de manière assez régulière à ce sujet.

- Je constate avec un certain amusement, votre regard sur mes tatouages. N’ayez craintes, j’assume pleinement ces œillades à mon encontre et n’en suis nullement offensé. En revanche je me permets de prendre les devants car par habitude, les interrogations sont nombreuses. Ces marques ne sont en rien un simple caprice de ma part, ce sont des marques de dévotion envers Maskine, réalisées par des moines de mon ordre dans des conditions bien particulières et qui malheureusement ne pourraient être gravées dans la chair à des non-initiés.
- Mais je vous coupe la parole, veuillez excuser mon intervention prématurée.



A la suite de ces mots, je m’inclinais largement, faisant amende honorable. Tout en me redressant, j’adoptais une stature droite, un regard neutre, posé, sans parti pris sur ce que pouvait avoir à me dire le Kumojin, la main droite posée dans la gauche en forme de coupelle, les deux pouces se rejoignant, à l’instar d’une situation de méditation, ma longue tresse battue par le vent, témoignant de l’agitation de l’air autour de nous.

Pour l’heure, le discours se voulait poli, respectant les usages de la politesse. Bien que face à un shinobi, je n’en attendais pas moins de sa part. Par expérience, les personnes quelles qu’elles soient avaient tendance à modérer leurs paroles en la présence d’un individu de stature religieuse. Quoi qu’il en soit, Seki Hiruzen se montra franc dans ses paroles, souhaitant selon ses dires, « redorer l’image de sa nation ». Il ne fit nul doute dans ses palabres que le jeune homme faisait référence à un sujet qui fut passé un temps relativement sensible au temple, celui qui opposa lors d’une requête de Maître Inshun des ninjas du pays du Sable à celui des Nuages. Bien que n’ayant pris la parole à cette époque, j’avais assisté aux réunions entre les différents protagonistes et de ce fait était familier de l’affaire en question. Pourtant je préférais ne pas entamer une discussion sur ce houleux chapitre, estimant qu’attendre sagement que mon interlocuteur fasse les premiers pas était encore ce qu’il y avait de plus simple, lui laissant libre court d’aborder le sujet à son rythme.

Quoi qu’il en soit, ne souhaitant converser en l’état, debout au milieu d’un chemin de rizières sous le soleil matinal, il m’invita à le suivre à l’auberge du village par lequel j’étais passé il y a quelques semaines déjà.

- Je vous suis reconnaissant de votre invitation. Cependant, je ne pourrais y donner une suite favorable, je suis en période de jeûne et ne saurais m’écarter de la voie de Maskine en ce moment sacré. En revanche, ce serait pour moi une joie de continuer nos échanges à l’abri du soleil.



J’engageais alors les premiers pas vers l’arbre en question acquiesçant une nouvelle fois de la tête lorsqu’il m’invita à le suivre avec son bras. Pendant que nous marchions, une envie se fit ressentir, celle de marcher nus pieds dans la rizière afin de profiter de la fraicheur de l’eau. Cependant cette idée était totalement saugrenue. Ce serait là un manque de respect flagrant envers les paysans qui œuvraient chaque jour à la production de cet or blanc.

- N’ayez craintes, je ne redoute pas l’inconnu, l’étranger et le mystérieux n’étant que des buts à atteindre dans le cheminement d’une vie.



J’en profitais alors pour m’installer confortablement au pied de l’arbre, adossé sur le tronc. L’herbe à mes pieds y était encore fraiche. Quelques rayons de soleil filtraient à travers les feuilles touffues. J’attendis patiemment que mon interlocuteur s’installe à son tour avant de reprendre la parole.

- Vos paroles sur l’amitié sont emplis d’une certaine sagesse en soit. Elles me remémorent le dicton d’un des premiers moines de Maskine. « Heureux est l’Homme qui n’attend pas sa destinée mais qui œuvre pour la rejoindre ». Ces mots peuvent également s’appliquer aux relations humaines. Je pense que vous en conviendrai.
- J’ai cependant une autre question à vous soumettre. Pardonnez ma franchise, mais avez-vous un lien de parenté avec Seki Azar ? Non pas que je vous en porterai une certaine rigueur, mais cela pourrait m’éclairer quant à mes pérégrinations.



