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 L'empreinte d'un démon [Teichirô]

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Konoha
Myakudou On'
Myakudou On'
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Message(#) Sujet: L'empreinte d'un démon [Teichirô] L'empreinte d'un démon [Teichirô] EmptyVen 21 Sep 2012 - 18:43

Voilà qu'il partait, le bougre.
Le mélomane avait eu le loisir de garder une oreille sur le démon cendré après le petit épisode dans la prison. Il ne l'avait plus lâché: chaque fois qu'il le pouvait, il s'exerçait à sa technique de dévoilement du chakra pour trouver son empreinte, et celle-ci était tellement monstrueuse qu'il pouvait la sentir de n'importe où dans le village. Le Sennin n'était pas resté longtemps, sans doute était-il juste venu parler à son ancien sensei, l'actuel Hokage. Ne rien savoir sur ce qui se passait dans les hautes sphères du pouvoir était plutôt dur à encaisser pour Onpu. Aussi, le fait de sentir sa marque de chakra s'éloigner du village l'alerta. Hors de question de le laisser filer avant de lui arracher quelques paroles. C'était un des hommes les plus dangereux du continent, tant pis.

Teichirô se dirigeait vers le nord-ouest, vers les pays du givre et des éclairs, là d'où était venu l'hiver. Celui-ci battait son plein, mais la neige ne l'arrêtait pas, et elle n'arrêterait pas On' davantage. Le jônin avait revêtu ses vêtements les plus chauds et ne s'était encombré de rien d'autre que sa veste de chûnin et sa sacoche. Le Sennin était un senseur, il était évident qu'il sentirait son approche, pas besoin de se camoufler. Grâce à sa propre sensorialité de rang supérieur, le jônin finit par le rattraper après une grosse heure de course, au niveau d'un haut plateau, à plus de 1000 mètres d'altitude. Il put apercevoir la silhouette du "fléau" à la lisière d'une forêt enneigée.

Lieu:

Le blizzard s'était arrêté, le ciel était d'un bleu resplendissant. Le paysage sonore était simplement constitué du souffle d'un léger vent glacé et du bruit d'une rivière qui coulait, emportant avec elle quelques polygones de glace.
On' se montra, sans lui barrer la route. C'était bien son visage.


"Samidare Teichirô. Vous avez l'air bien pressé."

Il s'approcha. Difficile de garder son sang-froid face à ce mastodonte.


"Après vous avoir rencontré à la prison, j'ai fait des recherches sur vous. Ça n'a pas été facile, certaines sources divergeaient complètement. Mais toutes s'accordaient sur un point: vous êtes un grand homme. Certains vous voient comme un monstre, d'autre comme un dieu. Pour ma part, au delà d'une simple légende vous semblez être quelqu'un d'intéressant. J'ignore pourquoi vous êtes revenu, et quelque chose me dit que c'est classé secret défense, mais sachez que vous avez retenu mon attention.
Le conflit qui oppose mon village à Suna est absurde. J'ignore beaucoup trop de choses sur les causes profondes de la guerre, et je dois avouer que ça me rend malade. Mais vous, vous avez du recul. Vous avez déclaré la guerre à tous les villages, est-ce que cela fait de Konoha votre ennemi? D'aucuns disent que vous avez pourtant exécuté le Nidaime Kazekage. Quelle cause défend vraiment votre organisation?
J'assume entièrement mon statut de jeune inexpérimenté, mais avant de me jeter à corps perdu dans la bataille comme un vulgaire pion j'ai besoin de quelques réponses. Je veux savoir si le village que je défends en vaut vraiment la peine, s'il n'y a pas une alternative plus adéquate pour mon profil."


On' espérait ne pas avoir trahi son village en disant cela. Déserter ne faisait absolument pas partie de son programme, mais il voulait mettre toutes les chances de son côté pour avoir l'objectivité la plus complète sur la situation. Un montagne d'expérience et d'informations se trouvait face à lui, elle pouvait lui répondre ou simplement le contourner et tracer sa route vers Kumo...


Dernière édition par Myakudou On' le Dim 23 Sep 2012 - 18:37, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: L'empreinte d'un démon [Teichirô] L'empreinte d'un démon [Teichirô] EmptySam 22 Sep 2012 - 14:42

  • Je l'avais remarqué depuis un bon moment. Je n'attendais en fait que le moment ou il se présenterait et cela ne tarderait. A peine était-il arrivé qu'il me parlait sans crainte et surtout plein de question. Je ne ressentais pas la peur en lui. Uniquement de la curiosité. Je n'avais pas l'air intéressé le moins du monde parce qu'il pouvait dire. Du moins sur le moment. C'est uniquement lorsqu'il terminait que je répondis et m'avançait vers lui sans menace.

    • -Personne ne devient grand par la guerre... Ne te considère pas plus inférieur que tu ne l'es. Avoir connu la guerre n'est pas une gloire ou une expérience. C'est une blessure de l'âme qui n'est à souhaiter à personne... J'ai effectivement déclarer la guerre à tous les villages. Mais pas à tous les shinobis. Ce sont les civils que je je protège de la folie des nations. Pas les nations elles-même... Comprendre les raisons de ce conflit est aussi facile qu'inutile. Car quand on a la réponse... On comprend que tout ceci....


    Je me coupais un bref instant. Je devais faire vite pour aller à Kumo. Du coup je décidais d'user d'une autre méthode pour lui faire comprendre les origines de la guerre. Il verrait le passé du monde. L'horreur et la folie des hommes, comme s'il y avait participer lui-même. Mes yeux scintillèrent un bref instant, pour le plonger dans un genjutsu. Cela n'avait rien de guerrier ou de défensif. Je le plongeais simplement dans le passé avec moi comme narrateur.



