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 La nuit nous appaise [Kairi]

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Samui Aéra
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Message(#) Sujet: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptyLun 17 Déc 2012 - 13:32

Mon visage se dessinait à moitié, sous la faible lumière que produisait le seul lampadaire de la rue encore allumé. Mon faciès morose apparaissait à moitié, décomposé, morose, renfrogné. Mon dos légèrement recourbé, j’étais assis sur un banc légèrement délabré, un verre de saké dans ma main gauche, une clope dans la droite. Je regardais le liquide fumant dans le verre, tandis que je levais le cigare à mes lèvres, le consumant jusqu’à son filtre. Relâchant la fumée de mes narines, elle s’évapora au milieu des ténèbres, se fondant parfaitement dans les ténèbres nocturnes, laissant seulement une légère odeur mystique. Je m’enfilais le verre en silence, les traits toujours aussi durs.

Qu’est ce qui m’avais mis dans cet état, me diriez vous ? Inori n’est toujours pas rentrée. Je ne sais même pas où elle s’en est allée. Oui, mais ce n’était pas seulement ça. Voilà maintenant une semaine que je travaillais sur une certaine pilule, mais je n’étais arrivé à aucun résultat convaincant. En même temps, c’est normal, je suis devenu quelqu’un d’humain, de sociable. Je passe du temps avec des personnes, maintenant. Maintenant, je fais mon devoir de Shinobi, je m’intéresse de plus en plus au corps à corps, et j’ai même un emploi de médecin à l’hôpital de Kiri. Il manquerait plus que je fasse des études psychiatriques, tiens. Voilà, j’étais entrain de me perdre, et à moi se présentaient maintenant deux chemins. La science ou la puissance et la reconnaissance. Au fond, les deux n’étaient pas insociables, mais je n’étais pas le genre de personnes à faire plusieurs choses en même temps.

Voilà, c’était tous ces points là qui me perturbaient, et qui faisaient que j’étais dans la rue en pleine nuit, une clope et du saké entre les mains. J’avais besoin de prendre l’air, mais même après avoir fait tout ça, je demeurais perturbé. En fait, j’aprehendais les faits d’Inori. Lâchant la clope à terre en l’écrasant de mes pieds, j’avais remarqué qu’il y’avait une autre présence, ici. Un chakra équivalent à celui d’un genin. Aucun danger donc. Mais pourquoi se cachait il, ou elle ? La personne en question me suivait, ou avait tout simplement peur d’aborder ? C’est vrai que je peux légèrement dissuader les gens de venir me parler quand ils me voient dans cet état. Froid, à mon habitude. Voilà au moins une bonne chose qui n’avait toujours pas changé chez moi. Sans me retourner, les yeux toujours fixés sur mon verre à présent vide, je me contentais de lui lancer un :

- Viens, je ne mords pas.

Voyant que le concerné prenait place à mes côtes, je me retournais, voyant une charmante femme au regard de braise. Levant la tête pour finalement la fixer de mon mono globe, je lançais.

- Que fais-tu ici, dans une nuit aussi noire ?

Je marquais un léger blanc, puis repris :

- Jisetsu Xaldin, Juunin. Enchanté.

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Message(#) Sujet: Re: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptyMar 18 Déc 2012 - 22:56


Oui je me retrouvais encore une fois tard dans la soirée dehors, pas pour de mauvaises raison mais juste car j’avais besoin d’air. Mes poumons avaient l’impression de ne pas pouvoir inspirer de l’oxygène à l’intérieur de ma maison, cet espace où j’étais seule et enfermée. Les murs me hantaient et j’avais l’impression qu’ils avançaient vers moi avec de grandes grimaces, prêt à me dévorer à tout moment où je baisserai ma garde émotionnelle et que je laisserais les émotions m'envahir le coeur et la raison. Ces émotions qui n’avaient pour but que de vous dévorer de l’intérieur, d’arracher votre chair et de la bouffer tout en rongeant vos os jusqu’à que plus rien ne reste de vous. Jusqu’à ce que vous devenez une âme pathétique qui vit comme une condamné à qui l’on aurait prédis une fin terrible. Je m’étais donc enfuie de ces émotions et j’avais besoin d’air, de me ressourcer dans les rues de Kiri. Notre village de la brume m’apaisait intérieurement, à croire que cela agissait comme un somnifère pour les angoisses et les frustrations. Avec l’esprit ailleurs je me promenais donc dans les ruelles humides, l’air était chaud et lourd à cause de la pression atmosphérique. C’était très désagréable, en tout cas pour moi car je préférais les nuits avec de l’air frais et un vent qui frappe dans votre visage pour vous éveiller du cauchemar auquel vous étiez en train de penser. L’atmosphère ne pesait alors pas lourd sur vos épaules, n’ajoutant pas sa charge en plus à celle que vous avez déjà.

