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Le secteur Nord du village se retrouve sans armements efficace depuis quelques exercices ayant eu lieu aux alentours. Le Gestionnaire (PNJ = 4ème Épéiste) demande deux recrues pour livrer des armes de toute urgence. Celles-ci se situent aux entrepôts de l'Ouest. Bonne chance.

La lueur du soleil m'éblouissait. Marchant dans les rues de Kiri, je faisais face à l'orbe luminescente présente dans le ciel. J'étais obligé de regarder vers les sols pour ne pas trop être aveuglé. Tandis que je traversais la rue marchande, j'entrai en collision avec une femme âgée. La retenant dans sa chute, elle continua son chemin comme si rien ne s'était passé. J'en avais profité pour lui piquer son bracelet et une pomme qu'elle venait surement d'acheter. Elle m'aurait remercié, je ne lui aurais rien pris. Continuant ma route, je croquais à pleine dents dans le fruit rouge. Il était succulent et frais. Finissant de le dévorer, j'entrais de le palais du Mizukage. Une belle journée pour faire une mission.
Quelques minutes plus tard je ressortis du bâtiment avec une ordre, mais je n'étais pas le seul à avoir reçu ce dernier. Sur ce coup, je n'allais pas travailler seul. Un certain Kyuusei ferait équipe avec moi pour cette mission de rang C. Je n'en avais encore jamais fait de ce rang, mais il fallait bien un début à tout. N'attendant pas une seule seconde, je me rendis au point de rendez-vous indiqué sur le parchemin. Les entrepôts de l'Ouest. On devait transporter des armes dans le secteur Nord du village. Rien de bien difficile, en gros il fallait juste amener le convoi et le protéger. Repassant dans les rues marchandes, j'échangeais le bracelet que j'avais volé contre des an-dangos. Ces boulettes étaient tellement bonnes, impossible de s'en passer pour moi. Il ne me fallut que quelques minutes pour me rendre au lieu de rendez-vous. Rencontrant celui qui allait être mon coéquipier, je me présentais :

Salut, moi c'est Kyōji. Je suis du clan Samui. Ravi de te connaître et de faire équipe avec toi. J'espère qu'il n'y aura aucuns problèmes sur le chemin !

Quel hypocrite j'étais. En vérité je ne prêtais pas attention à mon allié mais si je voulais que la mission se passe bien je devais faire comme si je lui faisais confiance. L'entente est primordiale, du coup je la joue de façon à faire ami-ami. Jusqu'à présent cela avait très bien marché. Ce Kyuusei attirait tout de même ma curiosité. Un membre du clan Jisetsu...J'avais vraiment hâte de le voir en action.

Très vite la mission allait pouvoir commencer. Mon coéquipier était déjà là, et les présentations seraient surement courtes. On peut dire que je n'ai pas l'habitude de me faire des amis. Comme quoi, l'Hyôton est vraiment mon élément. Moi-même je suis froid et perfide. Apparemment la nature fait bien les choses. En tout cas, comme je le pensais la mission commença très vite. Le dialogue fut court, s'en tenant au strict nécessaire. Le soleil tapait fort, le transport des caisses allaient surement être pénible voire long il fallait donc s'y mettre dès maintenant. Dans un geste d'insouciance, ou pour lancer la conversation, le Jisetsu demanda si les armes étaient celles que l'on devait transporter. Question idiote, puisqu'il n'y avait que ces deux boîtes. Voila donc pourquoi il fallait être deux pour cette mission. Car à vrai dire, il n'y a pas de réel danger à transporter ça à l'intérieur du village. Peut-être des gamins qui voudraient s'amuser, ou des voleurs. En tout cas, les caisses nous attendaient. Le personnel de l'entrepôt Ouest les avaient soigneusement préparé sur des diables pour faciliter leur transport. Surement était-il trop préoccuper pour le faire eux-même, en tout cas le Gestionnaire avait quémandé deux personnes pour la mission. Les ordres sont les ordres. Acquiesçant simplement avec un signe de la tête, je pris le second chargement étant donné que Kyuusei avait déjà pris un des deux diables. Il me laissa passer devant, sans doute pensait-il que je connaissais le trajet. Il avait raison, les rues de Kiri avaient peu de secrets pour moi. J'y passe mes journées quand je ne sais pas quoi faire, c'est-à-dire fréquemment. Commençant à pousser le chariot, je me rendis vite compte que le chargement était lourd. Cette tâche allait être pénible et fastidieuse.

