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 Belle, jeune et insouciante: mon archétype

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Kawaguchi Kaigõn
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Message(#) Sujet: Belle, jeune et insouciante: mon archétype Belle, jeune et insouciante: mon archétype EmptyJeu 21 Mar 2013 - 21:09

On m’en avait dressé le portrait à maintes reprises, de cette ville immense aux proportions démesurés, de cette ville dont les hauteurs pourfendent le ciel de leur architecture parfaite mais éminemment étrange. Je dois bien l’avouer, je n’avais voulu y croire, pensant qu’il s’agissait là d’une chimère mystérieuse auquel on voulait me faire accepter l’idée. Pourtant la cité vrombissante se profilait, intrigante, devant mes yeux ébahis. Je sentais son cœur battre de la frénésie fiévreuse de ces habitants, de cette folie qui nous dépasse tout à chacun et qui nourrit les espoirs des peuples, les poumons de cette chose monstrueuse respiraient la luxure et la cupidité et c’était bel et bien le terme de ma destination. Je découvre un terre à part, bien loin de ma contrée désertique natale, le bruit et le mouvement y sont permanent, tout cela dépasse le simple entendement humain. Des éclats de voix, des rires gras, la pollution y est omniprésente tout comme les détritus qui jonchent la ruelle. Les gens d’ici sont peu regardants et ne soucient guère de l’hygiène et de la propreté. La mentalité y est autre, il n’y a guère d’étique et de morale ici-bas, seule l’évolution, le progrès et les plaisirs comptent aux yeux de ces résidents en qui le diable s’est immiscé. J’arpente les allées sinueuses où des hommes et femmes de tout âge, de toutes conditions se rencontrent et tiennent des propos de manière déguisé. Mon œil est attiré soudain par une transaction officieuse lorsque des yeux hostiles me scrutent, instinctivement mon regard récupère sa trajectoire initiale. Je poursuis ma route dans le dédale des rues, la lumière artificielle aux couleurs criardes des enseignes le gênait par intermittence mais qu’importe, je devais franchir cette bourgade coûte que coûte. Fallait bien avouer que je ne faisais pas très couleur local avec ma veste noire en soie, elle s’apprêtait davantage à des latitudes plus chaudes. On me dévisage, je devine quelque moquerie énoncé à demi-mot à mon égard mais je n’y prête plus attention. M’arrêter reviendrait à donner du crédit à leurs injures, m’arrêter signifierait que leur venin m’aurait atteint d’une quelconque manière et m’aurait poussé à agir dans leur sens.

Bientôt les éléments viennent à se déchainer, le tonnerre gronde tandis qu’une pluie battante, torrentielle s’abat sur la ville. Comme il fallait s’en douter, ce changement climatique subit a levé un vent de panique dans les rues bondées de Kawa, tous voulant se mettre à l’abri pour se prévenir de cette ondée dérangeante pour le business et les affaires. Pourtant, tous ne sont pas logés à la même enseigne, les plus chanceux s’abritent sans embarras dans les constructions, d’autres parviennent à trouver des repaires de fortune pour s’abriter et puis il y a les rares autres qui ne cherchent pas à s’abriter et dont je fais partie. Tantôt une calamité pour les uns, elle peut aussi devenir une bénédiction pour les autres à fortiori si vous êtes Sunajin et connaissez la véritable valeur d’une averse de cette ampleur. Je déambule dans la cohue lorsque subitement un genou vient se loger par inadvertance dans le sanctuaire de ma virilité. Je tombe, genoux au sol, et tente tant bien que mal de camoufler la douleur ressentie. Je relève enfin la tête avec colère et aperçois ce que je suppose être une adolescente ou du moins ce qui y ressemble. Un visage intrigué sur lequel deux prunelles de sang me scrutent, interrogatifs. Un nez aquilin, un sourire rieur, une mine frêle et pâle presque opaline, un tempérament insouciant comme je l’ai sans doute été avant elle. Une silhouette galbée, des hanches minces mais robustes, une poitrine à peine dessiné, des lunettes fines et des mèches brunes qui tombent cà et là sur un faciès songeur, préoccupé, absent comme si bien que son enveloppe physique soit là devant moi, son esprit était ailleurs. Étrangement, je ne pouvais lui en vouloir, l’eau ruisselait sur son corps chétif, je la voyais trembler, apeuré. J’éprouvais une certaine empathie pour cette jeune femme jusqu’au moment où un quidam vint à la bousculer et fit tomber ses lunettes. Je les récupérais à mon tour et lui tendait avec un sourire à peine dissimulé. Quelque chose de terrible s’éveillait subitement en moi, je ne voulais guère y penser…vraiment pas à penser

