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 Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari]

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Senroji Raki
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Message(#) Sujet: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyMar 16 Avr 2013 - 20:41

Aujourd'hui, c'était le grand jour. Le ciel, légèrement couvert, menaçait de gâcher une bonne journée. Un peu de Soleil aurait fait le plus grand bien au jeune homme. Il se sentait légèrement déprimé, car cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas vu un rayon. Non pas que celui-ci se cachait derrière les nuages, bien au contraire. En réalité, Raki avait passé la majorité de ses journées un peu enfermé. Là, il avait vraiment besoin d'une pause. Son corps n'acceptait plus vraiment d'être traité de manière si irrespectueuse, et son esprit non plus. Tout deux demandaient du repos, ou du moins, qu'il arrête de les traiter de la sorte pendant quelque temps.

Depuis maintenant quatre jours, Raki avait commencé à tenter de développer une technique. Pour l'instant, c'était un échec cruel. Elle demandait bien trop de puissance par rapport à celle qu'il possédait actuellement. De plus, cette technique demandait des connaissances qu'il ne possédait pas, et finalement, depuis quatre jours, il épuisait constamment son chakra, à la limite de l'évanouissement parfois. Tout ça pour tenter de réanimer un animal à moitié mort. De toute évidence, lorsque la vie était gravement mise en danger, il n'avait pas assez de force pour inverser la tendance.

Tout avait commencé avec un stupide écureuil, et finalement, ça n'avait pas été plus loin. Un jour peut-être, cette technique sera au point, ou peut-être l'apprendrait-il de quelqu'un d'autre. Dans tous les cas, s'il sortait aujourd'hui, cela n'avait rien d'anodin. On avait réclamé sa présence à l'hôpital pour s'occuper de quelques patients. Ainsi, il avait cessé d'utiliser son chakra pour des raisons inutiles, dans l'hypothèse où celui-ci serait requis pour quelqu'un. Dans la mesure du possible, Raki aurait préféré éviter de l'utiliser, mais cela ne dépendait pas de lui. Après tout, ce serait un bon entraînement de s'occuper de quelques patients.

A mi-chemin entre chez lui et l'hôpital, Raki commença à recevoir quelques gouttes de pluie. Étrangement, cela ne le gênait pas outre mesure. Au contraire, il trouvait ça étrangement agréable. Les yeux clos, il profita un moment de ce moment de paix pour ressourcer son esprit. A force d'être enfermé, il avait presque oublié la sensation du vent sur sa peau. Cela le rendait nostalgique, comme s'il sortait d'un long rêve.

Quelques instants lui furent nécessaire pour réussir à s'extirper de cette surréaliste torpeur. Il était trempé, et le vent l'avait fait frissonné, le ramenant assez désagréablement à la réalité. Si en plus il tombait malade, il ne bougerait pas d'un lit avant un bon moment. Cette idée le fit réagir assez rapidement, et le jeune homme poursuivit son chemin en courant jusqu'à l'hôpital. Quoi de mieux que de pouvoir se changer et se retrouver au chaud. Bon, il devrait se sécher pour ne pas attraper froid, mais cela ne gênerait pas outre mesure son emploi du temps.

Arrivé à destination, son premier réflexe fut donc de se changer, une blouse blanche pour changer. Habituellement, il restait en civil, après tout, il utilisait essentiellement son chakra. Cette fois par contre, pour minimiser l'utilisation de son chakra, il préférait agir de manière plus posée, et résoudre les problèmes à l'ancienne. Après out, il y avait suffisamment de réserve de pansements pour les petits bobos. S'il y avait trois cents enfants avec une éraflure au genou, autant leur apprendre la dure réalité avec de l'alcool pour antiseptique.

Une fois prêt, Raki se dirigea vers la secrétaire qui remplissait et triait des dossier.

« Coucou Karin, c'est quoi mon programme pour aujourd'hui ?
— On t'attend dans la 7, ça a commencé, mais apparemment tu devrais quand même y aller pour apprendre. C'était pas attendu avant trois jours, mais bon. Après t'as une petite liste que tu te partageras avec quelqu'un d'autre, enfin, rien de bien important, des consultations rapides normalement. Si tu as un cas délicat...
— Je préviendrai et je demanderai de l'aide, je sais, je sais. »

Prenant la liste en souriant, Raki partit en directement de la salle 7. Il avait déjà un peu compris ce qui l'attendait grâce à deux choses, la première était que cela n'aurait pas du se produire à ce moment là, et en médecine, on ne prévoyait pas souvent l'ordre chronologique des événements. La second indice était bien plus parlant. On entendait des cris dans tout l'étage. Apparemment, quelqu'un avait un orgasme particulièrement discret.

En entrant dans la salle, après avoir fait tout le nécessaire, Raki eut pour première pensée le mot « boucherie ». Cela semblait très bien s'accorder à l'endroit dans lequel il se trouvait. Des cris, et pas qu'un peu. On aurait cru une salle de torture. L'accouchement semblait être un peu difficile, et Raki trouvait ça un peu tordu de lui demander de s'occuper d'une femme enceinte. Dans la réalité, il avait peu de chance de devoir aider une femme à accoucher au milieu d'un champ de bataille. Bien sûr, cela pouvait arriver durant une mission, une civile qui ne pouvait être transportée. Bon d'accord, cela ne serait pas non plus une mauvaise idée de se préparer à une telle éventualité.

Calmement, Raki commença à suivre les instructions. Ce fut long, laborieux, et en plus son chakra était requis. Décidément, personne ne comptait le ménager aujourd'hui. Malgré sa fatigue, cela lui plaisait. Non pas que voir une femme pousser pour sortir un immonde bambin dans son nid douillet avait quelque chose d'excitant, au contraire, il trouvait ça répugnant. Toutefois, c'était le miracle de la vie. Aider à mettre au monde un enfant, bien qu’éreintant, avait quelque chose de gratifiant. Sa bonne action de la journée probablement.


* * * * * * * * * *



Épuisé après tant d'effort, Raki s'affala sur un chaise. D'un œil hagard, il fixa la liste que l'on lui avait confié un peu plus tôt. Des consultations sur rendez-vous. Franchement, en général, cela voulait dire « certificat pour le travail », « contrôle mensuel », et autre stupidité du genre. Rien de bien excitant. Au contraire, tout pour être chiant.

Fort heureusement, cette liste fut divisée en trois. A l'origine, ils auraient du être deux à se répartir les tâches, mais une généreuse personne semblait être arrivée, et avoir pris en charge des patients. Au début, cela avait pas mal irrité Raki. Quand on s'attend à trouver un patient seul, et qu'on voit qu'il est déjà pris en charge alors que l'on se bouge déjà pour aller dans la salle, cela énerve. Enfin, grâce à cela, on l'avait mis en attente pendant quelque temps. Il avait bien fait une ou deux consultations, mais rien de bien méchant. Il savait qu'on allait le transférer sous peu pour s'occuper de ce qu'il aimait appeler « les fausses urgences ». Perdre un bras à la boucherie, c'était une urgence. Se prendre une épée dans l’œil, c'était une urgence. Se retrouver avec la gorge coupée en deux aussi. Aller aux toilettes bien évidemment. Mais un bras cassé, une belle coupure à la main, une épaule déboîtée, non, ce n'était pas urgent, c'était chiant.

Avec un peu de désespoir dans le cœur, le jeune médecin s'avança pour aller chercher son nouveau patient. Encore un bobo à soigner probablement.

Spoiler:
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyMer 17 Avr 2013 - 0:07

Je ne voyais rien, c'était blanc, l'espace où j'étais était blanc, je ne me souviens absolument pas de ce qui a bien pu m'arriver, je ne sais même pas où je suis... Bon je m'appelle Tobetatsu Hikari, j'ai dix-neuf ans. Bon ça va le reste je m'en souviens très bien, mais ce pourquoi je suis ici non...

J'ai hyper mal au niveau de la poitrine par contre, cela me monte au cerveau, on dirait que mes veines vont éclater, oh une forêt, des pommes rouges et vertes au sol. Tiens on dirait que je survole le sol. Mais attendez, il y a même pas deux secondes c'était tout blanc il n'y avait rien et maintenant je suis dans une forêt calme avec des fruits. Tout cela est très bizarre, mais j'ai toujours cette douleur au coeur, on dirait que quelque chose dans mon sang est perturbé, cela m'étouffe.

