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 Justice clanique [Mission]

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Gekei Asagorōu
Gekei Asagorōu
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Justice clanique [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Justice clanique [Mission] Justice clanique [Mission] EmptyJeu 15 Nov 2012 - 5:00

Spoiler:

Seul sur le toit de ma petite piaule, je prenais un peu de soleil avant que des vents violents s’abattent sur Suna pendant des jours. Les yeux fermés, j'attendais avec impatience que l'on me confie l'ordre de mission que j'avais demandé quelques jours plus tôt. Heureusement, l'administration ne me fit pas apprendre trop longtemps et un petit homme au crâne dégarni se présenta à moi. Il paraissait étonner de m'octroyer une mission ce qui était tout à fait normal puisque c'était ma première en un peu moins de vingt ans. Ma femme n'étant plus loin pour occuper mes journées et puisque j'en avais un peu marre de travailler comme ingénieur pour le village, j'avais décidé de prendre ma vie en main en devenant un vrai ninja. Même si ma carrure laissait présager que je savais combattre, je n'avais jamais été membre d'une équipe ni même suivi l'apprentissage d'un jutsu. Ce que je savais faire recelais de moi-même et de mon clan qui m'avait appris la mécanique, art que je ne considérais pas trop comme celui d'un ninja. Bref, l'homme me lança un petit rouleau et s'exclama haut et fort pour que je l'entende de mon perchoir.

- Ça fait du bien de voir du nouveau monde pour les missions. On manque de monde en ce moment alors si tu as du temps libre ou si tu veux faire de l'argent, présente toi à moi quand tu veux et je pourrai t'attribuer une tâche.

C'était donc si simple que ça ? Plutôt que d'attendre des heures la prochaine fois, je me présenterais à ce bonhomme et il me donnerait un nouvel ordre de mission. Une idée se formula alors dans mon esprit. Si j'arrivais à devenir pote avec lui, il m’octroierait peut-être les tâches de qualité et je n'aurais pas besoin de faire la sale besogne... J'ouvris donc le petit rouleau, le coeur rempli d'espoir que la tâche ne m'obligerait pas à courir aux quatre coins du pays. Ce qui en suivi fut assez décevant. Certes je devais aider mon clan mais le parchemin doit il parlait n'était pas si précieux que ça. En fait, on parlait ici d'une parchemin contenant toutes les informations sur la construction d'un petit canon mécanique capable d'expulser de longues colonnes de feu. C'était un parchemin utile mais pas non plus indispensable, Suna était décidément devenu un village sur-protecteur. Je pouvais comprendre l'administration car vu la guerre qui était en cours, il valait mieux prendre toutes les précautions possibles. Je partis donc en vitesse en direction de l'atelier principale de mon clan, j'avais besoin d'y ramasser un petit objet bien utile pour le déroulement de cette mission. Puis, sans même prendre le temps de saluer ma famille qui travaillait sur de nombreuses constructions, je me dirigeai vers la bibliothèque pour examiner la scène du crime. Le bibliothécaire, qui était ce jour là un aspirant ninja Saibōgu m'aborda aussitôt.

- Vous devez certainement être celui qui est chargé de l'enquête sur le parchemin perdu ! Je n'étais pas présent à l'entrée lors de l'incident car j'étais allé ranger quelques livres dans les rangées les plus éloignées de la porte. Je n'ai pas remarqué tout de suite qu'un parchemin avait été dérobé puisque je ne fouille pas dans toutes les allés à chaque trente secondes. Vous comptez faire quoi pour attraper le méchant ? C'est peut-être un gros voleur, voir un ninja à la solde de l'ennemi !

C'était con parce qu'il me traitait comme si j'étais un grand ninja. À vrai dire, je n'étais qu'un simple genin, seulement un petit grade de plus que lui et ce n'était pas le plus difficile à obtenir. J'acquiesçai à ses informations d'un signe de la tête et je poursuivis ma route dans la rangée où le parchemin avait été dérobé. Le voleur devait certainement avoir laissé des traces... Heureusement, j'avais pensé à passer à l'atelier pour y ramasser un analyseur. À l'aide de cet objet, je pourrais repérer toutes les empruntes digitales dans la pièce et donc en savoir un peu plus sur notre voleur. Le petit dispositif qui permettait de repérer les empruntes était en fait une petite bille qui émettait une lumière spéciale qui permettait de dévoiler ce qui n'était pas possible de voir à l'œil nu. Entre deux gros bouquins poussiéreux sur l'histoire du monde que personne n'avaient consultés depuis des années je pouvais apercevoir une emprunte très fraîche et c'était la seule de la section. J'avais mon premier indice, ma première piste ! Saibōgu Dai, inspecteur, je pourrais bien m'ouvrir un cabinet, j'y ferais fortune. Bon, cessons les rêveries, il était maintenant temps d'aller analyser cette emprunte pour voir si le voleur était dans les banques de données du village. Direction le laboratoire !

