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 Purger nos rangs

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Suna
Ketsueki Yami
Ketsueki Yami
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Message(#) Sujet: Purger nos rangs Purger nos rangs EmptyMer 19 Juil 2017 - 19:04

Plus je relisais les rapports qui avaient été formulés suite à l'attaque de Rokubi et plus j'avais l'impression qu'il y avait une certaine rétention d'informations. Certains témoignages ne concordaient pas sur quelques détails et même si l'événement avait pu troubler les mémoires et conscience en état de choc, je me devais de m'en assurer.
Suna n'avait côtoyé que trop de traîtres au sein même de ses murs : il était temps de purger le villages des indésirables.

Des convocations pour le lendemain avaient été adressés à l'ensemble des shinobis en poste le jour de l'attaque de Rokubi : qu'ils soient Sunajins ou Kazejins, sur le front ou pas.
Les témoignages de chacun devaient être revus sous les facultés des senseurs afin de s'assurer de la véracité des propos tenus. Un interrogatoire pour attester de l'absence de mauvaise intention à l'égard du village ou du Pays seraient également établi.
Le Daimyo de Kaze avait été informé de cette initiative : tout contestataire de cette décision, refusant de s'y soumettre, connaîtrait bien évidemment des poursuites.
Il ne restait plus qu'a réunir les senseurs en charge de l'interrogatoire massif des forces armées Kazejin qui seraient eux même soumis à l'expérience n'étant pas exempt de trahison.

J'observai mon bureau croulant sous les documents, me faisant la réflexion qu'après cette récolte d'informations nouvelles ou confirmées, cela ne manquerait pas d'agrandir la pile. Mais cela m'importait peu tant que la purge s'avérait concluante. Suna avait besoin d'unité entre ses rangs : cela était primordial et également valable pour l’entièreté de Kaze.
Les traîtres seraient punis. C'était là la première étape de mon plan expansionniste pour Suna : s'attaquer aux nuisibles interne en premier lieu.
Tout finissait par se savoir...


Spoiler:
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Suna
May Kenzoku
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Message(#) Sujet: Re: Purger nos rangs Purger nos rangs EmptyMer 19 Juil 2017 - 22:05



Seul dans une salle sombre, assit sur un petit banc de bois avec les mains liées en arrière, Kenzoku ouvrit les yeux, son dernier souvenir avait été de prendre la poudre d’escampette alors que deux gradés du village voulaient lui poser quelques (questions). Il n’était pas dupe ! Il savait bien que ce qu’il avait fait lui retomberait en pleine poire, mais la fuite semblait toujours une idée des plus alléchante à ce moment. Dans ce cas bien précis, ce n’était pas vraiment une réussite, à peine avait-il eu le temps de se retourner et de parcourir deux mètres qu’on avait semble il, juger un délit de fuite… Du coup, il avait mal à la tête.

- Oh, aller les gars, pas besoin de m’attacher hein ! Je n’ai rien fait de mal… enfin…

- Kenzoku May, nous avons quelques questions pour toi.

Sans les laisser s’expliquer pour la deuxième fois, le punk s’exclama :

- Oh, d’accord, vous n’avez pas le sens de l’humour ! Je vous promets que je n’avais pas de mauvaises intentions, je m’entrainais avec des boules de feu et j’ai fait griller le chat de ma vieille voisine, c’était un accident ! Promis !

Les deux senseurs se regardèrent perplexe, ce n’était évidemment pas le sujet du jour… Le chat de gouttière n’avait même pas effleuré leurs esprits.

- En fait Mr. May, nous sommes ici pour l’évènement concernant l’attaque en lien avec le Rokubi.

Un silence plat s’installa alors que le Genin au mohawk laissait bruler les liens qui le retenaient pour prendre une position plus confortable. Comme ils étaient tous deux senseurs et qu’aucune animosité à leur égard ne fut détectée, ils le laissèrent faire.

- Donc, je n’ai jamais tué de chat, c’était qu’une vilaine blague les cocos !

- Nous sommes capables de lire tout mensonge, c’est donc inutile, mais faites nous votre rapport sur l’incident qu’on passe à autre chose.

- Bah, comme je vous le disais, c’était qu’une boule de feu égaré !

