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 Cambriolages mystérieux [Mission Rang B : Nai]

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Kaguya Inochi
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Message(#) Sujet: Cambriolages mystérieux [Mission Rang B : Nai] Cambriolages mystérieux [Mission Rang B : Nai] EmptyMer 11 Avr 2012 - 1:10

Mission Rang B :



Le silence fait partie intégrante de la vie de l'Elu. Il doit en toute circonstance se demander si le silence n'est pas préférable aux paroles. Il doit se faire discret lorsque la situation l'exige. Mais avant tout, il doit opter pour le silence à chaque prière. Les paroles ne transcendent pas la dimension de la Déesse, seul le silence le peut.

Le silence et l’Élu, extrait de Le Rôle de L’Élu




‒ Non mais regardez-moi ça ! Regardez, je vous dis ! Ne trouvez-vous pas bizarre qu'une bande de voyou ose voler les habitants du village et qu'ils ne soient toujours pas sous les verrous ? Ce village serait-il géré par des incapables ? Non mais j'vous jure. Hey ! Vous, à gauche, oui vous avec le sceau venez par là. J'ai des courses à faire, quand je reviens, mieux vaux que ce soit réparé. C'est dans votre intérêt mon bon ami, je n'aimerais pas me fâcher !
Cette personne s'éloigna. C'était ce que l'on appelait dans le jargon familier une « vraie peau d'vache ». On ne savait pas ce qu'elle avait mangé, mais cela lui restait visiblement sur l'estomac. Sur le départ, elle poussait quand même les gens ayant l'audace de poser les yeux sur elle, notamment un duo de journaliste en plein tournage. On pouvait en partie la comprendre. Ses biens ont été volés et aucun indice ne permettait de débuter une piste.
‒ Pas un seul indice, vous rendez-vous compte Patricia ? Cette affaire commence à prendre des proportions importantes et toujours rien. Bien sûr, nous suivrons l'affaire avec attention. Dès que de nouvelles choses se précisent, je reprendrais contact. C'était Pat' Detric, pour KiriTv ... Ca y est ? Tu as tout ? Bon aller on se casse, il est naze ce scoop. J'aurais préféré être sur l'arrivée du cirque en ville franchement. Je le mérite, non ?

Nai arriva à ce moment. Nai était en mission. Mais Nai était fatigué. La veille il avait passé une nuit blanche. Tout cela parce que ces satanés brigands attaquaient de nuit. Et le jour il fallait enquêter. Deuxième jour d'enquête. Notre aveugle s'était dit q'en fin de compte c'était plusieurs nuits sans dormir qui l'attendait. Un vrai calvaire ! Avoir vécu chez les taupes, il en restait pas moins humains et qu'il lui fallait des heures de sommeil minimales. Par contre, vu qu'il s'agissait d'une mission importante, il ne fallait pas la louper, tant pis pour le sommeil, il irait hiberner quelques semaines après c'est tout !
‒ Veuillez m'excusez, je suis un chuunin chargé de capturer ces turbulents personnages et ...
‒ Ha bah ce n'est pas trop tôt !
‒ Depuis le temps qu'on attendait que le village bouge son cul !
‒ Ouais ! Heureusement que tout le monde n'a pas été piller car on avait des incompétents pareils... hein... non mais j'...
‒ S'il vous plait mesdames, messieurs, je mettrais tout en oeuvre pour que vous récupériez vos biens, jusqu'à la dernière tasse empruntée.
Ils continuaient de grogner sur l'inefficacité du village. « Un comble ! » Préférant passer outre ces remarques inutiles et négatives sur le village, Nai bondit sur le toit. Il était encore humide de la nuit qui venait de se terminer. Notre chuunin avança alors jusqu'au capitaine de la garde qui était supposé surveiller le quartier la nuit finie. Cet homme semblait soulagé de le voir arriver. Ce n'était pas dans ses attributions de résoudre ces vols. Il avoua de lui-même être le commanditaire de la mission.
‒ Qu'avez-vous pour moi ?
‒ Ce trou, juste là. C'est tout ce que nous avons à chaque cambriolage. Les gens n'entendent rien et ne voient rien, on est mal barré.
‒ JE suis mal barré, rectifia Nai. Vous êtes déchargé de cette enquête. Je compte sur vous et votre personnel pour me fournir toutes les informations dont j'aurais besoin.
Le garde accepta sans rechigner. Il était plutôt content de ne plus avoir de rapports à émettre à son supérieur. Soulagé d'un poids, il se retira une fois que Nai n'eut plus besoin de ses services et disparue par l'échelle.