Puis mes pieds étaient à terre, je pouvais enfin marcher, mais je marchais très lentement, comme un cauchemar, on l'on veut échapper au mal derrière nous, on court tant bien que mal, mais nous sommes au ralentis. Tiens une maison, elle à l'air plutôt abandonné, je me retournais et là, c'était le vide, c'était soit j'entrais dans cette ruine, soit je tombais dans le vide. Je me décidais donc de rentrer à l'intérieur de la maison.

Oula, l'accueil, c'est quoi ces tâches noires au sol, ça empeste le mort. Tiens il y a une photo de famille, mais je ne vois rien dessus, leur visages était caché comme par de l'encre, bref, j'allais donc vers la salle de bain puis là des bruits d'enfant qui couraient, je me retournais, mais il n'y avait rien. On rigolait dans la maison, mais ce n'était pas moi. Je me dirigeais vers le miroir, je me regardais, je fis couler de l'eau du robinet, je prenais l'eau et m'en mis sur le visage pour me réveiller et un bref instant dans le miroir, je vis un enfant, je me retourne et plus rien..

Cette maison est trop glauque, il faut que je m'en aille où me réveillais peu importe ! Je sortais en courant de la salle de bain et là je vis des poupées mannequin, les petites en bois, mais y'en avait pas avant, tiens elles me rappellent quelque chose... kuchiyose.... kuchiyose.... mais je me rappelle qu'un individu dans une forêt oui .... il m'a attaqué je ne sais plus pour qu'elle raison, et son Kuchiyose c'était une poupée en bois comme celles-ci.

Puis d'un coup je crachais du sang, les poupées étaient autour d'un feu formant un cercle, mais bon sang je suis tombé dans quelle sorcellerie, ce n'est pas marrant et j'ai mal à la poitrine, ça brûle, cela monte dans ma tête et ça fait mal, comme si je me faisais transperçait par des aiguilles.
Des aiguilles, je me souviens, l'utilisateur capuchonné avec sa poupée, elle avait des aiguilles partout sur elle.

  • - J'étouffe bon sang de l'air ! J'ai du mal à respirer !


J'allais ouvrir une fenêtre, mais je ne pouvais pas l'ouvrir, je cherchais, avec un regard perdu une autre sortie. Il y avait un escalier, je commençais à monter et là j'étais pétrifié, il y avait une poupée avec des aiguilles et quelqu'un la manipulait derrière, l'homme capuchonné, c'est lui.

  • - Espèce de !....


Les aiguilles, elles, elles sont plantées dans ma poitrine, du liquide violet en coule le long d'une aiguille, elles sont empoisonnées, j'hallucine au secours qu'on m'arrête ...
Un bref instant, j'ai pu crier de tout mon âme dans la réalité :

  • On m'a empoisonnée ! J'ai des hallucinations ! Cela va me détruire à l'aide !

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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyMer 17 Avr 2013 - 9:56

Raki se sentait en manque. Sa dernière sucette remontait à plus d'une heure, et il commençait à sentir les effets secondaires se manifester. Bientôt, de l'écume allait couler de sa bouche, il serait secoué de tremblements parfois violent, et ses yeux se révulseraient. Peut-être même se transformerait-il en bête sanguinaire, chassant les hommes et femmes de l'hôpital, exhibant leurs têtes en guise de trophées. Les sucettes faisaient parties intégrante de sa vie, elles étaient sa religion. Techniquement parlant, cela n'avait rien d'extraordinaire, mis à part le fait qu'il pouvait en avoir cinq en même temps dans la bouche. Enfin, il « oubliait » souvent qu'il en avait déjà. Par pur réflexe, il en rajoutait.

Cette habitude était née d'une journée où il n'arrivait pas à se concentrer et à trouver la solution à son problème. Il lui fallait quelque chose de doux, qui l'occupe un tant soit peu, afin de laisser son esprit vagabonder plus librement.

Un jour, Raki avait voulu éviter de faire des consultations. Il avait alors expliqué calmement l'état dans lequel ça le mettait de ne pas avoir ses sucettes. La seule réponse qu'il obtînt fut un paquet fraîchement acheté, pour lui éviter de sombrer dans la folie. Bien entendu, sa folie due au manque n'était que pure invention pour se faire dispenser. Cela n'avait malheureusement pas marché. En même temps, une excuse aussi minable ne pouvait en aucun cas marcher, personne ne pouvait croire que l'on se transformait en monstre si l'on ne mangeait pas constamment des sucettes. Ses collègues l'avaient même surnommé le Croque-Sucette.

Enfin, les délires de leurs esprits étaient impénétrables. Un jour, lors d'une de ses fabuleuses apparitions, ses collègues s'amusaient avec des sucettes, criant à leur place de fuir avant de se faire manger. Autant dire que Raki avait désespéré au plus haut point. Dans un sens, c'était un peu de sa faute, vouloir se faire dispenser en prétextant la folie, c'était évident qu'un jour, cela lui retomberait lourdement dessus.

Passant dans les vestiaires, il prit quelques sucettes. Une fit un aller simple dans sa bouche, tandis que les autres eurent droit à un sursis dans une poche de sa blouse. Pourvu que le prochain patient ne soit pas un gamin qui veuille lui piquer ses bonbons.

Descendant tranquillement les escaliers vers le rez-de-chaussée, il allait devoir s'occuper de quelques urgences. Encore trois heures avant la fin de son service. Trois heures se dressaient entre lui et son lit. C'était la guerre. A peine avait-il eu le temps de s'asseoir sur une chaise en attendant son premier genou éraflé, qu'une certaine agitation commença à se propager. Les patients, ceux ou celles qui les accompagnaient, ainsi que les quelques membres du personnel présents commençaient à bouger, provoquant un étrange mouvement.

Évidemment intrigué, Raki se leva pour voir ce qui pouvait intéresser autant de personnes. Autant dire que toute leur fascination lui parut légèrement morbide. Pour ne pas dire extrêmement. Tous regardaient la scène, mais aucun n'agissait. Même le personnel restait figé. Ce n'était pas une situation évidente en même temps.

Une jeune fille délirait au centre des regards. Complètement ailleurs, elle ne semblait pas voir qui que ce soit.

Et merde. Là, ça semblait assez sérieux. Son passage tranquille aux urgences semblait légèrement compromis par cette jolie jeune fille. Décidément, espérer une journée tranquille ne serait jamais rien d'autre qu'un fantasme.

Même lui ne savait pas vraiment quoi faire dans l'immédiat. Analyser calmement la situation, même si le temps manquait. Il fallait dans tous les cas se dépêcher, cela ne pouvait pas être normal.

« Allez chercher un brancard, il faut la porter dans un lit. »

Pendant que deux personnes allaient chercher de quoi transporter la patiente -qu'elle paraissait lourde!- Raki s'approcha de la jeune fille. Un homme l'accompagnait, quelqu'un que lui-même n'avait jamais vu. En même temps, il ne pouvait pas avoir la prétention de connaître chacun des visages du village. Étant donné qu'il était le seul à être proche de la patiente, et que ce n'était pas un médecin, on pouvait en déduire sans trop se risquer que c'était lui qui l'avait amené.

« C'est vous qui l'avez amené ? Demanda Raki en s'agenouillant près de la jeune femme.
— Oui, je l'ai trouvée dans la forêt, elle était étendue par terre délirante. Je ne sais pas depuis combien de temps, ni ce qui lui est arrivé. Elle va s'en sortir ?
— Elle va probablement mourir, mais c'est pas grave, ça arrive tous les jours. »

N'accordant pas la moindre importance au regard désemparé que lui adressait l'inconnu, le médecin commença à analyser la situation en profondeur. Elle avait visiblement beaucoup de mal à respirer. On entendait un bruit rauque venant de sa gorge. Dans sa poitrine étaient plantés quelques aiguilles. Empoisonnées, sans aucun doute. Dans le meilleur des cas, ce n'était qu'une substance hallucinogène. Malheureusement, ce ne serait probablement pas le cas. Son cœur avait un battement très irrégulier. Quelqu'un voulait la tuer ou quoi ? En même temps, on attaque assez rarement quelqu'un que l'on ne veut pas tuer.

