Ça va chier ! [pv : Mahan/Gabushi]

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La missive était claire… me rendre dans le bureau du Mizukage de toute urgence, seul. Le pauvre petit bout de papier envoyé via ce p***** de faucon qui me martyrisai, ne stipulait rien de plus. Surement quelques chose d’important et de très urgent si il n’y avait pas d’informations en plus. Espérons que le village ne court pas un grand danger… Je rassemblais quelques affaires, comme pour partir en mission et me mettais en route précipitamment. L’atmosphère dehors était oppressante. Une pluie drue s’abattait sur tout le village et d’obscurs nuages assombrissaient le ciel. En cette fin de journée, Kiri Gakure avait soudain quelque chose de glauque…
Je n’avais pas eu le temps de prendre de quoi me couvrir, autant dire que j’allais faire bonne impression devant mon chef si j’étais trempé jusqu’aux os ! Enfin, connaissant le Samui, il s’en battrait le steak si c’était aussi urgent que je le pensais.
Le village filait sous mes pas à la même vitesse que j’arpentais les toits en direction du bâtiment administratif. Lequel fut rapidement en vue. Un bref entretiens avec le garde à l’entré et la vérification de l’authenticité de ma missive on suffit pour me laisser pénétrer l’enceinte un peu plus privé du bâtiment.
Quelques pas de plus et je me trouvais devant la porte de son bureau. Alors que j’allais frapper à celle-ci, une voix m’indiqua que je pouvais entrer… Pas mal le Mizukage ! En même temps, vu mon empressement, je devais être pour lui aussi discret qu’un éléphant… Enfin bref.
Je pénétrais dans la pièce et fit quelques pas avant de poser un genou au sol en signe de respect.

- Vous m’avez fait demander, Mizukage-Sama ?

Je relevais légèrement la tête pour voir l’homme à qui je m’adressais. Celui-ci, vêtu de son manteau de dirigeant, son chapeau orné du kanji de l’eau posé sur son bureau, observait le village depuis la fenêtre. Il était de dos, si bien que je ne pouvais lire l’expression sur son visage et essayer de deviner la gravité de la situation.
Mais pour quelle raison m’avoir fait venir ici ? Soudain, on toqua à la porte. Une personne de plus entra dans celle-ci. De qui s’agissait-il ?

(#) Sujet: Re: Ça va chier ! [pv : Mahan/Gabushi] Mer 2 Nov 2011 - 21:57

Encoooooooore une convocation.

Bon, d'accord, peut être que les choses bougaient et que Kiri n'était plus en période d'expansion, mais quand même, ca faisait beaucoups trop pour la pauvre petite kunoichi de l'eau, fragile douce et sensible qui n'en pouvait plus de ce genre d'allée retours dans le village.
Elle tomba de l'arbre où elle avait finis de la soirée de la journée dernière pour se retrouver le nez dans le gazon. Sa tête lui faisait encore un mal de chien, elle avait l'impression qu'un barde avait déçidé de se mettre au tambour entre ses deux oreilles, agréable sensation qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle avait encore trop abusé de l'alcool.

Quelques relents de saké et murmures plaintifs plus tard, elle se mit en route en direction du palais. C'était un magnifique oiseau de proie de la plus belle race qui s'était vu confié la mission de lui apporter le message du Mizukage, le même qui s'était mit à voler en catastrophe sous les kunais et shuriken quand il voulu reveiller la Jisetsu en haut de son arbre. Il avait laissé la lettre au sol dans ses manoeuvres d'esquives, c'était bête ce genre de piaf, qui voudrait reveiller un Shinobi qui à la gueule de bois et qui ronfle comme un de ses engins d'Ame no Kuni ?

Enfin voilà comment commença le magnifique voyage 'chiant' de Jisetsu Gabushi, en direction vers le superbe palais qui surplombait une grosse partie du village, elle ne put s'empecher de faire diverse pause à tel ou tel marchand qui trainaient dans la ville, c'est qu'il ne fallait pas être le ventre vide et la tête un peu plus reveillée pour voir Mahan. Pas qu'il pourrait se vexer ou quoi, il connaissait bien la kunoichi, mais si c'était encore un de ces rendez-vous d'ambassadeur ennuyeux à la noix, il fallait faire un minimum bonne impression.