    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Tout commence dans le chaos. Deux enfants sont en grainé dans une guerre sans fin qui les dépasse complètement. Que peuvent-ils faire sinon accepter ? Les villages ne sont pas encore nées. Pourtant ils verront naitre ceux-ci dans les cendres de la guerre... Et l'un d'eux marqué par ces années de chaos choisira une voie étrange... Celle de ce vouer à l'Hokage qui lui aura offert la chance de participer réellement à tout cela.

    Départ et souvenir :

    La voie des mots est devenu sans utilités. Le chaos de l'ancien temps se réveille lentement. Lors des rêves de paix aucune entité ne peux le concrétiser. Il faut donc choisir son camp et se battre pour lui. La victoire de l'un ou de l'autre est aujourd'hui la seule possibilité de paix pour notre monde et notre temps... Le crépuscule. Une voie qui semble bonne et mauvaise et pourtant... Les années enseignent que le bien et le mal sont relatif, dépendant avant tout des points de vu de chacun...

    Voilà pourquoi je me suis entraîné tout ce temps dans ces vallée, après tout il me fallait bien un but à cela puisqu'on ne me laissait pas le choix. Une épée ne devrait être sorti que pour défendre la paix et les faibles. Trop ont oubliés ceci de nos jours. Les hommes se battent pour leurs dieux, leurs gloires ou leurs richesses. Cela en oubliant le plus fondamental de nos combats. Celui pour la vie heureuse. Un Shinobi apprends ce genre de chose. Elles lui sont enseigné dès son enfance. Shigu et moi... Notre enfance. Un demi-démon et un demi-ange, la preuve que nous pouvions nous entendre et nous aimez grâce à cet homme. Ce faux clan sans pouvoir mais à la philosophie si sainte.

    Mon maître le vieux sombre Danzo m'enseigna l'art des Shinobi, comme il le fit pour Shigu. D'après lui il n'existe aucun art qui soit plus puissant qu'un autre. C'est avant tout celui qui le maîtrise qui fait la différence, la vie n'est en fin de compte qu'un combat contre soi même.
    Sur ces mots je me suis juré de tenir la distance, et de faire cette différence, Shigu lui n'aspirait pas à la même chose. Je n'avais jamais cru en l'idéal de Danzo, en l'idéal de ceux qui nous avaient recueillit. Malgré tout. Pour mon ami. Je n'avais rien dit de mes réticences. Ce clan n'aura jamais vu le jour. Et tous auront péris avec leurs idéal au final. Je ne sais pas si je suis le dernier d'entre tous. Mais je sais qu'aujourd'hui je suis seul...


    Danzo en nous remettant notre paire d'épée nous demanda de préserver le cœur pur qu'était le notre. Comment des Shinobis pouvaient-ils avoir un coeur pur... Nous ne devions donc nous entacher d'assassinats qui ne pouvaient protéger d'autres vies. Peut-être l'ai-je déjà trahis... peut-être... Mais Shigu lui. Il aura respecté sa parole jusqu'au bout.

    • "Me voilà, grand ciel ténébreux. Partant vers toi et le destin guerrier. Partant vers le pays du feu, loin du pays de l'eau, pour servir sa glorieuse lumière. Sans Dieu a invoquer, sans être à haïr. Je vais vers elle la protéger, protéger son peuple, celui qui n'a pas l'arme pour se défendre de la folie des hommes. Je pars combattre quiconque voudra mettre la guerre à l'épreuve sera en péril. Pour découvrir et faire naître un nouveau monde il faut détruire l'ancien. Salle besogne que ceci. Mais je m'en chargerais avec dignité."


    Ce discours Shigu me l'annonça comme un poing au visage. J'ai refusé de le suivre. Il à donc renier notre amitié. Quels regrets puis-je avoir. J'erre sans bruits dans cette vallée. J'ai abandonné les enseignements de mon maître. Il vit toujours et pourtant n'existe plus. Je vais donc accomplir la tache que n'a pu terminé Shigu. Je vais utilisé l'art que notre maître nous a enseigné. Cette technique de combat soit-disant unique... Elle n'apporte rien de plus en fait, ce n'est que spirituel...

    Qui suivre et entraînement

    Nul besoin d'émotions mais seulement d'une cause. Le sentiment est une faiblesse qui conduit au mauvais jugement. Je ne serais qu'une arme. Une froide mesure accomplissement son devoir comme le ferait n'importe quel guerrier. Nul besoin de gloire dans ce que seront mes fais d'armes. Je ne ferais que ce pourquoi je suis fais. Et je ferais la paix, par la guerre...

    D'une enfance au gout de sérénité j'appris de mon maître la voie d'un sabre. Comme aux jours se suivant dans le milieu des gorges de la vallée, Il m'apprit l'importance d'un cœur noble au combat. Parmi les exercices ou le renvoi de ses frappes me paraissait un tsunami frappant les côtes, il me fit comprendre que le vouloir de puissance était la seule volonté qui forge un homme de guerre. Shigu n'avait pas compris cela. Aveuglé par sa bonté et par la confiance la force Haiton, il n'utilisa jamais le pouvoir qui lui avait été donné et mourut en emportant ce pouvoir avec lui.

    Sa froideur n'avait d'égale que sa justesse. Je me fis punir seulement aux heures douteuse de mes actions. Lorsque je fis la paraisse ou le joyeux, il m'augmentait le nombre d'exercices de mes journées, rien de plus.

