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 La larme du soir [PV Michiki]

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Message(#) Sujet: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptySam 24 Nov 2012 - 21:33

INSOMNIE ET MÉLANCOLIE


Tout ninja se doit d'être fort, aussi bien mentalement que physiquement. Cependant la chose est plutôt complexe et contradictoire avec la mentalité humaine, aucun Hommes ne peut être fort et tenir debout durant toute sa vie, chacun de nous possèdent des moments de faiblesses et nous avons tous pleurer au moins une fois. Néanmoins pour des certains Hommes il est plus facile de cacher ses émotions, souvent enfouies sous une tonne de couche de protection réalisées par divers facteurs notamment la mort d'un proche ou d'un autre évènement tragique. Beaucoup de ces facteurs hasardeux avaient touché notre protagoniste, mais ce dernier s'était toujours relevé plus fort que jamais, néanmoins un jour où l'autre la force n'y est plus, l'envie n'est pas au rendez-vous et on se laisse abattre. Chaque Hommes a connu ce passage vide, ce moment où l'on se sent seul, avec personne pour nous aidé, se posant tout un tas de questions existentielles, histoire de se rendre plus malheureux que nous l'étions déjà. Ainsi les Hommes peuvent être stupides parfois, en vérité nous ne nous comprenons pas nous même, nous comprenons les autres. Peut-être qu'un jour les Hommes comprendront que ce n'est que leur stupidité et leur avarice qui les détruit, mais pour le moments ils bien trop occupés à jouir de leur richesse éphémère, car ne l'oublions pas lorsqu'on le meurt nous n'emportons rien avec nous et cela vaut pour chacun de nous.

Ainsi nous retrouvions Akishi dans sa demeure, assis sur une chaise il ne trouvait pas le sommeil, il était pensif, une légère pluie frappait le carreau, comme si même la méto voulait en rajouter une couche, pour mieux enfoncer le Gekei dans ses douloureuses pensées. A vrai dire, il n'était pas dur de deviner à quoi il pensait, en effet son Senseï, celui qu'il considérait comme un père lui manquait, sa présence, son attention pour le jeune homme, ses entraînements. En fait, la routine lui manquait. Notre protagoniste n'arrêtait pas de réfléchir et ce n'était pas ce qu'il fallait faire, d'autant plus qu'il était assis sur une chaise et que pour un hyper-actif comme il s'agissait de la pire dès tortures et il ne lui fallut que quelques minutes pour comprendre qu'il avait besoin de faire un tour. De ce fait il sortit de sa demeure sans perdre de temps, pas besoin de s'habiller chaudement, il allait directement se transformer en loup, ce soir la prison que représente le village de Kiri pour notre héros, ne serait le retenir. Courant à travers les rues, Akishi connaissait son objectif, passer les portes du village, ce qui n'était pas très difficile avec les gardes qui ne faisaient jamais réellement attention à ce qui sortait du village, ils étaient bien trop concentrés à surveiller les entrées aussi stupides qu'ils soient.

Ce ne fut qu'une question de secondes avant que notre protagoniste soit en dehors du village, cette fois-ci il n'allait pas se rendre dans les montagnes bleues, à vrai dire c'était bien trop risqué sous période de pluie, les sentiers étaient bien trop dangereux, il y avait des coulées de boues et les roches étaient glissantes. En bref il n'y avait pas beaucoup d'appuis et c'était leur meilleur moyen pour mettre sa vie en péril. No, cependant la forêt de la brume conviendrait parfaitement pour se défouler et être libre pour courir à en perdre haleine, car oui pendant de telles périodes de toutes Akishi aimait particulièrement se défouler, c'était un besoin, il ressentait une nécessité de grande foulées, de courir à en perdre haleine, de chasser. C'était dans ces moments là qu'il se sentait vivre, que ce dernier était en totale osmose avec la nature. Il ne mit d'ailleurs que très peu de temps avant d'atteindre les forêts, on pouvait y entendre divers bruits étranges et la vision était très difficile du fait de la brume présente dans toute la végétation, cependant en tant que loup notre protagoniste n'avait pas vraiment besoin de ses yeux, entendre lui suffisait et ce qu'il venait de percevoir n'annonçait rien de bon. C'était d'un léger, comme si quelqu'un approchait, il ne pouvait en être sur, un homme normal ne l'aurait pas senti arrivé, mais un loup possède une ouïe beaucoup plus fine.

« Grrrrrrr.... »

Un grondement rauque et terrifiant se fit entendre, Akishi venait de laisse éclater son mécontentement, il essayait tant bien que mal d'effrayer le danger sans réellement savoir de quoi il s'agissait, cependant cela n'annonçait vraiment rien de bon et c'est ce qui préoccupait notre zoomorphe. Sur ses gardes il se tenait prêt à agir si quelque chose se passait, mais face à une puissance hors du commun il ne pourrait rien faire et autant dire que ce qui s'approchait n'annonçait rien de bon...




Dernière édition par Gekei Akishi le Sam 8 Déc 2012 - 18:41, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptySam 24 Nov 2012 - 23:40

La forêt de la Brume le soir. Un paysage idéal pour se balader. Michiki connaissait les lieux comme sa poche pour y avoir grandi. Il revenait justement de la maison familiale. Il aimait y retourner pour garder intact ses souvenirs et ne pas oublier une partie de lui-même. C’était là le pire châtiment pour un être. Oublier qui il était. Perdre une part de soi. Car c’était une chose bien plus facile que de se retrouver. Enfin bref, le nécromancien n’avait pas envie de se fatiguer en réflexions aussi complexes ce soir. Il était arrivé chez lui en pleine forme et il avait su directement qu’il n’arriverait pas à dormir. Il était donc parti rendre visite à son ancienne maison et le temps avait filé à une allure incroyable. Comme chaque fois qu’il se rendait là-bas. De plus, la météo avait changé pour laisser place à une pluie fine qui humidifiait les alentours. Rien de désagréable ou d’insupportable pour un enfant de la région.

Le Jônin marchait donc paisiblement à travers la brume et les arbres pour retourner à Kiri. Il connaissait le chemin par cœur. Par conséquent, il l’effectuait mécaniquement sans trop s’attarder sur ce qui l’entourait. Il était plongé dans ses réflexions lorsqu’un bruit inhabituel mobilisa tous ses sens. Un grognement. Celui d’un animal. Michiki ralentit le pas. Il décomposa ses mouvements pour ne pas être brusque en gardant une main à la ceinture pour saisir plus rapidement un scalpel au cas où. Puis il finit par identifier la source de ce bruit au détour d’un tronc assez conséquent. Face à lui, l’échine recourbée et le pelage hérissé, se tenait un loup. Il semblait assez particulier. Le Kirijin était incapable de déterminer ce que c’était mais il y avait quelque chose d’étrange dans les yeux de l’animal qui lui donnait une impression de déjà vu. En tout cas, il connaissait les mécanismes de défense d’une bête sauvage et il savait comment y remédier.

Il glissa la main qui était sur le manche d’un scalpel pour la ramener sur un rouleau placé à côté. Il le sortit délicatement et il fit sortir de ce morceau de papier, un autre loup. A la différence de celui qui leur faisait face, le loup de Michiki était en réalité un cadavre. Le canidé avait été ressuscité par les soins du nécromancien qui l’avait soumis à ses ordres. Une fois la bête sortie, il s’énonça d’une voix claire à l’animal face à lui. oui il parlait avec un animal et alors ? Il était de ceux qui traitaient les animaux comme des égaux en leur parlant au même titre qu’un être humain. Il lui tint donc ce discours en s’asseyant en tailleur derrière son loup :

-Je ne te veux aucun mal noble animal. Néanmoins si tu m’attaques, je me défendrais et tu termineras comme ton camarade ici présent. Remballe donc tes canines tu vas finir par blesser quelqu’un.

