Un bruit dans le feuillage, un homme déterminé qui courrait à grand enjambé dans une plaine herbeuse du pays de Hi no Kuni. La nuit avait enveloppée la terre de son voile d’obscurité, et pourtant cela n’arrêtait en rien les activités humaines. Ayant une certaine dose d’adrénaline dans le sang, notre protagoniste prit appui sur un rocher environnant et sauta aussi haut qu’il le pouvait, en retombant, il dégaina son katana dans son fourreau et frappa le vent avec une vitesse et une force ahurissante. C’était un petit entraînement au kenjutsu, sans réel intérêt, pour se souvenir des enchaînements basiques au maniement du sabre, pour ne pas qu’il rouille. Sans s’arrêter, le polymorphe de la brume continuait sa course folle sans cesser de frapper dans le vide, d’effectuer des enchaînements tous aussi difficile les uns que les autres. Il profitait de la pénombre et de cette étendue désertique pour s’entraîner.. S’amuser un petit peu. Cela faisait déjà deux jours qu’il avait quitté la capitale et le pays de Mizu tout entier, d’un embarcadère de marchand, il fit halte à Hi no kuni pour la nuit et il dut ensuite se diriger en courant vers sa destination. La frontière Sud entre Ta no Kuni et Hi no Kuni.

C’était une nouvelle mission que l’administration de Kiri lui avait donnée, une mission de rang B dont personne ne pouvait s’occuper mis à part Pô apparemment. L’ordre de mission était clair, il devait rejoindre à la frontière un dénommé Kawaguchi Sanzo, un genin du village du sable afin de remplir cette mission en coopération. Elle consistait à comprendre pourquoi les rizicultures de Ta no Kuni pourrissaient à vue d’œil. Les autorités de Ta ne sachant plus quoi faire, ils avaient fait appel à toutes les nations possibles, et il semblait que seul celles du sable et de la brume ont répondu à cet appel de détresse. Ta vie de sa riziculture, donc sans riz, la nation plongerait dans la famine et l’endettement. Pô et Sanzo devaient donc remédier à ce problème, et vite, avant que les cultures ne soient vraiment trop touchées.

En arrivant sur le lieu de rendez-vous, le jeune homme arrivé environ une heure en retard s’excusa de ce retard justement avec une façon peut-être un peu trop familière, en proposant une cigarette au Jûunin de la brume. Ce dernier se contenta de lever la paume de la main en avant en signe de refus. Prenant alors une voix autoritaire, sans pour autant être froide ou antipathique, le polymorphe se présenta à son tour, avant d’enchainer directement avec les modalités de la mission.

« Enchanté, je suis Pô comme tu dois t’en douter. Notre mission est de sauver les rizicultures de Ta afin que le pays ne sombre pas dans un bordel commercial. Tu as des suggestions quant à la raison de ce saccage ? Des hypothèses ? »

Sans attendre sa réponse, Pô lui fit un signe de la main lui demandant de se mettre en chemin vers les rizicultures. Cela prendrait une petite heure, car ils étaient tout deux à la frontière du pays. Mais ils y arrivèrent sans encombre, après comme prévu une petite heure de course. Près d’une première riziculture, ils virent un paysan, en larme dans son champ pratiquement inexistant. Accroupi, Pô ne connaissait que très peu de compassion, se dirigea directement vers lui.

« Il faut l’interroger. Va y, commence ! »

Les propositions du genin de Suna n’étaient pas impossibles. Un ninjas maitrisant la chaleur ? Du Suiton ? Du sabotage donc ? Tout cela n’était pas impossible, c’était même très plausible. Tout le pays vivait de la riziculture, et les plus riches pouvaient engendrer plus de ressources donc plus de ventes, ce qui induit forcément une plus grande rentrée d’argent. S’enrichir lorsque l’on est le numéro un d’un commerce n’était pas vraiment très difficile, il fallait juste baisser rapidement les prix afin que les autres petits commerçants ne puissent pas concurrencer, qu’ils fassent faillites et qu’ils doivent se mettre au compte de ce numéro un du commerce. Ou d’une façon moins diplomate, il fallait saboter les cultures des concurrents afin qu’on soit le seul sur le marché. Cependant, faire passer cela pour un événement naturel pouvait se révéler être une tache assez ardue, car pourquoi seulement certaines cultures seraient touchées et pas d’autres ? Comme l’avait précisé Sanzo, utiliser l’affinité de l’eau ou celle de la chaleur était plausible dans ce cas de figure.

