Trouver rouage à son mécanisme [PV Saibogu Udo - Hayato]

* Non non non... il faut toujours que ce foutu oeil déconne quand je n'ai pas de quoi le réparer sous la main ! *

Masamune pestait dans ses pensées tandis qu'il se dirigeait vers l'un des entrepôts à la disposition des Saibogu. Son masque faisait encore des siennes, et plus précisément l'un de ses "yeux" qui ne cessait d'envoyer des signaux saccadés. Une situation particulièrement gênante pour lui, comparable à un oeil qui ne cesserait de cligner. C'était un problème assez fréquent et Masamune savait parfaitement le régler, mais malheureusement il n'avait pas les pièces pour le réparer chez lui et il fut donc obligé de quitter son domicile en direction des terrains d'entraînement pour se rendre dans le hangar 12, un lieu réservé au Saibogu dans lequel était entreposé une quantité impressionnante de ferrailles en tout genre mises à la disposition des shinobis ingénieurs pour leurs expériences.

Masamune était un lève-tôt, vieille habitude de son passé de nomade, et il s'en félicitait, car les entrepôts des Saibogu étaient pris d'assaut en fin de mâtiné et cela aurait compliqué sa recherche de pièces nécessaires à la réparation de son oeil, surtout s'il devait les chercher avec celui-ci hors service. Enveloppé dans ses nombreuses couches de longs drapés le masquant presque totalement, Masamune défiait les vents sableux du matin, les rues étaient encore calmes ce qui n'était pas pour déplaire au shinobi qui préférait ne pas avoir à rencontrer des enfants qui risqueraient de s'enfuir en le voyant. Il était peut-être un membre à part entière de Suna, mais son masque et sa carrure ne lui permettaient pas d'avoir des rapports amicaux avec les autres habitants. Il avançait à allure modérée afin de ne pas renverser les obstacles dans les rues et arriva enfin devant la porte du hangar 12, il ouvrit la porte en désactivant le sceau de fermeture et s'identifia auprès de l'intendant du lieu, un scribe plutôt âgé, en retirant d'un geste l'épais chèche qui masquait son visage.

" Ingénieur Kougaku Masamune, je viens récupérer quelques pièces dont j'ai besoin au plus vite..."

" Ahhhh !"

De bon matin et dans une pièce plutôt sombre, le masque de Masamune et ses yeux rouges brillants avaient quelque peu surpris le scribe qui se reprit quelques instants après.

" Bon Dieu Desumasuku, pourriez-vous éviter de faire ce genre de présentation... j'ai failli faire une attaque."

" Mes excuses scribe, il me faudra aussi une table de montage, je n'en aurais pas pour longtemps..."

Le scribe nota dans son registre l'ensemble des informations, puis souleva un trousseau de clefs hallucinant autour de son cou et il tendit l'une d'elles.

" Table de montage V, allée 18. "

Masamune hocha de la tête en signe de remerciement et se dirigea vers l'allée 18. Il régnait dans l'entrepôt un silence de cathédrale, seul le cliquetis métallique des pièces frottant les unes contre les autres était perceptible. Masamune ne mit pas beaucoup de temps à trouver les pièces nécessaires à la réparation de son oeil, il fallait désormais les usiner et avec l'un de ses yeux défaillants, cela risquait d'être plus compliqué que d'habitude. Mais alors qu'il marchait dans l'allée en direction des tables de montage, le shinobi fut mis en alerte par le tumulte provoqué par une chute d'objets métalliques, pensant être seul, Masamune se dirigea donc vers l'origine du bruit. Dans cette pénombre seuls les yeux rouges de Kougaku étaient discernables, il s'arrêta au début de l'allée d'où provenait le vacarme, avec son oeil déficient il n'arrivait pas à distinguer correctement la personne qui s'y trouvait, mais les entrepôts Saibogu étaient très sécurisés et Masamune se doutait qu'il s'agissait d'un confrère.

" Excusez-moi, je pensais être seul ici... Je vous conseille de vite remettre tout ça en ordre si vous ne voulez pas prendre une soufflante de la part du scribe."

Udo se réveilla dans son établit un peu en sursaut, il s’était endormit sur son denier travail en cours, le montage d’un champ de force énergétique destiné à protéger sa personne. Il faut bien l’avouer cette invention avait passé un stade d’avancement plutôt concluant et qui rendait son créateur assez fier de lui. Pour le moment le champ de force avait réussi à se créer prouvant que l’expérience était tout à fait viable et possible, il avait réussi à créer un petit champ de force pouvant protéger 75 % de son corps. Cependant, en voulant pousser son champ de force au maximum une décharge électrique s’était émise de l’appareil et avait eu pour effet d’électrocuté l’inventeur, c’est ainsi que celui-ci c’était finalement retrouvé dans les vapes et avec les cheveux dans tous les sens. Cela ne l’arrangeait absolument pas, car le système d’alimentation ainsi que le régulateur de chakra semblait avoir grillé, deux pièces essentielles du dispositif dont il ne pouvait absolument pas se permettre de se passer. C’était bien énervant surtout que Udo allait être obligé d’allé chercher ça de lui-même, si il avait demandé à quelqu’un d’autre, il serait passé pour un gland et ça, ce n’est pas vraiment ce qu’il aimait.