Il avait adopté une voix posée et calme. Peut-être que ce qu’il faisait là était inutile. Mais en même temps, il se voyait mal attaquer un animal innocent au motif que ce dernier avait juste grogné parce qu’il s’était senti menacé. La réaction était légitime. Mais s’il persistait à cette attitude agressive, alors dans ce cas, le nécromancien n’hésiterait pas à appliquer sa menace. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid d’abattre ce loup si ce dernier mettait sa vie en péril.
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyDim 25 Nov 2012 - 12:55

INSOMNIE ET MÉLANCOLIE


C'était surement l'une des nuits les plus délicates pour notre zoomorphe, il n'était pas au meilleur de sa forme, se posant tout un tas de questions plus futiles que les autres, mais qui le faisait tout de même réfléchir. A vrai dire cette vie de ninja ne lui plaisait pas tant que ça, il avait vus ses rêves détruits un par un, oui par le passé il avait cru en la liberté, mais pouvons nous parler de liberté alors qu'il est enfermé dans un village? C'était comme si il était une bête en cage, même si les barreaux n'étaient pas perceptibles, même si les gardiens étaient bien plus discrets, car dans le fond Kirigakure ressemblait bien plus à une prison qu'à un village. C'était l'avis de notre protagoniste du moins. D'autre rêves avaient disparus aussi, comme la possibilité un jour d'être un homme important dans le village, c'était simple personne n'avait encore remarqué ses capacités, c'était un échec pour notre garçon. Cependant il lui restait encore un espoir, peut-être qu'un jour quelqu'un remarquerait tout le potentiel qu'il possède, mais ce n'était pas encore le cas, ce qui le chagrinait. Enfin, il n'avait presque plus aucun contact avec son clan, c'était comme si tout le monde le laissait tomber, à vrai dire le jeune homme était presque totalement devenus un loup solitaire. Son clan n'avait même cherché à reprendre contact avec ce dernier, d'autant plus qu'il n'avait rencontré aucun d'entre eux depuis son arrivé à Kiri, c'était très étrange.

C'était ainsi que notre héros s'était retrouvé dans cette forêt, à la recherche d'un lieu tranquille pour pouvoir réfléchir l'espace d'un moment, courir, sauter. Tout ce qu'il y avait à faire pour se défouler, cependant la présence d'un homme l'inquiétait, lui qui n'avait déjà pas le droit de quitter le village et voilà qu'il allait tomber nez à nez avec une personne. Ce n'était pas le moment de faire un combat, ce n'était pas un jour pour mourir. Et puis il serait couvert de honte si il se retrouvait blessé, il serait ensuite trouvé par un anbu puis ramené au village, là où il subirait une sanction dès plus exemplaire, oui ce n'était pas vraiment le moment de se faire capturer. Et puis Akishi se voyait déjà kidnappé par un déserteur puis ensuite torturé pour que ce dernier puisse avoir des informations sur Kiri. C'était toute une angoisse qui s'était alors instalée dans le corps de notre homme, il ne savait comment faire pour ce calmer, son grognement avait eut alors une réponse, qui parut presque incroyable et surtout dès plus rassurante, du moins si il arrivait à se calmer, car l'homme en face de lui ne devait être pris à la légère, son chakra était dès plus impressionnant:

« Je ne te veux aucun mal noble animal. Néanmoins si tu m’attaques, je me défendrais et tu termineras comme ton camarade ici présent. Remballe donc tes canines tu vas finir par blesser quelqu’un. »

Akishi se sentait apaisé, libéré, ce n'était pas un ennemi, en effet il pouvait le voir clairement sur le bandeau de l'homme qui lui faisait face, lui aussi venait de Kiri. D'autant plus qu'il n'y avait aucun signe de colère dans la voix du Kirijin, qui d'ailleurs avait une drôle d'allure. En effet il possédait des lunettes teintées de violets qui cachaient légèrement ses yeux, c'était assez perturbant de ne pas voir les pupilles d'un homme, cela faisait un obstacle pour lire en lui. Les cheveux bruns, avec une tendance à aller vers le noir, on remarquait aussi une étrangeté chez cet homme, comme si il pouvait en quelques secondes devenir le plus terrifiant qu'il soit. C'est ainsi que le Gekei comprit qu'il pouvait désormais réapparaître sous sa forme initiale, bien qu'il n'aime pas cela, c'était une question de respect envers son interlocuteur, tout en lui montrant également qu'il était prêt à engager une conversation. Ainsi toutes signes d'animosité aussi bien physique que mental disparurent, laissant place à sa forme humaine et légèrement enfantine, quelques mots furent prononcés:

« Qu'allez-vous faire désormais? M'ordonner de rentrer à Kiri avec vous, si c'est le cas, sachez que pour le moment je préfère rester dehors, la pluie me console et la nuit m'apaise... »

Les mots étant là et d'une sincérité incroyable, d'autant plus que ses paroles étaient d'une maturité rare pour un garçon de quinze ans, cependant la vie lui avait montré que des fois l'âge n'était qu'un nombre, rien de plus. Même si tout restait à faire das sa vie, il espérait avoir fait le plus dur, il ne pouvait pas tomber plus bas...



Dernière édition par Gekei Akishi le Sam 8 Déc 2012 - 18:42, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyDim 25 Nov 2012 - 14:25

Les mots du nécromancien semblaient avoir atteint l’animal. Ses crocs disparurent et le grognement qui émanait de sa gorge avait cessé. Face à une telle attitude, Michiki décida de sceller de nouveau son loup personnel dans son parchemin. Alors qu’il s’affairait à cette tâche, qui dura l’espace d’une seconde, il se rendit compte que l’animal qui lui faisait face n’était pas n’importe qui. C’était un Gekei. Il venait de prendre une forme humaine. Michiki sourit à cette vision. Il lui rappelait son senseï. A la différence de l’animal bien sûr puisque Pô pouvait se transformer en jaguar. Il s’agissait donc d’un Kirijin. Et d’un Genin à n’en pas douter. Les personnes que Michiki n’avait jamais vues à Kiri auparavant ne pouvaient qu’être Genin. Après, il se pouvait qu’il se trompe mais c’était là sa déduction. Les mots du jeune garçon confirmèrent ses spéculations. Il craignait que le Jônin ne le ramène à Kiri. Pour avoir une telle mentalité, il s’agissait donc d’un Genin, ou d’un Chûnin à la limite.

Mais ce jeune garçon devait avoir de formidables capacités de senseur pour savoir quel rang avait Michiki ! Remarque, le fait que ce dernier soit ici sans s’inquiéter qu’on lui demande de rentrer au village pouvait servir de preuve comme quoi il était haut gradé. Après, si le Gekei avait la perspicacité suffisante pour se faire cette réflexion, rien n’était moins sûr. Il faisait donc face à ce jeune garçon aux cheveux bruns et au regard de braise. Apparemment, il avait dans un mauvais jour puisqu’il disait que la pluie le consolait et que la nuit l’apaisait. Les Gekei étaient des personnes rejetés à Kiri la plupart du temps. Une réaction que Michiki ne comprenait pas. Leur pouvoir était tellement fascinant. Il en avait jalousé l’appartenance à un tel clan. Quitter sa forme d’homme si faible pour adopter celle d’un animal. Toute la noblesse d’une telle transformation le faisait rêver. Un rêve inaccessible néanmoins.

La pluie continuait de tomber doucement. Quelques gouttes s’accumulaient sur les verres du nécromancien qui les retira un instant afin de les essuyer avec un pan de sa chemise. Ceci fait, il invita le Gekei à s’asseoir avec lui. Michiki n’était pas là pour se mêler des affaires des autres et on ne l’avait pas envoyé en mission de récupération. Aucune raison de venir importuner ce jeune homme troublé. Néanmoins, il voulait parler avec lui. Il aimait se renseigner des nouveaux shinobis à Kiri et savoir un peu quel potentiel ils renfermaient. Déjà, ce nouveau-là était un Gekei. Sa source de potentiel était donc phénoménale. Mais il voulait en savoir un peu plus. Il se contenta donc d’une prise de contact basique et élémentaire :

-Shinda Michiki, Jônin de Kiri. Désolé d’avoir dû faire appel d’une menace aussi grotesque. J’aurais su plus tôt que tu étais un Gekei, j’aurais éventuellement engagé le combat pour voir un peu de quoi tu es capable.

Il accompagna cette dernière phrase d’un rire cristallin. Son interlocuteur semblait assez perturbé ce soir. Une discussion anodine entre deux membres d’un même village lui ferait peut-être du bien. Bon d’accord il y avait meilleur comme endroit qu’une forêt en pleine nuit mais après tout on fait avec ce qu’on a !
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyDim 25 Nov 2012 - 18:12

REFLEXION ET RESPECT


L'homme venait de ranger le loup mort qu'il avait avec lui, mais étrangement il le rangea dans un parchemin, ce qui paraissait étrange pour notre protagoniste, qui se demandait d'ailleurs que faisait-il avec un canidé mort avec lui. Après tout il ne connaissait rien de cet homme, pouvait-il baisser sa garde de la sorte. Néanmoins si l'homme avait voulut le tuer il l'aurai fait bien plutôt et en toute discrétion, surtout que le chakra qu'il dégageait était impressionnant, il n'aurait vraiment eut aucun mal à rayer Akishi du monde des shinobis. Cependant, au fond de lui on pouvait lire une part de bonté, c'était une infime partie de lui, car oui il avait un certain coté mystérieux, comme si il était capable du meilleur comme du pire, ce qui était assez intriguant pour notre protagoniste qui ne servait sur quel pied danser. Continuant d'observer l'homme qu'il avait en face de lui, il se demandait bien ce qu'il fichait là lui aussi, du moins qu'est-ce qui expliquait sa présence en ces lieux si tard, lui aussi ne trouvait pas le sommeil? C'était étrange, mais le Gekei ne chercha pas à aller plus loin, à vrai dire il s'en contre fichait, pour le moment seul la tristesse occupait son esprit.

