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J’avais pris du galon, comme vous le savez sans doute. C’est une relation du bureau administratif qui m’avait annoncé à l’avance que j’aurais pour une prochaine mission un genin sous ma responsabilité. Les choses s’enchainait décidément à une vitesse. Voulait-on me tester si rapidement pour s’assurer que je méritais bien le grade de chunin récemment octroyé ? Peut m’importait dans l’absolu. Je me connaissais. La mission serait une réussite ou non, mais pas pour des défauts que l’on pouvait imaginer. Ma foi, celle-ci était étonnante. Pas de combat ou même d’espionnage à l’horizon. Nous devions uniquement faire un bilan sur un village agricole qui semblait-il était aujourd’hui réduit à l’état de village fantôme sans que l’on puisse comprendre pourquoi…

Voilà qui était intéressant je dois dire. Pour une fois qu’on ne m’assignait pas quelque chose de bourrin. Je comptais en profiter un minimum. D’après le feuillet mon coéquipier était donc un homme prénommé Shord. Quelqu’un que je n’avais jamais vu… Je n’allais pas le juger d’avance de toute façon. Le lieu de rendez-vous était fixé dans un village qui se trouvait non loin de celui où nous devions nous rendre ensuite. Pour cette fois je ne pris pas la peine d’emporter des objets avec moi. La feuillet de mission uniquement et ma tenue habituelle. La brume m’attendit déjà pourtant sur ce lieu de rendez-vous. Ce qu’on appelait là un village se trouvait plus être une bourgade qu’autre chose. Même pas un commerce… Et cette bourgade elle aussi était baigné dans la brume…

La brume, c’est un élément que j’appréciais particulièrement. On s’y sens en sécurité. Si on ne voit rien l’on sait également que rien ne nous voit. C’est chaud et humide. C’est mélancolique et nostalgique. C’est triste et pure. Tout ce que j’aime… Cependant elle n’était pas encore assez épaisse pour que je ne puisse découvrir mon coéquipier adosser au mur d’une bâtisse. Je me pointais l’air calme et nonchalant. Dépourvu de toute arrogance, mais plutôt emprunt d’un certain « je m’en foutisme ». Pas un sourire pour l’accueillir quand je fus assez proche pour que nos visages puissent se jauger. Il me paraissait être un jeune homme agréable à regarder, avec des yeux remplient de l’innocence qu’on peut retrouver dans les âmes encore bercées d’illusion. Je concluais donc à un idéaliste… Mon regard se fixa un instant en se fronçant le temps d’une seconde à peine… Ma foi, cela lui passerait comme à tous. Je m’adressais à lui simplement, sans fermeté, mais aussi et surtout sans le moindre entrain particulier.

-Kaguya Tenzö. Et toi ? Bon… Je doute que nous ayons à nous battre pour cette mission. Mais on ne sait jamais. Alors si tu pouvais juste me dire si tu es un combattant à distance ou au corps à corps d’une part et avec quoi tu te bas grosso modo. Pour ma part en tant que Kaguya je pense que tu le sais déjà… Ensuite nous allons nous rendre au village dit pour voir ce qu’il en est. Je suis pas trop mauvais en repérage puisque je suis Senseur également. La mission ne stipule pas de devoir chercher ce qu’il s’est passé. Et je n’aime pas les héros. Je t’annonce au cas ou d’accord ? Si tout est ok pour toi nous pouvons y aller.

Nous nous tapions un bateau à la con. Une bicoque me paraissait être un terme plus approprié, avec un marin à la barre qui semblait être plus proche de la retraite qu’autre chose… On n’avait de toute façon pas vraiment le choix. Nous devions monter sur ce rafio en carton pour atteindre ce certain village « fantôme » d’après ce qu’il se racontait. Je ne vous raconte pas la traversée. Comme tout Kirijin, le bateau je connaissais, mais ce machin tanguait sans cesse jusqu’à filer la nausée, et chaque vague un peu brusque je vous explique pas la panique. On n’avait toujours l’impression qu’il allait se retourner le machin… Heureusement qu’on allait pas jusque sur le continuent dessus. Sinon clairement, j’aurais préféré continuer à pied… M’enfin, aussi étonnant que cela puisse être. Nous sommes parvenu à arriver sans encombre. Le marin ne désirait cependant pas trainer ici. Il paraissait effrayer rien qu’a l’idée de poser le pied à terre. Je n’en fis pas grand cas. Les petits-gens sont très sujet aux superstitions entre nous. C’est pour cette raison que je ne lui ai rien demandé d’ailleurs. J’étais sûr qu’il me sortirait des histoires de je ne sais quoi sur des fantômes ou autres débilités de ce genre.

