En haut d'une grande colline, deux shinobis se rencontrent. Mais ce ne sont pas des inconnus. En effet, ces deux ennemis sont respectivement les chefs d'unité spéciale de Kiri et de Kumo. Yashira Mugen et Sensoo Kiru n'ont pas d'autre choix que de s'affronter, alors qu'une femme semble les observer au loin.
Ordre de post :
Yashira Mugen
Sensoo Kiru
Jisetsu Gabushi
Règles :
Respectez l'ordre de post.
Vous avez 48h après la dernière réponse pour poster.
Le premier tour est un tour d'introduction, aucune technique ne peut être utilisée durant ce dernier.
Prenez en compte le contexte et la description des lieux.
Nous avions préparé l'attaque avec le plus grand soin. Les Kirijins devaient débarquer en un lieu bien précis, entre autre sur les plages situées à l'Ouest du Pays du Feu. Faut dire que, quand on vient d'une ile, y'a pas trente-six endroits par où arriver... On avait pas mal compté là-dessus pour établir nos plans. Bien entendu, les Kirijins ne savaient rien de ce qu'on leur avait concocté comme accueil sur le continent. A la plage succédaient de grandes collines joliment boisées qui s'enfonçaient doucement dans la grande forêt dense où se trouvait, bien plus loin dans ses profondeurs verdoyantes, le Village Caché de Konoha. C'était là-bas, à l'occasion du Grand Tournoi qu'avait organisé le Maître Hokage, que se rendaient nos cibles. Kumo, Kiri, Suna, tous étaient invités à cet évènement, le plus grand jamais organisé depuis l'examen Chûnin. Seulement... Kiri ne participera pas à cette rencontre. Et nous non plus, d'ailleurs. Car nous autres, Ninjas de Kumo, attendions patiemment, cachés derrière arbres et collines, que les Shinobis du Brouillard arrivent. Ce Tournoi était l'occasion rêvée pour effectuer cette attaque, qui montrera une bonne fois pour toute qu'on ne plaisante pas avec le Village Caché des Nuages. Aucune intervention extérieure n'était à craindre, car tous avaient les yeux rivés sur Konoha et le rassemblement qui y était prévu. Nous étions tous postés à des endroits stratégiques, de manière à ce que aucun ennemi ne puisse prendre la fuite derrière nos lignes. Les jeux étaient faits. Le seul inconvénient, l'unique petit détail qui pourrait, éventuellement, gêner nos plans, c'était que le Nidaime Mizukage en personne comptait dans les effectifs ennemis. Et pour l'avoir moi-même déjà rencontré avant son ascension au poste, j'étais bien content que ce soit Uriô qui ait décidé de s'en charger en personne. Il était de toute façon peu probable que quiconque d'autre à Kumo soit en mesure de se mesurer à Kitase Shinichi. Mon seul regret, c'était de ne pas pouvoir assister à ce duel entre les deux Kages... La grandeur de ce spectacle risquait bien d'être unique dans toute l'histoire des Shinobis. Mais moi, j'avais à faire de mon côté.
J'étais tranquillement allongé en haut d'une colline, à l'ombre confortable d'un chêne. Les minutes passèrent sans aucun signe de bataille. Je restais là un long moment, plongé dans mes pensées. Je n'étais pas tendu. A vrai dire, j'étais content que cette attaque ait lieu, cela allait me permettre de me montrer sous mon meilleur jour. Je ne connaissais pas beaucoup de Kirijins, mais en savait suffisamment sur eux pour savoir qu'il s'agissait pour la plupart de combattants redoutables. Un combat à ma hauteur. Il fallait dire que mon dernier véritable duel remontait quasiment à plus d'un an, ce qui expliquait pourquoi j'étais bien emballé par cette affaire. Non pas que ça me fasse plaisir que Kumo entre en guerre, ça non. Depuis peu, Uriô s'était mis dans la tête de montrer à tout le monde ce que valait son village. On avait assez de problème avec les Nukenins pour ne pas aller les titiller d'avantage, Suna étant notre allié et Konoha relativement en bon terme avec nous, par élimination, Kiri était la cible de choix de notre liste. Je n'avais rien contre les Kirijins personnellement, et je doutais que ce soit le cas de tout autre Ninja de Kumo, mais c'étaient les ordres du Raïkage. Et j'étais assez d'accord avec ses principes, il fallait montrer à tout le monde que Kumo était forte. Nous allions écraser les plus puissants combattants de Kiri, et alors peut-être que les autres menaces réfléchiront à deux fois avant de s'attaquer à nous. Ce n'était ni plus ni moins qu'une attaque préventive. Sifflotant un air paisible, j'étais étendu de tout mon long, une jambe sur l'autre, les bras croisés derrière la tête et le dos contre le tronc du chêne, et j'attendais que tout commence. Je portais autour de la tête mon habituel tissu rouge et bleu, qui me servait à la fois de foulard et de bandeau. Une veste en cuir sans manche décorée de losanges recouvrait ma chemise blanche décontractée. J'avais à ma ceinture le fourreau où patientait sagement mon sabre, tranquille comme une lionne qui se cache dans la savane en attendant que la proie soit assez proche. Bientôt, j'allais sortir sa splendide lame, et avec, défier les Ninjas de Kiri dans un combat à mort. Tranquille mais impatient.
Soudain, j'entendis au loin les premiers signes que la bataille commençait. Me redressant d'un coup, j'ouvris mes paupières pour laisser paraître mes yeux d'un bleu électrique, dotés aujourd'hui d'une légère touche d'envie de combattre. Là-bas, mes camarades entraient en combat contre les Kirijins. Aussitôt, je me levais complètement. Je respirais un grand coup pour laisser l'air pénétrer mon corps parfaitement reposé. Un sentiment de sérénité caressait chaque parcelle de mon être de guerrier. Et alors, j'entrais en scène. Je me mis à courir dans la direction des combats, aux aguets pour intercepter tout ennemi qui aurait franchi les lignes de Kumo. Je ne savais absolument pas ce qui se passait ailleurs que devant moi, ni si nous avions déjà le dessus ou pas. En réalité, la victoire était loin d'être certaine. Une telle attaque contre un autre Village Ninja, c'était une première. Car jusqu'à présent, sur une si grande échelle, aucun des Quatre n'avait jamais lancé pareille offensive sur l'autre. On ne savait pas vraiment ce que ça allait donner comme résultat, mais c'était surement une bonne chose. Moi, en tout cas, j'étais certain d'avoir enfin l'occasion de bien me défouler. Pour l'occasion, Uriô s'était dépêché de reformer le Satoru, l'Unité Spéciale dont j'étais le Capitaine. Et l'ensemble de ce groupe participait à la bataille. J'avais pleine confiance en eux. Kiri n'avait pas la moindre chance. Dans ma course rapide, j'entrepris l'ascension de la pente d'une grande colline, celle-ci plus haute que les autres des environs. J'arrivais rapidement à son sommet, un vaste terrain plus ou moins plat parsemé de quelques arbres. Le champ de bataille était encore loin devant moi. Et c'est là que je vis quelqu'un arriver en face. Il semblait venir de la plage, et je devinais aussitôt que ce n'était pas l'un de mes camarades. Même si son identité n'était pas encore connue, sa nature n'en n'était pas moins certaine. Un Kirijin avait franchi les unités d'attaque de Kumo. Je freinais immédiatement ma course pour m'immobiliser à une trentaine de mètres de lui. Et de cette distance, je pu voir les traits de mon premier adversaire.
"Alors celle-la, je m'y attendais pas !"
J'aurai pu sourire de cette rencontre, mais il n'en n'était rien. Au contraire, j'étais pleinement sérieux. Car de tous les Ninjas de Kiri que j'aurai pu affronter, il avait fallu que je tombe sur celui-ci. Je pouvais être content car, effectivement, j'allais devoir faire preuve de toutes mes capacités pour combattre ce type... Au Village Caché de la Brume, il occupait le même poste que moi. Sensoo Kiru, Chef des Épéistes de Kiri. Si j'étais considéré comme le deuxième plus fort Shinobi du Pays de la Foudre, il en était surement de même pour lui au Pays de l'Eau. Un sacré morceau que j'avais eu l'occasion par deux fois de rencontrer. Une fois, c'était pour une mission de Rang S en collaboration. Et l'autre fois, c'était pendant la grande bataille au Pays des Cendres... Les deux fois, nous avions été du même côté et avions combattu ensemble. Mais aujourd'hui, c'était bien différent.
"Moi qui comptais me balader un peu pour dégommer le maximum de tes potes... Bah pour le coup c'est raté, j'pense que toi tu vas occuper une bonne partie de ma matinée..."
Moi qui voulais du grand combat, j'allais être servi. Je ne regrettais même plus de ne pas pouvoir assister au combat de Uriô contre Shinichi. A mes yeux, un duel tout aussi conséquent allait avoir lieu ici même. En effet, celui qui gagnait éliminait par la même occasion le Chef des Unités Spéciales du Village adverse. Un coup très dur, que ce soit pour Kumo comme pour Kiri. La main sur la garde de mon sabre, je me demandais comment Kiru réagissait devant une telle rencontre. En tout cas, il devait savoir aussi bien que moi ce qui nous attendait. Nous allions nous battre quoi qu'il arrive. Le regard dur, je le dévisageais avec force, un léger sourire venant se loger au coin de ma bouche. J'avais, effectivement, déniché le meilleur adversaire que j'aurai pu envisager dans toute cette foutue guerre. J'avais de quoi être content.
Le port Ouest de l'Île Centrale du Pays de l'Eau était bien bondé en cette nuit fraîche d'hiver... Une multitude de torches donnant une allure menaçante aux ombres environnantes brillaient, des discours se faisaient et lentement mais sûrement, la guerre se préparait. A la base, le village caché de la Brume devait se rendre au Pays du Feu pour y disputer un Grand Tournoi censé rétablir l'ordre une bonne fois pour toute dans toutes les nations shinobis déjà reconnues. Mais contre toute attente, ce fut une décision nouvelle qui fut prise par le Nidaime Mizukage, la décision d'attaquer le village de Kumo... Kiru Sensoo, son second au village en tant que Chef Épéiste, ne savait pas réellement que penser de tout cela. Il ne contredisait pas son ami et supérieur mais quelque chose le chiffonnait là-dedans, il voyait ce futur conflit comme étant inutile pour la simple et bonne raison qu'aucune tension n'existait entre la Foudre et l'Eau. Toutefois, il était à la tête du fer de lance du village et avait une certaine réputation à tenir auprès des hommes sous son commandement et il n'avait guère hésité à participer activement à l'organisation des zones de combats. Ce fut ainsi que les dizaines de bateaux prirent le large pour les côtes du Pays du Feu, utilisant le prétexte du Grand Tournoi, pour atteindre les terres les plus proches du Pays de la Foudre en éveillant le moins de soupçons possible. Le voyage dura presque une semaine et l'atmosphère à bord devenait plus tendue à mesure de leur approche lente mais certaine. Le débarquement en pleine matinée sous un soleil bien présent malgré le froid environnant. Les Kirijins étaient à l'aise dans ce climat, nettement meilleur que dans leur patrie et les postes de commandement ne tardèrent pas à se mettre en place le long des côtes. Il y régnait un étrange pressentiment, du moins, c'est que percevait Kiru alors qu'un homme alarmé revenait lui faire son rapport.