Notre ninja, accroupi avait une main sur une bordure du trou. Les cambrioleurs ne laissaient pas une trace. Etrange ...Trop étrange pour notre Chuunin qui gratta un peu. Un morceau du toit se détacha. Il l'amena au nez. Il repéra quelque chose. C'était faible. Très faible. Il gratta un plus gros morceau. Encore au nez, l'objet dégagea une odeur. Légèrement plus forte, il réussit à devenir ce que cela était. Etrange ... Il ferma ses yeux sens et huma tout le tour du trou, plus plongea sa tête à l'intérieur. Là !
Il tendit le bras et attrapa un petit objet. C'était ce qui avait laissé l'odeur repérée. C'était rare de retrouver cette matière dans une toiture. La plupart du temps on utilisait des matériaux modernes et résistants. Cette matière on ne la trouvait que ... Non ! Il devait vérifier son hypothèse. Nai descendit du toit et rattrapa le capitaine à vitesse grand V. Attrapé par l'épaule ce dernier demanda ce qu'il se passait donc. Le shinobi lui demanda la date du premier cambriolage.
‒ Hum. Pourquoi ?
‒ Je ne vous demande pas de me répondre avec des questions, contentez-vous de répondre aux miennes.
‒ Heu... et bien ... c'était il y a une semaine environ, dans la nuit de mardi à mercredi.
Nai le remercia chaleureusement et s'avança vers le petit attroupement de tout à l'heure. Ils continuaient de s'énerver et listaient également les biens volés. Notre ninja les interrompis et posa une question si incongrue qu'ils furent surpris.
‒ Pourquoi une telle question ?!
‒ Ne devriez-vous pas plutôt vous charger de l'enquête ?
‒ C'est absurde !
‒ S'il vous plait, je fais mon travail comme je le sens. Plus vite vous coopérerez, plus vite récupérerez-vous vos affaires.
‒ Hum... oui, il a raison !
‒ Et bien, il me semble que cela ne fait pas longtemps.
‒ Une semaine, minimum !
‒ Ce serait-ce pas mardi dans la journée ?
‒ Par contre vous dire où ils sont... aucune idée. Vous savez-vous ?
‒ Pas du tout. Par contre, quand j'en ai entendu parlé j'emmenais mon petit-fils à son cours de peinture. Je ne vous raconte pas le foin qu'il m'a fait. Et mamie par-ci et par là, mais moi non ! Je ne suis pas du genre à céder. Vous savez, on les gâte trooop. Je vois ma fille, elle n'a plus aucune autorité sur son monstre. A mon époque ...
On ne pouvait les arrêter ces gens-là. Nai s'éloignait alors sans que cela ne les troubles le moins du monde. Il avait eu sa réponse, c'était suffisant. Une coïncidence ? Cela l'étonnerait vraiment. Il n'y croyait pas. Le fait était que si vraiment les deux évènements avaient un lien, il ne pouvait pas le prouver. Il n'avait qu'un seul indice. Il ne voyait plus qu'une chose à faire, attendre que les cambrioleurs agissent et les prendre la main dans le sac. Bon, il faut que je dorme un peu avant la nuit. Il ne pouvait pas se permettre d'être inattentif. Ils agissaient le soir, Nai allait dormir la journée. Simple.

