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 C'est bien ma veine [Ryûga]

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Iwa
Takagami Ayame
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Message(#) Sujet: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptyVen 2 Mar 2018 - 22:35



When the doubt is over what we are …
Samui Ryûga
Été de l'an 5

Il y a parfois des évènements qui nous rendent perplexe… Voir même pire. Il arrive même souvent de se retrouver dans des situations cocasses. C’est un peu ce qui m’arrive en ce moment. Moi qui arrive en général peu en retard et quasiment jamais absente, il semblerait que j’ai accumulé suffisamment de retard et d’absence pour me faire remarquer. Génial… Merci la pointeuse. Autant dire que j’étais un peu en colère contre moi-même sur ce coup mais il allait falloir que je tranche sur mon statut et ceux de manière rapide et radicale. A croire que mes professions ne sont plus tellement compatibles. A mon plus grand regret. Assise devant le morceau de parchemin qui venait de tomber de mes mains, je ne suis pas du tout fière de ce que je viens de lire. Cela en devient presque décourageant. Et pourtant, je ne suis pas du genre à me décourager. Peut-être, devrais-je en parler au Directeur ou au Senseï ? Je semble « buger » un coup et finalement, je me dis que c’est tout sauf une bonne idée. Je vais devoir comme d’habitude me débrouiller. En fait, je crois qu’il vaut mieux que cela soit ainsi. On me dit souvent qu’il faut savoir se tourner vers ses amis mais pourront-ils seulement comprendre les raisons de ces retards répétés de la semaine et de ces absences injustifiés ? C’est improbable… Après, ils vivent tous chez leur proche tandis que je dois me battre en bas de chez eux pour avoir un semblant de paix et de vie. Si on peut appeler ça une vie. Je ne suis pas sûre de pouvoir appeler ça une vie. On me dit souvent que je dois profiter de ma vie tant que je suis jeune mais puis-je vraiment en profiter ? Fermant les yeux un moment puis soupirante, je devais me rendre à l’évidence que je me mets dans la merde toute seule avec tout ça. C’est bien ma veine… Tout marchait si bien jusqu’à maintenant alors pourquoi a-t-il fallu que cela merde autant cette fois-ci ?

Bien que mes retards soient dus à des heures de sommeil en plus, cela ne justifie pas mes absences diverses et variées. De multiples passages rapides à l’hôpital pour qu’on me dise de freiner un peu histoire de me reposer. Mais qui payera mes factures si je me repose ? C’est malheureusement un luxe que je ne peux pas m’offrir dans l’état actuel des choses. Bien que les soins soient encore à ma portée, le repos est quelque chose qui est réservé à ceux qui vivent correctement. Personnellement, me reposer veut aussi dire arrêt des vivres et je n’ai personne pour payer ce qui tombe tous les mois même si ce n’est pas grand-chose. Mais dans un village naissant comme Iwa, l’économie est encore fragile et beaucoup de chose sont chers du point de vu d’une vermine selon les dires de certaines personnes qui se croient plus intelligentes parce qu’elles sont nobles. Je leur ferais bien ravaler leur barbe à ces personnes. J’ai presque envie de les mettre au défi de me remplacer… Moi qui suis d’un nature calme, me voilà emportée par une colère et une jalousie. Mais qu’est ce qui m’arrive par Shinji… Je reconnais que j’avais du mal à me reconnaître. Je devais me calmer… Me levant de là, je décide d’aller faire une petite méditation avant de me rendre à la Citadelle.

J’avais ce besoin de m’isoler et de me remettre les idées en place. La fatigue semble pas mal m’atteindre. En même temps, à force d’enchaîner des nuits d’accompagnement plus le boulot de shinobi dès le matin, il y a un moment où c’est mon corps qui me dit merde. Fait chier. Prenant plusieurs grandes inspirations, j’avais besoin de calme pour essayer de trouver une plénitude plus que nécessaire en ce moment. Je prends donc le temps de souffler afin de retrouver des idées claires. Je suis une habituée de ce genre de pratique et il n’est pas rare que je m’en serve avant un entraînement ou quelques heures avant une mission. Sauf si on vient me chercher à l’improviste. Une fois qu’elle est terminée, je peux me permettre de bouger. Observant dehors, je remarque qu’il commence à faire doux et je peux oser les tenues un peu plus légères sans mettre ma longue cape sur le dos. Je pose alors mon regard par la fenêtre avant de me rendre compte que les cerisiers commencent à avoir des fruits. Le temps passe vite. Prenant mes affaires, je prends alors le morceau de parchemin avec moi et je le range dans une de mes poches. Quittant l’appartement, je savais où j’allais et ce qui allait me tomber dessus. C’est bien ma veine. Marchant à travers les rues, je reste silencieuse et pour une fois, je n’avais pas le sourire. Chose étonnant chez moi…

Direction la Citadelle. Arborant tout de même mon bandeau, il se manifeste autour de mon bras gauche et je marche dans les rues avec calme et absence. Je pense bien entendu à ce qui va me tomber dessus en arrivant. Le message que j’ai reçu n’a rien de gratifiant ni de joyeux. Je soupire même durant toute la durée du voyage qui n’est pourtant pas bien long. Arrivant dans la Citadelle, je me rends là où je dois aller et prendre la sauce sur la figure. Cela ne va pas me plaire mais j’ai ma responsabilité là-dedans aussi. J’avais qu’à être plus stricte avec moi et ne jamais arrivé en retard ou absente. Cela ne m’amuse pas mais que puis-je faire d’autre dans le fond ? Arrivant au dit étage correspondant, je prends une grande inspiration, j’ouvre la porte et j’entre dans le lieu simplement avec les mains dans les poches. Bordel, on croirait voir une rebelle alors qu’en réalité, je n’ai rien d’une rebelle. Je suis juste lassée et fatiguée.

