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 Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka]

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Nukenin
Wazao no Tetsuya
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Message(#) Sujet: Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] EmptyLun 24 Juin 2013 - 0:04

Ordre de Mission:

Zennosuke se trouvait à l’entrée du village. Tout habillé de son kimono, le Seki était fin prêt pour la mission à laquelle il avait été affecté. Il s’agissait d’une rang A, la première qu’il allait effectuer depuis le début de sa carrière de shinobi de Kumo. L'excitation était grande d'autant plus que pour la peine, on lui avait collé un membre de son clan. Un certain Seki Hiruzen qui allait être le chef d’équipe sur cette mission. Zennosuke ne le connaissait que de vue, pour l’avoir aperçu plus d’une fois aux réunions de clan. Il se disait le plus grand bien sur ce shinobi. Tout ce que Zennosuke savait de lui était qu’il était Chuunin tout comme lui. Il espérait néanmoins que les rumeurs soient vraies et qu’il ne tombe pas sur un abruti tel qu’un des Seki qu’on lui avait affecté, lorsqu’il était encore genin, sur une mission de rang C. S’il y avait bien un Seki que Zennosuke n’appréciait pas, c’était bien ce pauvre taré aussi égoïste qu’une starlette de pop. Sérieux, s’il avait affaire à pareille plaie, sur une mission de ce niveau, il abandonnerait le mec à son sort à la moindre difficulté. Bah oui, il avait assez payé pour se coltiner des ninjas sans aucune esprit d'équipe.

En attendant que son coéquipier vienne et qu’il puisse savoir quel type de personne c’était, le jeune Seki se remémora les termes de sa mission. Une bonne et excitante guerre civile sur une vaste île perdue entre le pays de l’eau et le pays des nuages. Il s’agissait pour les kumojins de venir en appui à des révolutionnaires qui œuvraient depuis de nombreuses années à la chute du gouvernement local en place. De bons moments pleins d’excitation, de suspens attendaient les kumojins à n’en pas douter. Tout ce qu’appréciait le Seki à vrai dire. Il était quelqu’un d’assez porté sur le combat et par extension toutes les choses qui menaient à de l’action, beaucoup d’action. Tandis qu’il pensait à toutes ces choses, il vit pointer l’autre Seki. Celui qui allait lui servir de coéquipier. Zennosuke patienta que ce dernier s’approche assez de lui pour l’apostropher :

« Yo ! Je présume que tu es Hiruzen ? Seki Zennosuke, on est coéquipier sur cette mission. » En fait, Zennosuke savait qu’il ne se trompait pas. La seule de tête de Seki qu’il reconnaissait dans les parages était celui qu’il venait de saluer. Il ne pouvait faire erreur. Pas l’ombre d’un doute, d’autant plus que ce dernier était vraisemblablement paré pour partir en mission. « Je t’ai aperçu plus d’une fois aux réunions de clan. C’est pas l’objet de la mission, mais tu me paraissait assez proche des décideurs du clan notamment de Seki Zaibatsu. Est-ce ton père ? » Zennosuke posa la première question qui lui était venue à l’esprit. Seki Zaibatsu était le conseiller du chef du clan des Seki. C'était un vieil homme de la soixantaine, au moins, respecté et aimé au sein du clan. En abordant ces questions, Zennosuke espérait socialiser un minimum ainsi pour ne pas que cette mission soit des plus nazes. Mieux valait que ceux qui étaient coéquipiers apprennent à se connaitre et s’entendent au mieux et au plus vite. La question qu’avait posé le Seki à son frère de sang était des plus indiscrètes, je vous l’accorde, mais il n'y avait aucun sarcasme, aucune volonté de dénigrer. Si Hiruzen était lié d'une manière ou d'une autre à Zaibatsu, c'était tant mieux. S'il ne l'était pas, ben c'était l'occasion pour lui de se présenter un peu plus histoire que Zennosuke le connaisse mieux. Ça, c'était seulement si cette option agréait Seki Hiruzen. Si ce dernier préférait l'option marche en silence jusqu'à l'île qu'ils devaient rejoindre, Zennosuke était apte à lui foutre un paix royale, croyez moi ! D’un signe de la tête, Zennosuke fit comprendre à Hiruzen qu’ils pouvaient marcher en direction du sud tout en socialisant. Cette mission allait être le début de quelque chose de fort ou tout le contraire. A suivre.
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Message(#) Sujet: Re: Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] EmptyJeu 27 Juin 2013 - 15:21