« Shinda Michiki, Jônin de Kiri. Désolé d’avoir dû faire appel d’une menace aussi grotesque. J’aurais su plus tôt que tu étais un Gekei, j’aurais éventuellement engagé le combat pour voir un peu de quoi tu es capable. »

L'homme s'était donc présenté, mais ce n'était pas ce qui intriguait le plus notre héros. A vrai dire le zoomorphe avait déjà devine le grade de Michiki, cependant c'était la dernière phrase qui avait résonné dans la tête du Gekei. Pourquoi aurait-il engagé avec lui et commet avoir tout de suite qu'il avait face à un Gekei? Cela signifiait-il qu'il en avait déjà vus un autre par le passé? Tout cela était étrange et cela se voyait sur la tête de notre protagoniste qui avait les yeux grands ouverts et une tête totalement stupéfaite. Cependant il se demandait si il y avait une possibilité que l'homme qu'il avait en face de lui avait déjà rencontré un Gekei, car le système de transformation n'était pas connu de tous. En effet c'était un clan très reculé de Kiri, peu connus des autres ninjas et qui suscitait beaucoup de questions au sein du village caché de la Brume, comme le fait que le clan soit rattaché au village. Ainsi Akishi regarda son interlocuteur et ne peut s'empêcher de parler, à vrai dire Michiki avait un certain magnétisme qui donnait envie de parler, surtout qu'il avait proposé à notre homme de s’asseoir qu'il l'avait fait sans perdre une seconde

« Enchanté Michiki, je me présente Gekei Akishi. Vous m'avez l'air bien au courant des capacités de mon clan, chose peu commune, puis-je vous demander si vous avez déjà connus un membre de mon clan? »

Le Gekei avait reçu une formation sur la diplomatie et l'attitude à adopter avec des ninjas de rangs plus élevés que lui, c'était pour ça qu'il s'était présenté à son tour et avait vouvoyez son interlocuteur, c'était un signe de respect. Et c'était une chose importante, car quiconque ne connait pas le respect finira par être tué, c'était une règle chez les ninjas et d'une certaine manière elle devrait être connus de tous. Chose plus difficile à vérifier. Désormais Akishi attendait une réponse avec une certaine part d'excitation, la discussion s'annonçait intéressante ...



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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyLun 26 Nov 2012 - 23:52

Le jeune Gekei avait suivi les demandes du nécromancien. Il s’était assis face au Jônin et il s’était présenté. Michiki n’avait pas eu besoin de son nom pour comprendre à qui il avait affaire. Néanmoins il apprit son prénom, Akishi. Il entendait ce prénom pour la première fois. Ce jeune garçon devait donc être nouveau au sein du village. Ou récemment nommé Genin pour être plus précis. Les shinobis n’arrivaient pas comme ça d’un coup comme par magie ! C’est juste qu’avant d’être Genin, ils n’étaient pas recensés dans les dossiers de l’administration. Michiki y passait quelques fois comme n’importe quel gradé pour voir les petits nouveaux ou en étaient les anciens nouveaux. Après s’être présenté, il interrogea le nécromancien sur le fait de sa connaissance du clan Gekei. Plus précisément s’il avait déjà rencontré un membre du clan.

Le Jônin de la Brume fut pris d’un fou rire. Il se laissa aller à son hilarité. La question n’était pas ridicule mais elle était…ironique. Il laissa le rire s’atténuer de lui-même. Quand ce fut fait, il avait quelques larmes au coin des yeux. Il s’en débarrassa d’un simple passage de son doigt près de ses globes oculaires. Quand il était enfin en capacité de parler, il s’éclaircit la voix pour répondre à la question qu’on venait de lui poser :

-Pardonne ma réaction. Ce n’était pas un manque de respect je t’assure. A vrai dire, je connais en effets quelques membres de ton clan. J’en ai combattu deux. Un de ton niveau et l’autre qui est en fait mon senseï. Deux hommes talentueux.

Après ce petit éloge rapide de Masashi et Pô, Michiki releva la tête pour observer la voûte sylvestre tacheté de quelques micros nuages de brume. Cela faisait un moment qu’il ne les avait pas vus ces deux-là. Ce serait bien de revoir Masashi et de prendre le temps de voir son mentor. Des tâches à reporter pour une prochaine fois. Pour l’heure, il avait l’occasion de rencontrer et de discuter avec un autre Gekei. En y repensant à deux fois, il se rendit compte qu’il avait oublié un Gekei dans la liste de ceux qu’il connaissait. Un certain Jitsurei qu’il avait connu brièvement alors qu’il n’était qu’un simple Genin. C’était à l’époque où il était une ombre à Kiri. Maintenant, il avait pris de l’importance et faisait partie véritablement de l’élite du village. Ses efforts avaient été récompensés à sa juste valeur. Il avait bien fait de ne rien lâcher et de ne pas s’attarder sur le regard que les autres pouvaient avoir de lui. En regardant Akishi dans les yeux, il remarqua quelque chose.

Le Gekei qui lui faisait face avait une lueur dans l’œil qui lui rappelait la sienne quand il avait son niveau. Celle de l’envie d’être reconnu pour son talent. Encore, pour Michiki c’était légitime puisque son pouvoir était un peu particulier. Mais ce dernier n’avait jamais compris pourquoi les membres du clan Gekei pouvaient être rejetés. Certainement à cause de la jalousie de l’Homme qui désirait une telle capacité. Le nécromancien ne s’en cachait pas. Il aurait donné tellement pour avoir ce pouvoir. Il aurait été prêt à le payer de sa vie. Mais le Destin ne lui avait pas offert cette chance malheureusement. Il avait donc dû perfectionner ses compétences. Notamment avec l’acquisition d’une technique de ressuscitation ultime qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de tester en situation de combat.

Mais le Kirijin divergeait là ! Le Gekei allait le prendre pour un rêveur qui passait son temps avec la tête dans les nuages. Un tel profil traduisait de la faiblesse selon Michiki. Hors de question de laisser ça à la vue d’un Genin. Il se devait de se montrer comme un modèle d’exemple pour lui. Afin de relancer la conversation, il rompit le silence qui régnait :

-Tu disais être un peu…troublé. Que t’arrive-t-il si ce n’est pas trop indiscret ?
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyMar 27 Nov 2012 - 20:30

ESPOIRS ET DOUTES


L'homme venait de rire d'une manière étrange, qui d'ailleurs avait mis mal à l'aise notre protagoniste qui ne savait pas sur quel pied danser? Devait-il lui aussi rire ou bien avoir peur d'un homme qui rigolait pour une simple question, tard le soir, dans une forêt très sombre, d'un rang bien supérieur au sien et qui transportait un loup mort? Oui Akishi avait de légers doutes sur cette homme qui ne paraissait pas très stable mentalement, voir même complètement fou, cependant le Gekei avait connu pire, notamment avec les crises de folies de Yoru. Néanmoins la situation était assez gênante, le zoomorphe regardait son interlocuteur d'une façon très étrange, comme stupéfait, lui aussi aurait bien savoir pourquoi Michiki riait, d'ailleurs lui aussi voulait rire, cela lui aurait surement fait un peu de bien. Après tout une bonne boutade peut guérir toutes les blessures, sauf celles trop profondes, comme l'absence d'un être, le cas de notre protagoniste. C'était la principale raison qui l'avait poussé à sortir, à fuir la triste réalité des choses, fuir, chose que notre homme détestait faire, mais cette fois-ci il avait craqué, trop de pression, de doutes, de rêves brisés, c'était une dur période pour Akishi. C'est alors que son interlocuteur eut finir de rire tout en séchant ses larmes et reprit la discussion:

