Le temps libre... Entre les missions, les enseignements à l'Académie et ma vie familliale voilà bien quelque chose que je n'avais pas vraiment. Et l'entraînement dans tout cela ? Eh bien c'était en général pendant mon jour de congé mais puisque c'était aussi le seul qui me permettait de profiter de Kihran et Asahi, tous ensembles, ce n'était pas systématique.
Pourtant, l'entraînement me manquait. Hormis le fait d'être un moyen d'évacuer la pression et de se défouler, c'était avant tout pour garantir de la sécurité des miens que je m'y acharnais, pour être prête à les défendre le moment venu. La guerre avait beau être terminée depuis quatre ans, nous laissant dans une période de paix, ce n'était pas pour autant qu'il fallait se reposer sur ses lauriers sans quoi la prochaine menace nous roulerait dessus sans difficulté.
Frappant l'air depuis déjà près d'une heure, le corps ruisselant de gouttes de sueurs tandis que ma respiration se révélait saccadée, je m'acharnais à poursuivre. Seulement, les entraînements solitaires ne permettaient pas un travail optimal : porter des coups sur des cibles immobiles oui, tout comme revoir son placement et affiner sa technique mais esquiver, encaisser ou chercher à immobiliser un pantin n'était pas ce qu'il y avait de plus utile...
Soupirant de lassitude, je me stoppai enfin, me baissant pour attraper une bouteille d'eau. Mon corps avait beau en être complètement constitué sous ma forme originale, j'avais justement besoin de la renouveler même si manger, en revanche, n'était pas une obligation à ma survie.
« Kihran ?! »
J'appelai ma moitié tout en me penchant pour le chercher du regard à travers la porte coulissante de la maison grande ouverte. Mon ton était peu affirmé car je pouvais voir d'ici Asahi dormir sur le canapé, parti dans sa sieste, et ne voulais pas risquer de le réveiller.
« J'ai besoin d'un pantin d'entraînement plus vivant ! »
Plaisantai-je dans un large sourire.
« Me feras-tu l'honneur d'être mon punching ball ? »
S'il déclinait ma proposition alors je n'aurais plus qu'a essayer d'aller voir du côté des terrains pour espérer dégoter quelqu'un...
Me rapprochant de lui avec mes gros sabots et mon regard de chaton qui n'avait rien à envier à Maoh, je vins passer mes mains dans son dos.
« A quand remonte notre dernier entraînement ensemble ? … Trop longtemps puisque je ne m'en souviens même plus ! »
Battements de paupières et cute attitude dans la limite du tolérable, je me pris à réfléchir à la situation. Combien de femmes sur cette planète jouaient leur joker de la mignonnerie pour obtenir un rapprochement au corps à corps qui n'avait rien d'érotique, bien au contraire ? Mmh... mouais c'était bien ce qui me semblait...
Hayashi Kihran
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Grade : Sandaime Hokage - Chef Hayashi Messages : 1141 Rang : A+
Ce jour-là, Kihran était assis à la table du salon, en train de compléter des documents pour le centre de formation. Même à la maison, Kihran ne pouvait pas pleinement se sortir de son travail. Il avait du retard qu’il préférait combler chez lui. Et puis, l’avantage était qu’il était en très bonne compagnie : sa femme et son fils. Il profitait d’un moment de calme pour se remettre au calme. En effet, Asahi s’était finalement endormi sur le canapé pour faire la sieste et Yell était sortie s’entraîner dans les jardins. Il faisait beau, ils étaient en paix, c’était parfait.
Le temps s’écoula jusqu’à ce que finalement son attention se déplace sur sa femme qui l’appelait. Il releva son regard et l’observa curieusement. Un sourire amusé vint très rapidement raviner son visage lorsqu’elle expliqua qu’elle avait besoin d’un pantin plus vivant, un punching-ball. Ses yeux allèrent se re-ballader un instant sur sa paperasse avant qu’il ne lui réponde.