    Un soir au clair d'une pleine lune. Nous discutâmes sur le bien à procurer d'une arme. De ma surprise d'apprendre qu'il n' y en avait aucun. Le maniement du sabre n'apporte que plus de mort il nous dit. Tuer pour laisser vivre est un acte criminel quel qu'en soit la cause. Car cela reste un meurtre... Sur mon malheurs je ne compris alors pourquoi ces années d'entraînements si on ne peut utiliser cette arme sans honte, noblement. Mais le temps le rend nécessaire nous annonça t-il son verre de sake à la main. C'est une honte que devoir tuer, tuer encore et toujours pour préserver la vie d'autres. C'est cela qu'être un véritable guerrier. Défendre les sans armes du malin diabolique des responsables du chaos. Nous nous devons d'agir en le voyant se produire. C'est le poids de celui qui porte notre savoir.

    • -Un jours, vous aussi, vous vagabonderez seuls. Dans les temps de nos saisons, dans toutes les collines et les villes en proies aux maux. Et quand ce jour viendra. Nous boirons ensemble, pour la venu du clan qui attend sa naissance. Le clan de la paix et de la gloire. Comme une fleur luttant pour la vie face au vent.


    Une sagesse de guerrier que je ne pu comprendre ou mêmement accepter. Mais vint l'entraînement qui devait continuer.

    Deux années plus tard. Je fis le choix de ma destiné. Trop jeune pensa mon maître quand il me tourna le dos à jamais. J'avais décidé de ne pas devenir shinobi mais seulement assassin. Mon espoir fut désormais de détruire l'ancien monde. Mais par la voie des armes. Par la mort pour la justice. La lame du cœur, cette technique de combat, j'allais en faire une utilité réelle. La seule utilité qui vaillent pour une technique de mort.
    Le meurtre des hommes qui souillent notre monde.

    Le temps a passer. J'ai tuer et suis régulièrement revenu dans la vallée. Puis Shigu est mort. Et j'ai douté, je n'ai pas compris. Je ne savais comment agir. Maintenant je sais ou je crois le savoir.

    Première année d'entraînement :
    La voie du Sabre.


    • "Vous désirez protéger les gens de tout votre cœur par une paire d'épée. Sachez que ce que vous espérez est tout bonnement impossible. Une épée apporte la mort avant tout, pas la vie. En vous entraînant sur cette voie vous deviendrez des assassins. Ce n'est pas ce que je souhaite pour vous. Un assassin tue, encore et toujours, c'est un outil au service d'une cause ou d'une autre. Vous, vous apprendrez a vivre pieusement. Aidant les gens qui croiseront votre chemin, et en enterrant dignement ceux que vous aurez laissé derrière vous pour la sauvegarde d'autres.
      La technique que je vais vous enseigner est connu de nombre de personnes. Plus que vous ne le pensez. Mais c'est la véritable façon de l'utiliser qui va diverger.
      Je ferais de vous un guerrier d'ombre, pas un chevalier.
      Une voie martiale peut commune, je vous apprendrais a sortir votre épée pour le bien uniquement, et a porter le poids du fardeau qui vous attends"


    Deuxième année d'entraînement :
    L'assassin par excellence.


    • "Et bien ? Aujourd'hui vous n'y mettez pas vraiment du votre. Je vous ai déjà dis ne pas compter sur votre résistance physique, Shigu, c'est toi qui refuse hmm ? Elle ne te sert a rien. Tu dois frapper le plus vite et le plus fort possible.
      Tu n'es pas un chevalier sur un champ de bataille. Tu es un guerrier tapi dans l'ombre. Observant, patientant et chargeant. Certes tu ne seras jamais aussi discret qu'un ninja sensoriel. Mais soit sur que tu es bien loin d'avoir à rougir d'eux. Aussi rapide et surtout beaucoup plus puissant.
      Et toi Teichirô ? Tu te refuse a suivre encore l'enseignement de l'école de la "lame du cœur" ? Pourquoi ?
      Vous n'avez encore jamais tué. Prit une vie. Chaque personne réagit différemment devant un meurtre. Car oui, tuer un homme quel qu'en soit la cause est un meurtre. Certains perdent l'appétit, d'autres vomissent ou s'évanouissent. Il y' a ensuite les extrêmes inverse... Vous, vous devrez apprendre a ne rien ressentir. N'oubliez pas que la différence entre l'assassin et le guerrier est que le vagabond ne cherche pas le combat. Il ne cherche pas la mort. l'assassin lui, tue sans relâche. Il se condamne lui même à la même tache. Portant le poids des visages qu'il a fermé. Rapide, froid et ferme sont les meilleurs qualificatifs. Vous vous serez rapide, ferme et bon.
      Aucune cause ne peut changer quoi que ce soit, ne l'oubliez pas car on ne peut changer le monde seul avec une arme. Nous ne pourrons que soulager les souffrances de ceux qui ne peuvent se protéger de la folie des hommes. Peut importe ce que vous disent les dragons et les anciens de cette vallée. Peut importe votre héritage. Écoutez mon enseignement"



    Troisième année d'entraînement :
    Le poids de l'assassin.


    • "J'aime ces moments de repos. Les chants de dragons audible dans toute cette vallée grâce au vent qui les porte. Le bord d'une crête ou admirer un paysage stérile mais mélancolique. Un jour vous et moi boirons ensemble le Vin noir, ce jour sera celui de ma tâche accomplit.
      Celui de l'expiation.
      Le vent... Les brises sont douce et pourtant je ne les aime guère. Elles me renvoient mon odeur. L'odeur du sang et de la mort. Si vous prenez le chemin que je vous ai montré du doigt vous ne devrez pas vivre avec cette odeur. Seul les assassins sont condamnés à cela. Comme les prémices de la mort, vous accompagnez leurs derniers pas. Et au moment d'achever votre besogne vous voyez devant vous le véritable homme que vous assassinez. Car un homme face à la mort dévoile son vrai visage, il ouvre son âme. Vous devenez donc l'être qui aie été le plus proche de la victime de votre épée. Un malheur sans nom, qui n'est plus que la passage vers l'au-delà pour une âme. Un châtiment que vous vous infligez tout autant qu'à eux. Car si vous possédez un cœur pur, votre conscience vous tourmentera chaque jours de votre existence. Et vous passerez votre vie a expier le mal que vous avez fais. Qui s'engage dans cette voie, commencera son histoire dans le sang et elle finira donc dons le sang. Une vie misérable.
      Ce poids que portent les assassins au bon cœur est celui que vous vous devez d'éviter à tout prix. Car s'engager dans cette voie, ce serait causer la douleur à tout ceux qui vous seront cher. Et pour qui vous compterez. Car celui qui sème la mort, ne peut plus rien attirer d'autre que la mort. C'est inéluctable."