« Celle-ci, elle est à moi ! Annonça-t-il avec un grand sourire. »

Bon, son enthousiasme pouvait paraître un tantinet morbide. Et alors ? Après tout, ils étaient tous en train de regarder sans rien faire, ils n'avaient pas vraiment leurs mots à dire.

Le brancard arriva enfin, et ils hissèrent la lourde jeune fille dessus avec beaucoup de peine. Bon d'accord, elle était légère, mais ils voulaient éviter de trop faire bouger les aiguilles. Il fallait les retirer avec précaution, mais les mouvements brusques pouvaient aggraver sa situation. Le but premier était de l'isoler dans une salle, pour respecter son son intimité, mais surtout pour se retrouver au calme. Agir devant une dizaine de personnes le rendait nerveux. Il préférait se retrouver au calme, c'était plus facile pour réfléchir.

Une fois dans la salle, et allongée sur un lit, la partie compliquée pouvait commencer. Déjà, il fallait résoudre son problème de respiration, et s'occuper des aiguilles. De préférence, les deux en même temps, et assez rapidement. Dans tous les cas, Raki devait utiliser son chakra. Au moins, c'était intéressant. Il pourrait même analyser le poison utilisé après l'avoir extrait du système de sa patiente.

Il coupa d'un geste vif et précis les vêtements de la jeune fille, et observa les aiguilles avec soin. Il prit quelques secondes pour s'assurer que les retirer ne menaçait pas directement un organe. Apparemment, elle avait évité de prendre un coup mortel. Les dommages étaient quasiment tous dus au poison qui s'infiltrait dans tout son corps. Avec précaution, il commença donc à retirer les aiguilles avec une main. Une à une, et en soignant immédiatement et au fur et à mesure pour éviter trop de saignements internes.

L'opération pour retirer le poison du corps de la jeune fille prit beaucoup de temps. C'était épuisant. Il fallait isoler le poison, et le retirer avec le chakra insufflé. Cela demandait beaucoup d'efforts, et Raki ferait payer au prix fort à la jeune fille. Enfin, au moins, elle serait sa seule patiente pour toute l'après-midi. Une maigre consolation.

Épuisé après tant d'effort, Raki s'endormit au chevet de la jeune fille. Il ne pouvait rien faire de plus qu'attendre son réveil.
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyMer 17 Avr 2013 - 23:58

Marron, la couleur du plafond, j'étais tombée par terre, je suis tombé de sept marches d'escalier je crois, je me relevais puis je voyais un peu flou, je sentais quelque chose qui dégoulinait, puis cela tombait par terre, c'était violet. Les aiguilles, elles étaient restées plantés dans ma poitrine, je n'arrivais pas à les retirer, on dirait que quand j'approche mon bras, ça m'immobilise instantanément, non ce n'est pas le plus grave, il faut avant tout que je trouve une sortie. Mais j'avais oublié quelque chose, l'homme capuchonné et son Kuchiyose. Je regardais furtivement le haut de l'escalier, mais il n'y avait rien.

J'entendais vaguement des voix, comme si elles n'étaient pas dans la maison, mais plutôt dans ma tête. Brancard, lourde, je n'ai pu que reconnaître que ces deux mots, un hôpital ? Je me relevais, mais cela fût très étrange, car c'est comme si on me portait en même temps. Puis tout ce brouiller autour de moi, comme des ondes, les murs de la maison changeait constamment, au lieu que ce soit délabré, cela changer en blanc, je ne comprenais pas, mais ce qui était sûr, c'était que j'étais en train d'halluciner complètement, à cause de ces maudites aiguilles que je ne pouvais pas retirer. Je sentais maintenant une étrange sensations d'être transportée, pourtant je suis debout et rien d'autres.

Plusieurs personnes parler, mais je ne comprenais vraiment rien à ce qu'ils disaient, puis le calme complet, je sentais une présence près de moi, mais qu'une seule personne. C'était très calme. Un chakra inconnue commença à m'enlever les aiguilles que j'avais et à ce moment-là, l'environnement de la vieille cabane abandonnée disparue, c'était le noir complet, la douleur disparaissait au fur et à mesure que l'on m'enlevait les aiguilles, je suffoquais moins et sentait que mes plaies se désinfectaient. Comme si on rebouchait des trous. Mais malgré cela, je sentais encore le poison venimeux circulait dans mes veines.

En me concentrant un peu mieux, je remarquais, que quelqu'un me touchait, avec son chakra, je le sentais, il réussi à isoler le poison. Puis là plus rien, j'ouvris les yeux petits à petit, j'avais un masque sur ma figure, je l'enlevais, il me gênait plus qu'autre chose, des fils étaient reliés à moi, elles allaient vers une étrange machine, qui apparemment montrer les battements de mon coeur. Vite, je regardais ma poitrine, plus rien, comme dans mon hallucination, on me les a retirés. Je regardais à présent la pièce où j'étais, assez claire, avec des fenêtres aux rideaux mauves. Une table à côté de mon lit où je reposais, assorti d'un vase avec des marguerites à l'intérieur.

Mais je vis une main qui était sur mon lit, près de mes pieds, ce n'était pas la mienne, ça j'en étais sûre, je me frottais les yeux pour y voir mieux, car je voyais un peu flou encore. Puis là l'image était plus net et je voyais un garçon qui s'était endormie, accroupi devant mon lit, il avait des cheveux brins mi-longs, il avait les yeux fermés, je ne pouvais pas voir la couleur de ses yeux, il avait a peu près une taille moyenne. Vu qu'il était le seul dans ma chambre, je suppose que c'est lui qui m'a soigné.

C'est très gentil de sa part, en plus il avait une blouse blanche, donc c'est bien lui qui m'a sauvé. Mais je ne savais toujours pas pourquoi on m'avait attaqué dans la forêt, mon hallucination m'a en effet rappelée pourquoi j'vais mal au coeur, mais cela ne m'explique pas pourquoi cet homme m'a attaqué, très mystérieux tout ça. Je m'approchais du jeune homme, puis je le tapotais sur l'épaule, mais il ne bougeait pas. Je recommençais une nouvelle fois en disant :

- Hey, merci beaucoup de m'avoir soigné, sans toi je pense que je ne serais plus de ce monde.

Je regardais l'individu près de moi et constata qu'il allait bientôt se réveiller.
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyJeu 18 Avr 2013 - 14:21

L'océan, les mouettes, le bruit des vagues. Paisible. L'azur des cieux, la chaleur du sable, l'air marin. Raki se sentait bien, allongé tranquillement. Au milieu d'une étendue qu'il ne voyait pas. Ce monde n'existait pas encore, peut-être plus tard, lorsqu'il se déciderait enfin à tourner la tête. Alors il verrait peut-être le reflet du Soleil dans la mer, des palmiers. Quelques petits récifs briseraient probablement l'horizon, juste pour ne pas que cela soit trop uniforme. A ce moment précis, une météorite aurait pu lui servir de chauffage qu'il n'en aurait pas été choqué. Les rêves avaient ça de merveilleux, qu'on ne se surprenait jamais qu'un piano vole à trois mètres du sol. Raki n'était pas tout à fait conscient, ni tout à fait inconscient. Il préférait ne pas penser, juste se laisser porter tranquillement. Même s'il l'avait voulu, son esprit n'aurait pas eu la force de retourner ce corps imaginaire pour regarder autour de lui. L'image du ciel lui suffisait. Juste du bleu, peu importait où se posait son regard. C'était même un peu étrange, car le Soleil n'apparaissait même pas. Vu les couleurs, il aurait du l'éblouir pourtant. Bof, cela semblait un peu dérisoire. On ne contestait pas le manque de réalisme d'un rêve.

Même dans ce monde qui n'existait pas, Raki profita de la chaleur, ferma les yeux pour mieux apprécier chaque centimètre de sa peau. Dans la réalité, il se serait sans aucun doute transformé en écrevisse à force de rester là. Desséché, on l'aurait confondu avec un animal marin échoué. Pourtant, dans ce cadre idyllique, quelque chose n'allait pas. Hormis toutes les incohérences que son esprit avait pu glisser, quelque chose troublait son esprit. Quelque chose de malsain, qui menaçait ce moment paisible. Peut-être que dans la réalité cela ne durait que quelque secondes, mais pour lui, elles équivalaient à des heures de détentes qu'il ne s'offrirait pas.

