Je ne savais que faire lors d’une telle situation, face à face avec un aubergiste mécontent, je me contentais de le regarder droit dans les yeux. Ce gros balourd n’imposait pas le respect mais plus le dégoût, le même ventre qu’une femme enceinte sans le bébé à l’intérieur et une barbe qui avait déteint au fil des années de beuveries. Bref, un gérant d’auberge quoi. Qu’avais-je donc fait pour avoir cet homme si mécontent envers moi ? Ce gros balourd me barrait le passage, son envergure prenait exactement la taille de la porte, et je peux vous dire que ce n’était pas une petite porte hein… En soit, je n’avais rien fait de mal, à part peut-être ne donner que la moitié de l’argent demandé. Quand un client n’est pas satisfait de sa commande, ceci parait logique de ne pas payer totalement le prix demandé. Bref, s’en suivie quelques coups et un peu de bruit, nous voilà maintenant dans la situation précédente, une situation assez délicate pour un homme de mon rang. Ambassadeur de Suna, si je mettais la pagaille à Konoha, je ne donnerais pas chère de ma peau une fois que tout ceci se sera ébruité. En gentleman j’essaya de calmer le bonhomme qui criait en me positionnant abondamment dessus.


- "Je vous prie de bien vouloir partir de mon chemin, la violence ne résout rien en ce bas monde alors ne me faites pas des choses que je regretterai par la suite. "


Sans même prend le temps de m’écouter, il attrapa le premier objet qu’il avait sous la main, c'est-à-dire une bouteille de saké, et tenta de m’assommer. Un aubergiste qui n’avait aucun respect pour son matériel, c’était une honte et je me devais de réparer cette injustice. D’une main je stoppa net la progression de son bras, grâce à ma seconde main, car oui j’en ai deux, je lui enleva cette fameuse bouteille pour la déposer sur le sol. Lui assénant un coup de pied dans les jambes, je le déséquilibra pour qu’ensuite il s’étale comme une vulgaire crêpe incapable de se relever tout seul. Sans doute mon bandeau de Suna accroché à mon bras l’avait mit en colère, la haine était toujours bien là et je ne savais pas comment la faire disparaître. Sautant par-dessus cette chose je voyais enfin la lumière du jour, un moment chaleureux qui me manquait cruellement. L’Hokage ne m’avait pas donné d’ordre précis ces derniers temps, alors je ne savais comment m’occuper. La vie paisible de ce village ne me donnait pas vraiment l’occasion de me battre, je devais être bien rouillé vu le temps que j’avais passé ici. Tournant la tête pour savoir ou je me dirigeais, je prit la direction de l’Ouest pour me rendre vers les remparts histoire de discuter avec les gardes. Sans même regarder où j’allais je bouscula quelqu’un de l’épaule m’excusant dans la seconde qui suivie.


- "Ha excusez moi Mon… Madame… Je ne vous avais pas vu… Mais ne serait ce pas le bandeau de Kiri… Vous êtes du village de la Brume ? Il est bien rare de croiser des shinobis d’autres villages ici… "


Je ne la questionnais même pas sur ce qu’elle faisait ici, sans doute se justifiera-t-elle dans quelques secondes. Après tout elle devait se poser la même question en apercevant mon bandeau de Suna, deux shinobis deux villages différents qui se rencontrent dans un autre village… c’est un miracle !! Le destin m’avait sans doute mit sur sa route, de plus je ne connaissais pas bien ce côté du monde, la seule fois où j’avais eu à faire à un ninja de Kiri c’était lors d’une mission et je n’étais pas mécontent d’être son coéquipier. Le souvenir de ce personnage me donna des frissons durant quelques secondes, en espérant qu’ils ne soient pas tous pareils…

Citation :

Le rp se passe donc avant que Kyoji ne vienne aux portes.

Une journée d'interrogatoire ratée. Personne ici n'avait vu, entendu ou même entraperçu Asna. Ce n'était pas faute d'avoir essayée. J'étais restée devant les grandes portes Est, afin d'interroger chaque habitants, touriste et même enfants afin d'avoir ne serait-ce qu'une rumeur sur sa présence. Malheureusement, c'est bredouille que je rentrais à l'auberge où je logeais. Je ne devais pas abandonner maintenant, je n'avais interrogée qu'à peine une petite partie du village caché de la Feuille. Il me restait encore beaucoup de monde à interroger. Mais je le ferais un peu plus tard. Pour l'heure, il était temps de me nourrir. Je n'avais pas mangée depuis hier etant donné que je m'étais levée au aurores afin de commencer mon enquête le plus tôt possible. Mon bandeau sur la tête, je voyais que les passants me regardaient d'un air bizarre, du genre "Qu'est-ce qu'une Kirijin fous ici? C'est pas un moulin ici!". Je tâchais de ne pas faire attention, ce n'était pas le moment de se laisser intimider par une population hostile. Pourquoi Kirin n'était pas avec moi, je me sentais totalement nue sans mon énorme claymore.