Nous n’allions cependant pas encore atteindre immédiatement notre but. En effet, il y’avait encore un peu de marche avant. Le brouillard cependant, était déjà bien là. Pire, suivant le chemin vers ce village, un silence de mort, oui de mort résignait littéralement toute envie de conversation. Je veux dire, pas de bruits d’oiseaux, de vent ou autre, c’est comme si nous étions dans le vide. Même nos pas paraissaient sourd… De quoi immédiatement mettre dans l’ambiance si vous voyez ce que je veux dire. Quand l’entrée du village se fit entrevoir à quelques mètres. Je me stoppais pour retourner mon visage sur Shord histoire qu’on entre pas là dedans tel des winners et risquer d’avoir une mauvaise surprise.

-Ok, bah, on reste sur nos gardes. On ne s’éloigne pas l’un de l’autre non plus. Je suis senseur mais toi aussi il me semble. Tu veux pas qu’on fasse une petite détection préliminaire avant d’entrer ? Histoire de s’assurer qu’il n’y a vraiment personne.

Une épaisse brume blanche pour seule compagne. Elle et le silence, nos talents de senseur communs n’avaient su détecter la moindre parcelle de vie. C’était peut-être même pire que cela. Car comme le disait mon compagnon du moment, ce maudit brouillard paraissait se dresser contre nous à sa manière. Même Shord, qui se trouvait pourtant à côté de moi je n’aurais su le détecter ici. Alors comme lui je pensais bien qu’il y’ avait quelque chose de curieux dans cette histoire. Il se prononça favorablement à mon idée de ne pas nous éparer et c’est donc ensemble que nous pénétrâmes dans ce qui paraissait être un village maudit. Sur nos gardes, aux aguets, comme des loups en territoire de chasse ennemi. Shord l’avait dit et il avait sans doute raison, tout ceci devait être l’œuvre d’un shinobi. Cependant, je me devais de lui rappeler que notre mission consistait à faire un rapport sur l’état des lieux. Pas à nous occuper de redresser la situation. Ce que je n’eus pas le temps de faire puisqu’il me pointait l’une des maisons et les dégâts qu’elle avait subi.

La brume dévorait lentement, très lentement même puisque ce n’était visible à l’œil, les murs de la ville. Cela ne voulait dire qu’une chose. Il ne s’agissait pas d’une simple brume suiton. Mais d’une technique Futton. La vapeur… Cette fois c’était certain, et nous aussi nous serions dévoré sans nous en rendre compte au bout d’un bout d’un temps si nous restions ici. Je plissais le regard étonné et méfiant à la fois. Pourquoi ? Pourquoi un shinobi ferait-il cela ? Qu’est-ce qu’il y avait à gagner à prendre le pouvoir sur un village de pêcheur déserté… Je me tournais alors vers Shord pour lui faire de e que j’avais compris de mon point de vue.

-C’est un utilisateur de la vapeur qui a fait ça. Le Fuutton… Je ne sais pas encore combien de temps nous allons pouvoir rester ici sans que cela ne finisse par nous dévorer aussi, mais le mec qui à bâtit cette technique n’est pas n’importe qui. Camouflage anti détection qui fait des dégâts sur de la longue durée… Au moindre signe de faiblesse on doit déguerpir d’ici vite fait. Toute façon y’a pas l’air d’y avoir grand monde.
-Non

Je sursautais et brandissant mes os derrière moi. Ce « non » m’avait complètement effrayé on peut le dire. Sortit de nulle part. Sauf que, c’est une simple petite fille vêtu d’une fille chemisette avec un nounours dans la main qui me faisait face. Elle était livide, certes, un peu glauque dans le genre, mais elle n’avait pas vraiment l’air menaçante. Je tournais alors mon regard vers Shord pour apprécier ce qu’il pouvait en penser ou bien en dire.

