Le cyclope s'en va, il quitte l'endroit chaleureux qu'il avait trouvé il y a de cela un peu plus d'une heure dans l'espoir de se reposer un peu. La ville n'était finalement pas un endroit pour notre protagoniste. C'est sur cette idée que le Mamoru décide de prendre l'air dans la forêt, un lieu paisible ou il pourra rester tranquillement sans qu'il n'y ait d'embrouille.

Main dans les poches, tel un Jimmy cherchant à faire le gangster, Shin marchait de rue en rue jusqu'à ce qu'il quitte finalement cette ville, une ville qui lui aurait laissé de si mauvais souvenirs... ou pas. Sachez tout de même que notre protagoniste est recherché, ici... heureusement qu'il fait nuit, l'obscurité lui offre une chance de s'échapper « en toute sécurité » !

Derrière toi, quelqu'un te suis. A dit une voix à l'intérieur du Mamoru. Il devient fou ? Non. Si. La voix continue... elle résonne dans son crâne, l'obligeait à l'obéir. Le cyclope se retourne et remarque rien d'anormal à l'horizon et pourtant...

Alors qu'il se remet à marcher.
Derrière lui, un brigand avec un long sabre essaye de lui porter un coup, mais miraculeusement, le corps du cyclope bougea sans même qu'il le veuille, comme si quelqu'un l'avait poussé... ou contrôlé. Il avait esquivé l'attaque – qui était bien placé – comme si on le lui avait soufflé plus tôt qu'on allait l'attaquer. Et c'est là que notre chère protagoniste remercie la voix qu'il entend de temps à autres...
Retournons à notre scène d'action, bien sûr, l'acte du brigand ne sera point impuni, poing serrer, le Mamoru se retourne pour frapper d'un coup violent dans le crâne du voleur.
Mais soudainement, un deuxième apparut, cacher derrière un buisson, il essaye à son tour de frapper sa cible qu'était le Mamoru aux cheveux obscurs. Un coup que le cyclope n'a pas réussit à éviter malgré son talent au combat.
Le troisième brigand débarqua, puis le quatrième et ainsi de suite.

Il commence peu à peu à y avoir trop de monde. Trop de monde qui veulent la peau d'un seul homme... près d'une trentaine de brigand entourait notre chère protagoniste préférer, comme si une prime avait été mise sur son horrible tête. Chose qui était possible comme il venait de commettre un crime dans une maison près de la ville, il est fort probable que la « police » soit déjà au courant.

« Reculez ! » dit Shin par peur.

Mais personne n'obéis, les brigands continue ce qu'ils avaient en tête... c'est à dire : s'occuper de son cas.

Il évite de juste un coup de baton, puis un coup de marteau mais se prend de plein fouet un coup de poing en plein abdomen, coup qui le fait tomber puis tousser. Le Mamoru se relève, énerver, il n'a d'autre choix que de rentrer dans leur jeu. Il défait le bandage cachant l'oeil situer sur son front, comme s'il détenait le pouvoir absolu.

Furyou. Depuis que Amaterasu m’a expliqué tout en détail sur ces créatures, je en cesse de penser à cela. Comme si elle me hantait, comme si elle voulait que je les trouves, peut-être est-ce le cas. Nul doute que je vais satisfaire leurs désires. Ces bêtes sont maléfique, elle doive mourire toute autant qu’elle sont. En commençant pas celui que porte en lui le sandaime Kazekage… Raiu no Kenji.

Suite à mon entrevu avec la reine de la paix, je me suis dirigé vers Kawa no Kuni. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une rumeur circule comme quoi il aurait un démon qui trainerais dans les environs. Je doute que ce soit un Furyou mais je dois explorer toutes les pistes qui s’offrent à moi et jusqu’à présent, c’est la seul que j’ai. J’avoue quand même qu’entre les Bijuu et les Furyou, on commence un peu à saturer niveau démons pas beau qui veulent tout détruire…

Je suis sûr que le débile qui a créé ce monde s’est amusé à faire ça pour faire chier les défenseurs de la paix. Pour me faire chier quoi. Parce que oui, il ne faut pas oublier les Bijuu qui sont sûrement encore plus puissant que ces Furyou là.

