Akeno avait décidé de se restaurer un peu dans l'un des vendeurs de ramen de Suna, le Kumojin avait bien besoin de se restaurer, il avait déjà pas mal voyager en allant dans ce putain de désert ou il avait finit par se paumer. Heureusement qu'il y avait eu la présence angélique de ses deux sunajins, deux filles rien que pour lui, ça c'était vraiment un accueil comme il les aime, il avait tenté d'aller faire un tour dans les bains publics pour femme mais bon déjà que c'était plutôt mal vu pour un Kumojin d'être ici si en plus il commence à faire n'importe quoi ça allait vite se gâter. Le Dentô était venu au village du sable pour promouvoir la paix et il savait que se serait une tache assez difficile au vu des récents événements et surtout la mort d'Ao Kuroi, faut bien l'avouer ça faisait un peu tache surtout que les villages étaient sortis d'une alliance entre eux contre Makka qui avait été leur ennemis commun a tous. Il faut bien l'avouer se redisputé dès maintenant serait une perte d'énergie et d'une grande bêtise.

Il avait donc pris le temps d'allé goûter aux ramens du coin, il espérait simplement que dans le village du sable, les ramens n'avait pas un gout de sable car dans ce cas se serait immangeable enfin il supposait que les ramens c'était partout pareil, cela devait avoir le gout des pâtes et ça devait être très bon. IL entra donc dans le premier lieu venu et commanda ses ramens, même si on lui servit rapidement il attendait un peu que se soit tiède parce que sans déconner il avait vraiment assez chaud comme ça, pas besoin d'en rajouter en plus. Alors qu'il patientait sagement il remarqua une fille qui mangeait également, en temps normal Akeno aurait juste regarder discrètement ses mensurations mais là un détail, lui marqua l'esprit. La jeune femme avait une silhouette familière, surtout à cause de l'espèce de bandana qu'elle avait autour de la tête, mais c'était difficile de dire si c'était vraiment de la légendaire Gabushi qui avait chef de l'an'tei et avait essayé de promouvoir la paix. Il allait devoir l'aborder de manière assez poli et civilisé si il ne voulait pas paraître impertinent.

-Bonjour, je m'appelle Dentô Akeno, je suis un shinobi de Kumo et je viens pour éviter une guerre entre nos deux villages.

Quelle présentation cucul ça faisiat mais comme il n'était pas certain, de qui il avait été à faire et en qu'en plus il avait un peu de mal pour aborder cette fille, il n'avait rien trouvé de mieux. Bien sur, il aurait put dire et tiens t'es son sosie mais en tout cas ça le faisait moyennement. Il allait devoir essayer une autre méthode ou pas en fait il ne savait pas trop comment demander à cette fille si elle était la fameuse Jisetsu, le chunin savait très bien qu'en théorie elle était nuke nin et que se serait étrange de la voir bouffer au milieu d'un restaurant de Suna mais bon on pouvait toujours essayer.

-Etes vous Jisetsu Gabushi, la fondatrice de l'An'tei car vous correspondez parfaitement au signalement et l'un de mes amis nuke nin m'avait parlé des idées qu'elle véhiculait

Le Dentô ne souvenait de sa rencontre avec Shuji qui avait décidé de déserter, pour la paix, il se demandait si cette fille n'était pas un peu le modèle du nuke nin, quelqu'un qui n'avait pas hésiter à partir de son village pour ses propres convictions. Par contre si il se gourait de nana, il allait vraiment passer pour un con.

Enfin ! Non dédiou. Une taverne dans ce trou paumé qu'était le pays du vent. Assez incroyable qu'elle ne l'avait pas déjà visité hein ? Comme quoi son légendaire titre de Nomade n'était peut être pas aussi mérité qu'il paraissait.
Qu'à cela ne tienne, il doit rester encore des auberges, tavernes et autres lieux d'alcool qu'elle n'a pas vu, mais celui-ci sera dans les heures qui arrivent dans sa liste !

Finallement une grande nouvelle pour la Kunoichi, elle n'avait pas fait le deplacement dans ce grand bac à sable pour rien. Elle aurait tiré quelque chose de ce four géant. Sa première question était la suivante, de quoi pouvaient-ils bien faire de l'alcool ici ? L'barman préféra ne pas lui révéler la chose de peur qu'il perde une cliente peut être ? Ou que c'était un truc secret ? Dans tous les cas, hors de question de partir sans avoir prit quelque litre dans le gosier et dans le parchemin à bouteille. Ca, non !