« - Bonjour ! »
« - C’est à cette heure-ci qu’on se pointe ? »

Et voilà, c’est parti pour un tour. Je reste alors debout et j’écoute les reproches. Autant dire qu’il ne se lésine pas vraiment sur l’ensemble. Je reste alors silencieuse et je tente d’en placer une mais il ne m’en laisse pas réellement le temps. Baissant alors la tête, je soupire à plusieurs reprises. Je sais reconnaître quand je suis en tord mais faut pas abuser non plus. Je ne suis pas le mauvais diable du village. En temps normal, on entend pas parler de moi et c’est peut-être l’une des rares fois où on risque d’entendre parler de moi. Je suis toujours discrète et calme mais il y a un moment où il faut savoir prendre sur soi. C’est un peu le cas en ce moment mais je le laisse parler lui laissant le temps de dire tout ce qu’il lui passe par la tête. Et autant dire que cela est très loin d’être flatteur.

« - Je... »
« - Vous êtes toujours en retard et je ne parle même pas de vos absences répétées.. »
« - Mais... »
« - Pas de mais qui tienne ! »
« - Non mais … Bon sang, vous allez m’écouter un peu ? »

J’avais l’impression de parler à un mur ou à un robot. Par Shinji, faites le taire ou je vais l’envoyer bouler à ma façon. Je ne suis pas quelqu’un qui péte les plombs facilement mais je suis franche et si j’ai envie de dire merde, je le dis. Et là, il est clairement en train de me gonfler. Que faire face à un ninja supérieur pareil ? Je veux bien reconnaître mes tords mais qu’il me laisse au moins la possibilité de prendre la parole. Je me sens ridicule à essayer d’interagir avec lui et je finis par lever les yeux au ciel en priant silencieusement. Que quelqu’un me vienne en aide, là… Je savais que j'aurais dû passer par le Centre de Recherches pour prendre de l'aspirine...

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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptyDim 4 Mar 2018 - 16:21

Non pas qu'il voulait à tout prix donner l'impression d'incarner le leader intéressé et proche de ses troupes, personnage qu'il n'avait de toute façon aucune prétention à être, mais reparcourir ainsi les coursives et allées du QG militaire dans son large kimono d'apparat pour sentir autours de lui cette énergie et cette effervescence avait de quoi regonfler encore un petit peu plus le moral, qu'il avait quelque peu en berne à cause de son isolement prolongé. Se faire voir par ses subordonnés les plus modestes, qui n'avaient eu aucune idée de l'état du Tsuchikage pendant ces longs mois, n'était qu'un petit plus à mettre à l'index, et peu importait à vrai dire l'image que pouvait véhiculer Ryûga à ses soldats. Ne pas attirer sur soit une haine infinie et des inimitiés à n'en plus compter était certainement une chose à éviter, lorsque l'on était chef des armées, mais se faire aimer ou ne serait-ce qu'apprécier par ses troupes était une entreprise tout à fait superflue et inutile selon l'avis du Samui, qui parcourait d'un pas soutenu le QG où s'affairaient presque à toute heure des dizaines de shinobis.

Tout semblait tourner selon une conception de la perfection qui était propre à Ryûga : rien ne stagnait, tout était en mouvement perpétuel, et même si des imprécisions pouvaient se dessiner ici et là, aucun rouage ne se mettait jamais à l'arrêt. La machine tournait, et si il savait que c'était principalement grâce aux ordres qu'il avait continué à faire passer depuis ses appartements aseptiques, le Samui devait également prendre sur lui d'admettre la part de responsabilité de son bras droit dans tout ceci. Mais, tel le serpent se mordant la queue, le Tsuchikage pouvait également s'attribuer ce mérite, si l'envie lui en venait dans une poussée de mégalomanie. C'était après tout lui qui avait perçu en Kazuya cette propension à l'efficacité, une qualité qui se trouvait le plus souvent gâchée par d'autres traits de caractères chez les membres du clan Bakushô, et c'était sa décision de lui confier ce niveau de responsabilité, unique dans la Citadelle, qui avait pu permettre à la base militaire de ne pas faiblir en son « absence ».

Mais Ryûga n'avait pas ces considérations-là à l'esprit. La justesse des décisions qu'il prenait appartenait au passé, et seules ses futures décisions importaient. Comme celle, par exemple, de tendre l'oreille pour s'intéresser à une discussion un peu trop houleuse à son goût, dans le sens contraire de sa marche de l'autre côté des colonnades intérieures du QG. Stoppant net son pas si assuré, le regard du chef militaire pivota pour observer la scène et écouter plus activement la teneur du propos. Instinctivement, il se rapprocha. Il n'avait pas besoin de se faire voir davantage qu'il ne le faisait déjà, mais certaines choses, dans cet échange, ne lui avait pas plu. Les mains soigneusement placées dans son dos, Ryûga s'arrêta à quelques pas à peine de la scène.