Il ne pouvait pas laisser ce monde disparaître. Il le sentait trembler. Malgré les efforts de l'extérieur pour l'extirper de ce lieu, Raki résisterait. Inspirent profondément, et expirant lentement, il remplit ses poumons d'air frais, chassant toutes les pensées parasites qui menaçaient de l'éveiller. Il dormirait, juste un peu plus longtemps.

Cependant, le grand extérieur, ce lieu effrayant, avait des créatures redoutables à leurs soldes, des chasseuses de rêves. Et elles ne semblaient guère enclines à le laisser faire. Les tremblements recommencèrent, plus fort qu'avant. Il sentait la terre se fissurer sous lui, et la mer s'agiter. Le ciel lui-même se couvrait pour pleurer les larmes qu'il retenait. L'azur commença à s'estomper, se colorant de manière brusque de aléatoire. Du rouge, du vert, du jeune, du violet, du noir. La luminosité passait vivement d'une extrémité à l'autre, comme si Dieu avait décidé de jouer avec son interrupteur. Il y avait trop d'informations, des sons, des odeurs, des images, il commençait à sentir son corps trembler. Son cerveau ne pouvait pas le maintenir endormi avec tout ce raffut dans sa tête.

« Hey, merci beaucoup de m'avoir soigné, sans toi je pense que je ne serais plus de ce monde. »

Même sans immerger totalement de sa torpeur, Raki ne put s'empêcher de penser que lui n'était vraiment plus de ce monde. Intérieurement, il avait très envie d'y retourner, et de pleurer la perte de son rêve.

Il sentait quelque chose d'humide sur le côté gauche de son visage. Et il commençait à avoir un peu mal aux jambes. En fait, très mal, mais bouger lui ferait certainement beaucoup plus mal. Peut-être devrait-il rester dans cette position jusqu'à sa mort. Enfin, son premier mouvement lui ferait faire un délicieux câlin au sol. Un amour interdit, et très intense.

Quand le jeune ninja comprit que cela ne servait à rien de lutter pour continuer à dormir, il commença à entrouvrir les yeux. Tout était encore un peu flou dans sa tête. Il lui fallait quelques instants pour se remettre les idées en place, et se souvenir de deux choses : où il se trouvait, et surtout, qui il était.

La première chose qu'il vit était floue, comme tout le reste. Un peu trop lumineux à son goût tout ça, il aurait bien fait le vampire quelque temps. C'était blanc, oui, beaucoup de blanc partout. En même temps, il se trouvait à l'hôpital d'après ses souvenirs. Mais pourquoi y dormir déjà ? Ah oui, cette fille.

Il la voyait maintenant. Il la voyait même très bien, trop bien. Encore mieux que lorsqu'il était réveillé, et qu'il l'avait soigné auparavant. Raki redressa la tête. L'endormissement l'avait soudain quitté. Ben oui, quand on se réveille avec une paire de seins sous le nez, on a du mal à rester endormi.

Rougissant, le médecin détourna le regard. C'était un peu de sa faute. Il avait un peu coupé les vêtements de sa patiente pour s'occuper de sa blessure, et comme personne ne l'aidait... personne n'avait habillé la jeune fille après coup.

« Vous... devriez vous couvrir, vous allez attraper froid. »

Son ton était hésitant et, bien sûr, difficilement neutre. Il fallait qu'il ailler chercher quelque chose pour l'habiller, car elle n'avait que les draps pour se cacher. Se relevant, Raki décida d'aller chercher quelque chose dans l'armoire derrière lui. Ses jambes avaient trop longtemps gardées la même position, et l'effort fut cruel. Lui aussi il voulait s'allonger dans un lit et se faire dorloter par une infirmière !
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyJeu 18 Avr 2013 - 16:29

Il dormait vraiment paisiblement, que j'avais envie de le rejoindre car, quand nous rêvons, nous entrons dans un monde qui n'appartient qu'à nous. Que ce soit nager dans l'océan le plus profond ou planer au-dessus des nuages les plus hauts. Mais bon moi pour l'instant le seul rêve de la journée que j'ai pu faire, c'est une hallucination vraiment très glauque, et qui m'a vraiment fait peur, j'avais souffert le martyre n'empêche, pauvre de moi, j'espère ne plus a voir à faire face à ce genre de situations très délicate.

L'homme qui était en face de moi se réveilla petit à petit, puis il se redressa vivement et avait l'air vraiment gêné en regardant ma poitrine, je ne compris pas de suite, puis il détourna le regard en rougissant et en me disant qu'il fallait que je me couvre, pour ne pas que j'attrape froid. Je regardais alors à ce moment-là ma poitrine, et je poussais un cri aigüe.

- Aaaaaahhhh ! Je suis désolée !!!!

Je n'avais pas de quoi me cacher à par mes petites mains nues, il se releva puis en courant se dépêcha de me donner une couverture, pour cacher ainsi ma poitrine découverte.Je le remercia ensuite, certes ce fut un moment très désagréable, mais je réalisais que ce n'était pas le plus grave pour le moment. Le garçon semblait encore gêné, alors je le réconforta.

- Ne vous inquietez pas ce n'est rien, ce n'est pas que j'ai l'habitude hein surtout pas ! Mais vous m'avez sauvez la vie et j'en suis très reconnaissante, je ne sais pas comment vous remerciez.

J'esquisser un sourire de joie et de reconnaissance. Mais bon il fallait tout de même que je sorte de ce lit d'hopital, avec tous ces branchements liés à moi, on dirait une sorte de marionnette. mais je voyais à son visage, qu'il restait tout de même perplexe. C'est vrai, il voulait sûrement savoir le pourquoi du comment comme on dit.

- Bon, je vais vous expliquer pourquoi j'ai été empoisonné, enfin, je ne sais pas trop... Mais je peut vous dire que j'étais dans une forêt et qu'un marionnetiste, vu qu'il controlait la poupée avec des filamments de chakra, était vêtu de noir, encapuchoné et qu'il m'a attaqué avec des aiguilles empoisonnées.
Je ne pouvais pas lui dire mon hallucinations non plus, cela résumerait ce que je viens de dire, j'enlevais mes jambes tendus de la couverture, et me mettais en position assise, je me sentais beaucoup mieux comme ça. Je devais faire quoi moi maintenant, je devrais surement attendre une réponse de sa part.

Mais je pouvais peut-être lui demander son aide ? Quoique, il ne pourrait rien faire... Mais j'avais une questions à lui poser, car tout de même, avant que je me sente transporter dans mon hallucination, il y avait une autre présence avant le docteur. J'en était sûre et certaine ! Ce n'est pas possible que mon raisonnement ne sois faux, je peux percevoir le chakra des autres ! Je me souviens bien avoir perçu un chakra différent que celui du docteur !

- Je voulais vous demandez, pendant que je délirais comme une folle près de la mort tout à l'heure, j'étais dans une salle d'attente non ? Quelqu'un était avec moi ?

Le garçon me regarda à ce moment-là, et étant donné son visage il me sembla que ce fut un oui.
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyJeu 18 Avr 2013 - 18:48

La situation était plutôt gênante. Se réveiller ici, avec une jeune fille à moitié nue, cela ressemblait plus à un rêve que le sien en fait. Pendant qu'il l'avait soigné, il n'avait pas vraiment prêté attention à ce genre de détails. Si elle ne l'avait pas réveillé aussi, il n'y aurait certainement pas plus porté attention. Mais en ouvrant les yeux, il ne pouvait pas les rater, à croire qu'elle l'avait fait exprès juste pour les mettre tous les deux dans l'embarra.

« Aaaaaahhhh ! Je suis désolée !!!! »

Un cri aigu accompagna sa phrase. En même temps, c'était sa faute... Toujours sa faute, jamais celle de Raki. Dans le cas contraire, cela supposait qu'il l'avait fait exprès, et il devenait un pervers ! L'avait-il fait exprès ? A vrai dire, ses souvenirs étaient un peu flou sur la fin. La fatigue sans doute. Après tout, cela faisait pas mal de temps que son temps de repos se résumait à quelques heures, cinq tout au plus.

Il saisit le premier drap à disposition dans l'armoire, ne prêtant aucune attention particulière à la manière. En réalité, il aurait eu du mal à avoir l'air vraiment stylé en prenant un drap. Déjà il avait mal aux jambes, et il faudrait quelques instants pour qu'elles arrêtent de se plaindre. Ensuite il sentait la présence de cette fille qu'il venait de voir dans une tenue peu convenable. Malgré tous ses efforts pour paraître naturel, cela n'avait vraiment rien d'évident.