Cela faisait quelques heures déjà que la Nomade était à sa table, à siroter l'alcool et à manger pour éponger l'tout. Faudrait pas qu'elle finisse completement bourré et à poil dans l'desert vite, une nouvelle Taverne vierge c'était pas tous les jours. Il ne faut pas consommer trop vite et sans manger !
Et voilà qu'un parfait inconnu debarque pour lui demander si elle était bien Jisetsu Gabushi. Ah, même jusqu'ici son nom était connu on dirait.

Là, il y avait plusieurs choix, c'était un Sunajin qui voulait confirmation, c'était un Kirijin qui a trouvé sa cible, où.. d'autres trucs
Dans tous les cas, elle avait une réponse toute faite pour ce genre de cas qui n'était pas arrivé qu'une fois. Qui plus est, il n'avait pas vraiment l'air de quelqu'un de dangereux, pas pour la Nomade du moins. D'un coup d'oeil, ses capacités sensorielles lui avaient indiqué qu'elle pourrait le maitriser si cela dérapait.

- C'est possible, qui le demande ? Ma réponse à la question dépend généralement de qui la pose mon cher.

Le p'tit fit des allusions au Antei. Aaaaah, elle avait presque oublié cette époque dans l'euphorie de l'alcool. Elle fut un Fléau de l'Antei il y a de cela plusieurs années maintenant, et c'était interessant de savoir que c'était la première chose que notre inconnu prit le temps de noter.

- Les idées de l'Antei dis-tu ? Prend donc une chaise et un verre et sans gestes brusques s'tu veux parler de sujet serieux. Dit-elle en montrant la chaise en face d'elle avec un sourir sincère.

Elle n'avait rien dans le fait d'échanger des idées avec des inconnus, ou même des ennemis. Tant que ceux-ci n'en profite pas pour lui mettre une dague entre les deux omoplates, elle savait que même si elle n'était pas une grande oratrice ou une grande manipulatrice, sa sincèrité, sa conviction et sa petite vision des choses avait pour don de faire réfléchir certaines personnes, si tenté qu'elles sont perceptives.

A première vu, le jeune homme était venu avec des questions, Gabushi lui donnerait des réponses mais peut être pas celles qu'il voudrait entendre...

Cette visite de Suna s'annonçait des plus intéressante, il avait peut être trouvé une interlocutrice très intéressante, on pouvait bien mettre en avant le peut être car la jeune femme ne confirma pas ou infirma, la question du jeune homme, bien entendu, celui-ci était plutôt curieux de savoir ce qui pouvait avoir été dit. Si c'était elle cela voulait il dire que la Jisetsu avait adhéré au projet de Kioshi Rei. Cela pouvait lui donner un aspect de la psychologie du nouveau Kazekage. En tout cas cette personne était bien mystérieuse avec son peut être bien que c'est moi ou peut être que cela n'est pas moi, il avait été tenté de répondre à la première phrase de son interlocutrice « bah c'est moi qui l'ai demandé en premier ». Mais cela pourrait être mal venu, déjà qu'un Sunajin était mort durant la récupération de l'orbe en plus par l'équipe d'Akeno, mieux valait ne pas s'attirer des ennuis supplémentaires alors autant répondre d'autant qu'il n'avait rien a caché.

-Je m'appelle Dentô Akeno,chunin du village de Kumo. Je suis ici pour voir le Kazekage, je voudrais simplement m'assurer que les relations entre nos deux villages sont claires et ne mèneront pas à une guerre. Je pense que l'union entre les 4 villages doient être solidifié et que nous devons profiter de l'alliance qui avait été faite pour vaincre un ennemi commun. Au final si nous retombons dans le principe de guerre comme auparavant alors c'est que notre victoire sur Makka ne nous aura rien apporté. Il est donc important de connaître les motivations de chacun. Bien sûr, je prends des risques en vous disant tout cela mais un ami m'a un jour dit quand tu veux obtenir la paix tu ne dois pas te contenter de parler mais tu dois aussi agir. J'essaye d'appliqué cette adage malgré le fait que je ne sois qu'un humble chunin.