« Officier, au rapport. Que reprochez-vous exactement à ce soldat ? »

La neutralité et la froideur du regard du Tsuchikage, figé dans les yeux de l'officier, avait de quoi congeler sur place. Pas même Ryûga ne daigna-t-il accorder un coup d'oeil à la jeune kunoichi, focalisé pour l'heure sur ce qu'avait à lui répondre son subordonné.



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Message(#) Sujet: Re: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptyDim 4 Mar 2018 - 17:52



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Je reste debout et silencieuse venant clairement de comprendre que je n’avais pas mon mot à dire. Comme à chaque fois. Cela en devient fatiguant à force. Oui, je suis en tord mais qu’on me laisse au moins m’expliquer. Surtout que la plupart ne prenne même pas la peine de lire correctement les dossiers des personnes qu’ils prennent sous leur tutelle. C’est à croire que le système devait être gangrené de l’intérieur. Je lâche un soupir et je baisse malgré tout la tête et les épaules. Se faire engueuler comme ça sans même prendre la peine de répondre après avoir été poli. Je devais rester calme. Ce n’est pas dans mes habitudes de me laisser emporter comme ça. Je l’écoute tout en inspirant à plusieurs reprises. On m’a appris au Centre de Formation qu’un shinobi devait garder son calme. Je le laisse donc finir ce qu’il avait à dire. Après tout, cela m’apprendra à être en retard et à avoir eu des absences ses derniers temps. Je me demande si cela vaut vraiment la peine que je m’explique… Franchement, parfois, je ferais mieux de me taire car cela va m’attirer encore plus d’ennuis que je n’en est déjà. Par Shinji, faut que cela se termine vite que je puisse passer à autre chose. J’étais tellement occupée à écouter les réprimandes de ce ninja supérieur que je n’ai pas entendu les bruits de pas qui se trouvait à quelques mètres de là. Par ailleurs, je sursaute en entendant cette voix et je tourne la tête. L’officier en place se rapproche de quelques pas avant de se mettre au garde à vous.

« - Tsuchikage-sama ! Je réprimande ce soldat en raison de ses absences et retards. »

Bah voilà, j’ai tout gagner. Me voilà maintenant fichée auprès de la plus haute instance du village. C’est vraiment pas ma période. J’avais personnellement mis un moment avant de me rendre compte que j’avais à faire au Tsuchikage. Et merde… Qu’est-ce qui va m’arriver ? Entre le moment où l’officier s’est mis au garde-à-vous et le moment où il explique ma situation, je ne me fais prier pour me mettre à genou devant celui qui dirige le village. Je garde la tête baissée et je ne l’avais jamais croisé jusqu’à maintenant. L’officier maintient son garde à vous.

« - Ce jeune soldat a cumulé ces retards et absences ses deux dernières semaines. Aucun souci jusqu’alors. »

Que dire face à ça. Je garde la tête baissée et je me demande encore dans quel pétrin je me suis encore mise. Cela ne tourne clairement pas en ma faveur. Le ton qu’avait précédemment utilisé le chef du village faisait limite froid dans le dos. A croire qu’il est à la hauteur de sa réputation. En temps normal lorsqu’un genin comme moi croise le chef du village, ce n’est pas pour dire les politesses d’usages. Loin de là. J’ai entendu parler du cassage de porte par mon camarade du « Puits » et autant dire que cela met haut en couleur la personne du chef. Mais je ne suis pas là pour juger contrairement au chef du village qui a tous les pouvoirs entre ces mains. J’avoue, j’avais tout de même une boule dans la gorge. Je respecte la hiérarchie mais de là, à me retrouver face à la tête dirigeante… Je ne sais pas encore si je dois prendre ça bien ou mal. Je vais donc devoir me montrer correct par la suite. Surtout qu’il n’est pas impossible qu’il ait entendu une partie de la conversation houleuse que j’ai eu avec mon supérieur à l’instant…

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Message(#) Sujet: Re: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptyJeu 8 Mar 2018 - 13:21

Impassible, Ryûga observa le dénommé Shido le saluer dans l'urgence et lui faire son rapport sur la situation. Celle-ci était assez banale, à la vérité, et il pouvait paraître surprenant que le chef de guerre de la Citadelle prenne la moindre seconde pour s'y intéresser, mais il existait dans les faits une myriade de situations dans lesquelles l'intervention d'un Kage pouvait tout changer, simplement de par le pouvoir qu'il portait avec lui. Le pouvoir en question n'avait rien à voir avec celui d'un Empereur, comme certains groupes dissidents semblaient le croire même au sein de la base militaire, mais il était en tout cas absolu sur les soldats qui y étaient rattachés. Sur le côté, la jeune kunoichi s'était tout bonnement fendu d'une génuflexion, le regard bas et coupable, docile. Peu surprenant, quand on considérait le sort qui était réservé aux fortes têtes à la Citadelle, un sort assez largement connu qui dissuadait la plupart de sortir du rang. A l'occasion de cette marque de respect, Ryûga jetta furtivement un œil sur le dos de la jeune femme avant de rapidement se recentrer sur Shido.