Lorsque le genin partit pour aller chercher ses pièces, il n’avait absolument aucune idée de l’heure qu’il était, il faisait jour c’était déjà ça, il avait au moins put dormir la nuit ce qui était une bonne chose. Parfois certains inventeurs, dont Udo lui-même, perdaient absolument toute notion du temps, et se retrouvait à pouvoir sortir de chez lui à n’importe quel heure et en ignorant totalement le jour qu’on était. Le plus gênant était en cas d’évènement important, dans ces cas-là, ça devait fortement étrange car cela donnait l’impression que certaines choses s’étaient passés durant un grand laps de temps. Toujours est-il que ce coup-ci il faisait jour même si ce n’était vraiment pas de beaucoup et il avait des pièces à aller chercher. Le jeune homme se mit donc en route vers des entrepôts spécialement fait pour les gens de son clan, il pourrait trouver un large choix de ferraille. Ce choix ne devait pas être fait à la légère après tout il représentait le futur de la dernière construction d’Udo. Ce dernier était impatient de retravailler sur ses derniers calibrages mais le travail de recherche qu’il allait effectuer présentement était tout aussi important.

Il avait choisi un hangar au pif qui s’avéra être le numéro 12, c’était l’un des plus proches de son laboratoire tout simplement, le sable soufflait bien mais à présent le shinobi commençait à en avoir pris l’habitude après tout c’était devenu son quotidien le sable bien que cela ne fasse pas toujours bon mélange avec la mécanique. Comme souvent dans les hangars, il y avait des vieux qui servaient de gardien, Udo appelait ça les registraires car en général il note dans leur registre qui tu es et ce que tu viens faire et surtout ce que tu prends. Franchement, ça ne semblait pas bien passionnant comme activité. Il s’adressa quand même au gardien des pièces de manière assez respectueuse.

-Salut l’ancien, je vais me chercher des pièces mais je ne sais pas trop quoi.

Le vieux le laissa passé sans problème, et ouais la classe. Udo faisait partit de ses personnes, qui avait des inspirations de génie et ne calculait qu’à moitié ce qu’il faisait, pour le genin tout création contenait une part de chance dans sa réalisation. Il partit donc cherché ses pièces, il prit une allée puis ouvrit une porte au hasard, il s’agissait d’une sorte d’entrepôt avec un tas de pièce de divers forme. Les pièces formaient une pile assez compact et le Saibogu s’en approcha malheureusement il roula sur une vis ce qui eut pour effet de la projeté dans le tas de pièce, provoquant un grand vacarne. Alors que le ninja venait tout juste de se relever, il entendit une voie parlé. Une personne qui lui disait qu’il valait mieux pensé à ranger le bordel. Mais l’inventeur lui semblaient plus motivé pour savoir qui lui parlé. L’homme était dans l’obscurité et on pouvait simplement distinguer deux yeux rouges dans la pénombre. On aurait dit comme les yeux d’une chauve-souris c’était fascinant aussi le rouquain s’empressa d’allé parler à ce nouveau venu

-Bonjour batman, moi c’est Udo, Saibogu Udo bien sûr. Ne t’inquiètes pas je vais ranger rapidement ce bordel. Puis-je savoir ce que tu es venu prendre ici ? Ce n’est pas un interrogatoire juste une curiosité scientifique.

Le jeune ninja se rapprocha de son interlocuteur et remarqua alors l’imposant masque sur le visage de l’autre saibogu. Il ne put s’empêcher de commenter ce visage si particulier.

-Ouha la vache mec t’es dans tombé dans le broyeur à ordures quand tu étais petit ?

« Notre vrai visage nous attend dans la mort »

* Saibogu Udo ? *

Ils étaient nombreux à avoir abandonné leur nom au profit de celui du clan parmi les Saibogus et ce jeune homme n'en faisait pas exception. C'était quelque chose que Masamune avait du mal à comprendre et pourtant l'homme au masque de fer savait au combien il était reconnaissant envers les Saibogus et son attachement à ce clan n'était plus à prouver, il ne jugeait pas pour autant les hommes qui avaient fait ce choix, c'était après tout une grande marque de reconnaissance et de respect pour ces hommes de sciences, maîtres de technologie.

Le jeune homme face à Masamune avait une voix plutôt enjouée et bien que sa comparaison entre Desumasuku et un homme chauve-souris ne semblait pas très appropriée pour une première rencontre, mais le shinobi n'en tint pas compte tant cette remarque semblait dénuée de mauvaise pensée. Le jeune Udo s'avança avec la fougue de la jeunesse vers son compère tandis qu'il le questionnait sur ce que venait faire Masamune dans ces lieux, plus précisément sur ce qu'il était venu chercher.

Les Saibogus ne venaient pas dans les hangars pour se tourner les pouces, ils y venaient dénicher la ou les pièces pour leurs expériences, Udo le savait certainement bien et comme tout scientifique, la curiosité semblait être l'un de ses principaux vices, un atout dans des esprits tel que ceux des Saibogus. Du moins c'était ce qu'imaginait Masamune. Mais avant même que l'ancien nomade ne puisse lui répondre, le jeune Saibogu fit une nouvelle remarque lorsqu'il fut en mesure de distinguer correctement le masque de son interlocuteur. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle déstabilisa plus Masamune que son visage ne perturba Udo. Les gens avaient plutôt l'habitude de détourner le regard en le voyant où au mieux de grimacer, mais rare étaient ceux qui plaisantaient surtout lorsqu'on voyait la carrure qui accompagnait ce masque mortuaire. Mais c'était plutôt positif aux yeux de Masamune, ce n'était pas tout les jours qu'on lui adressait la parole sans y être obligé.