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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptySam 20 Juil 2013 - 0:11

Malgré sa tentative pour le cacher, Fumei avait bien remarqué à quel point ses tatouages l'avaient interpellé, par ailleurs il apprit également non sans regret que ces derniers n'étaient réservés qu'aux initiés du culte de Maskine. Non pas qu'il aurait souhaité avoir les mêmes, mais ces gars-là avaient l'air de tatoueurs d'enfer, et il ne pensait pas qu'ils monnaieraient ou offriraient ce genre de privilège à un parfait étranger, tant pis cela sera donc pour une autre fois. Néanmoins ce détail ne tarda pas à disparaitre de l'esprit du kumojin une fois qu'ils s'étaient tous deux assis au pied de l'arbre et poursuivit leur discussion. En effet après une petite louange de sa part et un petit proverbe philosophique, le moine surprit Hiruzen en abordant de lui-même le cas de Seki Azar; et ce bien qu'il n'énonça pas ouvertement les exactions de ce dernier, se contentant d'y faire référence implicitement. Ainsi bien qu'il affirma en lui demandant si le Seki avait un quelconque lien de parenté avec ce membre de son clan, Hiruzen ne pouvait s'empêcher de garder un certain doute au fond de son être quant à cette affirmation; bien que à ses yeux d'atté le meurtre du sunajin n'avait rien de choquant, au contraire Suna avait apparemment était la principale fautive de l'histoire, qu'elle ait subi de tels dégâts collatéraux n'était que le prix à payer pour un tel manque de tempérance et de diplomatie avec leurs anciens alliés qui plus est. Malgré tout il était évident que sa vision des faits ne pouvait en rien être partagée par Fumei qui comme tout homme, pouvait garder au fond de son âme une certaine rancoeur face à cet assassin.

C'est ainsi que soucieux de ne pas froisser son interlocuteur il préféra se taire quant à sa vision des faits pour le moment, se contentant de répondre dans un premier temps à sa question:

"S'il est vrai que nous appartenons au même clan et donc que nous partageons un héritage génétique en plusieurs points similaire, je peux vous certifier que notre lien du sang s'arrête là. En revanche il a été mon sensei durant un cours laps de temps, c'était en quelque sorte mon agent de probation qui me permit au final de devenir chûnin ainsi qu'un ninja plus soucieux vis-à-vis de ses responsabilités."

Effectuant une petite pause histoire de voir quel effet avait eu cette preuve d'une certaine estime du Seki envers son aîné, il reprit aussi tôt pour exposer une vision différente de ce dernier, et bien évidemment tout aussi sincère.

"En revanche je vous mentirais si vous disais que j'appréciais cet homme, il restait malgré son rôle dans ma carrière un homme plutôt méprisant et arrogant dans certaines occasions, il n'avait pas l'air de prendre de décisions importantes à la légère. Bien au contraire, si il le faisait c'était sans nul doute qu'il les approuvait et en mesurait les possibles répercussions."

Au moins là le moine était fixé quant à la relation qui liait ces deux compatriotes, ainsi que ce que pensait de l'autre le voyageur se tenant devant lui. Il était donc temps d'aborder le fond du problème qui se résumait finalement à savoir si oui ou non les Kiezan éprouvé un ressentiment envers Kumo suffisamment fort pour faire disparaitre tout espoir d'alliance.

"Maintenant que vous savez qui était à mes yeux Seki Azar, je pense ne pas me tromper en disant que vous n'avez pas oublier ce que j'ai dit tout à l'heure, si je suis ici aujourd'hui c'est surtout pour savoir comment vous avez accueilli avec vos frères Kiezan la nouvelle du meurtre de ce fameux combattant du Sable. Il en va de la réussite de ma mission, et pour cette raison, il est clair qu'il ne faudra pas hésiter à être le plus sincère possible, je ne suis en aucun cas ici pour juger votre manière de penser."
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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptySam 20 Juil 2013 - 13:07

Comme je m'y attendais depuis le moment où il avait fait mention de son nom, Hiruzen faisait bien partie du clan Seki avec tout ce que cela impliquait. Pour autant, je ne pouvais juger les membres de cette famille sur les seuls agissements d'un seul individu, fût-t-il la cause d'un grands maux. En l'écoutant plus attentivement, j'estimais que je ne devais nullement considérer ce clan comme une grande famille mais plus comme une communauté plus ou moins soudée à l'instar des moines de Maskine qui œuvraient communément pour un même but mais qui agissaient de manière distincte par des voies différentes. Je ne connais que trop bien ce cas de figure, moi même ayant du affronter certains regards plus ou moins désobligeants suite à la défection de See Lin.