- « Pardonne ma réaction. Ce n’était pas un manque de respect je t’assure. A vrai dire, je connais en effets quelques membres de ton clan. J’en ai combattu deux. Un de ton niveau et l’autre qui est en fait mon senseï. Deux hommes talentueux. »

Les paroles eurent l'effet d'une bombe dans les oreilles du Gekei, Shimiki avait donc affronter deux membres du clan de notre homme. C'était incroyable, on put voir plein d'espoirs dans les yeux du zoomorphe qui voyait déjà son ancien senseï affrontant le Jonin de Kiri, mais malheureusement ce n'était pas possible, cela ne collait pas. Son ancien senseï avait l'âge du Michiki actuel, ce ne pouvait être lui, une énorme déception apparaît alors sur le visage d'Akishi. On aurait dit que tout venait de s'écrouler autour de lui. Cependant quelque chose d'autre l’intéressait, en effet Shimiki venait de dire qu'il avait affronté un homme du même grade que le zoomorphe, c'était étrange que ce dernier ne l'est toujours pas rencontré, mais cela promettait pour l'avenir. Ce serait surement un adversaire redoutable, car oui le Gekei aimait se battre contre des Kirijin de même grade, pour voir ses capacités et en même temps essayer de savoir si il était l'un des meilleurs ou non. D'autant plus que notre héros se demandait en quoi l'autre Gekei avait-il la capacité de se transformer, c'était tout un certain nombre de question qui trottaient désormais dans la tête de notre homme, déjà qu'en ce soir ce dernier s'en posait beaucoup, cela n'arrangeait rien.

Akishi eut une légère remontée d'émotions qui lui amena presque la larme à l’œil, il faisait partit d'un clan si rejeté, que lui même ne savait rien sur eux, il ne connaissait que très peu des membres et même le Michiki en savait plus que le Gekei lui même. C'était troublant pour notre homme qui se demandait même si il n'était pas totalement exclu de cette famille, peut-être que dans le fond ces derniers l'avaient oublié, le laissant à l'abandon, ne voulant plus s'en préoccuper. Dans le fond notre héros ne se sentait plus aimer, à vrai dire il se demandait même si on l'avait déjà apprécié, ses parents l'ayant complètement délaissé, le laissant seul face à la nature et des camardes il n'en comptait que très peu, voir aucun. C'était incroyable comment la solitude pouvait bouffer un Homme, le rendre si mal en une simple soirée. Regardant alors son interlocuteur, le Gekei allait prendre la parole, cependant Michiki avait reprit un air sérieux et devança notre homme qui n'eut pus répondre, à vrai dire c'était tant mieux:

- « Tu disais être un peu…troublé. Que t’arrive-t-il si ce n’est pas trop indiscret ? . »

- « Cela vous est-il déjà arrivé de ressentir le manque d'un être cher, de quelqu'un qui était la source de votre motivation? Je ne parle pas d'un membre de votre famille, non bien plus que ça, d'un individu qui au final ne devient que votre seule famille. Et lorsque l'on perd cet Homme, que deviens-t-on? Un simple déchet? Qui sera là pour nous aider, nous relever lorsqu'on trébuche? Surtout lorsque l'on est dans un village sanglant où le chacun pour sa peau est la règle principale et que personne ne vous remarque, ne vous prêtes attention... »

Les mots étaient crus, ils étaient sortis tout seul et une larme coula doucement le long de la jour de notre héros. Cette perle salée signifiait beaucoup pour lui, lui qui s'était juré de ne pas être faible, de ne pleurer devant personne, d'être toujours brave, ce soir il avait craqué, il aurait aimé rire à s'en tordre le ventre, mais rien ne pouvait lui remonter le moral. C'était comme si il était dans une cellule à l'intérieur de lui même, mais la question était, qui en avait la clé?


Dernière édition par Gekei Akishi le Sam 8 Déc 2012 - 18:42, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyJeu 29 Nov 2012 - 0:03

Le pauvre Gekei était un peu perdu par le comportement de Michiki. Il faut dire qu’il ne contribuait pas au développement d’une relation amicale saine en s’esclaffant en pleine conversation. Les gens ont tendance à trouver ça bizarre. Lui-même il ne comprenait pas trop pourquoi mais bon c’était la norme. Il ne la respectait pas toujours. Rien que l’axe principal de ses techniques était mal vu par les bonnes mœurs. Heureusement que c’était un système qui ne prévalait pas à Kiri. Il espérait juste ne pas avoir blessé le jeune Akishi par sa réaction. Non pas qu’elle était déplacée mais mal placée serait le terme juste ! C’était un peu raté car le pauvre gars semblait encore avoir le moral à zéro. Après un petit silence, Michiki avait posé sa question auquel le zoomorphe apporta finalement une réponse.

Apparemment, le Gekei avait perdu quelqu’un de qui il était proche. Quelqu’un qui avait su être là pour lui et qui avait disparu maintenant. Michiki réprima son éclat de rire. Car là c’était clairement de la moquerie s’il laissait exploser son hilarité. Le type se plaignait d’avoir perdu un être proche. Mais plus qu’un détail qui donnait envie au nécromancien de rire, il y avait une phrase qui l’avait dérangé dans les propos du jeune homme. Comme quoi Kiri, et sa réputation de village sanglant, adoptait la politique du chacun pour soi. Michiki attendit bien que le Gekei ait fini de s’exprimer avant de dire quoique ce soit. Quand ce fut le cas, il enchaîna directement :

-D’une je vais t’arrêter sur un point. Kiri est peuplé de guerriers sanglants, soit. Mais ne viens jamais me dire qu’on laisse des gens derrière nous. Je n’ai que très peu voyager mais le seul vrai travail d’équipe et de soutien que j’ai vu qui perdurait peu importe le temps, c’est celui qui se trouve ici. Chez nous. Et si ce que je te disais était faux, tu m’expliques ce que je ferais là à te demander de me dire ce qui te tracasse ?

Des mots forts et bien placés pour qu’Akishi prenne conscience de sa chance. Michiki le comprenait pour avoir longtemps pensé pareil. Mais il s’était rendu compte avec le temps que ce n’était pas ça qui était déterminant. Ce qui était déterminant était l’investissement et la force de volonté de l’Homme qui prévalait. Si un individu pensait être abandonné de tous, il avait tendance à se poser des barrières. Lorsqu’on se sent abandonné, on ne repousse pas ses limites puisqu’on se dit qu’on ne sera pas reconnu à notre juste valeur. Et du coup on ne progresse pas et la reconnaissance ne vient pas. On se retrouve enfermé dans un cercle pervers si on continue à raisonner ainsi. Michiki avait décidé de devenir plus fort pour lui et ça avait fini par payer et il s’était fait reconnaître malgré son pouvoir étrange. Sa rencontre avec Pô avait aidée beaucoup mais c’était avant tout un choix personnel qui faisait bouger les choses. C’est ce que devrait faire le Gekei s’il tenait à être reconnu à sa juste valeur.

Mais le nécromancien n’oubliait pas les premiers mots d’Akishi. Ce garçon lui avait demandé s’il savait ce que ça faisait de perdre un proche. Arrivant à se contenter d’un simple sourire au lieu d’un éclat de rire, il formula une réponse :

-Oh que oui je sais ce que ça fait. J’ai perdu mes parents, celle qui m’a enseigné le Ninjutsu, celui qui m’a appris à utiliser mon pouvoir si particulier et celui à qui je dois tout au sein du village. Autant de personnes qui comptaient énormément à mes yeux et qui m’ont servis de soutien. Tous perdus. Et pourtant regarde-moi. Je ne m’en sors pas si mal. Haut gradé dans l’une des puissances mondiales on peut pas dire que ça soit une si mauvaise fin pour un bougre comme moi.

Là il se permit un léger rire. Cela n’était pas déplacé et collait bien au contexte. Se surnommer « bougre » était un petit nom assez dérisoire. Mais dans le fond, Michiki disait vrai. Il avait perdu tous ses proches mais il continuait de vivre. Une larme semblait couler sur la joue du Gekei. Michiki fit semblant de ne rien avoir vu. Il était parfois difficile pour quelqu’un de craquer ainsi devant un inconnu. Autant ne pas le mettre mal à l’aise puisqu’il semblait déjà souffrir. Puis une idée vint à l’esprit du cinglé qu’était le Jônin. Cela ferait peut-être peur à Akishi mais cela pouvait aussi avoir un autre effet intéressant. Quoiqu’il en soit, il n’avait rien à y perdre. Il demanda après un moment :

-Aimerais-tu les rencontrer ? Les proches que j’ai perdus ?