Il est vrai que malgré sa participation à différentes missions, Akeno ne se sentait pas vraiment des plus importants, Shinji était l'élève du Raikage et il avait rencontré l'Hokage. Mugen le chef du Satoru était un grand héros de Kumo ppar rapport a tout ce qu'il avait put accomplir. Mais malgré son grade, le Dentô ne manquait pas de volonté quand à faire changer les choses. Pour lui cette alliance durant la guerre contre Makka pouvait être le fondement de ce qui s'établirait plus tard comme le début de la paix, pour cela, une seule chose comptait, c'était que les villages puissent étendre leur communication afin d'entretenir de bonnes relations. Il restait persuadé que si les deux villages avaient communiqués plutôt leurs intentions et leurs points de vue, alors les choses pouvaient se dérouler d'une manière bien plus positive. Il arrive parfois qu'un shinobi veuille changer le cycle naturel. Akeno s'assis doucement sur sa chaise en mettant ses mains devant lui et bien en évidence de manière à ce que la Sunajine puisse les voir.

-Je pars du principe que pour bien connaître le monde, il faut en avoir divers point de vue d'ou mes questions sur l'An'tei. C'est aussi la raison de ma présence à Suna je veux réussir à mieux cerner les gens.

Akeno avait sans doute été un peu bavard mais il voulait faire comprendre à son interlocutrice, qu'il était ici avec la meilleure volonté du monde et qu'il tenait simplement à maintenir une paix entre leurs deux villages, c'était d'ailleurs pour cela qu'il venait d'arriver à Suna et qu'il comptait rencontrer le Kazekage. Il attendait donc impatient tel un enfant que son interlocutrice puisse lui raconter son histoire, il espérait ainsi mieux cerner les intentions des nukes nins qui prônaient la paix.

Il préféra faire son speech debout. Hey, chacun ses methodes hein ? Mais pour lacher un aussi long monologue la Jisetsu aurait préféré poser ses fesses, elle. Il semblait plutôt pressé d'expliquer sa presence, son identité et ses intentions, ce qui laissait presager quelqu'un qui n'a pas grand chose à se reprocher.
C'était donc un Chunin du village des nuages ? Decidement les gens aimaient bien plus se déplacer d'un village à un autre qu'à l'époque où elle était de la brume, elle qui voyageait beaucoups était considéré comme une lépreuse en son temps.

Le reste de son monologue n'était que du blabla ennuyeux que Gabushi n'avait pas envie d'entendre, elle le laissa continuer par politesse mais était bien plus interessé par les brochettes dans son assiette qu'aux mots du chunin des nuages. Une fois terminé, il s'assit en face d'elle avec la prudence que lui avait conseillé d'employer la Nomade. Au moins, ce n'était pas quelqu'un d'irréfléchis qui ne retenait pas ce qu'on lui disait apparament !

- J'te crois le Kumojin, pas la peine de rester sur tes gardes. C'est interessant de voir que certain d'entre-vous on retrouvé la sortie de votre montagne ! Elle se mit à rire de sa boutade de manière un peu exagéré avant de se mettre à réfléchir à se réponse. Ouais, maintenant qu'il avait finit ses grandes phrases et tout ça, fallait bien que la Jisetsu lui donne une réponse. Puis pas n'importe laquelle, l'idéologie de l'Antei n'est pas facile à comprendre pour qui veux. Elle même n'était pas un puit d'intelligence incroyable, a eut du mal à tilter au début. Ce n'est qu'à coup d'baffe que Teichirô réussit le tour de force.

- Bien, alors... Si je ne me trompe pas vu que j'ai pas tout suivis, tu ne m'as pas encore posé de question à part mon identité, le nuageux. Elle lui fit un clin d'oeil avant de continuer avec un grand sourire. J'imagine que tu veux savoir le pourquoi et le comment de l'Antei ?

Elle arreta de manger et boire un moment, jouant avec les baguettes pour le riz de ses doigts, perdue quelques minutes dans ses pensées.

- Je dirais que ta vision de la paix est fausse. Enfin... C'est une mauvaise definition, ou plutôt, le mauvais objectif. Le An'tei voyait la paix comme un equilibre entre tous les hommes, un équilibre brisé par la création des villages et de leurs super-puissance militaire.

Elle jetta un coup d'oeil vers le Kumojin. Il fallait bien qu'il s'accroche le petit, c'était un long débat que la definition du mot paix. Si déjà là il ne comprenait pas ce que voulait dire la Nomade, cela n'était pas la peine de continuer son explication.

- Et le An'tei était une cible, un catalyseur menaçant qui forçait les villages à ne pas s'affronter ou conquérir, mais à se concentrer sur une menace.