Le retour était sans doute le plus difficile. Aller à l'armoire, c'était fuir du regard, tourner a tête, et ne pas montrer quoi que ce soit. Mais en revenant, il fallait bien détourner le regard, et prouver qu'on était encore plus mal à l'aise qu'elle même ne l'était. Enfin, cela restait à voir, étant donné qu'il n'osait pas la regarder. Il préférait baisser les yeux vers le sol, du côté droit, pour être sûr de n'avoir aucune vue directe.

« Ne vous inquiétez pas ce n'est rien, ce n'est pas que j'ai l'habitude hein surtout pas ! Mais vous m'avez sauvez la vie et j'en suis très reconnaissante, je ne sais pas comment vous remerciez. »

Des excuses, et maintenant des remerciements. Savait-elle au moins qu'elle se trouvait dans un hôpital ? Qu'y avait-il de plus normal que d'aider quelqu'un dans le besoin ici ? Après tout, il était là pour ça... Enfin en tout cas, pas pour voir des seins en se réveillant. A cette pensée, ses oreilles le brûlaient. D'un côté, il voulait fuir, mais il ne pouvait pas vraiment. Il devait avoir l'air d'un manchot avec des bras. Bon ça ne veut rien dire et tout dire à la fois, mais Raki était incapable de savoir quoi faire. Son cerveau ressemblait à une vieille télévision brouillée, il y avait plein de neige et de parasites.

« Bon, je vais vous expliquer pourquoi j'ai été empoisonné, enfin, je ne sais pas trop... Mais je peut vous dire que j'étais dans une forêt et qu'un marionnetiste, vu qu'il controlait la poupée avec des filamments de chakra, était vêtu de noir, encapuchoné et qu'il m'a attaqué avec des aiguilles empoisonnées. »

Au moins, cette fille savait passer à autre chose. En même temps, elle devait vraiment vouloir passer à autre chose. Lui aussi... mais peut-être pas autant inconsciemment. De toute façon, sa tête était plus vide que pleine à ce moment là. Il fallait tout rebranché à cause du court-circuit global.

Globalement, Raki entendait tout. Il traitait juste les informations avec un léger temps de retard. Une partie de son cerveau fonctionnelle, probablement celle des urgences, la traitait à sa place. Peu à peu, cela recentrait son esprit sur le moment présent. Forêt, marionnettes, filaments, capuche, aiguille, poison. Le principal était saisi. En même temps, ce n'était pas très dur... quand on avait toute sa tête. Cela lui demandait un effet colossal pour régler à nouveau sa parabole. Tellement d'effort, que sa patiente eu même le temps de lui poser une question.

« Je voulais vous demandez, pendant que je délirais comme une folle près de la mort tout à l'heure, j'étais dans une salle d'attente non ? Quelqu'un était avec moi ? »

Surpris. C'était le mot. Cette remarque avait totalement effacé les parasites. Comment pouvait-elle savoir cela ? D'un côté, c'était pas très dur, il fallait bien que l'on l'aie amené pour qu'on la soigne. Donc logiquement, quelqu'un l'avait gentiment conduite à l'hôpital.

Cette fois, tout ce qui précédait avait été oublié. Raki la regardait directement sans aucune gêne. En fait, il éprouvait une certaine curiosité pour cette jeune femme. Il voulait savoir comment elle pouvait être au courant, qui elle était, pourquoi elle s'était faite attaquer, et par qui. Les questions commençaient déjà à tourner dans sa tête.

« Effectivement, il y avait bien un homme, c'est lui qui vous a amené à l'hôpital. Brun, la trentaine, pas de marionnettes. Un ninja par contre, pour le grade, je n'en sais vraiment rien. Il vous avait trouvé mais n'avait aucune information sur ce qui vous était arrivé. »

Raki tentait de se rappeler les plus petits détails concernant cet homme. Dans ses souvenirs, il était assez banal. En même temps, une jolie jeune fille avait besoin de son aide à ce moment là. Cela n'avait rien de chevaleresque, si ça avait été un homme il aurait fait pareil. A la limite, cela aurait été préférable que ce soit un homme.

La pression sanguine de Raki monta encore d'un cran. Il n'y avait vraiment rien de plus gênant à ses yeux. Il fallait vite qu'il se remette les idées en place avant de faire un malaise.

« Vous savez quoi, vous allez essayé de vous rappeler tout ce que vous pouvez en vous allongeant tranquillement. Je vais voir si je peux trouver quelque chose de mieux qu'un drap pour vous. »

Il fuyait la queue entre les jambes, par très viril comme attitude. Raji n'en avait pas honte, au contraire, il préférait.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyVen 19 Avr 2013 - 15:30

A ces mots, le jeune fut surpris de ma question, sûrement qu'il se demandait pourquoi et comment je savais qu'il y avait une autre personne avant lui. C'est tout simplement, car je suis une ninja et que je peux percevoir le chakra des autres. L'homme semblait moins embarrassé que tout à l'heure, c'est normal après tout, il n'a plus les seins devant lui, mais une couverture et mon visage d'ange, enfin si je puis dire "ange" c'est juste que je ne suis pas méchante, au contraire je ne veux que le bien.

Il me regardait fixement, cela était très bizarre, d'ailleurs je détournais un peu le regard, je n'aimais pas être trop fixé comme ça, je dois dire qu'il était un beau jeune homme alors bon. Mais nous sommes dans un hôpital tout de même, je ne vois pas pourquoi je parlerais de cela. Je le perçue un peu curieux à ce moment-là, certes je peux comprendre, il voulait surement en savoir un peu plus sur ma situation, qui est assez délicate. Il était très pensif, je le voyais à son visage, puis il me parla :

« Effectivement, il y avait bien un homme, c'est lui qui vous a amené à l'hôpital. Brun, la trentaine, pas de marionnettes. Un ninja par contre, pour le grade, je n'en sais vraiment rien. Il vous avait trouvé mais n'avait aucune information sur ce qui vous était arrivée. »

Il me disait, qu'effectivement il y avait un homme, cet homme en question m'avait amené à l'hôpital, ses cheveux bruns, il avait la trentaine me disait-il, et il rajouta qu'il n'avait pas de marionnette, je riais quand il a dit qu'il n'avait pas de marionnette, je ne pense pas qu'un individu rentrerait avec une marionnette accompagnée d'une fille qui souffre le martyre non, je ne pense pas.

* Je ne me rappelle pas de l'homme dont il parle, c'est assez énervant, mais peut-être que c'est l'effet du poison, qui cause l'oubli de certaines choses ...* pensais-je.

Je regardais le garçon, mais je ne mettais toujours pas présentée, avant que je dise quoique ce soit, il me dit :

« Vous savez quoi, vous allez essayer de vous rappeler tout ce que vous pouvez en vous allongeant tranquillement. Je vais voir si je peux trouver quelque chose de mieux qu'un drap pour vous. »
Puis il fuit, sans que je puisse faire le moindre geste et sortir le moindre son de ma bouche, je ne savais pas ce que je lui avais fait, mais bon ce n'est pas si grave. Il avait raison maintenant que j'étais guérie, j'étais totalement apte à me rappeler... Je sortais du lit, me débranchais de tous ces fils reliés à moi, sans me blesser, mais je gardais le drap que le garçon m'avait gentiment donné, sinon je serais nue. Je marchais jusqu'à une fenêtre et je regardais le magnifique paysage que donnais l'hôpital.
En même temps, que j'avais les yeux rivés sur le village de Konoha, je pensais, je pensais... et puis je vis un homme assez banale, cheveux bruns et puis là cela m'a fait tilt ! Oui, ses yeux, son visage c'était lui, ça y'est je savais à présent, l'homme dont me parlait le garçon qui m'a soigné, c'était lui, ces paroles, ces souvenirs ... Kotaku.