Arrivant au bureau du Mizukage peut être un peu en retard, qui sait ? Elle frappa à la porte et entra sans attendre le entrer, affichant son plus beau sourire de lendemain de cuite, elle remarqua la presence de son disciple en entrant dans la pièce, Oh ! Peut être une mission importante ?

- B'jour Mahan, Voulais-tu me voir ? Peut être qu'un de tes zozio s'est perdu pour arriver sur mon crâne se matin. Mais dans l'doute, je suis là.

Elle attrapa sa gourde à la ceinture pour se rincer la gorge, on sait jamais si c'était pas une erreur, il faudrait parler avec une voix plus claire... Et puis si c'était pas une erreur, c'était pas gaché, hein ?

(#) Sujet: Re: Ça va chier ! [pv : Mahan/Gabushi] Jeu 3 Nov 2011 - 2:19

Ces derniers jours furent particulièrement chargées au village caché du brouillard puisque plein d’événements eurent lieu. Chronologiquement parlant, l’examen des Chûnin suivit par la réunion des Kages, un Konohajin s’étant montré irrespectueux et une jeune fille que Mahan s’était chargé qui avait faillit déserter avec ce même Shinobi de Konoha… Pas le temps de souffler… Le Mizukage envoya deux oiseaux messagers pour appeler un duo de ninja en qui il avait l’entière confiance afin de leur confier une mission diplomatique très importante. Les volatiles furent envoyés, il fallait patienter la venue des deux Shinobi…

Une heure après, Mahan s’était levé de sa chaise afin de se tourner faire sa fenêtre imposante dont la vue sur la quasi-totalité du village était d’une splendeur certaine. Debout, les mains croisées dans son dos, il observait Kiri tandis qu’il entendit une conversation dans un couloir derrière la porte de son bureau tandis qu’il demanda à l’entité d’entrée avant même que celle-ci ne toque… Il s’agissait de Yogan Encho : un sabreur du village… Son épée maitrisait l’élément du vent et était plus puissante que ce que l’on pouvait penser… En guise de respect, il s’inclina mais le Shodaime n’avait pas pu voir ce signe puisqu’il ne prit pas la peine de se retourner, ni même de lui répondre attendant patiemment la venue du second ninja où la réunion pourrait commencer…

Quelques minutes à peine passèrent avant que le dernier invité n’arrive. Le Samui soupira soulignant son soulagement. Il se retourna et les salua d’un simple signe de main avant de s’asseoir sur sa chaise, de prendre entre ses mains une liasse de papier pour les tapoter sur le bureau dans le but de les remettre bien droit. Ensuite, il les posa sur le coin de son bureau avant de croiser à nouveau ses mains parallèle au bord de son meuble. C’est alors qu’il prit la parole d’un ton tout à fait calme.

« Tout d’abord, je vous remercie d’être venu. Mais le temps n’est pas à la politesse. J’ai un objectif diplomatique pour vous et cela relève d’une mission prioritaire. »

Il décroisa ses mains, et se leva avant de faire les cents pas dans la pièce sous le regard de ces deux confrères auxquels il allait dévoiler l’ordre de mission.

« Gabushi, tu n’es pas sans savoir que tu as été conviée dans une entrevue entre deux Konohajin. Tu es aussi au courant que le courant n’était pas passé entre moi, et ce grotesque personnage qu’est Teichirô… Si cela s’était arrêté à ça, passe encore. Mais je crains que l’incident qui eut lieu est bien plus grave et peu prendre une ampleur diplomatique à ne pas négliger… »

Le Mizukage s’arrêta avant de regarder ses partenaires, les sourcils froncés, montrant son mécontentement par rapport à ce qu’il allait déclarer. Il serra les poings le long de son corps tandis que d’une voix légèrement plus menaçante il précisa.

