Malgré le fait que je n’aimais pas forcément me mêler aux autres, et plus particulièrement à la plèbe, j’avais pu entendre des rumeurs ces derniers temps, qui me faisaient froncer des sourcils. Des choses se tramaient dans le milieu criminel. Bien sûr ce n’était pas ma besogne de me mêler de ça, les bandits étant souvent gérés par l’intermédiaire de missions, et je n’en avais reçue aucune. Et tant qu’on me demandait pas de m’en charger, j’en avais strictement rien à foutre. Tant que ça n’affectait pas la sécurité de mon village.

Mais aujourd’hui, je me me faisait chier. Beaucoup. Et donc, quand j’entendis des rumeurs d’une rencontre entre deux hommes qui me semblait bien trop suspicieuse, je finis par laisser la curiosité m’emporter. Peut-être que j’apprendrais quelque chose. Peut-être que ce serait l’occasion de désinguer des des idiots. Et peu de choses me motivaient dans la vie, à part le combat.

Donc avec une expression totalement désintéressée, je me dirigeai vers le lieu du rendez-vous. Je fronçai du nez en voyant que je venais d’entrer dans les bas quartiers. Urgh, j’étais vraiment en manque de distraction si j’étais prêt à pénétrer de quartier de sous-merdes. Je fus encore plus dégoûté en sentant de l’eau me tomber dessus. Sérieux ?

Soupirant, je finis enfin par arriver à mon objectif. Un homme semblait être arrivé déjà, et j’hésitais un peu avant de continuer. Je retirais rapidement mon bandeau de mon bras avant de le fourrer dans une poche intérieure de ma veste. Puis je grognais en me rappelant que je possédais de jolis attributs physiques montrant mon appartenance à un clan ninja. Meh, je verrai sur place. Tous les membres de mon clan n’étaient pas forcément des shinobis de Suna.

Bien entendu, mon approche n’était pas suffisamment discrète pour que l’homme ne me remarque pas. Celui-ci était plutôt bien armé, et fait de muscles. Uh, pas un bandit ordinaire dans ce cas. Peut-être qu’il donnerait un bon combat si jamais on en venait aux mains ? Roulant des yeux, je m’appuyais un mur branlant, les bras croisés.

Personne n’a le droit de se balader ? Je pourrais vous demander la même chose. Mais quelque chose me dit que vous me répondrez pas. Surtout si vous attendez déjà quelqu’un. Je continuai en secouant vaguement une main. Clairement, je m’en fous de ce qu’il peut se passer ici. Je suis simplement venu pour un peu de calme. Je me mêlerai pas de vos affaires. Sauf si celles-ci s’avèrent intéressantes. Qui n’est pas prêt à un peu d’aventure après tout ? J’avoue que je m’ennuie grandement depuis ce matin.

J’arquai un sourcil en voyant sa méfiance. Définitivement lié à un truc louche ce gars. Maintenant un peu plus intéressé, je décroisais mes bras avant de mettre mes mains dans mes poches et de m’avancer un peu à la lumière. J’étais encore partiellement caché par l’ombre du bâtiment, mais moins qu’avant.

Je pouvais aisément deviner que ce n’était pas son vrai nom. Après tout, j’étais un intru sur son lieu de rendez-vous et ne m’étais même pas présenté. Pourquoi me donnerait-il sa véritable identité ? Par contre, quand il parla de rencontre fructueuse, j’eus un léger sourire sarcastique. Comme s’il pouvait m’apporter quelque chose. Sauf s’il était bon en combat ? Ou que je pouvais lui soutirer quelques informations avec… Hum… Force si jamais il venait à résister. Mais pour le moment, je restais courtois, affichant une politesse qui aurait rendu mes parents fiers si j’avais gardé le contact avec eux.

Je déguisais un début de rire en une légère quinte de toux quand il voulu détourner la conversation. Intéressant. Mais il n’y avait rien qu’il pouvait récupérer pour moi. Sauf peut-être un artefact qui me servirait à remonter le temps. Oh certes, j’aurais pu faire appel à des nécromanciens pour retrouver ma soeur, mais même moi n’étais pas aussi horrible que d’offrir une telle vie à ma soeur.