Perdue dans mes pensée, je ne fis pas attention et mon épaule entrechoqua celle d'un autre passant. Surprise, je relevais la tête en direction de celui qui me réveilla de mon "sommeil" pensif. J'avais devant moi, un homme. Cheveux brun, un regard qui sentait l'expérience. Mon attention fut attirée vers le bandeau qui était accroché à son bras. Ce symbole, n'était de toute évidence pas celui représentant une feuille, signature des Shinobi de Konoha. Non. Si, je me souviens bien de la carte que j'avais pu lire dans un livre qu'un grand explorateur avait écrit, il s'agissait du bandeau d'un Sunajin. Un village shinobi caché dans l'immense désert de Kaze no Kuni. Je ne m'y étais rendue qu'une seule fois, et je me souviendrais de cette Odyssée pendant un bon moment. C'est à cette époque que je rencontrais Masamune, l'homme au masque, un homme étrange dont le charisme et la politesse n'était plus à démontrer. Aussi fus-je surprise par l'élégance de cet homme qui sortait totalement du stéréotype que j'avais fait des habitants du Pays du Vent. Il s'excusa et relevait des informations visuelle en même temps, ce qui était assez amusant sur le fait. Même si le sourire n'était pas apparu sur mes lèvres.

- Oui, je viens de Kiri...

Faisant attention aux alentours, je regardais à droite à gauche pour finalement regarder l'heure par rapport à la position du soleil. Il devait être 12h, voire 12h30. Enfin, peu importe c'était l'heure d'aller manger. Cependant j'étais intriguée par la présence de cet homme à Konoha. Que faisait-il ici? Suna était éloigné et de plus j'avais entendu par des discussions entre habitants du village que Konoha était entré en guerre contre le Sable. Ce qui rendait sa situation très mystérieuse à mes yeux. Suna avait gagné? Seul ce gars pouvait me renseigner.

- ... Et en effet, je n'ai croisé que rarement d'autres étrangers...Autre que moi, évidemment. Je décidais de mettre fin à cette conversation, quand ma curiosité reprit le dessus. Qu'est-ce qu'un Sunajiin fait dans un village ennemi? D'ailleurs, je m'étonne de vous voir marcher tranquillement en pleine rue et non dans les geôles de Konoha.

D'ordinaire, je n'aurai pas engagée une telle conversation. Mais là je faisais un exception, peut-être que je pourrais en apprendre plus sur la situation du Pays et de la présence de ce shinobi.

Sous un soleil léger, je fis la rencontre de cette magnifique fée de la Brume qui, elle aussi, se demandait ce que je faisais là. Sans doute le conflit de Konoha et de Suna s’était répandu, alors pourquoi un shinobis de mon statut était dans un village ennemi ? Heureusement pour moi elle paraissait beaucoup plus sympathique que le barjo avec qui j’avais dû faire équipe lors d’une mission, sans doute les femmes savaient elles cacher leur côté durs et fermes. Sans doute faisais-je une erreur en dévoilant explicitement la situation de nos deux villages. Le village de Kiri avait une position assez neutre vis-à-vis de tous, sûrement prenait il l'a grosse tête après avoir fait de Kumo un champ de ruines. Bref, je me résolu à parler, je n’avais pas tellement envie de recevoir une paire de claque de cette ravissante jeune fille… quoique, ça pourrait être sympa en fin de compte…


- "Hum… disons que je suis ici pour m’assurer que tout va bien à Konoha, le conflit qui nous opposa se termina par un accord en notre faveur. Nous ne sommes pas aussi sauvages que vous, nous tentons de régler cela par la voix diplomatique si on peut dire. Nous avons donc fixé des règles à Konoha et je suis ici pour être certain qu’elles seront bien tenues. "


Ma réponse était pas mal, pas trop de précisions, des tonnes de questions devaient lui venir en tête et c’était à vrai dire le but de mes paroles. Donner trop d’indices et dévoiler toute la vérité pourrait être dangereux vis-à-vis de cette nation en pleine confiance. C’était à présent à moi de poser des questions, en soi la venue d’un shinobis étranger ne me dérangeait point, malgré toute ma curiosité s’empara de moi et ne me lâchait plus. Un ninja de Kiri à Konoha… J’avais beau me creuser la tête je ne comprenais absolument pas. Une alliance secrète entre les deux nations pour renverser mon village ? Une simple rencontre avec Suguato ? Si c’était le cas les représailles de Kenji seraient sans précédent, et puis le village de la feuille n’avait pas vraiment de bonus à essayer de nous prendre à revers. Pour l’instant l’entente entre nos deux blocs se passait plutôt bien, prendre autant de risque ne semblait pas faire partie du caractère de l’Hokage, à moins que celui-ci cache son jeu… Bref, je ne savais plus où donner de la tête et me décidai donc à demander à la principale concernée, c'est-à-dire elle.

" -Et pour ta part, qu’est-ce qu’il t’amène ici ? Une rencontre avec un ninja de ton village n'est pas forcément un bon signe, même si tu ressemble plus à un ange qu'à un démon, étant un peu le gendarme de Konoha durant quelques mois, je me dois de savoir t’es intentions. Bien entendu j’espère qu’elles ne sont pas hostile sous quoi la sanction tombera. Mais bon je ne me fais pas d’illusion, si tu voulais tenter quelque chose sans doute serais-tu déjà partie ou bien tu n’aurais pas eu l’air si endormie lorsque je t’ai bousculé par accident. D’ailleurs ne connais-tu pas un dénommé Shinda Michiki ?"