Le soleil venait à peine de se lever que déjà Hiruzen sentait que sa journée allait encore une fois être surchargé. En effet quand on était réveillé par l'un des oiseaux messagers de Kumo, qui avaient la fâcheuse manie de faire un tapage pas possible avec leur bec contre les carreaux de chaque appartement où ils étaient envoyés et ce quelque soit l'heure, on n'était déjà en quelque sorte prévenu quant au type de journée qu'on allait passer. Et vu que cette charmante visite était plutôt matinale, la tache qu'on allait lui confier était certainement des plus urgentes, et en effet il ne fut pas déçu lorsqu'il ouvrit sa fenêtre pour récupérer le fameux courrier accroché à l'une des pâtes du volatile qui déguerpit aussi vite qu'il était arrivé. On lui confiait ni plus ni moins qu'une mission de rang A, mais surtout le commandement de l'équipe dépêché pour l'occasion, et quelle quelle impressionnante équipe étant donné qu'ils ne seraient que deux chunins sur ce coup là. Surtout lorsqu'on savait qu'ils étaient censés aider un groupe de révolutionnaire à renverser le pouvoir en place sur une petite île au Sud du pays de la Foudre. Enfin bon, cela promettait d'être intéressent, qui plus est si leurs opposants avaient eux-mêmes engagé des shinobis pour mater la rébellion, et c'était plus que probable puisque ces derniers l'avaient bien fait.

Pour finir un autre détail l'intrigua, le chunin qu'on lui avait assigné n'était autre qu'un Seki pur souche du nom de Zennosuke, un prénom qui lui disait vaguement quelque chose, lui qui au de sa nouvelle fonction était désormais invité aux réunions du clan. Mais peu importe, il serait fixé au moment où il l'apercevrait, mais pour l'instant il lui fallait se dépêcher un peu de se préparer pour sa nouvelle mission. C'est ainsi qu'après avoir rapidement prit une petite douche et enfiler sa tenue de kumojin en plus d'un sac rempli de provisions, d'une carte, d'argent et de matériel dont une tenue de civil; il quitta rapidement son logement pour se rendre au sentier perdu où il constata en arrivant que son coéquipier l'y attendait déjà. D'ailleurs en plus d'être ponctuel il semblait plutôt sympathique, il semblait par railleurs connaitre Zaibatsu, ce qui au final n'avait rien d'étonnant étant donné sa fonction au sein du clan. De plus plus il l'observait, plus il se souvenait de ce gars. Il pensait même savoir qui étaient ses parents, même si il préférait s'en assurer en lui posant directement la question. Néanmoins il lui faudrait d'abord répondre à la question que ce dernier lui avait posé, une demande bien avisé étant donné qu'en effet lui et le vieillard étaient plutôt proches étant donné qu'ils avaient effectivement un lien de parenté, même s'il n'avait pas suggéré le bon.

"Effectivement je suis bien Hiruzen, enchanté de faire ta connaissance même si je suis sûr que l'on s'est croisé plus d'une fois au cours des réunions de clan étant donné que moi aussi je t'y ai aperçu. Pour Zaibatsu, c'est en faite mon grand-père du côté maternel et non mon oncle.", à peine eut-il terminé sa phrase que les deux d'un signe de tête décidèrent de ne pas perdre un seul instant et de se lancer à l'aventure, ce qui par ailleurs ne les empêcha nullement de poursuivre leur conversation, et Hiruzen ne l'oublions pas était lui aussi assez curieux bien que pourvu d'un certains sens des priorités.

"En ce qui concerne notre mission, je pense que tu connais déjà notre destination et notre objectif principal, en revanche ce que tu ne sais pas c'est que nous n'allons pas nous rendre au grand port de Wazabi comme ce qui avait été convenu avec les commanditaires de cette mission. Je ne tiens pas à subir les conséquences d'une éventuelle fuite d'informations de leur part, c'est la raison pour laquelle nous nous rendre dans un port de pêcheur voisin où séjourne un marin qui doit une dette à ma famille et qui se chargera donc de nous emmener jusqu'à cette fameuse petite île. Cela nous permettra également de débarquer sans trop éveiller les soupçons du gouvernement en place."

Effectuant une légère pause histoire de laisser son interlocuteur enregistrer l'information, il finit pas revenir à la charge en lui parlant de quelque chose de bien plus personnelle cette fois-ci.

"Mais j'oubliais de te demander, je crois savoir qui sont tes parents mais je n'en suis pas totalement sûr, seraient-ils des amis de mon grand-père ?"


Dernière édition par Seki Hiruzen le Jeu 18 Juil 2013 - 16:58, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] EmptyVen 28 Juin 2013 - 19:18

Ordre de Mission :

Révolution. Un terme frissonnant, désagréable. Si certains trouvent ça drôle de faire la guerre pour renverser le pouvoir en vigueur et tout foutre en l’air, Yuka pense que c’est une bien belle connerie que d’agir en ce sens. Cela n’a rien à voir avec le fait que Laïnpou entretienne certaines relations commerciales avec Kiri, non. Au contraire, la raison est surtout d’ordre logique. Tout le monde se bat contre le pouvoir en vigueur dans le but de le renverser, cependant … Ces hommes, sont-ils seulement capables d’instaurer une hiérarchie similaire ? Sont-ils capables de faire quelque chose de bien après avoir transformé leur propre ville en capharnaüm ? Ils rêvent d’autre chose, mais ne sont sûrement pas en mesure d’obtenir ce qu’ils désirent. Les utopies sont, comme l’étymologie du mot l’indique, des lieux inaccessibles. Des rêves que personne ne peut faire vivre, qu’aucun homme ne peut mener à bien. De grandes et douces illusions. Des illusions qui font des morts, et amènent une grande violence. Ces gens sont dupés, et ne savent pas ce qui les attend. Ils n’ont aucune idée de ce qui se cache derrière le grand rideau rouge qui les sépare de la réalité. Ils ne se l’imaginent même pas. Avoir des rêves, c’est bien, voir en eux une réalité, c’est autre chose.