Ninja éclaireur: « Kiru-sama, présence ennemie détectée à deux kilomètres à l'Ouest. » Kiru, froid: « Vous en êtes sûr? Qui? » Ninja éclaireur: « Les Kumojins... » Le chef de la section d'attaque de Kiri prépara rapidement sa petite unité, l'heure de l'action était arrivée et le bruit encore trop familier du début des hostilités ne tarda pas à gagner ses oreilles. Les cris, les coups, les techniques, tous ces sons s'entremêlaient et commençaient à générer un chaos important sur la plage. Kiru donna ses derniers ordres avant de quitter la zone accompagné d'une dizaine d'hommes. Il était habillé de noir des pieds à la tête et portait sa typique tenue sur-armée qui le définissait bien en tant que chef des offensives. Par-dessus son pantalon noir, au niveau de sa cuisse gauche, un étui supportant cinq kunais de formes différentes et distinctives, son débardeur noire était quant à lui ornés de deux pochettes au niveau du torse qui contenaient shurikens et autres outils ninjas. Ses bras étaient aussi traités comme étant le support d'armes et dans le bas du dos, l'homme avait avec lui pas moins de trois sacoches ninjas noire, remplis d'utilités diverses pour un temps de guerre... Le tout recouvert d'un manteau noire de jais avec des bordures de fourrures blanches. Rien ne permettait de connaître le véritable arsenal ambulant qu'il était à lui seul de l'extérieur et son pas gracieux et rapide ne pouvait que témoignait de sa perfection du moment pour déambuler ainsi avec un tel poids. Sa capuche relevée le rendait mystérieux et seul qui le connaissait déjà avant aurait pu le reconnaître grâce à la silhouette typique qui se tenait sur son dos. Ha no Kansha était là, plus chaude que les volcans du Pays du Fer et plus menaçante encore que l'expression étrangement froide de son propriétaire. Son objectif, trouver un point stratégique pour attaquer de façon efficace, d'où la petite escorte à ses côtés. Il pensait toujours que le conflit était une grosse bêtise mais devait agir par patriotisme cette fois et il n'était pas question de placer son propre avis en avant. Pour passer, il dû faire face à de nombreux Kumojins. Aucun il ne tua, esquivant leur coup d'un mouvement d'épaule ou stoppant leur jutsus en les assommant, de toute façon, leur compte était réglé juste après son passage par d'autres ninjas de son propre village. Kiru, lui ne pouvait se résigner à donner la mort sans raison valable et il devait bien être l'un des seuls Kirjins à penser de cette façon à ce moment fatidique. Ce fut donc après moult obstacles et difficultés qu'il parvint à atteindre les hauteurs des premières collines. Un individu était là et l'instinct sans faille du jeune sabreur ne le trompa pas lorsqu'il crut voir un ennemi. Et quel ennemi... Personne d'autre que Yashira Mugen, ninja exemplaire et puissant avec qui il avait déjà travaillé. C'était une certitude, ce dernier ne le laisserait certainement pas passé après quelques esquives, surtout après ses paroles... provocatrices.
Kiru, à ses hommes: « Laissez-nous... Dispersion! »
En un mouvement, le Chef Épéiste se retrouva seul face au Kumojin. Il n'avait nullement l'intention de démarrer les hostilités et espérait même pouvoir y échapper, mais connaissant un minimum son opposant, il avait conscience que ses paroles prochaines seraient bien vaines. Toutefois, il tenta quand même la discussion tout en enlevant sa capuche pour révéler son visage même si son identité était déjà évidente pour Mugen, certainement par la forme reconnaissable de sa lame.
Kiru: « Je ne tiens pas à me battre contre toi. Laisse moi passer et nous nous éviterons des blessures inutiles. »
Des paroles claires lancées sur un ton froid certes, mais cela faisait partie de la personnalité du ninja. Il n'avait ajouté aucune animosité à l'égard de cet homme qu'il appréciait plus ou moins et attendait son prochain mouvement d'un œil vif et concerné. La guerre allait tourner court si les deux chefs des unités spéciales des deux camps ne se battaient pas et Kiru était sûr qu'il allait devoir combattre malgré lui. Ainsi allaient les choses en ces temps troublés, l'heure était à la confusion.
Un applaudissement lent et rythmé se fit entendre au loin, coupant ainsi court à la conversation des deux ninja déjà sur le terrain. Ainsi la Nomade fit son entrée, simplement dans un bruit qui était destiné aux felicitations et qui se voulait sur beaucoups de point ironique. Rares étaient les moments où la jeune femme était serieuse ou sobre mais, ce temps là était sombre. Même si elle était persuadé qu'avec quelques grammes d'alcool elle faisait plus de merveille que sobre, il en était autre en ce lieu. Pour une fois, elle le faisait avec plaisir même, car là était sa place et là les choses devaient être comme elles étaient. Elle gravissait tranquillement la coline vers les deux individus, elle qui avait plus que facilement esquiver les patrouilles d'eclaireur des deux pays et se voulait pour le moment bien au dessus du niveau des shinobi au combat. Attendant ses adversaires calmement avec un bon petit dejeuné, voilà qu'ils étaient donc là, le fer de lance des deux pays en guerre et donc son entré en scéne était fatidique. Car effectivement, les deux ninjas étaient à present sur le point de commencer la guerre, quoi que des soldats faisait entendre le bruit de la bataille au loin mais la guerre commençait réellement que quand les deux haut rang s'affrontait. Et Gabushi qui était à present la main de l'An'tei devait arrèter tout cela avant même que cela commence, peut importait le prix.
- J'dois dire que c'était un beau prologue a une bataille qui ne devrait plus tarder.dit-elle toujours en applaudissant lentement.Malheureusement, cela s'arrète ici.
Elle s'arrèta de s'approcher à quelques dizaine de metres des deux autres ninja, à egal distance de chacun pour bien montrer que sa presence se devait d'être sur les deux fronts en s'arretant d'applaudir les deux shinobi. Tout était calculé, elle qui n'avait pas l'habitude de faire ce genre de choses, se devait de faire cela correctement pour un evenement aussi gros qu'une guerre entre le pays de l'eau et celui de la foudre. Elle tourna tout de même son regard vers l'epeiste legendaire qu'était le shinobi de la brume et avec un soupçon de deception elle lui dit ces mots.
- Triste est de constaté que le village soit toujours engagé dans des guerres futiles, peut être un jour la brume possèdera l'ombre digne de sa grandeur ?
Pas vraiment une question, mais cela avait pour but de marquer l'esprit d'un shinobi de son ancienne nation. Car oui à present elle était nukenin et recherchée de ceux-ci, cela nous voulait pas dire qu'elle n'avait pas ou plus d'affinités avec eux, le choix du Mizukage de s'engager dans une guerre l'atristait, profondement.
- Je vais être tout de même compatissante envers vous et même si je pense déjà savoir ce que vos esprits formatés vont me répondre, je vais vous donner un choix. Celui d'abandonner les armes et cette guerre pour rentrer sagement chez vous, ou celui de devoir m'affronter. Si j'étais un criminel avec la soif de sang, j'aurais sans doute pu assassiner le vainceur de votre joli duel...Son regard se fit glacial pendant le silence qui suivait ses mots, puis elle reprit la parole. Mais votre affrontement est inutile et si vous perseverez, vous devrez d'abord me vaincre pour reprendre votre route, si vous tenez encore debout.
Finallement, elle attrapa sa gourde à sa ceinture. Les choses étaient à present exposé à tous et les actions de chacun allait diriger le futur. Peut être qu'elle n'allait pas remporter la victoire de ce combat, mais ils seraient surement trop fatigué ou blessé et ainsi ils ne pourraient mener cette guerre comme ils le souhaiteraient par la suite.
Quoi qu'il arrive, elle avait donc gagné.
Cela meritait bien une petite gorgé de sa liqueur préféré et dans un geste, elle avala une grande quantité de sa precieuse boisson. Elle s'était dit de ne pas boire mais après tout, les choses avaient été exposés et ainsi elle était libre de faire les choses comme elle le souhaitait à present. Du moins elle l'esperait, parce que de toute façon il était trop tard. Cette pensée la fit sourire legerement, avec que son attention se reporte vers les deux autres. Qu'allaient-ils faire à present ? Rebrousser chemin et l'ecouter tranquillement serait surement un miracle qui n'arriverait pas, malheureusement.
Je saisis le fourreau de mon sabre, le détachant de ma ceinture pour le placer sur mon épaule dans une attitude décontractée, sans toutefois en sortir la lame aiguisée. La tête un peu de travers, comme un jeune chien qui prend un air perplexe, je fixais mon adversaire droit dans les yeux. Je savais que j'avais très bien entendu, mais ça me faisait bien chier quand même qu'il n'ait que ça à me répondre. En effet, Kiru m'avait annoncé de but en blanc qu'il ne voulait pas se battre contre moi... Alors comment je fais moi maintenant ? Si je suis là, c'est pas pour rien... Et ce n'est pas un hasard si je me retrouve une troisième fois face au Chef des Épéistes de Kiri !! Nous avions attaqué pour mettre une raclée au Village de la Brume, alors je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité ! Éliminer Sensoo Kiru... Quel coup dur ce serai pour les forces adverses ! C'est maintenant que je saisissais vraiment toute l'importance de cette rencontre. Le vainqueur aura la peau de l'élite ennemie, ce qui déstabilisera considérablement les effectifs opposés. Alors bien sur, j'allais pas laisser l’Épéiste se défiler de la sorte. Oh non, j'allais le pousser pour qu'il vienne au combat contre moi, car maintenant que je le tenais, pas question qu'il aille ailleurs. Chacun de nous avait sa place ici, l'un comme l'autre. Et même s'il ne voulait pas l'admettre, Kiru devait le savoir aussi.
