Nous avions convenu d'une chose avec Ruri, elle m'épaulera durant ces prochaines semaines qui s'avéreront très bouleversantes pour ma petite vie presque bien rangée. En effet, dans ma fuite des sous-sols du Kakumeigun, mes parchemins d'invocations avaient été endommagés et ils étaient aujourd'hui inutilisables. Si je voulais un jour les réutiliser, il faudrait soit en créer un nouveau ou alors restaurer ceux-ci et cela prendrait un temps fou. Hors, je n'avais pas ce temps.
De plus, j'avais fait quelques rencontres ces derniers temps, notamment Tali, mais aussi et surtout Muko. Ces deux personnes maîtrisaient un art qui m'intéressait particulièrement. L'art de la nécromancie. Je devais donc apprendre à m'en servir. J'allais apprendre à invoquer des cadavres avec Muko, mais seulement après m'être entraîné durement au fuinjutsu avec Ruri. Elle maîtrisait parfaitement cet art et elle allait me l'enseigner.

Cela se traduira par des semaines d'entraînement intensif. Tant avec Ruri qu'avec Muko. J'allais souffrir durant ces quelques jours et j'en sortirai grandi et beaucoup plus puissant. J'allais aussi m'entraîner afin de revoir totalement ma façon de me battre. Fini les moustiques, fini les pangolins, fini le raïton. Place aux cadavres, aux fuinjutsu et au dôton !

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« Ruri ? »

Criais-je à travers l'appartement afin d'attirer son attention. Nous nous étions levé de bonne heure ce matin et cela durera encore plusieurs jours. J'avais donné les clés du Kakumeigun à Kibō. Je lui faisais entièrement confiance. Il me remplacera pour gérer le Kakumeigun et ses membres le temps de mon entraînement, mais je continuais de représenter l'unité spéciale lors des visites officielles et des séances avec le Kazekage. Ruri s'était entre temps montré sur le pas de la porte de la chambre conjugale.

Je m'approchais d'elle et l'embrassais tout en la serrant dans mes bras. Nous nous aimions et cela faisait quelques mois déjà qu'elle habitait avec moi et bientôt une année que nous étions en couple.

« Tu es prête ? Moi, je le suis. J'ai bloqué un terrain d'entraînement durant une semaine pour cet entraînement. Je peux bien sûr le réservé plus longtemps si c'est nécessaire. Mais aujourd'hui, c'est toi ma supérieure ! C'est toi qui m'enseigne ton savoir. »

Je la reprenais dans mes bras afin de la chatouiller sous le menton. J'aimais entendre son petit gloussement lorsqu'elle rigolait. C'était la seule façon d'entendre ne serait-ce qu'un peu de sa voix. Je lui refaisais un bisou sur le front et la relâchais, il fallait bien commencer un jour après tout.

« Est-ce que nous avons besoin de s'en aller aux terrains pour la partie théorique ? »

Infos:

Les parchemins de Kazushi avaient été détruits lors de ses recherches dans les tréfonds du Kakumeigun, qui s'étaient écroulés sur eux-mêmes. Un soir, alors que nous étions couchés, il m'annonçait qu'il ne comptait pas les restaurer tout de suite, qu'il préférait en profiter pour essayer une nouvelle méthode de combat. Je me redressais dans le lit pour être sûre que je n'avais pas rêvé, encore sous le choc de la nouvelle. Je savais à quel point Kazushi tenait à ses Kuchiyoses... J'étais vraiment étonnée.

Je levais les mains à hauteur des épaules, paumes vers le haut, un geste qui signifiait clairement : "Mais alors quoi ?" J'étais tellement habituée à son mode de combat que j'avais du mal à l'imaginer se battant avec autre chose. Il me répondit simplement : "Le Fuinjutsu." avant de rouler sur le côté, la tête appuyée sur sa main. Il rajouta avec un sourire en coin : "Avec toi comme sensei, bien sûr." Je hochais simplement la tête pour marquer mon approbation. Voilà qui s'annonçait intéressant.

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J'avais appris la même chose à Muko quelques jours auparavant, ma méthode d'apprentissage était donc assez performante. À la différence que Muko connaissait déjà les bases du Fuinjutsu, contrairement à Kazushi qui débutait totalement dans cet art. Comment avais-je appris le Fuin, moi ? Je ne m'en souvenais pas du tout, cela remontait à bien trop longtemps.

« Oui, et d'ailleurs j'espère que tu m'obéiras au doigt et à l'oeil ! Sinon, tu seras puni... »

Ecrivais-je à Kazushi avec un sourire moqueur, après m'être dégagée de son emprise. Je plaisantais pour l'obéissance bien sûr, mais j'espérais au moins qu'il y mettrait tout autant de concentration et d'énergie qu'avec un autre sensei lambda.

« Nous pouvons rester ici pour le côté théorique, mais à condition que tu arrives à bien te concentrer et que tu ne sois pas distrait par ton salon. Sinon, nous irons dehors, mais c'est plus bruyant. »

Je m'asseyais sur le tapis du salon en position du lotus. En tapotant la place à côté de moi, j'invitais Kazushi à en faire de même.

« Je pense que les bases du Fuinjutsu sont la concentration et la précision, comme j'ai dit à Muko il y a quelques jours. Pour l'instant, nous allons exercer ta concentration. Fais-moi confiance. Tout d'abord, tu dois te détendre. »

Je fermais les yeux et inspirais et expirais très lentement, en prenant mon souffle le plus profondément possible. J'entendais le Ketsueki faire de même. Au bout de quelques minutes, j'ouvrais les yeux et attendais qu'il fasse de même, avant de lui écrire un nouveau mot.