"Vous...vous avez fait tomber ceci par inadvertance, je crois bien..."
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Message(#) Sujet: Re: Belle, jeune et insouciante: mon archétype Belle, jeune et insouciante: mon archétype EmptyDim 24 Mar 2013 - 22:42

Une ville pleine de vie comme il en existe rarement en ce temps où la guerre battait encore son plein dans certains endroits. Loin des projectiles d’armes ninja et des techniques dévastatrices, des gens se baladaient insouciants, bien que parmi eux, se trouvaient certainement des shinobi aux desseins peu valeureux. Et en voilà un justement, non une plutôt car c’était une kunoichi. Vêtue d’une jupe noire plissée tombant jusqu’aux dessus des genoux, d’une chemise blanche sans manche, qui dessinait parfaitement sa poitrine qui n’avait pas fini son ascension, et une paire de lunettes qui lui donnait un air candide sur le nez, elle éveillait les fantasmes de certains hommes qui ne manquaient pas de la mater. Elle plongeait alors son regard couleur sanguine où se lisait une intention de meurtre dans ceux des vicieux qui détournaient vite le regard alors que la jeune fille aux lunettes poursuivait son chemin comme si de rien n’était.

Cela faisait un long moment qu’elle marchait, bousculant quelques personnes sur son passage et certaines lui disaient de faire attention alors que d’autres se contentaient de lui jeter un regard furtif avant de poursuivre leur chemin. Elle semblait ailleurs et ne pas savoir où aller. Elle se laissa emporter par la vague de la foule et finit par atterrir devant un stand où était vendue de la bouffe. Elle s’arrêta devant celui-ci et fixa avec envie les nourritures qui y étaient présentées alors que son ventre lâcha un bruit de réclamation. Elle n’avait rien avalé depuis hier soir et sauter un simple repas, était une vraie torture pour son corps. Sans doute parce que sa maîtresse lui privait de repas en guise de punition que son corps réagissait de la sorte ou juste parce qu’elle faisait partie de ces personnes qui avaient besoin de beaucoup manger pour rester en forme. Quoiqu’il en soit, il lui fallait remplir l’estomac au plus vite, avant que toutes ses forcent ne l’abandonnent, chose qui n’arrangerait pas ses affaires. Mais le hic, c’est que la Demoiselle n’avait plus un rond. Si elle ne se trouvait pas dans une ville étrangère et dans une rue bondée de témoins potentiels, elle aurait usurpé toutes ces bonnes victuailles laissant un simple souvenir de sa mauvaise conduite en guise de paiement et peut-être accompagné d’un petit remerciement verbal. Mais voilà, ici elle ne pouvait pas se permettre de faire n’importe quoi si elle tenait à sa pauvre carcasse.

Une main sur son ventre pour tenter de le calmer, elle détourna la tête de la tentation et poursuivit son chemin et bientôt, elle se retrouva de nouveau noyée dans la foule. Où aller ? Elle n'en avait aucune idée mais elle se disait que cette marrée d’essaim devrait bien aboutir quelque part ; et pourquoi pas à un endroit où elle pourra dénicher plus facilement de quoi mettre sous la dent. Elle fit une cinquantaine de pas lorsqu’une averse tomba sans crier gare. Surpris, les ambulants se précipitèrent pour se mettre à l’abri et la jeune fille aux lunettes les imita ne souhaitant pas finir trempée. Mais si les autres semblaient savoir où aller ce n’était point son cas. Ainsi donc, tout en courant elle guettait un endroit susceptible de l’abriter et dans sa course une de ses jambes se logea par mégarde entre les jambes d’un homme qui se plia en deux sous la douleur. Surprise la fille aux prunelles rougeâtres s’arrêta et jeta un regard interrogateur sur sa victime par accident qui se retrouvait les deux genoux au sol. Un blondinet sapé d’une façon plutôt élégant au goût de la jeune fille. Celui-ci releva la tête et la vagabonde put y lire de la colère mais ce fut très bref. Sans doute ayant remarqué que la coupable de sa souffrance était une jeune fille sans défense, il décida donc de la pardonner. Une sympathie qui ne semblait guère touchée la binoclarde qui s’apprêtait déjà à reprendre sa course mais quelqu’un la bouscula et ses lunettes tombèrent dans le choc. Aussitôt, le même blondinet ramassa sa paire de verres et lui tendit tout en marmonnant une phrase sans intérêt. La jeune fille déploya une main pour récupérer cette chose qui lui permettait de voir mieux au loin puis les remit à leur place habituelle avant de tendre de nouveau sa main en direction de l’homme aux cheveux couleur or. C'était la moindre des choses.

