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 Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom]

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Suna
Tsugeku Getaku
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Message(#) Sujet: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyJeu 14 Juin 2012 - 16:43

Citation :
Ordre de mission C :Un petit village d'Ame no Kuni est en pleine guerre civile. Nous avons déjà envoyés deux shinobis extraire nos ressortissants, une fois leur travail achevé, nous vous demandons de faire revenir le calme dans ce petit village avec l'aide de votre équipe. Mettez hors d'état de nuire la milice et utilisez tous les moyens à votre disposition pour que la paix revienne dans cette région reculée du monde (Si nous avons fait extraire nos ressortissant avant que vous n'interveniez c'est pour que vous soyez le plus libre possible dans vos actes ...).

Je leur avais dit de préparer leur équipement pour un voyage. J’avais eu l’ordre de mission la veille, je leur avais prévenu de notre départ. Je les avais prévenus que je ne les chaperonnais pas sur le départ. Ils devaient certainement, en tant que Genin, avoir les connaissances pour savoir quoi amener en mission. Je devais bien avouer que je me demandais comment un petit village d’Ame no Kuni pouvait entrer en guerre civile. Moi et Nyuuwa y avions déjà voyagé, très rapidement, au cours de nos pérégrinations. Ces villages s’assuraient surtout de rester en vie, le gouvernement centrale réussissait difficilement à faire valoir son autorité, il n’y ait donc pas d’ennemi. Envoyé deux Shinobis devaient certainement viser à comprendre cette situation. Les rapports en témoignaient. Je les avais parcourus plusieurs fois avant de les abandonner pour éviter, en cas de capture, que les villageois de Ame ne comprennent que Konoha avait eu des activité militaire là-bas.

C’était une journée désagréable, mon sac était arrondi, mais relativement léger vu sa taille. Outre la nourriture, les couvertures et les matériaux utiles, comme du fil de fer, des armes de petites tailles et quelques médicaments simplistes, ces derniers cachés dans des fausses poches cousus par mes soins, tout le reste était dû à des vêtements. Le territoire d’Ame no Kuni était capricieux, entre les vents secs ou humides, parfois dans les plaines, parfois dans les marécages, et les pluies parfois constantes, il valait mieux amener de quoi s’en protéger sans crever de chaud. En me dirigeant vers les portes du Village, au point de rendez-vous, je compris que pour une première mission, ce n’était pas sans risque. Une fois arrivé sur place, je jetais un coup d’œil pour voir si un de mes élèves y étaient déjà, saluant les présents, attendant les suivants. Dès que tous arrivèrent, après u nregard sur la petite « foule », je hochais la tête.

- « Guerre civile est un bien grand mot… Selon les rapports, ça suggère surtout une recherche d’armes, une espèce de militarisation par les citoyens, ce sont eux les miliciens. Ils semblent avoir souffert de la famine et décider de trouver un meilleur endroit pour s’installer, Konoha veut surtout éviter que les voisins ne s’en offusquent et prennent exemple. Je réponds à vos questions en chemin. »

C’était exactement la situation résumé par les deux ressortissants. Cette mission serait certainement un siège, je ne pus m’empêcher de sourire. J’avais déjà un plan pour commencer. Il fallait surtout voir ce que les plus jeunes avaient en tête. Forcément, notre équipe avait les moyens d’obtenir des informations et de tenir les combats, mais les miliciens pouvaient être plus ou moins nombreux. Il ne fallait pas sous-estimer leur connaissance du terrain, le village se situant dans l’espèce de marécages, ils pouvaient nous rendre la tâche extrêmement difficile. Certes, il y avait moins de chance de trouver des pièges, mais les conditions de vie et de veille ne serait pas facile dans la boue jusqu’au cheville, avec les insectes, l’humidité et tous ces plaisirs des marécages.
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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyDim 17 Juin 2012 - 1:07

Ame no Kuni. La prochaine destination du gamin et de son gamin. Au fil des semaines ils s’étaient entrainés ensembles plus d’une fois, apprenant tant bien que mal à se coordonner, ce qui n’était pas toujours facile ayant une muette dans l’équipe. Ayant reçu l’ordre la veille, le gamin avait pris soin de se coucher tôt histoire d’être en forme, se levant tout de même aux aurores. Une longue journée les attendait. Se préparant alors qu’il entendait son père émerger lui aussi, le gamin hésita un petit moment quant à la tenue à adopter. Choisissant au final des habits chauds et un pull à capuche, le gamin prit en compte le fait qu’il ne faisait quand même pas très chaud et qu’Ame était réputé pour ses climats peu favorables. Préparant son sac à dos qu’il s’empressa de remplir avec des affaires de rechange et d’un pot d’onguent en plus de son matériel habituel, il plaça ce dernier dans une poche latérale. Rajoutant un sac de couchage à son paquetage, le gamin était satisfait du résultat. Ne restait plus qu’à prendre de quoi se nourrir, et la cape qui lui serait sûrement utile une fois là-bas.

Ayant fini de se préparer, le blondinet commença à cuire le petit déjeuner, son père le rejoignant en cours de route lui aussi habillé pour aller bosser. Finissant de manger tous deux ensembles, il lui annonça que de son côté il aurait une journée chargée elle aussi. Il n’y avait pas à dire, le blondinet appréciait réellement ces moments-là. Mais bon trêve de bavardage. Empaquetant des vivres et prenant sa cape qui était accrochée à l’entrée, le gamin annonça à son père qu’il allait y aller, celui-ci le retenant de justesse. Hein que voulait-il ? Déjà dehors, il vit son père revenir avec le wok auquel ce dernier avait rajouté deux lanières de cuir. C’était une blague c’est ça ? Regardant son père sceptique, le gamin tout à coup sec lui annonça sans détour qu’il était hors de question qu’il se trimballe avec ça, son paquetage étant déjà surchargé comme ça. Pas besoin de s’alourdir d’avantage. Son paternel venant à bout des réticences du gamin avec calme et gentillesse, il sembla satisfait lorsqu’Iji enfila les deux lanières de cuir. Obligé au possible, le gamin darda sur lui un regard noir avant de partir, se pressant un petit peu de peur d’avoir été trop retardé par la pseudo-dispute avec son père.

