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| | | 100m catégorie troisième âge [Mission solo Rang C] |  |
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![100m catégorie troisième âge [Mission solo Rang C] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | | (#) Sujet: 100m catégorie troisième âge [Mission solo Rang C] Sam 19 Jan 2013 - 17:55 | |
| Aujourd’hui par chance, il faisait beau, raison pour laquelle je m’étais autorisé à aller pêcher pour me détendre. N’ayant pas la motivation ce jour-ci d’aller m’entrainer, il fallait tout e même rester productif. Car il est bien connu que l’oisiveté est mère de tous les vices. Cela faisait bien une heure que j’étais embarqué sur mon petit bateau, et je pouvais être fier de moi, j’avais déjà pêché une bonne quinzaine de poissons. J’étais paisible, aucun autre bruit que celui des vagues et des clapotis que faisait l’eau au contact de mon embarcation. Mais ce calme finit par être rompu. J’entendis comme quelqu’un courir, mais attention, pas n’importe comment, courir sur l‘eau. Après m’être retourné, j’aperçus un Oi-nin du village foncer vers ma direction. Sur l’instant, j’avoue m’être demandé ce que je pouvais bien avoir fais qui me vaudrais la présence d’un tel membre du village. Mais rapidement, je reconnus son masque, oui cette forme de renard, ce n’était nul autre que mon meilleur ami Harada Sanosuke. Quand il ne fut plus qu’à cinq mètres, il bondit magnifiquement et atterrit directement au sein de mon bateau. L’embarcation se mit à tanguer sous la force de son atterrissage, mais rien de bien embêtant. Je lançais un grand sourire à mon ami, avant de chercher dans un coffre une autre canne à pêche. Il s’en empara, et tout en retirant son masque et sa capuche, il s’asseyait face à moi.
"Salut Harada, ça va toi ? Qu’est-ce que tu branle ici ?"
Mon meilleur ami ne sut retenir un large sourire. Il commença alors à préparer sa canne, afin de m’imiter.
"Content d’te voir Shinpachi, moi ça va merci, et toi ?"
Harada lança ensuite son appât au loin. Avec un peu de chance, il arriverait à attraper un poisson, pour changer… Je lui répondis tout en me frottant le côté gauche du crâne, perplexe.
"Ouais, je n’ai pas à me plaindre. Bon alors, tu ne m’as pas dit que tu étais débordé en ce moment ? J’avoue que ça me fais plaisir d’te voir, mais y’a sûrement une raison j’me trompe ?"
Harada glissa sa main jusqu’à sa sacoche, il chercha alors quelque chose quelques secondes, et enfin, il me lança un rouleau. J’en m’en emparais alors, et commençais à le lire. Il s’agissait d’un ordre de mission de rang C. Le but était simple, se rendre dans un village du pays, et aider un homme à remporter une course, pour le moins…étrange…mais pour autant très amusante. Je rangeais alors le rouleau dans ma propre sacoche. Harada reprit alors la parole.
"En passant par le bureau de distributions des missions, j’ai trouvé ça. J’me suis dis que ça pourrait te convenir, puis t’as clairement le physique qu’il faut, alors voilà. J’espère que t’accepte, ça me ferait mal au cul d’avoir fais le trajet jusqu’ici pour rien."
Je posais ma canne au sol et me relevais. Après avoir souris à mon ami, je lui tendais mon poing. Il s’empressa de le percuter, sans force.
"Ok, j’accepte c’te mission. J’y vais de ce pas, par contre, j’te laisse ramener le bateau et le poison mon pote. On se voit quand j’aurais fini ça."
Sans perdre plus de temps je sautais à l’eau, prenant la direction de la côte, deux kilomètres et demi plus loin. Finalement, je me serais bien entrainé aujourd’hui… |
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| | (#) Sujet: Re: 100m catégorie troisième âge [Mission solo Rang C] Sam 19 Jan 2013 - 23:11 | |
| De retour au village, je me préparais à partir en mission. Au vu du temps que j’avais mis pour rentrer, il faisait déjà nuit. En rentrant chez moi Heisuke me sauta au cou, tandis qu’Ibuki fit mine de ne pas m’avoir vu. Je constatais alors que mon ami Harada était déjà sur place. Frustré je lui demandais comment i avait été en mesure de revenir avant moi. Il se contenta juste de me répondre que le ninjutsu offrait bien des avantages. Pour s’être moqué il reçut une de mes chaussures au visage. Comme la course n’avait lieu que demain dans l’après midi, je pouvais me permettre de rester dormir chez moi, en compagnie de mes deux fils et mon ami. Harada avait ramené de la côte les poisons que j’avais pêchés. Aussi, j’eu même le plaisir de partager un délicieux repas avec ma famille. Avant de me coucher, je préparais mon sac. De quoi boire et manger au besoin, un duvet, le rouleau de la mission, et une photo de ma femme. Je ne porterais que mon Daishô, composé de mon katana et mon wakizashi, en guise d’armes. Bien que ce ne soit aucunement une mission de combat, qui sait sur qui je pourrais bien tomber. Comme le disais toujours mon père, mieux vaut prévenir que guérir.