Yuka froisse doucement le parchemin entre ses mains, et se met en route. Elle a beaucoup réfléchi à propos de cet ordre de mission, et d’une tactique solide pour régler les problèmes en vigueur à Laïnpou. Pour faire bonne figure, et ne pas aggraver la situation, la kunoichi espère sincèrement que ces gens ne la contraindront pas à commettre de meurtres. Ce serait un comble que de devoir calmer les choses en tuant des civils. Le tout va être de faire bonne figure, en espérant que la malchance ne viendra pas s’en mêler. Ah, ah. Là, il faudrait bien travailler et être extrêmement méthodique. De toutes les façons, ça finira par arriver. Les cibles restent des révolutionnaires bien remontés. Beaucoup de questions peuvent découler de ce comportement, d’ailleurs … Pourquoi ainsi exécrer le régime en vigueur ? Pourquoi tant de morts ? Sont-ils conscients de leurs actes ? Bref, un bon gros bordel. Une pelote de laine géante à démêler au maximum avant toute chose. Comment agir vite et bien sans avoir les clés ? Ça, c’est une bien bonne question. Néanmoins, personne n’abat Yuka ainsi. Ce n’est pas pire que le reste, et ça ne demande pas non plus des talents reconnus par tous, alors bon …

Après un certain temps de marche, la kunoichi finit par arriver dans la ville. L’endroit est … lugubre. Quelque chose ici met mal à l’aise, et empêche de se détendre. Chaque habitant a l’air triste, ou énervé. Leurs visages sont fermés, marqués par une guerre déjà trop longue. La haine ? Qui sait. La souffrance ? Certainement. Peut-être ne supportent-ils plus de vivre ici ? Peut-être ne comprennent-ils plus pourquoi tout s’accélère, et les mène inévitablement vers un mur de béton ? La violence suinte de tous les recoins de la ville. Des fenêtres brisées, des portes abîmées, tout porte à croire qu’il y a une attaque très souvent, et qu’ils ne lésinent pas sur les moyens. La brune pénètre dans la ville et avance, sans faire de signe à qui que ce soit, se dirigeant rapidement vers le plus grand bâtiment, où résident les autorités.

Elle se présente, explique le pourquoi de sa venue. Une femme l’accueille et la guide. Son faciès est plein de marques, de stigmates laissées par la haine ravageuse qui réduit tout à néant. C’est immonde. Yuka se doit de changer les choses, et de transformer cette atmosphère de conflit en quelque chose de plus stable, et de plus vivable. Cela ne doit plus les peser au point de leur donner l’envie de mourir ici et maintenant. La demoiselle laisse la brune devant la porte, et prévient son chef de son arrivée. Il l’invite à entrer.

Contrairement à ce que beaucoup pourraient croire, il n’y a rien de ces hommes riches et opulents qui trônent sur le pouvoir avec beaucoup d’orgueil. Il est assis sur une chaise des plus modestes et semble triste, très triste. Son monde s’écroule sous ses pieds, il ne peut plus rien y faire. La kunoichi s’approche, met un genou à terre par respect, et se présente.

    « — Mitsuharu Yuka, jônin de la Brume Sanglante. Je suis là suite à l’appel à l’aide que vous nous avez envoyé. »

Il la jauge du regard, hoche la tête. Cette demoiselle lui semble correcte, différente de tous les mercenaires engagés jusque-là. Après un profond soupir, le vieux prend la parole.

    « — Je suis Homeiji, Seigneur de la ville de Laïnpou. Un seigneur considéré par beaucoup comme étant un monstre qui règne sans altruisme sur cet endroit. Cela est arrivé il y a déjà un mois, lorsque j’ai décidé de bannir un villageois, qui ôta la vie de ma fille ainsi que de ma femme sans aucune justification. Cet homme, adulé de tous, a clamé son innocence haut et fort, expliquant que je l’avais poussé dans ses retranchements, et qu’il fallait que je paye. Imaginez alors, quand je l’ai banni, ce qui est arrivé. Ils se sont tous retournés contre moi, ont monté une armée. Voici où nous en sommes actuellement. Mitsuharu Yuka, j’ai aujourd’hui plus que jamais besoin de vous. Aidez-moi à mettre un terme à ce calvaire, aidez-moi à donner un nouveau souffle à cette ville, que ces conflits cessent … Je vous en supplie … »

La kunoichi hoche la tête, et ne dit rien de plus. Cet homme n’a clairement pas de chance, si on peut le dire ainsi. Condamné à être regardé de haut en bas, lorgné comme étant un moins que rien, détesté de tous, cet homme n’a pourtant rien fait, à part perdre les deux femmes de sa vie. Yuka soupire, puis regarde à l’extérieur. Ce monde est mal fichu. Très mal fichu. Mais que faire pour changer les choses ? Cela va être très, très compliqué.