Ou comment effrayer quelqu’un en deux secondes dans une forêt en pleine nuit sous la pluie. Tome 1, chapitre 7 du parfait petit nécromancien.
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyVen 30 Nov 2012 - 16:26

UNE LEÇON DE VIE



- D’une je vais t’arrêter sur un point. Kiri est peuplé de guerriers sanglants, soit. Mais ne viens jamais me dire qu’on laisse des gens derrière nous. Je n’ai que très peu voyager mais le seul vrai travail d’équipe et de soutien que j’ai vu qui perdurait peu importe le temps, c’est celui qui se trouve ici. Chez nous. Et si ce que je te disais était faux, tu m’expliques ce que je ferais là à te demander de me dire ce qui te tracasse ?

Quand une personne nous tend la main on tente généralement de la saisir, on y voit un espoir, une seconde chance, mais ce n'est pas forcément le bon choix. Très simple, il se peut que cette personne soit mauvaise, que la seconde chance qu'elle vous offre peut-être celle qui vous fera replongé. Tout n'est qu'une question de décision, de confiance, ainsi ill vaut mieux s'entourer des bonnes personnes. Alors comment distinguer les bons Hommes des mauvais? C'était simple, un Homme honnête ne viendra jamais le clamer, il vous le prouvera, un Homme malintentionné vous fera miroiter tous vos désirs, vous disant que tout est possible, que vous êtes promus à un grand avenir. Et notre zoomorphe se demandait alors dans quel camp se trouvait son interlocuteur. Au premier abord il paraissait calme, honnête et compréhensif, mais quelles étaient réellement ses intentions? Allait-il toujours rester le même avec Akishi au fil de la discussion ou son comportement allait-il devenir plus nerveux, plus froid, plus agressif. En vérité le Gekei avait beaucoup de suspicions sur l'homme avec lequel il se confiait, cependant quelque chose trottait dans sa tête, l'homme aurait puis le tuer depuis un bout de temps ce qui signifiait que finalement ses intentions n'étaient pas si mauvaises. C'est ainsi qu'il écoutait attentivement les paroles que son interlocuteur venait de prononcer.

Le ton avait été ferme, néanmoins il avait eut son effet, les yeux d'Akishi s'ouvrirent alors en grand, comme un gamin venant de recevoir une leçon de vie, une morale par ses parents. Sauf que là il s'agissait d'un individu, dont il venait de connaître le nom quelques minutes auparavant, drôle de situation. C'était ainsi qu'il expliqua à notre homme qu'il n'avait jamais vus un village plus soudé que celui de Kirigakure, notre protagoniste se demandait alors si il avait vus le même village que son interlocuteur. Cependant une différence importante était à prendre en compte, celui du grade, en effet Akishi n'était qu'un Genin tandis que Michiki était un Jonin de Kiri, l'intégration était surtout plus facile pour lui. Du moins c'était ce que pensait le Gekei et d'un certain côté il n'avait pas tard, qu'est-ce qu'un Genin avait d'intéressant après tout ? Il ne s'agissait que d'un simple apprenti, qui voudrai lui prêter attention? Tout en sachant qu'il faut épargner les belles phrases du genre "les genins sont l'espoir du village" c'était totalement faux. Les hauts gradés étaient les principaux piliers, les Genin n'étaient que des nouveaux qu'ils devaient former et se débarrasser au plus vite en matière de formation. Néanmoins il est vrai que notre héros était bien encadré, d'autant plus qu'il avait le régent du village caché de la brume comme mentor, ce qui n'était pas n'importe quoi. Le zoomorphe se trouvait obliger de répondre à son interlocuteur, d'expliquer plus précisément ce qu'il ressentait:

-A vrai dire, pour avoir de l'attention à Kiri il faut avoir un nom, une particularité, des capacités, serait-ce mentir que tu avoues que tu ne connais que très peu des Genins de ce village? Il est tant de ne plus se mentir, si nous nous étions pas rencontrés tu n'aurais jamais entendus parler de moi et imagine que je tombe au main de bandits, serais-tu toi même venus me chercher? Ou d'autres? Difficile à y croire...

Les mots étaient profonds et d'une certaine manière ils étaient censés, il ne fallait pas se le cacher. Le ton avait été calme, avec un léger goût d'amertume dans la voix, bien sûr le zoomorphe savait très bien que Michiki trouverait réponse aux dires du loup. Néanmoins si il avait quelque chose à dire le Gekei aimait le faire savoir, avoir du caractère et du répondant était une chose importante dans le monde des shinobis et d'autant plus dans le village caché de la brume d'ailleurs. C'était une certaine manière montrer que nous n'étions pas comme les autres, à suivre les dires d'une personne sans forcément réfléchir, avoir sa propre opinion jouait donc un rôle primordial dans la vie d'un ninja et c'était même quelque chose de nécessaire pour réussir. Puis la discussion se fit plus profonde, notamment du fait que son interlocuteur revint sur le sujet de la perte des proches, chose qui arrivait fréquemment chez les shinobis. Il fallait savoir aussi que plus nous montions en grade et plus nous pouvions voir disparaître des proches partir, se demandant sans cesse quand notre tour viendra. Bien qu'Akishi ne soit encore qu'un adolescent il possédait une certaine maturité d'esprit qui en surprenait plus d'un, c'était incroyable comment les quelques épreuves de la vie qu'il avait vécu, l'avaient fait grandir. D'un côté c'était une bonne chose, mais d'une certaine manière, ne grandissait-il pas trop vite?

- Oh que oui je sais ce que ça fait. J’ai perdu mes parents, celle qui m’a enseigné le Ninjutsu, celui qui m’a appris à utiliser mon pouvoir si particulier et celui à qui je dois tout au sein du village. Autant de personnes qui comptaient énormément à mes yeux et qui m’ont servis de soutien. Tous perdus. Et pourtant regarde-moi. Je ne m’en sors pas si mal. Haut gradé dans l’une des puissances mondiales on peut pas dire que ça soit une si mauvaise fin pour un bougre comme moi.

Tels étaient les mots de son interlocuteur, sa voix était calme, on ne sentait aucune tristesses, non pas parce qu'il n'avait pas de cœur, loin de là, mais du fait qu'il est passé le cap. Bien qu'il soit douloureux de tirer d'une certaine façon un trait sur les personnes que l'on a aimé, il est parfois nécessaire de tourner la page, de la déchirer. C'est ainsi que le Gekei se rendit compte qu'il n'était pas le plus à plaindre, que tout le monde perdait des proches et que ce n'était pas une raison pour se lamenter sur son sort. Après tout, Michiki avait réussit alors qu'il avait perdus beaucoup d'amis, de senseï. C'était formidable de voir comment il était toujours debout, faisant parti de l'élite du village caché de la brume, cet homme n'était vraiment pas à prendre à la légère. La perle salée qui avait osé couler plus tôt avait désormais séchée, complètement disparus notamment grâce à l'aide du Jonin qui avait sut trouvé les bons mots et à vrai dire le zoomorphe ne trouvait rien à répondre aux paroles de Michiki, elles étaient sincères et réelles, il avait totalement raison. Néanmoins il proposa à notre protagoniste de rencontrer les proches qu'il avait perdus, c'était une chose incroyable, mais totalement impossible, comment pouvait-il faire cela, Akishi curieux avait une manière bien ingénieuse de répondre à la question:

- -J'espère un jour devenir aussi brave que toi Michiki, tu es un homme remarquable, mais faire revenir les morts est une chose impossible et avant tout interdite. Non pas par les règles qui régissent le monde ninja, mais par respects pour les défunts...

Désormais il n'attendait pus que la réponse de son interlocuteur, bien qu'une fois de plus il soit surprit de l'homme qu'il avait en face de lui, il espérait ne pas avoir une mauvaise surprise, les morts devaient être respectés...



Dernière édition par Gekei Akishi le Sam 8 Déc 2012 - 18:43, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyMer 5 Déc 2012 - 19:14

Le Gekei semblait être un jeune garçon assez mal à l’aise au sein du village. C’était même carrément le cas ! Il n’était pas sans rappeler Michiki quand il était arrivé au village. Ne connaissant personne, étant regardé de travers en raison de son pouvoir que les gens jugeaient macabre. Un pouvoir qui avait fini par servir et qu’ils ne regardaient plus aussi mal qu’avant maintenant que Michiki avait atteint le niveau de Jônin. Il est vrai que l’Homme était capable d’une grande hypocrisie. Une caractéristique qu’un membre du clan Gekei avait perçue plus facilement que d’autre. Il faut dire que quand on a la capacité de se transformer en animal, on quitte sa condition d’être humain et on devient par conséquent plus objectif pour juger des actes de l’Homme. Et il y avait deux, trois choses dont il n’y avait pas de quoi être fier. Michiki ne put s’empêcher de repenser à l’arrogance de ses parents qui avaient tant méprisés la vie d’animaux au profit de celles d’êtres humains. Des savants éminents qui n’étaient pas si malins que ça finalement. Douce ironie.