La fille qui disparaissait en un simple et triste voile de vapeur. Shord sous-entendait le genjutsu mais ce n’était pas ça. Aucun Genjutsu au monde ne peut prendre deux utilisateurs à la fois dans l’illusion. Il s’agissait donc un clone grossier. Mais c’était clair cette fois, il y’ avait un shinobi derrière tout ça. Et le fait que Shord soit lui aussi manipulateur du Fuuton bien que rassurant n’aidait pas tellement non plus à clarifier la situation. La vérité si on regardait bien, c’est qu’on était grave dans la merde. Il nous restait pas cinquante milles solutions. Soit en se barrait en courant, soit on restait pour comprendre ce qu’il en était… Je fixais Shord sans lui répondre immédiatement en me grattant la tête tel un imbécile finit. Et puis, après réflexion, bien qu’à deux cela me semblait sur le coup être carrément du suicide. Je me décidais d’y aller franco finalement.

-Le Genjutsu est un art si complet que cela ne sert à rien d’essayer de comprendre comment son utilisateur le fait fonctionner. Le truc c’est qu’on ne sait rien, on n’y voit rien, nos détections ne marchent pas et il n’y a personne ici. Qui soit civil en tout cas. En gros c’est la merde… Et comme tu l’as si bien dit, ils peuvent même être plusieurs…

Je m’asseyais sur les talons pour enfin me masser les tempes. Ce genre de situation m’agaçait car pour cette fois je n’avais pas la moindre idée de ce que nous allions faire. J’avais beau réfléchir encore et encore aucune idée concrète ne me venait. Alors je tentais de faire le vide en fermant les yeux. N’écoutant que moi-même. Calme, détendu… Vapeur, genjutsu, village fantôme, nous sommes repérés par notre ennemi. Pourquoi il n’attaque pas alors ? A quoi sert le village. Où sont les habitants ? Mon regard devint plus grave, mes arcades se froncèrent significativement. Il y avait peut-être quelque chose à tenter finalement. Ne serais-ce que pour voir l’effet que cela aurait sur la brume de vapeur. La vapeur ne reste jamais, qu’elle soit acide ou non, que des particules d’eau en suspension. Je me redressais enfin pour m’adresser à Shord.

-Je vais tenter un truc. Tu vas sentir un fort coup de vent mais ne t’en fait pas ça ne te fera aucun mal…

Je joignis mes mains et formait plusieurs mudras d’affilé pour préparer deux techniques. Un fûton daitopa et ma danse du tourbillon. Ce faisant, je pouvais tournoyer sur moi-même rapidement, si rapidement que je pouvais être comparé à une toupie humaine et mon souffle de vent pouvait alors devenir une sorte de technique de zone. Le souffle de vent était assez fort pour faire reculer un homme, mais ici le but était de voir comment la vapeur allait réagir. Et ce qu’il se produisit c’est exactement ce que je pensais. La vapeur ne bougea pas d’un poil. C’était comme si malgré la technique elle n’existait pas en réalité. Cela me fit grandement sourire mais m’effrayait en même temps. Car cela sous-entendait qu’ils étaient bien plusieurs. Je n’avais bien évidement pas encore compris tous les tenants et aboutissant de cette technique. Mais je savais une chose et j’allais le prouver avec Shord. Je m’approchais alors de lui et posait la main sur son épaule. Faisant ainsi un Kaï tout bêtement. Le brouillard disparu complètement à sa vue et même les dégâts sur les maisons n’étaient plus visible. Mais revint immédiatement après que je cessais de rétablir son chakra.

-Un genjutsu… Tout ceci n’est qu’un genjutsu. Puissant certes… Mais un Genjutsu tout de même. Ce brouillard ne peut donc nous dévorer comme on le croyait.

Je criais alors à plein poumons.

-Montrez-vous bande de lâches ! On a compris le manège !

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Shord menaçait nos ennemis invisibles… Soit, la provocation a parfois du bon sait-on jamais. Attraper des Kirijins ? En soit je dirais que ce n’est pas impossible. Des shinobis pour la détection non plus d’ailleurs. En somme nous étions les proies pour cette fois… Le chasseur se sachant chasser vous voyez. Donc, la situation si nous la résumons. Nous sommes dans une merde pas possible… Et j’avais beau réfléchir pas moyen de trouver comment avancer… La réalité des choses. C’est que nous pouvions parfaitement repartir… Après-tout fallait un rapport détaillé sur l’état des lieux. Me semble que nous l’avions ce rapport non ? Ce n’est pas dans mes habitudes de faire le lâche, mais là, y’avait pas à dire, nous n’étions pas compétent pour gérer la situation. C’est alors que j’allais lui proposer de simplement se barrer que des bruits de pas se firent entendre dans la brume. Ce qui me coupa net. Me tournant vers ces bruits de pas, je restais silencieux, attendant patiemment qui allait se montrer. Cela pouvait certes être encore un genjutsu. Mais question utilité de Gen on a fait mieux que des bruits de pas je pense…