    • Quatrième année d'entraînement :
      Non je ne comprends pas.


    "Pourquoi apprendre ? Pourquoi combattre ? Soulager les maux des faibles. Mais faire cela éternellement, sans jamais essayer de changer. Pour que ça n'arrive plus. Pourquoi ? n ' y a t-il aucun homme bon en ce monde qui soit capable de stopper tout ceci ? J'apprends à tuer, à dresser le loup, a être ami des dragons. Pourtant Je reste dans cette vallée, Danzo me répétant sans cesse que je dois demeuré ici, m'entraîner et ne me soucier de rien d'autre. Mais ce pouvoir qu'il m'offre pourrait servir à plus grand. Je veux les protéger, je veux les sauvegarder du mal, tuer, tuer, tuer encore et encore, dois-je en arriver là ? Assassin... Un châtiment est mérité et n'apporte aucun poids à la conscience. Je ne comprends pas, je ne comprends pas. Dois-je cesser les questions...
    L'art des Shinobi. La technique de "lame du cœur" le Haiton ?
    Je ne sais pas, je ne vois pas, il m'enseigne la guerre, la mort, la vie, le respect et l'honneur. Mais qu'en est-il du reste. Le reste..."


    Premier meurtre :
    Le gout du sang.


    Je l'observe.
    Je suis loin et proche à la fois.
    Quelque secondes à courir et mon sabre l'atteindra.
    Il n'est pas seul. Une femme ? Oui, elle est armée. Son garde du corps...
    Ils ne me voient pas. Ils ne m'entendent pas. Ils ne me sentent pas. Je suis déjà chargé. Mes muscles sont tendu. Je sens mon cœur, il bat, il bat lentement, je n'ai pas peur, je n'ai pas peur. L'ombre me cache du soleil, l'ombre me cache de leurs visions. Ils pénètrent dans la souricière, l'entrée de la rue est étroite, parfait... Le soleil se voile par les nuages, c'est le moment. Mon déplacement sonique est lancé. Je me lance aussi. Mes épées ne qui quittent pas mes manches. Je fonce sur eux sans armes.
    Quatre mètres, trois mètres, deux mètres, un mètre, ils m'ont vu... La femme attrape un bâton de mage, un sort se prépare. Dans ma course, mon sabre Jaillit de ma manche droite et lui tranche la gorge . Son sang éclabousse le sombre qui s'apprête a sortir une dague, elle s'écroule au sol, le souffle coupé, sans un son. Un épée jaillit de mon autre manche et se plante directement dans le thorax de l'homme. Je bloque la dague avec mon autre sabre. Mon arme est coincé au centre de sa poitrine, il gémit mais ne crie pas, il force sur sa dague avec un regard haineux. Je force moi aussi et lui ouvre la poitrine sur tout un coté. Le sang a coulé, pas tant que ça... Il pleure, il gémit, il me maudit. Je le regarde, il souffre, je dois en finir.
    Je prépare mon épée, sa nuque, je la traverse par la pointe. Je la tourne dans la plaie. Voilà. Il ne souffre plus...


    Le soleil, il réapparaît. La rue est taché de sang. Le rouge, le rouge de la passion. J'entends un grillon. Non plus que cela, un faux silence. La chaleur sur mon visage. Je lève la tête. Un beau ciel. C'est curieux, ce que je ressens... Serein. Satisfait. Heureux ? Non pas heureux. Assouvis. Je les ai tué. Ils me regardent d'en bas. Je vois leurs visages. Je vois leurs yeux. Ils me parlent. Que disent-ils ? A bientôt dans les limbes frère...
    Un humain vêtu d'un habit noir de seconde main arrive en courant. S'agenouillant devant les cadavres il félicite l'autre humain en se présentant.


    • -Moi c'est Ichigo. Je doute qu'on se revoit un jour mais bon autant être poli. Mon boulot c'est de nettoyer après ton passage. Un bon travail est un travail qui ne laisse pas de trace.
      Il faut être fort dans ce métier. Tu sais certains....


    Teichirô le coupa d'un ton maussade, serein et neutre.

    • -Je sais. Et je vais bien. Mieux que je ne l'aurais pensé en fait....


    J'essuie mes lames avec des feuilles. Voilà plus de sang. Mon premier travail. Mon premier pas vers la justice. Pas si dur. Je dois continuer.


    Cinquième années d'entraînement
    Pourquoi.