Rhaa il lui en foutrait de la bonne volonté et de l’esprit d’équipe. Comme si le gamin avait que ça à faire que de cuisiner pour tout le monde... Ils se relaieraient au pire. Dire qu’il allait se taper ce truc en métal uniquement pour deux jours de trajet… Mais bon certes une fois arrivés là-bas, Kyuubi seul savait combien de temps ils allaient rester. Et à tous les coups personne d’autre n’avait dû penser à ramener un ustensile aussi encombrant et c’était bien logique. Ayant plus l’air d’une tortue qu’autre chose avec ses habits verts et son wok par-dessus paquetage, le gamin arriva enfin à la porte surpris d’arriver le premier. Ah non, Suguato arrivait également sur les lieux mais par un autre chemin. Tiens mais où habitait-il au fait ? Une question qu’il devrait lui poser un de ces jours quand l’occasion se présenterait si elle se présentait un jour. Tiré à quatre épingles, le Jonin le salua, salut que le Yamanaka lui rendit, ainsi qu’à ses coéquipières au fur et à mesure qu’elles arrivaient. Quelques détails leur étant donné sur la mission, le gamin souffla intérieurement. Pour une première mission en équipe l’ordre en lui-même l’avait un peu effrayé, ne considérant pas ça comme du rang C. Mais bon si les miliciens étaient de simples villageois, il y avait de quoi s’en tirer relativement bien… Non ? Se mettant bien assez tôt en route, le gamin ne fut pas long à se lancer dans son habituelle multitude de questions…

    « C’est à combien de jours exactement ? »


…Mais bon pour l’instant, une à la fois… Ils auraient largement le temps d’être tous mis pleinement au parfum quant aux intentions du chef de leur petite troupe. D’après la carte qu’il avait regardée, ils risquaient d’en avoir pour deux jours à condition que le village ne se trouve pas aux abords de la frontière. Mais sans indication plus précise, impossible de prévoir la chose avec exactitude. Réajustant une des lanières de sa casserole géante, le gamin se demanda si son père ne s’était pas moqué de lui. Il risquait de ne jamais revoir l’ustensile s’il continuait à tambouriner comme ça sur le bas de son sac… Mais bon ce n’était pas comme si monsieur s’en servait souvent après tout, Iji n’aurait qu’à en acheter un nouveau avec l’argent de son père, il n’y verrait sûrement que du feu…



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Majora no Kamen
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyMar 19 Juin 2012 - 6:21


    Ouvrant les yeux dans un léger mouvement de paupières, Kaya tourna la tête observant ainsi le temps pendant quelques secondes. Le Printemps venait de s'installer, laissant place à la poésie et à la fin de la fin omniprésente qui planait dans l'esprit de Kaya pendant l'Hiver. Rassurée que la petite brise fraîche et le soleil dansaient au dehors, elle songea à sa journée. Se levant d'un mouvement sec, elle se dirigea vers sa salle d'eau d'un pas aussi sec que son levé. Pas le temps de prendre du temps, aujourd'hui sa petite vie citadine n'allait remplir sa journée, l'entraînement de Suguato n'allait pas commencer, la petite épicière n'allait pas la saluer, non, aujourd'hui il pleuvrait chaud dans son monde. Une fois l'eau froide passée sur son visage ayant fait effet, Kaya alla se préparer. Pas de dentelle, l'humeur était au treillis. A vrai dire, Kaya connaissait déjà Ame, elle avait vécu dans le pays voisin et ses anciennes consœurs luttant souvent pour la cause de tierces personnes s'offrant leur services là-bas, lui en contaient souvent les paysages. Plusieurs saisons régissaient le temps de ces contrées, et ce même si les terrains différaient. La saison fraîche venait de s'éteindre car c'était la saisons des fleurs à Kusa. Le quatuor allait être mouillé mais d'une eau chaude une fois arrivé en territoire dangereux. C'est l'une des raisons pourquoi ce ne sont pas les chaussures "ninjèsques" légères et qui permettaient aux pieds de respirer qui vinrent s'accorder au treillis habillant déjà les jambes de la Kusajin mais bien deux chaussures de type ranger montantes aux lacets plus que serrés.

    Un marcel -pas d'autre mot- noir et un bandana vert et Kaya était parée au niveau vestimentaire. Son lourd sac se trouvait dans l'entrée prêt à partir. Rouvrant ce lourd paquetage une dernière fois avant de partir vers ce qui était sa première mission, elle refit l'inventaire. Kaya, de part son style de combat, ne pouvait s'encombrer de trop de si et de ça. Par exemple, très peu d'armes projectiles étaient présentes, en revanche, de nombreuses fumigènes et autres sortes d'explosifs remplissaient son sac. Du côté nourriture, seules des rations de nature militaire prenaient place. Légères, nourrissantes, rapides à ingérer, elles étaient les armes parfaites en mission sur territoire étranger, loin d'elle les intoxications, et autres problèmes digestifs occasionnés par la nourriture cuisinée dans de bien étranges circonstances. Au niveau sanitaire, deux changes de sous-vêtements, il ne fallait pas plus, les cabines d'essayage ne poussaient pas dans les marais ou dans la jungle, pas la peine de faire la fine bouche et de perdre du temps pour un question de... propreté, de l'eau fraîche, deux hauts identiques à celui qu'elle portait, et des chaussettes.

    Son sac de couchage et sa petite couverture étaient roulés et accrochés au-dessus du sac, son sceau renfermant ses deux Kamas placé dans une poche accessible, celle de l'arrière, son bandeau de Konoha était accroché autour de sa cuisse, à l'arrière de sa ceinture se trouvait un épais couteau de combat prêt à être dégainé; Ame était hostile. De fine bandelettes, blanches recouvraient ses avants-bras, ses deux flacons d'alcool de patate dormaient dans les poches latérales du sac, la nicotine méditait dans l'une de ses poches arrières -le moral des troupes- sous forme de cigarette, le briquet en acier n'attendait plus que les produits bizarres de Suguato pour faire du feu, et puis c'était tout. Un dernier regard dans le miroir, histoire d'admirer son nouveau tatouage se trouvant sur son omoplate gauche représentant le mot "Kusa" en caractère Kanji.

    Pas besoin de voir le temps passé quand on est pressé. A peine arrivée au point de rendez-vous, Kaya, indiqua sa présence ouvrant rapidement son sac provoquant un bruit qui ne saurait passer inaperçue. Elle présenta son sac, à Suguato et salua ensuite ses compagnons d'un grand sourire. Hein me que ? quoi ? The f... un wok ?