« J’ai malheureusement entendu une histoire entre Ori et Teichirô, et la gamine semblait avoir envie de le suivre… Je ne sais pas encore de quoi il en retourne, mais je me base sur ce que j’ai cru comprendre. Pour moi, l’incartade avec le Konohajin peut être le mobile d’un éventuel enlèvement. S’il ne s’agit pas d’un enlèvement, peut-être a-t-il essayé de la corrompre pour qu’elle quitte le village… De toute façon, je considère ça comme une atteinte à la paix du village, et cela mérite la mort… »

Le visage du Shodaime ne montrait plus que de la colère et il voulait mettre un terme à ce conflit. La conversation avec le Jônin de Konoha l’avait fait réfléchir, et l’entrevue avec l’Hokage l’avait guidé sur le choix de la sentence à lui infliger. Miyu semblait être une personne juste et sévère : c’est ce qu’il fallait pour punir le manant ayant tenté de nuire au village… Un sourire vint se dessiner aux bords de ses lèvres…

« Votre mission est d’ordre diplomatique. Vous devrez aller à Konoha, et lui délivrer un message. Je ne laisse aucune trace, uniquement des paroles que vous devrez retenir. Il devra être délivré tel que je vous le dicte : sans quoi je considérerais que vous n’avez pas obéis aux ordres. Voici le message que vous devrez remettre : « Maître Hokage, Samidare Teichirô : Jônin de Konoha a, en plus du manque de respect dans mon palais, tenté de liguer l’un de mes ninjas contre moi, ou de l’influencer pour une éventuelle désertion. Ce comportement est inadmissible et j’aimerais que vous réagissiez pour que cela ne se reproduise plus… Je vous remercie par avance. ». J’espère que vous avez bien retenu… »

Après la tirade qu’il venait de divulguer à ses partenaires. Il s’arrêta avant de retourner s’asseoir. Il les regarda et jetait un œil vers Gabushi, puis vers Encho avant de continuer.

« Des questions ? »

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Un genou toujours posé au sol, j’attendais patiemment que mon chef prenne la parole. Celui-ci gardait le silence pour d’obscures raisons, ce qui n’était pas pour me mettre à l’aise. Détend toi Encho, je ne crois pas que ce soit pour toi qu’il se préoccupe. Soudain, une nouvelle personne toqua à la porte avant d’entrer. Je tournais légèrement la tête pour voir qu’il s’agissait de Jisetsu Gabushi, la Senseï en charge de ma formation. Es-tu vraiment sure, que ce n’est pas toi la cause du problème ? Avec une sensation de stress montante, je la saluais d’un signe de tête et d’un sourire, mon genou toujours posé au sol.
Avec un tact naturel, elle signala au Samui qu’elle était venue comme il l’avait demandé. Suite à ça, notre chef se retourna et nous saluas d’un signe de main, sans ajouter mot, avant de s’assoir à son bureau. Mettant en ordre machinalement quelques papiers, il prit enfin la parole. Une mission diplomatique ? Un objectif prioritaire ?! A la tête qu’il faisait, c’est clair qu’il était arrivé une merde avec un autre pays ou autre… Allait-on devoir empêcher une possible guerre ?
Continuant sur sa lancé, il s’adressa à la chef du Misuto pour lui rappeler une affaire passé dans son bureau, dont j’ignorais totalement l’existence. Apparemment, une escarmouche avait eu lieu entre un Konohajin et le Mizukage, dans son bureau même ! Et qu’il y a eu d’autres suites à cette affaire… Pour moi, tout ça ne sentait pas bon, et l’air sévère que prenait Mahan me le confirma.
Après s’être levé et avoir fait quelques pas, il se stoppa face à nous d’un air grave. Il était visiblement tendu, étonnant pour quelqu’un qui d’ordinaire sait garder autant son sang froid ! Pour avoir combattu contre lui, je savais de quoi je parlais !