Les ruelles étaient partiellement éclairées mais j’étais parfaitement visible car la lumière de la lune reflétait sa lumière dans mes mèches de cheveux blancs qui étaient comme complices avec cette boule argentée. Devant moi était assis un personnage curieux sur un petit banc délabré un peu en dehors de la lumière, on ne pouvait lire de la joie sur son visage, cela était sûr. Mais quelles autres émotions ressentait-il? Il m’avait remarqué pendant que je le regardais de loin, n’osant pas trop l’approcher car peut-être qu’il voulait être seul. Je m'apprêtais déjà à revenir sur mes pas quand il me dit de venir chez lui, qu’il ne mordait pas. Heureusement. Me décidant à m’asseoir à coté de lui j’en profitais enfin pour le regarder de plus près mais je ne connaissais pas son visage. Il m’était inconnu même si il me connaissait peut-être par les paroles d’autres, lui aussi se retourna pour me regarder. Pour regarder la personne qui n’osait pas l’approcher. Ce qui me surpris un peu était qu’il n’avait qu’un oeil, l’autre sûrement perdu en bataille.

Mes deux yeux pourpres fixaient son regard, un regard qui n’avait aucune étincelle de joie ou d’un autre sentiment positif. Sa pupille était noyée dans un océan de morosité et de froideur, une froideur qui s’exprimait aussi dans sa posture. Le jeune homme me demanda ce que je faisais ici dans les ténèbres de Kiri où peu de gens allaient s’aventurer. Avant que je ne puisse répondre il se présenta directement, c’était un Jisetsu, pas trop les gens que je fréquentais donc. Sûrement qu’il méprisait aussi mon nom de clan et je n’avais pas trop envie de m’exposer à un parfait inconnu. Je décida donc à ne lui exposer quelques informations avant de continuer cette conversation.

« Kairi, enchanté moi aussi. J’étais venue me promener pour échapper à l’étouffement des pièces intérieur, pour respirer. mais cet air humide et lourd rend la respiration assez difficile. Et toi, que fais-tu ici? »

Peut-être que lui aussi était venue chercher un échappatoire à la vie quotidienne qu’on retrouvait en journée mais qui se perdait dans les profondeurs de la nuit? La bouteille qu’il tenait à la main n’émanait rien de positif et il n’avait pas l’air de se saouler pour fêter un évènement, bien au contraire. Quels problèmes pourrait avoir un Jisetsu?
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Message(#) Sujet: Re: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptyMer 19 Déc 2012 - 17:41

La jeune femme qui me faisait face faisait dans les vingt ans, et semblait légèrement plus âgée que moi. Un physique avantageux, des yeux pourpres et de nombreuses mèches d’un blanc pale, Voilà les traits dominants de la prétendue genin. Une femelle qui ne devait pas laisser indifférent le sexe opposé, même si elle ne m’intéressait pas vraiment. En effet, Inori me suffisait amplement, à n’en pas douter. Mais soit, si j’avais convoqué la kunoichi à mes côtés, c’était pour qu’elle m’aide à chasser mon état moribond. Quelqu’un avec qui tenir une conversation, en somme. Aussi, de par ma tenue, mon allure et mon ton froid et inexpressif, la jeune femme devait ressentir que je n’étais pas dans l’un de mes meilleurs jours, mais étais-ce le cas pour elle ?