Pendant sa brève interruption, j'acquiesçait, appliquant un visage serein, attendant la suite des explications du shinobi. Cette fois, je préférais attendre d'avoir entendu tout son discours avant d'intervenir à mon tour. Ce genre de sujet sensible n'était pas du genre à négliger dans une conversation entre deux personnes, l'une d'elle étant en l'occurrence un shinobi dont je ne connaissais rien mis à part son nom, sur son caractère ou ses réelles intentions fussent-elles bonnes ou mauvaises.

Le Kumojin confirma de lui même ce que je pensais, à savoir que le lien qui les unissait était seulement clanique, et ce malgré le carcan maître/élève entre les deux hommes. Et contrairement à l'affection que je portais vis à vis de mon mentor maître Iroki, il en était tout autrement entre Hiruzen et Azar. Il m'expliqua avec une verve pleine de vigueur tout le mépris et l'arrogance qu'avait le sien à son encontre. Pourtant malgré les ressentiments hostiles à son encontre, Hiruzen ne tarissait pas d'éloge quant aux facultés stratégiques de son pair. Reconnaitre à la fois les faiblesses et les forces d'un homme en respectant ce dernier me poussait à penser que mon interlocuteur était sincère dans ses paroles.

- Je vais bien entendu répondre à vos interrogations. Toute fois soyez conscient d'un point crucial. En aucun cas je ne suis en mesure de parler pour l'ensemble de ma communauté. Je ne suis qu'un simple moine en quête d'ouverture sur le monde et nullement un représentant de notre ordre.
- Pour ma part, le meurtre d'un homme quel qu'il soit, qu'il vienne de Suna, de Kumo ou du autre contrée, que ce soit un shinobi, un marchand ou un simple paysan est un fait insupportable à mes yeux. La violence, d'autant plus le meurtre n'est pas une fin en soit. Pour les moines de Maskine, la non violence doit prévaloir, même si nous nous accordons tous sur le fait que de rares situations nous obligent à agir avec moins de retenue. Pour autant, je ne saurais tolérer la mort d'un homme, innocent ou non. Tout comme vos kunais, les paroles peuvent être de redoutables armes dans la bouche d'un homme sachant les manier.
- Sachez toute fois que je comprends le monde des shinobis, et tout ce que cela implique, pourtant je ne saurais cautionner de tels agissement. Pour autant, je ne saurais vous en tenir rigueur, à vous comme à votre village. Juger un groupe sur les seuls exactions d'un seul individu c'est avoir une vision étriquée du monde et de ses réalités.


Pendant mon discours, je levais petit à petit la tête tout en fermant les yeux, me remémorant certains passages de ma propre vie. Mes paupières toujours closes, je reprenais mes explications, gardant un timbre tint de respect et un rythme volontairement temporisé.

- Pour aller plus loin, si l'avenir de Ta no Kuni ne tenait qu'à moi, je souhaiterai voir la région rester neutre vis à vis de l'ensemble de monde où la discussion entre grandes nations y serait possible sans risques de conflits. Que ce soit Kumo, Suna ou ,n'importe quel autre village, aucun n'a l'état d'esprit des moines de Maskine et leurs respect pour la Vie, la Paix et l'Harmonie.

Sous le souffle du vent, quelques feuilles se décrochèrent des branches de notre abri naturel et tombèrent lentement, virevoltant avec une beauté certaine. Ce genre de spectacle en somme tout à fait banal était visible fréquemment si l'on y prêtait attention. Le monde des shinobis est toujours aux aguets, à regarder dans toutes les directions afin de limiter les risques, de se protéger ou de fomenter quelques actions. Qui aujourd'hui prenait le temps d'apprécier la simplicité et les charmes d'une vie ordinaire. Quoi qu'il en soit j'avais moi aussi des questions en suspend. Je sentis une feuille se poser sur mon crâne chauve et décidais de la laisser en place pour le moment.