Quelques minutes plus tard, j'étais déjà sur le seuil d'entrée du petit laboratoire du clan. L'avantage d'être Saibōgu c'était d'avoir tous les services à proximité. Avec l'ingéniosité que nous avions, la vie était devenu bien facile. Une machine pour faire ça, une autre pour faire ceci... Je déposai la petite plaquette qui contenait le prélèvement de l'emprunte digitale sur un petit socle et après une série de petits clics, une feuille de papier sorti de la machine. Sur celle-ci, je pouvais lire clairement que le criminel était un certain Irochi Atsu, soit un homme dans la vingtaine qui était connu pour ses nombreux vols. Le fichier témoignait aussi de la non-violence du monsieur qui volait généralement pour remplir des contrats de gros bandits du coin. Eh bien soit, la traque allait pouvoir commencer. J'avais déjà croisé cet Irochi au Heaven's night, il se tenait souvent sur la table du fond avec deux trois autres malfrats de son genre. Je décidai donc de m'y aventurer, il devait bien avoir commencé à picoler et ce même si le soleil était encore haut dans le ciel. Il faut dire que j'étais moi aussi un habitué de l'endroit et que j'y avais pensé plusieurs journées suite à la mort de la femme. L'incendie de cendre avait ravagé ma vie, j'étais prêt à faire payer cette Makka, elle ne le savait pas encore mais son ennemi le plus dangereux s'entraînait spécialement pour la terrasser. J'entrai alors dans le bar d'un air confiant, je redressai mon épaisse chevelure rousse avec ma main gauche pour que l'on voit bien mon visage. Je voulais être renommée dans le village, mes ennemis devaient avoir peurs de moi et c'est pour cela que je devais me dévoiler. Par chance, il était là, entrain de commander une bonne bière froide à la serveuse. La dame lui sourit et s'enfui vers le bar, elle n'aimait visiblement pas côtoyer ce genre d'individu. Quant à moi, je m'assis dans l'autre coin de la salle et je commandai la même chose que le voleur. Je voulais être subtile et m'en prendre à un moment parfait.

Lorsqu'il eu fini son verre, l'homme qui l'accompagnait se dirigea vers les toilettes. C'était l'heure de frapper. Je me levai d'un bond et sortis une fumigène de mon fameux manteau noir. Tout en me dirigeant tranquillement vers cet homme comme si de rien n'était, je laissai tomber la petite bombe sur le sol et c'est lorsque la fumée se répandis que je passai à l'action. J'attrapai l'homme fermement de ma main gauche tout en lui couvrant la bouche pour ne pas qu'il cri. Il n'était pas bien costaud, l'allure typique d'un voleur, un sournois. Je le traînai dehors sans que personne ne m'aperçoive, la fumée cachait tous mes mouvements.

- Écoute moi bien petit, je suis prêt à passer l'éponge sur ce que tu as fait si tu me dis où est le parchemin que tu as dérobé au clan Saibōgu. Je te conseille de coopérer, des conséquences pourraient suivre à tes futurs actes. Fis-je en tenant toujours ma main sur sa bouche.

L'homme me regarda d'un air apeuré, il voulait s'enfuir, loin, très loin. Chose que je ne lui permettrais pas. Je retirai alors ma main de sa bouche pour qu'il s'exclame parce qu'il commençait à me baver sur les doigts, dégueulasse.

- Je l'ai laissé à mon repère que je partage avec d'autres. Il est situé au sud de la ville et...

J'en avais assez entendu, je lui assénai un puissant coup sur la tête et il s'évanoui dans la petite ruelle. Je m'envolai aussitôt à travers les habitations, sautant de toits en toits pour arriver le plus vite possible au repaire. Je connaissais bien cet endroit, tous les voleurs en parlait. Même si j'étais un homme intrépide, m'y aventurer seul me faisait un peu peur. On y trouvait des voleurs de tous les genres, des petits comme celui que je venais d'appréhender mais aussi des gros qui possédaient des couteaux et d'autres armes blanches potentiellement dangereuses. Le repaire était en fait un horrible bâtiment au toit presque dégarni de couverture. Mon plan était simple entrer en vitesse, trouver le parchemin, ressortir en vitesse. Il y avait une fenêtre sur la gauche du bâtiment et elle était entre-ouverte. C'était parti. Je grimpai sur le toit opposé à l'endroit et fis un plongeon dans la fenêtre. Malheur, j'avais mal calculé l'espace et mon bras droit percuta de plein fouet la vitre qui éclata aussitôt en morceau. La dizaine de bandits qui se trouvait de l'endroit se retourna alors immédiatement vers moi, l'homme qui se tenait au milieu de la pièce. Ils convergèrent tous vers moi avec des sourires peu amicaux. Et vlan, je lançai une autre fumigène sur le sol pour me couvrir et mon grappin vers le toit. En moins de dix secondes j'étais haut dessus d'eux, accroché à une poutrelle du plafond qui ne m'inspirait pas confiance. Un autre coup de chance, le parchemin était ouvert sur une table prêt de la porte et un essai de canon avait été commencé. Je sautai sur le sol, pris le canon d'une main et sorti un gros marteau de mon manteau avec l'autre. Je donnai deux puissants coups à la machine qu'ils tentaient de construire et un troisième sur la poutrelle qui m'avait précédemment retenu. Le bâtiment émit des bruits qui signalaient qu'il allait s'écrouler. Je fonçai vers la sortie, parchemin en main, c'était mission accomplie.

Plus qu'à me rendre à l'administration pour aller voir ce cher petit bonhomme. Une autre mission allait-elle bientôt suivre celle-ci ? Mais bien entendu, j'avais soif d'aventures. Les temps changeaient.
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