« Si j'étais capable de sourire, je l'aurais certainement fait... Mais comme tu l'as si bien remarqué, confrère, mon visage est quelque peu... manquant. Un vieux souvenir du passé... Et comme tu peux le remarquer, ce n'est pas le seul stigmate que j'ai gardé. Mais mon visage reste le plus impressionnant pour les gens, un cadeau des Saibogus... »

Et tandis qu'il parlait, Masamune frappa de sa prothèse son masque, laissant résonner le bruit du métal contre le métal, puis lui présenta son bras valide pour lui serrer la main.

« Kougaku Masamune, ravi de te rencontrer Udo-san ! Les gens en général sont plutôt réfractaires à engager la conversation avec un homme sans visage. Les signaux de mon oeil gauche semblent être déphasés, ça provoque des coupures de transmissions des impulsions électriques sur mon nerf optique, un problème fréquent avec tout ce sable, la réparation est plutôt facile, j'ai laissé le nécessaire à côté d'une salle de montage, et vous sur quoi étiez-vous venu plancher ? »

Et tandis qu'il laissait la parole à son confrère, Masamune commença à ranger les pièces qui avaient provoqué cette rencontre impromptue.

Le gars au masque et à la tronche bizarre, indiqua à Udo que si il avait pu rire il l’aurait fait, cela était vraiment très marrant. En tout cas c’est pas parce qu’on avait pas de visage qu’on ne pouvait pas être drole cet homme le prouvait bien, Udo sentait que ce gars qui était un peu marginal allait en tout cas bien lui plaire, avec sa tête de zombie, il faisait super sérieux mais en fait il était plutôt comique. C’était encore plus marrant le fait que ses paroles n’allaient pas du tout avec sa tête et avec le reste de son corps aussi d’ailleurs parce qu’il n’y avait pas que la tête qui était passé au mixeur. L’homme se présenta de manière très amicale en présentant son bras qui était toujours humain si on peut dire. Il expliqua qu’il était venu ici pour pouvoir changer l’une des iodes de son nerf optique, il était vrai que l’œil rouge de Masamune n’arrêtait pas de clignoté comme si il essayait de draguer une nana c’était plutôt drôle. Ce ne fut que quand l’homme métallique lui demanda pourquoi il était venu qu’il se souvient de la raison de sa visite. Après tous les deux hommes avaient besoin de différentes pièces chacun pour leurs divers expériences, la tête de Udo était encore brouillé par le loupé qu’il avait eu lors de la dernière qu’il avait faite.

-Je cherche un outil qui pourrait servir de générateur pour un bouclier énergétique. Mais comment tu fais pour manger avec ton masque ? Tu t’injectes la nourriture avec des seringues ?

Depuis qu’il avait rencontré son collègue Saibogu plein de questions étranges lui venaient, celle-ci était celle qui lui semblait la plus pertinente. Il était vrai qu’avec la plus ou moins grande incapacité à avoir une bouche, Udo se demandait comment pouvait être nourrit cet homme. Il avait également remarqué que l’homme au masque de fer n’avait pas pris le nom Saibogu. Cela devait donc impliquer que contrairement au rouquain cet homme avait eu une vie avant de rentrer dans le clan, le genin à la cape rouge lui avait toujours été membre du clan aussi loin qu’il s’en souvienne. Il ne doutait pas que Masamune était un homme fidèle à son clan et au village du sable, cette personne avait l’air assez impliqué dans ce qu’elle faisait en tout cas bien plus que lui, qui avait tendance à rêver divagué. Il n’avait jusqu’à récemment pas réalisé à quel point au final Suna était important pour lui, maintenant il était décidé à se battre pour le village qui était au final devenu sa patrie. Mais l’histoire du village du sable avait été tachée de sang par de nombreux meurtres de dirigeant, c’était le village le plus récent et pourtant il s’agissait déjà du troisième Kazekage. Il trouvait tous ses combats si futiles, la guerre avec Konoha n’avait fait qu’amplifier cette pensée chez le jeune homme. C’était la guerre la plus stupide qui eut lieu, les villages au lieu d’être uni et de cherché à se préservé avaient manqué de s’entretuer alors qu’ils avaient un ennemi commun.

-Dis-moi Masamune que penses-tu de cette guerre avec Konoha ?

Ce sujet préoccupait un peu le genin, il ne savait pas trop à quoi s’attendre avec le Kage. Sa politique et sa manière d’être avait l’air pour le moins étrange et il semblait difficilement compréhensible. Le point de vue de Masamune serait intéressant à connaitre sur tout ça. Le genin commençait tout juste à se rendre compte de ce que voulait dire un ninja du village de Suna, ce que voulait dire sauvegardé son foyer. Il aurait bientôt lui aussi à mener des combats stupides et verraient des camardes mourir pour des causes qui n’en valent pas le coup, d’une certaine manière c’était affligeant. Un jour viendrait sans doute ou lui aussi verserait le sang d’une personne pensant que sa cause est juste, car oui la plupart des personnes pensaient toujours se battre pour une bonne raison et des fois s’était simplement parce qu’on le leur avait demandé. Les hommes étaient-ils vraiment tous destiné à faire la guerre quoi qu’il arrive et n’arriverait jamais à être complètement en paix. Une des autres raison qui poussaient Udo à interroger ainsi son compagnon était les nombreuses marques et cicatrices qu'il avait tout le long du corps car cela montrait que l'homme aux membres métalliques avait sans doute connu la guerre d'une manière bien différente du rouquain. Ce dernier estima qu'il devait apprendre un plus des hommes d'expériences qu'il allait rencontré.

