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Une rumeur circule dans le monde des Shinobis depuis plusieurs jours, après la guerre contre Kumo, Kiri est devenu une nation puissante au contraire de Konoha qui semble plus faible. Cette rumeur est arrivée aux oreilles d'un groupe de déserteur, leur plan? Répandre la nouvelle pour former un groupe plus puissant de déserteur et de brigands pour réduire le pays du feu en cendre . Pour calmer le jeu, un ninja respecté et connu dans Hi no Kuni est envoyé à Ame no Kuni pour montrer que Konoha est toujours puissant. Accompagné d'un ninja de Kiri, le village de la Brume veut rester présent dans ce genre de mission pour faire valoir son nom et sa force. Votre objectif? Rappeler à chaque déserteur que vous n'êtes pas des moins que rien, rafraîchissez leur la mémoire !

Je relevais ma cavité encéphale, finissant ma lecture. Je regardais le document encore une fois le document, perplexe, dubitatif. Le devoir me rattrapait, encore. Une nouvelle mission m’était confiée, et elle allait s’avérer bien chiante. Je me levais du poliorcétique ou je trônais dans la pseudo hypogée ténébreuse, maintenant aménagée en officine qui rassemblait pharmacie, chimie, expérimentation, pilules et compréhension du corps. Mon soupirail ambré se détourna du manuscrit graphé par les hautes instances de Kiri, fixa le vide, nonobstant. Autant terminer la tâche assignée rapidement. Pour résumer le contenu de la lettre, le tumulte de la populo donnait lieu à nombreux potins après guerres. Médisance où s’immisçait la réalité, complète tromperie ou réalité affirmée, le tapage était arrivé aux versoirs malveillants d’un groupe d’apostats insoumis. J’étais donc envoyé pour dicter le regroupement de ces transfuges en compagnie d’un imminent collègue du village de la feuille, devenu partiellement vulnérable aux dangers extérieurs après la guerre, ayant signé une pseudo rédition avec le pernicieux antagoniste, tout nouveau pays du désert aride plein de bordels. Aussi, il fallait me rendre au village de la pluie, éternel cataracte de flots et d’intempéries.

Fort heureusement, j’avais d’orées et déjà visité le village de la nielle, et en avait profité pour insuffler une infime quantité de mon chakra temporel sur un ronce d’arbre. Je rassemblais toutes mes toxines, mes pilules, les abattit à mon habitude dans la doublure de ma veste de jais. Un malaxage de chakra primitif, un silence limité et intemporel, une concentration floue, le décor changea. De l’ombrage intemporel et grisâtre des murs, j’étais passé au mouvementé climat tempétueux de la contrée de l’hydrométéore. Ici, précipitations et affluences s’enchaînaient à travers les saisons, les pléiades continues rétractant leur griffes aux prémices, puis refondant la saucée, dans un cercle indéfini, continu, entrecoupé ici et là de brefs sassements d’arrosement, laissant les prémices du pseudo été reprendre leur droits, avant que les giboulées ne reprennent.

Voulant me protéger de l’imminente radée, je me détachais de l’arbre toujours quasi intact. Mon chakra temporel lui avait permis de se régener, ou de moins vieillir, peut être. Encore un ésotérisme que les matriarches du clan et ma personne n’avaient pas encore emprunté, mais maintenant que j’avais remarqué ceci, l’écorce de l’arbre allait être en proie à une série d’examinations. Je frappais le végétal d’un coup sec, détachant primitivement une écorce brunie, me précipitais dans le café avoisinant. Mon comparse de sacerdoce n’était sûrement pas un Jisetsu, et mettrai normalement plus de temps que moi à arriver, sauf si il maîtrisais un autre moyen de transport véloce. Dans le cas échéant, il était peut être même déjà présent ici. De plus, Ame était plus proche de la feuille que de la brume. Aussi, cela ne devrait être normalement qu’une question d’heures, de quelques jours.

J’allumais un joint, me relaxant. Je levais ma dextre, demandant à boire une légère consommation. Le breuvage ne devait pas altérer mes sens ou ma capacité de déduction. Maintenant, il ne me restait plus qu’à attendre dans le pseudo motel.

Je recommandais un autre verre, las. En même temps, c’est normal qu’elle mette du temps à arriver, on est pas tous aussi compétents que moi. Surtout ces Konohajins. Petites bêtes bien irritables. D’ailleurs, je ne comprends pas comment ils ont pus faire appel à nous quand on voit ce qu’on leur a mis à plusieurs reprises. ‘fin bon, leur village doit être au bord de la dêche. En même temps, un genin de kiri ça doit buter leur Hokage easy.

Nouvelle latte sur mon joint, je fus surpris de voir un quidam me rejoindre à l’hectopièze pour ainsi commander la même chose que moi. Très certainement mon comparse de missive. Il, ou plutôt. Euh, elle... Rabatit son capuchon, découvrant un visage feminin bien que contenant quelques traits virils. Le genre de filles à bien faire la cuisine certainement. Elle est moche parcontre, mais bon, on peu pas tous avoir des filles Kirijins. Encore heureux que je ne soit pas tombé sur une Akimichi. ‘paraît qu’elles sont ignobles ces bêtes.

Buh. La donzelle enlève ses lunettes fuligineuses, découvrant ainsi la totalité de son faciés. Redressant sa posture, elle m’adressit quelques paroles. Pas un bonjour ni un enchanté, la femme entâma un palabre digne d’Otakudu86, avec je cite « pour ne pas vous servir. »
On m’a encore foutu avec une genin, c’ma veine. Ou pas. Je me rappelle qu’il était inscrit que son post au sein de la feuille était important. Ouais, quand je disais qu’un de nos genins buttait leurs hauts gradés, j’me trompais. Un académicien faisait largement l’affaire. Surtout si ils ont tous son Q.I.

Elle gouta à la boisson alcolisée. Un truc bien fort, ça devrait la réveiller un peu. Et si elle faisait un coma éthylique, bah, on s’en fout. J’ferais la mission tout seul.

L’entendant encore rager, je ne pus m’empêcher de sourire d’un rire narcissique. Libérant d’un geste fin la fumée contenue dans ma bouche, je décollais le joint de mes lippes pour qu’il fille dans une poubelle derrière le bar. Il était temps que madame feu-au-cul se calme.

• Enchanté madame.

Je pris la bouteille d’alcool, me servant à nouveau, avant de continuer d’un air innitéressé, hautain, noble. Petit insecte que j’allais écraser.

• Oh, ce n’est pas de la barbarie contrairement à celle que je vois dans votre façon de se vêtir. C’est plutôt le fossé entre nous. Disons que mes capacités me permettent ce que la... Plébe, ne peut pas. C’est bien pour ça que je suis arrivé avant vous sans une seule goutte de sueur, tandis que vous, vous suintez comme un chacal en rut.

Méchant Xaldin, méchant. Bah quoi ? Elle le méritait. Plèbe. Elle ose me parler sur ce ton... En plus elle daigne s’attaquer à ... Kiri.

• Il me semble que vous devriez changer de lunettes. Voir de cerveau. Il y’a parmis ces déserteurs des Kirijins. Certes. Mais il y’a aussi des Kumojins. Des Sunajins... Et des Konohajins. Mais ne vous inquètez pas, nous savons à quel point Konoha est faible, c’est bien pour ça que nous voulons bien vous aider.