- J'aurais moi aussi une question à vous poser. Cautionnez-vous les actes que votre mentor a commit lors de la quête que nous vous avions transmise ? N'ayez crainte, ce n'est nullement pour vous juger, je cherche seulement à comprendre ce qui à put pousser votre maître à agir de la sorte. J'ai moi même par le passé connu une personne proche qui s'est écarté de la voie de Maskine pour une raison encore obscure. Mais je divague, ma propre histoire n'a que peu d'intérêt aujourd'hui.
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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptyDim 21 Juil 2013 - 2:50

Après avoir fait ses aveux quant à la relation qu'il entretenait avec son ancien sensei et mit sur le tapis les possibles répercussions de ses actes, Hiruzen fut satisfait de voir que Fumeï se prêta bien au jeu. En effet ce dernier n'hésita pas à lui révéler sa vision des évènement qui perturbèrent la routine de ses semblables au monastère, bien que le kumojin avait tout de même l'impression que ce dernier s'obligeait à faire preuve d'un minimum de retenue dans ses paroles. Une attitude tout à fait compréhensible de la part d'un fervent défenseur des enseignements de Maskine. Il avoua lui-même qu'il n'était pas dans leurs habitudes de se montrer agressif ou encore intempérant, c'était-là toute la philosophie de ces hommes si peu atypiques dans cette poudrière géante qu'était le monde.

Par ailleurs il éprouva une once de déception en entendant son interlocuteur dire qu'il pensait que Ta no Kuni, du fait de ses trop grandes différences vis-à-vis des autres nations, n'était d'après lui pas faite pour être annexée par n'importe quel pays étranger, Kaminari no Kuni y compris. Néanmoins il eu la consolation d'apprendre un peu plus tôt que ce moine ne se prétendait pas être porteur de la pensée et des jugements de l'ensemble de sa communauté; et même si Hiruzen n'était pas du genre naïf, il espérait au fond de lui que si il venait à rencontrer un autre disciple de Maskine, ce dernier aurait une vision moins fermée vis-à-vis des relations diplomatiques avec les pays extérieurs. Malgré tout il pouvait également être satisfait du fait que ces religieux n'avaient vraiment pas l'air du genre rancunier, en tout cas pas celui qui se tenait devant lui, une qualité qu'il espérait cette fois-ci partagé par l'ensemble .

Mais c'est alors que Fumei souhaita savoir si le chunin approuvait les actions de son compatriote, s'égarant par ailleurs au sujet de l'une de ses proches connaissances qui s'était apparemment éloigné de la philosophie de leur dieu lumineux, ne faisant que conforter le kumojin au sujet du fait que Seki Azar était aux yeux de ce moine un être aux actions déviantes. Néanmoins, au risque d'avoir des idéaux qui le feraient passer pour quelqu'un de tout aussi déviant, il n'hésita pas à se montrer sincère, bien qu'en prenant soin de peser ses mots histoire de ne pas le froisser.

"Pour être franc avec vous, il m'a été rapporté que les sunajins furent les agresseurs dans cette histoire qui conduisit à la mort de l'un des leurs. Néanmoins malgré le fait que cet évènement reste tragique à mes yeux, il est indéniable que je juge ces derniers entièrement responsables, Azar n'ayant fait que défendre les siens en fin de compte. Car oui je préfère de loin qu'un combattant du Sable soit mort à la place de l'un des miens. Ce n'était ni plus ni moins que le prix à payer pour tant d'agressivité et d'empressement de la part de ces hommes."

Prenant une nouvelle fois le temps de faire une pause pour bien observer sa réaction, Hiruzen tenta également d'en apprendre un peu plus au sujet de ce périple que semblait entreprendre Fumei. En effet il avait fini par bien remarquer que ces moines ne se trouvaient pas à tous les coins de rue, mais qu'au contraire il semblait préférer la fraicheur de leur grand monastère dont les habitants de Ta lui avaient tant parlé.