Enfin bref. Après plusieurs jours de routes, je me retrouve dans une forêt alors que la nuit est déjà tombée. Vous ne pouvez pas savoir à quel point j’ai la flemme de dormir à la belle étoile. Soit je dors dans un bon lit, soit je dors pas. C’est dans cette optique que j’active une puissante technique de sensorialité qui va me permettre de savoir rapidement si une auberge est ouverte dans le coin, voir un même un village.

Après quelques secondes à me concentrer sur tous les flux de chakra qui m’entoure, je repère un agglutinement de chakra non loin d’ici, comme si des gens se battaient. Humm… C’est sûrement des mecs bourré qui se foute sur la gueule dans le bar d’une auberge. En Claire, je dois aller là-bas. Si je veux trouver refuge, je n’ai d’autre choix que d’aller là-bas.

Quelques mètres plus loin, je commence à entendre des bruits d’arme, d’épée qui frappe le sol ou toute autre arme tranchante. Bizarre… Vous n’allez quand même pas me dire que les vieux pervers ont sorti leurs armes en pleins milieux de l’auberge pour se foutre sur la gueule ? Quoique non… Le bruit n’est pas étouffé… Ils sont dehors. Là par contre ça commence à devenir inquiétant. C’est donc d’un pas rapide que je m’élance en direction des bruits.

Surprise surprise ~ Qui aurait imaginé que je tombe face à face avec trois brigand qui attaque en surnombre un jeune garçon à l’allure bizarroïde. Pas le temps de chercher à comprendre, je vois le jeune homme défaire des sortes de bandage alors que je m’élance sans trop chercher à comprendre. Je tends ma paume vers les malfrats avant qu’une puissante attraction s’en échappe. Happé par ma technique, je crée un véritable éclaire dans mon autre main et le lance sur le premier adversaires.

L’attraction étant relativement puissante, l’amas de chaire divisé en trois corps arrive rapidement à destination. Le premier d’entre eux étant déjà K.O, je donne un puissant coup de poing dans le ventre du deuxième ennemi. Seulement, ce n’est pas un simple coup de poing, oh non loin de là. En effet, j’ai pris soin de considérablement alourdir mon bras au moment de l’impact ce qui a fait littéralement valser mon adversaire du jour.

Mais alors que je tourne mon regard dorée vers ma dernière victime, ce dernier prend la fuite devant le spectacle qui s’est offert à lui. Bien, au moins j’ai fait une bonne action aujourd‘hui, je peux au moins être fière de ça. Je finis par me retourner vers le garçon à l’allure étrangement bizarre.

- Rien de casser j’espère ? Qu’as-tu donc fait pour mériter tant de haine ?

Qu’il fasse attention à sa réponse. Il peut très bien être ma prochaine victime, une victime pour la paix.

Un shinobi vint à la rescousse du Mamoru. Il est arrivé à une vitesse impressionnante, mettant en un rien de temps deux des vingt-sept autres bandits hors d’état de nuire, utilisant ce que l’on appelle dans ce monde, le ninjutsu. Des éclairs jaillissant de partout, frappant brutalement les deux corps, pour ensuite réussir à faire fuir un troisième bandit. Seulement, il reste encore une bonne poignée d’ennemis à combattre et ça, le shinobi ne l’a pas encore remarqué.

Le shinobi. Shin a l’impression de l’avoir déjà croisé dans cette vie ou dans une autre, il n’en sait rien, mais il est persuadé de l’avoir déjà croisé… peut être même qu’ils étaient amis par le passé qui sait ? Bref, l’homme aux yeux dorés fit une première remarque. Ses bandits en avait pas qu’après Shin… non, ce qu’ils voulaient tous ici présent, la rage dans le regard et prêt à bondir à n’importe quel moment sur leurs victimes, c’était de l’or, de l’argent, de la monnaie, et même de la nourriture pour les plus pauvres, quelque chose pour s’enrichir et croyez moi, ils n’ont pas choisis la bonne personne. Le Mamoru est bien plus pauvre qu’eux.