    "Le soir de la bonne fatigue, est d'une délicieuse douleur au crépuscule. Prendre l'eau à la rivière et la faire bouillir. S'occuper des quelques plants au dehors de la maisonnée de fortune. Une vie difficile et simple. Raison sans voile parmi d'autres du pourquoi nous combattons. Oui, car les choses simple d'une vie donne a voir sa valeur. Si l'on mûrît de sa douleur, on s'enjolive de la simplicité d'une vie tranquille.
    Les gens qui y aspirent ne l'obtiennent pas. Les autres qui ne la veulent pas s'en plaignent. Pourquoi ne vient que ce que nous repoussons. C'est injuste. Oui pourquoi. Protéger cela... Les hommes en valent la peine. Oui, je suis un homme après tout. J'en vaux la peine. Un jour, moi aussi je serais un grand guerrier, j'aurais aider à la fondation du nouveau monde. Je pourrais alors apprécier les joies d'une vie de labeur pour vivre. Une vie simple. Sans guerres, sans armes. Une femme à mes cotés, des enfants.
    Mes mains aujourd'hui supporte la force de l'entraînement. Je n'ai plus d'ampoules, je ne saigne plus des doigts. Et la force de ma tranche est égale au vent. Mon maître, les arcanes ultime, il refuse de me les apprendre. Pourquoi ? Qu'ai-je fais de mal ? Je dois maîtriser la technique à la perfection avant. Mes jambes sont fortes. Mes épaule sont fine. Mon petit corps pourra t-il supporter longtemps la puissance de cet art ?
    Trop de questions, trop de questions. C'est assez. Je vais dormir. Demain sera aujourd'hui. En fait non, puisqu'il est partis... Shigu mon ami... Partit..."


    Le pourquoi d'une vie sans joie

    Se tenant sur le versant d'une montagne, le faciès non sans libération de son air las d'accoutumance. Le Shinobi reposait sur lui même les yeux dans le vague, exprimant mémoire d'un passé funeste, ainsi que d'un avenir espéré dans l'idéalisme de sa jeunesse. Un sabre ou s' entachait le poids de ses fautes servait au repos de sa main, alors que son autre épée dissimulé dans sa manche, fidèle à l'habitude, demeurait imperceptible dans son l'immobilité.
    Le bruit sourd et mélodieux d'une chute d'eau légendaire apportait une légère touche de nostalgie et de violence. La pureté des sentiments du demi-démon se firent alors violence, inspirés par cette axe de puissance qu'apportait la chute.
    Relevant la tête au figurant d'une oeillade froide et torturé, il huma l'air en les fermant la seconde de son ressentiment.
    Sa tête ne dévia que légèrement sur le coté et ses pupilles aux coins de l'œil. c'est ensuite par l'audible bruissement des pas lourds d'un humain s'approchant, que Le Shinobi se retourna pour lui faire face en préservant sa position initiale.
    Il ne l'accueillit d'aucun sourire mais d'une façade de mot mélodieux comme une chanson mélancolique à l'heure du zénith. L'humain lui même répondant d'un timbre plus profond et grave conservait malgré tout une sonate mélodieuse quoi que plus violente.
    Teichirô fixa le vide par le coté, perdu le temps d'une pensée dans le vide de ses espoirs et de sa mémoire.


    • -Tu leur répondra que le démon cendré n'est plus à leur service. Et que aucun crimes ne sont à punir. Et ce, quoi qu'ils puissent en penser. Ces vieillards qui espèrent voir leurs rêves inconnu être reconnu sont dépassé. Ma fidélité ira au pays du feu sous peu. Et le pays de l'eau peut croupir sous la pluie. Je ferais face à mon destin et tu feras face au tiens. Rien de plus. Décide où va ton devoir fils de la communauté de la vallée.


    L'humain baissa la tête, cachant un regard fuyant et soumis. L'instant d'hésitation se fit ressentir au faut silence des deux guerriers. Teichirô se tourna vers la chute d'eau pour la fixer aux lueurs d'une iris admirative. Attendant la voie que choisirait l'humain, il ne dit plus rien.

    • -Pourquoi continuer ce combat. Personne ne veut cette guerre. Ce monde la fuira et les immortels vaincront. Que tu réussisses à avoir les Shinobi de ce pays avec toi ou non. Le village ne te suivra pas. Peut-être même te combattront-ils. T'en rends-tu seulement compte ?


    • -Ce pays est ce qui me rêver. Il représente ce que Danzo espérait. C'est à lui que va aller ma fidélité. Ici c'est le chaos.


    L'humain se retourna à son tour pour prendre le chemin du retour. Ce n'est quelques pas plus en avant qu'il annonça son départ au demi-démon qui n'avait point bouger d'où il était.

    • -Je leur dirais que je n'ai pas réussis à te trouver. Sache que c'est pour Danzo que je fais cela. Je sais qu'il aurait aimé te voir agir ainsi...


    Alors seul avec lui même. Teishirô se tint droit devant cette cascade sans la quitter du regard. Ce n'est que quelques secondes passante, mais qui lui parurent mille années, qui le fit perdre l'insistance de son observation. Baissant le visage et l'oeillade au sol. Ses yeux se fermèrent sur des souvenirs enfouit mais au combien présent en son cœur.
    Ce que l'esprit oublie nôtre cœur l'exprime pensa t-il. Sur le scintillement de larmes coulante mais sans abondance voilà qu'il se parla à lui même. Le besoin d'exprimer le mal à voix haute semblant n'être devenu que nécessité à la survie de sa raison.


    • -En te tuant mon maître. Même si ce ne fut qu'un ordre de notre ordre. Je rompu le lien sacré qui nous unissaient, nous tes élèves avec toi. Tu ne cherchas point à me combattre, quand ma lame t'ouvrit le ventre je l'avais compris... Pourquoi ? Cherchais-tu à être libéré de la peine que te causait le chemin qu'avait choisit JShigu. Sa mort peut-être. Mon maître. Danzo. J'ai tué le seul homme que je pouvais voir comme père, et abandonné le seul homme que je pu voir comme frère. Je poursuis vos rêves car je suis fatigué d'être le malheur et non le bonheur. Maître. êtes vous fier de ce que je deviens. Me pardonnez vous ? J'aimerais tant vous entendre. J'aimerais tant que les voix des gens que j'ai tuer me disent qu'ils me pardonnent. Pitié, je fais tout cela pour vous. pitié. Soyez gentil. Je fais mon possible. Pitié, aimez moi...