« Je finis ça et je suis tout à toi. »
Fit-il dans un petit clin d’œil. Il ne lui restait pas grand-chose et ne voulait pas s’arrêter en s’y bon chemin. Quelques minutes passèrent avant que le rouquin ne finisse pas rejoindre sa bien-aimée à l’extérieur, laissant son fils aux bons soins de Maoh. C’était vêtu d’un vieux training gris et d’un débardeur noir qu’il s’approcha d’elle le sourire aux lèvres.
« Je devais peut-être aller porter plainte pour homme battu avec de telles demandes de ta part. »
Plaisanta-t-il. Il n’était pas un expert en taijutsu, c’était même son point faible. Cependant, il comptait également sur elle pour l’aider à combler cela. Cela faisait plusieurs mois qu’il souhaitait s’y mettre, c’était là l’occasion.
« Alors, dis-moi, qu’est-ce que je fais ? À part me recevoir des coups gratuits. »
Une pointe de déception se fit sentir dans mon sourire. Il avait du travail, encore, et voulait terminé ça avant de venir me rejoindre... J'acquieçais malgré tout, retournant dans le jardin pour continuer à m'exercer seule en attendant.
Je ne pouvais pas lui en vouloir. Il avait beaucoup de boulot, de responsabilités, et j'étais la première fière de lui, toujours prête à le soutenir, mais j'aurais bien aimé qu'il délaisse sa paperasse une petite heure sans la prioriser... Heureusement, il ne tarda pas à me rejoindre, mettant cette pensée aux oubliettes et n'entâchant pas ma bonne humeur.
« Je te masserais après, pour compenser. »
Répondis-je à sa remarque de l'homme battu, le sourire aux lèvres.
Lorsqu'il me demanda ce qu'il était supposé faire, je vins près de lui, plaçant ses bras superposés à hauteur de son visage pour le préparer a parer les coups et me glissai dans l'ouverture pour me retrouver contre son buste, déposant un rapide et malicieux baiser sur ses lèvres.
« Touché ! Ta garde n'est pas très au point ! »
Plaisantai-je avant de me dégager pour revenir à ma place initiale.
« A part éviter mes attaques sournoises, tu peux essayer de m'atteindre aussi ! Ce que je veux c'est que tu sois mobile. Ça travaille mon positionnement et mes déplacements ! »
Parce que savoir frapper fort était bien joli mais ne servait pas a grand chose si on ne savait pas atteindre son adversaire en toute circonstances et anticiper ses mouvements.
J'observai donc Kihran bouger avec concentration, cherchant à prévoir ses intentions pour mieux trouver la faille qui me permettrait de le toucher. Je commençais par quelques coups de pieds que je rendais volontairement faibles, il n'était pas question de le blesser juste d'essayer de briser sa garde. Puis je corsais la chose en m'accroupissant soudainement pour tacler ses jambes avec l'une des miennes.
Les échanges de coups et de parades s'enchaînèrent avec de plus en plus de vélocité, nous laissant essouflés et haletants après une bonne demi heure d'entraînement. Malgré tout, je gardais mon sourire alors que nous prenions une petite pause, tendant la bouteille d'eau à Kihran.
« ça me fait plaisir que l'on s'entraîne ensemble. »
Parce que ça nous permettait de passer du temps rien que tous les deux : chose finalement assez rare désormais.
Posant ma tête contre son épaule, je repris mon souffle tout en profitant de sa présence.
« Tu te débrouilles plutôt bien. Si tu voulais vraiment t'y mettre je suis sûre que tu aurais une bonne base de taijutsu rapidement. »
Je me reculai légèrement afin de capter son regard du mien, soucieux.
« Et ça m'éviterait de m'inquiéter... »
Kihran était un puissant shinobi, mais encore fallait-il qu'il arrive a maintenir ses ennemis à distance sans les laisser l'approcher. Si je souhaitais m'entraîner avec lui c'était parce que cela nous servait à tous les deux...