"Tu veux pas te battre contre moi... Alors celle-là c'est vraiment la meilleure. Dans ce cas dis-moi, Kiru... Pourquoi diable tu te pointes ici, si c'est pas pour te taper avec moi ?"
Nan c'est vrai quoi, sérieux ! S'il ne voulait pas se battre, il aurait pas demandé à tous ces hommes qui l'accompagnaient quelques secondes auparavant de déguerpir ! Ils se seraient arrêté, puis auraient continué leur route ensemble ! Alors que là, maintenant seuls, c'était évident que le combat ne pouvait que commencer. Si Kiru avait demandé à ses hommes de partir... C'est uniquement pour qu'ils ne soient pas impliqués dans un combat qui les dépasse. Curieusement, en cet instant... Je repensais à mes devoirs en tant que Capitaine du Satoru. C'était à moi d'obéir en premier lieu aux ordres de Uriô. Mais aussi... C'est à moi de lui faire entendre raison quand il se trompe de voie. Cette guerre était-elle vraiment nécessaire ? N'aurais-je pas pu en parler avec le Raïkage, et tenter de le faire renoncer ? D'une certaine manière, j'estimais que j'avais failli à mon rôle, car j'aurai pu empêcher cette bataille. Il fallait que j'arrête d'écouter Uriô au doigt et à l’œil, avec pour titre le Capitaine de ses Unités Spéciales. Il fallait que je l'aiguille, que je le conseille, dans un monde déjà difficile à gérer, surtout pour un Kage... Il ne fallait plus que je sois le soldat à tout faire, mais plutôt son ami. Reportant mon attention sur Kiru, je perdis l'espace d'un instant mon envie de me battre contre lui, mais celle-ci revint très vite. Cette fois-ci, j'étais d'accord avec Uriô. Il fallait montrer au reste du monde de quoi nous sommes capables. Et la victoire du Capitaine du Satoru sur le Chef des Épéistes de Kiri serait le parfait exemple pour cela.
"Tous les deux on est dans la même galère. En tant que Chefs des Unités Spéciales, on se doit de suivre les ordres de nos patrons, parfois encore plus que les autres, car on se doit de montrer l'exemple. Même si cela ne nous plait pas, toi tu dois suivre les ordres de Shinichi, et moi ceux de Uriô. C'est notre job, et tu le sais aussi bien que moi. Même si, parfois... On aimerai plus agir en ami qu'en soldat."
Je pris malgré moi un air plus dur, le regard noir. Ma main serra le manche de mon sabre toujours patiemment rangé dans son fourreau. Je fis un pas vers mon adversaire imminent.
"Alors viens pas me faire chier avec tes histoires de pas vouloir te battre, Kirijin ! La guerre est lancée, et nous voila, face à face, seuls tous les deux. Et je doute que tu retrouves un jour une telle occasion de diminuer la puissance militaire de Kumo. Alors laisse pas passer ta chance, et viens essayer de me tuer, parce que c'est la seule raison pour laquelle tu es ici. Et tu le sais bordel !! C'est pas un hasard si on se retrouve une troisième fois, et cette fois-ci pour se battre !"
Un bruit d'applaudissement retentit, coupant court à notre petite conversation. Sans même voir d'où ils venaient, j'étais légèrement irrité par leur caractère clairement ironique... Tournant la tête pour en discerner l'origine, je vis une jeune femme arriver vers nous. Elle avait grimpé la colline, et se tenait à présent à distance égale de moi et Kiru, soit à une dizaine de mètres. Seulement, ça me dérangeait car elle était plus proche de moi, que moi de Kiru, car une trentaine de mètres nous séparaient tous les deux. Qui qu'elle soit, les derniers arrivés n'ont pas à s'approcher d'avantage de mon adversaire que je le suis moi-même. D'après ses dires, je devinais qu'elle connaissait un peu le Village de Kiri, et surement avais-je déjà aperçu sa tête dans le Bingobook pour la percevoir immédiatement comme une menace. Mais cette gamine se montra étonnamment ennuyeuse, déblatérant un tas de connerie comme quoi Kiru et moi devrions plutôt poser les armes et nous rendre, sinon elle s'embêtera pas et nous fera la peau... Elle saisi ensuite une gourde et se mit à picoler, avec un léger sourire visible sur ses lèvres. Moi, je la fixais sans ciller. En vérité, j'étais tout simplement indigné que quelqu'un vienne nous déranger, alors que j'allais finalement peut-être convaincre Kiru de se battre. Et voila que cette gamine débarquait et ruinait tous mes efforts en nous demandant d'arrêter... Une pacifiste au service d'une quelconque organisation Nukenin, rien de plus.
J'avais la bouche entrouverte, comme abasourdi de tout ce qu'elle venait de nous balancer comme connerie. Elle ne semblait pas idiote, et devait très bien savoir qui nous étions. Alors... C'est qu'elle était suffisamment forte pour prétendre pouvoir nous affronter tous les deux. Aaaah non !!!! Je suis là pour me taper avec Kiru, pas question de me foutre encore de son côté pour combattre quelqu'un d'autre !! Hors de question !! Les dernières paroles de la jeune femme avant de boire furent "Mais votre affrontement est inutile et si vous persévérez, vous devrez d'abord me vaincre pour reprendre votre route, si vous tenez encore debout.", ce qui eu don de me saper le moral et d'effacer tout respect que j'avais pu commencer à ressentir pour elle, qui venait nous interrompre. Peut-être extraordinairement forte vu qu'elle semblait avoir franchi les lignes de Kumo... Mais parfaitement inintéressante. Les soulardes n'avaient pour moi aucun intérêt. Alors, je me retournais vers mon premier interlocuteur, après le lourd silence qui avait suivi les paroles de la femme.
"Nan sans déconner Kiru... tu veux pas te taper avec moi ?"
Je m'étais totalement désintéressé de la femme, comme si elle n'était jamais intervenue. Comme si je l'avais même pas entendu... Ma réaction allait peut-être l'exaspérer, voir l'amuser. Mon intonation, bien que détachée, laissait presque paraître une sorte de demande implorante, comme si je n'allais pas réussir à encaisser l'idée qu'il préfère se battre contre elle que contre moi... Aah ce serai un sacré coup pour mon égo... Finalement, j'acceptais de reporter mon attention sur la jeune femme. Je lui adressais un regard qui, je dois dire, me surpris moi-même tellement il était empli d'une violence et d'une rage rare, tellement intense qu'il en devenait véritablement meurtrier. C'était un véritable regard noir, comme on n'en voyait que très peu de nos jours.
"Premier arrivé, premier servi, ma grande. Je ne sais pas encore qui tu es ni ce dont tu es capables, mais tout le monde doit obéir à cette règle. Aucun affrontement n'est inutile, et personne ne me dira qui et comment je dois combattre. Aucun affrontement n'est inutile, si je décide qu'il m'intéresse."
Non mais sans déconner !! Pour qui elle se prenait celle-la ? Même le plus puissant des Shinobis existant sur cette putain de terre de merde n'avait pas à s'inviter dans un duel comme celui-là !!! Et dire que j'avais été tellement content de pouvoir combattre Kiru, voila que cette gamine venait nous emmerder... Mais je ne la prenais pas à la légère, bien au contraire. Son arrivée devant nous voulait tout dire, elle était parfaitement en mesure de nous éclater. Seulement... Aussi forte soit-elle, nous non plus n'étions pas n'importe qui. Il fallait qu'elle se grave bien ça dans le crâne. Mon sabre sur l'épaule, j'étais prêt à tout instant à en sortir la lame tranchante.
"Seulement... Les troubles-fête dans ton genre n'ont rien à faire ici... Donc, Kiru, je te propose de d'abord nous occuper d'elle, comme au bon vieux temps. Parce que c'est la seule connasse qui m'empêche de faire le combat que je voulais... Si on se débarrasse d'elle, on sera libres de se battre comme bon nous semble. Bref, comme c'était prévu au départ."
Je décidais finalement de dire tout haut ce que je pensais, de cracher au visage de cette enquiquineuse toute la haine que je ressentais pour elle, juste parce qu'elle venait tout foutre en l'air. Dans un déclic, mon sabre se déboita de son fourreau, pour laisser paraître seulement un centimètre de sa lame. En cet instant, toute l'aura que je dégageais devait pouvoir témoigner de la haine que j'avais, chaque fois, de ne pas pouvoir me battre contre qui bon me semble. C'était toujours le même discours. Aussi forte soit-elle, aussi ringardes soient mes paroles... Elles en disaient long sur ce que je pensais de la situation, sur ce que je pensais d'elle. C'était maintenant évident, Kiru et moi allions nous battre contre elle, à moins que le Kirijin se défile encore et refuse une fois de plus la bagarre... Et après seulement, on pourra se consacrer au véritable combat, le seul qui avait ici une seule nuance d'importance. Le Chef des Épéistes de Kiri contre le Capitaine du Satoru.
"Ne sous-estimes pas les Shinobis de Kumo, gamine."
Spoiler:
Bon ça fais chier, je voulais vraiment me battre avec Kiru moi XDD
La situation complexe dans laquelle se trouvait le Chef Epéiste de Kiri ne semblait pas vouloir se débloquer et sa confrontation verbale avec l'élite du village caché des Nuages commençait à durer. Comme il s'y attendait, son opposant ne tarda pas à répondre de sa décision implacable de ne pas vouloir prendre part à la violence. Kiru répondit très calmement à la tirade simpliste du ninja qu'il avait face à lui, tentant de faire preuve de pragmatisme comme il savait déjà si bien le faire en temps normal.
Kiru, neutre: « Ma mission actuelle ne te regarde absolument pas... Mon objectif n'est pas d'éliminer directement les Kumojins. »
Il était sérieux et sincère, le pur et dur sabreur ne voulait combattre cette fois là et ses objectifs en tant que stratège allaient bien dans ce sens, même si son apparence et surtout ce qu'il portait sous son manteau noir tentait à penser le contraire. Puis le Kumojin se mit à parler plus franchement, exposant ainsi son point de vue sur leur place respectives et terminant son discours sur la base simple d'un combat pour trancher dans le la force vive des camps adverses. Un combat qui pèserait lourd dans la balance d'un point de vue purement militaire. Si cette guerre s'était déclenchée l'année précédente, le sabreur n'aurait même pas discuter et aurait engager le combat sans attendre plus longtemps, il y aurait mis tout son cœur et tout son savoir-faire ainsi que son ancienne rage dans sa façon de combattre. Mais à présent, il était un autre homme, plus mûr, plus réfléchi et ses nombreux voyages au Pays du Fer y était pour quelque chose. Aussi, ce fut avec un certain sourire qu'il répondit aux nouvelles provocations du ninja sous l'autorité de Kadoria Uriô.