« Le Mamoru se dirigeait vers Ame no kuni lorsque ces bandits sont apparus, je ne sais pas ce qu’ils me veulent. »

Le membre du clan paranormal tourne son visage vers le groupe de bandit, tremblant de peur, il dit :

« Peut-être qu’ils veulent simplement de l’argent ? Mais le cyclope n’a pas d’argent. Il n’a pas le moyen de les satisfaire. »

Une aura noirâtre puis bleuté apparut derrière le Mamoru, le protégeant de l’assaut d’un lâche, un bandit qui s’était mis en tête d’en finir rapidement, n’ayant pas d’honneur, il n’a pas hésité de frapper Shin par derrière. Un sceau spécialisé dans la senso’ avait permis à Shin de réagir à temps. Tout de suite une énorme main se forme à partir de l’aura bleuté et tient ce même homme, la main le bloque jusqu’à ce qu’il finisse par s’évanouir.

Notre protagoniste lance un dernier regard vers l’ex-shinobi de Kumo et dit :

« J’espère que tu vas aider Shin ! »

Le combat allait continuer, quel camp compte prendre Shuji ? Il reste quand même une bonne vingtaine de bandit prêt à nous couper en morceau…

Un Mamoru ? Encore ?! Il faut croire que les membres de ce clan vont me suivre jusqu’en enfer… Entre la petite fille et son esprit chelou et l’autre Sainan que j’ai dû protéger de la femelle folle, je commence sérieusement à a avoir am dose. Ils pourraient au moins faire dans l’original non ? C’est pas comme si j’avais déjà sauver un Mamoru dans ma vie hein… M’enfin, je ne vais pas le laisser ici tout seul quand même, ce n’est définitivement pas mon genre.

Surtout que ces personnes ne font ça que pour de l’argent à ces dires alors que le Mamoru n’en a apparemment pas non plus. S’il savait tout l’argent que contient ma bourse… Entre mes économie qu’il me reste de ce que j’ai voler à mon clan en partant et les nombreuse mission que j’ai réalisé dernièrement… Je ferais mieux de faire comme si je n’avais rien non plus en fait.

Mais avant que je n’aie le temps de réagir, je capte avec ma sensorialité un très grand nombre de bandits nous entourant. Merde… J’étais tellement à fond dans mon affrontement que j’en ai négligé ma détection. Tout en comptant le nombre d’adversaire que j’ai à combattre, je remarque une aura noirâtre puis bleuté apparaître derrière lui. Au même moment, je remarque qu’un ennemi se trouve derrière lui, mais il a réagis plus rapidement que moi. Une main de la même couleur que l’aura sort et vient attraper et serrer violement l’adversaire, jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Il est fort.

- Bien sûr que je vais t’aider, je ne fais pas le travail à moitié moi. On se prend une moitié chacun je suppose ?

N’attendant pas sa réponse, je m’élance vers la moitié du cercle d’adversaire qui nous entoure. Voyons voir de quoi ils sont capable mes petits bandits. Trois d’entre eux s’élancent pour me faire face. Si il pense que c’est ça qui va m’arrêter ils se mettent le doigt dans l’œil jusqu’au cou. D’un simple mudra, je prends soin de faire apparaître cinq clone afin d’être en avantage par rapport au nombre. L’un d’eux sort une énorme épée qu’il brandit haut vers le ciel sombre.

D’un geste ressemblant à une guillotine, il tente de l’abattre sur moi. Dommage pour lui. D’un geste rapide, j’esquive son coup tout en lui mettant un coup de pied bien placé dans le menton. Pendant ce temps-là, mes clones se contentent d’échanger simplement des coups aux taïjutsu avec le reste des bandits. Bon, c’est pas que c’est inintéressant mais presque. Ils sont tellement faible…

Dans le but de terminé ce combat, je lance tous mes kunaï et Shuriken vers le ciel avant de m’abaissé pour plaquer ma main contre le sol. Je risque d’être assez essoufflé après ça mais au moins il ne restera plus personne sans pour autant les tuer, car oui, je n’aime pas tuer. Je délivre une très grosse dose de chakra dans le sol avant qu’une marque s’y dépose.