Les mots du jeune Akishi étaient légitimes. Il avait dû subir l’éternelle persécution que subissait les membres du clan Gekei. Un phénomène social que le nécromancien avait du mal à comprendre. Mais avec le temps, il se disait que c’était uniquement par jalousie que les êtres humains normaux évitaient les Gekei. La jalousie les poussait à la haine alors qu’ils rêvaient tous d’obtenir une telle capacité de transformation. La mauvaise foi humaine comme toujours. En tout cas les premiers mots d’Akishi suite à la remarque de Michiki sur Kiri ouvraient une polémique. Le nécromancien formula donc une réponse à cette tirade dont il sentait les faiblesses dans le raisonnement :

-Kiri reconnaît en effet les gens possédant un nom et des capacités. Il te manque un des deux ? Toi qui es héritier d’un des clans les plus importants de Kiri ? Regarde-moi. J’en suis arrivé là et je n’avais aucun nom connu, juste mon pouvoir que les gens regardent avec tant de répugnance. Tu serais également surpris de savoir le nombre de Genin que je connais. J’en forme également. Je suis toujours à la recherche de nouveaux talents. Et il y aurait en effet à parier que je ne serais pas venu te sauver si je ne t’avais pas rencontré ce soir. Mais l’aurais tu fais avec moi ? Que la nature humaine te révolte, je le comprends et je partage cet avis pour avoir eu des parents trop basés sur leurs personnes. Mais tu ne peux blâmer à ce point la société. On te demande demain d’aller sauver un camarade Genin prisonnier. Tu le ferais parce que tu en as l’obligation et pas par choix. Je me trompe ?

Il n’avait pas été avare de mots sur ce coup-là. Mais après tout, c’était là l’intérêt d’une conversation entre deux personnes. Echanger un avis, ne pas être d’accord, discuter, éventuellement convaincre et rallier l’autre à son opinion. Un des fondements du développement social en somme. Rien de bien méchant. Mais le gamin réfléchissait un minimum avant de parler. C’est ce qui poussait le nécromancien à lui répondre et à polémiquer. Un interlocuteur indigne d’intérêt aurait été ramené par la peau des fesses au village. Ce qui faisait la différence avec Akishi qui faisait face à Michiki et avec qui il parlait depuis quelques temps. Suite à sa remarque sur les proches disparus et sa proposition de lui présenter, le Gekei donna son avis à la chose. Il complimenta déjà le nécromancien pour son état d’esprit. Ce dernier aurait aimé répliquer mais cela aurait débouché sur un échange de politesses et d’amabilités futiles. Par contre il avait réussi à éveiller l’esprit enfant de Michiki en disant que ramener les morts était impossible. Un sourire carnassier étira les lèvres du Jônin de la Brume sanglante. Tout cela sur le prétexte qu’il fallait respecter les défunts. Une bêtise ! Les morts avaient encore beaucoup à apporter. Michiki en avait fait la preuve depuis le temps. Mais ce jeune Genin ne semblait pas convaincu. Il allait devoir lui démontrer.

-Le respect des morts est en effet important. Mais imagine un peu ce qu’ils peuvent nous apporter ! Nous ne perdons aucun soldat, nous en gagnons. La nécromancie est une matière peu connue et réputée interdite et oubliée. Et pourtant tu en as un adepte face à toi depuis tout à l’heure. Les morts sont à respecter certes mais en les récupérant et en les « ramenant à la vie », ils deviennent des armes à mon service, et par extension à celui de Kiri.

Tandis qu’il avait prononcé ces mots, il avait entrepris de prendre des rouleaux à sa ceinture pour imager son argumentation. Lorsqu’il eut terminé de parler, tout était en place. Il eut juste à lever une main devant son visage, deux doigts tendus vers le ciel. Un nuage épais de fumée le recouvrit pendant quelques temps. Une fois dissipé, il n’était plus seul. Les corps de ses parents, de son ancienne senseï et de son ancien coéquipier lui faisaient face. Il releva la tête, remontant ses lunettes et reprit la parole :

-Voici mes armes !
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyMer 5 Déc 2012 - 23:14

LA VOIX DU SAGE...



- Kiri reconnaît en effet les gens possédant un nom et des capacités. Il te manque un des deux ? Toi qui es héritier d’un des clans les plus importants de Kiri ? Regarde-moi. J’en suis arrivé là et je n’avais aucun nom connu, juste mon pouvoir que les gens regardent avec tant de répugnance. Tu serais également surpris de savoir le nombre de Genin que je connais. J’en forme également. Je suis toujours à la recherche de nouveaux talents. Et il y aurait en effet à parier que je ne serais pas venu te sauver si je ne t’avais pas rencontré ce soir. Mais l’aurais tu fais avec moi ? Que la nature humaine te révolte, je le comprends et je partage cet avis pour avoir eu des parents trop basés sur leurs personnes. Mais tu ne peux blâmer à ce point la société. On te demande demain d’aller sauver un camarade Genin prisonnier. Tu le ferais parce que tu en as l’obligation et pas par choix. Je me trompe ?

D'une certaine manière l'homme avait raison et son discours était dès plus instructifs. Même si les vérités que l'homme venait de prononcer n'étaient pas dès plus agréables pour Akishi, il était obligé de le reconnaître. Bien que même si son clan soit l'un dès plus puissants, il n'en reste pas moins qu'il s'agit tout autant d'un dès plus rejetés et dès plus mystérieux. D'autant plus que le Genin n'avait toujours pas rencontrer de membres de sa famille et que cela commençait à devenir inquiétant, c'était à croire que tout le monde avait rencontré les autres Gekei, sauf lui. C'était dès plus frustrant pour le zoomorphe qui ne pouvait pas vraiment comprendre son histoire, ni même le tatouage qu'il possédait dans le dos, pourtant il aimerait tant en avoir la réponse. Mais le discours de son interlocuteur ne s'arrêtait pas là, d'une certaine manière il venait de raconter son histoire à l'homme loup, lui faisant comprendre que si il avait été connu c'était grâce à ses aptitudes et non à ce nom, qui d'ailleurs était totalement inconnu et n'avait aucun impact à Kiri.

Quelque chose attira aussi l'attention de notre protagoniste, c'était à quel point Michiki défendait le village caché de la brume, on aurait dit que pour lui ce n'était pas de simple paroles qu'avait prononcé le Gekei, oui on aurait cru qu'il avait insulté le village caché de la brume. Ce qui n'était pas le cas du tout. Mais d'un certain côté Akishi comprenait la réaction du Jonin, elle était justifiée, il avait grandit dans le village, il avait vécut avec celui-ci et aujourd'hui était reconnu et respecté de tous ce village, il ne pouvait que le défendre, l'incendier serait dès plus paradoxale. Même si le point de vue du loup était légèrement différent que celui du nécromancien ce n'était pas dès plus grave, il respectait tout de même l'Homme qu'il avait devant lui, non pas par sa puissance, mais par le charisme qu'il dégageait d'une certaine manière. Ses paroles n'étaient pas futiles, elles ne rentraient pas dans l'oreille d'un sourd, bien au contraire, elles avaient un réel impact et faisait réfléchir d'une certaine manière notre héros. D'ailleurs il se pourrait bien que cette rencontre le change pour l'avenir.

- Le respect des morts est en effet important. Mais imagine un peu ce qu’ils peuvent nous apporter ! Nous ne perdons aucun soldat, nous en gagnons. La nécromancie est une matière peu connue et réputée interdite et oubliée. Et pourtant tu en as un adepte face à toi depuis tout à l’heure. Les morts sont à respecter certes mais en les récupérant et en les « ramenant à la vie », ils deviennent des armes à mon service, et par extension à celui de Kiri.