- Je ne vous ai pas fait trop mal ? Souhaitez-vous que je vous examine peut-être ?

Comme pour conclure cette phrase bienveillante, son ventre émit un grand bruit et la jeune fille resta figée telle une statue alors que la pluie avait fini par la trempée presque jusqu’à sa petite culotte …
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Message(#) Sujet: Re: Belle, jeune et insouciante: mon archétype Belle, jeune et insouciante: mon archétype EmptyLun 25 Mar 2013 - 22:30

Aouch‘. Le ventre de la jeune demoiselle grommela comme si elle n’avait rien mangé depuis plusieurs jours. Pas étonnant qu’elle grelote sous cette pluie battante, elle n’avait guère de plus pour se protéger que cette maigre peau, blanchâtre et fragile à souhait. La jeune fille était pour le moins embarrassée par cette manifestation impromptue de son estomac, il fallait bien avouer que c’était pour le moins inhabituel d’entendre ce genre de gargouillement chez une représentante de cette glorieuse gente féminine. La plupart du temps, elles se trimbalent toujours avec des bento qu’elles ont préparés avec amour et qu’elles s’engouffrent à 11H30 pétantes ou alors elles s’arrangent pour se faire payer la commission par un gus passant par là et à qui elles ont joué de leurs charmes. Subitement, je prenais conscience de toute la gravité de la situation, j’étais en l’occurrence et sans que je m’en sois encore rendu compte, ce fameux gus qui lui paierait son repas. Le genou qui avait frappé, soi disant par inadvertance, était là mûrement réfléchi tout comme le fait que ses lunettes tombent malencontreusement au sol. C’était là l’œuvre d’un ou d’une complice, à n’en pas douter. Mes vêtements non conventionnels avaient du aussi bien pesé dans le choix du dindon de la farce. Sans doute m’avait elle trouvé tout une ribambelle d’autres attributs qui convergeait vers la victime idéal pour commettre son sévice.

Les apparences sont parfois trompeuses, la plus tendre et innocente jeune femme peut se révéler devenir une véritable démone…seulement ce constat n’est pas réservé qu’a notre pendant féminin. J’espérais vivement qu’elle ne me soulage pas de ma bourse après s’être évertué à frapper avec cette retenue dans cette partie dont l’homonymie laisse planer en moi en grand doute. Certes, je ne savais ni si cet incident était le fruit du hasard ou s’il était motivé de quelque façon cependant je voulais croire quelque peu en ma bonne étoile et cesser d’adopter un comportement si suspicieux. Elle était peut être celle que j’attendais après tout, celle que le dieu du sable m’avait destiné…quoique il aurait quand même pu davantage me gâter, je méritais une déesse non pas une paumée briseuse de virilité. ‘Fin bon, je veux bien lui accorder le bénéfice du doute pour peu qu’elle se bonifie avec le temps, tel le vin dans sa cave pittoresque. Aussi décidais-je d’être bon prince et de laisser une chance à cette femme dont je connaissais rien, tantôt âme-sœur, tantôt avocat du diable, elle aurait les cartes en main. Bien entendu, j’allais me comporter tel le parfait gentleman et rentrerait trait pour trait dans sa présumé petite manigance. J’ai toujours aimé porter des masques et sans doute cette femme-ci aime à se travestir de la même façon.

Cette ondée n’en finissait pas et je n’avais point l’intention de m’éterniser plus longtemps dans l’allée. Outre le fait qu’on était zieuté par un bon nombre de résidents ici-bas, je commençais aussi à éprouver l’envie sérieuse de me restaurer. Je dépliais tout alors l’un de ses larges pare-soleils comme on aime à les appeler à Suna pour en faire ici, un parapluie confortable où deux âmes pourraient si l’envie leur en prenait, se blottir l’un contre l’autre. Je prenais les devants et le plaçais de manière à ce que la demoiselle ne soit plus gêné par l’averse et lui proposait alors de l’inviter à casser la croute en attendant que le déluge s’interrompe.