Il nous exposa la suite du problème et l’élément déclencheur. Enfin la goutte d’eau qui fit déborder le vase si on pût dire ainsi. Ori ? Qu’avait-elle à voir avec tout ça ? J’avais déjà eu l’occasion de passer un peu de temps avec elle lors d’une mission en commun qui nous avait mené jusqu’au pays du vent. Je m’étais, comme qui dirait pris un peu d’affection pour elle, la voyant comme une jeune sœur tout au plus.
La suite des révélations me rendit blême. Elle était donc susceptible de déserter le village, à cause de ce même Konohite ? Je serrais le poing et les dents, sans pour autant m’emporter de manière visible. Elle avait dut se faire manipuler, c’est la seule explication ! Un esprit aussi libre et espiègle que le sien, ne pouvait décemment pas suivre quelqu’un comme ça en ne le connaissant qu’à peine ! Je voyais dès à présent, toute la gravité et l’urgence de l’affaire. Le Samui évoqua l’idée d’un futur enlèvement possible et que ce genre d’incartade était une pure trahison envers les deux nations qu’étaient celle du Feu et de l’Eau. Et nulle besoin d’être un génie pour savoir que le mot trahison pour notre Mizukage, signifiait la mort… La colère montait en lui, au fil de sa narration, mais pourtant il ne s’emporta pas plus que ça. Moi et Gabushi écoutions attentivement tous les ressorts de l’affaire, en gardant notre silence. Soudain, un sourire se dessina sur les lèvres du Samui, ce qui me fit lever un sourcil dubitatif. Je connaissais cet air pour l’avoir déjà vu sur son visage. Un mélange de sadisme et d’impatience se formait, ce qui était l’annonceur d’un plan des plus… machiavélique !

- Votre mission est d’ordre diplomatique. Vous devrez aller à Konoha, et lui délivrer un message. Je ne laisse aucune trace, uniquement des paroles que vous devrez retenir. Il devra être délivré tel que je vous le dicte : sans quoi je considérerais que vous n’avez pas obéis aux ordres. Voici le message que vous devrez remettre : « Maître Hokage, Samidare Teichirô : Jônin de Konoha a, en plus du manque de respect dans mon palais, tenté de liguer l’un de mes ninjas contre moi, ou de l’influencer pour une éventuelle désertion. Ce comportement est inadmissible et j’aimerais que vous réagissiez pour que cela ne se reproduise plus… Je vous remercie par avance. ». J’espère que vous avez bien retenu…

J’hochais la tête simplement en signe de confirmation. Le message était clair… Et le plan, fourbe à souhait comme je m’y attendais. A quoi bon s’en prendre à l’élément déclencheur au risque de faire de l’esbroufe ? Autant viser la personne au-dessus de lui ! Notre chef pourra donc s’en sortir blanc comme neige, et le fameux Jounin aurait des comptes à rendre au chef de son village. Notre Mizukage devait avoir quand même confiance en la justice du maître Hokage. Sachant que celle-ci avait été présente lors de l’examen des Chûnins, je n’avais cependant pas pu en savoir plus sur elle… Espérons que tout se passe bien dans ce cas. Mais cependant, une fois revenu au village, j’espérais quand même m’entretenir avec Ori, enfin si biensur ce n’est pas déjà trop tard. Soudain, quelque chose me frappa l’esprit ! J’allais être envoyé en voyage « diplomatique » avec Jisetsu Gabushi !... Etant mon professeur, je savais pertinemment qu’elle n’était pas le genre de femme à s’ouvrir à tous types de négociation… Je la voyais d’ici s’en prendre directement à Teichirô pour lui dire que s’il continuait à faire chier le village de Kiri, elle allait lui arracher la tête et éponger le sol avec… Je dégluti difficilement, une goutte de sueur coulant soudain sur ma tempe. Le chef du village se rassit à son bureau calmement, avant de nous regarder à tour de rôle. Avait-on des questions à formuler ? Oui, moi j’en avais une !

- Mizukage-Sama… Quel comportement devrons nous adopter en cas de conflit direct ?

Je jetais un rapide coup d’œil en direction de la chef US, en attendant d’avoir la réponse à ma question.

(#) Sujet: Re: Ça va chier ! [pv : Mahan/Gabushi] Jeu 3 Nov 2011 - 21:15

Bon, il semblait que le Samui l'est appellé en fin de compte, et zut, elle ne pouvait decuver tranquillement du coup. Bon, soit, alors comme ca c'était une mission prioritaire ? Interessant !
Gabushi s'affala sur la chaise devant le bureau du Mizukage, ecoutant evidemment celui-ci mais ne pouvant s'empecher de boire une grande partie de sa gourde en même temps. Oui c'était peut être trop pour un aussi... Brumeux matin, mais elle se doutait que si le Mizukage commençait son discours ainsi, la journée serait très longue.