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Kireru Nyuuwa
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyMar 3 Juil 2012 - 0:21

Debout devant mon sac grand ouvert, je me demande sincèrement quoi amener pour ce premier voyage. Il s’agit d’une mission, et je n’ai aucune idée de ce qui m’attend. En fait, de ce qui nous attend. Parce qu’il se trouve que nous partons tous, en équipe : Suguato, le gamin Iji, la plante verte Kaya et moi. Nous partons pour un petit village nommé Ame no Kuni. Je me souviens vaguement du nom, encore moins du village en lui-même ou de ce que nous y avons fait. Il est vrai que, de tout temps, nous n’avons toujours été que de passage. Et le temps a passé, il a filé entre nos doigts. Le village ne doit plus ressembler à mes maigres souvenirs, surtout si on nous y envoie en mission. Ce n’est pas parce que tout va bien que nous allons là, c’est certain. Je retourne au présent, à mon sac à dos ouvert. Mes tiroirs et mon placard le sont aussi, exposant leurs entrailles : mes possessions. Elles sont plus nombreuses qu’autrefois. Je m’ennuie de cette époque où je n’avais pas à me soucier de ce genre de détail, de quoi amener. Je n’avais pas de choix à faire. À ce moment-là, je transportais ma vie sur mon dos, dans un petit sac à dos. Tout était pensé pour le voyage, en permanence : des manteaux achetés à rabais qu’on pouvait jeter une fois la saison passée, des bottes usées qui nous allaient le temps de traverser la région, toujours juste assez de nourriture jusqu’au prochain village. Et encore… Mais là, je dois choisir quoi emporter. Je porte déjà un pantalon noir, classique, avec quelques poches que je pourrai remplir d’accessoires utiles. J’ai un chandail à manches longues, une veste encore agrémentée de poche, le bandeau pour marquer mon appartenance au village maintenant. C’est sûr qu’il me faudra des vêtements de rechange. Sur le sac, je pourrai mettre un sac de couchage, une couverture. Quelques provisions pour la route, un couteau, de la corde. Je parcours mes tiroirs rapidement.

Le soleil est là. Il me presse de rejoindre l’équipe maintenant. Ils doivent déjà tous attendre. Je fourre rapidement le tout dans mon sac avant de le fermer. Je roule la couverture, le sac de couchage, l’attache solidement sur le dessus. Je ne sais pas ce que les autres ont apporté. J’espère simplement ne pas être dans l’erreur. Je ne comprends pas encore tout, tout ce système, les buts que nous devons poursuivre. Je jette un dernier coup d’œil à la chambre avant de fermer la porte derrière moi. Je pars d’un pas léger vers l’endroit de rendez-vous. Ils sont déjà tous là. Je fais un simple signe de tête pour saluer les membres de l’équipe avant que nous prenions officiellement la route. Suguato nous explique brièvement la situation. En fait, il n’explique pas. Il passe un simple commentaire, et nous devons deviner. Une guerre civile? C’est bien prétentieux d’envoyer cinq personnes contre un village entier en pensant qu’elles arrêteront une guerre. Je comprends que la guerre n’est pas encore « déclarée » ou même « vivante » en ce moment, mais tout de même. Iji demande c’est à combien de jours de marche. Question bien inutile. On arrivera toujours trop tôt pour ce genre d’évènements. Avant que Suguato ne réponde, je demande à mon tour :
    « Comment on est supposé arrêter une guerre civile à cinq? »

Je sens déjà la réponse cynique de notre « maître ». J’entends presque les pensées destructrices de mes compagnons devant cette question idiote, mais j’ai l’impression que je dois savoir à quoi m’attendre. Avant, nous fuiions devant la guerre. Là, on se jette dans la mêlée. Je ne sais pas si j’aime vraiment ça…

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyMer 4 Juil 2012 - 6:03

Iji arriva en premier, comme c’était souvent le cas. Même si lors de notre premier rencontre je l’avais royalement humilié, même si je me montrais dur à cause de son âge et de sa famille qui devait lui donner certains avantages, il en redemandait. Il hochait la tête et écoutait, préférant ne pas répondre sérieusement. C’était soit une acceptation aveugle de tout ce que je lui disais soit une question de prendre le temps de réfléchir à la question. Je craignais néanmoins que ce jeu ne devienne qu’une lutte et qu’on perde de vue l’important. Ce serait une erreur à rectifier durant la mission. En le voyant avec son wok et son lourd sac, je reconnu les habitudes pouponnière de son père.

- « On dirait qu’il ne te lâche pas ? Ce n’est pas très grave, il y a des insectes qui se mangent là bas. Ça permettra de camoufler le dégoût de certain… Mais dans les marais, ce sera plutôt difficile de se faire du feu… »

En disant cela, j’eu un sourire carnassier vers lui. Je savais que ce n’était pas vraiment sa faute, qu’il avait probablement expliquer que ça ne servirait à rien, mais, comme tout parent, son père en avait fait fi. Maintenant qu’il avait raison, ce devant être frustrant. Vînt ensuite Kaya. Toujours aussi silencieuse, mais nos rapports s’étaient améliorés, passant d’un simple désintérêt frustré pour son silence à un amusement continuel. Probablement que ça l’énervait, ce qui ne faisait qu’augmenter mon amusement. Elle et moi partagions un amour pour les choses simples. En approchant d’elle, faisant le tour, je jetais un coup d’œil vers la forme d’un paquet de cigarette dans sa poche, donna une pichenette sur les flacons du sac à dos, déjà remplis d’eau. Je hochais la tête avec approbation.

- « Jolie Plante, il va nous en falloir plus pour tenir si le siège dur. Tu as essayés avec les patates, ça a marché ? »

Finalement, ma protégée, avec un peu de retard. Je haussais les épaules. Sa question me fit sourire, celle d’Iji aussi. Je la regardais et lui tapotais l’épaule pour la rassurer en commençant à avancer. Il était évident que chacun de mes compagnons avaient des questions. Il allait falloir leur expliquer le plus gros. Nous devrions traverser le pays du Feu, la grande forêt aux arbres géants se rapprochant de plus en plus de la normalité. Ensuite, nous pénétrions dans les champs pluvieux, mais presque stérile d’Ame no Kuni, avant d’entrer dans une région marécageuse qui alternait entre les hautes herbes et les forêts humides. C’était là nous passerions tout notre temps, j’allais leur en faire part en marchant, mais pour le moment, je répondais aux questions.

- « Pour répondre, il y a plusieurs jours de marches pour arriver en discrètement et éviter, par prudence, les patrouilles. Il va falloir être discrets, cachez vos bandeaux, si on apprend que Konoha y mène des opérations… Ça peut compliquer les relations avec Ame. Attendons de bien savoir. »

Une partie de réponse pour les deux. Après quelques presque 2 jours, nous venions de sortir de Konoha. Nous approchions de la frontière vers Ame. Je fis signe à la Jolie Plante en pointant mon oreilles et en faisant un cercle de l’index pour désigner les alentours. Je me tournais vers Iji en lui faisant un clin d’œil. Peut-être s’y mettrait-il lui aussi quand nous serions plus sérieusement à risque. En voyant les arbres se dégagés, je me tournais vers Nyuuwa.