Son homologue du pays du vent décida de suivre les dires du Jûunin de Kiri et alla rencontrer le vieil homme en larme, lui posant une question de savoir si ce champ était le sien. La réponse fut positive, même si cela tombait sous le sens, un vieil homme qui pleurait au sein d’un champ détruit.. Ce champ devait être toute sa vie, son seul moyen de gagner de quoi vivre.. Sanzo demanda alors au vieil homme habillé simplement d’un tee shirt de peau et d’un pantalon troué si il existait une certaine concurrence entre les paysans, car tout le pays vivant par le même commerce, certains pouvaient s’avérer pas très catholique. Pô remarqua donc que le genin suivait les idées du jaguar concernant le sabotage des champs. Le paysan répondit positivement et semblait assez inquiet de cette soudaine question, croyant donc que les shinobis pensaient à un sabotage.

Perdu dans ses pensées, Pô en fut sorti par son homologue qui lui proposa d’aller visiter les champs les moins touchés par cette malédiction. Le Jûunin s’immobilisa deux secondes et regarda tout autour de lui, puis il décida alors de suivre le genin dans sa démarche. Il fit un hochement de tête donnant alors une réponse positive à Sanzo. Ils se mirent alors en route, le genin prenant la tête du duo, suivant ses idées. Pendant ce temps, Pô observait absolument tout, à droite, à gauche, devant, derrière, dans le ciel, sur le sol. Il essayit de trouver le moindre indice. Sortant alors d’un champ, il vit que les fleurs ou les plantes qui n’avaient aucun rapport avec les rizicultures étaient aussi morts que la plantation des champs. Tout cela était bien étrange, mais Pô commençait à avoir une petite idée de la raison de cette malédiction. Peut-être n’était-ce qu’une coïncidence, donc il décida de ne pas en parler de suite à son homologue. Laissons le genin de Suna suivre ses démarches, peut-être allait-il aboutir à quelque chose.

« Je te laisse faire, je te suis et je te couvre en cas de problème. Le sabotage pourrait être plausible.. »

D’après le vieil homme, c’était me champ de la famille Koruto qui était le moins touché par cette malédiction qui s’abattait sur le pays de Ta no Kuni. Comme convenu, le Jônin de la brume suivit le shinobis du sable jusqu’à destination. Par la suite, il proposa à Pô qu’ils restent quelques heures pour voir si quelqu’un montrait le bout de son nez, mais finalement, ils furent tous les deux immédiatement averti par un bruit vers la maison se trouvant au sein du champ des Koruto. Le genin du sable se bougea immédiatement, suivit de près par la Kirijin. Pô lui le suivait d’une distance respectable, afin qu’ils ne soient pas tous les deux prit dans le champ d’une attaque en cas d’agression, et ce fut exactement ce qui se passa. Un homme plutôt musclé se montra, sortant de la maison en en voyant le bandeau de Sanzo, composa un mudras avant de cracher sur le Sunajin une série de boules de feu. Très réactif, son homologue se plaqua au sol pour éviter les projectiles de feu avant d’adresser une parole à Pô. Ce dernier le maudit de lui avoir parlé, car maintenant, l’adversaire savait qu’ils étaient deux, plutôt qu’un, donc, fini l’effet de surprise ou la possibilité d’une embuscade. Grimaçant lorsqu’il vit l’homme tourner la tête vers lui, il fonça dessus, et en un saut se retrouva à deux heures de son adversaire. Pô enfonça son poing dans le visage de son adversaire, l’entraînant légèrement en arrière, mais étant bien plus grand et âgé que Pô, il l’attrapa par la main et l’envoya pètre quelques mètres plus loin, près de Sanzo.