Kiru, enjoué: « C'est étrange... Ta façon de parler me fait très clairement penser à la mentalité Kirijin à l'état brut: rien de plus simple qu'une rencontre suivi d'un combat et d'un vainqueur pour savoir qui est le plus fort. Hélas, la guerre est bien plus complexe que cela même si, malheureusement, ce genre de propos fait toujours l'unanimité chez les principaux intéressés. » Plusieurs claquements de mains lent et successifs lui firent tourner la tête brusquement, rapprochant malgré lui sa main gauche vers sa cuisse, prête à attraper le premier objet tranchant qu'il avait en sa possession. A mesure que le bruit approchait, une silhouette se dessinait et curieusement, elle était familière aux regard dur du Kirijin. Il la reconnut juste avant qu'elle ne parle et ne put s'empêcher de formuler un faible « Toi... » en remuant à peine les lèvres. Il s'agissait de l'ancienne dirigeante du Misuto, illustre personne à la réputation trouble et dont le talent au combat n'était plus à prouver depuis bien longtemps. Ce qu'elle dit cependant frappa le ninja qui resta figer sur place curieusement incapable de ressentir la moindre haine envers ce que Kiri avait mis au sommet de sa liste noire, les déserteurs. D'après sa déclaration, elle était là pour stopper leur combat imminent s'il avait lieu, et c'était la principale motivation qui avait empêchait le ninja d'agir sans réfléchir. Quel était son rôle dans cette guerre, et surtout, qu'avait-elle a gagné en se présentant ainsi. Le sabreur ne dit mot et la laissa poursuivre pour être surpris une seconde fois, sa tirade suivante était presque le sosie de ses pensées et ce fut avec un agacement plus ou moins dissimulé qu'il répondit dans son sens...
Kiru: « Je suis consterné d'être obligé d'avouer que je pense comme toi, Jisetsu Gabushi. Cette guerre est d'une inutilité déconcertante et ôter des vies sans raison ne m'intéresse pas. Pour ce qui est de l'avenir de Kiri, tu aurais pu en faire partie crois-moi. »
De la tristesse? Des regrets? Certainement pas... Le ninja avait été aussi objectif que possible en pensant à ce que la Jisetsu aurait pu apporter à Kiri après la chute de Mahan. Kiru ne regrettait en rien l'avènement du règne du Mizukage actuel mais commençait à en être déçu par ce premier acte international et se disait qu'au fond, la femme présente entre lui et le Kumojin aurait très bien pu prendre en main le village caché de la Brume. Malheureusement, elle avait déjà commis l'irréversible en s'exilant, même si, et il devait se l'avouer, Kiru n'en connaissait pas totalement toute l'histoire. Alors vint le pénible moment où Mugen le prit pour un objet en signalant à Gabushi qu'elle devrait attendre son tour et que le combat l'opposant au forgeron devrait passer le premier. Exaspéré mais maître de ses mouvements, le Chef Epéiste ne dit rien une fois de plus et attendit la suite de ses propos qui s'avérèrent totalement inattendu: une alliance temporaire pour éliminer le déserteur présent. L'idée était séduisante et le stratège qu'était Kiru était plus qu'intéressé par l'affaire, toutefois, il réfréna ses émotions et resta stoïque. Son moral d'acier lui permettait de résistait à une telle pression mais le débordement n'était plus très loin, aussi il parla le plus calmement possible avec la beauté habituelles de ses paroles tout en restant sur place.
Kiru: « Très franchement, j'aurais préféré combattre la seule criminelle présente en ces lieux plutôt que toi, Mugen. Mais c'est la guerre comme tu l'as dit, et j'ai une mission à exécuter qui ne concerne ni toi, ni la très recherchée Jisetsu, qui je l'espère me rencontrera sur des terres neutres une fois ce conflit terminé pour régler notre... différent. Aussi, je vais poursuivre ma mission et obéir aux ordres. Vous n'êtes d'aucun intérêt pour moi à cet instant. Je m'en vais. »
Et sans hésitation, il tourna les talons, comme si aucune menace ne régnait sur cette colline encore préservée de cratères ou de coupures irréversibles. Kiru n'était pas un lâche mais un stratège. D'où le fait surprenant qu'il laisse les deux individus derrière lui pour repartir effectuer sa mission. Il se rendait bien compte du risque qu'il prenait de ne jamais plus croiser Gabushi mais il en était ainsi... Malheureusement, il avait comme l'étrange pressentiment qu'il n'irait pas très loin sans dégainer au moins une fois sa lame noire légendaire et restait donc sur ses gardes les mains le long de son corps, proches du premiers kunai à portée sous son manteau d'armes.
Les réactions des deux ninja furent interessantes en tout point. Contrairement à ce qu'elle avait pensé des réactions de pions formaté par des années de lavage de cerveau à cause du village caché et de l'influence des clans, il n'en était rien pour ces deux là. Le shinobi du pays de la foudre était un guerrier et la presence de la Jisetsu dans son duel semblait l'embeter. Elle ne pouvait pas comprendre entièrement cette pensées, elle était une voyageuse passive et curieuse, l'aspect guerrier de sa personnalité ne fut developpé uniquement qu'avec les conflits et les missions faites au village de la brume. Mais elle ne l'était profondement pas malgré tout. Quant à l'autre shinobi, celui de l'eau, il decida purement et simplement de l'ecouter et ainsi tourner les talons au combat qui se proposait à lui. Cette action eut plus d'impact sur Gabushi que tout autre chose, elle qui était une personne plutôt sensible sous les litres d'alcools et ses airs grognons eut simplement un sourire d'espoir en regardant le ninja detourner son épée du combat. Peut être l'exception à la réputation des kirijins qui se voulaient être guerrier sanguinaire ? Peut être une lueur d'espoir dans la brume sanglante de ce village, enfin.
Son regard se porta lentement vers le ninja de la foudre, il était evident que la réaction de l'Epeiste ne lui plairait pas à lui et son objectif était d'empecher la confrontation des deux intervenants sur ce champ de bataille. Donc ce qu'elle devait faire était clair à présent. Elle marcha tranquillement pour se mettre dans le champ de vision du Capitaine, l'empechant de regarder Kiru s'eloigner de la petite colline où devait se passer le combat. Un air malicieux sur le visage et la gourde d'alcool toujours dans la main, elle leva celle-ci vers son interlocuteur avec un sourire.
- Tu veux une goute pour fêter ça ?
Elle s'était simplement mit à rire suite à cela. Ca aurait été surement trop simple si les deux s'était cassé chacun de leur côté. Elle mettrait sa main au feu que le Yashira engagerait le combat, ainsi se mettre entre les deux était un geste simple mais facilement reconnaissable en temps que mise en garde. Elle ne laisserait pas celui-ci s'en prendre à l'epeiste, quoi qu'il arrive. Ses yeux passèrent du marron habituel au doré plus exotique du Kinnegan. Il n'était peut être pas idiot, mais la Jisetsu voulait parfaitement se faire comprendre du ninja de foudre ainsi il pourrait mesurer toute la mesure de ses possibles actes. Parce que même si elle avait fuit sa vie d'inquisitrice depuis quelques temps maintenant à cause de choses abominables qu'elle avait pu faire dans ses rangs, elle était tout de même capable de tuer un adversaire qui insiste et même si celui-ci devait se debrouiller au combat elle ne doutait pas de l'issue si celui-ci se m'était à charger seul la Nomade.
Bon, après elle pouvait se tromper. Une mauvaise surprise peut si vite arriver en ces temps troubles et étranges qu'une defaite n'était pas un scenario à exclure, mais ses chances étaient tout de même bonnes.
- Ah oui, et sinon... Des gens seront là pour surveiller l'equilibre entre les nations, Kumojin. Ainsi donc c'est nous qui deciderons quels affrontements sont utiles, qui vous devrez combattre et comment. Pour la simple et bonne raison que sinon, on vous botte le cul.Elle prit un air pensive quelque secondes, avant de lacher un petit rire franc et joviale et de piocher une gorgé dans sa gourde.
Ainsi il ne restait plus qu'à voir ce que va decider Yashira Mugen du village des nuages, allait-il charger la Nomade ? Retrouver ses esprits et remballer sa soif de combat pour faire comme l'Epeiste ? Faire des crêpes au oeufs ? Dans tous les cas pour le moment, la Nomade ne voyait absolument que la victoire pour elle. D'une façon ou d'une autre elle allait empecher les deux shinobi de s'affronter et la marche arrière de la part du Sensoo l'arrrangeais grandement. Car malgré la fourberie qu'avait essayé Mugen, ils ne se metteraient pas à deux contre elle cette fois-ci, comme avait fait Raikon le piaf et Shinichi le lutin pendant la bataille du pays de la cendre. Et même si elle ne partageais pas la grande passion du shinobi des nuages pour les duels, elle preferait tout de même le combat singulié à vrai dire. Rien de bien transcendant, juste une petite préférence personnel à propos de ses combats.
Alors, un duel allait finallement debuter en haut de cette colline ?
Je ne serais pas là du week-end, peut-être même un peu plus.. alors prenez votre temps pour répondre, histoire que je me fasse pas sauter mon tour lol je vous tiendrais au courant.
L'espace d'un instant, il me sembla lire dans le regard de Kiru un certain intérêt quant à ma proposition, qui consistait à s'allier temporairement pour combattre la jeune femme ensemble. Mais il ressorti son inébranlable excuse de la mission importante à réaliser, et fis tout simplement demi-tour pour commencer à s'en-aller, menaçant de me laisser seul avec la Nukenin. Voyant son dos s'éloigner lentement, je commençais à voir rouge, mais fis un effort pour rester impassible, en apparence tout du moins. Les yeux rivés sur lui, j'eus alors la très désagréable impression que la femme, portant donc le nom de Jisetsu Gabushi, savait parfaitement comment j'allais réagir. En effet, elle vint se placer juste devant moi sans la moindre précaution, comme si elle devinait que ma première réaction serait d'attaquer l’Épéiste pour ne pas qu'il échappe à ce duel qui, comme je l'avais clairement précisé, me tenait particulièrement à cœur. Récapitulons... Moi, je voulais me battre avec Kiru, mais celui-ci ne partageait absolument pas mon enjouement, et préférait se barrer pour continuer son hypothétique mission, même avec la présence de la Nukenin qu'il semblait bien connaître.