Hayashi Kihran
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Amusé, il écouta toutefois avec attention les explications de sa bien-aimée. C’est avec une confiance totale qu’il la laissa lui faire prendre position avant de cligner des yeux. Oui, il s’était fait avoir par cette dernière, mais si c’était pour se recevoir des baisers alors il ne s’en plaindrait pas au contraire.
« Quel dommage… »
Lança-t-il dans un sourire avant de reprendre un peu de sérieux. Il était donc une cible mobile. L’entraînement démarra en douceur. Les premiers temps, Kihran dut s’habituer aux mouvements de sa compagne, puis petit à petit, réussit à les éviter et parfois rendre les coups. Bien sûr, ce n’était qu’un entraînement basique, Kihran n’ayant pas du tout le niveau en taijutsu pour être un adversaire de taille. Cependant, il ne fallait pas le sous-estimer non plus. L’Hayashi restait un combattant et même s’il ne pouvait pas faire grand-chose contre celle-ci, il parvenait à prévoir ses coups de plus en plus efficacement. C’était également l’occasion d’avoir une observation rapprochée d’attaque taijutsu, de quoi apprendre plus facilement.
L’échange continua ainsi plusieurs longues minutes jusqu’à ce que les deux shinobi décident de faire une pause. Essoufflé et transpirant, le rouquin ne refusa pas la bouteille d’eau que sa partenaire lui tendait, au contraire.
« Moi aussi… »
Il avait conscience de parfois délaisser ces moments pour ses nouveaux devoirs et il s’en voulait. Il n’avait aucune intention de la négliger, elle et leur fils. Non, il devait se montrer plus présent, ne pas oublier qu’il était aussi un mari et un père. Il la serra doucement dans ses bras à cette pensée tout en écoutant sa remarque.
Un sourire s’étira doucement sur ses lèvres. Sa plus grande faiblesse était bel et bien le corps-à-corps. Il arrivait généralement à maintenir de la distance entre lui et ses adversaires, souvent grâce à ses propres partenaires… mais il était vrai que cela restait dangereux.
« Tu as raison. Il est grand temps que je m’y mette. »
Il l’embrassa sur le front et se détacha pour mieux voir et admirer son visage. Il suffisait d’une seule mauvaise rencontre pour qu’il se retrouve en mauvaise posture. Et il ne pouvait plus se permettre de garder une aussi grande faiblesse, plus maintenant.
« Je compte sur toi pour tout m’apprendre… »
Il approcha ses lèvres de son oreille et ajouta dans un murmure.
« Dans les moindres détails. »
Il déposa un baiser sur sa tempe puis se décala afin de reprendre l’entraînement. Il avait un long chemin à parcourir avant de pouvoir maîtriser cet art et l’utiliser en combat. Alors, autant s’y remettre. Il se remit en position de garde.
Mon visage passa rapidement de soulagée a amusée. Savoir qu'il songeait sérieusement à s'entraîner à cette discipline qui lui faisait défaut me satisfaisait mais l'entendre susurrer des paroles à connotations bien loin de faire référence à ce genre de corps à corps ne tarda pas à me faire sourire... et à me déstabiliser sous l'effet de surprise.
« Pff... »
Répondis-je tout en le repoussant vivement à l'écart pour qu'il retrouve sa place, prêt a l'entraînement.
« Il faudrait d'abord que tu sois capable de tenir debout après tout ça ! »
Le narguai-je.
Sans prévenir et galvanisée par l'adrénaline, je repris mes assauts avec plus d'ardeur et de rapidité que précédemment. A chacun son moyen de se vider la tête et de recentrer ses idées... Même si frapper l'amour de sa vie n'était sans doute pas le choix le plus judicieux, quand bien même il s'agissait d'un entraînement... Quoi que, il était solide...