- Le Rokubi Mr. May, le Rokubi…

- Cette journée-là, je n’étais pas de service. J’avais à peine un chandail sur le dos quand tout a commencé, j’ai donc descendu au premier étage pour demander ce qui se passait à mon grand-père qui m’a informé de la situation. Je n’ai même pas pris le temps de coiffé mon iroquoise que j’ai pris ma ceinture d’arme et suis partie voir de mes propres yeux, finalement un chûnin m’a aperçu et m’a demandé de l’aide pour protéger et évacuer des civils, se que j’ai fait. J’ai rencontré deux mecs encapuchonnés qui ont tenté de nous attaquer, le premier c’est fait neutraliser par une technique de sable alors que j’ai envoyé un souffle de feu sur le deuxième, nous avons perdu sa trace, mais la priorité c’était les civils alors on les a mis en sécurité et c’est tout.

- Parfait, tout semble en ordre, êtes vous êtes loyal envers Suna et envers Kaze et avez-vous de mauvaises intentions envers ces deux partis ?

- Non, Suna c’est mon village depuis tout petit, je ferais tout pour le village… J’avoue que je ne vous suis pas qu’est-ce qui se passe ici ?

- C’est bon, vous pouvez y aller, merci de coopérer avec les autorités sans rechigner la prochaine fois.

Les deux senseurs avaient l’heure juste quant au jeune punk, il avait dit beaucoup de connerie, mais aucun mensonge.
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Suna
Hashimoto Ether
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Message(#) Sujet: Re: Purger nos rangs Purger nos rangs EmptyJeu 20 Juil 2017 - 14:18



Des interrogatoires ?
Mais... Pour quoi faire ?
Ether était curieuse, mais ne comprenait pas l'intérêt de faire passer chacun des habitants du pays dans une salle pour leur poser des questions, comme si un criminel sommeillait secrètement en eux. Dans un sens, c'était un peu de la paranoïa ce genre d'action. Bon, en même temps, elle pouvait comprendre qu'après de multiples trahisons, de déserteurs et du manège incessant des Kages à la tête de Suna, personne ne soit en mesure de faire confiance à son prochain, ni même à son propre « chef ». Kioshi, Kibô, Oniri, les Ketsueki, les Kawaguchi, Ema, Yami, etc... Et cette dernière était à présent à la tête du village caché du sable. La Gogyou ne la connaissait pas. Tout ce qu'elle savait à ce sujet, c'était qu'elle était la cause de la désertion du Kage Yamada qui était, comment ça s'appelle déjà, ah oui, amoureux. Il lui était difficile de comprendre ce que cela signifiait, mais Kibo et Ema l'était, Tetsui et Yell l'étaient aussi – elle se demanda d'ailleurs où était passé le jeune garçon qu'elle n'avait vu qu'une fois - ses parents aussi... ça devait sûrement avoir un lien avec le fait de vivre sous le même toit, qu'ils se tiennent la main et toutes ces choses étranges. Enfin bref !
C'est en pensant à absolument tout sauf à l'interrogatoire, qu'elle se rendit sur les lieux du rendez-vous. La jeune femme espérait y voir les membres de son clan. Elle savait à quel point l'Ancien était soucieux de respecter les règles pour protéger leur peuple, et depuis l'attaque de la grosse limace, elle ne les avait pas retrouvés. La jeune femme, en bonne nomade qu'elle était, errait seule à travers le pays, ratissant de long, en large et en travers l'intégralité de Kaze pour ne trouver ne serait-ce qu'un signe que les siens étaient encore en vie. Mais rien. Néanmoins, Ether ne perdait pas espoir. Elle les retrouverait, c'était certain ! Elle ressentait au plus profond de son cœur leur présence sur cette terre. Ils étaient toujours ici.

Une fois sur place, elle se présenta aux autorités avec une joie non feinte, saluant absolument tout le monde malgré les poker face de chacun – Bonjouuuuur ! Ça va vous ? Et vous ? Il fait beau c'matin, vous trouvez pas ? Tenez, un beignet d'fruits, j'ai essayé d'le faire comme c'lui d'ma mère, ça r'ssemble pas mais c'est très bon ! … Z'en voulez pas ? Bon, v'savez pas c'que vous ratez ! … Vous suivre ? Ah bon d'accord. Vous jouerez bien aux cartes après, non ? Ça s'rait marrant ! … Non ? Bon. - puis suivit sans rechigner les gardes jusqu'à la salle où se déroulait l'enquête. La demoiselle n'avait absolument rien à se reprocher. Elle s'installa donc de manière accroupie sur sa chaise, fixant avec un grand sourire les deux hommes ici présents. C'était des senseurs à n'en pas douter.