Quant à celle-ci... Elle n'était pas très intéressée non plus par un combat, et préfèrerait visiblement nous laisser partir plutôt que de nous affronter. Elle n'était là que pour empêcher un affrontement entre Kiri et Kumo, ce qui expliquait qu'elle se plaçait ainsi entre Kiru et moi pour m'empêcher de m'attaquer à lui. Et elle était prête à nous massacrer plutôt que de nous laisser nous entretuer... Ainsi, elle évitait au conflit inter-village de prendre plus d'ampleur, et la faute reviendrait aux Nukenins, qui n'en n'avaient surement pas grand chose à foutre vu tout ce qu'on leur reprochait déjà. Mais ce qui me dérangeait le plus, moi... C'est qu'elle aurait volontiers affronté en même temps le Capitaine du Satoru et le Chef des Épéistes de Kiri, ce qui ne pouvait pas me laisser indifférent. Cette gamine soularde était forte. Sinon, elle ne parlerai pas de la sorte à deux des plus puissants Shinobis du Pays de l'Eau et de la Foudre... Si elle était aussi calme là, juste devant moi, me proposant de boire un coup avec ce sourire malicieux qui m'était en cette heure parfaitement insupportable, c'est qu'elle était sure d'elle. Et ça, c'était un sacré coup pour mon égo. Le fait qu'un individu ne me considère pas comme une quelconque menace avait pour moi quelque chose de très irritant...
Je regardais par dessus l'épaule de Gabushi sans broncher, pour fixer le dos de Kiru qui s'éloignait dangereusement. Malgré tout, mon regard se fixa sur ses propres yeux lorsque je surpris ceux-ci prendre une teinte dorée. Un Dojutsu, sans aucun doute. Elle me regardait comme si elle avait déjà tout lu en moi... Quelle curieuse sensation. Bien sur, elle s'attendait à ce que je la bouscule pour attaquer Kiru. Elle savait déjà que moi, contrairement à l'homme que j'aurai bien aimé combattre, je ne tournerai pas les talons. Elle savait qu'on allait se battre, quoi qu'il arrive. Cela devait la désoler... Elle devait me considérer comme le parfait petit soldat du Raïkage, qui faisait bien sagement ce qu'on lui dit. Et c'était le cas. Pour Kumogakure. Techniquement, j'aurai du être contre cette guerre. Car même si c'étaient les ordres du Raïkage, cela menaçait la paix de Kumo. Je n'avais pas réfléchi. J'aurai du m'opposer à cette bataille. Me battre pour rien ne me ressemblait pas. Pour finir de m'exaspérer, la jeune femme ajouta une dernière chose. "Des gens seront là pour surveiller l'équilibre entre les nations, Kumojin. Ainsi donc, c'est nous qui déciderons quels affrontements sont utiles, qui vous devrez combattre et comment. Pour la simple et bonne raison que sinon, on vous botte le cul."
Le rire qu'elle lâcha fini de m'achever. Mettez-vous à ma place. Vous connaissez déjà ma réaction.
"Je ne sais pas qui tu es, gamine... Mais tu as raté un sacré épisode. Les Grands Villages sont l'avenir, crois-moi. Pour preuve, à part quelques "incidents" comme celui d'aujourd'hui, le monde n'a jamais été autant en paix depuis la fin de la Guerre des Clans. Tu le sais très bien. On décide nous-même de ce qu'on a à faire. Et si une erreur est faite, bah on se débrouillera pour la rattraper dans quelques dizaines d'années. Car les Villages Ninjas, Konoha, Kiri, Kumo et Suna, vont durer. Et ce sera sans l'aide de toi et tes collègues, car nous sommes l'avenir, et j'attends de voir que vous veniez nous botter le cul, comme tu le dis si bien. Vous, vous vivez selon un mode de pensé déjà archaïque, et serez bientôt considérés comme une nuisance par la puissance grandissante des Villages Cachés."
Tout en parlant, je m'étais doucement approché d'elle, mon regard bleu déterminé plongé dans ses yeux d'or. Je faisais preuve maintenant de toute la témérité qu'on me reconnaissait. Je ne parlais pas pour ne rien dire, je pensais vraiment tout cela. Les Villages Cachés sont l'avenir, et bientôt, des organisations comme celle à laquelle semble appartenir Gabushi seront démantelées devant les changements du Monde. Si les Nukenins ont un problème avec nous... Qu'ils viennent pas emmerder les Villages, ils sont un bon principe en eux-même. Mais, peut-être... Peut-être que ce sont les gouvernements qu'il faudrait changer. La guerre d'aujourd'hui en est le parfait exemple. Uriô avait fait une erreur, tout comme Shinichi. Et ni moi, ni Kiru, n'avons tenté de leur faire entendre raison. Lorsque cette guerre sera terminée, il faudra faire en sorte que cela ne se reproduise plus. On n'est plus dans la Guerre des Clans... Au diable la réputation de Kumo, seule sa sécurité comptait véritablement à mes yeux. Plus tard, il faudra que j'ai une petite discussion avec le Raïkage... Histoire que de telles décisions ne soient plus prises à la légère. Il ne fallait pas que le Chef du Village puisse mettre en péril sa patrie. C'était mon rôle que de m'en assurer. Maintenant, je me trouvais si proche de la jeune femme que j'aurai pu l'embrasser si le cœur m'en disait. Étrangement, en cet instant, l'idée me traversa l'esprit qu'elle et moi n'étions pas si différent, et voulions la même chose. La paix pour notre camp, peu importe la manière de l'obtenir. Pour moi, c'était de tuer Sensoo Kiru. Maintenant, c'était de la tuer elle. Car c'était elle qui représentait maintenant, à mes yeux, le plus grand danger pour Kumo. Il y eut un instant de flottement. Sans doute s'attendait-elle à ce que je l'attaque pour me lancer à la poursuite de Kiru. Finalement, d'un ton calme mais dur qui traduisait de mon inébranlable volonté, à peine plus audible qu'un chuchotement, je lui lâchais au visage ce qui me restait à dire, dans un souffle où je plaçais tout ce qu'il restait en moi de mon âme de guerrier.
"Arrêtes de croire que t'as une quelconque influence sur nous, sale petite garce."
Dans un grésillement sonore, mon corps disparu soudainement de l'endroit où il se trouvait. Aux yeux dorés de la Nukenin, sans doute m'étais-je tout simplement volatilisé. Il semblait que j'étais toujours digne de mon surnom de "l'Éclair de Kumo", et parcouru en moins d'une seconde la distance qui me séparais de Kiru, pour me retrouver juste à côté de lui, en sens inverse comme si j'arrivais de face, de manière à contempler le dos déjà lointain de Jisetsu Gabushi. Si quelqu'un avait observé la scène, il m'aurait vu disparaître pour me retrouver presque instantanément sur la gauche immédiate de l’Épéiste. A aucun moment il ne m'était venu à l'esprit de bousculer la jeune femme pour atteindre le Kirijin, et je doutais qu'elle même l'ai vu venir, ce qui expliquait qu'elle restait là-bas sans bouger. Je n'avais que quelques secondes avant qu'elle ne prenne la mouche et vienne me mettre une raclée. J'étais donc apparu comme ça, dans un grésillement sonore, juste à gauche de Kiru de manière à ce que nos épaules puissent presque se frôler. Sans même le regarder, je concentrais toute mon attention sur la Nukenin. Je me mis à parler doucement, l'air sérieux.
"Casses-toi si tu veux, de toute manière j'aurai eu aucun plaisir à me battre avec toi si t'en a pas envie. J'ai bien essayé de te pousser un peu, mais apparemment tu préfères ta putain d'mission... D'ailleurs, là tu reviens sur tes pas... Je crois bien que la direction que tu prenais avant de me tomber dessus, c'est derrière toi."
Avec un léger sourire, je refixais mon fourreau à ma ceinture. Depuis tout à l'heure, je l'avais gardé sur l'épaule. Je m'efforçais de ne faire aucun geste brusque pour ne pas que ce soit lui qui m'attaque, et me risquais à lui porter un regard.
"Et derrière toi... Y'a cette nana qui te barres la route. Maintenant, avant de te laisser continuer, je voudrais juste te poser une question, parce que tu sembles assez bien la connaître..."
Je pris mon temps pour respirer, les yeux fermés. Serein. Calme et reposé. J'étais en train de préparer l'une de mes techniques, pour parer au combat qui n'allait surement pas tarder à commencer. J'avais juste espéré que, si ce n'est pas contre moi, Kiru se battrait au moins de mon côté.
"Elle est forte, pas vrai ?"
Par cette seule question, j'entendais beaucoup de choses. J'avais vu son Dojutsu, une capacité qui impliquait qu'elle était certainement une Shinobi redoutable. Avais-je mes chances en tant que Capitaine du Satoru ? Aurions-nous nos chances si nous combattions ensemble ? J'attendais une réponse franche, et peut-être que l’Épéiste se joigne à moi. Il devait savoir que, après un combat contre elle, dans l'éventualité où on gagnerai, je n'aurai plus envie de l'affronter lui, et il pourra alors continuer sa mission. C'était le moment de se battre, car c'était elle qui représentait à mes yeux la plus grande menace pour les Villages. Il devait le savoir lui-aussi. Est-elle vraiment forte ? Dans quelle proportion ? Avais-je mes chances ? J'avais conscience du potentiel de son niveau, rien que dans sa façon de se comporter et de s'adresser à nous. Sure d'elle, elle ne bluffait pas. Elle ne nous craignait pas, et peut-être nous, devrions-nous la craindre ? Quoi qu'il en soit, le combat allait commencer. Et inutile de préciser qu'il ne sera pas doux avec les tendres. D'un seul coup, j'ouvris mes yeux d'un bleu électrique. J'incarnais en cet instant le personnage même que j'étais il y a fort longtemps, lorsque je menais mon peuple à travers le continent lors des Guerres des Clans, lorsque j'étais un combattant implacable qui n'avait en ce temps jamais connu la défaite. Calme, le regard déterminé preuve d'une témérité à toute épreuve. Mugen, tu as dormi trop longtemps. Il serait bien temps de te réveiller.