Toujours légèrement accroupi sur moi même, je retournais ma tête afin de la fixer pleinement, mon faciès toujours aussi sobre, avec ce petit air hautain qui m’allait si bien tandis qu’elle me répondait. Elle était donc venue ici pour les mêmes raisons que moi, trouver un semblant de liberté dans un monde ou l’on étouffe constamment. Mais pourquoi ne m’avait-elle pas donné son nom complet, alors que je l’avais fait ? Ne voulait-elle pas le donner ou c’était juste qu’elle n’en avait pas ? En effet, je ne connaissais maintenant d’elle
Que son nom, Kairi ;


- La moindre des politesse est de donner ton nom complet alors que ton supérieur en a fait de même, tu ne crois pas ?

J’agrémentais mes paroles d’un petit sourie forcé pour ne pas paraître trop arrogant où sévère, une petite habitude que j’avais prise pour devenir plus « sociable ». Je replongeais mon mono globe dans le verre de saké toujours vide, comme-ci j’avais soudainement pris un intérêt à le regarder. Puis, je répondis brièvement sa question :

- Pour les mêmes raisons que toi, Kairi.

Je sortis mon paquet de cigare, en prenant une, puis en lui proposant une à son tour :

- Je ne suis pas un vrai fumeur, mais une parfois, ça ne fait pas de mal non ?

En effet, la nicotine aidait à apaiser, tout comme la nuit.



Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptyMer 16 Jan 2013 - 0:35



Ce n’était pas que je n’était pas polie envers ce jeune homme qui se prétendait mon supérieur, bon c’est vrai, il en avait l’air même si son âge était sûrement moins élevé que le mien. Je n’avais pas omis de donner mon nom complet par arrogance mais plus par une habitude, sans m’en rendre compte ce rituel s’était ancrée dans ma vie de tous les jours. Ne pas donner mon nom de mon clan m‘évitais aussi de devoir confronter la lueur qui passait à ce moment là dans les yeux des gens. Une lueur souvent remplie de dégout et de répulsion avant de faire apparaître comme par magie un sourire sur leur lèvres qui ne se coordonnait pas avec ces pupilles. Ici aussi j’avais remarqué un sourire forcé, on pouvait dire que j’étais devenue experte en ce genre de choses. Pas pour les faire mais pour les reconnaîtrais. Kairi experte en reconnaissance faciale! Quel exploit ma grande! Bon, en tout cas son seul oeil ne me regarda plus et il avait avoué qu’il était ici pour les mêmes raisons que moi. Alors je pouvais bien lui donner mon nom complet, on pouvait essayer. Après qu’il eu prononcé mon prénom avec ces cordes vocales je pris le courage par les deux mains et prononça ainsi mon nom, celui de mon clan.

« Kaguya. Kairi Kaguya. On peut dire que.. j’ai mes raisons pour ne pas révéler directement qui je suis. »

J’essaya aussi de sourire pour paraître moins froide mais quelle idiote j’étais! Comme si on ne voyait pas qui j’étais directement à mon physique? Un avantage ce soir était peut-être que il faisait plus sombre, et qu’on me reconnaitrait donc moins facilement. Pendant toutes ces réflexions profondes et philosophiques, bien trop d’ailleurs, un cigare vint se poser devant mon regard. Le pirate, oui je sais c’est un surnom pourri, m’en proposa un mais je fit non de la tête. Mon espérance de vie n’était déjà pas très longue, alors ne valait mieux pas la raccourcir.

« Non merci, je n’en ai pas vraiment besoin. »

Mais un petit égo vint se poster dans mon esprit. ‘Essaye, vas-y! Tu verras, c’est bien!’. C’est vrai que les fumeurs avaient toujours l’air apaisé en fumant leur cigare, comme si cette fumée les coupait du monde pour quelques instants en les emmenant sur une autre terre. Comme si elle venait doucement, sans aucun bruit, vous élever dans les airs et vous attirer vers un endroit plus paisible. Bien entendu c’est comme cela que les dépendances commencent mais ça c’est un autre sujet. Tentée pour une fois par quelque chose d’inconnu je pris finalement le cigare entre mes doigts fins et blancs avant de diriger la pointe de celui-ci vers mon interlocuteur avant pour qu’il l’allume.

« En fin de compte, je vais essayer. »

Quand mon cigare fut allumé je regarda d’abord l’exemple assis à coté de moi, comment il inhala la fumée avant de la souffler dans l’air humide par ses lèvres. J’allais essayer de l’imiter, mes doigts rapprochèrent le cigare vers ma bouche et mes lèvres pâles pour se renfermer sur le bout de celui-ci. Puis j’inhala cette fumée forte dans mes poumons et bien évidemment, pour une première fois, je commença à tousser. Bravo! J’avais l’air très idiote devant cet inconnu maintenant! Ma toux continua et s’adoucit après quelques secondes qui avaient l’air plutôt longues. En fait cela me fit rire et je me dirigea vers le Jisetsu.