A l’aube, je pris mon barda, dis au revoir à ma famille, et pris la route. Le voyage ne serait pas aussi long que si j’allais dans un pays voisin, mais tout de même, ce n’était pas la porte à côté. A mon humble avis, j’arriverais sur les coups de midi. Heureusement, en sortant de chez moi, Harada m’avait donné une bouteille de saké. Histoire de…passer le temps… Me voilà donc en chemin, pour une aventure qui s’annonçait, pour le moins, épique…
Comme je l’avais prévu, il était près de midi et demie quand j’arrivais enfin à destination. Ma bouteille de saké à la main était bien moins lourde que lorsque j’étais parti ce matin. Il ne devait plus en rester qu’un quart à mon avis. Bon, certes, je tiens bien à l’alcool, mais là je commençais à ne plus être trop frais, après avoir autant picolé durant tout le trajet. Mais au moins, faut dire que ça avait été distrayant. Je sortais alors de mon sac mon ordre de mission, afin de savoir où trouver mon vieillard. Sur le papier, il était noté qu’il se nommait Monsieur Ogawa Kobayashi. J’allais donc en direction de la maison de cet homme. Une fois sur place, je frappais, attendais que l’on vienne m’ouvrir, et finalement je découvrais le commanditaire de la mission. C’était un homme âgé, je ne vous apprends rien. Il était petit, chauve, et le dos rabougris. Il me fit entrer, fou de joie au vu de ma visite. Une fois dans on salon, il me demanda de m’assoir et me ramena une tasse de thé. Il me sourit tendrement, comme à un enfant.
« Je suis véritablement enchanté de vous rencontrer jeune homme. Oh oui, quelle musculature, vous serez parfait, oh ça oui parfait. Hum, comment vous appelez-vous ? »
« Je me nomme Shinpachi. Monsieur Kobayashi, je suis moi aussi heureux de faire votre connaissance. Vous êtes prêt pour la course de tout à l’heure ? »
Le vieil homme se releva alors et se mit à rire. Il me servit à nouveau une tasse de thé sans s’arrêter pour autant de rire.
« Oh oui jeune homme, je suis plus que prêt. Je suis certain que grâce à vous, cette année ce sera enfin moi le vainqueur. Et comme ça je pourrais m’occuper de Madame Akyoshi, si vous voyez ce que je veux dire.
Je crachais alors le thé dans ma bouche avant de tousser fortement.
« P..Pardon ?!? Oui bien sûr que je vois c’que vous voulez dire. Mais euh bon bref, préparez vous, ok ? »
Le vieil homme hocha sa tête et partit dans sa chambre. Quant à moi, je terminais ce qui me restait de thé. Je posais mon sac par terre et y rangeais la bouteille de saké. Quand Monsieur Kobayashi revint, il était… en tenue de sport je suppose… En compagnie de mon commanditaire, je pris la direction de la course.
Sur place il y’avait environ 25 binômes. Pour la plupart, les « destriers » ne semblaient pas très sportifs. A mon avis ils étaient en grande partie les petits enfants des anciens qu’ils portaient. Autant dire que la concurrence n’était pas rude du tout… Les duos se mirent sur la ligne de départ petit à petit. Les vieux montèrent sur le dos des plus jeunes, et Monsieur Kobayashi fit de même sur le mien. La chaleur, le soleil et le saké me faisaient tourner la tête. Quand soudain, le départ retentit ! Je m’élançais alors dans un bond sublime, presque comme si je n’avais rien sur le dos. Je courais à une vitesse telle que mes adversaires étaient déjà loin derrière moi. Je n’étais plus qu’à dix mètres de la ligne d’arrivée, quand soudain, je perdis l’équilibre et me plantais dans l’herbe comme une grosse merde. Mon pauvre vieux tomba un mètre plus loin. Le temps que je récupère un peu, et que je remettre le vieux sur mon dos, nos adversaires n’étaient déjà plus très loin. Aussi je me lançais dans un dernier grand sprint. La victoire fut obtenue de peu, mais elle était tout de même notre. Comme mon commanditaire était empli de joie, je le laissais savourer sa victoire et prenait la direction de sa maison. J’y récupérais mon sac, lui écrivait un mot d’au revoir, et reprit mon chemin. Je sortis de mon sac ma bouteille de saké. Moi aussi j’allais savourer le fruit de ma victoire en rentrant chez moi. |
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