L’ex-shinobi du village caché de la foudre avait accepté d’aider le Mamoru dans son combat qui semble perdu d’avance. Il vient d’ailleurs de prouver à Shin qu’il était shinobi au vu de ses ninjutsus raitons utiliser plus tôt. Bref, les deux « shinobis » c’étaient mis d’accord, Shuji doit se faire la moitié des bandits et Shin l’autre moitié. Beaucoup plus facile que de se faire seul trente mecs, certains mêmes armés, et qui sait, peut être qu’il y a des amateurs de ninjutsu parmi eux, chose pas impossible tellement il y a d’homme utilisant cette pratique dans ce monde de sang et de désespoir.

Les brigands sont tellement agressifs qu’ils pensent directement à attaquer le Mamoru en masse, se jetant comme de vulgaire sauvage sur leur cible. Les ennemis venaient de partout, Shin se perdait, il ne savait pas qui attaquer le premier, mais il finit par s’en prendre au plus hostile, enfin ce qu’il paraissait être. Cette même personne était armée d’une énorme massue, assez grande et lourde pour fracasser le corps entier du cyclope en un seul coup. Il était clair qu’à vu d’œil rapide et après analyse de la situation, c’était la personne la plus dangereuse parmi les hommes s’attaquant aux deux shinobis. Pour esquiver son premier coup, Shin fit une culbute vers l’arrière, tombant pile poile devant un énième brigand qui eu le malheur d’être placer au mauvais endroit au mauvais moment. Le Mamoru enfonça bien profond dans sa poitrine un kunai, la blessure lui était fatal pour le reste du combat, la victime tombe à terre et perd conscience.

Il ne reste maintenant plus qu’une dizaine de bandit sans compter le balèze à la massue. Alors que la massue s’apprête à faire tomber le Mamoru, une deuxième fois depuis le début, une aura noir puis bleu vient protéger Shin. Elle prend aussitôt la forme d’un torse et deux bras. L’esprit du grand Susanô veille sur le Mamoru, jusqu’à s’en briser les côtes apparemment. Accessoirement, il fait apparaître un bouclier et une épée aux mains de l’esprit protecteur, le combat allait enfin pouvoir commencer. Grâce au grand bouclier, le Mamoru arrive à plaquer au sol le balèze et il fini par le planter avec l’épée conjurer plus tôt. Et de deux.

A coup d’épée et de bouclier, Shin arrive à mettre à bout les nombreux bandits. Il est enfin sortit d’affaire, essoufflé, il jette un coup d’œil chez son associer et remarque que lui aussi a terminé… C’était un combat plaisant et divertissant pense le Mamoru. L’âme du grand Susanô commence peu à peu à disparaitre ainsi que l’épée et le bouclier. Le regard de Shin se tourne vers le Kumojin, comme s’il voulait lui dire quelque chose, un léger sourire se dessine lentement sur le visage de Shin jusqu’à ce qu’il dise à voix haute :

« Choisis en trois. »

Trois frites, trois hotdogs, trois secrets, trois objets, trois ryos…
Non, Shin ne parle ni de frites, ni de secrets et encore moins de ryos. Il cligne des yeux, la tête tremblante comme à son habitude et continuer :

« Choisis trois services, trois services que le Mamoru sera obliger de te rendre pour avoir la conscience tranquille. Maintenant que tu as aidé Shin, je me dois dans l’obligation de te rendre la pareille. »

Que choisira-t-il ? Sachant qu’il peut demander absolument tout ce qu’il souhaite, de la mort d’un puissant Kage au vol d’une précieuse bague… Tant que cela reste dans la mesure du possible.

Un grand sourire se dessine sur mon visage pâle. D’un seul coup, tous mes adversaires sont attirés vers le sol, écrasé par le propre poids. Vous vous en doutez, j’ai fait appelle à Gaïa, augmentant ainsi fortement l’attraction du noyau terrestre. Bien évidemment, j’ai mesuré la dose de chakra afin que la zone d’action ne soit pas à son maximum. Si c’était le cas, le mamoru serait lui aussi immobilisé. Mais cette technique n’avait pas pour but de les immobiliser mais bien de finir se combat et c’est en regardant le ciel qu’on comprend mon combo. Soudainement, une véritable pluie de kunaï tous aussi alourdie els un que les autres s’abat sur mon côté du champ de bataille. On entend les bandits hurler de douleur alors que les kunaï se plantent facilement dans leur chair, lacérant cette dernière.