- « Tu veux savoir comment on fait un siège avec un rapport de force inférieur ? Comme pour un prise d’otage je suppose, on lui donne ce qu’il veut ou on divise pour règner. Il va falloir les observer plusieurs jours pour trouver la source d’eau en premier, parce que, même si ce ne sont pas des gens entraînés, il faut rester discret. »

Je souris. Notre équipe était potentiellement parfaite pour semer le chaos. Avec les capacité d’Iji, celle de Kaya, il serait facile d’espionner et d’affaiblir nos adversaires. Avec Nyuuwa, nous avions un fer de lance extrêmement efficace.

[Bon, si vous voulez en ajouter sur le voyage, allons-y. Cependant, je me suis fait dire que je prenais trop de temps avant d’entrer dans le vif du sujet, alors j’ai voulu accélérer. Hésitez pas à avancer des trucs, on suivra et devra réagir en conséquence.]
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyVen 6 Juil 2012 - 0:36

Qu’il ne le lâchait pas ? Que voulait-il dire par là ? Parlait-il de son père ? Bizarre, comment pouvait-il savoir que le coup du wok était de sa faute à lui ? Sourcils froncés, le blondinet réfléchissait sérieusement quand tout à coup une idée le frappa violemment. Les espionnait-il tous les trois ? Lui seulement ? Ce devait être comme ça qu’il avait su ce genre de choses… Non, ça ne pouvait être que comme ça qu’il avait pu savoir ce genre de choses. Ou bien avait-il rencontré son père ? Il demanderait à ce dernier… Dieu seul sait ce qu’il avait pu dire au Jonin si c’était le cas. La honte… Arrêtant de penser à cette minuscule remarque, le Yamanaka regarda ses pieds –et plus précisément ses chaussures-, les lèvres pincées. Des marais hein ? Personne ne lui avait parlé de marais … Cette mission allait vraiment être d’enfer … Et mieux ne valait pas retarder tout le monde et rentrer chez soi pour se changer … Il serait la risée du Jonin et sûrement des deux jeunes femmes à ses côtés… Quoique Nyuuwa semblait plus tolérante que la ‘‘jolie plante’’.

* * *

Rangeant son bandeau dans son sac à la demande de Suguato alors qu’ils avançaient sur la route, le gamin trouva ce choix logique. Mieux valait avancer incognito une fois la frontière entre les deux pays du feu et de la pluie franchie. Question de bon sens. Cependant le reste de ses paroles laissait un sentiment puissant d’insatisfaction. Plusieurs jours de marche hein ? A la bonne heure. Ses non-réponses en devenaient pénibles. Et bien soit, qu’il ne réponde pas, ils verraient bien après tout. N’était-ce pas lui déjà qui voulait que ses élèves ne suivent pas aveuglement n’importe qui ? Ou désirait-il en fait qu’ils se mettent uniquement sous sa seule coupelle ? Sûrement un peu de ça en plus de se contredire lui-même.

* * *

Deux jours. Deux jours qu’ils avançaient en continu, et toujours le même décor. Des arbres et encore des arbres. Certes il fallait s’y attendre, le pays du Feu étant très boisé, mais tout de même. Que du vert. Trop de vert. Pourtant habituellement ce paysage lui plaisait. Et inconsciemment il sentait même qu’il le regretterait bien assez tôt une fois qu’ils pataugeraient dans les fameux marécages… En espérant que ce mot était plus dû à une exagération du bonhomme qui leur servait de guide qu’autre chose. Mais bon il n’avait pas les idées très claires… Il faut dire que les journées étaient plutôt étouffantes –était-ce le pollen qui lui donnait ces bouffées de chaleur ?- et les nuits plutôt fraîches … Et ces fluctuations de températures ajoutées au poids de son sac, et aux irritations dues aux charnières rudimentaires qui lui permettaient de garder l’énorme ustensile de cuisine sur son dos n’avaient aucune incidence bénéfique ni sur sa santé physique ni sur son mental. Mais bon il tiendrait le coup. Comme à son habitude. Une bonne leçon pour une prochaine fois... Non il n’était pas maso mais comme toujours il se forçait pour ne voir que le bon côté des choses, se contentant de garder dans un coin de sa tête le mauvais.

Ils ne devaient plus tarder à se retrouver à Ame no Kuni. Y étaient-ils ? Non sûrement pas. Suguato le leur aurait dit… Enfin peut-être. Comme en réponse à sa question personnelle, l’homme en tête fit signe à Kaya de faire attention aux alentours. Et tout ça en mimant tout comme le faisait la jeune femme. Une preuve de son humour douteux ? Etait-ce moqueur ? C’était moqueur. Enfin sûrement… Sinon pourquoi lui aurait-il fait un clin d’œil ? Le Jonin avait sûrement comprit l’interrogation muette du blondinet… Prêtant une oreille attentive, non pas à ce qui les entourait comme l’une de ses deux compagnes, mais à ce que leur maître à tous les trois racontait à la plus âgée, le gamin était curieux de la façon dont leur chef d’équipe comptait s’y prendre lui aussi. Diviser pour régner ? Mais diviser qui ? Leurs futurs adversaires ou eux-mêmes ? Car tout seul le gamin ne savait pas s’il pouvait s’en sortir même face à une horde de paysans… Quelques-uns ok mais à partir de cinq ça allait être plus que tendu…

Ne pipant mot alors que les arbres devenaient plus clairsemés, le gamin contrairement à son habitude décida de garder la langue dans sa poche. Une fois n’étant pas coutume, ce moment de silence ne déplairait sûrement à personne. Car s’ils quittaient enfin le pays du Feu, le voyage n’en était sûrement qu’à peine à sa moitié. Le plus facile était fait, et il allait devoir garder toutes ses forces pour le reste, histoire de ne pas passer pour un glandu auprès des autres. Il avait commis une bourde, c’était de son devoir de l’accepter et de l’endurer. Mieux valait se concentrer uniquement sur ses efforts personnels. Ils auraient tout le temps de parler une fois arrêtés. Concentration. Car hors de question d’alléger son chargement au final … Il avait pris une décision… Une fois de retour au village, il aurait le plaisir d’envoyer valser le wok qui lui aurait suffisamment bouffé la vie à travers la maison en plein dans la tête de son père.