*Kotaku : Mademoiselle ? Vous allez bien ?! On vous a fait mal ? Vous n'allez pas du tout bien ! Oh vous êtes blessé ! Je vous amènes à l'hôpital ! Je m'appelle Kotaku, ne vous inquiétez pas ....*
Il m'avait dit son prénom, dans ces souvenirs, alors c'était bien lui qui m'avait emmené à l'hôpital. Il faut que je sache s'il a des nouvelles de l'homme qui m'avait attaqué. J'ouvrais alors la fenêtre puis en le regardant je lui disais :

« Monsieur Kotaku ! C'est moi la fille blessée dans la fôret, je voulais avant tout vous remercier de m'avoir amené ici.»

Kotaku :« Je vous reconnais, oui, mais c'est normal, je n'allais pas vous laisser comme ça blessée dans la fôret seule.»

« Je voulais vous demander, avez-vous des nouvelles de l'homme qui m'a attaqué ?»

Kotaku :« Je sais qu'il a été arrêté juste après que je vous ai emmené, en fait c'était un simple ninja de notre village, étant donné qu'il s'entraînait, il a eu peur et vous a attaqué quand il vous a vu.»


« Merci monsieur !»
Je le remerciais avec mon plus beau sourire et ferma la fenêtre. Je faisais des rondes en marchant dans la pièce et je pensais que franchement, m'avoir attaqué par erreur, il devait vraiment être concentré, j'ai du vraiment lui faire peur, pour qu'il m'attaque ainsi, en tout cas sa technique était vraiment bien pensé. Je devais à présent attendre le retour du jeune homme dans ma chambre, je lui raconterais tout et en profiterait pour me présenter.
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyVen 19 Avr 2013 - 18:32

Dehors, enfin. Respirant profondément, Raki resta quelques instants immobiles derrière la porte close. Techniquement, il n'avait rien fait de mal, alors pourquoi se sentait-il aussi coupable ? Après tout il lui avait donné un drap, il l'avait prévenu, il paraît même lui chercher des vêtements ! Bon cette dernière partie n'était à l'origine qu'une excuse pour se sauver en vitesse avec de finir écarlate. A chaque fois que les souvenirs refaisaient surface, ses joues s'embrasaient.

Ce n'était pas dans ses habitudes de se trouver dans ce genre de situation. Soupirant, il commença à marcher. Secouant la tête pour chasser toutes les pensées parasites, même si cela ne se montrait pas très efficace. Plus il voulait oublier les événements, plus il s'imposait. Par contre, quand il était fatigué de lutter et qu'il laissait son esprit se reposer, rien ne venait le gêner. Jusqu'à ce que ses obligations le rappellent. Des vêtements. Raki devait en trouver, et la raison lui revenait à chaque fois en mémoire.

La pluie s'était arrêté. Le Soleil commençait d'ailleurs déjà à se coucher. Le ciel se déclinait en d'innombrables teintes de rose. Cela l'avait surpris en sortant, car tout semblait si orange. Les nuages restaient assez présent, mais cela faisait tout le charme de cette soirée.

Enfin, il fallait se remuer un peu. L'objectif premier était sans doute de prendre l'air, mais il ne devait pas oublier de ramener quelque chose. Par contre, ce serait un peu difficile de trouver des habits. Après tout, mis à part ceux des patients, et ceux du personnel, on ne trouvait que des blouses et des robes de chambre. C'était un hôpital après tout, pas un supermarché. Bien sûr Raki pouvait aller faire une petite course rapide quelque part, mais il préférait éviter pour deux raisons. Déjà parce qu'il devrait choisir quelque chose, et ensuite parce qu'il devrait approximer la taille de sa patiente. Même s'il en avait eu une très bonne vue, il ne voulait vraiment pas avoir volontairement cette image en tête. La solution la plus simple serait la meilleure : une jolie blouse en souvenir de son passage à l'hôpital. Enfin, elle devrait la lui rendre un jour ou l'autre mais bon, il n'allait pas tomber à court de blouse vu qu'il en portait rarement. Aujourd'hui était une simple exception. La pluie l'avait trempé, et il avait du choisir entre attraper froid et se présenter comme un vrai docteur. Le choix avait été rapide. Trop rapide. S'il avait attrapé froid, il serait bien au chaud dans son lit au lieu d'être là. Bon ce n'était pas vrai. Il serait juste habillé différemment, et malade le lendemain. Décidément, il n'y avait pas moyen de refaire le passé à son goût.

Raki arriva enfin aux vestiaires, un peu fatigué. Toute cette agitation dans sa tête devenait vite trop pour lui. Il voulait juste un bon thé bien chaud, s'installer confortablement dans son lit, et lire quelques livres. Poussant la porte, il soupira longuement. Trois médecins se trouvaient là. Les femmes étaient ailleurs évidemment. On ne voulait pas vivre quotidiennement des situations gênantes.

« Oh ? Qu'est-ce que tu fais encore là ? Je croyais que tu finissais plus tôt aujourd'hui ! S'étonna l'un d'eux.
— Je... »

Raki ne savait pas vraiment quoi répondre. La situation était un peu trop complexe. Qui pouvait le croire s'il affirmait que tout cela n'était qu'un horrible accident ? Lui même ne se serait certainement pas cru. D'un côté, il n'était pas tout à fait innocent, c'était indéniable. Personne n'aurait pu rester de marbre dans une telle situation. Il avait au moins essayé de se montrer le plus décent possible.

« Je vais partir, je m'occupais de quelqu'un. Le temps est passé un peu trop vite sans que j'y fasse attention.
— Toi ? S'exclama un autre surpris. Tu t'es occupé d'un patient et tu t'es oublié ?
— Oui moi, rétorqua Raki un peu irrité.
— Eh ben, qu'est-ce qu'il y avait d'assez spécial pour que cela t'intéresse autant ? »

Des seins. Raki aurait bien répondu ça, mais cela semblait un peu déplacé. Trop déplacé. Il ne voulait vraiment pas que quiconque sache ce qui était arrivé dans cette chambre. Ce serait un cauchemar si quelqu'un l'apprenait.

« Rien de très particulier, ça m'a juste pris du temps de comprendre réellement ce qui n'allait pas. C'était un cas un peu compliqué.
— Raconte voir, j'ai pas eu de cas aujourd'hui moi !
— Une autre fois, j'ai vraiment envie de rentrer chez moi. Je suis un peu fatigué. »

En réalité, il n'éprouvait même plus l'envie de dormir. A croire que son cerveau avait déjà associé les idées de réveil et d'embarras. Enfin, il prit ses habits qui avaient eu le temps de sécher depuis son arrivée, et se changea. Il ignorait encore s'il devrait rester un peu plus longtemps pour s'occuper de sa patiente. Après tout, il n'avait pas pu vérifier si tout allait bien désormais. Du poison se trouvait certainement encore dans son organisme, et il lui faudrait un peu de repos avant de se remettre sur pied.

Prenant la seconde blouse dans son casier, Raki s’apprêtait à quitter la pièce lorsqu'il fut interpellé par les autres.

« Tu fais quoi avec ça ? Demanda l'un d'eux en pointant la blouse. »

Ah oui, il les avait un peu oublié et négligé. En partant, logiquement, cela ne servait à rien de les prendre.

« Je dois la laver.
— Oh d'accord, mais va laver l'autre aussi. Et si tu pouvais descendre les nôtres par la même occasion. »

* * * * * * * * * *

Raki soupira en arrivant à la laverie. Il s'était retrouvé avec cinq blouses sur le dos, juste pour en emmener à une patiente dénudée. Tout ça pour ne pas avouer. Décidément, beaucoup de peine pour pas grande chose. Après déposé le tout dans un panier, il se dépêcha de rejoindre la chambre de la jeune fille. En y repensant, il ne connaissait toujours pas son nom.

Arrivé devant la porte, il inspira profondément avant de frapper trois coups timidement. Avec tout ce qui lui était arrivé, hors de question de se ruer à l'intérieur et de tomber nez à nez avec une femme nu. Il préférait laisser une légère pause avant de pousser la porte.

Après avoir attendu quelques secondes, il poussa la porte pour entrer dans la chambre. Là, les sentiments furent assez mitigé. Il passa de l'embarras à la surprise, puis à la colère, et enfin à l'inquiétude.

« Non mais je vous avais dit de rester au lit ! Vous allez vous évanouir si vous commencez à bouger dans tous les sens sans que votre corps n'est purgé tout le poison ! »

Il se précipita vers elle, pensant la forcer à se recoucher et à la rebrancher. Il songea même un instant à l'attacher. Au moment où il allait pour la saisir par les poignets, il se souvînt de sa tenue... minimale et arrêta son geste en rougissant à nouveau.