"Mais au lieu de parler du passé, que diriez-vous de me parler un peu de l'avenir, et plus précisément ce qui vous a motivé de voyager si loin de votre maison. Seriez-vous désireux de découvrir le monde qui vous entoure ?"
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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptyDim 21 Juil 2013 - 14:50

Impassible, je regardais fixement Hiruzen, attendant à minima une réaction suite à mes interrogations. Je n'étais pas sûr que ce dernier veuille entrer dans cette conversation, c'était typiquement le genre d'échange qui pouvait dégénérer brusquement. Pourtant, j'étais persuadé que cela ne serait pas le cas aujourd'hui. Depuis le début de notre rencontre, et malgré nos points de vue différents sur les sujets abordés, le dialogue entre nous était imprégné de respect mutuel. Ainsi quand il me donna sa réponse, j'étais convaincu que mes questions ne l'avaient nullement offensées. Comme je le savais déjà, les hommes de Suna étaient les instigateurs du premier conflit lors de cette quête. En revanche, ce qui me portait peine était le fait qu'Hiruzen ne montre aucun ressentiment particulier vis à vis des conséquences. Pire, à mes yeux avouer que la mort d'un homme est préférable à un autre est une affliction. Depuis toujours, mes enseignements m'ont appris une chose importante, une chose primordiale. La vie humaine est précieuse et elles ont toutes la même valeur aux yeux de Maskine. Nul ne saurait dire ou ne devrait avoir le droit de décider qui doit vivre et qui doit mourir.

- Malgré mes convictions je peux comprendre votre ressentiment vis à vis de ceux qui furent vos ennemis passé un temps. Cependant, je suis attristé du peu de résipiscence dans vos paroles. Certes votre mentor a agit selon les convictions de son village et indubitablement selon ses propres convictions. Cependant, comme je vous l'affirmais plus tôt il existe d'autres solutions que celle de la violence. J'admet cependant que pour parvenir à un tel compromis il est primordial que tous soient enclins à faire des efforts.

A discuter ainsi avec un shinobi, je commençais à me rendre compte de quelque chose d'important, vouloir apporter la Paix allait nécessiter de ma part un engagement entier. Si tous étaient comme Hiruzen il serait difficile d'instaurer un dialogue entre les nations.

- La Paix est quelque chose de fragile. Certains nous enseignent que c'est une utopie éphémère. J'aime à penser que ce n'est pas le cas, que c'est plus qu'un concept, que c'est une finalité à atteindre, un aboutissement fragile qu'il faut sans cesse entretenir afin qu'il ne s'effondre point.

- Voyez cette feuille verte sur mon crâne. Elle est là, sereine. Auriez-vous pu prévoir cette factualité au moment où nous nous sommes installés. Cette feuille est frêle, en équilibre précaire. Si je décide de rester ainsi, serein, immobile, son existence en resterait semblable. Mais si je décide de bouger un peu, à droite, à gauche, me lever, faire n'importe quel mouvement, alors cette Harmonie qui habite cette jeune verdure serait ébranlée, elle chuterait irrémédiablement, jusqu'à choir plus bas que terre, se retrouvant à la merci des maux de la Terre, prête à être piétinée.

- Maintenant, prenez le temps d'imaginer que cette feuille, aussi simple soit-elle soit la Paix de ce monde. Alors vous comprendrez aisément que sans les efforts communs de l'ensemble des grands villages, le monde est voué à s'écrouler, entrainant les conséquence que l'on a connu il y a quelques années.


Je baissais la tête tout en fermant à nouveau les yeux. La feuille posée en équilibre sur mon crâne glissa lentement avant de se poser délicatement sur ma tunique. Mon discours chimérique pouvait ressembler à celui d'un illuminé ne comprenant rien à la réalité du monde et du monde shinobi mais c'était tout le contraire, au fond de moi j'étais persuadé que ce que tous appelaient "paix" n'était qu'un désir illusoire dont personne n'était réellement conscient de sa fragilité.