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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyJeu 19 Juil 2012 - 13:46


    La forêt de Konoha perd de sa magies lorsqu'on est en mission avec Suguato, parce qu'avec Suguato on ne se promène pas on est épié tout le temps. Ce mec sait tout quoi ! Alors il fallait avancer prudemment, fouiller chaque putain de buisson à la main, bah oui, Kaya n'avait aucune capacité de senseur, elle maîtrisait le son, certes mais l'utilité qu'elle en tire n'est pas celle qu'en tirent les autres utilisateurs du même élément. Pour Kaya c'était du gâchis, personne n'avait besoin de trente-six techniques de localisation, ou vingt-cinq-trente-quatre-cent-milions de combinaisons pour contrôler le terrain. On sait tous que le village n'a pas besoin de quelques lopettes utiles une fois de temps en temps, mais de vrais soldats, des personnes capables d'abattre autant de vies que leur confrères "Tacticiens" de paroles débiles du genre "Ouais moi tu vois je viens de trop m'adapter à toi quoi, maintenant je press on et t'es mort." et ça c'est du challenge parfois. Après il ne faut pas cracher dans la soupe hein, les tacticiens sont des gars biens, mais quand ils ne sont pas trop nombreux. Vous imaginez cinq Yamanaka dans la même équipe ? Bon c'est sûr que cinq Akimichi c'est pas mieux... Mais ce n'est pas la même chose !

    Donc elle marchait, butant dans les pierres, les bras ballants, pleine de d'entrain quoi ! Nan mais il fallait toujours tirer un peu avant de faire quelque chose d'intéressant, c'est comme les départs en vacance, on veut toujours aller loin, loin donc avant d'arriver sur une plage blanche ou tout simplement différente de celle d'à côté de chez soi, il fallait attendre, se tourner les pouces... vérifier les buissons... Ah c'est sûr qu'à Ame ça serait plus amusant.

    Rejoignant le groupe marquant sa flemme impériale de se faire chier à fouiller les buissons vides, Kaya s'en grilla une. Y'avait le Iji de toute façon, tiens ! Un stratège ! Non, non, blague à part, le petit Iji avait tout d'un bon élément. D'ailleurs, voyant que le petit garçon tout mignon en bavait un peu, Kaya crût bon de lui faire grâce de quelques langue de fumée, ça le réveillerait. Il fallait bien tuer le temps nan ?

    La frontière du Feu passée, Kaya sentit une grande vague d'air frais la prendre à bras-le-corps, elle huma l'air et regarda en direction du Nord. Le groupuscule était arrivé à un point bien particulier; à droite se trouvait Kusa, à gauche Ame.

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Kireru Nyuuwa
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyJeu 23 Aoû 2012 - 4:27

Suguato passe quelques commentaires sur le wok d’Iji puis sur les provisions de la plante verte qu’il semble apprécier. Pour ma part, je n’ai droit qu’à un tapotement sur l’épaule alors qu’on se met en marche. Je m’attendais au moins à une réponse, mais bon. Je n’en ferai pas de cas. Pourtant, il prend la peine de répondre. Une demi-réponse, tout juste de quoi attiser notre soif. Plusieurs jours de marche dans une forêt aux arbres géants suivie de marécages alternant avec les hautes herbes. La progression sera difficile. Surtout si on doit rester discret. Ne pas montrer notre appartenance à Konoha. Je regarde mes compagnons alors que je fourre mon bandeau dans l’une des poches de mon pantalon. Je la referme soigneusement. Quand nous ferons notre premier arrêt, je le mettrai dans mon sac. À moins qu’il ne soit mieux de la laisser tout simplement ici, avant de partir. Je me retourne sur le chemin. Trop tard. Ça ne ferait que retarder notre voyage…

***

Pour quitter les frontières de Konoha, il nous aura fallu deux jours, presque entiers. On a traversé une forêt, immense forêt. Iji semble avoir du mal avec ce voyage, surtout avec son ustensile qui a l’air particulièrement encombrant. Est-ce son premier voyage? Pour ma part, je me porte plutôt bien. J’ai l’habitude des voyages, des routes, de la marche, des fluctuations de température, du vent, des nuits fraîches, même si j’apprécierais grandement de retrouver mon lit et ma couette une fois de retour au village. On s’attache vite à ce genre de détails qui vous rend la vie plus agréable.

On se rapproche d’Ame, notre but ultime pour cette mission dont les détails techniques m’échappent toujours. À un moment, Suguato fait un drôle de signe à la plante verte qui se met alors à fouiller les buissons, un clin d’œil à Iji. Pour ma part, j’ai droit à des mots. Les subtilités que je ne connais pas de par mon éducation déficientes sont déjà assimilées par les deux autres membres de l’équipe. Suguato les maîtrise également parce que, bien avant de me rencontrer, bien avant d’errer, il avait eu une éducation convenable, une éducation utile pour la vie que nous menons maintenant. Avec quatre personnes, il faut jouer stratégiquement. Le premier point à atteindre : la source d’eau. Il est vrai que le village est composé de miliciens, tout au plus. Ils ne sont pas entraînés au combat. Tout au plus ont-ils les idéaux et l’envie de se battre, de conquérir ce qu’ils croient être leur. Mais sans entraînement, cela ne vaut plus grand-chose. La source d’eau. Une excellente idée. Je vois le plan se dessiner dans mon esprit. Je ne suis pas si lente, si idiote, apparemment. Je l’espère. Toutefois, un détail me chicotte : diviser pour mieux régner? Ça, ce n’est pas assez clair pour moi. Je demanderai des précisions.

La plante verbe semble s’emmerder royalement à fouiller les buissons, à la demande loufoque de Suguato. Était-ce vraiment nécessaire? Je ne sais pas trop. Je suis heureuse qu’il se soit contenté de m’expliquer à demi-mots comment nous parviendrions à établir un siège d’un village entier. Est-ce un gros village, d’ailleurs? Je reviens à la réalité quand je sens la fumée. La plante verte a choisi de fumer, soufflant la boucane sur Iji. Étrangement, la plante verte et moi, ce n’est pas particulièrement joyeux. On ne se parle pas, et pas seulement parce qu’elle est muette, mais parce que nous gardons nos distances, un peu, sans trop savoir pourquoi. J’hausse les épaules. Je me retourne vers le maître de cette mission, le seul qui semble savoir de quoi il retourne et de ce qu’on devra faire.

    « On arrivera bientôt au village. On établira des tours de garde pour surveiller les alentours? Et pour la source d’eau, une fois trouvée, qu’est-ce qu’on fait exactement? C’est bien beau les moitiés d’explications, mais ça ne nous mène nulle part… »


C’en est frustrant, d’avoir une conversation, avec Suguato. Il nous invite à poser des questions, mais n’est jamais prêt à nous donner des réponses. Et quand, par malheur, il nous en donne une, elle est toujours codée ou à moitié complète. La clarté ne semble pas être une qualité du discours qu’il apprécie.