« Eh bien mademoiselle, vous êtes toute mouillée…euh trempée pardonnez moi. Vous avez été surpris par l’averse, je suppose ? Quoi qu’il en soit, cette pluie ne risque pas de s’estomper sous peu, vous risquez de tomber malade et à entendre votre estomac, vous mourrez de faim. Je m’en voudrais de vous laisser partir sans vous inviter à manger une collation »

Mon regard se pencha alors sur une taverne non loin de là, à la façade honorable et qui me semblait véritablement hospitalière pour tailler un brin de causette. J’avais une petite appréhension sur ce que j’allais découvrir sur mon interlocutrice. Elle pouvait être une assassin dénué de toute émotion ou encore une partisane connue de tous les pays ninjas ou bien être une simple fille comme on en croise chaque jour. Mon imagination frivole aime à me jouer des tours souvent si bien que je ne sais où je dégote de tels pensées… comme si cette femme sans défense pouvait être une prêtresse de l’infâme Makka. Vraiment, Kaigon…où vas-tu chercher de tels idées saugrenues ?...

Je lui adressais alors un sourire franc dénué de mauvaises intentions, un sourire comme peu de gens en sont capables. Mon cœur battait la chamade et derrière mon veston, je croisais les doigts.

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Message(#) Sujet: Re: Belle, jeune et insouciante: mon archétype Belle, jeune et insouciante: mon archétype EmptySam 30 Mar 2013 - 0:44

Une main secoureuse tendue vers l’inconnu aux cheveux dorés et le corps tout entier figé, la jeune fille aux lunettes aurait bien voulu disparaitre sous terre. Si dévoiler sa petite culotte au monde entier ne la gênait aucunement , avoir le ventre qui crie famine, et devant un parfait étranger qui plus est, était pour elle aussi embarrassant que d’avoir lâcher un pet. Pourtant là était une chose tout à fait naturelle et incontrôlable dont il ne fallait pas avoir honte mais ses vécus l’amenaient à réagir de la sorte. Ce bruit lui faisait rechasser des souvenirs dont elle préférerait oublier définitivement. Elle revoyait le visage fier de sa maîtresse, orné de son éternel demi-sourire sadique, alors qu’elle était en train de se délecter de la souffrance de son élève recroquevillée, à moitié morte de faim, sur le sol; les mains sur son ventre dont elle essayait vainement de calmer les cris de souffrance. De tous les supplices, c’était sans doute celui dont la jeune Natsumi supportait le moins et sa maîtresse l’avait bien compris.

La pluie ne semblait pas vouloir s’arrêter et Mairu, ainsi se nommait notre héroïne, ressemblait à présent plus à un spectre qu’à un être humain. Déjà qu’à la coutume, elle avait un air plutôt étrange mais avec ses cheveux aplatis par la pluie, ses vêtements mouillés et l’eau qui ruisselait sur les verres de ses lunettes, elle ressemblait à une revenante qui pourrait arracher un cri de frayeur ou encore faire tomber une personne d’une crise cardiaque si elle la surprenait avec son apparence lugubre. Mais contre toute attente, son allure ne semblait aucunement dérangé le blondinet qui, après s’être enfin relevé et déplier un parapluie pour se mettre à l’abri de la pluie incessante, il invita la jeune fille aux lunettes à se restaurer après quelques remarques qu’elle se serait bien passé. Entre temps, la jeune Natsumi s’était remis de son embarras et surprise par le geste de générosité de l’inconnu, arrangea ses lunettes sur son nez avec son seul index alors que celles-ci étaient déjà bien place. Chose qu’elle effectuait généralement lorsqu’elle était en train de réfléchir ou de façonner un plan quelque peu machiavélique au sien de son crâne de manipulatrice formée.

Elle qui était plutôt habituée à se faire rejeter, ne s’attendait pas du tout à une telle attention mais étrangement l’acte bienveillant de l’étranger ne semblait ne lui faire ni chaud ni froid; elle était restée fidèle à elle-même : indifférente. Cependant, elle n’avait aucune intention de refuser l’invitation mais aucune acceptation orale ne franchit ses lèvres et elle ne fit non plus aucun hochement de tête en signe d’acceptation. Elle se contenta de rester à côté de lui sous le parapluie dont il avait bien voulu partager avec elle. Ayant conscience de la présence trop proche de l’homme, elle commença à vaciller intérieurement. Jamais encore elle ne s'était trouvée aussi proche d’un homme qui n’était pas en train de l’agresser si ce n’était pas elle qui le malmenait. Elle avait les mains crispées sur le devant de sa jupe alors que son cœur commençait à battre étrangement. Son instinct lui disait de partir mais son estomac lui dictait le contraire. Décidant de donner raison au dernier, elle tenta alors de calmer ces pulsations pas naturelles qui émanaient de sa poitrine. Légèrement calmée, elle jeta un regard discret et intimidé vers le côté où se trouvait la personne qui venait de l’inviter et elle rencontra le sourire de celui-ci. La jeune Natsumi détourna brusquement la tête alors que ses joues étaient en feu et ses doigts se crispèrent un peu plus sur sa jupe. Les battements de son cœur s’accélèrent de plus en plus et une vive envie de s’éloigner loin du sujet de cette torture intérieure la poignarda mais sa famine gagnait toujours sur sa raison.

