Personnage de sexe féminin, d’un mètre soixante-douze pour un poids moyen de soixante-quatre kilos. Vous trouvez cela beaucoup ? Attendez de lire la suite, l’explication y est. Deux yeux bleus, un grain de peau halé, presque mate. Des cheveux blonds coupés à peine plus bas que les oreilles. Une mine franche, droite, pleine de couleur et de joie de vivre.
Plus bas, vous remarquez deux détails. Son long tatouage bleu qui illustre une salamandre sur son torse, partant de sa hanche gauche pour passer entre sa poitrine et sur sa nuque par son épaule gauche, la tête de la bête reposant sur la droite. Et le second détail, sa musculature. Elle est massive, travaillée, solide. Ses bras, ses épaules sont endurcit, ses abdominaux bien présent. Des fesses sculptées mais pour autant fournies. Bref mademoiselle fait beaucoup de sport. Mais là n’est pas uniquement la raison de son poids. Car un dernier argument justifie cela, son don. Son pouvoir, manipuler les os. De ce fait elle possède un squelette lourd et solide. Nettement plus solide que celui de tout autre être humain lambda.
Puis pour terminer, le style vestimentaire. Toujours des tissus légers et bons marchés. De toute manière à quoi ça servirait de payer cher pour une tenue, vu la durée de vie si courte de chaque morceaux de sa garde-robe ? A rien, nous sommes d’accord. Donc une allure sportive, ce qui faut pour maintenir toutes les courbes en place – si vous voyez de quoi il est question – tout en ne gênant pas les mouvements.

Une jeune femme capricieuse, grande gueule, franche, blonde, caractérielle. Mais aussi maternelle, passionnée, patriote. Tant de qualité et de défaut ! La demoiselle possède un fort sentiment d’infériorité, ayant rarement confiance en elle, elle tente pourtant de le cacher au quotidien. Cependant si vous réussissez à percer sa carapace, vous y verrez quelqu’un de totalement différent, en proie aux doutes et aux peurs. Peur de ce qu’elle pourrait faire et ne pas faire, peur de ne pas réussir là où tout le monde l’attendrait. Peur également de finir sa vie seule, car oui elle est dépendante. Quoi que, le mot est sans doute un peu fort, mais disons que la solitude l’effraie. Elle aime et elle a besoin d’une épaule sur laquelle se reposer, d’une personne avec qui parler sans avoir à jouer les dures.
Et pour finir, elle est le genre de femme à s’énerver facilement, un acte d’injustice, une insulte, un simple reproche ou même tout bêtement utiliser un ton méprisant. C’est suffisant pour lui faire claquer une veine. Attention donc. Mais bon, elle sait tout de même se retenir. Un peu, un tout petit peu. Mais pour ce détail, ne vous étonnez surtout pas si vous voyez pleins d’insultes partout, c’est normal.

Réputation : Une jeune femme brutale et bruyante, mais efficace dans son métier et protectrice. Sans doute trop. Membre de la police de Suna.


Avant de vous parler de moi, il faut que je vous parle de mes parents, sans qui je n’aurais jamais été là. Mais par où commencer ? Le début ? Ouais c’est pas mal ça. Alors alors *tousse* pour ceux qui seraient restés endormis durant ces quelques dernières années, sachez qu’au début, mais vraiment au tout début hein, il n’y avait rien. Remarquer au passage comme presque toutes les histoires farfelues comme de la même manière … Pour ceux qui s’ennuient, ils peuvent déjà sortir !
Bien commençons. Nous sommes sur un petit archipel, nommé Mizu no Kuni. Et c’est un foutu de bordel ! Vous connaissez un peu l’histoire du pays ? Les trois groupes majeurs en place, à savoir le clan Wazao, le domaine de Risho Batei – surnommé le tyran par certains locaux – et le secteur des marchands avec leur "conseil des sept mers". Tous les trois se disputaient régulièrement l’archipel. Les batailles ne se comptaient plus tellement elles étaient nombreuses. Les morts non plus. Et vous savez qui étaient au milieu ? Les Kaguya ! Et ouais ! Les meilleurs ! Les plus gros fouteurs de merde que le monde ait portée ! Des brutes sanguinaires, qui n’obéissent à personne et qui ne s’occupent que ce qui peut leur rapporter quelque chose. D’ailleurs ils se sont toujours employer à ce que personne ne prenne pleinement possession de l’archipel, tout comme ils ont prit soin de bien faire comprendre que personne ne peut se moquer d’eux ouvertement.

Je vous raconte tout ça parce que c’est dans ce climat plutôt chaotique que je suis née. D’une mère Kaguya et d’un père pécheur. Oui c’était un civil, ne connaissant ou ne comprenant presque rien à toutes ces histoires de chakra. Mais ce n’est pas important. Je suis arrivée dans ce monde au cours des dernières années de ce chaos persistant. Ne pensez pas que c’est moi qui ait mit un terme à la situation, d’ailleurs encore à l’heure d’aujourd’hui les tensions sont palpables. Non je suis née Kaguya, avec le don héréditaire de la famille. J’ai appris à m’en servir et j’ai eu droit à toutes sortes explications influencés par les mentalités d’untel ou d’untel.
Les Kaguya sont forts, fiers, peut-être un peu trop d’ailleurs. C’est ce que grommelait papa quand maman n’était pas dans les parages.
Au cours d’une nouvelle bataille, ma mère ne revint pas. On disait qu’elle était morte héroïquement pour protéger les siens et son pays. Moi je retenais simplement qu’elle ne serait plus jamais à mes côtés. Mon père, pauvre pécheur qu’il était se retrouva veuf du jour au lendemain, et avec une gamine turbulente sur les bras. Il ne pouvait s’en sortir seul, et le clan de sa défunte femme lui tourna le dos, probablement trop fier pour tendre la main à un "détail". Seule ma présence lui permettait de rester sur Hone no Shima.

Il dû faire un choix cornélien, demandant plusieurs semaines de réflexion. Des semaines chaque jour plus difficile. Jusqu’à ce que finalement il prit la décision de nous emmener sur le continent. Mais là-bas, c’était la merde aussi ! Un dénommé Kakaeshuu, des poches révolutionnaires, un bordel comme sur l’archipel. De quoi s’en frapper la tête contre les murs.
Nous posèrent nos valises dans une petite ville portuaire, en bordure d’un désert à perte de vue. Papa s’était trouvé un boulot à côté du port, une sorte de restaurant spécialisé dans les fruits de mer. Le fait qu’il venait de Mizu no Kuni jouait en sa faveur.
Les années suivantes, plus exactement à celle de mes vingt-et-un ans, Suna naquit au centre des dunes du pays. Il était temps que je quitte mon papounet, que je rende mon tablier de cuistot / serveuse / plongeuse / barmaid, et que je me trouve un vrai job à hauteur de mes capacités.
J’ai intégrée la police du village sitôt que ce fusse possible, et depuis je trouve que l’uniforme me va de mieux en mieux, héhéhé.
Un jour peut-être, je retournerais à Mizu no Kuni, mais pour l’heure ma vie est ici, à Suna.