Toujours était-il qu'il se déplaçait quasiment constamment, comme je le lui avais demandé, m'obligeant à me repositionner sans cesse pour être toujours capable de donner mes coups de manière optimisée tout en étant capable de parer efficacement. Une seule erreur de placement dans un combat rapproché pouvait être fatal. Je devais aussi travailler mon analyse pour anticiper son positionnement et le prendre à son propre piège.
Ce fut au moment où je donnai un coup de pied en l'air en direction de ses bras qu'une petite voix ensommeillée se fit entendre.
« Veux jouer aussi. »
M'arrêtant brusquement dans mon élan, je reposai ma jambe au sol et me penchai légèrement pour apercevoir notre mini tête rousse qui se frottait les yeux. J'allais à sa rencontre et lui embrassait la joue avant de la lui caresser.
« On ne joue pas mon chéri. On s'entraîne à la bagarre ! »
Lui expliquai-je tout en venant taper doucement son cou de mon index pour le chatouiller. Il ria, soudainement plus réveillé a cette idée qui semblait le ravir et alla tendre ses bras à son père.
« Papa ! Porte ! »
Il comptait visiblement « jouer » avec nous. Notre entraînement était compromis mais ces moments passés tous les trois étaient tout aussi important.
« En garde ! »
Clamai-je tout en faisant semblant de donner des petits coups de poings et de m'en prendre aussi en surenchérissant ma douleur me prenant au jeu.
Hayashi Kihran
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Ce fut une petite et douce voix familière qui vint le sauver finalement des coups acharnés de sa promise. Sauvé par son fils dès son plus jeune âge, n’est-ce pas touchant ? Dans tous les cas, ses yeux se posèrent assez rapidement sur Asahi qui venait apparemment de se réveiller. Et il voulait jouer, lui aussi. Si seulement s’était aussi simple que ça. Maoh regagna assez rapidement son épaule maintenant que sa garde était terminée. Il caressa ce dernier tout en s’approchant du petit rouquin.
Son sourire était sincère. Il ne pouvait décidément pas se montrer autoritaire avec un enfant aussi mignon dans les parages. Impossible. Il se pencha doucement pour prendre son fils dans ses bras et l’enlacer avec douceur.
Lui aussi devra un jour s’entraîner à la bagarre. Et cela attristait quelque peu le père Hayashi. Il ne souhaitait pas imaginer son fils en combat… mais il préférait lui enseigner l’art shinobi pour lui donner l’occasion de se défendre. Ce monde, ce pays étaient remplis de danger et il valait mieux se préparer.
« Ok, t’es prêt Asahi ?! »
Fit-il l’air amusé avant de l’aider à dévier les coups ralenti et exagéré de Yell, pour ensuite rendre les échanges. Ils continuèrent ainsi quelques minutes avant de regagner finalement leur foyer. Il confia le petit à sa femme tout en glissant un baiser et alla chercher de quoi rafraîchir tout ce petit monde.
« Bois, Asahi. Tu as bien combattu. »
Son regard se balada sur son fils fier de ses prouesses, sa femme attendrie et finalement le ciel dégagé. Il ne remercierait jamais assez les dieux de lui avoir permis ce bonheur aux côtés d’une femme fabuleuse. Il avait espoir que jamais ces jours ne s’achèvent. Pourtant, l’angoisse ne cessait de grandir en lui. Encore combien de temps allait s’écouler avant que ses pêchés ne le rattrapent ?
L'entraînement familial terminé tout le monde rentra à la maison. J'aidai Asahi a retirer ses sandales avant d'aller me passer un peu d'eau sur le visage pour me rafraîchir. Une attention que Kihran compléta en me tendant un verre, gratifiée d'un baiser.