Elle se mit à chuchoter tout bas d'un air bien triste soudainement, poussant un soupir de deception en ajoutant la phrase suivante:

- D'ailleurs, la perte de Makka et de ses bêtes de foire ne vont pas arranger les choses...


C'était un fait, maintenant les villages n'avaient rien pour les retenir de controler, conquérir, faire des coups en douce contre les autres, bref... S'entredéchirer pour le pouvoir.
Elle devait expliquer tout une philosophie à ce p'tit gars, pas facile pour quelqu'un de pas très parlote comme la Jisetsu mais, s'il voulait vraiment faire l'effort et qu'il n'était pas buté, il pourrait surement comprendre son point de vue. S'il avait des questions, si qui était certainement le cas, il n'avait cas les poser.

La Sunajin s'était permis une petite blague sur le fait de sortir de sa montagne ou pas ? Peut être que les autres Kumojins étaient peu habitués à sortit de chez eux, dans ce cas Akeno pourrait alors être considérer comme un pionnier dans son genre, ce qui était plutôt une bonne chose, cela montrait aussi qu'il représentait un schéma dans l'évolution des relations entre Kumo et les autres villages. Peut être même qu'il allait donner lieu à une nouvelle mode où tous les sinobis communiqueraient et cela créerait une certaine unité au sein des villages. Là c'était le moment où Akeno devait être très concentré pour tout bien suivre, elle commença par évoqué le fait que le Dentô ne lui avait pas posé de questions sur son identité, il faut dire le que le shinobi ne tenait pas vraiment à paraître impoli. En tout cas, cette femme semblait bien être Jisetsu Gabushi, l'ancien chef du Misuto. Si c'était le cas, il se demandait bien comment le Kazekage gérait ça si jamais Kiri l'apprenait ou peut être allait il négocier avec Kiri, bien que cela piquait sa curiosité, le détenteur de l'Hikarion savait que ce n'était pas son affaire et que cela concernait les hautes sphères politiques. Lui n'était qu'un simple chunin de Kumogakure qui ne cherchait qu'à éviter un conflit entre son pays et celui du sable.

En tout cas il allait pouvoir avoir des informations sur la formation de l'An'tei, ce qui était quelque chose de plutôt précieux pour lui, il pourrait ainsi mieux cherché à comprendre ce qui a motivé ses individus à devenir des nuke-nins. Il avait déjà entendu l'histoire de Kadoria Shuji et il était curieux de connaitre celle-ci. On pouvait remarquer qu'elle se concentrait, elle tentait de bien choisir les mots pour le chunin c'était plutôt une bonne chose, il appréciait que la jeune femme soit sincère et surtout qu'elle né débite pas un discours appris par cœur et cousu d'avance. Le Sunajin évoqua la notion d'équilibre entre tous les hommes qui avait été brisé par cette super alliance militaire, jamais le Dentô n'avait vu le monde de cette manière, au contraire il avait toujours trouvé que le fait de regrouper les hommes avaient été une bonne chose. En y réfléchissant bien, on pouvait constater qu'au final, ce qui était auparavant des conflits mineurs et récurrents au sein d'un même pays était devenu d'une grande importance.

Au final les membres de l'An'tei avait tout abandonné que se soit leurs familles ou leurs amis juste pour tenter de maintenir l'équilibre. Ce qu'il apprit était une information encore plus importante, finalement cette organisation servait à canaliser la haine d'une certaine manière. Étrange, Étrange.

-Je suppose que pour maintenir l'équilibre et que les villages puissent avoir un poids équivalents, il leur fallait une cinquième cible qui ne rentre pas en compte dans le schéma de leur force. D'une certaine manière cela voudrait dire que l'An'tei comme Makka, pouvait être comparé à un épouvantail ou même à une cible vivante sur laquelle il fallait tirer. C'est assez logique en fait le borgne m'avait dit que si Makka n'était pas apparu Konoha et Kiri seraient rentrés en guerre.

Oui, il se souvenait bien que le borgne rencontré à Taki No kuni lui avait parlé de ça, cela montrait que l'An'tei et Makka avait eu une véritable intention d'épargner les villages.

-Dans ce cas, cela devait être assez contraignant pour les membres de l'An'tei d'être considérés comme des déserteurs. Je veux dire ils reconnaissant à leur clan, leurs familles, leurs amis tout cela pour éviter que les villages ne rentrent en guerre les uns contre les autres. C'est assez horrible de faire en sorte que les gens qu'on aime en vienne à nous détester pour les sauvés. En tout cas je comprends mieux.