« Calme-toi : Ce n’est qu’un pauvre idiot qui t’a invité à manger. Tu déguerpiras dès que tu auras rempli ton estomac ! » pensa-t-elle tout en essayant de calmer les battements accélérés de son coeur ...
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Message(#) Sujet: Re: Belle, jeune et insouciante: mon archétype Belle, jeune et insouciante: mon archétype EmptyDim 31 Mar 2013 - 17:07

Elle accepta officieusement l’invitation. Bien entendu, comment n’aurait t’elle pas pu ? Je me délectais de toutes ces petites manières dont elle ne pouvait s’empêcher de commettre. Ca la rendait encore plus mignonne, encore plus charmante et adorable que ce qu’elle était déjà. Lorsqu’elle m’adressa enfin ce regard empli de timidité et d’embarras, je sus que mon esthétique avait fait mouche. Mes muscles saillants, mon torse bombé, mon élégance naturelle avait semble t’il conquit une partie de cette jeune femme. Même si j’éprouvais l’envie irrésistible de savoir ce que son cœur esseulé par de déchainement d’émotion, pouvait bien ressentir au moment présent, je restai volontairement silencieux. Elle était presque à se blottir sur moi, elle ne pourrait plus cacher longtemps cette émotion vive qui devait la parcourir. Je voulais qu’elle craque oui mais pas encore, il fallait attendre patiemment l’apogée. Comédienne ou non, elle avait beaucoup de talent et savait y faire à sa façon quoique je la trouvais sans doute un peu trop menu et réservé. Elle se rapprocha bientôt du parapluie pour se mettre à l’abri de l’averse et je pus sentir son parfum rosée embaumé mon corps de toute sa volupté. Il faut bien reconnaître que souvent, nous, Hommes, sommes souvent faibles face aux avances de notre pendant féminin. Nous aimons à croire que nous la choisissons et que c’est bel et bien, nous et nous seuls, qui menons la barque et pourtant…il n’en est rien. Ce serait se voiler la face que de s’évertuer à en énoncer le contraire. Toutes ces descendantes d’eve aiment à nous le faire croire mais c’est elles qui nous mènent par le bout du nez. Voyez, comme en ces quelques minutes de rêverie, je me suis alangui et attendri, voyez comme elle aurait pu porté, un coup fatal au travers de ma cuirasse et ce sans que je puisse en inverser la tendance.

Je ne reste cependant pas le perdreau de l’année et compte poursuivre ce petit examen de personnalité. Il est sans doute eût été étrange que je ne m’entiche pas de son nom et de tout ce que nous impose les conventions morales. Pour être franc, je n’avais guère envie de le savoir, j’aimais le voile de mystère qui entourait cette jeune femme, j’aimais son inconstance et son air précieux. Elle pouvait être une amante de qualité, une de celle qui valait 10 Harems de kunoichis. L’unité de valeur peut sembler étrange voire un tant soit peu machiste, pourtant elle rend grâce aux femmes belles et dieu sait que ce monde en a fait naître des milliers.

J’apercevais à l’angle de la rue, une auberge dont l’atmosphère me semblait chaleureuse. Nous nous dépêchâmes d’y pénétrer et furent bientôt accueilli par une geisha revêtu d’un kimono traditionnel. Un masque en faïence cachait son visage, une allure frêle, un teint pâle presque immaculé comme le lui impose le protocole, elle nous fîmes entrer dans son établissement cossu. Des tapisseries en soie, de la laque, du bois vernis, quelques calligraphies, des objets traditionnels que l’on ne trouverait nulle part ailleurs comme ce dragon en pierre de jade qui surmonte le comptoir. Fallait pas être un nara pour résolument penser que dans l’arrière boutique, certains devaient s’adonner à quelques plaisirs charnels en échange d’une belle bourse de ryos. L’auberge accueillait en cette journée un bon nombre d’hôtes, principalement de riches types à en croire leurs accoutrements. Certains semblait d’un raffinement rare tandis que d’autre étaient des rustres finis qui ne faisaient que s’égosiller et déblatérer des inepties pour cuver leurs breuvages. La geisha nous indiqua bientôt une table dans le fond où nous nous installâmes avec aisance sur des banquettes. Mon invité tremblait encore quelque peu sans doute encore un peu sous le choc du déluge.