Le temps était long et les pas du sabreur lui semblaient bien lourd alors qu'il avançait toujours dos tourné aux deux autres protagonistes. Cependant, il était toujours attentif à ce qu'il se passait et percevait assez bien ce qui se disait entre eux. Si bien qu'il s'arrêta net lorsque le Jisetsu parla de choses bien étrange. Comme de personnes veillant sur l'équilibre des forces... Cela intriguait beaucoup le Kirijin qui écouta d'abord les propos de Mugen pour se faire un avis plus profond sur cet homme qu'il pensait plus ou moins connaître. Une fois de plus, l'homme se montra plus que rationnel et ne se priva pas pour affirmer les bienfaits des Grands Villages. Kiru n'était pas d'accord, notamment parce qu'il y incluait Suna, nation formée à partir de Nukenin en grande majorité, individus que le village de la Brume tentait d'éradiquer avec un point d'honneur. De plus ce qu'il disait pour argumenter cette paix sonnait comme les préludes de futures guerres, surtout lorsqu'il parlait de décisions à prendre entre les villages dans un cercle fermé et d'erreur pouvant être commise avec des réparations garanties. Ce dernier point répugna même le ninja qui ne put s'empêcher de faire remarquer son arrêt aux deux autres shinobis.
Kiru: « Comment peux-tu oser affirmer que nos erreurs peuvent être réparées? Même après dix ans? Qui es-tu pour pouvoir dire cela, est-ce donc la mentalité du village de Kumo? Penser que se lancer dans une guerre entrainera des dommages qu'il pourra essuyer d'un simple revers de manche? - prend un temps de pause avant de reparler – Et puis... Tu parles des villages comme s'ils étaient unifiés mais regarde nous aujourd'hui... Qu'est-ce que notre puissance grandissante, selon tes termes, si on s'entre-déchire au moindre complexe d'infériorité... »
Le sabreur se tut dans un souffle bref. Ce petit moment avait était presque libérateur, il disait tout ce qu'il n'avait pas le droit de dire devant ses hommes, il donnait son avis réaliste et humain, acte prohibé pour un chef de guerre tel que lui en ces temps mouvementés, le jeune Sensoo se soulageait enfin de tout ce qu'il avait accumulé depuis un bon moment et le Kumjin y était pour beaucoup, il avait aidé à révéler la nature plus terre-à-terre du ninja... Le forgeron était toujours dos tourné et on put voir au loin ses épaules se soulevées pour redescendre brutalement, le mouvement d'un soupir de déception vu de derrière. Autre chose le gênait également. A vrai dire les termes employés à l'encontre de l'ancienne chef du Misuto ne l'aurait pas gêner si elle n'avait pas prononcé sa phrase juste avant et ce fut à elle qu'il parla alors, faisant toujours voir le dos de son manteau cachant sa silhouette guerrière et ses armes meurtrières.
Kiru: « N'es-tu donc pas un simple Nueknin de Kiri, Gabushi? Qu'es-tu donc devenu depuis ton exil? »
On pouvait sentir l'intérêt sain dans sa façon de parler. Le sort de la jeune femme l'intéressait peu à peu, au point d'amoindrir sa haine automatique pour ceux qui avait déserté leur village d'origine. Il n'avait jamais eu l'occasion de réellement côtoyé Gabushi en dehors de quelque regards d'admiration lorsqu'il la voyait passé dans le temps où il n'était que genin. Peut-être n'était-elle pas si mauvaise et puis, elle ne semblait être Nukenin à part entière au fond, il y avait autre chose. Quelques secondes passèrent avant que Kiru ne sente un mouvement soudain et rapide. Le Kumojin avait craqué et avait fait son apparition juste devant le Kirijin qui eut le réflexe de faire un bond en arrière d'exactement deux mètres et trois centimètres depuis la position du Yashira. En une fraction de seconde, il avait sortit sa puissante et imposante lame noire de son fourreau pour la pointer juste dessous de la gorge du Kumojin, comme il l'avait précédemment calculé. La chaleur de l'arme pouvait se faire sentir dans ce climat rafraichit par la saison et un peu de vapeur s'échappait de sa surface lisse et sombre, les mille-sept cent degrés contenu en son sein se bousculaient pour être au premier rang, au bout de la lame...
Kiru, tendu: « Il suffit Kumojin, ta précipitation est indigne de ton rang... »
Le changement d'attitude du ninja qui lui faisait face le fit taire. Il parla doucement, comme s'il tenait à ce que ses propos ne soit entendu de Kiru uniquement. Au début, il lui fit remarquer son propre changement de direction, et le forgeron ne put qu'être d'accord avec son observation. La lame toujours au niveau de la gorge du Kumojin, le sabreur montra doucement de sa main libre un petit objet à l'intérieur de son oreille.
Kiru, montrant le micro qu'il avait à l'oreille: « Je n'ai aucune raison de justifier mon comportement, mais tu es un ami alors soit: mes hommes ont effectué une partie de notre mission et m'en ont informé, je n'ai plus besoin d'avancer pour la mener à bien. »
Une fatale sincérité sortant de la bouche du Kirijin. Il n'avait pas lésiné sur ses mots en employant même le terme « ami », et son comportement n'évoluait guère, stagnant dans la neutralité la plus frustrante pour l'élite des Nuages. Ce dernier continua sa conversation à bas volume pour demander ensuite un avis sur la puissance potentielle de la Jisetsu. Une fois encore, ce fut avec une anormale sincérité que le ninja de l'Eau répondit.
Kiru, ne bougeant pas d'un pouce et laissant son arme dans la même position: « Elle a une excellente réputation au combat, je ne l'ai jamais réellement connu à l'époque mais elle n'était pas à la tête de nos unités spéciales pour rien... Écoute, je ne doute pas de tes capacités, aussi je vais être franc, tu mourras ici si tu décides de t'entêter. A présent, je te le demande pour la dernière fois... Laisse moi passer. »
Il avait été plus ferme qu'à sa première requête sur ce coup-ci et cela ressemblait plus à un ordre qu'à une réelle demande, le Kirijin perdait patience petit-à-petit. A la différence près que leur deux corps se trouvait à une distance très favorable au lancement d'un combat à forte puissance. Cependant, la connaissance de Kiru pour le clan savant de Kiri jouait en sa faveur et il restait sur ses gardes se demandant encore pourquoi celle qui possédait le précieux Kinnegan n'était pas encore intervenu à moins que cela ne soit déjà fait...
[HRP: désolé, je ne peux pas poster plus tard que ça, demain je ne suis pas sûr de pouvoir répondre alors voilà... Gab', tu gères comme tu sens pour lui laisser le temps, au pire, on peut s'arranger pour l'attendre...^^]
Ils en avaient gros sur la patate, cela ne faisait aucun doute. L'un et l'autre s'était mit à parler encore et encore et encore que cela en devenait presque fatiguant aux oreilles de la Nomade. Peut être que malgré ce que voulait faire croire le Kumojin, il y avait belle et bien des soucis avec les villages cachés ? Enfin, elle le savait depuis longtemps maintenant. Elle avait été inquisitrice du Misutô et c'était un joli point de vue sur le merdier qu'était les villages cachés. Ainsi donc, le Yashira après une marche fière vers la kunoichi proclama haut et fort qu'elle n'avait aucune influence sur "eux". C'était interessant à entendre et à observer comme situation, encore maintenant il la sous estimait purement et simplement. Peut être que ce type se pensait superieur ? Peut être était-il aveuglé par sa loyauté à la gomme ?
Elle avait connu cela et les paroles du capitaine blessaient un petit peu Gabushi au fond. C'était les mots qu'elle aurait dit sous l'egide du village de la brume, c'était les mots qu'elle aurait balançé au village de n'importe quels errants ou nukenins. C'était triste que certaines personnes ne puisse voir le monde de son point de vue à elle à cause de l'endoctrinement des plus jeunes. Elle avait peut être eut de la chance, elle était une paria parmit les Jisetsu depuis petite et c'était probablement ce qui l'avait sauvé. Mais en plein champ de bataille et en pleine guerre, elle eut une pensée pour tous ces pauvres petits jeunes qui étaient durement formaté à respecter les villages cachés et le systeme bancale qui les suivait.
Gabushi n'était pourtant pas du genre à laisser ses emotions prendre le pas sur l'action et le present et l'alcool en était pour beaucoups pour contenir ses humeurs melancoliques. Mais son sourire malicieux s'effaça pour prendre un air de tristesse, de fatigue et de pitié pour ces ninjas du monde, dont Mugen faisait evidemment un parfait exemple au yeux dorés de la Nomade. Mais la voix du sabreur s'éleva au loin comme un rappel des choses réels du monde. Ainsi il se mit à pratiquement defendre le point de vue de la Jisetsu. Chaques mots et chaques phrases auraient pu être prononçé par la nukenin, absolument tous. C'est donc avec un air sûre d'elle à present qu'elle regardait le Yashira dans les yeux. Elle n'avait pas besoin de rajouter mots à ce qui venait de se dire, Kiru avait resumé grossièrement ce qu'elle pensait et ainsi donc, elle put renvoyé le regard plein d'assurance qu'employait le Kumojin qui s'était approché de très prêt pour appuyer ses mots.
"Arrêtes de croire que t'as une quelconque influence sur nous, sale petite garce."
Etait la phrase du Kumojin pour clore ce petit échange à sens unique avant de se diriger à une vitesse fulgurante vers Kiru. Peut être qu'avec cette demonstration voulait-il prouver ses dires ? Ainsi pour le commun des mortels une vitesse aussi grande que celle-là pourrait passer pour de la teleportation. Mais les yeux dorés striés de noir de l'heritage des Jisetsu ne se faisait pas aussi facilement abusé et ainsi elle put regarder le Yashira pendant sa course folle pour rattraper le Sensoo. Même anticiper ses actions un bref instant et même si son intuition était qu'un guerrier comme celui qu'elle avait en face d'elle n'allait pas attaquer dans le dos un adversaire valeureux, ses yeux le confirmèrent et ainsi elle n'eut pas à bouger de sa position. Elle regardait donc ce qui se passait, toujours de dos au deux autres, regardant par dessus son epaule d'un oeil perçant se qui pouvait bien se passer à quelques metres de là. L'épeiste lui avait posé une question plus tôt, elle n'avait pas eu le moyen de repondre à cause du Yashira et de ses manières un peu "rapides" d'agir. Et le temps semblait en suspension un moment, vu que le Kumojin avait la lame Kirijin sous la gorge. Elle allait enfin pouvoir répondre à ces messieurs qui semblaient avides de pouvoir sortir tout ce qu'ils avaient sur le coeur. Elle rangea donc sa gourde qu'elle tenait toujours à la main à sa ceinture, avant de tourner les talons pour faire face aux deux autres et se mit à marcher tranquillement après eux descendant la colline d'un pas maladroit.