Le visage impassible de Masamune était très de loin de la stupéfaction qu'il ressentait, décidément ce jeune homme était très étonnant. Comment de pareil questions pouvaient-elles traverser son esprit ? Un loufoque se dit le trentenaire et ils étaient nombreux parmi les Saibogus à avoir ce grain de folie. Mais sa question était légitime et il faut dire que les rares gens qui parlaient souvent avec Masamune lui avaient tous posé la question, pas à la 3e phrase, mais qu'importe, et tandis qu'il rangeait les derniers objets tombés au sol il tenta de lui répondre le plus sincèrement possible.

" Vous êtes pour le moins… surprenant Udo-san et direct également. En réalité c'est la dernière partie de mon visage encore valide si je puis dire, mais je ne m'alimente naturellement que lorsque je suis dans mes appartements, en dehors et afin de ne pas mettre mal à l'aise les autres j'utilise des solutions à boire, pas très agréable, mais très énergétique et pratique lors des déplacements."

Une fois la réponse donnée à la question qui semblait tourmenter le plus le jeune Saibogu, Masamune rebondissait sur les raisons qui avaient amené l'homme à la cape rouge dans ce hangar. Un bouclier énergétique, une idée qu'y avait déjà traversés l'idée de son aîné.

" J'avais déjà imaginé un système de répulsion par un champ énergétique auparavant… suivez-moi jusqu’à ma table de montage"

D'un geste de la main, Masamune signifia à son confrère de le suivre. Tandis qu'ils marchaient, le plus âgé expliqua pourquoi il avait abandonné l'idée d'un bouclier énergétique. Le principe était intéressant, mais utiliser un élément énergétique à des fins répulsives était bien plus complexe que prévu. Au final les boucliers physiques étaient bien plus performants pour un investissement identique. Pour lui, les champs de force avaient un avenir dans d'autres domaines que les boucliers, les techniques de protection Sunaton étant déjà très suffisantes pour Suna et pour Masamune, il était clair que l'énergie que demandait la création de tels champs de force restait le problème fondamental.

Le ninja ne souhaitait en rien démoraliser son confrère, mais juste partager son expérience sur le sujet, après tout rien n'empêchait Udo d'arriver à ses fins. Mais Masamune avait un attachement particulier avec les objets mécaniques, son passé chez les marionnettistes lui avait donné le goût des matériaux.

Alors qu'ils arrivaient devant la table de montage où étaient disposées les pièces récupérées par Masamune, Udo s'interrogea sur le point de vue de son interlocuteur concernant la guerre avec Konoha. Un sujet qui pouvait être problématique à Suna tant les avis pouvaient être divers et donc parfois opposés. En réalité, Desumasuku n'avait eu que peu d'information sur le sujet et il ne pouvait se fier qu'aux rumeurs qui circulaient. Il commença à expliquer les limites très fines qu'il pouvait y avoir entre l'envie de paix et l'envie de guerre. Mais alors qu'il continuait à exposer ses idées plutôt pacifistes le ninja s'interrompit quelques secondes, comme perturbé par un bref mouvement passé dans son champ de vision, puis repris son argumentation pensant à un problème dû au dysfonctionnement son oeil.

"… Je pense que cette guerre fut un mal pour un monde plus sur par la suite entre Konoha et Suna et c'est tout ce qui compte."

Spoiler:

**Hayato** Informations **Messages** : 308 **Rang** : A+

La guerre était donc terminée. Il n’y avait donc plus rien à faire à Hi no Kuni. Le discours du Yondaime Hokage n’était qu’un lointain souvenir. Il ne l’avait d’ailleurs suivi qu’à moitié, il s’était éloigné lorsque l’on avait commencé à évoquer la tristement célèbre Makka. A son retour, ce fut avec une certaine « joie » qu’il retrouva des tonnes de paperasse, accumulées sur son bureau. Rapport à terminer, dossier à examiner, fiches à analyser, de quoi découragez le plus motivé des hommes. Et à tout ce travail colossal s’ajouta une autre nouvelle de taille. Elle avait la forme d’une lettre envoyée par le Palais du Kazekage. En tant que Jonin, il était demandé à Hayato de s’occuper de Genin.

Cette nouvelle suscita chez lui deux réactions. Dans un premier temps, du haut de ses dix neuf années et demie, il s’estimait trop jeune et pas assez compétent que pour prendre en charge deux shinobi qui pouvaient très bien avoir le même âge que lui, ou carrément être plus âgées. Effectivement, les villages cachés et en particulier Suna, étaient relativement jeunes. Chaque jour le village continuait de recevoir son lot d’habitant et chaque jour des civils ou des membres de clans se décidaient à devenir ninja du village. Lui qui avait participé à l’étape finale de la création du village était déjà relativement expérimenté, certes, mais sentir tout ce poids sur ses épaules et toutes ces responsabilités, l’indisposait.
Sur le coup, il amorça même un message de réponse, pour décliner l’offre, mais il se mit alors à réfléchir sur son propre parcours. Des flashs lui revenaient en mémoire. Le message du Kakumeigun, l’intégration des Yamada, la création de Suna, ses premières mission, l’Incendie des cendres, le Tournoi à Konoha, le mystérieux décès du Shodaime Akio-sensei et la récupération de son corps, puis enfin… la guerre.
Il n’était plus le « petit Hayato » comme on avait pris l’habitude de le surnommer. A présent, les rôles étaient inversés. Il n’était plus l’aspirant shinobi du début, il avait gagné en confiance et était devenu un fier Sunajin, capable de tenir en joue le Hokage lui-même et en ressortir, relativement indemne.