- Mais j'en oublierais presque de répondre à vos questions. Et donc, pourquoi me lancer dans un tel pèlerinage. C'est pour m'ouvrir au reste du monde, ne pas rester dans un carcan physique et spirituel. N'allez cependant croire que ma vie chez les moines était un supplice, au contraire, elle offrait peu de contraintes, mais notre neutralité nous a imposé pendant des dizaines d'années une certaine autarcie. Pourtant, à mes yeux, cette neutralité qui est notre force ne doit pas se faire cachée dans nos temples, mais vécue à travers l'histoire de ceux qui façonnent le monde à leurs images, vous les shinobis et les villages que vous représentez. Pour ma part, mon souhait est d'apporter cette Paix à laquelle peut de monde croit encore aujourd'hui en tant que médiateur.
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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptyDim 21 Juil 2013 - 20:51

Malgré tout le respect qu'avait Hiruzen pour cet homme, il le prenait de plus en plus pour un grand idéaliste, voir même un utopiste. Pour un ninja issu d'un clan ou encore d'un village, il était tout à fait exclu de rehausser la valeur d'un ennemi au point de lui donner même importance qu'à un membre de sa propre communauté. Après tout c'était l'un des fondements mêmes des devoirs du ninja que de protéger la vie et les intérêts de ceux qui lui sont proches, et ce même si il devrait aller jusqu'à tuer pour cela. On aurait même pu dire que cette attitude que Fumei semblait jugeait comme étant de l'égoïsme, n'était autre qu'une vérité générale qui pouvait s'appliquer à une bonne partie de l'humanité. Même les disciples de Maskine lorsque leurs confrères ou encore leur pays étaient en danger, n'hésitaient pas à faire des quelques écarts par rapport à leur grande philosophie, et ce même si il fallait sans nul doute les pousser dans leurs derniers retranchements pour arriver à ce résultat.

De son côté le kumojin, qui n'était pas non plus un envahisseur de la Brume en puissance, connaissait pertinemment le prix de la liberté dont profitaient ses compatriotes à l'heure actuelle. Par ailleurs, il avait une jolie image pour poursuivre le débat sur la question de la paix, une phrase qui lui vint rapidement à l'esprit après avoir entendu Fumei. Néanmoins il préféra la garder pour un peu plus tard histoire de ne pas lui couper la parole, et surtout lui laisser répondre à la question posé précédemment. La réponse du moine ne tardant pas à pointer le bon de son nez, bien qu'elle ne fut pas très étonnante, poursuivant de renforcer ce côté pacificateur dévoué. Bien que ce dernier semblait bien plus actif que les autres au vu de la quantité de moines de Maskine tout à fait microscopique que l'on pouvait rencontrer à l'étranger ou tout simplement dans la majeur partie de Ta no Kuni.

La seule chose qu'espérait Hiruzen au fond étant que ce long voyage lui ferait prendre conscience du fait qu'on ne peut rien obtenir sans concessions, c'était là la dure loi de la vie, et vivre dans une autarcie quasi-complète n'aurait jamais pu lui en prendre conscience. Non pas que le Seki se croyait plus sage que ce dernier, simplement plus réaliste du fait de ses multiples rencontres et expériences, de la quiétude de ses montagnes d'origine aux brasiers ardents de l'ancien repère de Makha. Il souhaitait tout de même faire parti de cette prise de conscience en lui dévoilant sa fameuse petite image:

"Je trouve votre décision très sage, il est indéniable que se mélanger au reste des peuples de ce monde ne pourra que vous être très largement profitable par rapport à un isolement volontaire au sein de votre communauté. Néanmoins gardez bien cela à l'esprit, si il est vrai que votre métaphore de la feuille et de la paix contient un fond de vérité, qu'arriverait-il si vous restiez assis-là indéfiniment ? Cette feuille finirait inéluctablement par se désagréger avant de disparaitre à jamais, et cela se produira encore plus vite si l'on ne prenait pas la peine de veiller à sa préservation en faisant un peu bouger les choses. Car ne pas agir ne fera jamais disparaitre la menace, cette feuille en étant la preuve."

S'arrêtant de parler pour effectuer un unique sceau, une violente rafale de vent vint balayer au loin le petit symbole végétal sur la tête de Fumei.