C'est alors que lui parvint une information intéressante. Cette kunoichi, dont il ignorait encore le nom, n'avait fait montre d'aucun manquement il y avait encore deux semaines de cela, moment à partir duquel ses absences s'étaient apparemment faites nombreuses et répétées. Difficile de croire qu'il pouvait simplement s'agir d'un manque de motivation ou d'un changement soudain d'attitude vis-à-vis du travail de shinobi qui était le sien. Non, sous ces retards et absences soudains se cachait certainement quelque chose.

« Relevez-vous », dit-il simplement à la kunoichi.

Il attendit que la jeune femme s'exécute en la dévisageant de son regard froid avant de reprendre.

« Nom, prénom ? Demanda-t-il, encore une fois en attendant la réponse avant de continuer. Laissez-moi vous le demander aussi simplement que possible, Ayame-san : que s'est-il passé il y a deux semaines pour que votre discipline en pâtisse à ce point ?

C'est une question, à la vérité, que n'importe quel chef de section responsable aurait déjà du poser il y a quelques temps
, souligna-t-il à l'attention de Shido en lui accordant un coup d'oeil où se devinait un air réprobateur. Car au-delà des raisons qui se trouvent derrière ces manquements, j'espère que vous réalisez bien Ayame-san que des vies sont perpétuellement en jeu, et qu'un seul rouage défectueux peut entraîner bien d'autres défaillances. »

Le Tsuchikage imposait là sa rigueur à ses deux interlocuteurs de façon unilatérale sans chercher à excuser la moindre erreur de leur part. Mais découvrir ce qui se cachait derrière des dégradations aussi soudaines dans le comportement de l'un de ses soldats revêtait un intérêt de fond pour lui, qui ne se satisfaisait ordinairement que de la perfection.



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Message(#) Sujet: Re: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptySam 10 Mar 2018 - 15:03



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Je reste à genou devant le chef militaire. Qui ne le connaît pas ne serait-ce que de nom ? Il faut dire que mes parents se battaient sous ses ordres lors de la rébellion alors même si le temps a passé, son nom n’est pas passé à la trappe pour autant. Loin de là et même si j’étais plus jeune, son nom a marqué la rébellion. Pourtant, en cet instant, j’avais l’impression d’être il y a des années avant que la rébellion ne l’emporte. J’ai grandi sous la peur du clan de l’empereur, ce même nom que le Shodaime Tsuchikage porte encore de nos jours. Dans le fond, même si l’Empire n’existe plus, il existe encore quelque part cette crainte que tout ne recommence. Je n’avais pas d’avis sur la personne devant moi et que je n’osais pas regarder. Si je reconnaissais mes torts ? Oui, je ne suis pas du genre à ne pas assumer mes actes mais je ne peux rien faire pour aller contre le fait que cela soit mon propre corps qui m’envoie bouler et qu’il est fatiguée. Je ne me rends peut-être pas compte mais sans lui, je ne serais déjà plus de ce monde. Laissant les deux supérieurs discuter, je reste silencieuse en me demandant ce qui pouvait m’arriver. Il n’est pas coutume de croiser le chef de l’armée dans les couloirs et encore moins qu’il s’intéresse à une personne qui se trouve en bas de l’échelle que cela soit social comme militaire. Je suis même encore surprise qu’il soit encore là à écouter les gémissements d’un chunin et les silences d’une genin. Intimidée par la présence du Tsuchikage, je n’ose pas prendre la parole et je reste tête baissée.

Je n’ai pas honte mais je me montre à ma place. A savoir un genin qui doit respecter à son supérieur le plus gradé. Je suis silencieuse jusqu’au moment où il me demande de me relever. Prenant une légère inspiration, je ne mis pas longtemps pour m’exécuter. Je redresse la tête et je redresse ensuite mon corps. Le Tsuchikage a plein pouvoir sur le système militaire et je le savais. Daignant observer mon interlocuteur, la froideur de son regard me donne froid dans le dos et me rappelle a quel point je pouvais détester me faire remettre à ma place. Surtout que sur le coup, c’est probablement la personne la plus gradée du village qui va agir en conséquence. Je ne suis pas quelqu’un qui manque de respect à qui que ce soit mais je sais que mes camarades ayant croisé sa route l’ont assez regretté. Mais je n’avais eu le loisir de le rencontrer en personne. De ce fait, je peux barrer cet objectif secondaire de ma longue liste imaginaire d’objectifs que cela soit bidon ou pas. Restant aussi droite qu’un i lorsque le chef du village me dévisage, il me demande mon identité et je lui réponds du tac-o-tac ce qu’il voulait savoir.

« - Takagami Ayame, Tsuchikage-sama ! »

Bien sûr, mon intimidation se fait entendre dans ma voix et je me dis que je suis vraiment bête. Prenant une autre inspiration discrètement, je ne lâche pas pour autant mon interlocuteur. Ma mère m’a appris à regarder les gens dans les yeux lorsque je m’adresse à eux. Pourtant, il n’y a aucune agressivité dans mon regard, juste de l’inquiétude. Il faut dire qu’en général, quand on se présente devant lui, ce n’est pas pour des politesses ou des problèmes simples de ce genre. Puis, il me pose la question que j’aurais tant voulu entendre de la part de mon responsable du moment. Quelque part, je suis soulagée de l’entendre me poser cette question. Posant mes mains devant moi, je le regarde simplement, sans prétention ni agressivité. Il m’a posé une question alors la moindre des politesses est d’y répondre. Dans la mesure du possible autant y répondre avec la plus grande sincérité vu que je m’adresse à mon ultime supérieur.