« Avec ça je pense qu'on en a pour un bon moment. On va prendre notre temps histoire de pas être fatigué à la moitié du trajet. Il vaut mieux la réussir que de la louper en se précipitant. »

Partant devant, je suivais le chemin indiqué pour se rendre à l'entrepôt Nord du village. Le voyage allait être long, et en plus nous passerons surement dans des ruelles étroites pour aller plus vite. Je connaissais quelques raccourcis, peut-être pas sûr mais avec un Jisetsu et un Samui nos assaillants auront peu de chance. Sur ce coup, les haut-gradés ont été intelligent. Quelqu'un qui maîtrise le Kinnegan et un autre qui maîtrise la glace, ensemble pour une mission. Un duo de choc comme le penserait certains. Il pourrait ralentir les ennemis, pendant que j'attaquerais avec de lourdes attaques. Mais peut-être allions-nous faire cette mission sans problème. Après tout attaquer un convoi de plein jour dans Kiri, c'est osé.

Traînant la caisse d'arme vers l'entrepôt tout en suivant le chemin, je commençais à être essoufflé. Le soleil tapait vraiment fort, et l'on passait dans des rues ne comportant pas d'imposants bâtiments faisant de l'ombre. Cette mission, certes ayant peu de difficultés, allait être longue et épuisante. Il fallait juste que nous transportions des armes d'un entrepôt à un autre. Le risque d'attaque existait mais il était très faible. En pleine journée au milieu de la foule, dans un village ninja. Vraiment peu de chances pour qu'un groupe de voleurs osent s'attaquer à un convoi dans ce genre. Et puis ils auraient à leur trousse Kiri qui voudrait récupérer son armement. Non, il y avait vraiment aucune crainte à avoir. La seule chose que je devais faire, c'était pousser ce chariot et rien d'autre.
Cela faisait déjà quelques minutes que nous marchions, et je n'avais pas prêté attention à mon coéquipier. J'étais concentré sur l'objectif de la mission et rien d'autre. Mais je trouvais que c'était beaucoup trop calme. Car en effet l'autre genin ne disait pas un seul mot, aussi muet qu'une tombe. Intrigué par ce silence inquiétant, je me retournais pour voir s'il me suivait bel et bien. Et là je fus stupéfier en voyant qu'il n'était plus dernière moi. C'était-il perdu ? Fait enlevé ? Très bonne question, même moi je n'y avais pas la raison. J'avais deux choix, amener cette cargaison au risque de perdre la seconde. Ou partir à la recherche de Kyuusei et de sa caisse, mais prendre le risque de perdre la caisse en ma possession et pire encore si je ne retrouvais pas celle de mon coéquipier je rentrerais bredouille.

« Kyuusei t'es là ? Tu t'es pommé ? Tu m'entends ? »

Aucune réponse. Il n'y avait pas de temps à perdre, s'il ne suivait pas c'était son problème. Je n'allais pas mettre en péril l'objectif de la mission en perdant les deux convois. Je continuais donc mon chemin, et puis je n'étais plus qu'à quelques mètres de l’entrepôt Nord. Je pourrais donc déposer la caisse et partir à la recherche de la seconde, et optionnellement Kyuusei.
Les quelques mètres furent très vite parcouru puisque j'avais accéléré la marche au prix de la fatigue. Assez éreinté, je pris des minutes de repos dans le bâtiment où je pus me rafraîchir un peu avant de reprendre la route. Cela m'avait permis d'attendre Kyuusei, après tout peut-être était-il juste derrière moi. Mais il n'était pas encore arrivé. Inquiétant, surtout si la caisse à elle aussi disparu. Enfin arrivé à l'endroit où j'ai perdu la trace du Jisetsu, je tentais de trouver des indices me permettant de retrouver sa trace. Après tout il avait peut-être pris un autre chemin étant donné qu'il ne semblait pas connaître extrêmement bien les rues du village. Et c'était sans doute le cas. Montant alors sur le toit d'une maison, je pus mieux admirer les chemins qu'il avait pu potentiellement emprunter. Guettant les coins et recoins des diverses voies qu'il aurait pu emprunter. À ma plus grande surprise je retrouvais le chariot dans les mains d'un vieil homme tentant de le pousser dans son magasin. Sans doute croyait-il que c'était un arrivage de matériel.

« Hey, Monsieur ! Cette caisse appartient au village de Kiri. Où l'avez vous trouvez ? »

Sa réponse fut précise. Il l'avait trouvé dans une ruelle non loin d'ici, abandonné. Qu'était-il advenu de Kyuusei ? En tout cas si les armes étaient encore là c'est qu'il ne s'était pas fait attaquer par des brigands. Peut-être était-il trop fatigué pour continuer ? Ce qui fut sur, c'est que je dus me taper tout son travail pour ramener sa cargaison à l'entrepôt. Mes muscles me faisaient mal, mon corps en entier même. Je rentrais chez moi limite en rampant, me laissant tomber sur le canapé.