« Il est grand, gros et maladroit, attaquons ensembles, je fais le tour, je lui fauche les jambes, comme ça il se tournera vers moi, enfonce le au dos, comme ça on crâne va s’abattre sur le sol. Go ! »

Pô appliqua son plana à la lettre, en pensant bien entendu que son homologue allait se plier à ses indications. De toute manière, en tant que Joonin, c’était lui qui donnait les ordres, et le Sunajin, en tant que genin, se devait d’obéir. Bien entendu, Sanzo pouvait prendre des initiatives, mais pas qui pouvait mettre le duo en danger. Là par exemple, il se devait d’obéir, car sinon, il mettrait Pô en danger. Faisant le tour, il se fit suivre du regard par l’homme comme il le prévoyait. Pô lui fonça dessus et au dernier moment glissa sur le sol, voulant lui faucher les deux jambes d’un seul coup.

* A toi maintenant *
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Situation : Fauche le pour que son crâne s'explose sur le sol.

Son homologue se contenta de suivre les instructions de son supérieur, comme la situation l’exigeait. Il se mit à courir et à lancer un jutsu sur l’homme, en plein buste afin de le faire chuter lorsque Pô lui balaya les tibias d’un coup de pied. L’homme tomba à la renverse et s’écrasa violemment le crâne contre le sol, tellement violemment qu’il tomba instantanément dans les pommes. C’était assez drôle d’achever un adversaire de cette façon, mais il fallait faire vite, car Pô sentait d’autres odeurs non loin de cette maison. Le Gekei effectua un mudras et attacha le gros monsieur avec des fils de foudre. Lorsque Sanzo lui adressa la parole, ils virent tous les deux, trois hommes sortirent des bois avec chacun une plaqua shinobis sans aucun symbole. Ils étaient donc des ninjas et cherchaient le combat. Le gros monsieur faisait donc parti des leurs ? Pô attrapa le gros proc ficelé et le balança dans la maison avant de casser la poignée pour que personne ne puisse ouvrir.

Avançant vers ses adversaires, il posa la paume de sa main droite sur le manche de son sabre, il allait s’occuper personnellement de ses trois adversaires. Lorsque son comparse lui adressa la parole pour lui demander comment ils allaient procéder pour combattre les ennemis. Mais cette fois-ci, le polymorphe comptait bien s’en occuper seul, il ne les sentait pas très puissants, mais il fallait tout de même rester pour ses gardes.

« Empêche les d’entrer dans la maison pour sauver le gros ficelé, nous l’interrogerons une fois que j’aurais envoyé ces trois-là dans les bras de Lucifer. »

Dès lors, il se mit à courir à une vitesse folle vers le premier homme. Il avait activé une technique de boost de vitesse qui se concentrait sous ses pieds. Arrivant rapidement, il brisa la garde du premier des hommes et lui coupa la main avec une dextérité digne d’un Jûunin. Finalement, ce n’était que des mercenaires certainement, car la puissance des mercenaires était moindre. Juste après, il vit une boule d’eau arriver dans sa direction. C’était fou de voir que les trois hommes étaient tous très mal coordonnés. Comme preuve, Pô effectua un saut et la boule d’eau s’écrasa sur le premier adversaire à la main coupé. L’homme alla directement dos au sol, décontenancé par la technique de son homologue.

De son saut, il se dirigea vers son deuxième adversaire. Toujours en l’air, il plaça la lame de son sabre en face de l’homme et concentra une grande dose de chakra Raiton à l’intérieur. La lame de foudre s’étendit jusqu’à son adversaire, mais ce dernier évita et commença à composer une série de mudras. En arrivant sur le sol, il lança un senbon dans les mains de son adversaire qui poussa un gloussement de douleur avant d’arracher le senbon avec tout le courage qui lui restait. Cependant, Pô vit que le dernier homme s’était déjà précipité vers Sanzo. D’après la force des shinobis, il pensait bien que son compère allait pouvoir venir à bout de son adversaire. Cependant, il allait se dépêcher d’achever son adversaire. Et ce fut avec un coup de lame placée au niveau de la gorge qu’il mit fin à la vie de son ennemi.

« Elimine le »

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Situation : J'en élimine deux, mais le troisième se dirige vers toi. Tue le !