Notre entrée n’était cependant pas passé inaperçu des yeux de certains convives. Nous nous observâmes encore et encore, nous dévisageâmes aussi, c’était un duel d’égo, je ne voulais pas que leurs regards inquisiteurs se penchent sur le corps frêle de cette jeune fille. Elle n’était guère là pour ca, pour se faire toiser de haut en bas et dévorer du regard par quelques loubards dépravé et un peu trop expansif. Des messes basses maintenant, des paroles à demi-mot s’exhalaient de leurs bouches putrides, du venin dont ils ne pouvaient s’empêcher de secréter. Je faisais preuve d’un sang froid à toute épreuve, je restais de marbre mais à l’intérieur, mon cœur bouillonnait d’une frénésie irascible. Je savais que si je dérapais maintenant, je donnerais raison à ce sentiment que j’essayais tant bien que mal d’étouffer. Le cœur a ses raisons que la raison ignore, parait t’il. Aussi, je me contenais…pour l’instant tout du moins. La geisha revint bientôt avec une serviette chaude qu’elle tendit avec une profonde sympathie pour la jeune fille. Afin d’éviter qu’elle ne fasse le pied de grue, je l’arrêtais au passage pour qu’elle prenne notre commande :

« Je vous prendrais un thé chaud pour ma part. »

Je tournais la tête alors en direction de la douce jeune femme afin qu’a son tour, elle choisisse ce qui lui ferait plaisir. Cette collation risquait de me coûter bonbon, au vu du cadre et du mobilier de qualité mais mon instinct me faisait penser qu’elle en valait la chandelle
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Message(#) Sujet: Re: Belle, jeune et insouciante: mon archétype Belle, jeune et insouciante: mon archétype EmptySam 6 Avr 2013 - 1:51

Le temps coulait lentement, très lentement pour la jeune fille aux lunettes alors qu’ils quittèrent enfin le point de leur rencontre fortuite. Elle gardait le regard fixé droit devant elle, craignant de croiser de nouveau son regard ou ce sourire qui la rendait toute chose. Elle se demanda ce qui lui arrivait. Serait-elle tombée amoureuse ? Elle ne l’espérait point car l’amour était le dernier sentiment dont elle souhaitait expérimenter. Pour elle c’était une affection bonne pour les faibles, chose qu’elle n’était pas malgré que beaucoup, à commencer par celle qui la formait, pensaient le contraire. D’ailleurs, c’était pour prouver à sa sensei qu’elle avait tort qu’elle se trouvait actuellement ici. Ce qui renfonça sa volonté de vouloir rejeter l’idée que ce sentiment nuisible était peut-être en train de la contaminer. Cette chose pouvait vous faire perdre la raison. Elle fréquentait assez une personne victime de ce genre d’attachement pour savoir ce que ça pouvait vous faire, ou vous faire faire. Oui, sa Maîtresse vouait un amour aveugle à cette Makka dont elle vénérait telle une Déesse qu’elle n’hésiterait pas à se sacrifier pour elle. Un exemple dont Mairu ne souhaitait guère suivre malgré qu’il existait en ce monde une personne qu’elle aimait sans doute plus que sa propre personne. Mais elle ne lui vouait pas ce genre d’amour inopinée mais celui qui unissait deux êtres dès la naissance. Un moment, elle pensa à son grand frère et se demanda où il pouvait bien être en ce moment. Que faisait-il ? Allait-il bien ? Allait-elle la rencontrer dans cette escapade qu’elle avait entamée dans le but de le retrouver ? Ses pensées se poursuivirent et elle oublia complètement la présence de l’homme avec qui elle partageait le parapluie. Dans leurs déplacements leurs vêtements se frôlaient mais la jeune fille n’y faisait plus attention. La frénésie de son cœur s’affaiblit jusqu’à retrouver son activité normale.

Mai la réalité rattrapa vite la jeune Natsumi qui a dû quitter son petit nuage alors qu’ils se retrouvaient devant l’entrée d’une auberge que le blondinet avait par évidence choisie. Etait-il un habitué de cet établissement ou l’avait-il choisi au hasard ? Elle ne lui posa pas la question car la réponse ne l’intéressait pas plus que ça. Tout ce qu’elle souhaitait présentement, c’était de pouvoir se mettre à l’abri de cette maudite pluie dans un endroit autre que ce parapluie et ce avant que son cœur ne fasse de nouveau des siennes. Puis vint celui de vouloir manger jusqu’à exploser son estomac. Et peut-être s’intéressa-t-elle ensuite à l’identité de son bienfaiteur car faire connaissance tout en soufrant de la famine, ne l’intéressait guère. D’ailleurs, il valait mieux éviter de l’aborder quand elle était dans cet état si ce n’était pas pour lui offrir de quoi combler son estomac affamé.