Je fus tiré de ces sombres pensées par la présence d’une nouvelle personne, et le dénommé Haiiro vint me confirmer que c’était son rendez-vous. Soufflant un coup, amusé par tant de caution, je finis par répondre à mon interlocuteur.

Non, vous ne pouvez retrouver ni une personne, ni un quelque chose pour moi. Sinon, je l’aurais fait par moi-même. Comme si j’allai m’abaisser à demander de l’aide à quelqu’un d’inférieur. Cependant, c’est une bien étrange question. Qu’est-ce qui vous a poussé à la poser ?

Je notais vaguement la direction dans laquelle était parti son rendez-vous, avant de rediriger mon regard vers la personne en face de moi. Haussant un sourcil, je continuai.

Vous savez que c’est pas prudent d’avoir de tels rendez-vous dans un tel endroit à découvert ? Je pourrais être un shinobi et vous arrêter pour vous interroger sur ce business étrange.

Allait-il réagir violemment, calmement ? Tout en moi réclamait un bon combat, le sang, mais je me retenais. Ca attirerait trop d’attention. Surtout si c’était vraiment un criminel ou autre et qu’un de mes collègues était déjà sur sa trace. Ne serait-ce pas amusant de foirer la mission d’un autre par inadvertance ?

Je fus déçu par sa réaction. Visiblement il était habitué à ce genre de situation. Et il n’allait pas être suffisamment déstabilisé par cette légère menace. Ce qui le rendait encore plus intéressant. Etait-il un leader ? Aurais-je mis la main sur une personne de telle importance dans le milieu ? Mais dans ce cas, valait-il mieux pour moi de l’arrêter immédiatement ? Ou le laisser courir et simplement le suivre ? Ou… M’infiltrer dans son cercle. Je n’avais que peu envie de me mêler à ses sous-fifres. Ou même à ce monde souterrain absurde. Toute cette parlote me fatiguait déjà… Pourquoi je n’en finissais pas avec lui déjà ? Ah oui… Ca pourrait attirer l’attention des supérieurs. et je n’avais très certainement pas envie que ma présence ou mon comportement remonte aux oreilles de la grande cheffe. Je ne voudrais pas donner une opportunité à mon clan de me mettre un collier alors que j’appréciais ma liberté que depuis trois ans. Je finis cependant par revenir à la conversation.

Bien sûr, je suis tout à fait d’accord. Dans ce cas, pourquoi ne pas m’expliquer exactement quel est votre type de business. Qui sait ? Cela pourrait se révéler intéressant. Et peut-être que moi-même je pourrais vous offrir mes services.

Oh… Je ne savais pas d’où étaient sortis ces derniers propos, mais je ne les regrettais que pendant une fraction de secondes. Après tout, si j’avais raison, il était lié au milieu. Et qui dit milieu, dit sang, tromperies, parfois torture. Un endroit où, encore, je pourrais trouver de quoi rassasier mes pulsions. Déjà que ma main droite tremblait sous l’effort de ne pas l’attaquer pour lui soutirer des informations.

Les cris des enfants plus loin, ainsi que le roulement de tonnerre cachèrent mon léger rire. Il aurait été bien idiot et amateur de continuer un rendez-vous important en présence d’un inconnu. Au moins, cet homme n’était pas totalement stupide.

Je n’en attendais pas moins. Vous vous seriez révélé inutile et totalement stupide si vous aviez fait cela. J’ai beau ne pas avoir l’habitude de traîner dans ce genre d’affaires, même moi sait cela.

J’arquai un sourcil. Vrai, je ne lui avais pas encore donner de nom. Lui donner mon vrai ou un faux ? Hum… La question ne se posait pas vraiment, pourquoi je donnerais ma véritable identité à un gars qui ne me rendait pas la pareille. Et ouais, donner mon vrai nom serait une telle erreur de débutant. Enfin, ce n’est pas comme s’il pouvait connaître mes intentions. Même s’il pouvait venir à la conclusion que j’étais un ninja, je pouvais en être un corrompu. Donc, haussant les épaule, je lui donnai ma réponse.