Elle l'écouta donc entre deux gorgés parler de ce fameux Teichirô, un grotesque personnage, c'était les mots justes. Elle eu un sourire rien que de penser à ce petit bout de nerf qui s'emporte pour un rien, prêt un declencher une guerre à coup de piques arrogantes pour satisfaire ses pulsions, brave bête.
La fin de la phrase de Mahan inquieta la nomade, un incident plus grave à fort impact diplomatique ? Rien que ca ?

Il s'arreta dans son discours, comme pour souligner le fait que cela l'exasperait au plus haut point, certes qu'il refasse parler de lui après si peu de temps est quand même osé, mais c'est pas comme si il faisait deserter un de nos shinobis, encore heureux.

La suite de l'histoire faillit etouffer purement et simplement la Jisetsu dans son alcool, elle se calma pour avaler tranquillement ce qu'elle avait dans la bouche avant de laisser continuer le Kage.
La politique de Kiri était simple au sujet des deserteurs, ils étaient tués, petite fille ou non, Gabushi était là pour veiller à ce que le village soit uni peut importe les moyens et si la plupart des choses ne l'interessait pas ou ne lui faisait ni chaud ni froid, la stabilité du village lui tenait à coeur, même si elle devait se salir les mains pour la garder.

Suite à la petite explication plutôt interessante sur le rôle du Konohajin, le Mizukage partagea à Encho et Gabusbi l'ordre de mission qui était clair et net, il ne voulait pas que celui-ci soit deformer à l'instar d'un Konohajin bien connue, soit. Encho retiendrait le message pour elle, elle n'avait pas bonne mémoire.

- Mizukage-Sama… Quel comportement devrons nous adopter en cas de conflit direct ?

Question pertinente qu'elle n'aurait pas hesité à poser si son disciple ne l'avait pas fait ! Ainsi donc si conflit il advient dans la mission, ils auraient l'ordre de Kage sur comment réagir. L'ordre de mission plus cette information, il ne pouvait y avoir une autre voix que la réussite, c'était aussi simple que ca, il suffisait du coup d'obeir aux ordres et Gabushi n'aimant pas réfléchir sur la diplomatie...

Elle nota pour elle même le comportement de la certaine Ori et n'hesitera pas à se plonger sur son cas plus tard, il n'était pas question de laisser un Shinobi potentiellement deserteur dans les rangs des fidèles, une mauvaise influence était si vite arrivé.
Elle laissa ses pensées dans un coin pour laisser le Mizukage repondre à la question de son disciple, ecoutant attentivement ce qu'il avait à dire sur le sujet.

(#) Sujet: Re: Ça va chier ! [pv : Mahan/Gabushi] Ven 4 Nov 2011 - 21:48

Mahan venait de donner des directives à Gabushi et à Encho qu’il avait convoqué dans le but de les envoyer à Konoha afin qu’ils délivrent un message à l’Hokage. Ce message concernait un Konohajin qui s’était permis de faire son bordel dans le village… Il s’agissait d’une attitude que le Mizukage ne supportait pas et il s’était juré de faire payer cela à quiconque : en l’occurrence à Teichirô qui était le principal intéressé de cette histoire. Encho fut le premier arrivé suivit de près par Gabushi. L’ordre de mission fut donné mais une question de la part du genin fut très intéressante…

Alors que les deux protagonistes reçurent les ordres du Mizukage, Encho s’interrogea sur le comportement à adopter en cas de conflits directs. C’était une question à laquelle le Samui n’avait pas réellement réfléchit au vue de l’évidence de la chose. Il tenta malgré tout de formuler les choses correctement puisque connaissant Gabushi, il savait que cette dernière serait susceptible de se laisser emporter : l’alcool étant une des causes qui pourrait en être la raison. Tout en prenant son menton entre son pouce et son index, il lança un regard au plafond montrant qu’il réfléchissait à la question avant de s’exprimer.

« Voilà une très bonne question Encho… Je n’ai pas de directives claires à vous donner à ce sujet, mais je tâcherais d’être précis… »

Il s’arrêta pour réfléchir à ce qu’il allait dire. Après tout, plusieurs possibilités s’offraient à lui… La principale étant l’entière liberté de la délégation envoyée… La seconde, une fois le message délivré, traqué Teichirô dans le but de l’assassiner pour qu’il ne soit plus une menace pour le village : c’était la solution de facilité que préféré Mahan, mais il était conscient des ampleurs diplomatiques que pourrait prendre cette décision… Rien que le fait de penser à cela lui procurait un certains plaisir au point de voir apparaitre des frissons le long de ses bras… Secouant légèrement sa tête pour sortir de ses pensées délicieuses, il reprit la parole.