Tout d'un coup l'ambiance devenait plus tendue, à vrai dire tout cela devenait de plus en plus étrange, le loup n'aimait pas vraiment revoir des morts prendre vie, bien que cela ne le terrifiait pas, mais c'était d'une certaine manière très repoussant et il fallait être très spécial pour aimer un tel pouvoir. Pour le Gekei, les morts ne devaient être utilisés en arme, les décédés devaient rester sous terre, c'est dans les cœurs qu'ils ont une place et non dans les mains d'un homme. Cependant c'était une fois de plus son point de vue et si Michiki aimait ce qu'il faisait c'était le plus important, en espérant tout de même qu'il ne devienne pas un fou allié par la suite, ne vivant que pour les morts, car la nécromancie peut très vite conduire à une sorte de folie. Voir du monde était important, sinon on s'enfermait dans son monde, très vite on parlait aux morts et alors là c'était la décadence. Néanmoins Akishi ne considérait son interlocuteur comme fou, au contraire ses paroles étaient très censées, voir celle d'un sage, on sentait en lui l'expérience, cette passion qui le faisait vivre, cette passion pour son village, le Gekei était obligé de répondre, sinon il allait passer pour un malpoli:

- Armes, morts, services, clan, nation, c'est donc sa la vie de ninja qui m'attends? Toi qui as du vécu, peut-tu m'affirmer que tu ne regrettes rien? Parfois ne te demandes-tu pas si tu as pris les bonnes décisions, en fait, n'as-tu jamais de doutes? J'en suis rempli, comment les chasser? Je ne le sais point, le temps viendra peut-être les balayer, du moins je l'espère...

Tels étaient les mots d'Akishi, on pouvait sentir dans sa voix une pointe de désespoir, bien que celui-ci ne soit pas profond, il était bel et bien présent, à vrai dire le zoomorphe n'en possédait plus beaucoup. Mais en voyant ce qu'était devenu Michiki en partant de rien, il se demandait si lui aussi en était capable, c'était donc possible de réussir sa vie. Quand tout d'un coup, son interlocuteur vint faire une chose dès plus étrange voir dégoutante en un rien de temps il venait d'invoquer quatre cadavres, aussi répugnant les uns des autres, ce n'était pas une belle chose à voir. Le loup eut d'abord un sentiment de dégout, comme une envie de vomir, à vrai dire il n'en n'avait pas vraiment l'habitude, mais il ne pouvait manquer de respect à son interlocuteur, d'autant plus que peut-être des proches de Michiki étaient parmi ces cadavres, du moins notre protagoniste n'en savait rien, en tout cas pas pour le moment. Il regardait alors le Kirijin d'une façon étrange, comme surpris, dégouté, mais à la fois stupéfait par un tel prodige, bien que cela soit tout à fait écœurant, la technique en elle-même était remarquable, c'est alors qu'Akishi prit la parole sur un ton très calme:

- C'est une merveilleuse technique que tu possèdes là, bien que cela soit gênant pour moi qui n'en n'ai pas l'habitude. Mais, les cadavres que tu possèdes sont-ils des personnes qui te sont proches? Moi, vois-tu, je n'ai plus personne et à vrai dire je n'ai toujours pas rencontré un seul Gekei de ce village, n'en n'aurais-tu pas un à me présenter?

La question avait été tourné de manière ingénieuse, pour être franc le zoomorphe voulait tout simplement savoir si Michiki pouvait lui faire rencontrer un membre de son clan, ce qui serait un dès gestes les plus sympathiques qui soit. Maintenant tout était entre les mains du nécromancien, il avait toutes les cartes en main, ou plutôt tout les cadavres...



Dernière édition par Gekei Akishi le Sam 8 Déc 2012 - 18:43, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptySam 8 Déc 2012 - 15:39

Il semblerait qu’il était encore trop tôt pour dévoiler son pouvoir. Le jeune Gekei ne semblait pas à l’aise face aux cadavres que venaient de sortir le nécromancien. Il sourit légèrement. Cela contrastait tellement avec son attitude si confiante de tout à l’heure lorsqu’il s’était lancé dans sa critique de Kiri. Un avis que Michiki comprenait parfaitement. C’est pour cela qu’il gardait un ton calme. Il avait lui aussi ressenti cela il y a moins d’un an lorsqu’il avait à peu près le niveau d’Akishi. Mais il tenait à lui offrir un nouveau regard sur le village. C’est pour cela qu’il lui parlait de ça. Mais revenons quelques minutes en arrière avant que Michiki ne sorte ses pantins.

Le jeune garçon s’était retrouvé à se poser des questions sur la vie de shinobi qui l’attendait. Il demanda même le ressenti personnel du nécromancien par rapport à son passé. Le Jônin baissa la tête et son regard devint vague alors qu’il se ressassait ses décisions passées. Le meurtre de ses parents, le fait d’être entraîné par Kazumi et le vieux Ryuku ainsi que le meurtre de ce dernier. Tous ces choix qu’il avait faits. Les regrettait-il ? Il n’y avait jamais vraiment pensé avant. Il prit donc la peine de s’octroyer un moment pour y penser. Cela dura à peine quelques secondes. Un laps de temps très court au bout duquel il finit par donner une réponse :

-Il appartient à chacun de tracer sa propre voie de shinobi. Tes choix tracent ton avenir et je n’ai jamais eu à regretter les miens. J’ai agi comme ma conscience me demandait de le faire. Et quand bien même j’en aurais, j’agirais pour rattraper mes échecs. Le passé est révolu mais le futur est une feuille vierge qu’il t’appartient de remplir. Tu ne pourras pas revenir sur ce que tu as fait ou ce qu’il s’est passé. Mais te rattraper, ça par contre, c’est possible. Alors saisis cette chance.

Ces paroles si sages étaient arrivées avant la révélation des cadavres qui avait mis le Gekei mal à l’aise. Pourtant ils étaient gentils ses cadavres ! Papa et Maman, sa senseï et Hojo ! Ils étaient tous gentils. Pourquoi réagir ainsi ? Remarque ce n’était pas donné à beaucoup de pouvoir supporter ce genre de techniques. Michiki comprenait que le Genin puisse avoir cette réaction. Il allait donc lui faciliter la vie un maximum. Il scella de nouveau les cadavres qu’il avait sorti. C’était un peu trop tôt et le Gekei avait très explicitement expliqué qu’il n’était pas à l’aise face à ça. Une fois ses pantins rangés, Michiki se concentra sur les propos d’Akishi. Il lui avait demandé si ces cadavres étaient ceux de proches et s’il connaissait un Gekei à lui présenter. Le Jônin éclata de rire avant de répondre :

-Tu avais là que des proches ! Mes parents, celle qui m’a enseigné le Ninjutsu et un coéquipier perdu à la guerre ! Quant au Gekei, ceux que je connais bien sont malheureusement introuvables. Mais quand ils réapparaîtront je m’arrangerais pour organiser une rencontre. Seulement tu vas peut-être avoir un peu de temps devant toi. Tes problèmes seront peut-être même réglés d’ici là !

En tout cas, Michiki l’espérait et le souhaitait. Un Genin qui a un tel avis sur son village est prédisposé à déserter un jour. Et cela serait un peu embêtant pour le nécromancien qui était membre du Misuto. Se retrouver à traquer un jeune garçon à qui il aurait parlé serait un peu comme une défaite. Comme s’il n’avait pas réussi à le dissuader d’un tel choix. Même si ce n’était pas le sujet actuel, cela pouvait être alarmant. Et si un Genin quittait le village et qu’on apprenait qu’il avait eu cet entretien avec Michiki, alors ce dernier risquait d’en prendre plein la gueule. Pourvu qu’il fasse pas de conneries !
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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptySam 8 Déc 2012 - 18:40

AU REVOIR



- Il appartient à chacun de tracer sa propre voie de shinobi. Tes choix tracent ton avenir et je n’ai jamais eu à regretter les miens. J’ai agi comme ma conscience me demandait de le faire. Et quand bien même j’en aurais, j’agirais pour rattraper mes échecs. Le passé est révolu mais le futur est une feuille vierge qu’il t’appartient de remplir. Tu ne pourras pas revenir sur ce que tu as fait ou ce qu’il s’est passé. Mais te rattraper, ça par contre, c’est possible. Alors saisis cette chance.