Kaito. Et je comprends parfaitement votre raisonnement.

J’accentuais ces paroles en m’avançant en dehors de l’ombre, les éclairs m’illuminant à intervalles réguliers. Uh, un gamin aurait sans doute cru que j’étais un vampire sorti des histoires pour enfants. Cette pensée me tira un sourire amusé avant que je ne me reconcentre sur mon interlocuteur.

Je cachais une grimace. Il voulait que je m’assoie sur cette… Chose ? Ce truc rouillé qui serait bien mieux à la déchetterie ? Fronçant du nez, ma lèvre supérieure retournée en un rictus dégoûté, je finis cependant par prendre place. Si je voulais des infos, mieux valait se prêter à son jeu? Surtout si j’en jugeais par le manque de loquacité de cette personne. Je ne me détendis que légèrement face à sa position assez relaxée, mais ma propre main continuais de tiquer pour un combat. Alors, pour éviter toute suspicion, je pris la même posture, me tenant assis droit sur le bout de fer rouillé, les bras croisés. Je le fixai un moment du regard, le seul bruit étant celui de la tempête qui se levait. Après un petit moment, je finis cependant par reprendre la parole.

Si vous m’invitez à prendre place, c’est parce que vous seriez intéressés ? Ou que vous cherchez simplement à me soutirer des infos ? Ou ce silence est-il simplement une méthode de déstabilisation. Désolé, mais je hais perdre mon temps, tout comme vous certainement. Alors si on pouvait éviter de passer par toutes ces petites tactiques stupides et être francs directement. Je haussai un sourcil avec un léger sourire amusé. Après tout, la franchise n’est-elle pas la base de la confiance ?

Je fronçai une nouvelle fois du nez quand il me proposa sa flasque. Non seulement, il n’était pas sage de boire quelque chose offert par un inconnu et encore plus s’il y avait des suspicions que ce soit de l’alcool. Ça pourrait altérer mes réflexes si jamais il décidait de s’attaquer à moi. Mais la raison première de mon dégoût était que jamais je ne m’abaisserais à partager une flasque avec quelqu’un. Ugh, toucher leur saleté. Merci, mais non merci. Donc d’un simple secouage de tête, je refusai son offre.

Ce fut ensuite qu’il se décida à parler. Mes ses explication restaient vagues, me faisant presque grincer des dents face au manque d’informations qu’elles m’offraient. Ce n’était pas avec ça que je pouvais prouver qu’il trempait dans des affaires louches. Clairement, ça allait demander plus de travail et de subtilité de ma part si je souhaitais obtenir ce que je voulais. Cependant j’esquissais une expression vaguement amusée.

D’où votre proposition de plus tôt.

La pluie commença à tomber, aggravant mon impatience et mon agacement. Je n’étais pas venu ici pour me faire mener en bateau et ressembler à un chien mouillé. Malheureusement,c’était ce qui arrivait, et je me demandais si ce n’était tout simplement pas une perte de temps. Et alors que l’homme continuait son explication, l’orage s’intensifait.

Hum je vois… et votre groupe ne se spécialise que dans ça ? J’avoue que votre physique me faisait plus penser à un homme de main qu’autre chose. C’est rafraîchissant de savoir qu’on ne peut pas se fier aux premières impressions. Et je ne savais pas qu’une telle organisation existait au sein de notre village. Cependant, pourquoi ces personnes viendraient vous voir plus que la police civile ou les shinobis ? Qu'est-ce qui vous rend si spécial ?

Je laissais ma voix s’empreindre d’une note de curiosité, tiltant ma tête sur le côté. J’étais maintenant trempé, et mes cheveux aplatis sur mon visage à cause de la pluie, accompagné de ce mouvement devaient donner l’impression d’un chien battu. Me donnant très certainement une allure innocente.