« Ne te moque pas. »

Un sourire vint ce déposer sur mes lèvres avant de ramener le cigare vers mon visage et de tirer un deuxième coup. Cette fumée venait emballer mes poumons comme l’eau le fait quand on saute dans une rivière. C’était apaisant, effectivement. Un petit nuage de fumée s’échappa de mes lèvres dans la rue sombre où nous étions assis.
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Message(#) Sujet: Re: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptySam 19 Jan 2013 - 18:41

» Suck it up like a cigarette, light it up, Its just like a cigarette, its something that I do, Once in awhile but between me and you, Its just like a cigarette Nobody's really fooled , I dont want the truth, I wanna feel fucking cool «

Le débit de cette mélodie me revenait à chaque fois que je fumigeais un cigare. Je n’étais pas vraiment un adulateur de musique mais il me prenait parfois l’envie d’entendre quelques morceaux parfois, allant même jusqu’à fredonner les textes à voix basse. J’exhalais la pipaille à plein mou, me délectant du léger après goût que la clope laissait sur le palet. Je libérais le fin voile gazeux de mon orifice nasal. Puis, je reportais à nouveau mon attention sur l’opaline. Sa chevelure blanche évoquais très clairement l’appartenance au clan des manipulateurs d’os, mais la crinière lactescente n’était pas un attribut personnel des kaguya’s, et elle n’en était peut être pas une. Enfin, il fallait avouer que j’avais bien brusqué la donzelle, et elle n’avait pas l’air d’être le même genre de personnage que le jeune lupus dont j’avais fait la rencontre. Le soit disant élève de Yoru le régent. Et en effet, il s’avérait que la Kaguya faisait bien partie du clan susnommé. Elle ajouta aussi qu’elle avait ses raisons pour ne pas révéler qui elle était. Ainsi donc, elle avait honte de son clan. En même temps, je la comprenais. Une Kaguya qui rencontre un pseudo noble Jisetsu, ça doit la refroidir. Et puis, elle doit en recevoir des insultes, des discriminations. J’émis un rire sourd, dont émanait une pointe de franchise. Je tapotais doucement son dos pour la rassurer avant de prendre la parole :

  • Je vois que tu a déjà croisé la route de mon clan... Des arrogants hein ? Une vraie poignée de connasses, pseudo nobles. Ouais, on est un peu ça en partie. Des hypocrites, des paradeurs. Les vrais nobles de Kiri, c’est les Samui. Nous, nous avons la science, le savoir. Et ça, ça me permet d’emmerder ces bourgeois, Samuis et Jisetsu en même temps. Et du coup, c’est eux le populo, c’est eux la plèbe. Et moi je suis l’aristocrate. Quand on voit ma posture, ma façon de dévisager, on voit que je suis quelqu’un... D’important. Mais moi, je ne me considère pas quelqu’un d’important parce que je suis né dans un landau d’or. Je me considère important parce que je créais des toxines à l’age de trois ans. Tu est peut être née dans un landau d’os, mais ta volonté te rendra forte et importante. Tu pourra alors emmerder tous ces nobles, tu pourra les mettre au cachot, les tuer, les traiter de plèbe, enfin. ... Bref. Désolé, je me suis emporté un peu.


Je venais de prendre conscience que je m’étais légèrement lâché sur les mots. Peut être parce que elle, la populo peut comprendre ce dont je n’ai jamais pu parler dans mon entourage de pseudo nobles. A chaque fois que je les voit, matriarches, jeunes du clan, et autre, déguster les mets qui coûtent la peau du cul et parler du dernier dîner gala du Daimyo, tandis que dehors, la peuplade crève de faim, mon côté humain ressort. Je suis un tyran, une vraie crapule, un fou, un sans cœur, mais l’hypocrisie, je déteste ça. L’hypocrisie avait menée mes parents à la mort. L’hypocrisie m’avait faite devenir ce que j’étais. Un adolescent ivre de puissance et de savoir, qui vit sans but, sans rien.