Mairu sauta presque en dehors du parapluie pour franchir le seuil de l’auberge alors qu’une geisha se précipita pour les accueillir avant de leur désigner une table où ils se dirigèrent sans perdre de temps. Elle fermait les pas de l’inconnu, une main posée sur son ventre, tout en pensant aux bonnes choses qu’elle aimerait manger. Elle en bavait presque et ce fut un vrais miracle que son ventre ne lâcha pas un grognement en signe d’accord avec les pensées gourmandes de sa propriétaire. Réflexions qui volèrent en éclats lorsque son regard croisa ceux qui étaient posés sur eux; non plutôt sur elle. C’est vrais qu’il y avait là un spectacle que personne, pas même un enfant, ne remarquerait pas. Elle était tellement trempée, que sont haut s’était plaqué contre son corps, dessinant chaque courbe de son corps. Si elle ne portait pas de haut de sous-vêtement, dont la forme était parfaitement visible à travers le tissu mouillé, on aurait pu voir pointer ses tétons naissants. Ses hanches également avaient droit à leur show tout comme son ventre parfaitement plat où on pouvait deviner aisément le nombril. Loin d’être déconcertée, malgré la lubricité qu’elle arrivait à lire dans certains regards, Mairu tenta cependant de les intimider en leur mitraillant de son regard menaçant habituel mais si quelques-uns détournèrent la tête pour reprendre leur repas, d’autres insistaient. Ne voulait pas se donner en spectacle devant celui qui venait de l’inviter, elle ignora ces derniers.

Une fois qu’ils firent confortablement installés, l’hôtesse de l’établissement revint vers eux avec une serviette qu’elle tendit à la jeune fille qui fut quelque peu étonnée mais elle attrapa celle-ci puis la posa soigneusement sur ses jambes, au lieu de s'essuyer avec, après avoir incliné légèrement la tête en signe de remerciement. Le blondinet arrêta l’hôtesse dans sa course, alors qu’elle était sur le point de repartir de nouveau, pour lui faire savoir son désir de prendre un thé avant de jeter un regard interrogatif vers la jeune fille qui avait pris place à côté de lui par stratégie. Elle fixa alors la geisha avant de lancer sans hésitation :

- Je prendrais tous ce que vous avez aux menus !

Elle avait énoncée cette phrase si forte que tous les regards se tournèrent vers eux. Embarrassée, l’hôtesse resta sans voix puis, comprenant sans doute qu’elle n’avait aucune chance de convaincre la jeune fille au regard sanguin de commander comme tous ces autres clients, elle fixa le blondinet d’un regard interrogateur …
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Message(#) Sujet: Re: Belle, jeune et insouciante: mon archétype Belle, jeune et insouciante: mon archétype EmptyDim 7 Avr 2013 - 23:42

Bah vas-y ma fille, je te dirai rien surtout ! J’avais dis collation pas goinfrage intensif. Elle a cru que j’étais Crésus ou que j’étais le dernier rejeton d’un Daimyo ? Foutu catin, je lui offre le gîte et le couvert et elle ne me montre guère plus de reconnaissance que ca. Pour se remplir l’estomac et se rincer le gosier, tu prononçais quelques paroles mais pour répondre à mes invitations délicates, c’est une autre affaire. Je voyais des ryos s’afficher dans les cadrans de la Geisha qui ne put s’empêcher d’esquisser alors un léger sourire, empli de cette sensualité qui lui allait à ravir.

« Eh bien, eh bien, en voila une sacré gourmande ! Ca nous fait un point commun, j’en suis ravie…Laissez-moi vous offrir quelques coupes de saké »

La métaphore, du moins tant est que c’en soit une, était empreinte d’un sens profond dont ne devait pas cerner la jeune fille. La geisha l’avait compris et moi de même et c’en était sans doute mieux ainsi. Elle repartit aussitôt auprès du comptoir pour indiquer au chef notre commande puis revint aussitôt avec les coupes de saké. Bien entendu, vous vous doutez bien que ces fameuses coupes étaient elles aussi « traditionnelles » avec le dessin approprié au fond des dites coupes, si vous voyez ce à quoi je fais référence. Je ne savais si la jeune fille allait découvrir cette délicate attention, il y avait fort à parier qu’avec un estomac qui crie famine à défaut de crier le second terme qu’elle suscitait auprès des messieurs de cette assemblée, elle risquait de passer outre. Bien sur qu’elle question, j’étais en train de lui prêter une sensualité, un hédonisme dont elle devait être à bien des années lumières. C’est toujours la même rengaine lorsque je crois tomber amoureux, j’imagine une fille superbe sous tous rapports et en réalité c’est tout l’inverse. Maudit idéal, maudit perfectionnisme, je hais cette sensation amère de ne pas savoir à quoi m’en tenir… cette fille le sait et continue à me faire endurer ce supplice car tout son plan machiavélique repose sur cette incertitude stagnante. Fourbes et manipulatrices à souhait, telles sont nos pendants féminins, je le savais éperdument me direz-vous…seulement je pensais m’y être dérobé mais fallait se rendre à l’évidence, personne ne passe au travers de leurs filets construits en string panthères et couleurs flashy, pas même un Kage.