Le soir venu, il s'était séparé. Grâce à deux clones de pierre, Nai pu couvrir la zone entière. Car après de mûre recherche, les cambriolages avaient tous lieu dans une zone précise du village. Coïncidence ce n'était pas loin que l'autre évènement se déroulait ! Le vrai était perché sur un arbre lui-même perché sur une haute terrasse du quartier. Il était allongé sur une branche et ses pieds nus collaient parfaitement à un pan du mur d'où il recevait le moindre signal provenant de la rue. Les bras ballants il s'ennuyait, s'imaginant ce que ces clones pouvaient bien faire. Après tout c'était une nuit noire et Wakami essayait de l'endormir.
L'un d'entre eux sauta sur un toit. Tel un ninja entrainé, il était silencieux dans ses déplacements. Il sautait de toit en toit, captant les différents mouvements du soir. Il lui arrivait de commander à des couche-tards de rentrer chez eux. Lui aussi s'ennuyait car aucun bruit ne signifiait un cambriolage de maison. Il se savait non repérable et n'avait donc pas pu faire fuir les affreux. Parfois, il restait sans bouger afin de ressentir quelque chose, mais rien. Que dalle quoi !
Le dernier jouait les assassins. Il longeait les murs. L'oreille attentive, il glissait dans les rues sombres du village, esquivant les torches des gardes. Si quelqu'un était au courant de sa surveillance, les fautifs n'allaient surement pas venir. A trois, la zone était parfaitement couverte. Les deux clones de pierre se rencontrèrent à plusieurs reprises, échangeant des informations précises par le langage des taupes. C'était une vraie avancée dans son parcourt de ninja que de pouvoir communiquer ainsi.
Nai entendit le coq annoncer le réveil de l'astre brûlant. Très bien, cette nuit, aucun cambriolage. J'espère qu'ils vont agir la nuit prochaine, cela m'ennuierait de devoir passer une autre nuit à ne rien faire. Son voeux ne s'exauça pas. La nuit qui suivie, il ne se passa rien. Et la nuit d'après d'ailleurs. Nai perdait de plus en plus le contrôle de son énergie et bientôt son rythme allait être déréglé. Fichu mission !

C'était à la cinquième nuit qu'il se passa quelque chose. Un craquement suspect alerta le clone des toits. Il se rendit sur la zone et ... horreur ! Le crime était commis. Il s'imaginait le trou, à ses pieds. Comment ont-ils fait cela ? Ho, un autre craquement ! Il se rendit sur la zone et sentit des ombres s'éloigner à toute vitesse, puis disparaître soudainement. Nai ne comprenait plus rien. Comment, mais comment ont-ils fait cela ?!!
Le matin, la nouvelle fit du bruit. Un nouveau cambriolage commis. On s'insurgeait. Cette fois c'était un comble, la maison d'un riche citoyen avait été vidée. Nai ne s'était pas montré. Les brimades, il en avait assez. Il s'énervait déjà contre lui-même. Ces brigands avaient outre-passé sa capacité de repérage. C'était incroyable mais également très frustrant. Lui qui la pensait au point, doutait. Non ! Il y a forcement un truc. Ils ont forcement trouvé un truc.
Afin de tirer l'affaire au claire, Nai se rendit à l'endroit où ils l'avaient semé. C'était un grand mur qu'il avait en face de lui, un mur si haut qu'il devait sans doute s'agir de ce mur d'enceinte construit des plus riches pour éviter de voir traîner des puants dans leurs petits quartier. Il comprenait maintenant ce qu'il se tramait. Les pauvres volaient au riche. La réponse était derrière ce mur. Il concentra du chakra dans ses pieds, fit un bond en arrière puis un en avant. Il grimpa le mur dans sa totalité et arrivé à son sommet, descendit tranquille celui-ci, à la manière du rappel.
Déjà dans sa descente, il entendait des bruits d'animaux. Ainsi, c'était là qu'ils s’étaient installé. Comme par hasard juste sous l'enceinte... Très bien, maintenant que je connais leur position, ne me reste plus qu'une chose à faire. Nai Passa une partie de l'après-midi sous leur tente. C'était immense et sous celle-ci ils effectuaient leur job. Pour un aveugle ce n'était pas la meilleure place, mais qu'importe. Ils avaient un truc pour voler avec facilité, il voulait savoir quoi.


Dernière édition par Natsukeru Nai le Ven 13 Avr 2012 - 12:41, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Cambriolages mystérieux [Mission Rang B : Nai] Cambriolages mystérieux [Mission Rang B : Nai] EmptyVen 13 Avr 2012 - 12:38