Il décida donc de considérer cette attention qu’on lui portait comme un honneur et une chance de montrer ce qu’il valait. Un peu comme une nouvelle épreuve du Kazekage. Ce fut donc avec ce nouvel état d’esprit qu’il s’immergea dans les dossiers de ses deux nouveaux….

* Elèves ? Rien que d’y penser, ça me donne le tournis. *

Hayato préférait clairement le terme de partenaire. Le premier se nommait Kougaku Masamune. La trentaine, l’homme semblait avoir été victime d’une explosion qui l’avait défiguré. La fiche indiquait que grâce à la connaissance des Saibogu, il avait été possible de réparer les fonctions endommagées. Ce qui expliquait l’allure « métallique » de son visage, visible sur l’unique photo qui accompagnait le dossier. L’homme présentait également une prothèse métallique au niveau du bras et semblait disposer d’une solide connaissance scientifique. Chaque nouvelle ligne du dossier suscitait l’admiration du jeune homme, qui s’imaginait mal devoir enseigner quoi que ce soit à une telle personne.
L’âge du second se rapprocha déjà plus sensiblement du sien. Hayato sourit en voyant le nom figurant sur le second dossier. Il avait très brièvement croisé Saibogu Udo pendant la guerre, alors qu’il avait été contraint à retourner à l’arrière, en attendant l’issue de la dernière bataille.
Lui était un Saibogu pure souche et un grand passionné des inventions.

* Intéressant, cette équipe sera donc composé d’as du tournevis… *

[…]

Un peu moins d’une heure plus tard, Hayato se dirigeait vers les terrains d’entraînement. La recherche administrative visant à localiser les deux individus n’avaient rien donné. Du coup, le jeune homme avait opté pour une solution plus classique. Il avait fait parvenir un message à leur loyer respectif, leur demandant de se rendre au terrain d’entraînement n°4. Après tout, il était encore relativement tôt et il y avait de fortes chances qu’ils soient encore dans leurs lits respectifs.
Mais arrivé dans la zone, le marionnettiste fut surpris de constater que le hangar 12 était ouvert. Il n’avait jamais eut l’occasion de voir ce qui s’y trouvait, car ce lieu exclusivement réservé aux Saibogu contenait du matériel qui leur était disposé.
Ne pouvant résister à l’envie d’aller y jeter un coup d’œil, Hayato s’y engouffra. Devant lui s’étendait… du métal… Oui, il y avait du métal à perte de vue. A croire qu’il venait de franchir la porte d’un autre monde. Tout ceci manquait cruellement de bois, ça ne pouvait être de l’art…

Cependant, un homme agé, visiblement responsable des lieux, repéra l’intru et lui demanda calmement de quitter les lieux. Ce que le Jonin s’apprêta à faire lorsqu’il reconnut une voix… caractéristique. Cela lui parut d’abord trop beau pour être vrai, mais comme il n’aimait pas demeurer dans le doute, il s’excusa auprès du vieil homme et couru parmi les étagère pour déboucher dans un espace un peu plus dégagés où deux colosse semblaient discuter. Son oreille ne l’avait pas trompée, il s’agissait bien d’Udo, et l’homme au crâne luisant devait être Masamune… Pour attirer leur attention, Hayato répondit lui aussi à la question du Saibogu.

- Cette guerre n’était que le résultat d’une machination… Konoha et Suna n’étaient que des pantins, contraints à jouer cette pièce, qu’il n’avait pourtant pas écrite…
C’était particulièrement frustré. Il devait être le leader, mais ces deux interlocuteurs le dominaient de loin. Ils étaient immenses, mais il ne fallait pas se décourager pour autant. Le jeune homme prit une profonde inspiration avant d’enchaîner…

- Hayato, Jonin de Suna. J’ai été chargé de… former une équipe avec vous deux. J’espère que nous pourront faire du bon travail ensemble.
Présentation sur un ton formel, c’est fait

- Ahem... moins sérieusement, j’ai eu un petit soucis au moment de remplir les papiers concernant l’équipe. Officiellement, nous sommes l’équipe 57… Mais je me disais qu’il serait bien de trouver quelque chose de moins « formel », non ?
Puisqu’ils avaient le temps, autant faire connaissance ici même.

Le Saibogu écouta son camarde de clan lui répondre au niveau de son système d’alimentation, il était bien étrange d’imaginer Masamune avec une bouche en fait. D’ailleurs il l’imaginait plutôt avec une tête de zombie, genre un mec avec une peau gris et qui n’aurait aucune dents. Le rouquain avait même tendance à imaginer une bouche d’où sortirait des mouches en tout genre, c’était sans doute la tête de Masamune qui lui donnait une image aussi sinistre bien que cet homme soit quelqu’un de plutôt marrant. En plus, personne n’avait vu le vrai visage de l’homme au masque de fer. La curiosité naturelle du genin fût donc une nouvelle fois mise à l’épreuve, il avait maintenant réellement envie de voir ce qui pouvait bien se cacher derrière ce masque. Il avait également expliqué la raison de sa venue, Masamune décida donc de l’aider dans sa création, c’était tout à fait généreux de sa part. Le genin le plus âgé était tout à fait enchanté, que son compagnon l’aide autant, c’était un geste des plus remarquables. L’une des raisons pour lesquelles Udo était heureux de faire partit du village du sable était justement cet esprit de solidarité qui avait tendance à lier les différents membres du village, cette unité qui avait été donné à l’ensemble du village était des plus importantes et des plus remarquables.