Dehors, les conflits recommencent. Un grand cri retentit, suivis par un de nombreux coups de feu. La brune fait un signe respectueux en direction du seigneur, et s’éclipse rapidement, se rendant sur la place principal. Une femme gît au sol, baignant dans sa propre mare d’hémoglobine. Ça commence bien, dis donc.

La jeune femme s’élance pour rejoindre le centre même de la place. Elle prend la demoiselle entre ses bras. Morte ? Non. Elle est à l’agonie, attendant que son heure arrive.

    « — C’est amusant ?! Que vous a-t-elle fait pour que vous la détruisiez ainsi ?! »

Des animaux. Ce sont tous des animaux. Des bêtes enragées qui rugissent et ne voient pas à quel point leur haine est immense, et détruit tout. Ils sont bien heureux dans leur criminalité, oubliant l’essence même de leur vie. La kunoichi compose quelques mudras, et les repousse à l’aide d’une rafale de vent, histoire de pouvoir s’occuper de cette pauvre femme.

Cette mission s’annonce tendue.

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Message(#) Sujet: Re: Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] EmptySam 29 Juin 2013 - 2:20

Zennosuke avait vu juste. Le shinobi à qui il avait adressé la parole était bien Seki Hiruzen. Ce dernier semblait être plus accessible et bien moins crétin que le dernier Seki avec qui il avait dû composer lors d'une récente mission de rang C. Le SekiZennosuke avait vu juste sur ce point. Cependant en ce qui concernait Zaibatsu, il avait émis une toute petite erreur dans la mesure où le dernier cité était le grand père maternel de Hiruzen et non son oncle tel qu'il l'avait supposé. Peu après avoir fait cette précision, Hiruzen établit un plan pour intervenir sur l'île où se déroulait la révolution. Dans le plan déroulé il n'y avait pas de rencontre prévue avec les dirigeants. En tous cas, pas dans l'immédiat. Zennosuke avait compris que Hiruzen et lui allaient s'en prendre directement au gouvernement en place sans prendre quelques informations, probablement précieuses, chez le chef des révolutionnaires. Soit ! Ils procéderaient ainsi donc !

Alors qu'ils avançaient en direction du port de pêcheurs dont venait de parler Hiruzen, chemin faisant, ce dernier confia à Zennosuke qu'il pensait savoir qui étaient ses parents. La chose intrigua un bref instant le Seki en question avant qu'il ne se rende à l'évidence. Il y avait fort à parier qu'en fait Hiruzen ne savait que peu de chose sur Zennosuke. "Ses parents..." C'était un bien grand mots que de parler des parents de Zennosuke au pluriel. La seule personne qu'il considérait, à juste titre, comme son parent, était sa mère. Cette dernière n'avait aucun don, n'était pas kunoichi, et encore moins Seki. Elle avait connu le père de Zennosuke étant plus jeune, lorsque ce dernier était venu en mission dans la zone. Ils avaient sympathisé rapidement étant donné qu'ils s'attiraient mutuellement. Au bout d'environ deux semaines, leur amour avait porté un fruit : Zennosuke. Seulement, le père de Zennosuke était retourné à Kumo un soir de pleine lune, sans rien dire, sans annoncer son départ. La mère du Seki avait appris quelques temps plus tard qu'elle était enceinte... Jamais plus ils n'avaient revu le géniteur de Zennosuke. Pas même depuis qu'ils étaient venus s'installer à Kumogakure no Sato.

"Ça m'étonnerait que tu connaisses mes parents. Ma mère n'est pas une Seki. Elle n'est jamais venue à une réunion du clan, pas même quand j'étais plus jeune. Tandis que mon père, je ne connais que son surnom : Kotetsu. Depuis dix dans que nous sommes à Kumo, ma mère ne l'a jamais rencontré. Quant à moi, j'avoue n'avoir jamais demandé aux anciens du clan qui était Kotetsu..."

En réalité, la chose ne l'intéressait pas plus que cela. Avoir un père n'était pas une fin en soi. Il avait vécu toutes ces années avec sa mère. Il s'était forgé et continuait à se forger sans son père. Qu'est ce que ce dernier pourrait lui apporter s'il apparaissait aujourd'hui dans sa vie ?

"A vrai dire rencontrer mon père ne m'intéresse pas plus que cela..." Le ton était amer. En se demandant pourquoi il se sentait subitement mal dans sa peau, le Seki se dit que quelque part au fond de lui, il devait regretter cette situation. Pour sortir de cette discussion qui commençait à ne plus lui plaire le Seki évoqua un autre sujet.