« - Le département de la santé a diagnostiqué un épuisement physique avec signe de surmenage. »

Car oui, je ne suis pas folle au point de ne pas avoir une excellente raison de ne pas me trouver en poste. Seulement, ce n’était pas à moi de transmettre ça. Et même si j’en avais déjà parlé, il suffit de consulter mon dossier pour y comprendre ce qu’il en est. Si le chef vient par mégarde à consulter mon dossier, il verrait les raisons pour lesquelles je ne parviens pas forcement à tenir le rythme. Je savais qu’à un moment donné, je ne tiendrais plus le rythme. Il est pourtant précisé dans mon propre dossier qu’en plus d’être shinobi, je suis aussi Dame de Compagnie et Danseuse dans une maison de thé. Bien sûr, il y a encore autre chose mais seuls les haut-gradés en ont connaissance. Je parle bien sûr du Tsuchikage, de son bras droit et du directeur du « Puits de Savoir ». Bon d’accord, j’en ai parlé à mes coéquipier mais cela reste entre nous. Il y a eu aussi une longue rémission suite à une mission mais cela reste un détail. Je ravale ma salive car on peut dire que je ne fais pas ma maligne devant le chef du village.

« - Permission de parler franchement, Monsieur ? »

On ne sait jamais. Je ne fais que demander la permission de parler à cœur ouvert et rien d’autre. Car toutes personnes qui se renseignent finissent par savoir qu’être à trois postes en même temps, c’est juste hardcore pour tenir le rythme. J’ai tenu un certain temps mais cela ne pourra pas éternellement continuer. Du moins de mon point de vu.

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Message(#) Sujet: Re: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptyMar 13 Mar 2018 - 22:46

La kunoichi paraissait intimidée, pour sûr, mais n'en perdait pas pour autant ses moyens. Un signe d'aplomb que le Samui appréciait à sa juste valeur, même si la valeur en question n'était pas mirobolante. Cela l'assurait au moins de la stabilité émotionnelle et de la psyché de cette soldate, qui fut prompt à répondre aux interrogations du chef des armées de la Citadelle. Ainsi, Ayame Takagami souffrait de surmenage : il s'agissait là d'un diagnostic qui n'était pas prononcé à la légère, pas par les services médicaux d'Iwa en tout cas, et Ryûga pouvait se permettre de prendre cette information sans pincettes particulières. Si un médecin s'amusait en effet à trafiquer ou exagérer ne serait-ce que de façon minime le résultat de ses consultations, il en serait en effet quitte pour un bannissement de la cité et une interdiction d'exercer sur tout le territoire de Tsuchi, ce qui le condamnait à une vie d'errance hasardeuse et potentiellement très dangereuse. Que quelqu'un risque cela pour un seul diagnostic exagéré était donc quasiment impossible, même si la possibilité existait toujours dans l'éventail des possibles.

Mais à partir de là, quelle conclusion tirer ? Ayame n'avait-elle pas une assez bonne condition physique pour tenir le coup ? Ses précédents états de service semblaient d'après Shido sans l'ombre d'un reproche, ce qui contredisait cette hypothèse : on ne devenait pas fatigué du jour au lendemain sans facteur extérieur. Cela, l'Ombre de la Roche le déduisit tout naturellement, et ce dernier ne mit pas longtemps non plus avant de répondre à la demande un tantinet farfelue de la kunoichi.

« Parler franchement, c'est ce que j'exige de chacun de mes soldats, de l'infiltrateur d'élite au plus jeune cadet de l'académie. Cette question-là est donc, par définition, totalement superflue. Complétez rapidement votre exposé soldat, je n'ai pas toute la journée. »

Aussi ouvert et attentif qu'il pouvait se révéler être par moment, le Samui n'en demeurait pas moins un Kage avec nombre d'obligations diverses dont la plus importante, rester au plus haut niveau de compétence, avait pu être mise à mal ces derniers mois. Plus que toute autre chose, sa priorité de fond était donc de rapidement retrouver son niveau technique et physique pour ne laisser place à aucune déconvenue ou surprise quelconque. La fonction de Tsuchikage avait beau l'avoir éloigné des combats, il demeurait de son devoir de pouvoir ressortir vainqueur de toutes les situations. Son regard froid, presque désintéressé de Shido, transperçait presque à présent les yeux bleus d'Ayame comme pour en extirper la vérité et pouvoir rapidement conclure cet aparté, ce qui lui permettrait de dédier à nouveau toute son attention à la multitude d'autres problèmes qu'il gardait actifs dans un coin de son esprit.
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Message(#) Sujet: Re: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptyDim 18 Mar 2018 - 22:55