C’est seulement en arrivant à la table de travail et en choppant les composants que Udo osa poser la question qui concernait la guerre entre Suna et Konoha. Il avait un peu appréhendé cette question, Udo aimait parler politique mais il avait conscience du fait que bien des personnes étaient généralement réfractaire aux autres idées. Le rouquain lui n’avait pas d’idées prêt conçu en matière de politique bien qu’il avait eu le sentiment que cette guerre entre Konoha et Suna avait avant tout été un énorme gâchis pour tout le monde. Le genin au masque de métal lui restait assez énigmatique sur les choses, visiblement il ne tenait pas vraiment à trop en dire. Cela paraissait normal étant donné qu’il ne connaissait l’imposant shinobi depuis seulement quelques heures. Visiblement Masamune était du même avis que lui, ce qui le renforça dans cette opinion, il n’était au moins pas le seul à penser ainsi.

Il se demandait ce qui avait bien put passer dans la tête du Kaze pour que le village s’en aille dans un tel affrontement c’était assez ridicule. Soudain une nouvelle voix se fît entendre expliquant que Suna et Konoha n’avait été que des pantins, et que la guerre en elle-même n’avait été qu’une machination. Cette voix Udo la connaissait, il se tourna vers l’origine du son et reconnut immédiatement Hayato, le jonin aux cheveux bleus. Lors de l’attente au front, ils avaient sympathisé, le rouquain était assez surpris de le voir en ses lieux, généralement c’était les membres du clan Saibogu qui venaient dans cet endroit. Mais Hayato était un marionnettiste, nul doute que lui aussi devait également venir chercher des matériaux en ses lieux, Udo trouvait presque la situation comique. Néanmoins il ne pouvait s’empêcher de penser aux paroles que le jonin venait d’énoncer. Les deux villages manipulés par des forces qui les dépassaient. Cela le laissait pas vraiment augurer de bonnes choses, cela faisait même assez peur, le Saibogu n’aimait pas du tout les paroles que venait de prononcer son sensei. Si il avait pu, il aurait été demandé des éclaircissements auprès du Kage mais pour le moment cela ne pouvait être fait, il allait devoir progresser pour devenir un homme au courant de toutes ses choses qui se passe au sein du village.

Après ça le dernier arrivé déclara qu’à partir de maintenant, les trois sunajins présent formeraient une équipe, un sourire apparut sur le visage de l’imposant genin, cela arrivait à point nommé, il lui fallait avancer si il voulait empêcher que des guerres comme celles de Konoha ne se reproduise un jour. Il restait simplement un nom d’équipe à trouver. Laissant ses interrogations de coté au sujet de la politique du village et du K age, il s’employa à trouver un nom pour cette équipe nouvellement formé. Tout en se grattant la tête il finit par proposer.

-Ne pourrait-on pas s’appeler les créateurs ou les créationnistes. Après tout c’est une particularité qui nous réunis tous les trois et qui je pense nous reflète bien.

Le jeune homme espérait vraiment qu’ils arriveraient à se mettre d’accord sur un nom d’équipe assez stylé, faudrait pas qu’il est honte ou qu’on lui fasse une réputation de crétin pour le choix d’un mauvais nom. Udo se demandait bien ce qu’il pourrait faire par la suite une fois le nom trouvé. Est-ce que Hayato allait gérer de nouvelles créations ? Ou ben l’équipe partirait elle effectuer des missions sommaires du style protégé un village X ou Y. En tout cas cela laissait pas mal de possibilité pour l’avenir des shinobis du village.

Les sens de Masamune ne l'avaient pas trompé, mais le dysfonctionnement de son oeil l'avait troublé. Ce bref mouvement qu'il avait détecté était bien celui d'un homme. D'un petit homme comparé aux deux membres des Saibogus, pour autant celui-ci semblait en savoir bien plus sur les affaires politiques de Suna et les raisons de cette guerre que les deux genins. Mais Masamune ce demandait tout de même qui dans ce monde pouvait être capable de manipuler deux grandes nations shinobi comme de simples jouets et surtout quelle était le but de cette manoeuvre ?

D'autres questions se bousculaient dans son crâne métallique. Pourquoi le scribe avait-il permis à cet homme d'entrer alors qu'il n'était visiblement pas un membre Saibogu ? Comment un sunajin pouvait-il avoir une peau aussi claire ? Et surtout… pourquoi tout ce bleu ?

Puis l'homme repris la parole, et certaines questions se résolurent d'elles-mêmes tandis que de nouvelles apparaissaient. Un Jonin donc, ce Hayato n'avait pas un physique très impressionnant c'était une évidence, mais il ne fallait pas juger les gens sur leur apparence et Masamune le savait particulièrement bien. Cet homme avait certainement foulé le champ de bataille dans le pays du feu et malgré son jeune âge, son grade suffisait à faire de lui un supérieur hiérarchique et un homme respectable aux yeux de Desumasuku. Mais le plus important pour Masamune était d'avoir été intégré dans une équipe shinobi, s'il voulait progresser il ne trouverait pas de meilleure occasion que celle-ci. Faire partie d'une équipe lui permettrait de montrer toute sa dévotion à Suna et enfin peut-être de trouver le repos éternel l'arme à la main, fière d'avoir défendu les valeurs auquel il croyait.

Le trentenaire hocha mécaniquement de la tête pour signifier son approbation. Il était évident pour lui que cette équipe ne pouvait que fonctionner, Udo était l'un de ses confrères et il partageait avec lui ce lien, de plus Hayato et le jeune Saibogu semblaient s'être déjà rencontré ce qui ne pouvait que facilité l'adaptation entre chaque membre.