- Comme je le disais tout à l'heure, Sensoo Kiru de la brume, je suis un des gardiens de l'equilibre de ce monde. Comme tu l'as si bien souligné, les villages ne sont pas capable de reguler leur puissance malgré leur supposée sagesse c'est donc ainsi que des gens comme moi avec mes ideaux existent de par le monde.Elle regardait Kiru à ces mots puisque c'était sa question et elle y repondit de la manière la plus franche possible. A la suite de cela, elle detourna le regard vers le Kumojin pour ajouter quelque chose à propos de tout le cirque qu'il venait de faire à propos des villages, car une chose se devait d'être precisée.Mais la destruction des differents grands villages n'est absolument pas un objectif. Au contraire je pense tout comme toi, nous avons besoin des villages pour eviter de retomber dans le chaos des guerres claniques, cela ne veux pas dire que les villages peuvent possèder de la puissance de plusieurs clans pour faire n'importe quoi à travers le monde. Vous en êtes tous les deux des preuves vivantes en ce moment. Et moi, je suis là pour empecher ce genre d'ecart stupide de la part de vos dirigeants respectifs.
Ainsi était la vision de la jeune fille à propos de tout ce merdier qu'était la guerre et les position geopolitique de ce monde. Elle ne pouvait les exprimer plus clairement ou plus intelligemment que cela, elle n'était pas quelqu'un avec de la verve ou quelqu'un qui aimait cela, ainsi donc de ses mots les deux ninjas pourraient faire ce que bon leur semblait tant qu'ils pourraient assumer les consequences de la suite des evenements. Elle gardait à present ses yeux sur le ninja des nuages, prête à toutes eventualitées de sa part. En effet, à present qu'il s'était servit de sa formidable vitesse, il n'était plus question de le quitter des yeux, sous peine de lui laisser le champ libre d'agir en premier et ainsi lui planter un kunai dans le dos sans problème. Alors que sous le joug de ses deux yeux dorés, elle pourrait réagir à temps pour faire quelque chose. Ainsi donc elle laissait encore une fois à la parole à ces messieurs qui aimaient, semblerait-il, parler encore et encore sur un champ de bataille. Avec de la chance, ils allaient à present rentrer chez eux tranquillement pour boire un verre à la santé de leur proche ou autre chose de bien gentil. Un monde parfait serait ainsi, mais ce genre d'illusion n'existe plus dans l'esprit de la Nomade depuis longtemps. Ainsi elle se preparait au pire en fixant du regard le Kumojin.
Le moment de vérité approchait à grand pas. Je venais de me placer à côté de l’Épéiste de Kiri à l'aide de mon déplacement éclair, grâce auquel je pu dépasser la Nukenin sans avoir à la bousculer. Bien que mes intentions furent clairement pacifiques, le Kirijin adopta une attitude bien plus agressive en bondissant pour se mettre hors de portée, plaçant d'un geste son énorme sabre sous ma gorge. Mais moi, parfaitement décontracté devant lui, je ne fis pas le moindre geste. J'étais sur qu'il ne me trancherai pas comme ça, en tout cas pas tant que je me garderai de montrer envers lui le moindre signe d'hostilité. Les bras légèrement ouverts en signe de désarmement, mon sabre désormais hors d'atteinte dans son fourreau fixé à ma ceinture, je le fixais droit dans les yeux d'un air serein. Pourtant, la sensation de la lame glacée sous ma gorge n'avait rien de très apaisant, mais je m'efforçais de me contrôler. J'adoptais un léger sourire crispé.
"Je vois que tu n'as aucune intention de t'allier à moi..."
Et c'était même pire que ça, Kiru avait même décidé, semblait-il, de partager le point de vue de la Nukenin. Rien d'étonnant, car même si celle-ci était désormais en exil, elle avait été Ninja de Kiri. C'était donc peut-être normal que leur vision des choses soit plus proche entre eux, qu'avec la mienne. Toujours avec ce même sourire légèrement narquois, je me risquais à me décaler d'un pas malgré le sabre qui me menaçait. Ainsi, un bras levé vers la direction de la Nukenin, je lui montrais que je le laissais passer. J'étais déçu, cependant. Je pensais vraiment qu'il allait être d'accord avec moi et qu'ensemble nous allions combattre. Résigné, je reportais toute mon attention sur Jisetsu Gabushi. Cette femme... Je ne la sous-estimais pas, loin de là, surtout après ce que m'avait dit Kiru sur elle. Je pensais juste que, aussi puissante soit-elle, mes propres capacités n'étaient pas négligeables pour autant. D'après ce qu'elle disait, elle ne considérait son groupe, l'An'tei, ni plus ni moins que comme la balance entre les villages, pour éviter de replonger dans la guerre. Ce qui arrivait en cet instant précis.
Seraient-ce eux les vrais gentils, dans l'histoire ? Un groupe dont l'objectif était de réguler les ardeurs des Grandes Nations pour éviter que leurs dirigeants ne fassent n'importe quoi ? Finalement, je me surpris à ma laisser prendre par son discours. Si nous étions les méchants... Et l'An'tei un espoir pour préserver la paix... Tout à coup, je me dis que le véritable ennemi n'était pas nécessairement celui auquel je pensais. Le véritable mal, c'était le comportement qu'avaient adopté Kitase Shinichi et Uriô. J'aurai du faire entendre raison à ce dernier... C'était mon boulot, en tant que Capitaine du Satoru, et j'avais échoué. Le regard plongé dans les yeux dorés de la Nukenin qui s'était approchée, conscient que Kiru pouvait d'un moment à un autre m'attaquer, je prenais conscience du merdier dans lequel je m'étais fourré. Dans lequel Kumo, en son entier, s'était placé. Je savais que ce combat risquait de causer ma perte, alors que je pouvais encore jouer un grand rôle dans l'avenir du Village Caché des Nuages. Et aussi... Ces deux-là m'avaient un peu plus ouvert les yeux quand à ma position. Mon devoir n'était pas de combattre ces deux-là, car ils essayaient finalement, autant que moi, de préserver la paix.
"Et que me conseilles-tu, Kunoichi ? De laisser l'An'tei décider de ce que doivent faire les Villages, et de rester dans mon coin, bien sagement sans bouger ? Je désires autant que toi un monde meilleur, et je refuse de rester à ne rien faire. Seulement, dans l'histoire, c'est pas moi qui décide. N'aurais-tu rien de mieux à faire que de prendre parti à notre petit duel ?"
Je pensais par là à Uriô et Shinichi. C'étaient eux qui décidaient de tout. Gabushi serait surement plus à sa place en les empêchant eux de combattre. A moins bien sur, qu'un autre de ses compagnons ne s'en occupe déjà. Putain... Décidément, ces deux là m'emmerdaient. J'étais si enjoué à l'idée de combattre, et eux m'avaient ruiné le moral. J'avais même plus envie de me prendre la tête avec eux. Et ils m'emmerdaient encore plus, dans la mesure où ils m'avaient ouvert les yeux sur ma véritable position en tant que Capitaine. J'avais toutes les cartes en main pour préserver la paix, autant de possibilités que Gabushi elle-même. Ce que j'allais faire par la suite, que je me lance dans un combat ou bien que je tourne les talons, était impossible à prédire.
"Alors... Que me suggères-tu ?"
Nous voulions tous la même chose. Seuls les moyens employés étaient différents. Mais l'idée dérangeante était là maintenant, et me rongeait l'esprit avec une douleur bien palpable dans tout mon être. Le véritable ennemi contre lequel je devais lutter... N'était-il pas finalement le gouvernement même au nom duquel j'agissais, ou tout du moins ses décision insensées ?
La seule femme présente sur la colline répondit à la question du sabreur et ce dernier estima que sa tirade avait quelque chose de sincère. Comme il le pensait, elle n'était pas un simple Nukenin, Jisetsu Gabushi avait longuement disparu pour mieux se reconstruire certainement et Kiru ne pouvait classer cela comme étant de la désertion. Son sort futur la concernant était encore plus instable que jamais... Toutefois, la guerre battait son plein et il était presque indigne que les seconds respectifs de la Foudre et de l'Eau se tournent encore les pouces malgré la présence de membres censés préserver un équilibre dans cette bataille. Mugen avait pensé comme lui mais agit d'une bien étrange façon en demandant son avis à Gabushi. Kiru rengaina son arme brûlante d'un geste propre et cacha une mine déçue sous son capuchon.
Kiru, doucement: « Tsss... Un Capitaine qui demande l'avis d'une parfaite inconnue... J'aurais tout vu. » Une petite pic lancée... C'était de bonne guerre songea-t-il tristement, après tout, il avait été plus provoqué que provocateur jusqu'à présent. Le jeune homme au visage dissimulé fit un pas en direction du Kumojin, puis un autre et finit par poursuivre sa route laissant sur place les deux puissants shinobis. Sa mission se devait d'être accomplie et pour être honnête avec lui-même, cette dernière était officieuse et il en était le propre commanditaire. D'où l'intense discrétion dont il devait faire preuves en ne révélant rien aux deux autres protagonistes jusque maintenant. Kiru s'arrêta au bout de plusieurs mètres et se retourna lentement. Il s'adressa alors directement à Gabushi.
Kiru, assez fort pour être audible jusqu'à elle: « Tu prétends être pour empêcher les écarts de nos dirigeants... Que fais-tu encore ici dans ce cas? » Il eut alors un rapide mouvement. Sa main entra rapidement sous son manteau pour en ressortir une seconde plus tard légèrement différente. Le Kinnegan de la Jisetsu avait pu observé son geste précis et gracieux au ralenti: le forgeron s'était volontairement ouvert le pouce via un de ses multiples kunaï sous son long vêtement sombre. A présent, les bras le long du corps, le doigt légèrement endommagé goutter de son précieux liquide rouge vers l'herbe fraîche au sol. Son regard brillant traversait la pénombre instauré par sa capuche et sa voix claquante frappa une nouvelle fois le silence glacé qui ne cessait de vouloir s'installer.
Kiru: « Je m'en vais rejoindre le Mizukage... Il est temps d'arrêter cette guerre qui n'aurait jamais dû commencer. » Il s'était presque senti obligé d'annoncer sa prochaine action. Peut-être, dans un fol espoir, qu'ils iraient tous les trois à la rencontre des deux investigateurs de cette catastrophe humaine. Ou alors, peut-être que les objectifs de la Jisetsu consistaient également à ne pas faire interrompre la rencontre entre les deux Kages. Quoiqu'il en fut, il serait bientôt fixé par les motivations de l'ancienne kunoichi de Kiri, celles-ci étant encore assez floues pour l'heure en cette période sombre sur le monde ninja. Bien que théoriquement, l'acte du sabreur allait dans le sens de l'intervention insoupçonnée de Gabushi.