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Tout le monde n’est pas enclin à accepter la franchise. Bien que cela soit quelque chose que j’applique tout le temps. Combien de fois j’ai dû me mettre en tête de demander la permission et c’est le jour où je croise le responsable du village que j’y pense. Cherchez l’erreur. En même temps, je suis connue pour ma discrétion en temps normal et il n’est pas dans mes habitudes de me faire remarquer. Je n’ai pour ainsi dire jamais eu de retard ou d’absence durant mes années au Centre de Formation. Pourtant, je n’arrête pas depuis ses deux dernières semaines. Cela n’avait rien à voir avec ma forme physique ou moral… Du moins, pas si on croit parler à un shinobi qui ne fait que cela. Mais j’ai d’autres fonctions en plus de cela dont un qui est connu par les instances supérieurs du village. Malgré tout, je pense que cela doit être inscrit dans mon dossier. Mais comme peu de personnes ne prennent le temps de lire, je dois malheureusement me répéter la plupart du temps. Mais il ne faut pas oublier que je suis en train de m’adresser à un Kage qui dispose de nombreuses responsabilités. Mais si je ne l’avais pas en face de moi en ce moment, je serais resté persuadée qu’il ne s’intéresse pas à un cas comme le mien. Surtout que je ne dois pas être la seule à être dans cette situation.

Comment ne pas être intimidée lorsqu’on parle à une personne qu’on ne pensait pas croiser dans un dédale de couloir. Honnêtement, je n’aurais jamais penser le croiser là. Bien sûr, je sais qu’il est pas loin vu qu’il a une tour où il gère le village mais jamais ainsi. c’est donc plus qu’une surprise. Surprise que j’évite de montrer. En fait, je l’ai montré mais j’étais alors à genou devant celui à qui je dois « obéissance ». Mes parents m’avaient déjà dit qu’il était impressionnant mais je ne l’aurais pas cru ainsi. Et pourtant, cela remonte à plus de cinq ans en arrière. Je n’étais qu’une enfant parmi d’autre. Je connaissais son nom puisqu’il y a eu des cérémonies officielles ainsi que des annonces. Je connaissais aussi son visage pour les mêmes raisons mais cela s’arrêtait là. C’est alors que je me reprends et je place mes mains derrière moi presque comme une posture de repos de soldat d’armée. c’est un peu ce que je suis finalement. Oui, je suis intimidée mais je ne suis pas du genre à trembler devant le chef du village. Il ne m’a rien fait et le fait de le revoir montre bien qu’il est présent et en service tandis que les rumeurs allaient de paire le concernant. Mais je ne suis pas du genre à tenir compte des rumeurs. Loin de là, je fais partie des genres de personne qui ne croit que ce qu’elle voit.

Les yeux transperçant de mon supérieur ne lâchèrent pas pour autant mes propres yeux qui avaient la même couleur que le ton glacial dont il pouvait faire preuve. Il est chef militaire et je ne suis pas blessée par le ton employé. Il y a pire et le pire est peut-être la personne qui est en charge de mon entraînement. Il s’avère être le bras droit de celui qui se trouve en face de moi mais malgré ses coups de folie, il ressemble beaucoup au Directeur qui me forme aux divers talents des sceaux. Peut-être qu’un jour, mon apprentissage des sceaux serviront à quelque chose. Mais pour le moment, je suis encore en phase d’apprentissage. j’avais posé une question et il m’avait répondu presque du tac-o-tac. Voilà qui est plutôt bienveillant de sa part.

« - A vos ordres ! »

Puisque le Tsuchikage semble vouloir la vérité, je vais lui donner mais j’allais devoir trouver les formes afin de ne vexer personne et d’attirer les foudres de personne. Je ne suis pourtant pas du genre à me plaindre mais j’avais cette impression que cela était de trop. Dans le fond, j’étais peut-être jalouse des clans riches qui vivaient plus que raisonnablement alors que je devais sans cesse me battre pour pouvoir avoir mes placards pleins. Je fais déjà beaucoup de chose pour le village mais je ne suis pas surhumaine et mon petit salaire de Genin ne me permet pas de vivre en état actuel des choses. Mais je fais comme tout le monde, je subis et je me tais. Pourtant, j’ai une occasion d’en parler avec une personne qui va probablement changé les choses. Ou pas. A vrai dire, je ne sais pas vraiment quoi penser de celui qui se tient debout en face de moi.

Comme les gens des bas quartiers, je commence à penser qu’un Samui n’en vaut pas un autre… Je ne sais plus trop. Je me suis engagée pour assurer la sécurité de ce village, village que mes parents ont protégés et ils sont morts pour qu’Iwa puisse naître et pourtant, je perds foi en ce qu’ils me disaient le concernant. Je voulais voir ce village grandir, s’améliorer mais aussi voir les inégalités sociales se terminer. Et pourtant, j’étais là devant celui qui peut changer la donne complètement silencieuse. Je pense que c’est le moment de dire ce que je pense…

« - Ce que mon responsable ignore probablement, c’est que contrairement à de très nombreux shinobi, je suis contrainte d’avoir plusieurs activités à coté de mon statut de soldat. Actuellement, ce revenu seul ne me permet pas de vivre dans – pardonnez mon expression – la « jungle » du village. Ces informations ont été précisées sur mon dossier. »

Je reste calme et je ne lâche pas le maître des lieux des yeux. Ce n’est pas de la provocation ni de l’agressivité. Simplement, une constatation de la réalité qui frappe actuellement une personne engagée dans les activités de son village et qui s’investit là où elle peut. Même le Directeur avait probablement un dossier sur moi et il serait assez facile pour Ryûga de le consulter. Je ne cherches pas à mentir. Cependant, je n’ai pas encore fini de parler et je cherchais tout simplement les mots afin de ne pas paraître brutale ou désagréable. Mes parents m’ont appris à être diplomate et à employer les bons termes.