    Tombant à genoux face à la cascade. Il n y 'a avait plus que son épée pour le retenir d'être couché. Enfin les larmes jaillirent sans retenu de ses yeux. Une mer noyant un visage au supplice. Plus qu'une jérémiade c'est une plainte au son de douloureux souvenirs qui sonnèrent. La légèreté qui s'en suivrait offrirait un repos de peu de temps mais suffisant à l'esprit pour ne pas perdre son équilibre.

    Les larmes sont le trop plein de douleurs au cœur. Pleurer est évacuer ce trop plein. Et si l'on ne retiens plus ses larmes. Alors la légèreté du corps ressentis ensuite ne montre que le mal qui s'est extirpé dans chacune de ces larmes. Jusqu'à se remplir à nouveau pour recommencer un jour. Alors que faire pour ressentir à jamais cette légèreté libératrice. Il ne s'offre à soit que deux solutions. Continuer sur une vie de malheur et porter le poids de sa peine chaque jours de son existence pour que les larmes viennent le plus possible. Ou vivre une vie d'expiation sans relâche jusqu'à ce que le coeur et l'âme se sentent lavé de tout péchés. Teichirô lui fit un choix difficile. Il fit le choix d'accomplir les deux...

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Le Genjutsu se mit dès lors à battre de l'aile, offrant la vision de scènes plus atroces les une que les autres mais d'une réalitée sans pareil. Une sélection naturelle ou des enfants devaient s'entre-tuer dans un labyrinthe afin de survivre. Des expériences médical faite sur leurs corps sans anesthésie. Des hommes discutant d'un mystérieux pouvoir qui leur apporterait le dessus sur les autres clans. Puis la quête des shinobis cherchant à voler le pouvoir des autres. Une quête effrénée de puissance alors que la liberté leur était enfin acquise. Comme si la guerre était dans leur sang, a tel point qu'il ne pouvait vivre autrement que dans le massacre de leur camarade.
    La dernière image fut celle du combat de Teichirô contre la Nomade. Puis le Genjutus revint à la réalité. Tout cela, aussi étonnant que cela puisse paraître; n'avait duré en réalité que quelque secondes dans la réalité et c'est un visage grave que je découvris au Konohajin qui pouvait à nouveau me voir...


    • -Aussi triste que cela puisse être. Il n'y a aucune raison à tout cela. On se bat par amour, par avarice, pour la paix ou pour l'honneur. On se bat pour tout et rien. Parce que c'est dans notre sang. Nous sommes ainsi. Des animaux qui n'arrivent pas à s'assumer comme tel. La volonté de paix ne peut prendre effet que dans la non-action. Tant qu'il y aura de la rancoeur, des espoirs de paix, et même de l'amour. Des hommes et des femmes se battront. C'est une triste fatalité. Le mieux que l'on puisse faire, c'est d'équilibrer les forces pour qu'elles se craignent entres-elles et évitent ainsi l'affrontement. Ou mieux, créer une entité non violente mais d'une puissance démesuré. A tel point que nul n'osera l'affronter et que sous sa menace, nul n'osera s'affronter non plus. Voilà le but du An'teï. Ce que tu as vu est une partie de ma vie. Je n'ai jamais connu autre chose que la guerre. L'odeur de la mort avant le parfum des femmes comme disait mon maître... Les gens qui me suivent pensent que tout ceci est inutile. Et que ma méthode est certes, moins honorable, mais efficace. Le An'teï, est le réceptacle de la haine des Shinobis. Il aspire à en porter tout le poids sur ses épaules. C'est une tâche ingrate, mais c'est la nôtre.
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Message(#) Sujet: Re: L'empreinte d'un démon [Teichirô] L'empreinte d'un démon [Teichirô] EmptyDim 23 Sep 2012 - 18:36

Froturak avait peut-être raison, les mots étaient des armes. Le but de Teichirô était ici d'établir une communication profonde, car il n'avait pas parlé beaucoup: pour faire passer son message, il avait jugé préférable de passer par une autre dimension beaucoup plus esthétique. Bercé par le genjutsu, On' avait vécu une expérience incroyable. Même si l'illusion avait semblé ralentir le temps, tout était allé très vite. Dans cette déferlante d'informations, il n'avait pas pu comprendre ni retenir la totalité des faits, mais le message du Sennin était passé.

Dans ces fragments de souvenirs très personnels, il avait pu reconnaître des paysages Mizu no kuni qu'il n'avait vu qu'en peinture, et des visages dont il avait vu le portrait-robot dans les bingo-books. Le reste était inconnu: une autre esthétique, une autre vision du monde, un autre témoignage. Les sons et les images s'étaient enchaînés de manière discontinue tout en faisant du sens. Les conclusions étaient multiples. Les yeux grand ouverts, immobile, On' écouta la tirade du Sennin jusqu'à son dernier mot, prenant tout ce qu'il avait à lui offrir.

Sa théorie sur la guerre et la haine était extrêmement pessimiste. C'était peut-être pour ça qu'elle avait l'air si crédible.


"Je ne trouve pas cela moins honorable. Au contraire. Mais jusqu'ici ça n'a pas vraiment marché... La haine du Rinyûaru ne s'est pas concentrée sur vous, mais sur le temple de Kyuubi. J'imagine que c'est entre autre pour ça que vous êtes venu à Konoha. Vous avez à faire.

Je comprends maintenant: je ne peux pas vous rejoindre tout de suite. Vu mon niveau actuel je représenterai plus une faiblesse qu'une force pour l'An'tei, et je vous discréditerais. Si un jour je suis en mesure de rivaliser avec vous autres les Sennins, j'essaierai de vous aider à porter cette responsabilité, que ce soit à vos côtés ou ailleurs. En attendant, je ne peux pas me permettre de ne pas agir: mon village m'offre une protection, je suis tenu de le défendre. Au moins pour participer à cet équilibre des forces dont vous parlez."