Repérés !
Ces saletés grimpaient le mur. Ni une, ni deux, le premier clone avertit son compère dans le langage taupe. Reçu ! Ni trois, ni quatre, le second clone bondit de maison en maison jusqu'au pied d'un grand bâtiment et avertit son supérieur avec les mêmes vibrations. Compris ! Nai se leva, concentra du chakra dans ses pieds, se jeta hors de son arbre pour courir automatiquement le mur touché. Il avait quand même effectué une chute de plusieurs mètres. Normal. Ninja.
Il arriva bientôt à proximité de son jumeau, déjà en route pour le mur d'enceinte. Tout deux bondissait comme des félins. Ils comprirent rapidement que les malfaiteurs avaient déjà franchis l'obstacle. Rapide ! Laissons-les voler, pour comprendre leur méthode ! Il fallait comprendre comment il agissait pour effectuer une arrestation efficace. Surtout, ne pas se louper. C'était ce soir que tout allait être résolu, il en était. Les voleurs en étaient arrivés à leur cible. Le clone les suivait discrètement, focus sur leur méthode de travail tandis que Nai-s arrivaient.
C'était vraiment étrange, il y avait une masse importante de vibration, mais aucun bruit. L'espion comprenait ce qu'il se passait. Ils utilisaient ce fameux indice comme d'un étouffe bruit. Ingénieux. Seulement, cela ne devait pas durer plus longtemps. Vibrations du chef (!); intercepte dès les méfaits effectués. Ce ne bougeait plus tellement lorsque soudain, légèrement il entendit le carré de toit qui explosait.
Méfait fait !
Malaxage de chakra, composition de mudras, kunai et genjutsu lancés ! Arrivé au pied du chef, le kunai vibra sur la matière du toit. Le son permit de libérer du chakra et de lancer ce fameux genjutsu. Quelques secondes plus tard, tandis qu'ils devaient se demander ce qu'il se passait, un nai entièrement noir apparu devant eux. La nuit était noire, impossible de discerner son visage. Celui-ci ajouta alors de manière interposée :

‒ Voleurs, vous êtes en état d'arrestation. Rendez-vous immédiatement !
Ils se mirent à rire.
‒ Et tu comptes nous arrêter ... seul ? Va jouer ailleurs petit.
‒ Heu ... chef...
‒ Quoi ?!
‒ Re...regardez autour.
‒ Mais qu'est-ce que tu racontes, tu ne vois ... mais qu'est-ce que ?
Un tas de Nai étaient apparu. De derrière des murs, depuis des murs, des toitures, du sol même. Ils étaient lents, mais avaient l'avantage de surprendre l'adversaire. Le clone réitéra sa commande, prépara en secret une nouvelle technique. Il était même sorti du toit, caché dans l'obscurité de la nuit et du clone.
‒ Voleurs, je suis shinobi de ce village, vous êtes en état d'arrestation. Rendez-vous immédiatement.
‒ Mais tu as cru qu'on était qui ? Ho ! Tu peux crever, ninja !
‒ Je considère cette réponse comme refus d'obtempérer.
‒ Considère que je vais te botter le cul, abruti !

C'est alors qu'il lui lança un shuriken, surement pour voir la réaction du ninja. Seulement le shuriken ne toucha pas Nai, pourtant parfaitement lancé. Il dévia sur la droite et fit un tour complet pour revenir sur son adversaire qui s'exclama de surprises. Parant l'arme, il en lança deux nouvelles. Encore une fois, arrivée à proximité de notre aveugle, elles s'écartèrent pour jouer au boomerang. Cela commençait à énerver l'adversaire. Parfait ! Une quinzaine de shuriken arrivèrent de toute part, lancés par les policier-ninjas.
‒ J'en ai assez !
Il malaxe du chakra là ! Il connait l'art Shinobi ! Renfort !

Quelques instants plus tard, une bourrasque arrivait sur le terrain. C'était l'indice ! Leur chef maîtrisait l'indice ! Impressionnant ! Les clones se transformèrent en brume. Cela riait et ordonnait de rentrer. Mais trop tard pour eux. La brume se reforma. Exclamations ! Tous les Nai réapparurent et d'autres supplémentaires étaient arrivés. Plusieurs d'entres eux bondirent alors sur l'adversaire, un kunaï en main et frappèrent. Blessures infligées ! En revanche, le vrai visage des chasseurs devint visibles. Réactions subites
‒ C'est un genjutsu ! Bordel !
La technique fut dissipée avec efficacité. Le chef effectua un kai et perturba ensuite le flux de ses collègues. Il était fort celui-là !
‒ Bien joué ! Vous n'êtes pas mauvais. Mais c'est trop tard.
‒ Chef, ils en restent trois.