A la base, je voulais qu’aucun ne meurt mais on dirait que j’ai raté mon coup. En effet, on peut voir un ou deux cadavre où un kunaï à littéralement transpercé le cœur ou les poumons comme si ce n’était que du beurre. Un organe vital pareillement détruit assure une mort immédiate et je l’espère sans douleur. M’enfin, ça m’étonnerait que quelqu’un els attendent quelque part, les bandits n’ont généralement pas de femme ni d’enfants.

Cette affaire étant réglée, je me retourne vers le Mamoru afin de mieux distingué l’œil qui orne son front. Etrange. Après tous les mamoru maîtrise un pouvoir de base bizarre alors cela n’a finalement pas grand-chose d’étonnant. C’est le jeune garçon e faisant face qui reprend la conversation en me disant simplement d’en choisir trois. Choisir trois quoi ? Chevaux ? Bandits ? Je sais pas moi, précise. Et ce qu’il fait. Mais je ne peux malheureusement pas m’empêcher de tirer une tronche traduisant mon incrédulité face à ses paroles. Rien que pour l’avoir défendu, ce que beaucoup aurait fait, j’ai le droit à trois vœux qu’il exercera, tel un génie sortit de sa lance. Bien évidemment, ce n’est pas un génie alors je ne pense pas que demander plusieurs tonnes d’ors soit possible.

Mon incrédulité se transforme rapidement en réflexion. Si il me donne une occasion pareil, je ne dois pas me planter ça c’est claire. Et puis je ne vais pas lui demander des trucs trop dangereux sinon l’avoir sauvé n’aurait aucun intérêt. Imaginez que vous sauviez un oiseau qui est tombé de son nid, pour le soigner et tout et tout. Il serait illogique de l’exécuter pour le manger non ? Ben là c’est la même chose.

- Le premier service est simple. Très simple même. Le voici : Bats toi pour la paix jusqu’à en mourir.

Comme moi d’ailleurs.

C’est pour les autres que c’est plus dur. Il a l’air puissant mais pas assez sûr de lui pour lui demander des choses trop complexes qui pourrait me mettre dans la merde s’il échoue. Huum… Ah bah en fait la deuxième est logique aussi.

- En deuxième, rejoins le Kokuen mais n’agis avec que si ça ne va pas à l’encontre de la paix.

A la fin de ma phrase, le troisième service m’est apparu comme une évidence, comme les deux premiers. Un sourire amical se dessine sur mon visage alors que je reprends d’un ton à la fois gentil et sérieux.

- Et surtout, troisième et dernier service. Reste en vie.

Ajouter plus de règles au règlement créer par le maître de Shin, voilà ce que le Mamoru a pensé lorsqu’il a écouté les services que Shuji, le Kadoria voulait qu’il lui rende. Les trois services demandés étaient plus des modes de vie à adopter qu’autre chose, chose qui n'était pas prévu à la base, ni pour Shin, ni pour celui qui a créer toute ces règles. Mais il est hors de question de laisser tomber, le Mamoru compte bien respecter ce que lui a demandé Shuji, se battre pour la paix est une chose qu'il fait déjà, rejoindre le Kokuen, pourquoi pas tant que cela ne met pas en déroute le premier service, et rester en vie n'est pas non seulement un service à rendre au Kadoria, mais au Mamoru lui même. Son nîndo est de rendre au triple ce qu’on lui donne, même si là, c’est au centuple qu’il remet au Kadoria ce qu’il lui a donné.

« Se battre pour la paix est une chose que le Mamoru fait déjà et continuera à respecter jusqu’à ce qu’une autre personne vienne à lui, lui demander le contraire, chose qui n’est pas encore arrivé. Ce n’est pas la première fois que l’on demande au cyclope ce service là. »

Clignement de l’œil droit, puis de l’œil gauche et finalement de celui posé sur le front du Mamoru, il reprit la parole après un étirement du corps assez étrange.

« Le Kokuen ? Je n’en ai jamais entendu parler. J’aimerais plus d’information là-dessus. Le service sera accepté que si n’est pas contradictoire au premier service demander. Shin demande si cette organisation, si s’en est une, se bat pour la paix ? Si oui, dans quel but et qui en est le chef responsable ? »

Le dernier service demander était le plus simple à respecter, enfin selon Shin.