« Déclinez votre identité. »
« Hashimoto Ether, d'la tribu du mêm'nom, civil d'Kaze ! »
« Où étiez-vous et que faisiez vous lors de l'attaque de Rokubi ? »
« Comme j'suis pas ninja – pacifique en fait - mais qu'j'ai quelques capacités, me suis proposée pour aider avec quelques-uns des miens. Ils ont été envoyés ailleurs alors qu'j'ai été dépêchée à Higata, avec une kunoichi d'Chikamatsu Ruri – très sympa d'ailleurs, j'sais pas si vous connaissez – là-bas, y'avait une groooosse limace ! COMME ÇA !, elle mima en écartant grand les bras, « Avec Ruri, on a fait d'not' mieux pour escorter et sauver tout un groupe d'civils à travers les rues et les maisons détruites. Mais on était poursuivies par des gens à capuches qui chopaient des innocents, on savait pas trop pourquoi... On a réussi à les feinter plusieurs fois, parce que fallait éviter les pluies d'acides – beeeh – mais ils nous ont piégés avec des barrières et tout ! On a dû s'battre pour protéger les gens, on a réussi et les shinobis d'la frontière ont pu les prendre sous leur aile une fois qu'on les a rejoints. Puis c'tout. Après j'ai aidé ici et là, puis une fois qu'la limace est tombée, j'ai un peu aidé à nettoyer des trucs, puis suis rentrée à Kaze pour rejoindre ma tribu. Que je n'ai toujours pas retrouvé. Les aurez pas croisés par hasard, hein ? »

Le garde fit comme s'il n'avait pas entendu la question, car là n'était pas le but de cet interrogatoire. Ils leur fallait déterminer qui était un danger pour Suna et Kaze ou pas. Pour l'instant, la jeune femme s'en sortait bien, aucun mensonge, parfaitement sincère. Mais qu'est-ce qu'elle causait... Ne cessait-elle donc jamais de parler ?

« Répondez par oui ou par non. Avez-vous de mauvaises intentions à l'égard de Suna et du pays tout entier ?
« Beuh, pourquoi j'aurais de... »
« Je me répète ; répondez par oui ou par non. Avez-vous de mauvaises intentions à l'égard de Suna et du pays tout entier ? »
« Z'êtes pas des rigolos vous. Faut arrêtez de penser qu'tout le monde est vot' ennemi. C'pas comme ça qu'le pays renaï... », elle vit le regard noir du soldat et ajouta avec un grand sourire, « Non. »
« Êtes-vous loyale envers Kaze ? »
« C'mon pays, donc oui. »
« Êtes-vous loyale envers Suna ? »
« Non. »

La réponse surprit tout le monde dans la pièce.
Comment ça non ? Avaient-ils donc déjà trouvé un détracteur ? Sentant légèrement la tension grimper dans la pièce, Ether, faisant preuve d'un calme presque Olympien, ajouta tranquillement.


« J'veux dire par là qu'j'suis pas une kunoïchi d'Suna. J'aime Suna et ses habitants, mais j'suis pas un soldat. J'protègerais Suna comme j'l'ai déjà fait dans l'passé, mais j'm'engagerais pas dans les forces armées, et j'tuerais personne au nom d'Suna comme j'ne l'ferais pas au nom d'Kaze. Mais si par vot' question vous voulez dire, protégerais-je Suna si nécessaire, ainsi que Kaze, alors oui, bien sûr. J'crois l'avoir déjà suffisamment prouvé jusqu'à aujourd'hui. »

Elle ne mentait pas et les senseurs comprenaient parfaitement son point de vue, ils avaient seulement été surpris par la franchise de la réponse Après tout, la jeune femme n'appartenait effectivement pas à Suna, et n'avait donc aucune obligation de loyauté envers le village. La Gogyou ne représentait donc aucun aucune menace, que ce soit pour la cité que pour le pays.