Shinda Michiki… rien que ce nom me redonnait des frissons, un vrai malade mental qui possède un tel don… c’était vraiment pas bon signe. J’espère que la réponse de cette jeune femme soit un simple « non, jamais entendu parler », je ne préfère pas me lancer dans un sujet qui va me donner des sueurs froides pendants toute une semaine. Se battre avec des cadavres, il fallait déjà pas être très bien dans sa tête, enfin, j’essayais plutôt de me concentrer sur cette sublime jeune demoiselle qui me faisait déjà sentir beaucoup mieux. Des cheveux blancs tressé, un regard charmeur qui me faisait tourner la tête et une poitrine généreuse qui ne pouvait laisser aucun homme sur le côté. Il était évident que j’étais un simple ninja et qu’aucune tentation ne pouvait m’atteindre, pas de sentimentalisme Kuroi… pas le moindre sentiment…dans t’es rêves !!!

Quelle réponse des plus mystérieuse. Il était évident que cet homme me répondait...Sans vraiment réellement donner de détails. Ce qui était en soi assez frustrant. Mais je pouvais relever des éléments utile dans cette déclaration. "Un accord en notre faveur", ainsi donc, le sable l'avait remporté sur la feuille. Tout comme Kiri avait montré sa suprématie au Nuage. Cependant, les conditions de victoire n'étaient pas les même pour nos deux villages. Tandis que le village caché de la Brume avait gagné cette guerre par la force, Sunagakure no Satô, avait, quant-à lui vaincu par la diplomatie. Cependant des coins d'ombres étaient encore présents et il allait falloir que je le questionne davantage afin d'avoir des informations complémentaire. Enfin, s'il acceptait encore une fois de vider son sac. Je n'allais pas le forcer. En soi, la curiosité était la première chose qui m'avait poussée à parler à ce Sunajin. Mais je connaissais des personnes à Kiri qui seraient intérréssée par de telles nouvelle. Mizu no Kuni étant éloignée, les nouvelles du continent ne nous parvenaient pas toutes. La preuve, si je n'avais pas été à Konoha, jamais je n'aurai su qu'une guerre avait éclatée. Je n'étais qu'une simple Chunin sans prétention après tout, pas une personne haut placée dans le gouvernement.

C'est alors qu'il se lança alors dans un interrogatoire. C'est vrai que ma présence à Konoha pouvait être très suspecte, voire même très bizarre. Seul Miko était au courant pour ma situation. Ah non, j'avais oubliée les personnes que j'avais interrogée pendant toute la matinée. Il avait eu la coutoisie de me répondre, je devais faire de mêm rien que pour le remercier.

- Je suis venue à Konoha dans l'espoir de retrouver une personne. Rien de plus.

Pour faire dans le flou, là j'y suis vraiment allée! On ne pouvais pas faire plus mystérieux que ça. Nul doute que son appetit curieux en serait aiguisé. Et puis, je ne mentais vraiment pas en disant que j'étais venue en Paix. La Preuve, j'avais acceptée qu'ils me prennent Kirin et toutes mes autres armes le temps de mon séjour. D'ailleurs, c'est fou comme je me sentais vulnérable et faible sans mon imposante lame. Enfin, c'était le prix à payer pour pouvoir entrer à Konoha et je ne regrettais pas mon choix.

- Ne vous méprenez pas mais nous, Kirijins sommes bien loin du stéréotype barbare que vous vous faites de nous sur le continent.

La partie où le shinobi rétorquait qu'en gros nous étions des gros bourrins détruisant tout sur notre passage, me vexa un peu. Ce qui était faux! Bon, il est vrai que je voyais les choses comme ça, si on nous attaquaient, il était normal que nous devions répliquer encore plus fort. Ce n'est pas pour rien qu'on me surnommait Gurosu. Malgré mon air neutre, je restais quelqu'un de très impulsive qui frappait quand la situation l'exigeait, quoique même quand elle ne l'exigeait pas... Bon peut-être qu'il avait un peu raison... Il me demanda alors si je connaissais un certain Shinda Michiki. Un Kirijin? S'il me posait la question, ça devait sans doute être un shinobi de la Brume. Malheureusement, je ne me souvenais aucunement d'une rencontre avec cette personne. Il était étrange de savoir que cet homme connaissait un shinobi de mon village alors que moi même je ne le connaissait pas.

- Non, je regrette. Je ne peux pas vous être utile sur ce point. C'est un Kirijin?

Ouf, elle ne le connaissait pas, c’était déjà ça de gagner. Sur le coup je trouvais cela un peu étrange, un ninja de Suna qui connaît mieux un ninja de Kiri qu’un shinobis de la Brume lui-même. Enfin, les rencontres se font souvent quand il le faut, un ange devait veiller sur cette ravissante jeune femme. Ne pas faire la rencontre de cet homme, c’était quelque chose de bénéfique. Bref, sa réponse ne m’aida pas vraiment, être à la recherche de quelqu’un ? Comme beaucoup de personnes j’ai envie de dire ma petite !! Quand tu va chercher ton pain t’es à la recherche du boulanger, au moins elle n’était pas là pour parler à Suguato, une autre bonne nouvelle pour moi. Trouver l’Hokage est d’une facilitée qu’à force d’y penser je trouve cela très étrange. Il est à la fois une cible facile, mais doit aussi être présent pour toute forme de requête… un boulot vraiment pas évident que je n’exercerais jamais. Je n’étais pas vraiment plus avancé, malgré tout j’observais un total désarmement de sa part. Les hommes aux portes avaient bien fait leur boulot pour une fois, sans doute ses intentions étaient elles pacifiques, malgré sa personne ne peut totalement désarmer un ninja. Tant qu’il possède des mains, celui-ci peut ravager et tuer des centaines de personnes, accepter d’enlever quelques kunais peut être une stratégie de sympathie. De plus elle restait une femme, des idées fourbes plein la tête sûrement…


- "Oui, en effet c’est un ninja de ton village. Tu peux remercier le ciel de ne l’avoir jamais rencontré, il est… étrange si on peut dire…"


Oui, étrange était bien le mot recherché. N’en apprenant pas plus que ça, je devais m’intéresser à elle pour en savoir un peu plus, c’était mon devoir après tout… bon ok je n'avais rien d’autre à faire de toute façon. Amener la conversation vers un point précis, ce n’était pas vraiment un domaine dans lequel j’excellais, mais qui ne tente rien n’a rien.