Il était clair que mon interlocuteur était très prudent avec se mots. Mais ceux-ci ne faisaient que largement sous-entendre ce que je pensais déjà. Bien sûr, il ne l’avouerait pas de but-en-blanc, mais généralement, si on osait utiliser d’autres méthodes que celles utilisées par les forces réglementaires, c’était que ça frôlait l’illégalité. Déjà que celles des shinobis étaient parfois très limites, alors… Un sourire mauvais failli m’échapper. Ca pourrait très bien me servir au final ce petit réseau de brigands.

Je vois, je vois. Il est vrai que, parfois, le code moral ainsi que civil ne nous permet pas de parvenir comme on le voudrait à nos fins. C’est bien dommage, quand on se retrouve vraiment dans le besoin. Mais ce qui est le plus drôle, c’est quand les shinobis ou la police ne veulent pas se mêler d’affaires qui pourraient les impliquer politiquement. J’esquissai un sourire sardonique en secouant la tête, des gouttelettes d’eau volant en même temps. Heureusement, il y a des gens comme votre groupe qui sont capable de voir outre cela. Enfin, si j’ai bien compris ?

Je pensais avoir peut-être attisé la curiosité de l’homme avec cette tirade, et ce fut avec un sourire aimable que j’accueillis une nouvelle fois sa question. En réalité, je n’avais pas besoin de grand chose personnellement. Je n’avais aucune personne ou bien à retrouver. Et à part ces demandes particulières, il ne semblait pas trop avoir autre chose à offrir. Je me levais donc, dégageant mes cheveux trempés de mes yeux, avant de me relever.

Malheureusement pour vous, je n’ai pour le moment besoin d’aucun service. Mais… Je n’hésiterai pas à vous recontacter. Vous avez un moyen d’ailleurs, pour que je puisse le faire ? Mon sourire se fit un peu plus grand. Cependant, je peux aussi vous proposer mes services si jamais vous en avez besoin. Je suis un très bon combattant, et je suis aussi assez doué dans la recherche de personnes ou informations.

« Je vois, » réponds-je.

« J’aurai peut-être quelque chose à vous proposer, » lui dis-je aussitôt.

« Il y a un homme que je veux tester. »

« Je suis encore incertain de sa valeur. J’aimerais savoir s’il peut bien s’en tirer sous la pression d’un combat. Bien évidemment, il ne peut pas savoir que je suis le commanditaire! Donc, vous voyez à quel point votre proposition tombe à point! »

« Donnez-moi votre prix et je vous donnerez les détails, » continué-je.

« C’est si votre proposition était honnête, » conclus-je.

*Oui, les chances sont très minces, mais il serait possible que de ce hasard apparaisse une entente!*

Je pensais que la conversation allait se termine là, infructueuse et sans résultats, ce qui me mettait au comble de la frustration. Mais à ma grande surprise et satisfaction, je semblais avoir retenu l’attention de mon interlocuteur. Mon attention revint aussitôt sur lui, et je dus retenir un petit sourire victorieux.

Je continuais de l’écouter, maintenant grandement intéressé, et ce fut un sourire beaucoup plus carnassier, traduisant ma véritable nature que je dus retenir, tout en serrant mes poings. Alors comme ça il me proposait de tester quelqu’un ? Et visiblement, c’était au combat. Oh, comme j’avais bien fait de ne pas écourter cette petite discussion, les choses tournaient maintenant en ma faveur.

Un rictus satisfait se planta sur mon visage, démontrant ma volonté d’accéder à sa demande avant même qu’il me demande ou que je ne réponde. Repoussant une nouvelle fois mes cheveux trempés de mes yeux, et frissonnant maintenant légèrement sous la pluie qui continuait de nous marteler, je repris la parole.

Je ne lance pas de telles propositions au vent Haiiro. Je m’y tiens. Et si vous avez vraiment besoin de ce léger service, je serai tout disposé à le faire. Je ne refuse jamais un combat.

Je réfléchis un peu au prix avec lequel je pourrais le charger. Honnêtement, je n’avais pas forcément besoin d’argent, mais ça pourrait paraître suspicieux si je faisais par charité. Me passant une nouvelle fois la main dans les cheveux, je finis par répondre au brigand.