« - L’accumulation de l’ensemble a pas mal affectée mes activités ses deux dernières semaines. Je reconnais avoir eu des absences et des retards durant cette période... »

Je vais devoir me reprendre car il faut admettre que se faire questionner par le leader du village refroidit rapidement les ardeurs. De toute façon, je ne peux pas ne pas reconnaître où j’ai fauté même si c’est malgré moi. Je suis très souvent fatiguée et malgré le repos qu’on me conseille, je tente quand même de venir exécuter mes diverses tâches en tant de soldat même si c’est en retard. J’ai une immense volonté mais peut-être qu’un jour, cela me jouera des tours… Mon corps finira par m’envoyer bouler un jour ou l’autre.

« - Je tente ,malgré tout, de venir exécuter mes différentes tâches afin de ne pas briser le rouage. »

Je ne lui mens pas et parfois, je pouvais regretter mes paroles. Or, en ce moment, je ne les regrette pas. Je n’avais jamais parlé de ça avec qui que ce soit et on peut dire qu’il est peut-être le premier à s’en soucier réellement. Les autres ninjas n’y ont peut-être jamais fait attention sauf peut-être le Directeur qui a toujours fait attention à ce que les entraînements conséquents ne tombent jamais après une nuit de travail. Enfin, généralement. La plupart du temps, il faut quand même gaffe même s’il prend un malin plaisir à me tester en état de fatigue et d’autres états peu rassurants. Je reste droite et je conserve mes mains derrière mon dos. J’en avais terminé pour le moment et j’avais dit l’essentiel. Je comprends tout à fait le fait qu’il soit pas mal occupé et cette rencontre aussi brève soit-elle sera à gravée dans ma mémoire. Je l’avais peut-être déjà croisé en étant plus jeune mais je n’y avais jamais prêté attention. Que puis-je faire d'autre ? Me confondre en excuse ? Franchement, je ne sais pas du tout !
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptyDim 25 Mar 2018 - 15:28

Il ne fallut pas longtemps à Ayame pour énoncer le fond du problème, qu'elle était certainement loin d'être la seule à rencontrer, à savoir le manque d'argent. Vivre à la Citadelle n'avait en effet rien à voir avec le fait d'exercer tranquillement son métier en n'ayant pas à se soucier de ses revenus, nourris et logés par les instances militaires, ça non. Chacun était responsable de sa nutrition et de sa subsistance, et les différents chefs de section et Ryûga lui-même avaient veillé lors de l'installation de l'armée au sein de la grande cité à ce que chacun puisse se fournir les ressources dont il ou elle aurait besoin. Ces ressources étaient payantes, mais le travail offert aux soldats était pour ainsi dire intarissable, ce qui rendait le modèle économique, si ce n'est confortable pour les plus nombreux bas gradés, efficace pour se maintenir à l'équilibre. En écoutant Ayame exposer les raisons de son surmenage, le Tsuchikage se lista à la vitesse de l'éclair mentalement toutes les mesures qui avaient été prises pour réguler et optimiser les flux économiques à l'intérieur de la Citadelle, et ne put s'empêcher de conclure à nouveau que le système en place était des plus juste et surtout, des plus stable. Entendre une Genin mettre ce système en cause pour tenter d'expliquer ses manquements n'était donc pas foncièrement audible pour lui.

« On ne « tente » pas de remplir son devoir. On le remplit, quel qu'en soit le prix. »

Dans le regard du Samui s'était comme superposée une couche additionnelle de dureté et de rudesse. Ses mains jointes dans son dos, il dévisagea de plus belle la jeune Ayame. Scinder son activité en deux, lorsque vous étiez soldat d'Iwa, était inconcevable pour Ryûga, et un manque total d'efficacité. Rassemblant rapidement ses idées et sans sourciller, il poursuivit presque aussitôt.

« Si vous ne parvenez plus à payer votre loyer dans les bas quartiers, les baraquements qui longent le Centre de formation peuvent tout à fait vous accueillir, l'ignoriez-vous ? Ou êtes-vous simplement trop attachée à votre confort, dans cette fameuse jungle ? Nombre de vos pairs abandonnent certaines commodités pour s'adapter à leurs revenus, échapperiez-vous pour une raison ou une autre à cette logique ?

Vous êtes une kunoichi. Peu importe les activités auxquelles vous avez jugé bon de prendre part, celles-ci ne font vraisemblablement que vous faire dévier de votre seul réel travail. Remplissez davantage de missions si nécessaire, et vivez de façon pragmatique : vous verrez que vos problèmes de surmenage se régleront d'eux-même. Vous exercez un métier de spécialiste capital à la sécurité du pays : ne gâchez pas vos chances et celles de ses habitants.
 