Ce qu’il y a bien avec le saké, c’est qu’il a des vertus euphorisantes et aphrodisiaques. Je bois la coupe d’une traite et zieute le fond de celle-ci avec intérêt, mon œil s’embraserait presque tant la vision d’horreur que j’y ai vu était abominable, un sumo presque dénudé était logé au fond de la coupelle. Plutôt le genre d’images qui vous fait dégobiller plus qu’autre chose. La jeune fille tremblotait à moitié et aussi étrange que cela puisse paraître, elle ne s’était pas servi de la serviette préalablement apporté par la geisha, chose qui vous conviendrez est plutôt inhabituel lorsqu’on se trouve trempé de la sorte. Ce comportement des plus inaccoutumés me gênait foutrement, pourquoi s’évertuait t’elle à ne pas l’utiliser ? Que cherchait-elle à prouver en agissant de la sorte ? Elle ne faisait que renforcer toute l’attention qu’elle suscitait d’ores et déjà auprès de ces mâles en mal d’amour. Je l’avais bien aperçu leur jeter l’un de ces regard revolver que les femmes pensent être suffisant pour tromper la volonté de ces mâles en rut. Bien entendu, ce n’eut pas été suffisant pour les dissuader de faire parcourir leur œil lubrique sur son corps. Je ne pouvais croire qu’elle aimait être source de ces plaisirs abominables mais je ne la connaissais guère.

La geisha commença à amener les plats les uns à la suite des autres en faisant tout un tintouin. Je n’aimais guère la façon dont se profilaient les choses, je ne suis pas homme que l’on trompe ou que l’on fait mine de tromper. Je me contenterais de la Geisha, elle est plus mature et sans doute bien plus accommodante que la planche à pain qui me sert d’hôte. La colère monte en moi, une agressivité froide presque tangible, le besoin de me passer les nerfs sur quelqu’un ou quelque chose se fait sentir. La jeune fille est trop frêle pour que je la touche, sa tête de paumé ne me revient pas puis elle est concentré sur la nourriture. Mon regard, empreint d’une animosité dont j’ai peine à contenir, se porte sur les hommes lubriques…et j’explose.

« Bande de foutus débauchés, n’avez-vous guère honte d’adresser pareil scène à cette femme. Qu’importe qu’elle aime satisfaire vos regards luxurieux, ou est passé votre amour propre, Sales nazes, Rebus. «

« Répète un peu pour voir, gamin, qu’on t’arrange le portrait. Foutu mioche, ta copine m’a l’air d’être une dépravé. Faut t’y faire garçon ! »


« Admettons… »

Je bascule alors la table d’une traite et renverse tous les plats qui s’y trouvent. Je le répète, j’avais dis collation pas banquet. Si elle a un tant soit peu d’orgueil, elle ne mangera pas. Si elle n’en a pas…et bien, elle pourra becter la bouffe au sol comme une manante. Je me dirige en direction des gus puis s’ensuit une bonne grosse baston de bar. On s’échange des pralines, des gnons phénoménales, des coups de genoux, la décoration traditionnel y passe, le mobilier tout est bon pour mettre un dawa pas possible. J’arrive bientôt à casser un cadre dans la tronche de l’un d’eux avant de me prendre un uppercut monumental qui m’envoie valser de l’autre côté du comptoir. Le patron de ce feu restaurant surgit bientôt des cuisines et tente de me craquer une chaise sur le coin de la tronche. J’esquive in extremis et lui colle un énième chtar dans les molaires.


« Pour les réclamations, demandez à la demoiselle trempée, ici présente »


Je me dirige alors à toute hâte vers la sortie puis balance un kunai qui volontairement va perforer le mur à une cinquantaine de centimètres de la jeune fille.

« C’est la dame toute trempée au regard de cendre qui régale ce soir, sens propre et figuré. Faites-vous plaisir ! »

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