Eh bien, je pense que la modique somme de cent yens me satisferait. Bien sûr, c’est négociable. Après tout, je ne vous ai pas prouvé mes capacités. Effectuant un vague geste de la main, je continuais. Donc, des spécificités ? Je suppose que je ne peux pas le tuer par exemple ?

A ma grande satisfaction, l’homme sorti la somme exacte et me l’offrit, accompagnant ce geste d’informations concernant ma cible. Et ma satisfaction ne fit que grandir avec cela, un sourire adique manquant de se présenter sur mon visage face à toutes les possibilités que m’offrait ce job. Clairement, j’avais fait le bon choix. J’eus un vague geste de la main face à ses mises en garde et règles.

Ne vous inquiétez pas, je sais me montrer discret. Quand à l’état de votre gars à la fin… Je ne peux rien promettre. Et le fait qu’il soit un shinobi… Eh bien, ça ne fera que pimenter le combat. Je n’ai jamais refusé un peu de challenge. Et je sais aussi prendre des précautions. Vous aurez votre boulot fait dans le mois.

J’haussai un sourcil aux événements suivants. Un contrat de sang ? Hum, je devais avouer que le sang occupait une place importante dans ma vie. Mais j’ignorais que de tels contrats étaient à la disposition de chacun. Haussant les épaules, je me saisis du papier d’un mouvement de la main avant de me mordre le doigt. Mes incisives plus tranchantes et pointues que la normale percèrent facilement ma peau, et je signai avec mon sang, comme il m’avait été demandé de la faire.

Voilà pour vous. Fis-je en lui rendant le morceau de papier, m’emparant de la somme d’argent en même temps, tout en haussant un sourcil. Est-ce une marque de confiance de donner l’argent avant que je n’ai accompli votre mission ? Enfin, ce n’est pas mon problème, vous allez me dire.

Je rangeai l’argent dans la poche intérieur de ma veste. Un frisson me parcoura alors que le déluge continuait. Il était sans doute temps de mettre fin à cet entretien. Mais il me fallait un peu plus de détails sur cet homme que j’étais censé tester. Repoussant encore et toujours mes cheveux trempés de mon visage, je repris la parole.

Il me faudrait un peu plus d’informations. Quel est le nom de celui que je dois tester ? où puis-je le trouver ?

Des informations de base si je voulais déjà savoir où et qui je combattais. Ce serait impoli de m’attaquer à quelqu’un sans savoir son nom. Même si il n’était qu’un être inférieur.

L’homme ne fit pas la fine bouche, et me donna presque instantanément les informations dont j’avais besoin. Non seulement, la description était était précise, mais il alla plus loin en me donnant une base pour commencer mes recherches. Même si je retins un frisson de dégoût à l’idée de devoir me mêler à la basse population pour parvenir à mes fins.

Pour la énième fois, je repoussai la mèche qui me tombait dans les yeux. Je n’aurais de toute façon pas d’autre choix si je voulais obtenir la confiance de ce Haiiro. Il était clair qu’il trempait dans quelque chose de pas net. Et bien que je m’en foute complètement, je voulais tout de même m’assurer que cela ne mettait pas en danger mon village. J’avais beau ne pas pas forcément apprécier ma dirigeante, le bien être de la population devait être assuré. c’était mon devoir.

Le fait que mon adversaire soit un potentiel ninja ne fit qu’accentuer mon envie d’accomplir cette mission. C’était une motivation suffisante, et sans le savoir, l’homme en face de moi venait de donner une information qui était sûre de m’inciter à trouver ce Nise et le combattre.

Déjà, je réfléchissais aux différents moyens qui me permettraient d’avoir le dessus sur cet homme. Et de suite, le premier problème me vint. C’était un marionnettiste. Il allait falloir que je trouve un moyen pour l’inciter au corps-à-corps avant qu’il ne m’épuise avec ses marionnettes.

Distraitement, je notais que Haiiro mettait fin à l’entrevue, et je lui offris un petit hochement de tête qui se voulait respectueux, même si je ne possédais pas une once de respect pour cet homme. Avec un vague signe de la main en guise de salut, je tournais les talons, et jetai un dernier regard en arrière.

A dans un mois dans ce cas.