    « Ce serait bien de savoir avant d’être rendu à destination. »


Je sais bien que ma demande ne changera rien. Il ne changera pas. Mais qui ne tente rien n’a rien…
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptySam 25 Aoû 2012 - 10:05

Nous sommes arrivées, nous observons le village à travers les arbres du marécage. Je fais signe à Nyuuwa d’approcher. Devant nous, se dresse quelques bâtiments, de quoi faire un peu d’élevage de riz, malgré les terres qui ne s’y prête pas trop, des animaux ici et là, des espèces de chèvres se débrouillant malgré le terrain peu propice. Je me tourne vers Kaya qui est bien parti en éclaireur, me signalant rapidement que des petites tours de surveillance en bois, de 3 à 4 m de haut sont éparpillées autour. Le baraquement de cette milice tient lieu d’entrepôt dans ce qui pourrait rassembler à une mairie de campagne.

- « Il faut trouver leur point d’eau potable. Un puits probablement, assez profond pour percer la couche du sol insalubre. Une fois-là, on aura qu’à empoisonner l’eau. Vous saviez qu’après quelques jours sans sommeil, on commence à devenir irritable, suspicieux, paranoïaque ? Après une dizaine de jour, le tissu cérébrale commence à subir des dommages, ensuite, la mort peut subvenir ? »

Nous faisons discrètement le tour ensuite. Je prends le temps de leur expliquer ces détails avec un large sourire dévoilant toutes mes dents. Je crois que l’objectif devient clair pour tous les membres de l’équipe. Semer le désordre, laisser faire la « nature » en menant des attaques courtes, en tout temps, question de les garder sous pression. Le tout sera tout simplement d’attendre que la milice locale finisse par se dissoudre d’elle-même ou que la population en ait assez. Après quelques heures, les allers et venues finissent par attirer notre attention sur une espèce de petit bâtiment. Deux gardes alternent en permanence pour le surveiller. Des gens du village ne tardent pas à venir dès les premières lueurs de l’aube, chercher des sceaux, qu’ils apportent chez eux ensuite.

- « Iji, après quelques jours, ils seront plus sensibles à tes capacités. Ta tâche sera de faire éclater des problèmes, des gens qui ont des crises de folies. Kaya, tu devras les harceler avec des vols de toutes sortes, mais aussi aider Nyuuwa. Nyuuwa, ton rôle sera de faire disparaître deux à trois personne au cours de la semaine. Mais avant… »

Je fais un lent geste où j’étends le bras en direction du puits. Le problème, c’est les deux gardes. Certes, nos adversaires n’ont pas accès à autant d’eau qu’il le faut, mais s’ils ne sont pas sous pression, ils pourraient aller dans un village voisin en chercher ou ouvrir une autre réserve. Chacun connaîtra son rôle pour les prochains jours et je n’ai pas l’intention de les aider. Ils devront faire leurs preuves, trouver leur techniques, leurs méthodes. Je reprends néanmoins le cours des choses, juste le temps de passer à la phase de harcèlement.

- « Nous allons nous cacher, reprendre des forces. Demain, il va falloir atteindre le puits, sans qu’ils se rendent compte que c’est notre cible. Vous allez faire diversion, moi je m’approcherai du puits et ferai ce que j’ai à faire. Ensuite, on tiendra nos rôles. Je vous laisse décider comment faire votre diversion. »

Plusieurs fois, en parlant, nous nous taisions pour éviter que des passants nous entendent un peu plus loin des broussailles. Mes ordres données, nous nous éloignons. Le wok de Iji sera peut-être utile ce soir. Un feu de camps, bien préparé et assez loin, ne sera pas trop visible. C’est la dernière occasion de se faire un bon repas avant que les opérations commencent.

[Ce que je porpose, vu qu'on ignore le retour d'Iji, c'est de faire un ou deux tours en postant, il devra en faire un méga gros pour suivre et après. Après, phase de harcèlement, un tour ou deux, et on clôture ensuite.]
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyLun 27 Aoû 2012 - 15:59

    *Kof kof*


La main devant la bouche, le petit blondinet toussait comme s’il voulait cracher ses poumons, ces derniers asphyxiés par surprise par la fumée que lui avais balancé Kaya. L’envoyant bouler, mécontent qu’il était de ce qu’elle avait trouvé très drôle et dont elle devait être fière, Iji fut rassuré de savoir que l’autre membre de son équipe était plus censé et avait même l’audace de pousser Suguato dans ses retranchements en le mettant devant le fait accompli que ses réponses étaient toujours partielles et que ce n’était pas ainsi que la situation avancerait.

Ils y étaient enfin. Regardant le village éclairé à la lueur des torches depuis les bosquets où il était tapi avec les autres, le gamin dénota plusieurs édifices qui se voulaient sûrement des tours de garde. Un bon point au moins : le ‘‘village’’ était plus un hameau qu’autre chose, mais par son action et sa localisation devait sûrement bloquer les productions agricoles alentours, sûrement du riz d’ailleurs à moins qu’un autre genre de plante puisse pousser ici. Ecoutant le plan du senseï, le Yamanaka ne put qu’approuver silencieusement. Sournois et malsain le fait d’empoisonner leur point d’eau mais cela ressemblait en tout point à la manière de faire de Suguato : laisser les choses se faire d’elles-même en dénaturant un élément. Une réaction en chaîne qu’il devait à l’avance savourer. En espérant que son poison ne soit efficace que sur la durée et que l’arrêt de celui-ci rétablirait les membres du village. Intéressant le fait qu’au bout de dix jours on pouvait en mourir du manque de sommeil, mais bon l’hécatombe ne faisait pas partie de ce qu’on leur avait demandé… Non ? De sa position cependant il ne pourrait changer le cours des choses. Obligé de suivre les ordres du coup ? Oui et non, sa tâche avait été clairement définie : jouer sur le mental d’une population déjà sur les nerfs. La preuve que Suguato ne souhaitait pas qu’ils meurent mais qu’ils craquent au final… non ?