L'homme au ninjutsu envoya un kunai pour chaque nai qui restaient. Chacun para avec facilité l'objectif grâce à leurs propres kunais. Sauf que dans le même temps, il avait envoyé une boule fumigène qui lui permit de s'enfuir. Petit ! Une course poursuite s'entama alors dans le quartier. Nai n'était pas loin d'eux et s'était dispersé pour l'occasion. Seulement, ils étaient vraiment rapides, il fallait à tout prix les arrêter afin qu'il ne traverse le fameux mur. Tous les chuunins de kiri créèrent des gants de pierres qu'ils lancèrent en cœur sur les assaillants. C'était un petit groupe de quatre personnes et les trois suiveurs étaient visés.
Touchés !
Ils se prirent les pieds dans les gants qui se plantèrent pour ne plus s'en décoller dans le sol. Le chef continua sa course, nai aussi. Les deux clones s'arrêtèrent autour des sous-fifres et les menottèrent avec des cordes solides. L'un des clones fit demi-tour pour prévenir le capitaine de la guerre tandis que l'autre restait là, à surveiller. Trois-quart du groupe d'arrêté, c'était déjà ça.

Nai et le chef étaient sur le mur d'enceinte. L'un en face de l'autre, il se contemplait sans un mot. C'est Nai qui brisa le silence :
‒ C'est ici que tout s'arrête, rends-toi !
‒ C'est ici que tu t'arrêtes ! Tu n'es pas assez fort pour me vaincre.
Nai soupira, le combat était déjà engagé de toute façon. Il sortit son sabre.
‒ Je suis sabreur du village caché de Kiri, cette arme signera ton arrestation, en gros caractère !
L'autre se mit à rire. Il était vraiment confiant. Cela n'allait pas. Cela devait cesser maintenant. Son arme touchait déjà le sol, elle accumulait peu de terre alors que l'autre riait encore. Nai ajouta un : « Let's fight ! » et brandit son épée en avant. Une couche de terre se brisa, libérant un grappin. Il serpenta jusqu'à l'adversaire pour lui bloquer le bras. Ce ne fut pas le cas. Il utilisa encore ce fameux indice pour se proteger et commencer à avancer jusqu'à notre garçon : « Ce foin ne te sera d'aucune utilité ! » L'arme fut tirée en arrière et le grappin changeait de cap direction : le dos du chef.
Nai alla également à sa rencontre et dans un mouvement particulièrement précis, s'abaissa. L'adversaire surpris, baissa la tête. Là ! Nai concentra du chakra dans ses pieds et ses mains et inversa rapidement leur position. Ainsi, il donna un énorme coup de coup : « Konoha Shoufuu ! » L'attaque fut net et précise. L'adversaire s'envola perpendiculairement au mur. Le grappin à proximité de Nai, il effectua un mouvement rapide qui lui permit de lancer son arme au niveau des pieds du bouffeur de foin.
Encore une protection de foin !
Nai était descendu et arriva à pas lent à sa portée. Il tendit le bras, l'épée redevenue normal et après l'avoir positionnée sous son menton exprima sa victoire :
‒ Perdu Monsieur le Clown.
Arrivèrent à ce moment, toute une garnison de garde.

‒ Tout à fait Patricia, les hommes responsables des différents casses ont été arrêtés il y a deux jours, dans la nuit. Il s'agit de quatre clowns du cirque Kyomö, renommé Bobar par les résidents volés. En effet Patricia, ces hommes étaient avant leur arrestation par un shinobi du village de Kiri des voleurs réputés dans l'archipel. Agissant avec discrétion ils avaient réussi à s'infiltrer dans ce cirque pour commettre leur méfaits. Quelle histoire Patricia, quelle histoire !
Couper !
Le journaliste commençait à donner l'ordre de ranger. On pouvait voir au loin la riche populace qui s'exprimait vivement devant leurs trésors retrouvés. Quelques-uns avaient tenté de remercier Nai qui s'était aussitôt dérobé et enfuis. Ils ne voulaient pas de tout cela. Il avait juste fait son job. De plus l'adversaire avait été faible. De simples voleurs utilisant le ninjutsu pour commettre des crimes, c'était ridicule et cela lui déplaisait d'avoir eu à utiliser beaucoup de chakra pour ça. Enfin, maintenant que les brigands étaient en prison, il allait pouvoir reprendre un rythme normal !

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