« Très bien. Hashimoto Ether, nous avons terminé, vous pouvez disposer. »
« Merci bien ! », dit-elle en sautant de son perchoir, « Passez une bonne journée et bon courage ! Z'êtes sûr que vous voulez pas d'mes beignets ? Y'a pas d'gras d'dans ! … Non ? Bon, je les laisse là hein ! Salut ! »

Et elle quitta les lieux en sifflotant joyeusement. Ether pensait rester ici tout le temps que durerait les interrogatoires. Avec un peu de chance, sa tribu pointerait le bout de son nez. Pendant ce temps, celui qui avait posé les questions regardait d'un air soupçonneux le sachet en kraft recyclable sur la table. Un autre fut moins regardant et se permit d'en piquer un, puis de le goûter. Et bien, la gamine n'avait pas menti non plus au sujet de ces friandises ; elles étaient très bonnes malgré leur apparence pour le moins « artistique ».

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Message(#) Sujet: Re: Purger nos rangs Purger nos rangs EmptyDim 23 Juil 2017 - 12:45

Il leva un sourcil, à peine, lorsqu'il entendit la lourde porte dans son dos grincer. Il n'était pas d'humeur, et tous ses collègues le savaient pertinemment, pourtant, cette fois, il n'aurait pas le choix, comme lorsqu'il avait été convoqué par la Kazekage.

- Quoi encore ?!

Jeta Mikuo froidement, venant se couper avec le scalpel. Se maudissant, et sans se tourner vers celle ou celui qui avait ouvert la porte de la pièce où souvent il s'enfermait pour étudier, il vint se passer un bout de sparadrap à même la blessure et continuer son office.
Sans réponse au bout d'une minute de la part du gêneur, il daigna enfin se tourner en remontant sur son nez ses lunettes.

- Que se passe-t-il ?

Finit-il par demander avec un calme plus qu'étonnant compte tenu de son attitude un instant plus tôt. L'homme, qui au vue de sa tunique devait être membre de l'US, lui présenta une lettre de convocation à un interrogatoire. Relisant par deux fois l'information, le Kawaguchi roula des yeux et posa ses outils ainsi que ce qu'il avait récupéré sur l'araignée. Jetant sa blouse sur le dossier de la chaise sur laquelle il avait été assis, le blond teinté de bleu inclina son visage.

- Eh bien, allons-y, ne restez pas planter là, je n'aime pas faire attendre mes obligés.

Sourire sur le visage, le jeune homme incita son invité du moment à partir de la salle et à le conduire là où il serait interrogé. Non pas que Mikuo aimait particulièrement qu'on s'intéresse à sa vie, mais plus vite il remplissait ses obligations, plus vite on le laisserait tranquille dans sa salle d'opérations.

Traînant les pieds dans les rues trop chaudes de Suna, le fils du sable observa tour à tour les curieux. Non, ce n'était vraiment pas le jour d'avoir une nouvelle comme celle-ci. Et puis, où était encore passé sa sœur, et son frère aîné ? Et leurs cadets ? Regardant sur la fin du trajet ses pieds, en sentant l'ombre se reporter sur son corps il posa ses iris bleus sur les deux hommes qui le prendraient maintenant en charge. Ha, il avait droit à plusieurs gardes du corps, c'était amusant.

Sans chercher à se rebeller, il suivit le mouvement et s’assit quand on lui demanda. Docile petite créature. Les hommes commencèrent dès que le bruit de la porte qui se fermait se fit entendre.

- Kawaguchi Mikuo, jumeau de Kawaguchi Nana, Cadet de Kawaguchi Kan et aîné de Kawaguchi Amano, Hana et Kyo. Est-ce exacte ?
- Oui m'sieur...

Fit-il d'un air indiscipliné. Qu'ils aillent dans le vif du sujet, qu'ils posent leurs questions plus vite, qu'il puisse retourner étudier ces poisons, qu'il puisse...

- Lors de l'attaque de Rokubi, où étiez vous ?
- Probablement sur le front, comme tout le monde non ?

Son insolence tortura les nerfs d'aciers des deux senseurs, et le second prit alors la parole.

- Où étiez-vous et que faisiez vous Mikuo ?