[HRP: désolé pour la taille du post, pas la grande forme...]
Ainsi donc, malgré ses doutes et ses craintes peut être qu'il n'y avait pas que l'Antei qui se préocupait vraiment d'une paix durable dans les differents pays qui composait le monde ninja morderne. Car en effet, l'epoque des guerres claniques était révolue à present et pour ne pas sombrer dans la guerre total entre village, tout cela était necessaire. Mais malgré ce qu'elle redoutait le capitaine et l'epeiste était bien plus raisonable que leurs propres dirigeants et le formatage de la loyauté aux deux kages n'avaient pas eut l'effet voulu sur ces deux âmes. C'était un moment qu'affectionerait plus tard la Nomade car même si les guerres et autres conflits continuaient par delà le monde, elle saurait que dans les rangs des guerriers qui composaient ces armées pouvait se cacher des gens qui étaient prêt à reflechir et penser de la manière la plus complexe des façons: par eux même. Car il était simplement question de cela, pouvoir dire à son dirigeant que ce qu'il fait n'est pas digne de son rang ou de ses responsabilitées.
Puis le capitaine demanda à la Nomade ce qu'il était censé faire. Peut être avec un peu d'ironie et de reticence dans la voie mais peut être aussi par crainte de ce que pouvait lui répondre la Jisetsu. Car effectivement, elle était une inconnue comme l'avait signalé Kiru mais ce qu'il dit par la suite lui fait lever un sourcil et elle essaya de répondre de la manière la plus franche et simple possible, comme a son habitude.
- Je ne pense pas que chercher des avis ou une opinion sur la situation, même de la part d'un opposant soit quelque chose à ecarter. Peut être les ignorer à la suite ou encore chercher une faiblesse dans ses propos, mais ne pas chercher cette information c'est s'enfermer dans sa propre orgueil et ses propres préjugés.Elle avait tourné son regard qui se voulait pour l'instant simplement neutre vers Kiru, pour ainsi encourager Mugen à l'ecouter. Et elle se tourna vers le kumojin pour lui répondre.Je ne t'influencerais pas, Shinobi des nuages. C'est à toi de tracer ta route et ton propre chemin, c'est à toi de faire tes choix et d'assumer les consequences. Sache que ce n'est ni l'Antei, ni le Raikage qui pourra t'empecher de possèder ce droit et si tes convictions sont forte, ce devoir. Peut être est-ce que le Raikage decide de l'avenir de Kumo, mais il n'en est pas moins que ce sont ses Shinobi qui tracent la route de ce village. Ainsi pour répondre plus simplement, fait ce que bon te sembles et saches que si tes actions sont mauvaises ou bonnes, elles auront des répercutions sur l'avenir.
Elle s'envoya après avoir expliquer son point de vue une petite gorgée d'alcool. Peut être allait-il la croire et l'entendre, peut être allait-il simplement balayer ses paroles d'une simple moquerie. Dans tous les cas de figure que pouvait lui reserver le capitaine, elle avait dit ce qu'elle avait à dire sur le sujet, l'Antei n'est pas là pour empecher quiconque de faire quoi que ce soit ou de forcer les gens à faire quoi que ce soit. Il est là pour instaurer une paix, simplement. Il restait une petite interogation que les deux shinobi se posaient apparament tous les deux. Peut être qu'elle n'avait pas été assez clair dans ses precedents discours et cela ne serait pas étonnant, elle était une piètre oratrice.
- Vous vous inquietez de la rencontre entre les deux ombres ? Peut être ne m'ais-je pas exprimé clairement donc. Je ne suis pas seule dans "l'Antei".Elle s'arreta un moment en marquant volontairement le nom de l'organisation. Son regard se tourna vers le Capitaine du Satoru car en effet, elle n'avait dit aucunement ce nom jusqu'à maintenant et pourtant, il le connaissait et le prononça de lui même. Elle reprit ensuite tranquillement sa phrase.Mes camarades sont en ce moment en train de paralyser de leur presence votre guerre, tout comme je l'ai fais avec votre rencontre. Donc les ombre de l'eau et de la foudre sont en train de combattre un adversaire peut être plus dangereux que ma propre personne en ce moment.
L'epeiste s'eloignait à présent du haut de la colline qui avait servit à cette petite discussion. Il avait précisé aussi qu'il allait voir le Mizukage pour "arrêter cette guerre qui n'aurait jamais dû commencer". C'était un choix brave sans aucuns doutes et malgré les choses qu'avait vu la Nomade dans son existance, elle ne put qu'être impressioner de l'audace du premier epeiste. Que pouvait-elle donc faire cette fois-ci ? L'idée de l'arrèter pour laisser le Samidare regler l'affaire lui traversa l'esprit, mais finallement elle eut une autre réaction que celle-ci et dans un simple silence, se mit à suivre l'epeiste qui allait à présent à la rencontre d'un combat qui cette fois-ci, avait surement eclaté. Elle ne doutait pas du démon cendré, sans aucun doute il était capable. Mais persuader les Kages dans toutes leur orgueil et leurs convictions que ce qu'ils faisaient était mal paraissait impossible. Ils descendèrent donc tranquillement la colline, l'epeiste en premier et, quelque metres plus loin la Nomade. Il ne restait plus que le capitaine de Kumo. Peut être que celui-ci allait aussi s'opposer à son dirigeant ? Peut être allait-il demander aux deux autres de s'arreter et de commencer un combat futil ? Pour le moment, dans cette calme descente, rien ne pouvait les toucher autre qu'une action du shinobi des nuages, Yashira Mugen.
Spoiler:
Je m'excuse de ce retard et de ce post plutôt bof. Problème de santé passager, je suis pas en grande forme sur ce coup-là ! En esperant pouvoir faire mieux pour la suite °-°
Si cette gamine était si forte que ça, surement pouvait-elle m'aiguiller sur une position à prendre, de manière à ce que je puisse agir tout en restant dans son système de pensée. Système qui, devais-je l'avouer, était celui qui était le plus logique vu les évènement actuels. L'Épéiste, que je m'étais donc résigné à laisser partir, rangea son énorme arme et me jaugea d'un air à la fois déçu et moqueur. Je n'avais que faire de ce qu'il me dit à ce moment. Bien que je l'eusse considéré comme un adversaire potentiel qui aurait représenté un grand défi pour moi, il ne m'intéressait plus. Incapable de comprendre que je m'étais approché de lui seulement pour lui parler, cet olibrius m'avait collé sa lame sous la gorge et menacé. Un type qui n'était pas foutu de faire la part des choses... Bref, je me sentais supérieur à lui en tout point, que ce soit en tant que Ninja qu'en tant qu'être humain. Il ne semblait même pas avoir compris que mes provocations précédentes n'avaient pour objectifs que de le chauffer un peu, afin qu'il ne se défile pas comme c'était maintenant le cas... Là-dessus, je m'étais complètement raté. Et puis quel mal y avait-il à se laisser aiguiller par la Kunoichi ? J'étais perdu dans ma tête... Une aide extérieure serait la bienvenue pour y voir un peu plus clair, et je ne semblais pas pouvoir compter sur le Kirijin pour m'aider à ce niveau. Mais finalement, Kiru reprit une position qui m'était un peu plus confortable, et suivi mes pensées à merveilles. En effet, que faisait Gabushi devant nous ? Le véritable problème, c'étaient Uriô et Shinichi, nous deux n'étions que des pions qu'elle pouvait aisément laisser s'entre-tuer sans que cela ne gène vraiment ses plans.
La Kunoichi ne me fut certes pas d'une très grande aide, mais elle eu l'effet que j'avais attendu. Effectivement, même si c'était Uriô qui tirait les ficelles, c'étaient les Kumojins qui traçaient la route du village. Il fallait que je parle au Raïkage au plus vite, afin de le raisonner. Nous avions enfin réussi à faire disparaître la guerre en bâtissant les Grands Villages, et seuls quelques Nukenins, par exemple Makka, posaient encore des problèmes. Nous nous étions enfermé dans un système qui nous force à prouver notre force, alors que l'objectif premier des Villages Cachés n'est pas d'être le plus fort, mais bien de faire perdurer la paix tout juste installée. Kiru pensait comme moi, et déclara vouloir retrouver Shinichi pour les mêmes raisons. Irai-je avec lui pour que, ensemble, nous ramenions à la raison nos patrons respectifs ? Il y avait peu de chance... En tout cas, je n'aimais pas l'idée de me déplacer avec lui. Il avait bien failli me trancher la gorge sans raison quelques instants auparavant, après tout. Par la suite, Gabushi confirma ce que je croyais en leur parlant de ses collègues qui avaient pris parti à d'autres rencontres entre Foudre et Eau. Ainsi, l'Antei avait bloqué la guerre de par sa seule présence. Je regardais autour de moi. Kiru mettait les voiles, et la Kunoichi attendait ma réaction. Ils semblaient persuadés que j'allais quand même les attaquer. Avais-je à leurs yeux le rôle du méchant ? Avais-je un comportement tel qu'ils me prenaient pour le petit soldat stupide qui n'entendra jamais raison ?
"Ce sont nos actes qui créent l'image que les gens ont de nous... Surement est-ce de ma faute, mais je crois que vous vous méprenez sur moi."
S'ils me considéraient ainsi, si Kiru était si méfiant avec moi et que la Jisetsu me prenait légèrement de haut, certes avec quand même une nuance de respect en tant que Shinobi que je pu déceler, ce devait être moi qui m'étais comporté d'une manière les laissant me voir ainsi. Seulement voila... Avide de combat comme n'importe quel Ninja en son fort intérieur, la Nukenin m'avait fait entendre raison. Propagande orale qui m'avait manipulé l'esprit ? Je n'y croyais pas. Ses paroles étaient vraies et justes, c'est pourquoi elles m'avaient convaincu. Je me tournais alors vers Sensoo Kiru, pour m'adresser de nouveau à son dos, pour adopter ce qui me semblait être la bonne marche à suivre. L'air résolu, je me risquais quand même dans ce changement de situation pour le moins inattendu.
"Allons voir Shinichi et Uriô. Peut-être qu'ensemble on pourra mettre fin à ces conneries."
Spoiler:
Bon voila, plus aucun intérêt à combattre. Dommage ça aurait été sympa lol Je vous propose donc de voir s'il est possible, dépendant de vos éventuels prochains posts, de se mêler au Groupe 1. Ce serait intéressant.
Donc, à part si vous avez de la suite dans les idées, je vous propose de mettre fin à ce rp qui est selon moi dans une impasse.