- "Je suis étonné de voir que les ninjas de Konoha laissent entrer n’importe qui dans le village, sans doute connaissez-vous quelqu’un ici pour se porter garant. Vous comprendrez sûrement que laisser entrer des étrangers dans un village n’est pas sans risque, vous semblez être quelqu’un d’intelligent. Que diriez-vous d’aller manger un bout non loin de là, nous serions plus à même de discuter devant un beau repas. Même si je ne suis pas de ce village, par simple galanterie c’est moi qui offre alors profitez-en."


En soi elle ne pouvait refuser ma proposition, il était dans les alentours de midi et partir comme une voleuse paraîtrait très suspecte. Je ne l’amenais pas dans un piège loin de là, mais cela faisait quelques minutes que j’avais ce goût atroce de saké pourri dans la bouche et il fallait qu’il parte immédiatement. Avoir des relations avec un ninja de la Brume peut toujours être sympathique, il vaut mieux s’en faire une amie qu’une ennemie, surtout si elle est jolie. Attendant sa réponse je lui montrais déjà de la main un restaurant non loin de là où nous pourrions discuter sans être dérangé, car c’était quand même bien ça le but.

Shinda Michiki? Non, vraiment, j'avais beau me creuser la tête, ce nom ne me disait rien...Enfin, je n'était pas pressée de croiser cet homme au vu de l'adjectif que le Sunajin avait utilisé au sujet du dit Kirijin. Etrange? Nous vivions dans un monde ou les phénomènes extraordinaire ne m'impressionait plus, lors si l'homme en face de moi usait de ce mot, je devait m'attendre au pire. Enfin, s'il vivait à Kiri, nul doute que je le croiserai bien un jour au hasard des chemins. Le jeune shinobi commenta apparemment le laxisme des gardes qui m'avaient fait entrer. Enfin, plutôt la personne qui m'avait faite entrer. Miko Aburame, une femme au regard de glace qui cachait une certaine solicitude à mon égard. Je pouvais m'en réjouir etant donné que c'est grâce à elle que j'ai pu pénetrer à Konoha. J'haussai un sourcil, pour signifier un truc du genre "Sympa, pour moi". Ce mec avait un sacré culot pour oser dire ça quand même. Même s'il se prétendait "gendarme", je ne sais pas s'il aurait osé dire ça devant un Konohajin sans vouloir la baston.

Il enchaîna alors sur un autre sujet, totalement hors sujet par rapport au fait de laisser entrer n'importe qui. J'étais surprise par un tel changement de conversation. C'est alors qu'il décida de m'inviter au restaurant. D'ordinaire j'aurai refusée, n'étant pas interréssée par un homme qui cherchait juste à avoir mon adresse. Cependant, j'avais vraiment faim et donc c'est d'un hochement de tête que j'acceptais de le suivre afin de pouvoir enfin me remplir l'estomac. Quoique j'étais un peu gênée, un truc qui n'arrivait que 1 fois tous les siècles chez moi. Peut-être était-ce le fait qu'un mec m'invitait. Enfin... La faim passait avant la réflexion. Je mangerais en vitesse et m'eclipserai en vitesse dès que j'en aurai l'occasion. C'était pas le moment u'on raconte des ragots sur moi au village. Surtout que les habitants seraient encore plus hostile à mon égard qu'ils ne le sont déjà. En effet, manger avec un membre d'un village conquérant dans un village conquis, ben c'était pas le meilleur moyen de se faire des amis m'voyez. De plus, comme j'avais acceptée son invitation, j'espérais que ce gars ne faisait pas des idées. Je n'était pas interréssée. les hommes ne m'intérressaient pas. N'allez pas croire que j'ai fais voeux d'asbtinence sexuelle. Je suis comme toutes les femmes, mais les hommes ne m'intérréssaient pas. Vous aurez compris... Si oui, tant mieux sinon et bien...Cherchez!

Un gargouillis de mon estomac, me rappella à l'ordre. Tant mieux, parce que là, je commencai à avoir des pensées totalement déplacées. Je regardais l'homme devant moi, attendant qu'il se mette en route.

- Je vous suis.

Pouquoi n'avais-je pas de Kunaï? Histoire de pouvoir contrer un éventuel baiser que cet homme aurait voulu me coller. C'est pas qu'il était moche hein, mais comme je vous le disais plus haut... Enfin, vous avez compris. Non, je ne le répéterais pas!