"Quelles sont tes affinités dit moi ? Moi je suis manipulateur de genjutsu et Ninjutsu, Doton et Futon. Quelles sont les tiennes ? Ce serait bien qu'on saches quelles sont nos aptitudes l'un l'autre pour peut être combiner en cas de combat." Zennosuke parlait stratégie à présent. L'endroit où ils allaient pouvoir embarquer pour débarquer sur l'île n'était plus très loin. Très vite, ils allaient se retrouver sur l'île Lainpinou.

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Message(#) Sujet: Re: Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] EmptyJeu 18 Juil 2013 - 18:14

Plutôt intéressent tout cela, en effet ce fameux Kotetsu n'était autre qu'un junin du village que Hiruzen avait déjà pu croiser à maintes reprises au cours de sa vie, surtout durant son enfance dans les montagnes du Pays de la Foudre à vrai dire. Et bien que le jeune Seki le considérait à l'époque comme un véritable modèle, toujours cool et plein de classe, il apprit avec le temps que c'était surtout un homme volage qui voguait de conquête en conquête sans trop se préoccuper du reste. Non pas que cela soit un problème pour Hiruzen qui n'avait pas vraiment de souci avec les hommes de ce genre, simplement qu'avec toutes les obligations de Kotetsu une fois le village de Kumo fondé, ils finirent par peu à peu se perdre de vue jusqu'à ne plus se revoir depuis déjà une bonne année. Le ton de zennosuke semblait cependant tellement amer qu'il préférait pour le moment éviter de parler de cela avec lui, il ne souhaitait pas plus que ça jouer les psychologues ou les confidents, c'est donc avec un certains soulagement qu'il accueillit le changement de sujet de son coéquipier tant en y répondait.

"Malgré le fait que je maitrise quelques techniques futon plutôt efficaces, je reste surtout focalisé sur des jutsus basés sur la matérialisation de mon chakra à l'état brute. Sinon je e débrouille plutôt bien dans le domaine sensoriel."

Mais alors qu'il finissait sa phrase, il aperçut au loin la cabane où habitait ce fameux ami de sa famille qui les emmènerait à Lainpou. Signalant à son compagnon de route qu'ils venaient d'arriver, il alla ensuite toquer à la porte de la petite habitation, juste avant que n'en sorte un vieil homme trapu qui le reconnut aussi tôt. Ainsi une fois les retrouvailles passés, le kumojin lui exposa la situation tout en lui promettant une petite contribution monétaire pour le temps passé à les accompagner au lieu de pêcher. C'est donc après trente petites minutes à se préparer, revêtant dans le même temps ces fameux vêtements de civil qu'ils se mirent finalement en route. Un trajet maritime qui dura pas moins d'une demi-journée, et au bout duquel ils accostèrent discrètement dans une petite crique au sud de l'île, c'est-à-dire non loin du point de rendez-vous fixé avec l'insurrection où ils pointèrent le bout de leur nez tout de suite après en prenant bien garde à revêtir leurs bandeaux frontaux qu'on les identifie bien comme étant des alliés.

Ce n'est qu'une fois là-bas que la mission débuta réellement. En effet c'est dans un petit sous-bois qu'ils firent la connaissance de l'un des leader de la révolte, un homme de la quarantaine se faisant surnommer Ryu, et la multitude d'hommes de mains camouflés un peu partout ne laissait subsister aucun doute quant à sa fonction. S'en suivant alors une longue conversation pour clarifier la situation et surtout établir la marche à suivre.

"Salutation, mon nom est Seki Hiruzen et voici mon coéquipier Seki Zennosuke. Nous sommes les envoyés de Kumo. Voici notre ordre de mission signé par le Raikage lui-même ainsi que par un certains Ryu."

Tendant le bout de papier sortit de sa poche, ouvert et bien en évidence, le rebelle mit quelques secondes à tout examiner pour enfin reconnaitre la lettre qu'il avait lui-même envoyé au village caché pour demander assistance.

"Effectivement c'est bien la demande que j'avais moi-même fait rédigé et fait transmettre à Kumo. Je suis Ryu, l'un des chef de la résistance se dressant contre l'oppression de Homeiji. Mais laissez plutôt vous parler de lui le seigneur de ces terres, tout du moins pour le moment, en effet le peuple s'est soulevé face à sa tyrannie des impôts et des réquisitions plus qu'abusives. Lui et sa famille sont les seuls à profiter des richesses de notre petite île, mais également ceux qui en font le moins pour assurer la santé de ses habitants. Il n'y avait que Tenzen pour..."

C'est alors qu'un son familier emplie l'air, le pauvre homme venant tout juste de se faire transpercer le dos par un multitude de flèches sans que les deux kumojins qui avaient baissé leur garde ne puissent faire quoi que se soit pour empêcher cela. Et il ne fut pas le seul, ses gardes du corps subirent au même moment le même sort funeste, tandis que Hiruzen esquiva tant bien que mal deux projectiles qui fendirent l'air tout prêt de sa peau alors qu'un dernier parvint à toucher son avant-bras gauche, même si il ne fit quasiment que le frôler en causant une simple égratignure avant de se ficher sur un arbre un peu plus loin. Même si au final le message restait le même, leurs vies étaient en danger. S'empressant alors d'activer sa technique de détection par l'air, il localisa rapidement les différentes sources de chakra autour d'eux.