Je me tenais pour ma part en garde. Et c’est bien un shinobi qui se présenta. Enfin un shinobi,… Plutôt une shinobi ! Bandeau de Kiri porté comme un collier. Plutôt jolie avec un regard d’une triste profondeur. Elle ne nous dévisageait pas. Je veux dire, pas comme si nous étions ses proies. Et bien qu’elle se tenait à une distance de sécurité respectable, rien ne laissait présager qu’elle allait nous sauter à la gorge. J’attendis pour ma part qu’elle ouvre la bouche. Je ne voyais pas l’intérêt de luis sauter dessus comme des sauvages. Et elle le fit, droite et fier, d’une voix plus jeune qu’elle ne le paraissait elle-même.

-Ce village nous appartient désormais. Nul n’a le droit d’y pénétrer. Partez maintenant.
-C’est qui nous ?
-Je n’ai pas à répondre à cette question.
-Je crois que si plutôt… Tu te doutes bien qu’on ne peut pas partir comme ça la queue entre les jambes. Et tu ne te présentes pas non plus ? Qui tu es toi ?
-Dernier avertissement. Ce lieu n’est plus à Kiri. Il y’a eu trop de mort ici.
-Je bite rien de ce que tu racontes. Mais nous n’allons pas avoir le choix…

Je me tenais prêt à combattre. Nous avions enfin une cible. Bon j’admets que je ne comprenais absolument rien de ce qu’elle racontait. Mais entre nous, ce n’était pas vraiment le plus important tout de suite. Sauver notre peau et réussir notre mission déjà c’était pas mal je pense. J’espérais en même temps que Shord se tienne prêt. Sachant que n’importe quel autre shinobi pouvait nous tomber dessus tout de suite. Je ne la sentais pas cette histoire… Mais alors ce qui s’appelle vraiment pas !

-Je t’annonce. Moi je viens de me fiancer avec la femme de ma vie. J’ai pas du tout l’intention de crever ici ! Alors tiens-toi prêt on va s’en sortir.

La jeune femme se mit à glousser… Genre c’était perdu d’avance pour nous. Le Genjutsu ça ne fait pas tout. Et la vapeur non plus d’ailleurs ! De toute façon je me répète y’avait pas moyen que je crève ici. Pas maintenant !

-Shinobi de Kiri, on vous arrête !

Alors, donc, elle voulait rire la morue ? Danser ? Se battre ? On était deux, elle était seule, cela ne l’empêchait pas de se montrer toute confiance et narquoise. Je me grattais les cheveux personnellement, car ? Car j’avais perdu le fil du délire. Et c’est quand je fus sur le point de bailler que Shord me réveilla en usant d’une technique. Hein de quoi ? Ha on se bat là en fait c’est ça ? Heuuuu… Fixé sur la greluche, je savais plus tellement quoi faire. Ce n’est pas que le plan de Shord que je concevais aisément était mauvais. C’était plutôt que j’étais absolument plus dans le mouvement. A tel point qu’il m’a fallu quelques secondes pour me rappeler ce que je foutais ici. Secondes qui profita à la grognasse, puisqu’elle les saisis pour nous lâcher l’une de ces si belles phrases typique des grands méchants voyez. Sauf que, naturellement, je la trollais, désolé, c’était plus fort, je ne pouvais pas m’en empêcher… J’espère que Shord allait me le pardonner.

-Vous allez participez à mon triomphe donc…
-Ah, mais ce n’est pas possible, ça ! Je n’ai pas envie, de participer ! À rien ! Ce n’est pas mon genre, de participer ! Jamais je ne participerai ! À part à vos obsèques, bande de cons !