»

A ces mots, Ryûga fit pivoter son pied gauche et embraya d'un pas sec et rapide dans cette direction, ce afin de reprendre la marche qui devait le mener à son rendez-vous au QG. Tout était dit. Les solutions étaient là, à portée de main, et il n'appartenait qu'à la jeune Ayame de s'en saisir. Bien des soldats opéraient les mauvais choix, que ce soit dans leur vie ou sur le terrain, et Ryûga ne pouvait pas être là en personne pour les aiguiller en permanence. Il existerait malheureusement toujours un pourcentage de shinobis qui échapperaient au système et à son bon fonctionnement, par négligence ou par esprit de contradiction, mais ces shinobis là, le Samui les prenait déjà en compte dans ses réflexions... a sa façon, du moins.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: C'est bien ma veine [Ryûga] C'est bien ma veine [Ryûga] EmptyDim 8 Avr 2018 - 16:50



☯️ ☯️
When the doubt is over what we are …
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Oh non, je ne suis pas la seule face à ce problème. Mais bon, il fallait bien que cela finisse par se faire entendre. Il faut dire que je ne suis pas du genre à me plaindre et j’assume en général mes responsabilités. Après, je ne peux pas dire mais ma vie va un peu mieux depuis que j’ai intégré le « Puits de Savoir » mais cela ne recouvre pas l’ensemble des dettes que je dois couvrir datant de l’époque impériale. Cette dette contractée me vient de mes parents et que j’ai ou pas mon appartement, cela ne résoudra pas le problème. Malheureusement. Je reste aussi droite que possible et je devais montrer qu’on m’avait bien former. Ou les bases du moins. Ravalant parfois ma salive, je me demande ce qui lui passait par la tête. Quand on est face à celui qui porte le poids sur ses épaules, on est pas forcement rassuré. Et c’est aussi mon cas. Je ne suis qu’une petite Genin situé en bas de l’échelle et je ne côtoie pas la haute sphère du village. Où plutôt, je ne participe pas au réunion du terroir avec eux. Deux d’entre eux me forme mais cela ne me donne pas tous les droits. Bien au contraire. Mais je ne suis pas prétentieuse au point d’exiger quoi que ce soit du Tsuchikage. Je n’ai à voir avec les clans qui se permettent tout et n’importe quoi. Je vais partie de ceux qui obéissent sans trop se poser de question. Il faut dire que je n’ai rien pour justifier tout ça mais les faits sont bels et bien présents.

Restant droite comme l’exige la position de repos, je conserve aussi mes mains dans le dos et je reste attentive à tout ce qui aurait pu l’être. Entendre le chef du village est une raison d’attention. On dit que l’espoir fait vivre mais j’ignore encore ce qui me retient de vivre ici. Je me rappelle de mes parents qui m’ont dit croire en lui malgré son appartenance au même clan que l’Empereur. Ils n’ont jamais crû en quelqu’un jusqu’au moment de la rébellion. Et pourtant, je n’ai jamais réellement compris comment ni pourquoi. Pourtant, j’ai suivi mes parents en ayant foi en celui qui se trouve devant moi. Bien que je sois quelqu’un des bas quartiers, c’est de manière volontaire que j’ai rejoins l’armée du village. Mes parents n’avaient appris quelques bases qui m’ont quand même bien servi jusqu’à maintenant. Le ton dur, je serre le poing tout en restant devant l’homme qui a tout pouvoir. Le leçon était claire mais il était hors de question d’entrer dans ce jeu malsain. Mourir pour protéger ce village et sa population oui mais pas par excès de zèle d’un supérieur en période de paix. Je reste silencieuse et je le vois me dévisager. Restant à ma place, je subis son regard dévisageant.

Il me parle de baraquements qui longent le Centre. Oh si, je le savais que trop bien puisque je passais la plupart de mon temps là-bas à discuter et travailler avec le peu de personnes que je côtoyaient réellement lors de mes études au Centre de Formation. Mais cela fait très longtemps que je n’ai plus besoin de payer un loyer. Cet appartement est mon héritage et c’est la seule chose qui me reste de mes parents. Ce loyer comme il prétend le dire est une dette que je dois payer parce que mes parents sont morts pour lui. Je ne cherche pas à me faire plaindre et je ne l’avais jamais fait jusqu’alors. J’ai toujours assumée mais j’ai mes limites comme tout le monde. Shinobi ou pas, les limites différents en fonction des personnes. Il insiste sur le fait que je dois être pragmatique. Soit mais cela ne résoudra pas tout. Mais qui suis-je pour lui dire ?

Une fois qu’il a finit son petit monologue, il fait demi-tour et je reste là à l’observer simplement. Je ne suis pas quelqu’un de violente mais c’était peut-être le coup de trop. Je passe mon temps à rendre servir pour le village, a travailler pour sa sécurité mais finalement, peut-être que je ne fais que renforcer les clans qui eux bénéficient d’un confort qu’ils ne souhaitent pas se débarrasser. Plus j’y pense et plus je me dis que les clans continueront à avoir autorité sur nous, la classe pauvre. C’est là, un bien triste constat mais que je dois finalement prendre en compte. Peut-être que les rumeurs sont vrais finalement. Restant silencieuse un long moment à réfléchir, je me fais remettre à l’ordre par le responsable de ma journée. Lâchant un soupir, je secoue ma tête avant de tourner les talons à mon tour et de rejoindre les autres pour mes tâches quotidiennes. Sauf que je savais ce qu’il me restait à faire…

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