"Zenn, il y a six tireurs embusqués à six heures et quatre autres à quinze mètres derrières nous."

S'empressant de faire demi-tour tout en se créant un bouclier solide avec son chakra, le Seki lui divulgua une dernière information importante tout en parant une nouvelle flèche:

"Se ne sont pas des ninjas mais restes prudent comme même."

Puis tout en protégeant ses devants avec sa création et ses arrières avec ses oreilles, il effectua encore quelques parades avant d'arriver à faible distance de ce qui semblaient être des soldats en uniformes. Des combattants certes, mais pas assez puisant pour faire face à la vitesse de Hiruzen qui en cribla trois de kunaïs avant d'assommer le dernier en lui portant un violent coup de pied à la tête.

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Message(#) Sujet: Re: Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] EmptyDim 28 Juil 2013 - 17:18

    « — Ce qu’elle nous a fait ? Être liée au chef, ça nous suffit. »

La voix s’élève de plus loin, un peu derrière elle. Yuka raffermit son étreinte autour de la victime pour la protéger. Les mains de la jeune femme entourent son bras, et le serrent avec beaucoup de force. Elle a confiance en cette demoiselle qui la couve, et ne la lâche plus. Sa vie est entre ses mains, mais elle ne le craint pas. Une intuition lui dit que cette inconnue aux yeux incarnats chassera la mort, comme le font les anges. Elle la repoussera jusqu’au bout, et empêchera la Faucheuse de prendre son âme. Oui, Leiko a confiance, plus que jamais. Plus qu’en n’importe qui ici bas. Alors, elle ferme les yeux, et laisse le rideau noir la recouvrir.

C’était une princesse, enfant heureuse née dans une famille pauvre. Une noble d’âme, qui vivait par le mal, pour le bien. Un paradoxe étrange, qui lui permettait pourtant de continuer son existence dans ce monde rongé par la haine. Un monde détruit de l’intérieur, qui ne s’arrêtait jamais de souffrir. Ils tendaient les mains, tous, pour obtenir de nouvelles baffes. Elle, plus forte, plus courageuse, décida de croire en cet homme qu’ils détestaient tous. Elle décida de fermer les yeux et d’obéir, aveuglément. Aujourd’hui, sa vie repose entre les mains de la Sabreuse, qui ne sait même pas ce qu’elle doit faire face à tous ces regards.

Ces prunelles, posées sur elle, qui la fusillent, la détruisent avec toute la haine possible. Mais qu’a-t-elle fait de mal ? À part croire, se fier à celui qui les dirige ? Lui accorder un peu de crédit ? Où est le mal ? Quel est le problème ? Ils sont là, à la fixer, comme s’il s’agissait d’une étrangère. Pourtant, le même sang coule dans leurs veines. Le sang de l’humanité, souillée par la haine, détruite par elle-même. Ils se dévorent tous, et ne se rendent même pas compte des chaînes qu’ils traînent. La haine est née du cœur des impurs, en voici les coupables.

Un groupe d’hommes sort de l’ombre, et se place face à Yuka. Ils sont trois, et ont l’air entraînés. Prêts à tuer celle qui se tient entre ses bras. La brune leur lance un regard froid, voire glacé, pour leur faire comprendre à quel point elle les méprise. Ce monde est blessé, écorché vif par des hommes égoïstes. Ce type d’hommes qui ne pensent qu’à eux, et ne se figurent même pas de la souffrance des autres. Mais la Sabreuse leur apprendra. Elle leur mettra en pleine tête cette haine qui émane de leurs êtres.

    « — Donne la nous si tu ne veux pas mourir, ma belle. Je ne ferai pas de quartier, même si tu es magnifique. »

Un grand sourire naît sur les lèvres de Yuka, qui effectue un grand bond au loin, dépose Leiko, et revient à la charge. Elle pose la main sur le fourreau de Suishô. Ses rubis cherchent les émeraudes du garçon, qui rougit lorsque ces derniers entrent en contact direct.

    « — Tu sais, si je suis ici, c’est pas pour te laisser me tuer. Tu veux ma peau ? Viens la chercher ! »

Rapidement, la demoiselle dégaine Suishô et se jette sur son adversaire, lui assénant un grand coup de lame dans le dos. Il titube, se tourne, et commence à agiter les bras pour la frapper. Yuka évite chaque coup, accélérant peu à peu sa vitesse. Une fois qu’elle atteint le quintuple de l’habituel, la brune débute son petit manège. Un peu à droite, un peu à gauche, un bond, et hop. Elle finit sur les épaules de son adversaire, auquel elle brise la nuque sans lui faire de cadeau. Les deux autres la regardent, à la fois apeurés et énervés. La brune lève une main diplomate.