Oui, car nous savions bien qu’elle n’était absolument pas seule. Ne fallait pas nous prendre pour des glands non plus hein. Elle arquait alors un sourcil, sans doute en se demandant d’où pouvait bien sortir le pignouf qui était en train de lui balancer une réplique si ridicule. Oui oui, il s’agissait bien de moi ! Et dieu que j’en étais fier. Son air surpris m’invitait à prolonger la danse si je puis dire. Celle qu’avait commencée Shord. Comment ? Pas bêtement… Je lançais sur elle dix phalanges d’os, qu’elle à coup sûr parer, ou renvoyer, ou bien enfin esquiver… Mais cela ne m’empêchait pas de me lancer sur elle frénétiquement en riant. HOY HOY HOY ! Car elle fait du genjutsu ? C’est cool, mais si je ne la regarde pas dans les yeux, bah jamais elle me prendra dans son piège… Enfin jamais, on voit tellement de choses débiles dans notre monde de shinobi débile qu’il ne faut jurer de rien. Pour le moment je sortais dix os de mon corps pour lui rentrer dedans au corps à corps. Allez ma cocotte, on va danser ! C’est ce que je lui rétorquais !

-On va voir si tu bouges autant que t’es bonnes !

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Putain la salope ! Clan Jimenmachintrucchose de mes fesses ! Le coup des bras qui sortent pour m’attraper au vol, c’était vraiment un truc de fourbasse. Voilà un clan que je n’avais simplement jamais vu à l’œuvre et que je ne comptais du pas apprécier de sitôt ! Qui me sauva la mise pour le coup ? Je vous le donne en mille ! Shord à la rescousse ! Une technique raïton et le bras qui m’avait saisi fut tranché avant qu’elle ne puisse intégrer mon corps. Son bras volait en éclat devant mes yeux, mais son hurlement,… Il fut réellement plus jouissif. Il savait viser le shord à n’en pas douter ! Du coup, je m’apprêtais à porter le coup de grâce en lui perforant la gorge avec un os, cependant, hélas ; il est arrivé ce qu’on appelle les aléas de la vie. J’étais bien trop pris dans le délire. Je n’avais entendu ni le « attrape » ni vu le bâton de foudre qu’il m’avait envoyé pour m’aider. Ce qu’il advint ? C’est que je le mangeais sur le sommet du crâne…. Chutant du coup honteusement devant la bonasse que j’étais sur le point d’empaler.

La pauvre… Sur le moment je pense qu’elle n’y croyait pas… Peut-être même s’est-elle demandé s’il ne s’agissait pas d’un genjutsu. Et moi au sol je me massais la tête douloureuse en râlant sur cette même douleur. La pauvre, elle n’en revenait vraiment pas… Et tandis que je me relevais je l’ignorais complètement pour me retourner vers Shord et lui montrer le poing fermé en braillant.

-Non mais non de non ! J’ai l’air de quoi moi là !!! Prochain coup c’est toi que j’empale tête de bite !

La pauvre n’avait vraiment plus l’air de savoir quoi faire ou bien même où se mettre. Elle m’interpella (ou nous interpella plutôt) avec des « Heuuu, je suis toujours là hein » auquel je ne répondais que des « minute morue, je cause à mon coéquipier là ». En gros ? J’avais perdu le nord ! C’est quand elle sortit de nouveau un bras que je me réveillais pour le bloquer d’un os. Me retournant je lui offris un penché de tête accusateur et retentait une nouvelle fois de lui poser la question.

-Tu fais ça pourquoi non de dieu ? Explique bordel, peut-être bien qu’on comprendra !
-Par pure plaisir. Pourquoi faudrait-il une autre raison ? Vous les shinobis des villages, vous voulez toujours des histoires dramatiques et rocambolesques. Moi non, c’est juste pars plaisir.

Blasé, c’est le mot, j’étais blasé… Trou du cul de meuf de medeux. Tout ça pour se fendre la gueule ? Si c’était que ça fallait venir me voir à Kiri, je lui en aurais donné de l’amusement moi ! Je retirais mon os de son bras et lui tournais le dos en soupirant pour aller m’assoir à côté de Shord. C’est mort, je fou plus rien. C’est n’importe quoi ! Elle avait raison, je voulais un vrai truc, le plaisir ? Une bonne baise et on l’a le plaisir ! Créer un village fantôme, mais c’est bidon sérieux ! Pour le coup je laissais la suite à Shord en croisant les bras assis en tailleur.

-Maintenaient merde. Je ne reviendrai plus jamais, cette fois je le dis, je le fais, je reste chez moi. Merde. Ça suffit. Shord, Tu te démerdes ! Prend la suite !