"Bien sûr en s'agitant nous risquons toujours d'accélérer ce processus en raison d'une faute de notre part, néanmoins le résultat sera au final toujours le même, la paix ne sera jamais un fait acquis. Si l'on réussit à y accéder, il faudra impérativement se préparer à la perdre. En fin de compte la seule chose que l'on peut faire, c'est courir le risque d'agir ou opter pour l'inaction avec en fin de compte un résultat plus ou moins semblable. Je vais peut-être vous paraitre défaitiste en parlant de la sorte, néanmoins une fois votre périple terminée, je me ferais un plaisir de vous accueillir à Kumo pour rediscuter de la question avec un peu plus de recul qu'aujourd'hui."

Vous l'aurez sans doute compris, l'heure de se séparer était arrivé, chacun d'eux ayant encore une longue route à faire. Le Seki se levant tranquillement pour détourner une dernière fois son regard vers Fumei avant de prendre la parole:

"Sur ce je vous souhaite un excellente fin de journée, en espérant avoir le plaisir de vous recroiser un de ces jours."

Puis saisissant son sac qu'il plaça sur son dos, il reprit la route en direction du village caché de Kiri, un chemin qui lui permettrait de rester encore un bon bout de temps dans cette région avant d'arriver au terme de son périple.

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Message(#) Sujet: Re: Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) Sur les sentiers de Ta no Kuni (PV Kiezan Fumei) EmptyDim 21 Juil 2013 - 23:36

Certaines des paroles d'Hiruzen avaient du sens. Pourtant, malgré cela, mon allégorie entre la feuille et la Paix n'avait pas eu l'effet escompté. Je n'étais pas persuadé que le shinobi ait saisi l'entièreté de mes paroles. Il avait raison sur un point, cette même feuille finirait inéluctablement par se décomposer petit à petit. Mais ceci faisait partie des mouvements de la vie dont je parlais. Et entretenir cette feuille comme cette Paix c'était également lutter contre cette dislocation. Bref, cela n'avait guère d'importance. Le kumojin n'était pas venu pour débattre sur de tels sujets, moi non plus. J'étais mû par la curiosité d'une rencontre avec un ninja, et je n'étais pas déçu. C'était là l'essence même de mon voyage, côtoyer ceux qui dans l'ombre se partageaient le monde.

- Je pense pouvoir dire, sans me tromper que dans un sens nous avons chacun à tour de rôle eu plus ou moins raisons sur ce débat improvisé. Quoi qu'il en soit, j'espère avoir pu vous apporter mon aide vis à vis de vos interrogations.

Pourtant, malgré un discours cordial entre nous, quelque chose était venu perturber l'appréciable échange. Hiruzen avait réalisé quelques mudras devant moi avant qu'une bourrasque vienne me faire tanguer légèrement. Je ne considérais pas cela comme une agression en soit, mais je trouvais dommage d'articuler son argumentation de cette manière. Pour autant, je décidais de ne pas faire de remarque à ce sujet, cela n'aurait rien apporté à notre échange qui prenait fin. Je retiendrais quand même une chose honorable, son invitation pour Kumo.

- Ce sera avec grand plaisir que je prendrais le temps de visiter votre pays et votre ville si vous m'y autorisez. Je ne saurais être l'instigateur de problèmes vis à vis de vos pairs compte tenu de ma condition d'errance et du passé qui lie nos maîtres respectifs. Sur ce, bonne journée à vous aussi. Que Maskine guide vos pas.

A ces mots, Hiruzen ramassa ses affaires rassemblées dans un simple ballot. Il se détourna de notre parasol naturel et repris sa route. Pour ma part, je décidais de continuer à profiter de la situation dans laquelle j'étais.  Il me fallait maintenant réfléchir à une nouvelle destination. Natif de Ta no kuni, je n'avais aucune raison de rester ici. J'avais le choix, les quatre grands villages s'ouvraient à moi, même si mon passage à Kumo devrait attendre, mon guide étant à l'heure actuelle à deux cent mètres de moi.

De ma position, la route se divisais en trois sections. La première courrait vers le hameau, la seconde vers les rizières et la troisième vers la colline. Le hasard déciderai de la suite de mon voyage. Konoha, Suna ou Kiri, où me mènerait mes prochaines pérégrinations ?  Une petite branche en main, ramassée à côté de moi, je la lançais négligemment.

Il était donc temps de me mettre en route. Les sables du désert m'attendaient.

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