    « — J’en ai tué un, vous voulez pareil ? Si oui, venez, si non, dîtes-moi ce qui vous amène jusqu’ici, et pourquoi vous vous battez contre cet homme. »

L’assemblée regagne le silence instantanément. Une femme aussi puissante que ça, alors que toutes les élites semblent galérer contre ces hommes ? Yuka relâche sa vitesse et sourit, tranquille. Le premier s’avance d’un pas, et entame un récit à coucher dehors. Puis, les mots « dettes, impôts » finissent par apparaître dans sa bouche. Le ris de la brune s’étend un peu plus loin encore.

    « — Alors c’est ça ? Une histoire d’argent ? Alors que vous avez purement et simplement arraché la vie de sa famille ? Que vous avait-elle fait, hein ? »

Il reste muet. Il ne sait plus du tout quoi dire. Une marque d’étonnement naît sur son visage. Comment sait-elle ? Mais voyons, Yuka ne bosse pas qu’à moitié ! Ou alors, il s’agit d’une petite manipulation pour lui faire croire que le roi ment. La brune hausse les épaules et bondit de manière à se retrouver derrière lui. Elle lui murmure doucement, directement à l’oreille.

    « — Fais tes prières … »

Le sabre transperce la peau, sectionne la moelle épinière. Une giclée de sang est évacuée de sa bouche, tachant rapidement le sol. Il tousse doucement, suspendu au sabre de la kunoichi. Violemment, elle l’extirpe, et le fait tomber. Il agonise un instant, puis atteint le seuil de la mort, silencieux. C’en est fini de lui. Pour le dernier ? Il recule, et tente de se justifier.

    « — Sa femme et sa fille nous faisaient du mal à tous ! Elles nous prenaient pour leurs esclaves ! Nous les détestions ! »

Yuka arque un sourcil. Elle se tourne vers lui et rengaine Suishô. Il parle, il n’est pas muet. Mais ce qu’il dit a l’air … Tiré par les cheveux. La brune soupire, et lui fait signe de continuer. Ni une, ni deux, il s’y met, déballant confusément sa petite histoire. Apparemment, c’est à cause de ses femmes, qui manipulaient le roi, que les impôts ont grimpé en flèche, et que le roi devenait de plus en plus « méchant » avec le peuple. Aujourd’hui, c’est devenu pire, une situation impossible à changer. La brune se met à rire.

    « — Vous avez tué sa femme et sa fille et vous osez encore vous plaindre ? Vous vous permettez encore de pleurer alors qu’il a tout perdu ?! Vous voudriez qu’il devienne gentil alors que vous n’êtes que des monstres ?! »

Un mouvement de foule se forme. Tout le monde peste, râle, semble en désaccord total avec Yuka. Elle soupire, puis se tourne vers eux. Ils se taisent tous. Sans plus attendre, la kunoichi se jette sur le dernier rebelle armé et lui ôte la vie. « Pour la jeune femme », dit-elle simplement.

    « — Allez-y, soyez haineux, détestez-moi ! Mais sachez que jamais personne ne lui rendra sa femme, ni sa fille ! Jamais personne ne lui permettra d’être à nouveau heureux, parce que votre égoïsme et votre connerie n’ont pas su le raisonner ! Ce n’est pourtant pas difficile de parler ! »

Ils reculent tous, apeurés. Puis, ils ne parlent plus. Le silence revient. Ils sont pensifs. Leurs regards s’élèvent alors sur l’endroit même où Leiko a été sauvée. Yuka se tourne. Un homme. Un rebelle. Elle s’y élance et le fait passer par-dessus la barrière. Mais il est trop tard. Sa protégée repose désormais pour l’éternité. La brune relève les yeux et les pose sur eux. Ils sont morts. Tous ces rebelles qui ne comprennent rien, ils sont destinés à mourir. Tous.

La sabreuse saute et se met à nouveau au centre de la place.

    « — Allez-y. Venez. Je vous attends. »


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Message(#) Sujet: Re: Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] Révolution au pays des lapinous [Mission rang A de Seki Hiruzen & Zenno vs Mitsuharu Yuka] EmptyJeu 8 Aoû 2013 - 11:51

Les deux Seki étaient arrivés à bon port. La fameuse île de Lainpinou se dressait fière devant eux tandis qu’au loin pouvait être aperçue la de la fumée. Qui dit fumée dit feu. À première vue accueillante, cette petite île était en proie à la guerre civile. Pas étonnant dès lors qu’il y ait des signes de guerre un peu partout. Hiruzen et Zennosuke marchèrent droit en direction de leur point de rendez-vous avec l’un des chefs de la rébellion. Il s’agissait de la demeure d’un certain Ryu, probablement le même Ryu qui avait signé l’ordre de mission soigneusement gardé par Hiruzen. Lorsqu’ils arrivèrent à l’endroit désigné, ils furent accueillis par un homme qui répondait justement au nom de Ryu. Ce dernier était entouré de quelques hommes armés à l’air plutôt redoutables. Une brève discussion s’installa, mais le Ryu qui s’était dit être le demandeur de cette mission n’avait pas eu le temps de leur fournir plus de détails sur la mission et le contexte de celle-ci. Il avait été subitement transpercé par une flèche venue de nulle part, tout juste après avoir révélé le nom d’un certain Tenzen.