Le toussotement de la genin me fit sortir de ma léthargie. Je la regardais d’un air légèrement malicieux. J’avais raté une bonne partie de ses paroles, il faut dire que ma réflexion quelque peu trop poussée m’avait faite sortir de l’instant présent. Et inconsciemment, une goutte avait coulée de mon mono globe. Cette dernière se mêla à mon rire spontané. La deuxième tentative fût plus fructueuse, mais un petit conseil ne faisait pas de mal :

  • Au pire si tu as du fûton, tu peux laisser l’air faire le travail pour toi. J’ai fait ça à mes débuts.


Je déposais ma main sur l’épaule de la genin, transmettant un brin de mon énergie sensorielle à l’opaline. Je décuplais le chakra dans son corps. Ce n’était bien sûr qu’une illusion, mais l’illusion tenait maintenant la place d’illustration.

  • Ressens la puissance, l’énergie spirituelle. C’est ce que tu ressentira lorsque tu sera assez forte. Imagine ce chakra présent continuellement dans ton corps. Imagine combien de noble incapable de se battre correctement rêverait de l’avoir.


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Message(#) Sujet: Re: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptyVen 8 Fév 2013 - 14:00


L’homme assis à coté de moi commença à me faire tout un discours sur son clan, et franchement, j’y comprenais rien du tout. Je voyais pas vraiment où il voulait en venir et a fur et à mesure qu’il avançait dans ses paroles il commença aussi à s’emporter. Un vrai dingue celui-là. Moi qui n’avais rien demandé, je me trouvais à écouter un truc dont je ne comprenais que qu’il avait crée des toxines à 3 ans et puis basta. Hein? Pouvez répéter la question? Enfin, peut-être que j’étais un peu dure là, peut-être qu’il s’était lâché par-ce que voilà. Par-ce que avec moi c’était possible. Allez pas tenir ce discours avec les nobles où on vous casse la gueule, ce qui montra encore une fois que j’étais une petite plébienne ordinaire.

De toute façon là j’étais trop concentré sur la fumée qui entrait dans mon corps pour essayer de comprendre ses paroles. Le mono-globiste me donna le conseil d’utiliser mon Futon pour respirer cette fumée plus facilement. Pas très bon pour la santé ça! Mais bon, si j’allais quand-même vivre moins longtemps que les autres à cause de mon pouvoir spécial, autant essayer pleins de choses. Une concentration était requise pour que je trouve le Futon dans mon corps, ce Futon qui alla d’ailleurs envelopper la fumée que je venais d’inspirer pour l’amener dans mes poumons et la relâcher là-bas. Plus de toussotements! Ca marchait vraiment!

Par contre ça n’avait pas l’effet prévu, je sentais mon chakra se décupler ainsi qu’une puissance étrange envahir mon corps et mon âme. C’était quoi ce cigare? Y’avait de la drogue dedans où quoi? J’avais pas l’intention de devenir accro moi! Ce n’est que quand mon interlocuteur commença à parler que je remarqua qu’il avait sa main posé sur mon épaule, c’était donc lui qui m’envoyait cette énergie. Ces mots étaient aussi étrange que la sensation qu’il me donnait. Alors c’était ça la sensation de la puissance? Fallait avoir l’habitude quand-même mais ça me plaisait bien, je me voyais bien sentir cette énergie e combat ou face à un de ces nobles.

« C’est donc ça, la sensation que nous donne la puissance.. Une sensation que je vais acquérir, peu importe ce qui se trouve à travers de mon chemin. Peu importe quel noble m’en empêche, je les ferais tous saigner. Je tuerais si il le faut, mais au moins j’aurais de l’importance dans les yeux des gens. »

Ces mots étaient sortis de ma voie buccale sans m’en rendre compte, c’était ma soif innée de sang et de pouvoir qui parlait. la soif que mon clan avait donné à tout ses membres, une envie de se prouver, de montrer que nous étions effectivement très puissants. On nous apprenais à ne pas avoir peur du sang, ce sang qui coule sur nos os quand on les fait sortir par une déchirure de notre chair. Le liquide corporel qui m’aiderait à monter en puissance, sans avoir peur d’en tuer quelque-uns. Sans avoir peur d’avoir du sang d’un autre corps sur mes os d’un blanc immaculé, sur ma peau, et mes cheveux. Etrangement ce jeune Jisetsu me donnait envie de faire mes preuves par rapport à tout le monde, et ce non par la voie que intellectuelle mais aussi par ma volonté. Il n’était pas comme les autres nobles que j’avais déjà rencontré. Mais lui aussi recherchait sûrement la puissance.