Nous faisons parfois des rencontres intéressantes, celle-ci avait l’air plutôt étrange au premier abord mais qui sait ce que l’avenir me réservait. Heureux de voir ma proposition prise de cette façon, je sentais quand même un peu d’hésitation dans le regard de cette jeune femme. Après tout venir manger comme ça avec un inconnu, je comprenais tout à fait que ce n’était pas évident. J’entrai don dans l’auberge qui se situait un légèrement derrière nous. Depuis que j’étais à Konoha, j’avais enchaîné les auberges et les bars, après tout il fallait bien que je m’habitue à la culture de ce pays. Pénétrant donc dans l’entre du désir, j’apercevais des visages familiers et je n’étais pas vraiment heureux. Faisant mine de rien voir, je m’asseyais à une table libre qui se situait dans un endroit reculé. Je n’avais aucune mauvaise intention mais nos paroles pourraient en déranger quelqu’un et je ne souhaitais pas faire montrer la pression pour rien. J’attendis mon invité qui ne tarda pas à faire de même. L’endroit était très bien isolé, le bruit déjà persistant dans la pièce cacherait aisément nos révélations s’il y en avait.

Je ne savais comment aborder ce repas, le serveur n’était toujours pas venue et en attendant je devais se tenir mon invité en haleine pour qu'elle ne parte pas à toute vitesse. Lui mentir . Non ce n’était pas dans ma nature, lui donner des indications un peu plus précises sur le village . Pourquoi pas.


- "Comme je te l’ai dit précédemment, nous avons gagné la guerre contre Konoha et notre Kazekage a décidé de donner des consignes à ce village. Ma position ici est très délicate comme tu t’en doutes, je n’aimerais pas non plus avoir un ancien ennemi dans mon village. La haine des civils et des shinobis est loin d’être partie, je souhaite juste ne pas me trouver ici quand tout éclatera de nouveau."


Marquant une petite pause, je regardai sur ma droite pour faire attention à ce que personne ne nous entend et surtout pas les quelques connaissances que j’avais faites durant mon séjour ici. Regardant de nouveau mon invité, je repris mon petit discours.


- "Notre cible se nomme Maka, tu connais . Le but de cette soi-disant alliance est de rechercher des partisans, d’en apprendre un maximum sur les déserteurs pour pouvoir ainsi mieux les affronter dans les temps à venir."


Des informations secrètes… oups elles ne l’étaient plus trop à présent, je me moquais bien que Kiri sache des donnés comme celle-là. Après tout Maka était quelqu’un de très puissant si Suna ne pouvait s’en occuper tout seul, faire une alliance de tous les villages pourrait devenir très intéressant. J’attendais de voir sa réaction vis-à-vis de mon information, peut-être que le village de la Brume ne la connaissait même pas.

Bien le moment était venu, nous allions partir manger! En route pour l'auberge la plus proche! Le Sunajin devait sans doute connaître ce village mieux que moi et me montra le chemin afin de m'emmener dans l'auberge qui se trouvait juste derrière nous... Moui, ça m'arrivait d'être aveugle parfois. Enfin bref, ce n'était pas vraiment une mauvaise chose, loin de là. Mon estomac commençait à sérieusement crier famine. C'est donc sans attendre que j'entrais en compagnie du Sunajin dans le restaurant. Nous étions à l'heure de pointe et le monde était au rendez-vous. En effet de nombreux clients étaient déjà présent, je voyais les serveurs qui s'activaient dans la pièce. Le mystérieux shinobi-gendarme m'emmena au fond de la salle. J'étais un peu embarrassée de passer devant tous les clients qui nous dévisagaient à chaque fois que nous passions devant leurs tables. Etant donné que la notre se trouvait au fond, je vous laisse imaginer... Une fois arrivée, je m'asseyais en face de mon interlocuteur. Le serveur, trop affairé n'était pas encore passé à notre table.

C'est alors que le Sunajin commença à reparler du sujet de conversation abordé quelques minutes plus tôt, qui d'ailleurs m'interréssait au plus haut point. Au fur et à mesure, mes connaissances sur la politique actuelle du monde shinobi furent renouvellées par les dires de cet homme. Suna avait donc une emprise certaine sur la Feuille, à tel point que le Sable dictait la conduite du village shinobi d'Hi no Kuni. A mon avis Kiri devrait être intérréssé par de telles nouvelles, à moins qu'"ils" n'étaient déjà au courant... Il affirma que le village était encore très remué et que la situation actuelle était très instable et que tôt ou tard ça risquait de péter. Il éspérait d'ailleurs être parti avant que tout n'éclate. Je ne pouvais pas être plus d'accord qu'avec sa dernière phrase. Je pouvais remarquer que ce gars faisait bien gaffe à ce que je sois la seule personne qui pouvait entendre son discours. Voyant que personne ne nous écoutait, il continua à propos de Makka. Makka, un mot terrible, faisant trembler certaine personne d'un frisson glacial. Oui, ce nom était redouté. Mais qu'est-ce qu'est Makka? Une personne? Une organisation? Tous les documents que j'avais pu recueillir à Kiri ne mentionnaient rien à ce sujet. Les seules choses concrète que j'avais apprise avaient été acquise par les livres et certain témoignage, voir des rumeurs. Makka tenait Haï no Kuni sous sa coupe et que le Premier Mizukage avait trépassé là bas, au Pays de la cendre, point. Je tenais, peut-être l'occasion d'assouvir mon manque de connaissance à ce sujet.

- Cela fait un moment que "Makka" n'a pas fait parler de lui. Vous avez une idée de ce qui se trame? De plus...Je vais sans doute paraître idiote, mais...Connaissez-vous l'identité de Makka? Je veux dire, est-ce une personne? Un groupe organisé?