« Bon, ce n'est pas très grave non plus, mais vous devriez quand même vous reposer. »

Sans oser la regarder dans les yeux, Raki lui tendit la blouse.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyDim 21 Avr 2013 - 19:14

J'attendais en faisant ma ronde dans la chambre, il mettait pas mal de temps à revenir, peut-être qu'il avait autre chose à faire comme d'autres patients à s'occuper. Puis j'entendais quelqu'un qui était essouffler derrière la porte, je me demandais si c'était le jeune homme au yeux bruns. Puis d'un coup il ouvrit la porte et je le regardais fixement, il était là, lui aussi figé à me regarder, puis je sentis qu'il allait bien, mais qu'en même temps, son humeur changeait progressivement .

Il s'approcha et commencer à me crier dessus :

« Non mais je vous avais dit de rester au lit ! Vous allez vous évanouir si vous commencez à bouger dans tous les sens sans que votre corps n'est purgé tout le poison ! »
Oula, il n'était pas très content, je l'avais mis furax, comment justifier mon acte, je ne savais pas comment lui dire, mais il avait raison de me dire ça, j'aurais pu très bien m'évanouir et ne plus jamais me réveiller. Mais tous ces fils brancher à moi comme ça je ne suis pas une machine tout de même et il fallait que je marche un peu, pour me souvenir.Mais il se précipita vers moi me prenais par les bras et me força à me recoucher.

* De quel droit me touche t'il ainsi ! J'ai rien fait de mal !*
Il me prenait ensuite par les poignets mais d'un coup il se retira, je ne comprenais pas pourquoi mais bon, il fallait que je lui explique, sinon on n'y arriverait jamais. Il rougissait le pauvre encore, cela doit être à cause de ma tenue, j'avais toujours le drap qu'il m'avait donné sur moi, puis il dit :

« Bon, ce n'est pas très grave non plus, mais vous devriez quand même vous reposer. »
Tout en me donnant le blouson sans me regarder. Je prenais le blouson, puis j'allais derrière l'armoire pour me changer, je m'assurais bien évidemment qu'il ne regardait pas, mais vu à l'allure où je me changeais, j'étais déjà habillée. Après j'allais donc devant le jeune homme puis je commençais à me présenter

- Bon eh bien tout d'abord je vais quand même me présenter ce serait la moindre des choses, je m'appelle Tobetatsu Hikari, je te remercie encore pour la blouse, c'est mieux que le drap pour me vêtir. Je suis désolé de ne pas t'avoir écouté, mais il fallait que je marche pour me dégourdir les jambes.
Je lui expliquais aussi, que l'homme qui m'avait emmené à l'hôpital s'appelait Kotaku et qu'il m'avait trouvé dans la fôret blessé, et qu'il ne pouvait pas me laisser dans l'état où j'étais. Je lui disais aussi que le marionnettiste m'avez attaqué par erreur et qu'il était en train de s'entraînais, en lui racontant cela, je me disais encore que c'était vraiment glauque mais bon. Je faisais une supposition comme quoi il ne me croirait pas, qu'il soupçonnerait que je sois encore dans mon hallucination? Mais pourtant je disais la vérité. Je peux même aller voir Kotaku pour lui.

- Bon voilà les explications, maintenant j'aimerais rentrer chez moi si c'est possible, car je ne vais pas rester une éternité à l'hôpital, ce n'est pas que je ne vous aimes pas, mais j'ai d'autres choses à faire, merci encore de m'avoir soigné.
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyDim 21 Avr 2013 - 21:20

Les éléments se passaient trop vite, et son cerveau n'avaient pas le temps de les traiter. Ou plutôt, il fonctionnait au ralenti, lui donnant les instructions plusieurs secondes en retard, lorsqu'il avait déjà fait une bêtise. Cela n'arrangeait rien à sa sensation de malaise, bien au contraire. Il devait peut-être ressortir, histoire de se changer à nouveau les idées, et revenir plus tard, quand ce serait clair et posé, comme si c'était du passé quoi. Dans deux ans par exemple. Il n'avait qu'à l'attacher au lit, l'enfermer pendant deux ans, et revenir après. Très séduisante comme option. Malheureusement, quelqu'un se rendrait compte de son existence avant.

Le temps que Raki ait toutes ces pensées, la jeune femme avait déjà volé la blouse qu'il lui tendait pour aller s'habiller. Précipitamment, il tourna le dos pour regarder par la fenêtre. Elle aurait pas pu attendre qu'il sorte pour faire ça ? Elle a vraiment l'air pressée cette fille ! Et pas pudique en plus ! Le champ de vision de Raki commençait à devenir tout blanc. Le monde tournait un peu aussi. Enfin, rien de très méchant. Il se sentait léger, mais s'il essayait de bouger, il se serait ramassé royalement par terre.

Elle revînt, quelques instants plus tard, et se posta devant lui. La blouse lui allait bien, enfin pas en taille, elle nageait un peu dedans. Mais elle avait tout à fait la tête d'une gentille infirmière.

« Bon eh bien tout d'abord je vais quand même me présenter ce serait la moindre des choses, je m'appelle Tobetatsu Hikari, je te remercie encore pour la blouse, c'est mieux que le drap pour me vêtir. Je suis désolé de ne pas t'avoir écouté, mais il fallait que je marche pour me dégourdir les jambes. »

Ah oui, un nom. Tobetruc, Hikari. Raki se voyait mal lui demander de répéter, mais il avait toujours un peu de mal à suivre ce qui se passait. Sa tête tournait toujours. En tout cas, elle était très polie. S'ensuivit une histoire assez tirée par les cheveux. Le jeune homme l'écoutait à moitié. C'était très difficile de tenir debout et de se concentrer sur cette histoire à dormir debout. Franchement, même en écoutant d'une oreille, cela n'avait pratiquement aucun sens. Il fallait être un peu taré pour attaquer quelqu'un simplement parce qu'on était tendu par un entraînement.

« Bon voilà les explications, maintenant j'aimerais rentrer chez moi si c'est possible, car je ne vais pas rester une éternité à l'hôpital, ce n'est pas que je ne vous aimes pas, mais j'ai d'autres choses à faire, merci encore de m'avoir soigné. »

En même temps, si elle voulait tellement rentrer chez elle, il n'y avait aucune réelle urgence qui l'en empêchait a priori. Il fallait juste qu'elle se repose tout de même un peu. En fait, il y avait une chose que Raki aurait voulu dire, mais quand il y pensa, cela lui sembla trop osé. C'était difficile de demander à cette fille de lui ramener sa blouse un jour ou l'autre. Pas parce qu'il attendait avec impatience une nouvelle rencontre, non. Plus ce serait loin, mieux se serait. Il fallait d'abord se remettre de toutes ces émotions. En fait, la difficulté résidait dans le fait que c'était sa blouse. Et que cette fille à moitié nue la portait. Rien que d'y penser, il n'était pas sûr de vouloir la récupérer.

Pourquoi il se retrouvait là, dans ce genre de situation, avec cette fille ? Cela lui prit un peu de temps pour réagir, mais soudain Raki se rendit compte que quelque chose coulait dans son nez. D'un geste rapide, il amena le dos de sa main sur son nez. Pas possible. Dans un moment pareil, il se mettait à saigner du nez ? Putain, il craignait vraiment.

Il n'avait que porté sa main à son visage, sans la retiré. La légère humidité qui 'y était déposé voulait tout dire. S'il la retirait, cette fille verrai le sang. S'il restait dans cette position, elle se douterait de quelque chose aussi. Il devait agir vite et partir d'ici.

« Bon, d'accord, vous pouvez partir. Vous me ramènerez ma blouse quand vous pourrez. »

Tout en faisant demi-tour pour cacher son hémorragie conséquente, Raki avait oublié qu'il n'avait pas vraiment la force de marcher correctement. La monde tourna, tourna, tourna. Le choc fut rude. Très rude. Il avait très mal au nez maintenant. Tête la première, il venait de s'écraser comme une merde sur le sol en essayant de quitter la pièce. Au moins, il n'avait plus à essayer de cacher son saignement de nez, là il était réel et très justifié.