« Tu n’es pas comme les autres, comme ces autres nobles qui n’ont rien dans la ête et qui n’ont aucune volonté de devenir autre chose qu’une personne qui mange bien tous les jours. Ta puissance me donne envie d’en avoir autant, de me battre pour. Tu es un bien étrange noble, cher Xaldin. »

Mon regard se tourna vers son seul oeil, et un sourire vint se poser sur mes lèvres. Il m’intriguait celui-là. Doucement, mon index vint se poser sur le morceau de tissu qu’il portais sur la cavité vide où devrait normalement se trouver son deuxième oeil. Légèrement je caressa la matière du tissu, lui au moins était un vrai shinobi noble. Mon doigt se rétracta avant de prononcer mes pensées envers lui.

« Toi au moins tu es un vrai noble, qui le mérite.»
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Message(#) Sujet: Re: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptyVen 22 Fév 2013 - 20:18

Une légère brise souffla sur l’endroit où nous étions présent, relevant l’espace d’un bref instant mes cheveux de jais. Je regardais les lippes de la jeune manipulatrice d’os se poser une deuxième fois sur le filtre, inspirant la nicotine sous une apparente impulsion de vent, elle maîtrisait apparemment cette affinité et avait pris mon conseil à la lettre.

Je relâchais peu à peu mon aura de senseur après l’avoir violemment décuplé pour lui faire ressentir cette pseudo béatitude qu’on éprouvait en ressentant la « force ». En réalité, ce n’était pas la force en elle même qui nous rendait heureux, mais bien le chakra. Plus le ninja se vide de son énergie spirituelle, plus son état mental et physique sont affectés. Les répercutions se font alors ressentir, violemment. Lorsque les réserves d’un ninja sont taries, il devient vulnérable, à tout, et n’importe quoi. Un civil pourrait lui faire la misère. Pousser ses reserves après l’épuisement peut quant à lui causer la mort. Dans le cas contraire, plus le ninja est plein de chakra, plus il ressent sa condition physique et mentale au beau fixe. C’est précisément l’effet de cette technique, faire croire que le chakra présent dans le corps est présent en grande quantité. Mais bien sûr, cela ne reste qu’une illusion. Une sorte capacité sensorielle pouvant copier les illusions l’espace d’une technique.

Autant dans les réflexions personnelles, que mes paroles, je m’étais bien lâché. Une sorte de révélation, une self confrontation, un miroir qui parlait, reflétait. La « jeune plèbe » elle devait bien en avoir ras le bol de mon cas, du moins, ça aurait été mon cas si un gars que je venais tout juste de rencontrer partait dans un délire aussi « ego trip ». Voilà que dans ce moment is d’aphorisme, j’avais oublié la raison qui m’avait emmenée dans cette rue, et qui m’avait faite tenir ce verre de Saké. Il n’y avait plus que moi, mon subconscient, et quelqu’un, que je ne connaissais pas, et qui ne me connaissait pas, et dont je m’amusais à conter les pseudos exploits.

Cependant... Il semblait que la genin de l’hydrométéore était dans le quasi même cas que moi. Elle aussi, elle avait soif de ce pouvoir, ce vrai pouvoir. L’influence des paroles et des actes, non pas de l’échelle sociale et des conditions financières. Elle aussi avait peut être besoin de parler. Mais contrairement à moi, elle s’était faite maltraiter par ces « nobles ». Moi, j’étais en bonne relation avec eux, mieux, j’étais partie intégrante de leur société. Il y’a peu, je pensais comme eux, voir pire. Mais j’ai ouvert mes yeux, finalement. Aujourd’hui, je les hais. Eux et leurs manies aristocratiques si bêtes et dénuées de sens.