La conversation prenait une tournure que j'appréciais. Je laissais les appréhension ambigue loin derrière moi et j'étais disposée à écouter cet homme. Je n'allais pas lâcher une miette du discours. En espérant qu'il sache des choses... Quoi qu'il en soit, j'utiliserai Neko-Mo afin qu'il emmène mon futur rapport à Yoru-Senseï. Les informations étaient intérressantes. Peut-être que Kiri savait déjà tout, mais je ne perdais rien à essayer...

Faire une révélation, cela allait avoir des conséquences sur les prochaines actions de Kiri, enfin c’est ce que j’espérais. Faire bouger les choses était la seule solution possible pour que les shinobis apprennent d’eux-mêmes les lois de ce monde. Mon arrivé à Konoha n’était pas du hasard, loin de là. Développer ma culture, apprendre des nouvelles choses et enrichir mes connaissances, un objectif complexe mais non impossible. Ma rencontre d’aujourd’hui allait peut-être bouleverser quelque peu l’ordre shinobis, ou peut-être cela ne sera qu’un jet de cailloux dans une immensité aquatique. Devant moi une jeune femme curieuse, qui sans doute, était à l’affut de la première information sortant de ma bouche. Le nom de Makka apparut comme un déclic chez elle, Kiri avait l’air de la connaître même si je m’aperçus bien vite que leurs informations étaient vagues. L’emploie du « lui » dans sa phrase me fit rapidement comprendre cela, de plus son interrogation me le confirma. Il paraissait normal que quelqu’un qui ne faisait pas attention au monde ne connaisse pas l’identité de Makka, par contre un shinobis se devait d’en savoir un minimum sur elle. Je ne pouvais pas me vanter, moi-même j’avais appris son existence il y a peu mais mes informations étaient sûres à 100%. Maintenant que j’avais commencé à blablater, autant continuer sur ma lancé et cultivé ce ninja de la Brume qui se trouvait devant moi.


- "Héhé, à ce que je vois Kiri n’est pas au point sur ce genre de sujet, à moins que cela ne vienne de vous. Enfin, pour ce que je sais, Makka est une femme qui vit à Hai no Kuni. Ennemi public numéro 1, cela fait un moment que je n’ai pas entendu parler d’elle… et cela n’est pas sans m’inquiéter. Personne ne sait vraiment ce qu’elle prépare, mais sûrement rien de bon si tu veux mon avis."


Un serveur passait par là, il était temps qu’il prenne notre commande, voilà tout de même 3 minutes qu’on était assit. Enfin, le service était agité en cette période de la journée, je n’allais donc pas lui en vouloir. Avec une respiration hâtive, il nous demanda poliment ce que nous désirons. Pour ma part un bon steak accompagné de salade ferait l’affaire, le tout accompagné d’une bouteille de saké. Tournant la tête sur le côté pendant que mon invité prenait à son tour sa commande, j’observais les quelques personnes avec qui je ne m’entendais pas spécialement bien. Ils avaient bientôt fini leurs assiettes ce qui me laisserait plus de temps pour réfléchir plutôt que d’être sur mes gardes. Une fois le serveur envolé, je repris de plus belle.


- "Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais on raconte que Makka enrôle en ce moment même des partisans. Les déserteurs étant sa principale source de serviteur, je suis en mission pour essayer d’en dénicher un et d’avoir des informations sur elle. Vous vous doutez bien que cela ne sera pas chose facile, mais Suna est un village qui regarde loin devant. L’anticipation est notre meilleure qualité, ne vous faites pas surprendre par une invasion, cela serait dommage."


Je lui souris gentiment, ceci n’était pas une menace loin de là, juste un avertissement qui pourrait peut-être se transformer en déclaration de guerre si l’interprétation n’était pas au rendez-vous. Je repris de nouveau la parole avant qu’un mot ne sorte de sa bouche, histoire de changer de sujet.


- "Vous qui n’êtes pas loin de Kumo, savez-vous à quoi ressemble le Raikage ? J’ai cru entendre qu’il avait changé de main ces temps-ci mais rien de vraiment concret… Je cherche toujours à en apprendre davantage, la culture est très importante de nos jours vous ne pensez pas ?"

Nous allions de surprise en surprise aujourd'hui. D'ailleurs mon expression au visage devait bien le montrer. Si vous auriez vu ma tête, je ressemblais à un poisson avec ses gros yeux globuleux, haha. C'est donc contre une seule personne que le Mizukage premier du nom tomba, et contre une femme en plus?! Connaissant Kiri, les têtes hautes du gouvernement ne devaient pas être très fière. En tout cas elle devait vraiment être très puissante. Le pire étant que malgré cette toute puissance, les villages ninjas (en tout cas Kiri) n'avaient rien fait à son encontre depuis un bon moment déjà, enfin de mon point de vue, si ça se trouve, c'était tout le contraire et je n'étais pas au courant, ce qui était normal étant donné que je n'étais qu'une simple Genin. Encore plus inquiétant est le fait qu'elle même n'avait rien tentée. Qu'attendait-elle? Je ne savais pas trop, mais il était clair que si nous ne nous bougions pas les fesses, nul doute qu'elle passera à l'action tôt ou tard.