Il recula de quelques pas dans la neige, faisant mine de partir.

"Je ne vous retiens pas davantage.
J'ai autrefois été un simple civil, quelque part j'en suis toujours un. Merci pour ce que vous faites, Teichirô-sama. Bonne chance pour la suite."


La tête remplie d'une montagne d'images, de souvenirs et d'émotions, On' fit volte-face.
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Message(#) Sujet: Re: L'empreinte d'un démon [Teichirô] L'empreinte d'un démon [Teichirô] EmptyMar 2 Oct 2012 - 18:37

    Mon regard se redressait vivement vers lui tendis qu'il se retournait. Je plissais le regard alors qu'il s'éloignait. C'était l'hésitation, qui me donnait ce faciès, il m'avait convaincu sans même le savoir. Le problème était, "est ce que c'est trop tôt ?". La période ne se prêtait guère aux nouvelles recru. Et Nul ne pouvait imaginer, en son âme et conscience, ce qu'il allait se passer dans le An'teï et pour le An'teï après cette guerre. Mais, après une bien mûre réflexion, je me dis que je n'aurais jamais une nouvelle occasion de lui parler. De le convaincre alors qu'il en pleine mutation de la vérité. Je levais un moment la main vers lui pour stipuler en même temps que mes mots mon intérêt.

      -Attend. J'ai quelque chose pour toi. Tu crois vraiment que tous les membres du An'teï sont des Senins ? Qu'ils sont tous Nukenin ? Saurais-je tout ce que je sais si c'était le cas...


    Abaissant le bras je le regardais maintenant avec plus de fermeté et d'intrigue. Comme si je cherchais à deviner à l'avance ce qu'il répondrait. Mon sous entendu fut déjà lourd de sens. Mais je comptais bien me montrer concret au moindre signe de son visage pour éviter ses questions.

      -Tu peux nous aider. Même nous sommes déjà bien assez nombreux hors des villages. Pourquoi être des nôtres en restant à Konoha ? Pour tout t'avouer, tu ne serais pas le seul... Je ne peux te dire qui par mesure de sécurité et cela même si tu acceptes. Mais je t'assure que tu ne seras pas seul. Il n 'y a aucun risque puisque tu ne saurais jamais quand le An'teï prendrait contact avec toi. C'est une proposition qui n'aura lieu évidement qu'une fois. Si tu dois te décider ce sera maintenant, ou jamais.


    Le mort était "lâché". Je le mettais ainsi en quelque sorte face à un choix du destin. Puisque sa décision serait irrémédiable et surtout changerait sa vie. J'étais quasiment qu'il accepeterait. Il avait ce je ne sais quoi qui me le faisait penser, et je n'utilisais jamais le Genjutsu pour obliger les gens à me suivre. Ce qui faisait qu'il y avait malgré tout un doute. Je n'allais de toute façon pas tarder à le savoir.
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Message(#) Sujet: Re: L'empreinte d'un démon [Teichirô] L'empreinte d'un démon [Teichirô] EmptyMer 3 Oct 2012 - 19:59

Arrêt. Un regard en arrière. On' avait les yeux grand ouverts. A mesure que son rythme cardiaque gagnait en bpm, il pivotait vers le Sennin. Le hasard avait terminé de jouer son rôle, maintenant la plume était à lui. Comme s'il avait été capable de vivre 5 ans de sa vie et de tout rembobiner en l'espace de quelques secondes, il put sentir le poids de sa décision imminente sur la couleur et la longueur que son existence s'apprêtait à prendre.

Le suivre, mais rester au village. Se rallier à sa cause, en gardant profil bas. C'était une offre scandaleusement adaptée à son profil. Mais maintenant que l'An'tei lui tendait les bras, il ne put s'empêcher de se souvenir ce que Teichirô avait fait à ce Raiken. En faisant de cet homme son allié, il se rangeait du côté d'un demi-dieu sanguinaire. Le pour, le contre...

Une grande inspiration. Ses yeux s'arrêtèrent sur les siens. Après tout, peut-être était-il déjà piégé dans un de ses genjutsus... Teichirô lui avait promis le contraire, et il semblait être un homme d'honneur. Autant jouer à la réalité.


"Dans ce cas... Si vous vous engagez à ne pas m'obliger à trancher des têtes, considérez-moi comme votre allié. Protéger les civils me semble être la plus noble et la plus réaliste des causes, mais je refuserai de tuer pour ça. Je ne saurai pas l'assumer.
Au pire, vous pourrez toujours me plonger dans une illusion et me contraindre à faire couler le sang et me laver le cerveau, mais je doute que ça soit votre genre. Je conçois qu'il faut des sacrifices pour faire avancer le monde. Je suis d'ailleurs en train de faire le mien maintenant, en trahissant un peu la confiance de mon Village."

Peut-être qu'On' n'était pas bien placé pour poser une condition, mais de cette manière le Démon pourrait l'aiguiller vers la direction la plus cohérente avec sa personnalité. Dans un cas, il pourrait se vanter de se battre pour quelque chose de plus concret qu'un nindô utopiste. Dans l'autre... rien de bien tripant.