« Soyons simple : si personne ne s’en prend à vous, délivrez simplement le message. En revanche, soyez sans pitié si quelqu’un se met en travers de votre chemin… »

Voilà le comportement à adopter si un Konohajin osait se montrer impertinent envers les deux Kirijins envoyés au pays du feu. Maintenant, et le plus intéressant : comment se montrer si Teichirô leur faisait face…

« En revanche, mes amis… Si Teichirô ose montrer le bout de son nez dans le but de vous freiner… Je ne peux que vous encourager à laisser le message de côté pour le tuer après quoi je vous laisserais l’entière liberté pour l’explication à l’Hokage qui, je l’espère, comprendra notre situation. »

Après avoir répondu à la question du jeune Chûnin, le Shodaime tapa du poing sur la table pensant au dénouement : il avait confiance en son pseudo plan et souhaitait que tout marche pour le mieux. Il n’était pas le genre de personne à vouloir des têtes en guise de trophée, mais il avait juré gardé une certaine sérénité à Kiri, sérénité qui serait menacé en laissant un homme telle que Teichirô en vie…

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Les ordres du Mizukage étaient on ne peut plus clair !... J’haussais un sourcil, lorsque celui-ci répondit à mes interrogations. Enfin tout d’abord, il prit le temps d’y réfléchir quelques instants, jugeant que ce n’était pas quelques choses de si idiot que ça que d’y réfléchir. Son regard s’éclaira pourtant à l’idée de notre marche à suivre. Il n’avait plus le même air de contrariété mêlée de colère que précédemment. Sortant de ses interrogations, il nous confirma qu’il n’avait pas spécialement de directives précises mais qu’il tacherait pour autant d’être clair et concis.
Prenant encore quelques secondes de réflexions, il semblait songer à toutes les éventualités possibles. Un début de sourire se dessina sur sa joue en une petite fossette, signe qu’il se réjouissait de ce à quoi il pensait. Et je me disais sans surprise que la chose à laquelle il pensait, c’était de démembrer Teichirô purement et simplement. Ah, il n’avait pas l’air comme ça, mais notre Mizukage, il ne fallait pas le prendre pour un tendre, malgré ses 18ans ! Rien que le fait qu’il est choisi Jisetsu Gabushi comme chef de son Unité Spéciale, parlait pour lui. Une femme qui ne se préoccupait pas des bonnes manières et de la marche réglementaire à suivre. Qui se basait uniquement sur ses propres intérêts et ceux du village. Essayer de l’avoir par les sentiments ? C’est perdu d’avance… Je grimaçais en entendant le bruit sonore du coup de tête qu’elle avait mise à Uka pour l’allonger au sol.
Soudain, sortant de ses pensées, et du même coup moi aussi des miennes, notre chef reprit la suite de ses directives. Cette fois-ci, il nous indiquait le comportement que nous aurions à avoir.

- Soyons simple : si personne ne s’en prend à vous, délivrez simplement le message. En revanche, soyez sans pitié si quelqu’un se met en travers de votre chemin…