Akeno réfléchissait à vive allure. Etant donné qu'il n'était toujours pas certain de l'identité de son interlocutrice, il décida donc de lui poser la question franchement.

-Etes vous Jisetsu Gabushi ? Si c'est le cas, j'aimerais savoir ce qui vous a poussé à devenir Sunajin ou au moins a vous alliez au Kazekage. Cela m'aiderait peut être à mieux comprendre ce qu'il est et le but qu'il cherche à atteindre. Je ne prétend pas disposé de beaucoup d'influence mais si je rapporte que Kioshi Rei ne représente pas un danger alors cela pourrait être bénéfique pour mon village.

Elle haussa les épaules sur les paroles du Kumojins avant de lui répondre.

- Contraignant dis-tu ? C'est un choix de vie que chacun doit assumer. Les membres de l'An'tei avaient tous leurs propres raisons de vouloir jouer les cibles. Pour ma part je croyais dans le but, dans cette cause. Et je n'aimais de toute façon pas la sédentarité qu'apporte les villages.

Ironique n'est-ce pas ? Vu qu'elle était à présent membre du village de Suna. Enfin, c'était pratiquement le cas, quoi qu'elle ne répondait pas vraiment de ses actes et qu'elle pouvait aller où elle voulait.
Elle n'avait pas encore utilisé ce droit d'ailleurs, peut être la curiosité du nouveau village. Il est vrai que Suna était le plus récent et que donc, elle n'avait jamais mit les pieds dans ce desert affreux.

Finallement, il posa la fameuse question, il avait encore des doutes ? Cela fit rire entérieurement la Jisetsu. Puis la fameuse question, pourquoi Suna ? Le Kazekage est-il digne de confiance ? Qu'est ce qu'un parangon de la paix fait dans un des villages ninja qui ont toujours été béliqueux ?

- Gabushi, à ton service. dit-elle d'un mouvement de tête qui était une parodie de reverence. Ce n'est pas moi qui suis venu à Suna, c'est Suna qui est allé me cherché techniquement. Mais cela ne répond pas à ta question, ou à ce que tu cherches... Le Kazekage est-il digne de confiance ? Je ne sais pas, peu probable même. Pourquoi Suna et pas un autre ? Je dirais que c'était le "moins pire". Est-ce que Rei est un danger pour le village des nuages ? Je l'espère bien ! Si il veut changer la dynamique de conquête de Konoha, Kiri et Kumo, il a interet à se montrer menaçant.

Elle fit une pause et prit une tête bien plus serieuse qu'elle n'avait jamais pris depuis le debut de la conversation. Une voix grave pour souligner l'importance de ses dires tout autant que ses convictions.

- Il y aura surement d'autres guerres et d'autres massacres avant que l'ensemble des shinobi se mettent dans la tête qu'il faut arrèter toutes ces bétises. Selon moi la paix se trouve bien loin de notre porté et des efforts autant que des sacrifices nous attendent jusqu'à là.

Elle se mit à soupirer à la fin de sa phrase. Interieurement elle savait tout ça mais cela ne l'empéchait pas d'avoir un pincement au coeur quand il fallait l'expliquer à une autre personne. Le fait de le savoir et l'exposer sont deux choses differente. Elle s'arréta dans son repas et d'un mouvement nonchalant, elle se leva de sa chaise.

- Maintenant si tu permets, je me retire, à la prochaine Akeno.

Elle ne laissa pas le temps au Dentô de dire oui ou non, elle s'était déjà mit en route vers la sortie. Ses convictions étaient là, ses pensées et sa logique ont toujours été intacte mais ce n'est pas pour ça que la folie de ce monde n'avait pas touché la forte Gabushi. C'était une utopiste déçu du monde, une naive blasé et tout ça. Se prendre le mur de la réalité encore une fois, c'était bien douloureux.
Peut être qu'elle avait appris quelque chose à cette jeune personne, allez-savoir, il repartirait avec des idéaux nouveaux dans son pays ! Cela serait fantastique de la parole du An'tei se propage de cette façon même après la disparition de celui-ci.

Ah, puis elle lui avait laisser un autre cadeau, à cette Akeno, la note du restaurant ! Bon, bah cela serait le prix à payer pour connaitre les secrets de An'tei se dit-elle, en s'éclipsant dans une des ruelles du village du pays du vent.