- J'étais dans l'une des nombreuses unités médicales volantes, à la recherche d'innombrables blessés, tentant parfois vainement de les sauver, d'éviter la perte d'un membre, d'éviter de les laisser se vider de leur sang ou de leurs tripes. Je faisais mon job, je protégeais mon pays avec mes moyens, la médecine, effectuant juste quelques rafistolages parfois et voyant mes blessés repartir sur le front pas complètement remis de leurs blessures, juste pour protéger leurs cadets et leurs camarades, parce qu'ils l'ont juré. Juste les voir mourir, pour les autres... parce que personne n'est immortel et qu'on ne peut pas sauver tout le monde à la fois, et qu'un mort, hélas, reste mort.

Le second senseur qui avait écouté ses paroles avait noté la pointe de rage qui naissait dans le corps et l'esprit du Kawaguchi. Mais cette rage n'était pas contre son pays, mais contre lui-même, il rageait d'avoir été aussi impuissant. Avant qu'il ne puisse reposer une question, une phrase douloureuse quitta les lèvres de l'interrogé, laissant entrevoir dans sa voix des sanglots refoulés.

- Je n'ai pas pu le sauver... mon propre frère est mort et je n'étais pas à ses côtés pour le protéger... je n'ai pas su protéger Suna comme je l'aurais voulu, est-ce un crime ? Est-ce un déli de vouloir être fort pour ne plus jamais regretter la mort d'une personne ? Savoir que leur sacrifice ne sera jamais vain même si douloureux ? Est-ce un crime que de reculer pour mieux avancer plus tard et être en mesure de défendre bec et ongle son pays, son village ?

Les senseurs se regardèrent et le premier reprit la parole.

- Vous n'êtes pas là pour poser des questions, Kawaguchi Mikuo, mais pour répondre aux nôtres.
- Bien... allez-y alors... posez les... vos putains de questions... qu'on en finisse... et après, laissez-moi en paix, laissez-moi étudier... laissez-moi devenir un médecin capable de tous les sauver...

Son ton ne plu guère aux deux hommes, mais ils n'avaient que faire de l'insolence. Ce qu'ils lisaient en lui était étonnement clair. Mikuo ne se cachait pas, qu'on lise son esprit, son cœur si l'on voulait, il n'avait à se reprocher que sa faiblesse de n'avoir pu sauver son frère sur le champ de bataille, et l'élu du cœur de sa sœur, leur ancien chef de clan, Kira.

- Vous dites vouloir protéger Suna, vous n'avez donc aucune intention hostile à son égard ?
- Pas la moindre. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour la garder debout, elle et ses habitants, shinobi ou non.
- Que pensez-vous des agissements de votre clan ?
- Il est... un peu disparâte, mais, même si pour vous ses intentions ne sont pas clair, je suis sûr que dans le fond, Kawaguchi Tali, notre actuelle cheffe, et Kawaguchi Kei, son bras droit, font tout ce qu'elles peuvent pour protéger leur pays, et indirectement Suna.
- Indirectement dites-vous ?
- Je ne pense pas que Suna soit leur priorité étrangement, et pourtant, en défendant leur territoire qu'est le désert, les Kawaguchi défendent Suna, comme ils l'ont toujours fait.
- Vous assurez donc que votre clan n'est en rien hostile à Suna ?
- Il pourrait l'être, mais pas moi... Je ne dis pas non plus que je me rebellerais contre ma cheffe de clan, mais Suna... c'est ce que j'ai choisis, et je protégerais ses habitants et ses dirigeants.

Echangeant un regard, les deux senseurs invitèrent Mikuo à se relever.

- Vous pouvez y aller, merci d'avoir répondu sincèrement à nos questions.
- J'espère ne jamais vous revoir... sinon... ça voudrait dire que Suna a réellement de gros soupçons ou ennuis.

S'inclinant avec courtoisie, Mikuo poussa la lourde porte et plissa les yeux sous le soleil. Oui, il savait bien que son clan faisait débat, il savait qu'il y avait toujours un ou deux traîtres dans les rangs d'un village, mais il espérait que non.
Passant ses mains dans les poches de son blouson, il retourna en direction de son labo. Ses réponses étaient encore examiné par les deux senseurs, mais ils ne décelaient chez lui aucune envie de se retourner contre son village. Il était honnête, et même s'il n'avait pas les meilleurs raisons du monde pour être comme il était, on ne le changerait plus.
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