« Si un jour, tu as la malchance de perdre l’un des trois papiers que je t’ai donné, les trois services se verront automatiquement annuler, ainsi je pourrais me battre pour une autre raison que la paix, quitter le Kokuen ou mourir. »

Le Mamoru termine de parler quand soudain derrière la silhouette du kumojin se dessine l’ombre d’un bandit encore vivant. Il a sûrement entendu la conversation des deux hommes et semble surpris par la naïveté de Shin. C’est parce que Shuji l’a aidé à vaincre des bandits qu’il œuvre pour la paix, rejoins le Kokuen et « reste en vie ». C’est pas du tout équitable et ça, le Mamoru en est bien conscient… c’est le principe même de son acte, rendre au triple ce qu’on lui donne. Bien sûr pour ne laisser aucun témoin, Shin exécute un dernier signe incantatoire afin de faire apparaître une épée venu tout droit de l’au-delà pour finir par la planter dans le torse du bandit. Le combat était définitivement terminer, faisons place à la discussion.

Pourquoi rester en vie ? C’est très simple. Imaginons que je lui demande de tuer la personne qu’il apprécie le plus, chose que je ne ferais jamais bien évidemment. Pour contrer cette demande il peut très bien ce suicider et prétextant que la personne qu’il aime le plus c’est lui-même et qu’il a donc respecté ma demande. Hors, si une des règles est de rester en vie alors il ne pourra pas faire cela sans transgresser une des deux règles. C’était à la fois ingénieux et sadique. Et au puis on ne sait jamais… Si ce mec est un suicidaire je viens tout juste de lui couper l’herbe sous le pied.

D’après ces dires, je ne suis pas la seule personne à lui avoir demandé cela. Il est vrai qu’il y a plus de gens qui prône la paix qu’on ne le pense, même si la plupart d’entre eux n’essaie pas vraiment de l’instaurer. Disons qu’ils espèrent juste que cela arrive un jour. C’est là que j’interviens avec Amaterasu. Nous, nous battons pour la paix et nous y arriverons, ainsi tous ces gens comprendront qu’ils ne se sont pas trompé en croyant en nous. Après ces paroles, le jeune homme cligne de l’œil gauche, puis du droit, avant de finir par ce troisième œil qui semble vraiment faire partie de son corps. Il s’étire rapidement avant de reprendre la parole.

Face à lui, j’ouvre grand les oreilles tout en buvant littéralement ses paroles. Il demande des renseignements sur le Kokuen, ce qui est tout à fait normal après tout. Il m’assure qu’il respectera le deuxième service si jamais il ne va pas à l’encontre du premier. Oui bon, je ne suis pas con au point de m’auto contredire dans les services que je lui demande. Sa question est donc en elle-même conne.

Puis ils enchainent en me parlant de feuilles que je ne dois pas perdre ou un truc dans le genre. A mesure que son discours avance, mon visage se déforme sous la confusion. D’où il m’a donné des feuilles ? Je n’ai pas souvenir qu’un tel échange ai eu lieu. Je ne comprends vraiment pas ce qu’il dit, surtout qu’il compte briser mes demandes si je perds ces soit disant feuille. Comment veux-tu que je perde quelque chose que je n’ai pas ?

Mais alors que je m’apprêtais à prendre la parole, une épée spectrale apparaît et embroche un bandit qui se dressait derrière moi. Au moins je suis sûr qu’il n’a aucune pitié ca contrairement à moi il a tué toute ces personnes sans hésitation. C’est seulement après que son arme ait disparu que je reprends la conversation.

- Le Kokuen est une sorte d’organisation où se rassemble des nukenins qui ont des idéaux différents. A certain moment, le Kokuen lancera par exemple une attaque contre Suna pour récupérer des personnes enfermé là-bas. L’avantage est que tu peux participer aux mouvements ou tout simplement l’ignorer. Perso’, je ne suis le mouvement que quand cela est en faveur de la paix. Donc non, cela ne va pas à l’encontre du premier choix.

Puis vient le tour de parler des feuilles.

- Tu as mentionné des feuilles que je ne dois pas perdre mais… tu ne m’as rien donné….