Notre fils sembla très fier de ses prouesses et nous l'étions nous aussi, l'observant d'un air admiratif tout autant qu'attendri. C'était désormais un petit garçon que nous avions sous les yeux, un garçon qui devra bientôt apprendre à se battre à son tour... Cette pensée ne me réjouissait pas vraiment... Kihran comme moi aurions préféré le tenir éloigné de tout ça mais la réalité du monde était différente. Il devra être en mesure de se défendre le jour venu. Kihran et moi nous étions fait la promesse de veiller à faire de lui un shinobi accompli. Cependant, cet instant attendrait encore un peu, nous laissant profiter de notre fils loin des doutes sur l'avenir. C'était pour lui en construire un radieux, à lui et tous les autres, que nous nous battions chaque jour.
Mon regard se porta sur Kihran que je trouvais soucieux. Posant mon verre sur la table basse, j'allai enrouler mes bras autour de son buste et déposer un baiser sur son cou avant de l'observer.
« A quoi tu penses ? »
Le questionnai-je, intriguée. Je n'aimai pas le voir ainsi. Ma paume vint se poser sur sa joue tandis que mon regard ne lâcha pas le sien.
« Tu sais que tu peux tout me dire. »
Mais son angoisse se montra presque perceptible si bien que je vins attraper ses deux mains afin d'entrelacer nos doigts.
« Arrêtes de t'en faire. Nous sommes là. Peu importe ce qui te tracasse, si ça doit arriver et bien nous y ferrons fasse ensemble. Comme toujours. »
A mes mots, ma tête se cala dans sou cou, sereine. Je ne souhaitai pas le forcer à parler s'il ne le voulait pas. Il y avait des choses plus simples a exprimer que d'autres. La Guerre et ses conséquences faisaient parties de ces sujets plus complexes a aborder. Nous en avions tous souffert mais Kihran plus que d'autres... Moi même j'ignorai quasiment tout de ce qu'il avait vécu durant son enlèvement et je comprenais que le temps ne serait pas en mesure de le faire disparaître. Mais j'étais là pour lui... C'était là la seule chose que je pouvais faire pour atténuer les blessures du passé et encaisser à sa place celles du futur.
Hayashi Kihran
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Comme il pouvait s’y attendre, rien n’échappait au regard attentif de sa femme. Il détourna posa ses yeux sur elle, silencieux. Tout lui dire ? Il aimerait tellement que cela soit vrai. Mais jamais, il ne pourrait se permettre de partager ce fardeau. Non… ce n’était pas cela. La raison de son silence était bien plus égoïste que cela. Il avait peur. Peur de son regard lorsqu’elle apprendrait la vérité. Il avait peur de la voir partir. Elle l’aimait, il n’en doutait pas. Mais il ne pouvait pas lui demander, espérer qu’elle accepte ce passé. Non, il ne le pouvait pas.
Le contact avec ses doigts le fit presque sursauter. Il déposa ses yeux sur leurs mains enlacées, puis sur leur alliance. Ses paroles lui réchauffaient le cœur bien qu’il savait que tout cela était faux. Jamais, elle ne parlait ainsi si elle avait la moindre idée de quoi elle faisait mention. Serait-elle capable de le pardonner ? Il ne pouvait pas lui-même, comment pourrait-elle. Un sourire triste se dessina sur son visage alors qu’il apporta sa main sur ses lèvres afin d’y déposer un baiser.
« L’avenir me fait peur. Mais tu as raison. Je ne devrais pas, pas avec une femme aussi fantastique que toi à mes côtés. »
Admit-il avant de la serrer dans ses bras et de venir l’embrasser avec tendresse. Ces paroles n’étaient pas un mensonge. Elles n’étaient tout simplement pas complètes. Yell devait sentir qu’il ne s’était toujours pas complètement ouvert à elle. Elle devait également se retenir pour ne pas le brusquer. Kihran s’en voulait de lui infliger cela, mais c’était mieux ainsi. La vérité était parfois trop cruelle pour être dite. C’est du moins ce à quoi, il se raccrochait pour justifier son silence et ses actions.