A cet instant, il se disait qu'Hikari ferait vraiment une très belle infirmière, et qu'il comprenait que les hommes se blessent souvent pour venir à l'hôpital. Le pire était d'avoir vu ses seins à son réveil, d'avoir tout fait pour les cacher. En fait, la blouse aurait pu ne pas être là, il les avait constamment sous le nez. Une image rémanente que son cerveau le forçait à voir des plus désagréables.
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptyDim 28 Avr 2013 - 1:19

En le regardant, je m'apercevais qu'il s'endormait presque, on va dire que ce n'était pas très intéressent ce que je disait, après tout c'était toute l'explication de ma très glorieuse aventure, c'est ironique bien sûr, mais bon je lui devais une explication quand même, ce serait la moindre des choses. Après avoir sorti tout ce qui fallait sortir, enfin bref le résumé de mon histoire quoi.
Puis, je vis un petit saignement de nez, je ne comprenais pas pourquoi, il avait sans doute un esprit pervers ou bien il était malade, pleins de suppositions arrivaient dans ma tête, mais je les ais toutes exclues à part qu'il avait eu une pensée perverse envers mon corps nue sous la blouse, ou alors qu'il était vraiment malade. D'un geste rapide, il amena le dos de sa main sur son nez. Pour essuyer son sang qui dégouliner le pauvre, cela doit faire un peu mal sans doute...
Mais il restait un moment dans cette position, il avait eu un bug du cerveau surement mais je disait des bêtises surement pas, il était peut-être gêné de la situation dans laquelle il se trouvait. Puis d'un geste il me dit :

« Bon, d'accord, vous pouvez partir. Vous me ramènerez ma blouse quand vous pourrez. »

Je lui ramenerais la blouse ? Il voulait me revoir ? On dirait comme un rendez-vous galant, c'est très adorable, mais bon ce n'était surement pas ça. Puis je pensais je pensais, mais je vis que le garçon se retourna et ne marchait pas correctement puis tomba comme une merde. Il ne bougeait plus, je ne savais pas quoi faire, il fallait que je fasse quelque chose. Alors je m'approchais du corps immobile, puis avec mes forces rétabli je le transportais sur mon lit d'hôpital, je le couvrais avec le drap que j'avais, puis j'allais chercher une médecin d'urgence. Je regardais dans tout les sens avec mon corps nageant dans la blouse blanche que le jeune homme m'avait apporté. Puis là un médecin arrivait vers moi, je l'interpella d'un geste bref.

" Docteur, c'est urgent, le jeune homme qui m'a soigné vient de tomber dans les pommes avec pour blessure un saignement de nez, il faut que vous veniez de tout urgence ! "


Docteur : Guider-moi.


Je prenais le docteur par la manche de sa blouse, puis après avoir couru pendant quelques secondes seulement, nous entrâmes dans la chambre, le jeune homme ne bougeait toujours pas, mais on aurait dit qu'il était tout de même dans les nuages.

Docteur : "Mais ce n'est rien du tout ne vous inquietez pas je vais m'en occuper. Vous pouvez vous en allez mademoiselle, il est en très bonne main."


" D'accord monsieur, mais je vais lui laisser un petit mot quand même, merci Docteur."


Docteur : "D'accord mais faites vite je dois l'emmener autre part."


Après ces paroles, je prenais un stylo et un bout de papier qui trainait sur la commode à coté du lit où se trouvait le jeune homme. J'écrivais alors :

Je vous ais laissé entre de très bonne main, j'ai eu très peur quand vous êtes tombé après m'avoir dit que je vous rammenerais votre blouse un jour. Je suis allée illico presto vous cherchez de l'aide car moi je ne savais pas du tout quoi faire, je ne suis pas du tout aide soignante ou bien infirmière. Je voulais encore vous remercier pour ce que vous avez fait, je serais morte à l'heure qu'il es. Merci beaucoup et bon rétablissement !
PS : Vous êtes adorable quand vous rougissez.


Puis je laissais un léger baiser sur la lettre, je la laissais au docteur en lui disant clairement :

" Vous la lui donnerais à son réveil merci ! "


Et je m'en allais en courant, pour rentrer chez moi, en ayant une petite pensée pour le jeune homme, je me disais que j'allais être ridicule en courant à travers le village avec pour seul habit une blouse blanche d'hôpitaln je ne suis pas une folle qui s'est évadée sûr que non. J'arrivais chez moi puis je me changeais, il était assez tard et comme j'étais fatiguée, je me couchais paisiblement dans mon lit douillé.
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Message(#) Sujet: Re: Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] Gémissements à l'hôpital [Tobetatsu Hikari] EmptySam 11 Mai 2013 - 16:51

Raki était tranquillement allongé sur le sol. Il venait de s'étaler comme une merde, tout en longueur. Il sentait quelque chose de chaud couler sur son visage, un peu visqueux. Son sang. Il n'avait pas peur du sang, ça ne le dégoûtait pas. Il n'aimait pas pour autant le voir couler inutilement. Et quelle inutilité ! C'était impossible d'arriver à un résultat pareil ! Il n'y avait que lui pour se retrouver dans une situation aussi embarrassante.

Ses dernières forces l'avaient quitté. Il se sentait déjà partir loi, très loin, dans un pays où personne ne voulait l'embêter, le taquiner, le déranger. Un pays rempli de jolies licornes à étudier. Heureusement pour lui, ce pays était bien plus séduisant que quelques idées délirantes. Il se sentait bien, en apesanteur, au milieu d'un paysage inconnu. Avait-il perdu conscience ? Probablement. Il entendait des bruits, il aurait pu les interpréter s'il avait eu la totalité de ses fonctions intellectuelles en marche. Mais elles étaient en veilles. Des mots, des phrases, des pas, il n'en comprenait pas le sens, cela ressemblait à une langue étrangère, même si tout lui semblait familier. Était-ce à cela que ressemblait l'au-delà ? C'était vraiment étrange alors. Les gens ne volaient pas comme ça dans le ciel, il fallait être un minimum logique, même les morts ne défiaient pas la science ! Enfin, parfois elle était un peu dure à cerner, mais que tous les gens normaux volent paraissait absurde.

Non, Raki savait qu'il était vivant, car des voix résonnaient dans ce monde sans que personne n'y fasse attention. Si seulement elle pouvait se taire, cesser de le harceler même dans les plus profonds recoins de son esprit !

Le monde tremblait, et la terre devenait ciel. Marcher la tête à l'envers était une expérience amusante. Il l'avait fait de nombreuses fois pour s'entraîner à maîtriser son chakra. On le bougeait, ou on le touchait. Oui, c'était possible que quelqu'un s'amuse avec sa tête, et que cela change l'ordre du monde. Cette expérience était vraiment singulière et amusante.


* * * * * * * * * *


Son réveil fut assez difficile. Il ne savait plus ni où il était, ni comment il s'était retrouvé là. C'était une sensation étrange, comme une brume épaisse qui empêchait de distinguer un environnement baigné de soleil. Peu à peu, tout s'éclaircissait, mais trop lentement à son goût. Il ne savait pas encore où se trouver le haut, ni la droite, ni la gauche. Avait-il bu quelque chose de spécial ? Ou peut-être avait-il fait une nouvelle expérience qui avait tourné en très puissant sédatif. Oui, ça restait probable.

Se redressant, Raki comprit un peu mieux ce qui s'était passé. Il se trouvait à l'hôpital, allongé dans un lit. Déjà, ce n'était pas un point très positif. Il aurait pu éviter de s’assommer. Mais impossible de se rappeler le moindre détail sur ce qui s'était passé.

« Je vous ai laissé entre de très bonnes mains, j'ai eu très peur quand vous êtes tombé après m'avoir dit que je vous ramènerai votre blouse un jour. Je suis allée illico presto vous cherchez de l'aide car moi je ne savais pas du tout quoi faire, je ne suis pas du tout aide soignante ou bien infirmière. Je voulais encore vous remercier pour ce que vous avez fait, je serais morte à l'heure qu'il est. Merci beaucoup et bon rétablissement !
PS : Vous êtes adorable quand vous rougissez. »

Alors que le médecin se demandait ce qui avait pu se passer, il remarqua la note, posée sur les draps. A vrai dire, cela ne lui évoquait rien du tout. Lui étai-elle réellement destiné ? Il n'aurait vraiment pas su le dire, après tout, son nom n'y était nul part. Cela ne devait pas avoir une grande importance.
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