Hayato poursuivit avec un ton un peu moins protocolaire et demanda à ses nouveaux élèves s'ils n'avaient pas une idée de nom d'équipe. Il était vrai que l'équipe 57 n'était pas un nom particulièrement affriolant pour une équipe de shinobi. Mais pour Masamune il était difficile d'imaginer un nom d'équipe, après tout il ne connaissait pas du tout Hayato et son domaine de prédilection en matière d'art shinobi.

Un bref silence très vite interrompu par Udo qui proposa "les créateurs" comme nom d'équipe, un choix qui semblait mettre de côté Hayato, du moins c'était ce que pensait Masamune jusqu'à entendre la suite des propos du jeune Saibogu. Une particularité qui les réunissait ? Non, clairement Hayato ne faisait pas partie des Saibogus alors comment ce nom d'équipe pouvait-il les réunir tous les trois ? Le regard de Masamune se posa alors plus en détail sur celui qu'il devait désormais appeler Hayato-sensei. Des mains recouvertes de petites cicatrices très particulières qui n'étaient pas inconnu à Desumasuku, voilà ce qui mit la puce à l'oreille du Saibogu. Dans son autre vie, il avait côtoyé des marionnettistes et ils avaient généralement le même genre de cicatrices d'ordinaire causées par les entrainements aux maniements des fils de chakra et aux retouches qu'ils faisaient sur leurs marionnettes. Rien n'était vraiment sûr dans l'esprit de Masamune, mais c'était la plus plausible des hypothèses pour expliquer la proposition d'Udo.

Desumasuku prit la parole pour la première fois depuis l'arrivée d'Hayato.

" Si mes suppositions sont exactes, vous êtes un marionnettiste Hayato-sensei. Alors je propose hatsumeisha, qui signifie inventeur ou alors hagukiguruma, qui signifie engrenage. C'est deux mots peuvent également assez bien représenter ce que nous sommes, sans faire de distinction entre Saibogu et Marionnettiste. Mais je vous laisse trancher."

--Piuuuuuuuuuuuuuu

Un soupir mécanique suivit l'étrange bruit qui venait de se faire entendre puis le bruit du métal cognant contre du métal, Masamune se frappait énergiquement l'arcade sourcilière, son oeil venait de le lâcher pour de bon à priori et tous les coups qu'il se mettait ne relançaient pas le système. L'ancien nomade n'avait pas vu le temps passé et à force de discuter son mécanisme optique avait rendu l'âme, heureusement qu'il avait trouvé les pièces nécessaires pour réparer avant que tous ces évènements n'arrivent même si le montage demandait plus de temps qu'avec deux yeux.

**Hayato** Informations **Messages** : 308 **Rang** : A+

Grand amateur de spectacle, Hayato aimait les entrées théâtrales, ou utiliser le monde de la scène comme métaphore. Il avait combiné ces deux éléments pour se présenter à ses futurs compagnons et il remarqua de suite l’effet que provoqua chez eux sa réponse. De par la position particulière dont il jouissait vis-à-vis de cette guerre, Hayato était certainement l’un des rares individus du village à en connaître la véritable origine. Il était en effet le seul Sunajin en dehors peut-être du Kazekage, à disposer de l’ensemble des pièces du puzzle. Son hypothèse était parfaitement cohérente et prenait compte d’une série de détails tous plus intrigants les uns que les autres. Mais il n’était pas encore prêt à la révéler au grand jour, alors il se contenta d’une version plus « édulcorée », plus soft, plus classique et donc bien plus simple à accepter.

Disons que... sans spécialement le vouloir, Makka a manipulé les fils. Sans trop m’étaler sur la question, je dirais qu’elle est au final, la véritable cause de cette guerre…
Il n’était pas bon de réveiller de vieux démons et Suna n’avait pas besoin de ça maintenant. Le marionnettiste préférait garder cela pour lui. Il n’y avait qu’une seule personne avec qui en parler pouvait avoir du sens : Kenji.
Il laissa donc cette sombre histoire de côté pour mieux découvrir les deux Genin. Udo fut le premier à proposer un nom pour la future équipe. L’idée de trouver quelque chose en rapport avec les talents communs des trois Sunajin plaisait tout particulièrement au jeune homme, qui se demandait comment il avait pu oublier un tel détail au moment de remplir les papiers.
Masamune avait l’œil ! (Façon de parler). Il était parvenu à deviner la spécialité du Jonin en un instant et donna une excellente proposition. Hayato eut donc l’occasion de découvrir sa voix « métallique » caractéristique. Il était émerveillé, comme un enfant devant un nouveau jouet. L’aspect très étrange de ce cyber-shinobi ne le dérangeait pas du tout.

Les Créateurs, c’est pas mal, mais je préfère Hatsumeisha ! Je ne sais pas vous, mais je le trouve plus précis, plus adapté à ce que nous faisons.
Le Créateur donnait forme à partir de rien. L’Inventeur créait à partir de matière. De nature, Hayato était plutôt présomptueux, bien qu’il préferait le terme de « confiant » pour se décrire. Du coup, avec son côté divin, « Créateur » aurait pu lui convenir, mais le terme passait à côté d’une partie très importante et super intéressante dans la vie d’un marionnettiste ou d’un Saibogu : la transformation de matériaux en pièces, et l’assemblage de celles-ci pour former une œuvre, soit : inventer la création. La différence entre les deux mots n’était pas si anodine que ça.