Sa propre voie de shinobi hein, mais qu'était-elle pour le jeune Akishi, qu'elle était son objectif, son avenir était-il déjà tout tracé? Des choix, mais le Gekei avait-il eut vraiment le choix durant sa vie? On l'avait poussé à venir à Kiri, on llui avait tout apprit, son avis avait toujours peu importé, peu de personnes lui avaient laissé la possibilité de prendre ses propres décisions. Ainsi son avis et celui de Michiki était totalement différent, surement par un manque d'expérience du Gekei qui ne connaissait encore rien à a vie, malheureusement, mais ce qu'il venait d'entendre ne pouvait lui faire que du bien, d'un côté le nécromancien était son senseï l'espace d'une soirée, lui apprenant quelques bases de la vie, ce qui ne déplaisait pas au jeune Kirijin qui écoutait attentivemment. Le futur était donc une futur vierge qu'il fallait remplir, Akishi rajoutait même que le futur était un brouillon, comportant beaucoup de phrases correspondant aux évènements de la vie, ainsi que beaucoup de ratures correspondant elles, aux erreurs. Michiki le conseillait donc de saisir sa chance, de se rattraper, voler de ses propres ailes tout en étant dans le village de Kiri, c'était une idée qui plaisait à notre protagoniste, il allait suivre les conseils de cet homme.

-Tu avais là que des proches ! Mes parents, celle qui m’a enseigné le Ninjutsu et un coéquipier perdu à la guerre ! Quant au Gekei, ceux que je connais bien sont malheureusement introuvables. Mais quand ils réapparaîtront je m’arrangerais pour organiser une rencontre. Seulement tu vas peut-être avoir un peu de temps devant toi. Tes problèmes seront peut-être même réglés d’ici là !

Il s'agissait de la réponse à la question que le Gekei avait posé un peu plutôt, on put voir qu'il avait l'air complètement déçu. Le nécromancien n'avait pus vraiment de contact avec les membres du clan du jeune homme, tant pis ce n'était pas bien grave. Rangeant les cadavres qui se trouvaient devant lui, cela eut don d'apaiser Akishi qui n'appréciait pas vraiment les morts vivants, du moins cela devait être une habitude à prendre, mais pour le moment il n'y était pas habitué. Apparemment il s'agissait des proches de son interlocuteur, cela ne lui faisait donc rien de s'en servir comme des armes, ou trouvait-il sa force dans la présence de ces derniers? Sa mère et son père? C'était ça? Peut-être et si c'était le cas, cela voudrait surement dire que Michiki souffrait encore de leur absence, une part de faiblesse? Non surement une part d'humanité, montrer que l'Homme possèdes des émotions, des sentiments, chose qui se font tellement rare en ces temps de guerre, de batailles acharnées, tout n'est plus aussi beau que ce le fut par le passé, mais il fallait retenir une phrase: le soleil vient toujours après la pluie.

- Michiki, ce soir tu m'as fais prendre conscience de beaucoup de choses, dès plus futiles au plus importantes, pour moi tu es un Homme. Au premier sens du terme, un sage se tapissant sous ses lunettes, capable du meilleur comme du pire, tu n'es pas à prendre à la légère. Si le régent n'était pas mon maître, j'aurai tout fait pour que tu sois mon senseï, mais sache qu'un être comme toi ne peux trouver que victoire devant lui. La vie n'a pas dû être facile pour toi aussi et tu es là, l'un des plus grands ninjas de ce village, tu te sers de tes proches comme armes et d'une certaine façon tu as raisons, c'est dans les siens que l'on trouve le courage n'espère? En cette nuit, sache que même si je ne trouve pas encore ma place dans ce village, je ne le quitterai pour rien au monde, pourquoi? Une personne m'a mit ici, je me dois de l'honorer, jusqu'au bout, même si je dois mourir dans ce village. Je deviendrai quelqu'un, soit en sûr et ce jour-là, je viendrai te voir, nous aurons une discussions et nous saurons... Oui nous saurons que tes paroles eurent leur effet...

Tout était, d'une voix calme et sereine, Akishi en avait même le sourire, bien qu'il soit légèrement forcé, il était déterminé et ses paroles en étaient le preuve. Il s'était fixé un objectif, il allait devoir le remplir, même si cela devra demander beaucoup de sacrifices. Regardant son interlocuteur, il ne faisait pas vraiment attention à sa réaction, il se contentait de graver son visage dans un coin de la tête, pour s'en souvenir pour le futur. Très vite il reprit alors sa forme de loup, cette enveloppe, ce cocon qui le protégeait de tout, c'était dans celle-ci qu'il se sentait le mieux et cela lui fit un bien fou. Il pouvait sentir toute la puissance couler tout le long de son corps, Akishi était promis pour de grandes choses et pour ça il avait besoin de rencontrer des Hommes tels Michiki, des personnes qui pourraient le faire avancer. Un jour une personne l'a mis dans ce village et désormais une personne l'a convaincu de l'aimer. Bien que l'échange dura que quelques heures, ce fut une réelle expérience pour notre protagoniste, qui avait de partir, porta tout de même quelques mots au Jonin:

- Espérons qu'aucun de nous ne meurs avant de se recroiser, prend soin de toi Michiki...

Il tourna alors le dos au Jonin, il savait que celui-ci avait comprit, peu importe la réponse, il était temps de rentrer, tout était dit, c'était clair désormais dans la tête du zoomorphe. Maintenant il était de temps de progresser, de réaliser de grandes choses et pour cela il allait devoir s'entraîner sans relâche, ce qui ne devrait pas être un problème avec Yoru comme mentor. Il espérait bien revoir ce Michiki qui en quelques phrases lui avait beaucoup apprit, mais l'avenir seul prouvera s'ils sont dignes à se revoir...

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Message(#) Sujet: Re: La larme du soir [PV Michiki] La larme du soir [PV Michiki] EmptyJeu 13 Déc 2012 - 11:37

Cette fois, on dirait que les mots du nécromancien avait vraiment marché. Jusque-là, Akishi s’était montré assez sceptique sur certains des points abordés par le Jônin. Mais là, il semblait enfin convaincu par ce qu’il lui avait dit. Michiki s’en serait voulu de laisser un jeune Genin ayant encore toute sa carrière devant lui gâcher son talent avec du pessimisme trop important. Qu’il ressente de la haine, de la colère, de l’incompréhension ou autre, c’était normal. Mais qu’il la redirige aussi mal contre le pays dont il faisait partie, c’était une mauvaise idée qui aurait pu coûter cher à Kiri. Après, le nécromancien ignorait tous des projets du Gekei mais dans l’éventualité où ce dernier avait prévu de déserter, il en serait maintenant détourné pour un temps. Une petite réussite pour le Jônin de la Brume sanglante !

Akishi s’adressa à lui lors d’un discours très profond et plein sens. Michiki choisit de ne rien dire. Après un tel discours, le silence est de rigueur si on a pas plus intelligent à dire. C’était une règle que le nécromancien aimait respecter. Là en l’occurrence il ne voyait rien de bien intéressant à dire alors il préférait se taire et l’écouter déblatérer ses mots. Sa dernière phrase se répercuta dans sa tête néanmoins et il ne put s’empêcher d’ajouter quelque chose à cela. Le Gekei venait de dire qu’ils se retrouveraient lorsque le Genin aurait progressé et évolué afin de voir si les mots du nécromancien avaient portés leurs fruits. Ce qui fit largement sourire Michiki qui lui dit :

-Je ne pense pas qu’il y a besoin d’attendre pour avoir une réponse à ça.

Il se contenta de ça. il aurait aimé exprimer son envie de recroiser ce Gekei lorsqu’il serait un peu plus fort afin de l’affronter et de voir ce qu’il vaut. Mais ce serait pour plus tard. L’affronter maintenant ne serait pas intéressant. Que ce soit pour Akishi ou pour le Jônin. Plus tard par contre, ce serait plaisant de voir à quel point il a progressé et à quel point il se sera entraîné grâce aux conseils et à la motivation nouvelle que lui avait donné Michiki. Il espérait pouvoir être témoin de cette progression. Seul l’avenir lui dira.

Le zoomorphe adopta de nouveau sa forme animale et il partit après quelques derniers mots plutôt ironiques quand on y pense. Il espérait qu’aucune d’eux n’allait mourir avant leur prochaine rencontre. Le sourire de Michiki se mua en un rire de dément alors que le loup faisait demi-tour et s’en allait vers le village. Quel humour débordant ! Le nécromancien était sûr d’une chose. Si c’était Akishi qui mourrait avant lui, ils se reverraient. Sauf que cette fois le Gekei ne serait plus maître de ses mouvements puisque ce rôle incomberait à Michiki. Un Gekei ferait une recrue intéressante en tant que cadavre. Son rire s’atténua enfin et il se releva. Il n’avait plus rien à faire ici. Il rentra donc au village tranquillement pour retourner à son appartement. Une seule pensée l’obsédait sur le chemin. Vivement que ce Gekei devienne plus fort ! Il allait être un sujet intéressant à étudier et à tester dans le cadre d’un combat.
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