Vraisemblablement, il s’agissait d’un autre chef de rebéllion, un autre seigneur de guerre… Dans l’immédiat, Hiruzen et Zennosuke s’étaient employés à combattre les meurtriers du fameux Ryu, des soldats en uniforme, le camp opposé. Par chance, tous furent tués sauf un. Et c’est ce dernier qui allait servir de mine d’information pour le restant de la campagne. Après s’être rendu dans un endroit stratégique, calme et plutôt sécurisé, Zennosuke interrogea le soldat après l’avoir réveillé. Je vais vous passer les détails de l’interrogatoire, ce n’était pas joli joli, du sang partout, des pleurs, des supplications, des aveux, une mine d’information. C’était suffisant. Fidèle à sa parole, le Seki laissa la vie au torturé au bout de 15 minutes d’un rude interrogatoire. Ce dernier, blessé de toutes parts, mais pas mortellement atteint, avait une chance sur 4 de s’en sortir vu la situation dans laquelle il se trouvait, mais ça ce n’était plus le problème de Zenno.

Le soldat avait dit tout ce qu’il savait. Eh oui ! On finit forcément par craquer lorsqu’on est interrogé comme il se doit. Forcément ! Il n’y a pas d’exception à la règle. Certains peuvent résister plus longtemps que la moyenne, mais tout le monde finit par céder face à un interrogatoire où sa propre vie est en jeu. Quoi qu’on dise, personne ne souhaite mourir… Le soldat avait donné la position du château où se logeait le chef de cette nation en déliquescence. Il avait lâché le nom des personnages les plus influents de la nation : le général des armées, la femme du chef de cette nation, le chef lui-même ainsi que son fils. Tous habitaient le même endroit : un gigantesque château fort en plein centre de l’île, dans la ville principale : la capitale quoi ! Quant à Tenzo, il ne s’agissait ni plus, ni moins que du rebelle n°1. Nul ne savait où il se trouvait exactement, car il se déplaçait tout le temps entre les forêts du sud et les montages de l’est de lîle. Autant dire que Hiruzen et Zennosuke n’avait probablement pas intérêt à perdre leur temps à chercher ce leader de l’opposition. Le demandeur de la mission était mort : le duo de Seki avait deux solutions : la première, rentrer comme ils étaient venus, étant donné que la mission pouvait être considérée comme annulée, le demandeur étant mort ; la seconde, considérer dans l’ordre de mission la demande d’intervention de Kumo « au nom du peuple de Lainpinou » comme une demande allant au-delà du simple Ryu…

Zennosuke opta pour cette seconde option, Hiruzen aussi. Les raisons étaient peut être différentes, mais lui agissait par goût du risque et des combats et quelque part, parce qu’ils ne pouvaient décemment pas retourner à Kumo et affirmer que le demandeur était mort sous leurs yeux et qu’ils n’avaient rien fait pour Lainpinou ou pour protéger Ryu. La honte ! La grosse tâche dans le dossier ninja du Seki ! C’était quelque chose d’impensable ! C’est alors que le duo de Seki s’ébranla en direction du centre de Lainpinou. Ce périple leur prit près de 24 heures. Les Kumojins ne courraient pas contre la montre, ils prenaient le temps de se reposer tout en progressant vers leur objectif. Quel était-il d’ailleurs ? Bah éliminer les leaders du pouvoir central désignés et proclamer la victoire de la rebellion au nom de Tenzo ! Ni plus ni moins ! C’était du moins l’option privilégiée par Zennosuke. Ce dernier en avait fait part à Hiruzen, qui, en tant que chef de mission, déciderait de ce qui devait être fait.

Lorsqu’ils arrivèrent au centre-ville, les deux Seki se rendirent compte que la révolution avait déjà gagné le coin. Le peuple était réellement dehors et semblait vouloir tout détruire sur son passage. Seul leur faisait face les soldats du chef de cette nation en péril. Pourquoi ces fils du peuples se dressaient-ils contre le peuple dont ils étaient issus ? Le Seki fulminait de rage de voir ces soldats agir de la sorte lorsque leur propre peuple, en masse, réclamait du soutien, le leur ! Ce n’était probablement que par vanité qu’ils s’interposaient. Ce qu’ils redoutaient sûrement, c’était que le fameux Tenzo. Mais là bas, s’agitait quelqu’un qui n’était pas soldat à première vue, pour être plus précis, pas un soldat du coin. Une jeune femme qui, au vu de sa posture, se dressait, elle aussi contre le peuple.

« On va voir ce qui se trame là-bas Hiruzen où on commence cette foutue extermination ? » Le ton du Seki était neutre, calme, mais il laissait entendre toute sa détermination ainsi que le fait qu’il était déjà passé par une situation similaire. Jouer les exterminateurs, Zennosuke l'avait déjà fait. Rien de nouveau sous les tropiques pour ce shinobi. Il comptait faire son job et bien le faire. S’il y avait quelque baston intéressante à mener, bah c’était un bonus non négligeable à prendre avec plaisir !

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