Ça pour être simple, c’était simple ! Peut-être un peu trop non ? Et puis assez brutal comme procédé je trouve… Enfin, nous n’y allions pas pour un voyage de détente non plus, nous allions essayer de faire comprendre au Hokage qu’elle devait mieux gérer ses hommes de confiance, et ça allait pas être de la tarte… Enfin malgré tout, une part de moi était pressée de pouvoir se mettre en route. J’ai toujours rêvé de voir à quoi ressemblait le village de Konoha ! De savoir si le mode de vie était le même que chez nous, le climat qu’ils avaient, les paysages, etc… Enfin, avec un peu de chance, j’aurais surement le temps de voir tout ça. Si je n’ai pas de chance… Je me ferais probablement décapiter au premier mot plus haut que l’autre. Gab’ Senseï m’avait déjà sauvé une fois en mission, je pense par conséquent avoir épuisé mon cota de bonne volonté de sa part ! Non j’exagère, après tout j’étais son élève et elle avait peut-être un peu de considération pour moi ! Espérons-le du moins…
Le Samui, ajouta cependant une dernière directive, concernant une personne en particulier. Laquelle n’étant autre que Teichirô lui-même ! Si nous le croisions, et qu’il tentait par n’importe quels moyens de s’opposer à notre mission, nous devions le tuer purement et simplement. Bam ! Les sentiments, c’est pour les tapettes ! Je ne doutais pas des capacités de mon Senseï, mais si le Jônin s’en prenait à moi directement, je ne pense pas pouvoir faire long feu… Sauf si biensur, il voulait se la jouer combat à l’épée, là j’aurais beaucoup plus de chances !
Je secouais moi aussi la tête, lorsque le chef du village tapa sur la table du poing, me faisant sursauter. Apparemment, ma question lui avait redonné la pêche ! J’aurais même mis ma main à couper qu’il espérait que le Jônin nous empêche de transmettre le message pour que nous allions le tuer directement. Après tout, il était le chef du village, il avait la force de commandement, alors autant l’avoir dans ses petit papier si on ne veut pas se faire traquer et tuer par son escouade d’élite ! J’inclinais la tête vers lui poliment puisqu’il venait de répondre à ma question.

- Compris !

Je jetais un coup d’œil vers la chef du Misuto qui ne se lassait pas de siroter de temps en temps un peu de son alcool. Et intérieurement, je me demandais si elle aussi se réjouissait de tout ça ? Autant sur le voyage pour le pays du feu, que les directives qu’on venait de nous donner. Cette mission sentait déjà l’action à plein nez !

J’allais une nouvelle fois, plonger dans l’inconnue, en compagnie de la Jisetsu !

(#) Sujet: Re: Ça va chier ! [pv : Mahan/Gabushi] Mar 8 Nov 2011 - 20:34

Soit, les ordres du Mizukage étaient à present clairs grâce à la question de Encho. Le Samui avait été simple dans ses explications de la situation, nous devions remettre ce message, si les Konohajins ou n'importe quel Shinobi voulaient nous barrer la route, il était de notre devoirs de les mettres hors d'êtat de nuire. Qui plus est cette ordre était aussi valable pour le Jonin de Konoha denommé Teichirô, la pierre angulaire des evenements qui faisait progresser maintenant les Kirijins vers le village de la feuille.

Encho s'inclina devant le Mizukage dans un "Compris !" spartiate que demandait son rang en s'adressant au Samui puis il jeta un regard vers Gabushi qui l'observait, étalé dans sa chaise comme si le poid du monde était sur ses épaules, elle se tourna vers le Samui un moment

- Oui, c'est compris Mahan.

Malgré son allure assez nonchalante son ton était plus grave qu'à l'accoutumé, elle se rendait bien compte qu'elle allait se lancer avec son disciple dans une mission à risque qui pouvait tourner au vinaigre. Rien de tel pour finir une journée que d'être dans un village qui vient de vous declarer la guerre. Même si il fallait eviter ca, c'était une possibilité à ne pas exclure et peut être qu'ils ne reviendraient pas de ce voyage, tout dependait de l'Hokage du pays du feu, maintenant.
Oui, peut être bien que celle-ci ignorerait purement et simplement les Kirijins, peut être punira-t'elle son Shinobi ou peut être qu'elle pouvait partir en croisade contre le peuple du pays de l'eau, toutes ces possibilitées étaient à prévoir à partir de maintenant, il ne fallait pas que le pire des scenarios, la guerre, rentre en jeu maintenant. Pas que Kiri n'était pas prêt à ca, Gabushi n'avait pas de doute sur le vainqueur. Mais une période de guerre ne serait pas bonne pour le pays de l'eau sur le long terme et puis, la paix arrangeait bien Gabushi, n'ayant pas participé activement à la guerre par le passé, elle ne voulait pas s'y plonger maintenant, après toute ces années.

Elle se leva puis se retourna, lançant un salut de la main avant de quitter la pièce, elles avaient des choses à preparer pour le voyage et il n'y avait d'autres mots à entendre qui soit interessant dans le bureau de Samui Mahan à present.

[RP finish pour moi, cloturez si vous voulez.]

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