L’opaline se tourna vers moi, en parlant, tandis que je restais muet. J’en avais assez dit. Je n’aimais pas beaucoup parler, et j’avais déjà papoté une bonne partie. Pseudos éloges, sincères ou pas, me firent sourire légèrement. « Un bien étrange noble ». Oui , c’était bien ce qu’il y’avait à retenir de ma personne. La jeune Kaguya approcha sa dextre de mon œil invalide, caressant la matière de tissu qui recouvrait mon soupirail désaxé. Je hochais la tête encore légèrement en souriant, signe de remerciement muet. Puis reprenant finalement la parole je dis :

  • Tu veux voir, ce qu’il y’a derrière ce tissu ?


Sans attendre sa réponse, je passais ma dextre gauche sous ma crinière, dégrafant mon cache œil, révélant mon autre globe, une œillade légèrement désaxée, tranchée par 5 scarifications qui fendaient ma paupière de long en large. Mon faciès totalement changé, mais sans pour autant devenir repoussant, il avait juste viré de l’aristocrate et poli à un état plus fauve et « bandit ». Mon œil s’entrouvrit avec difficulté, déclenchant mon kinnegan :

  • Ca fait autant souffrir que tes os, si ce n’est plus...


Avais je lâché en éclatant d’un lèger rire.






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Message(#) Sujet: Re: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptyLun 8 Avr 2013 - 12:32


Je viens de retirer ma main de son visage qu’il propose de me montrer ce qu’il cache derrière ce tissu recouvrant son oeil. J’avais rien demandé moi! Enfin bon, si ça lui plait tellement de montrer des parties de son corps il a qu’à faire ce qu’il lui plait. Peut-être que c’est une manière de draguer? Salut, je suis Xaldin.. Tu veux voir mon oeil? Mais à quoi je pense moi, que des conneries. Evidemment je suis bien curieuse de voir le pourquoi du comment, pourquoi il cache cette partie qui est très importante à l’homme. Une fois cette partie montrée je peux comprendre et en même temps ne pas comprendre la raison qu’il cache son globe oculaire. Des grosses cicatrices viennent fendre son oeil légèrement entrouvert, a-t-il peur des réactions d’autres sur cela? Non sûrement pas. Bien qu’il a l’air moins noble quand on le voit comme ça, mais ça c’est totalement subjectif. Je vois qu’il a des difficultés à ouvrir complètement son oeil, et une fois ouvert je le vois. Le kinnegan. Ce truc qu’un autre gars possédait aussi et avec qui j’avais eu une très mauvaise rencontre, ce salopard de bourge. Personnellement ce pouvoir ne m’a jamais attiré, je préfère avoir des yeux normaux moi. Mon interlocuteur me dit que son oeil fait peut-être plus souffrir que mes os, mmh ça je n’y crois pas.

Comment un oeil peut faire souffrir autant que le fait de fragiliser son corps à chaque fois que l’on y sort un os, ce qui raccourci à chaque fois notre espérance de vie? C’est une différente souffrance, lui souffre physiquement mais cela n’égale pas ma souffrance mentale à chaque fois que je vois les faciès dégoutés des gens quand je sors les os de mon corps. Le fait de savoir que, shinobi ou non, on va mourir plus tôt que les autres vous fout aussi un bon coup de fouet dans la gueule, croyez-moi. Evidemment un shinobi a plus de chance de mourir jeune qu’un simple villageois mais il peut aussi espérer avoir une vie longue et une vieillesse remplie de prospérité. Cet espoir je ne l’ai pas, peut-être que c’est cela qui m’empêche de me lier à des gens? Je n’ose pas tisser des relations avec d’autres de peur que celles-ci ne vont de toute façon pas durer longtemps, une certaine manière d’éviter tout faux espoir. Puis c’est pas comme si beaucoup de gens ont envie de se retrouver ami avec quelqu’un qui peut vous trancher le ventre avec son poignet par maladresse. Barbecue improvisé!