Repli général. Une bonne nuit de sommeil n’allait pas faire de mal, ou en tout cas pour le petit Yamanaka. Un accord implicite de Suguato et le camp se mit en point. Un feu se fit, provisions et wok furent sortis pendant que d’autres étaient partis chercher des choses à manger aux alentours. Le Yamanaka pouvait enfin mettre au grand jour ses qualités d’apprenti cuistot même s’il cuisinait une grande partie des ingrédients ramenés pour la première fois. Servant quatre bols et les tendant aux autres avec un petit sourire content comme fier que finalement son ustensile serve enfin, il les mit au défi, du regard, de ne pas aimer sa cuisine. Goûtant en premier il fut agréablement surpris : ce n’était pas si dégueulasse que ça. La soirée suivit son cours, alors que le blondinet réfléchissait à la diversion qu’il aurait à faire le lendemain. Chacun la sienne ou une commune hein ?

    « Hmmm pour demain… on pourrait jouer aux faux prophètes pour laisser le temps à Sugsug de faire ce qu’il a à faire non ? Je prends la possession de l’un des membres du village, vous arrangez un petit incendie pour ponctuer mes paroles… Mais bon d’abord faudra s’approcher ou trouver une personne toute seule. J’y pense le petit incendie pourrait servir de signal pour vous non ? »


Le « vous » étant adressé à leur tuteur, le blondinet regarda celui-ci avant de se tourner vers les deux filles du groupe pour savoir si elles avaient leur propre idée ou si elles avaient quelque chose à redire. Enfin plutôt Nyuuwa car Kaya à part proposer de foncer dans le tas… Mettant sa main devant la bouche pour bailler, le blondinet s’aperçut qu’il était bel et bien fatigué. En espérant que personne ne viendrait ce soir, même si la mise à terre de miliciens ici aiderait Nyuuwa dans les enlèvements qu’elle devait opérer, puisque les villageois connoteraient déjà l’absence de certains des leurs.

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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyMar 28 Aoû 2012 - 11:56


    Le village était là, sous les yeux affamés de la kunoichi. Les feux des tours indiquaient clairement que ces dernières avaient été étudiées pour servir à la protection du village. Leur taille palliait au problème que pouvait leur poser la forêt, de là-haut, les gardes voyaient tout. Le campement fut érigé assez profond dans la forêt pour que les passants éventuels ne posent pas de problème, mieux, pour sortir du champ de vision des gardes. Kaya ne comprenaint pas vraiment l'enjeu de la mission, devaient-ils arrêter une guerre civile, en déclencher une, ou récupérer les deux shinobis envoyés pour X raison ? Ce genre de chose n'était pas vraiment fait pour Kaya, si elle l'avait fait à sa sauce, il a longtemps qu'elle aurait transformé le village en un brasier interminable, plus de village, plus de guerre à la con. Laissant ses coéquipiers monter le camp, elle endossa le rôle du guet, un rôle qui lui convenait mieux, car franchement, de vous à moi, il n'y a rien de bien fascinant à ramener du bois et allumer un feu. Non, la jeune femme préférait imaginer les façons dont elle allait détrousser ses victimes.

    Quand le camp fut prêt, elle rejoignit les autres en assurant que tout allait bien; chose dont les autres se doutaient bien, elle s'en contrefichait cependant. Iji, en plus de poser pleins de question, être jeune, bon élève, innocent, etc... était bon cuisinier, un petit plus en soi. Le groupe mangea en silence, silence qui ne gênait pas Kaya qui ne se sentait pas à l'aise en compagnie de ces gens, ils étaient... étranges. La Nyuuwa, connaissait Suguato, c'était donc facile pour elle de faire abstraction de son enseignement et chercher à l’agresser de manière délicate sans s'attendre à de quelconque représailles. Iji, le cuisinier, n'avait rien de bien intéressant à raconter, il était bon shinobi, ça s'arrête là. Suguato, non, on ne parle pas de lui. C'est donc dans une infinie hypocrisie que Kaya complimenta Iji en le comparant avec les plus grands gourmets de ce monde, sourire aux lèvres et pouce levé. Sa nourriture était bonne, mais pas de quoi faire trembler le monde quoi.

    La soirée commencait à atteindre son degré critique de vide quand le Iji ouvrit la bouche, si,si, c'est vrai... Qu'il l'ouvre pour poser des questions plus débiles les unes que les autres, passe encore, mais pour sortir un charabia incompréhensible, c'est trop ! Kaya voulut lui coller son poing dans la figure, décidément, en plus de demander des choses à tout bout de champs, le gamin faisait fi des règles instaurées par le professeur. Faut pas poser de question quand t'écoutes pas ! C'est du foutage de gueule ! Et si l'incendie devenait incontrôlable ? Et si le village était évacué ? Qui pendrait-on ? Iji? Petit face-palm de Kaya qui annonça ensuite qu'elle prenait le premier tour de garde.

    S
    eule dans la nuit elle aurait le temps de réfléchir.
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Message(#) Sujet: Re: Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] Quatre petits porcelets dans un marécage [C, Sans nom] EmptyLun 17 Sep 2012 - 17:23

Ils mangeaient. Ce n’était pas trop mal, en fait, selon moi, le bout de bouffe d’Iji. Ca manquait certainement de goût, mais je ne m’en rendais pas compte, je m’en foutais un peu à vrai dire. Je regardais à tour de rôle les gens. Nyuuwa ne disait rien, j’avais l’étrange impression que notre arrivée au Village avait brisé certaines conditions qui étaient l’unique ciment de notre duo, Kaya faisait montre du même orgueil et suffisance, Iji était naïvement en train de participer. Alors que la femme muette passait sa main sur le visage en se séparant, je jetais un regard vers Iji.

- « Tu penses vraiment pouvoir rester cacher, contrôler un membre de relativement près, créer une petite incendie, sans filet de secours ? Nyuuwa va surveiller le camp, averti Kaya qu’elle s’occupe de l’est, toi du Nord. »

Je me lève simplement et passe la main sur mon visage. La nuit va être courte. Nous n’aurons que quelques heures. Je leur fais signe de rester ici. Moi, je ne dormirai pas, je prends un autre médicament pour prolonger mon éveil. C’est la nuit et je vais en profiter. J’écarte prudemment les branches qui couvrent notre cachette, prenant bien garde qu’un simple raid de lumière n’attire l’attention. Je fais quelques mètres, je vois au loin déjà quelques torches autour du village. Je commence à me pencher, mon dos arrondi par les travaux de laboratoires semblent étrangement à l’aise.

Je dégage une de mes lames recourbées et je m’approche. Une tour, peut-être un surveillant, mais il a sûrement peu de vision. Je me plaque au sol et commence à ramper sur le sol humide. La terre est repoussée par mes pieds quand je pousse pour avancer. J’écrase les branches et les herbes, mais je préfère faire un long déplacement qi en garde levée devant moi. Chaque flaque d’eau froide me glace le ventre quand je me retrouve à ramper. Il est étrange que, malgré mon expérience, j’éprouve toujours la même nervosité. Je suis à quelques dizaines de mètre du guet. Je décris des mûdras, le Kirigakure se lève du sol, presque invisible dans la nuit, naturel dans le marais. Je rampe au sol et, en approchant de la petite tour de bois, je me relève et bondit pour me retrouver en-dessous.