"La confiance est-elle la seule forme de contrat?"
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Message(#) Sujet: Re: L'empreinte d'un démon [Teichirô] L'empreinte d'un démon [Teichirô] EmptyMer 3 Oct 2012 - 21:08

    Ma tête s'inclinait sur le côté, comme si ma nuque ne parvenait plus, petit à petit, à la porter. Mon visage enfin illuminé, comme s'il passa de l'ombre à la lumière. Le sourire n'était pas visible pour qui ne maîtrisait pas la science du comportement. Mais la satisfaction se lisait clairement. Chacun de ses mots me fit acquiescer intérieurement. Il n'imaginait pas à quel point. Je ne pouvais malheureusement tout lui dire. Sendaï est et sera toujours le seul, pour qui ne je ne pourrais avoir de secret. Même la Nomade, était bien loin de tout savoir... Et même si je ressentais l'envie de parler à ce jeune garçon, je me devais de me retenir. Je répondis donc, simplement ce que je devais répondre. Tel était mon rang. Le pouvoir est avant tout une histoire d'apparence, passer pour un fou sanguinaire et demeuré permettait des opérations bien plus simple à réaliser. La tendance s'inversait petit à petit, mais cela était prévu, et cela sonnait la nouvelle ère, comme aime à le dire Sendaï.

      -Trancher des tête ? (Rictus), pourquoi ferais-je pareil désordre à Konoha ? Je la considère bien plus comme ma terre natale que Mizu no Kuni. Le meurtre et la mort sont des poids qui ne peuvent être portées que par ceux menant leurs hommes vers leurs idées. Tu n'as donc pas vu le Genjutsu ? La mort et le meurtre sont des poids lourds, terribles, il appartient aux damnés de s'en charger, les pures, les Kurïn (grade plus bas du An'teï), se doivent d'être préservés, pour ne pas voir leur pureté tâchée. Ceux qui tuent, sont des Yin et des Yang, ils sont incomplet, mais plus fort, ils se doivent donc de protéger les plus faibles. N'est ce pas cela que l'on pourrait définir comme noblesse d'ailleurs... Cependant, bientôt, quelqu'un sera complet.


    Soudain, je disparaissais, mais bien étrangement. Ce fut comme si la cendre me dévorait tout en s'évanouissant à mesure que mon corps disparaissait. Je réapparu devant lui, à exactement la même distance, mais cette fois rétablit par la cendre qui me restructurait plutôt que de me dévorer et ce exactement dans la même posture. Je me mis à marcher, en redressant la tête à mesure que la distance se creusait. Puis je parlais, très simplement et sans grande menace, bien qu'un brin taquin.

      -Le Genjutsu, ne me sert pas à manipuler mes hommes. Je ne dois leur fidélité qu'à mon honneur et ma loyauté. Mon genjutsu sert à manipuler mes ennemis....


    A la fin de ma phrase je me trouvais à seulement un mètre. Le processus se réopéra, mais beaucoup plus rapidement cette fois si, à tel point que la cendre paru rester un moment en suspension. Une fois juste derrière j'approchais mon visage de son oreille. Afin de lui murmurer ces quelques mots. Très bas, presque comme un soupire.

      -A qui je dois l'extinction... (petit sourire)


    Je me reculais alors d'un mètre à peine. Ma posture devint plus à l'aise, puisque le poing vint se reposer sur la hanche tandis que je reprenais le discours.

      -Bien... Personne ne saura qui tu es. Tu n'es pas le seul espion de Konoha, désolé de te l'apprendre. Je te demande aucun attentat. Aucun assassina. Simplement de regarder et de te rappeler. Tu ne notes rien, tu ne gardes rien. Seul ta mémoire doit être utilisé. Tu farfouilles pas partout. Tu verras ce que ton rang te permettra de voir. Tu n'as pas besoin de plus. Une fois par mois, un membre du An'teï viendra te voir. Jamais le même jour, jamais la même heure, jamais le même endroit. Tu ne sauras même pas qu'il vient à toi. Tout ceci est pour ta sécurité. D'ordinaire je fais sceller la langue par Gabushi... Mais cette technique, à Konoha j'en ai trop usé sur vos hommes à l'époque ça éveillerait des soupçons. Pour la confiance. Pas d'illusion. Je n'ai pas confiance en toi. Pas vraiment en qui que ce soit hormis la Nomade. Tu es membre du An'teï parce que je dis que tu l'es. Ca se résume à ça.


Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: L'empreinte d'un démon [Teichirô] L'empreinte d'un démon [Teichirô] EmptyJeu 4 Oct 2012 - 9:20

C'était donc ça le genjutsu de haut niveau. Le petit aperçu auquel On' avait eu droit avait multiplié son attention, car le Sennin était encore plus crédible désormais. Son ouïe avait beau être sur-développée, elle avait été dupée par l'illusion. Il n'avait peut-être pas la confiance de Teichirô, mais au moins il ne faisait pas parti de ses ennemis non plus. C'était une excellente chose. L'aspect "visite-surprise" mensuelle de l'An'tei était un peu inquiétant, mais il appréciait le concept.
Il ne cacha pas sa surprise face aux multiples petites farces illusoires de Teichirô, mais l'enjeu de la situation lui suffisait pour rester impassible.


"Parfait.
Je suppose que nous n'avons jamais eu cette conversation, que je ne vous ai jamais rencontré autre part qu'à la prison, et que je rentrerai au village bredouille de ma cueillette de champignons. Soyez sûr de pouvoir compter sur ma discrétion."


Des mots, puis des preuves. Il décocha le chakra accumulé dans ses pieds de manière à effectuer un bond en arrière magistral de quelques dizaines de mètres, s'enfonçant dans les bois du Sud en direction de Konoha. Derrière les arbres enneigés, Teichirô disparut de son champ de vision, et lui du sien. Il en profita pour effectuer les cinq mudras à sa technique...
puis il disparut.

Ce n'était pas pour impressionner Teichirô, juste pour lui faire comprendre qu'il avait lui aussi des compétences respectables. Pour qu'il sache qu'il n'avait pas "embauché" n'importe qui.
Il s'agissait maintenant d'incinérer tout souvenir de ce qui venait de se passer, d'en mettre les cendres dans un vase au fin fond du cerveau, et de ne les ressortir qu'une fois par mois.
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