Si personne n’a d’objection, alors je propose qu’à partir de maintenant nous soyons la Team Hatsumeisha !
Encore une bonne chose de faite. Il sortit un pinceau d’un pan de sa tenue et écrivit le nouveau nom sur son avant-bras, pour ne pas l’oublier. Il fallait qu’il pense à effectuer la modification lorsqu’il passerait au Palais. Soudain, un bruit de pas résonna dans son dos. Il s’agissait du vieil homme posté devant la porte, Hayato se souvint alors qu’il n’était pas censé avoir accès au Hangar 12 et devina qu’on était venu le mettre dehors. Il s’apprêta à formuler une explication argumentée, lorsque l’homme déposa silencieusement un message dans ses mains avant de tourner les talons.
La nouvelle n’était pas spécialement bonne, mais fit pourtant sourire le Jonin.

Messieurs, il va falloir clore vos projets au plus vite, nous sommes de sortie ce soir pour une mission de Rang B.

Udo n’avait absolument pas fait attention au fait que le genin de métal ne connaissait pas forcément le jonin ce qui expliqua sans doute pourquoi dans un premier temps, il n’avait rien dit en terme de proposition. C’était d’ailleurs assez étrange pour le rouquain, lui qui était un shinobi plutôt agé se retrouvait d’une certaine manière comme étant le beinjamin de l’équipe. En termes d’age Masamune semblait un plus vieux bien que sa silhouette ne lui donnait pas vraiment d’age précis. Hayato quand à lui était déjà jonin, il était donc d’une certaine manière plus âgé qu’Udo également, il trouvait en tout cas cette situation plaisante.

Trouver un nom pour l’équipe avec ses nouveaux camarades était assez distrayant d’une certaine manière, ils étaient en train de se forger une identité. Masamune émit l’hypothèse, que Hayato était un marionnettiste, c’était vraiment plaisant de voir que chacun se servait de ses méninges, cette équipe avait véritablement un belle avenir, ça au moins il en était certain.

La naissance de cette équipe se faisait maintenant et alors que son camarde inventeur parlait, le grand gaillard se dit alors que cette conversation et ce moment restait à jamais gravé dans sa vie de shinobi. C’était pour lui, la première fois qu’il faisait partit d’une équipe suanjin. Un sentiment de fierté l’envahissait, il allait devoir combattre bien qu’il n’aime pas ça. Pourtant, il était heureux car il venait d’arriver à une étape clé de sa vie en tant que Sunajin et défenseur du village du sable.

Maintenant un long chemin restait à parcourir, mais une première étape importante venait d’être entamée. Il écouta alors Masamune énoncé le fait qu’il aimerait, que l’équipe prenne les noms de Hatushima qui signifie inventeur et Hagukimura qui signifiait engrenage. Deux noms reflétant bien l’état d’esprit de cette équipe allait sans aucun doute envoyé du pâté. Le genin à la voix métallique ne tarda pas à perdre son œil, un vrai comique celui-là et ça même sans avoir d’expression faciale. En toute circonstance, il semblait garder les yeux en face des trous.

Ce fut à la charge de Hayato de trancher pour déterminer quel serait le nom de l’équipe dans tous les cas Udo était d’accord, tous les noms trouvé était plutôt stylé, il n’y avait donc aucune raison que cela n’aille pas. Il opta pour Hatsumeisha. Le genin lui se contenta de sourire. S’était une avancée significative pour eux trois. Un homme assez âgé se présenta alors généralement il était plutôt là pour des histoires d’accès, le Sunajin pris note en lui-même d’autorisé, toutes les parties réservés au Saibogu à Hayato. Il serait assez stupide que leur sensei ne puisse les joindre pour une raison aussi banale. Cependant et contrairement à ce que pensait le genin Hayato reçut un parchemin.

C’est à ce moment qu’une autre grande nouvelle tomba, c’était l’heure de partir en mission de rang B, Udo avala sa salive. Il n’avait jamais exécuté une mission d’un aussi haut rang, bien sûr dans sa vie il avait déjà rencontré des shinobis assez lambdas mais de là à avoir une mission de rang B cela n’avait jamais été aussi loin. Les émotions ne tardèrent pas à se bousculer dans la tête du genin. Serait-il vraiment à la hauteur de cette mission, quel danger pouvait-on rencontré. Il avait en tout cas hâte de voir où tout cela pourrait bien les conduire et quel allait pouvoir être la mission en question.

-Je suis impatient de voir ce que notre association donnera.

C’est tout ce dont il pouvait se contenter pour le moment, c’est à ce moment qu’il se rappella les paroles d’Hayato sur lesquelles, il n’avait pas rebondit. Makka et son influence, le jeune homme s’était toujours imaginé qu’elle était le véritable ennemi de Suna, pour le moment simple genin, il ne pourrait avancer dans ses réflexions. Mais si un jour il voulait pouvoir joué un rôle dans l’éradication de cette menace qui pesait sur Suna tel une épée de Damoclès alors tout devait commencer aujourd‘hui, il lui faudrait être irréprochable. Il fallait ajouter à cela, le fait que maintenant que Hayato était son supérieur hiérarchique, il devrait faire des efforts constants pour avancer en tant que shinobi et gagné sa place en étant quelqu’un d’influent au sein du village du sable. Pour le moment on pouvait simplement dire que c’était loin d’être le cas. Le rouquain venait soudain de se donné une nouvelle énergie, il était temps pour lui d’avancer.

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