Rakan attendait patiemment sur un banc, sur l'un des nombreux toit du village. Aujourd’hui, aucun plan, aucune mission. Rakan s’était toujours religieusement prit une journée de congé et aujourd'hui, s’était le jour. La journée était belle et Rakan en profitait pleinement, ayant marcher pendant toute l'avant midi. Les villageois passaient devant lui, vaguant a leurs occupations et s’était une image que le genin adorait. Voir le village en paix après des années de guerre, rien ne faisait plus plaisir au ninja. Le village était très récent et l’académie était déjà rempli de nouvelles pousse qui ne rêvent que de devenir les prochaines légendes de la foudre. De son coté, Rakan avait prit gout a l'anonymat, a n’être qu,un autre genin. Au plus profond de lui, son bannissement n’était plus la seule raison qui le poussait a avancer, il voulait devenir plus fort, protéger le village qui lui était si chère.

Ses cheveux noirs passaient dans le vent alors qu'il sentait une subtile brize frotter son torse pauvrement couvert par sa veste verte. Il eu alors un drôle de ressentiment, et comprit vite la cause de cette drôle de sensation. En abaissant ses yeux, il vit sa bouche béante qui se léchait le contour des lèvres, comme si elle était affamée. Rakan ravala sa salive et regarda ailleurs avec dégout. Bon dieu qu'il détestait cette monstruosité sur son corps, si seulement il n'en dépendait pas pour se défendre et n'avait pas prit gout aux techniques liés a son clan.

Des cheveux noirs....S’était la première chose qu'il remarqua. La jeune femme qui passa devant lui vint donner l'impression que le temps était en suspension, et seulement elle échappait a cette loi. Rakan n'avait jamais vue cette femme avant, il en était sure. Alors qu'elle avança, elle ne lui jeta même pas un seul regard, Rakan était sous le charme. Il se leva rapidement de son siège et commença a la suivre, ou plutôt de suivre son dos. Le ninja n’était pas un stalker, il devait faire le premier pas vers cette dame. Cependant, la langue sur son torse le sortit de sa rêverie. D'un geste rapidement, il referma sa veste et la boutonna. Il couru ensuite dans la direction de la jeune dame et entreprit de lui prendre la main, sans crier gare. De son seul œil, il procéda a une analyse rapide du visage de la jeune femme, gardant ses yeux fixement dans les siens.

''Rakan Bakushô, pour vous servir...''

(petit premier post je l'accorde ^^'')

Une nuit blanche. Yuki et moi n'avions pas fermé l'oeil de la nuit. J'étais très inquiète pour mon ami qui était auprès des médecins les plus chevronnés de Kumo. J'avais usé de mon autorité pour que la crème de la crème des médecins de Kiminari no Kuni se penche sur le cas de mon chien. Nous étions revenus de mission apparemment intacte, ce n'est qu'une fois rentrer chez nous qu'il commençait à montrer des signes de fatigue. Je n'en avais pas fait attention, il n'était pas rare que Yuki soit crevé après des journées passées hors du pays de la foudre. Je regrettais de ne pas avoir été vigilante, puisque quelques heures plus tard, il avait du mal à respirer. Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Ce chien ne méritait pas ça, et je n'étais pas digne d'être sa maîtresse. Même si mon grade me contredisait, un jeune shinobi sortant tout juste de l'académie s'en serait endu compte. Je pleurais toutes les larmes de mon corps alors que j'étais assise devant la porte du bloc opératoire. Penser que l'on était en train de disséquer Yuki avait des matériaux chirurgicaux me révulsait. Plus l'attente se faisait longue, plus ma lèvre inférieure saignait. Je la mordillais, le stress et moi ne faisions pas bon ménage. J'étais prête à passer sous les scalpels à place du canidé; comme s'il s'agissait de mon propre enfant. Mon instinct maternelle faisait probablement surface.

Dès lors que l'un des chirurgien sortit du bloc, je me précipitais sur lui et le plaquais au mur telle une bête sauvage affamée, prête à dévorer sa proie. Évidemment, mon intention était toute autre, je voulais obtenir des informations au plus vite, quitte à employer la force. J'affichai un regard noir. Mes mâchoire tremblait et mes dents grinçaient contrairement au médecin qui semblait être zen; à croire qu'il gardait son sang-froid. Une sueur froide coula sur son visage avant qu'il la rattrape avec le bout de la langue. Il posa sa main sur mon épaule droite. Tout à coup, je me sentis plus calme, comme-ci son toucher avait des propriétés relaxantes. Je compris qu'il était venu m'annoncer une très bonne nouvelle.

« Naishō Anko, Capitaine du Satoru. Votre chien va bien. Vous aurez tous les détails de l'intervention lorsqu'il vous sera rendu. »
« Très bien, je l'attendrai dans l'habitation principale des Kadoria. »

En sortant de l'hôpital, je m'aperçus que le soleil s'était déjà levé. J'avais donc passé toute la nuit à l'hôpital et une bonne partie de la matinée. Je me dirigeai tout naturellement en direction des appartements du clan Kadoria, ma famille devait sûrement m'attendre depuis longtemps. Cette dernière s'inquiétait également de Yuki, j'étais impatiente de lui annoncer la bonne nouvelle qui laissait présager une magnifique journée. De toit en toit, je me hâtais chez moi en posant la main sur mon sein gauche. Je ne voulais pas voir mon deuxième ami mal en point une nouvelle fois, par ma faute. Sawai avait le don d'adoucir le coeur des plus malveillants, c'était un chien que jamais beaucoup même s'il pouvait parfois se montrer agaçant à la vue d'un autre animal ou homme d'approchant trop prêt de moi. Il était d'un naturel protecteur et possessif vis-à-vis de moi, sa maîtresse.

Un jeune homme de ma tranche d'âge osa m'arrêter alors que j'étais pressée, je m'apprêtais à le dégager de mon chemin lorsqu'il me prit la main, ce qui me fit sentir un frisson à la nuque. Puis, il plongea son regard dans le mien. À croire que j'étais devant un Don Juan qui voulait me comptait parmi ces nombreuses conquêtes. Il m'envoya un regard plein d'émotions, celui que deux âme-soeurs ont lorsqu'ils sont ensemble, à s'embrasse langoureusement. Soudain, je rougis. Je savais très bien de qu'il s'agissait avant qu'il se présente. Ma fonction de chef de l'unité m'offrant de nombreux privilèges, j'avais pu consulter les dossiers des ninjas prometteurs de Kumogakure no Satô.

« Me servir ? Que me vaut cet honneur ? »
« Ouaf ! » Sawai essaya de faire fuir le jeune homme, en vint.