Plongée dans mes pensées je ne vis pas de suite le serveur qui s'approcha le souffle court, demandant enfin ce que nous voulions manger. Si j'avais été une de ces clientes aigrie et sans respect et politesse, j'aurais dis: "C'est pas trop tôt!", mais bon, je pris seulement une commande sans engueulade en accompagnement. Non, plus sérieusement je décidai de prendre un bol de Ramen ainsi qu'une belle grosse entrecôte avec une sauce locale, ne me demandez pas, je ne sais pas. C'est une sauce locale, c'tout. La commande prise, le serveur partit aussi vite qu'il était arrivé, à savoir en coup de vent. Mon interlocuteur repartit bon train dans ses explications, sur des sujets que je ne connaissais pas. Des Partisans, Makka n'était pas seule? Quelle sotte je faisais, evidemment qu'elle n'était pas seule les attentats qu'elle avait perpétrée avaient besoin de cohésion et d'hommes. C'était encore pire que prévu, Makka ne se cachait pas comme je le pensais, non, elle avait une armée et Haï no Kuni était son Royaume. C'est alors que le Sunajin, me parla de sa "mission". Rechercher des Partisans afin d'obtenir des infos, m'oui, c'était ps une mauvaise idée. Mais quand bien même des hommes de cette femmes traîneraient en dehors de leur fief, je doutai sérieusement que ces derniers se feraient attraper aussi facilement... Mais comme disait le proverbe; "Qui ne tente rien, n'a rien". Mes sourcils se froncèrent lors du passage sur l'invasion et de la vantardise de ses mots. S'il croyait gagner une guerre aussi facilement qu'ils ne l'avaient fait avec Konoha il pouvait aller se rhabiller. Je ne pu m'empêcher de répondre à cette phrase provocatrice, avec un petit faux-rire :

- Haha. Je ne crois pas que ce sera aussi facile. Nous ne sommes pas des tendres à Kiri. Demandez aux Kumojins, ils vous expliqueront...

C'est alors qu'il changea de sujet, histoire de ne pas gâcher la fête. Ce qui était d'ailleurs une bonne chose, car je n'étais pas du genre à laisser une personne insulter mon village sans répliquer. Kumo avait un nouveau Kage? Oui, j'en avais entendue parler. Les soldats avec qui j'avais combattue lors de la dernière partie de la Guerre, m'avaient parlés d'un certain Kadorîa Urio ayant déserté, si j'avais bien compris, c'était le Raïkage. Le village caché des Nuages se retrouvait sans chef à sa tête, mais si ce gars disait vrai, un remplaçant aurait été trouvé? Espérons que celui-ci ne sera pas assez bête pour nous attaquer de nouveau.

- Oui, je suis d'accord, des informations sont toujours utiles, quelque soit les partis. Mais malheureusement, je ne sais rien. J'ai entendu parler de la désertion de- je réfléchissais quand enfin je trouvais le prénom de l'ancien Raïkage - Kadoria Urio. J'espère d'ailleurs que ce nouveau dirigeant ne nous posera pas de problèmes... Après ce ne sont que mes infos personelles récoltées par des témoignages. Cependant il est fort probable que les forces spéciale en sache bien plus. Mais ne faisant pas partie de celle-ci je ne peux pas vous en dire davantage.

Ca y est! Alors que je finissais ma phrase, le serveur arriva marquant le début d'un véritable régal, en éspérant que ce plat soit aussi bon que le fumet qui s'en dégageait!

Cette jeune fille ne se laissait pas faire, à peine avais-je effleuré l’idée d’un possible anéantissement de son village qu’elle ripostait. Vous me direz, cela est assez logique en soi Après avoir fait équipe avec ce fameux Michiki, je supposais que tous les ninjas de la Brume avaient un fort caractère. N’ayant jamais rencontré le Mizukage, je ne pouvais pas me faire une idée sur la doctrine qu’il exerçait sur ses shinobis. Enfin bref, j’acquis à mon tour quelques informations toujours utiles, à savoir la certitude que Kumo avait changée de Kage suite à la désertion du précédent qui se nommait Kadoria Urio. Sans trop savoir pourquoi, ce nom me disait quelque chose. Il y a quelques années Suna et Kumo formaient une alliance puissante, Renji et Urio se connaissaient alors très bien et les échanges étaient fréquents. Aujourd’hui avec un nouveau dirigeant, qui sait comment ce village va tourner… Il y a toujours un risque de changement majeur quand un nouveau chef prend le contrôle d’un village entier. Une politique d’armement ? Des idées de guerre ou bien plutôt une âme de politicien ? Je n’en savais guère et pour l’instant c’était loin d’être mon premier souci, mais où était mon saké ! Cette fabuleuse boisson qui me rendait dingue ! Bref, au moment où j’allais exploser de colère, le serveur arriva nonchalant et nous déposa nos commandes suivies d’un bon appétit très gay…

Décidément ce village tombait bien bas. Nous commencions tous deux à manger, écoutant seulement le bruit de nos couverts sur les assiettes et les conservations inaudibles autour de nous. Je n’avais plus grand-chose à apprendre à cette jeune femme, malgré tout elle peut-être possédait elle des informations intéressantes. Attrapant la bouteille de saké, je me versai un verre et lançai mes paroles dans ce vacarme insupportable.


- "Je ne sais pas combien de temps va tenir cette entente avec Konoha, mais personnellement je commence à en avoir marre. Tout ceci ne nous mène nulle part, soumettre un village est une chose, mais là c’est juste pour faire genre si tu veux mon avis. Gagner une guerre c’est poser des conditions extrêmes et non des dissout l’assemblée et basta…"


Une fourchette de délicieuse nourriture et je répartissais dans ce qui s’annonçait comme un marathon de critique en tous genres.