« Cette souffrance est devenue part entière de ma vie, c’est elle qui dirige mes actions sociales d’ailleurs. Puis un shinobi est entrainé à souffrir, que cela soit mentalement ou physiquement. On ne peut rien sentir, on doit rester fort et sans aucun remord. On me l’a bien appris quand j’étais petite: De toute façon tu vas mourir jeune ma petite Kairi, remercie ton clan pour ça. Et toi, préfères-tu souffrir physiquement ou mentalement? Nos souffrances sont si différentes.. »

Un flot de mots coule de ma bouche, comme un cascade qu’on ne peut pas arrêter. C’est la première fois que je parle de telles choses à un parfait inconnu, de cette souffrance bizarre qu’on m’a endoctriné dans la tête. En riant légèrement, quelle idiote vie, je tire encore sur le filtre qui se tient toujours entre mes doigts fins. Plus j’inspire cette fumée plus je sens la tension de mon corps se relâcher, ça me permet de ne pas faire attention à mon chakra, le temps d’un soir.

I woke up with the night
Thought of all the people, places and things I've hated.

« De toute façon, on va tous mourir. Tôt ou tard. Sauf que moi j’ai au moins la chance de devoir rester moins longtemps dans ce monde idiot ou règne la stupidité. »
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Samui Aéra
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Message(#) Sujet: Re: La nuit nous appaise [Kairi] La nuit nous appaise [Kairi] EmptyMer 17 Avr 2013 - 8:55

Qui de nous, Shinobis, n’avait pas rêvé, juste une fois, juste une fois, d’être un pauvre civil innofensif. Un reître pacifique, au service de l’humanité. Le quidam avec un chapeau de paille labourant le glèbe en fredonnant une rengaine ancestrale, transmise par son grand-père, qui nous aurait aussi appris à être un bon fermier. Rentrer au crépuscule, avant la sorgue, pour aller voir ses enfants. Déposer un tendre baiser sur le front de sa compagne qui nous aurait concoté un bon plat. Puis le lit de paille, dur, inconfortable, mais tellement reposant pour le vulgaire gazier qui restait à l’air toute une journée.

Moi, j’en avais déjà rêvé, et pas qu’une fois.

Ce serait la vie parfaite, malgré les peurs, les dangers. Xaldin, que dirai-tu de déserter, comme-ça, sur un coup de tête ? De déposer bagage au milieu d’une fôret habitée par les écureuils. Kiri te traquerait. Kiri te retrouverait et te tuerai sûrement, mais tu aura vécu heureux.

Mais là n’est pas la question, Kiri est ma patrie.

Kiri, je commence à m’attacher à toi. La brume sanglante est belle. Elle est forte. Je sens que je bâtis quelque chose, que j’apporte une pierre à l’édifice de la grande nation. Je ne suis ni grand patriote, ni un partisan, mais au moins, avec Kiri, j’ai l’impression de suivre un but concret. Ni la force pour la force, ni le savoir pour le savoir, mais ma force et mon savoir servant l’égide de Kiri.

Mais il y’a toujours ce truc, au fond de moi.

Un sentiment. Inexplicable. Incongru. Celui de la dague qui me perfore la peau, peu à peu. La brume me consume, fait de moi un homme que je n’ai jamais été. La brume m’aliéne, m’a déjà aliénée auparavant. Cette démence, cette montée subite de l’adrénaline, a menée à la perte partielle de mon kinnegan.

Et ça, ça fait mal.

Ce n’est pas seulement cette douleur physique qui me torture parfois. C’est ce sens de disgrâce. Cette scarification prouvera à tout jamais que je ne suis qu’un Shinobi ordinaire. Je suis vulnérable.

Tout comme elle, au fond.

Mais elle, elle n’est pas comme moi. Pas exactement. Elle, elle est vulnérable à cause d’un manque de confiance. Moi, à cause d’un excés.

Ouais, au fond, on est totalement différents.

Je suis un Jisetsu, et elle est une Kaguya. Je suis un noble, elle une plébéienne. Je ne le perçois pas vraiment comme ça, mais la société elle, oui.

Heureusement que la société ne m’influence pas trop...

Mais elle semble l’influencer, elle. Oui, elle est imprégnée de ce regard péjoratif que la société a sur elle. Elle le respire, elle vit avec comme un fardeau qui ne l’est pas.

  • Ouais, finalement, tu es la chanceuse de nous deux. La vie de Shinobi est tellement éreintante. Je ne suis même pas encore majeur, mais j’ai déjà tout vu... Et tout fait. On dirait plus un retraité qu’un ado, haha. J’espère que la vue de mon œil ne t’as pas trop... Secoué.


Tu parle ouais – Avais-je pensé en remettant mon cache-œil.
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