L’homme se penche au-dessus, je reste immobile. J’espère que mes élèves dorment et ne sont pas en train de me suivre, ils me feront repérés. De toute façon, ce sera un bon entraînement pour eux s’ils se font surprendre là-bas. L’homme s’arrête, le bois craque sous ses pas. Quelques secondes plus tard, je m’éloigne et atteint la première maison. Je me glisse hors de la ligne de vue du guet. Le puis est au centre du village. J’approche lentement de ma cible. Regardant les petites fenêtres du coin de l’œil. Un bruit de pas de l’autre côté de la source d’eau m’oblige à me coucher au sol. Ils sont juste de l’autre côté du muret de pierre du puits. Je glisse ma main dans ma poche, sortant un petit parchemin. Le Sceau permettant de libérer une substance y est. J’appose l’Okiru dessus avant de le laisser tomber dans le puits. Je reste silencieux, quelques secondes, au cas où ils auraient vu ma main. Quand ils marchent, je fais le tour, puis ils s’éloignent. Je repars entre deux maisons et continu vers notre petit campement. Ce sera aux élèves de les faire tourner en bourrique, la drogue les tiendra éveillés, longtemps.
Pendant la nuit, je m’accorde quelques heures de sommeil. Le réveil est facile et chacun d’entre nous est pressé d’en venir aux choses sérieuses. Je leur explique le plan rapidement, sans mentionner mon excursion de la nuit. Kaya s’occupera de les harceler, Nyuuwa ira saboter tout ce qu’elle peut et Iji s’occupera d’harceler les gardes de nuit avec ses talents très particuliers. Un seul de nuit suffira, après tout, il y a moins de gens. Tant qu’à moi, je leur signale que je ne ferai rien. Je dors peu pendant plusieurs jours, notant les différences dans le comportement des gens. Si la première journée il y avait peu de changement, déjà à la deuxième, les crises et les insultes fusaient. À la troisième, quelque chose se rompt, les gens sont mécontents, les gardes multiplient les tours de garde. Mes élèves rencontrent quelques ennuis, mais ils s’en sortent. La quatrième journée, pendant la journée, une dizaine de citoyens ont commencé à se battre sans raison sérieuse dans le village. La fatigue des gardes est palpable, car non seulement ils manquent de sommeil, mais, en plus, la population agit de manière erratique et parfois les occupe. Cette nuit-là, la plupart des gardes avaient le regard fixe, l’attitude empâtée, variant entre une espèce de somnolence et une paranoïa nerveuse irrationnelle.

Si mes élèves peuvent se reposer, leur guérilla commence à se faire sentir. Moi, malgré le Sceau qui consomme du chakra de manière continuelle, je me suis ménagé. La septième nuit, je juge que c’est assez. Il est temps d’agir. Une nouvelle réunion dans les marais puants suffit, ils ne veulent pas éterniser la mission. Ce soir, ils intensifieront leur harcèlement, sans prendre trop de risque, moi j’entrerai au village. Vers minuit, les gardes au sud semblaient crier. Je comprends que c’est Kaya, cette tête brûlée, peut-être avec Nyuuwa. Iji certainement en renfort. J’en profite alors que les gardes, confus par leur veille chimique, se dirigent vers la zone. Je réussie à passer la tour de guet avec beaucoup plus de facilité. Je me dirige vers une maison avec une grange pour, tout ou plus, une dizaine de volaille. À moins de cent mètres, j’entends les gardes s’agiter avec mes élèves, mais surtout je vois leur torche dans la zone environnante. Je me penche sur la paille, active une simple technique qui fait sortir une flamme de mon index et met le feu. Je sors rapidement, alors que l’incendie humide enfume le coin. Je me dirige immédiatement vers la caserne.

Un homme semble coordonner les défenses tant bien que mal, envoyant des membres de la milice vers mon équipe, certains vers l’incendie, d’autre vers les tours de guet abandonné dans la confusion. Il se dirige rapidement vers le lieu d’incendie. De toit en toit, je le suis, descendant parfois le long d’une maison pour le suivre. Des hommes font l’aller-retour entre le puits et l’incendie, armés de cruches, de pots et autres contenants. Je me glisse derrière l’homme et exécute les mûdras. Un haut-le-cœur plus tard, l’huile épaisse le couvre. Il se tourne dans ma direction alors que je me contente de lui faire dos et de fuir dans les bois, quelques hommes sont à mes trousses, mais ils ne me suivent pas longtemps. Seul le chef m’a vu, eux doivent croire que ce leur chef est fou comme tous ceux de cette ville. Soudainement, les cris du chef résonnent : il s’est trop approché des flammes. Je les suis, sautant d’arbre en arbre en silence. Ses « soldats » ne semblent pas trop comprendre jusqu’à le voir sortir des flammes. Il brûle vivement, terriblement, jusqu’à s’écrouler à terre. Les hommes s’affairent sur lui alors que les flammes intenses des liquides inflammables s’attachent à leur couverture.

Les habitants autour ne semblent pas trop comprendre, mais ils s’approchent de la milice, armes de fortune au poing. Ils n’apprécient pas que dans leurs recherches la milice aie mit le feu à un des seuls éleveurs d’animaux. Ils sont en cran. Soudainement, en voyant leur chef, presque tortionnaire brûler, ces anciens pacifistes et perdants de la guerre civile s’échauffent. Les combats commencent entre eux, mais je ne m’inquiète plus. Avec les gardes s’occupant de mes élèves, leur chef mort, ils ont peu de chance. Toujours caché à l’orée de la forêt, plusieurs fois, je relève les cadavres de miliciens pas trop abîmés pour les obliger à attaquer leurs anciens frères. Le chaos est tel, la paranoïa avec leurs anciens frères d’armes, alors que les villageois n’ont rien à craindre, j’abandonne la bataille. Je fuis en direction de mes élèves. Les soldats, paniqués et alertés par le bruit de combat du village commence à sonner la retraite. Je facilite la chose en répandant une brume et en criant à mon équipe de fuir. En quelques jours, nous quittions ces marais, épuisés, mais de retour vers la maison, le Sceau s'annulant dès que je m'éloignais assez.


[Pas de réponses depuis longtemps, plusieurs rappels, je la clôture et tant pis pour vous. Razz]
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