- "Le monde des ninjas n’est plus ce qu’il était, où sont passé la diplomatie, la communication et les vraies valeurs ? J’en ai marre de vivre dans un monde où les gens n’ont même pas une once d’espoir, tous savent très bien que la paix n’est que superficiel, et qu’en profondeur la haine est bien présente et va tôt ou tard engendrer la guerre. Ce n’est pas une vie ça, crois--moi…"


Je me lâchais complètement dans des sujets les uns après les autres, mon invité ne devait rien y comprendre. Moi-même je ne savais pas pourquoi j’en parlais, j’intériorisais tellement les choses qu’elles devaient bien finir par sortir un jour ou l’autre. Me servant encore et encore du saké, je commençais à y voir moins clair au sens propre bien entendu. Douce mélodie qui trottait dans ma tête, me guidera tu vers le sommeil éternel, ou bien me jetteras tu dans les abysses du monde, où déchirement et brûlure ne font qu’un ? Mes pensées se troublaient, était elle entrain de me parler en ce moment ou bien était elle spectatrice de ma surconsommation de saké . De toute façon, je ne la reverrai sans doute jamais, alors peu importe les rumeurs sur moi, j’étais un ninja bien mouillé certes, mais un ninja quand même !!!

Sans tenir compte de mon interlocuteur, j'attaquais le plat de Ramen comme la grosse barbare que j'étais réellement. A la première bouchée, je me rendis compte à quel point les cuisiniers de Konoha étaient des as en ce qui concernait les Ramens. Oh que oui, une merveille pour mes papilles gustatives. Sublissimo! Voyons l'entrecôte maintenant, je ne me faisais aucun soucis par rapport à cette dernière. J'avais déjà pu tester le goût des plats locaux lors d'une soirée à Konoha, et croyez moi, au niveau gastronomie, les cuisiniers de la Feuille étaient de fin gourmets! Voire, peut-être plus qu'à Kiri. En effet, les plats d'ici était un mélange de saveur dont la moitié des ingrédients m'échappait. Surtout les épices en fait. Ouais, les épices on en avait pas des tonnes à Kiri, encore des champignons et autres trucs dans le genre poussaient en masse dans nos forêts, demandez à Shinichi il vous le confirmera lui. Mais du côté herbe-qui-donnait-du-goût, là j'étais un peu à la ramasse. Bref! Quoi qu'il en soit c'était vachement bon. La conversation avait cessée, sans doute car mon interlocuteur devait, lui aussi savourer son plat.

C'est alors que le Sunajin exprima un peu le fond de ses pensées en ce qui concernait cette fameuse alliance avec Konoha. Si j'avais bien compris, pour lui, les conditions demandées avaient été bien trop gentille. Ce qui était normal quand on savait que Suna avait du bien en baver pour gagner cette guerre à mon avis. Si mon bandeau avait été celui du Sable à savoir l'espèce de sablier et bien j'aurai appuyée ses dires. Malheureusement pour lui j'étais une Kunoïchi de Kiri, alors evidemment, on peut dire qu'étant donné que la situation politique actuelle ne me concernait pas, j'en avais un peu rien à faire. Croyez-moi, si nous avions pus investir Kumo, je ne vous raconte même pas ce que serait devenu le Nuage. Un village fantôme, voir peut-être un bordel. Ouais! Un énorme bordel avec toutes les femmes rien que pour moi. Hum hum. Bref, passons... Je continuais à déguster mes plats tout en écoutant mon interlocuteur s'échouant davantage dans des propos de plus en plus incohérent. Le pire étant que j'arrivais à suivre... Et je peux d'ailleurs vous dire que ses phrases étaient un gros n'importe quoi. Je ne sais pas où il a vécu, mais pas dans notre monde si vous voulez mon avis. La diplomatie? La communication? Les vraies valeurs? Oh mon dieu. Je me devais de lui ouvrir les yeux et le faire revenir à la véritable réalité:

- Je ne sais pas où vous avez vécu, mais ce n'est pas sur ce continent en tout cas. Tout ces mots n'ont jamais fais parti de notre vocabulaire, à nous, Shinobis. A l'époque où je vivais avec mon Clan, les jours n'étaient pas rose. Les ninjas qui erraient sur notre territoire ne se faisaient pas prier pour nous frapper et arracher la vie de mes cousins et cousines. Ma jeunesse est comme toute celle des personnes qui ont connus la Grande Guerre: Sanglante. Même Tetsu no Kuni ne peut se vanter d'avoir connu une histoire tranquille et croyez moi toute ces valeurs tel que la diplomatie et la communication on été oubliés lorsque les premiers Clans ninja ont vus le jour. C'est à cause d'eux que je suis devenue une shinobi. Ma famille a été décimée par cette guerre, je suis la dernière représentante d'un modeste Clan de chasseur de Mizu no Kuni.

J'avais arrêtée de manger. Sa déclaration et la colère froide qui ressurgissait en moi m'avaient coupée l'appétit. Là, tout ce que je voulais, c'était partir, le plus loin possible de cet endroit, loin de ce Sunajin. Je n'avais plus rien à dire à cet homme. Je décidais de me lever, laissant au passage les Ryos nécéssaire afin de payer mes Ramens ainsi que mon entrecôte. Je me souvenais alors que c'est lui qui m'avait invitée. Au pire il se vexerait, mais à ce moment précis ça m'était totalement égal. Je le saluai d'un hochement sec de la tête et je partais à une allure rapide.

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