« Observe le salon dans ses moindres détails, essaye d'en retenir le plus possible. La lumière qui filtre à travers les rideaux. La trace de verre sur la table basse. Le pantalon qui traîne sur la chaise. La feuille un peu jaunie de notre Ficus. Tout ce que tu peux noter mentalement. »

Oups, c'était vrai qu'elle manquait d'eau, cette pauvre plante. Je laissais quelques minutes au Ketsueki pour observer les détails de notre pièce. Tout en guidant l'exercice, j'en faisais de même. C'était un exercice bon à tous les niveaux.

« Maintenant, tu vas fermer les yeux et visualiser la pièce dans ton esprit. Essaye de retranscrire tous les détails que tu as notés. Ne t'inquiète pas, on s'améliore en s'exerçant. Fais de ton mieux. »

Je lui montrais le petit papier puis lui caressais délicatement le bras de l'épaule jusqu'au coude. Je lui adressais un sourire d'encouragement avant qu'il ne se frotte à l'exercice. Je savais à quel point cela pouvait être difficile, surtout en n'ayant jamais essayé auparavant.

Obéir ? Bien sûr, je ne dis pas que je n'allais pas l'embêter durant toutes les leçons, mais peut-être une fois ou l'autre, par-ci, par là. À voir l'humeur de ma dulcinée.

« Ne t'inquiète pas pour ça ! Je serai le meilleur élève que tu n'as jamais eu ! »

Il n'y avait ensuite qu'une seule conditions pour réaliser l'entraînement théorique à la maison ; rester concentré. Je connaissais mes capacités en concentration et je me savais capable d'en refaire de même dans un environnement connu. D'ailleurs, la personne qui n'arrive pas à se concentrer dans un environnement connu était pour moi, pas la meilleure. Qu'arriverait-il si cette personne devait défendre sa famille ? Son village ? Elle n'y arriverait pas parce qu'elle connaissait les lieux ? Stupide.

« Je vais y arriver, la concentration, ça me connait. » Disais-je en souriant.

Comme pour beaucoup d'art shinobi, la concentration était la clé du succès. Heureusement pour nous, ou plutôt moi, comme je l'ai déjà sus-mentionné, je m'y connaissais. Le taïjutsu nécessitait de la concentration, le combat en nécessitait, pour pratiquement toutes les tâches d'un bon shinobi, celle-ci était nécessaire. Un autre point important à l'apprentissage du fuinjutsu, la précision. Il est vrai, j'avais quelques bases très basiques via mes kuchiyose, mais rien de bien folichon. J'avais juste appris à faire un petit dessin moyennement kawaï avec mon sang, rien de très intéressant quoi...

J'écoutais Ruri avec attention, retenant la moindre de ses petits messages. Les buvant même. Il est vrai que sa beauté et ses mimiques me déconcentraient, mais je savais que j'allais y arriver. Cela donnait un peu plus de piment à cet entraînement, une difficulté supplémentaire pour m'entraîner. En plus de passer du temps avec ma chérie, cela poussait l'entraînement à son paroxysme. Doublement gagnant.

« Très bien, je vais essayer. »

Je regardais ensuite la salle de tous les côtés, cherchant à retenir les moindres détails. La plante en train de s'assécher, le pantalon posé sur une chaise, la vaisselle pas faite de la veille, etc. Je lisais ensuite les mots de la Chikamatsu et, comme elle me le demandait, je fermais les yeux et tâchais de me remémorer tous les détails. Ce que j'avais pu remarquer était clair, le reste était, brouillon. Je savais la forme, ce qu'il y avait, mais pas précisément. Comme une esquisse un peu plus précise.

« Huum. Je vois, facile sur le papier, mais il faut de l'entraînement pour y arriver. Je vais réessayer. »

Et je continuais ainsi cet exercice pendant plusieurs longues minutes, recommençant à chaque fois que cela était nécessaire. Quémandant un petit conseil de temps à autre, je lui faisais aussi un petit bisou lorsqu'elle m'en donnait un.

Je réessayais encore et encore, toujours sans atteindre le "maximum".

« Quand tu ouvres les yeux, essaye de remarquer les choses que tu as oubliées et note-les. Au fur et à mesure que tu te les représentes sur ton écran mental, nomme ces choses. Fais ça petit à petit, un détail à la fois. Souviens-toi des couleurs aussi, ça peut t'aider. Allez hop, on recommence ! »

Kazushi était un élève assidu. Nous étions sur cet exercice depuis plus d'une heure et pourtant, il n'avait pas encore jeté l'éponge. Il s'accrochait fermement pour réussir. Pendant qu'il fermait les yeux, j'avais tout le loisir de l'observer secrètement. J'observais sa bouche avec ses lèvres fines, pincées par la concentration. Je remontais sur son nez droit et la cicatrice qui le barrait horizontalement - j'aimais poser les doigts sur cette cicatrice. Ses yeux étaient fermés, dévoilant une rangée de cils à rendre jalouse n'importe quelle femme. Ses sourcils tressautaient parfois, témoignant de ses essais difficiles. Mes yeux redescendaient sur sa joue pour suivre la ligne de sa mâchoire carrée (que j'avais très envie d'embrasser !), encadrée par une mèche de cheveux noirs.

Quand il ouvrit ses yeux, je baissai bien vite les miens afin qu'il ne remarque pas mon petit manège. Nous étions en couple et bien sûr, j'avais tout à fait le droit de le regarder - mais j'étais encore pudique sur mes sentiments. Il souriait à chaque fois, comme si me voir lui avait manqué. Je m'empourprais un peu sur cette pensée et dégainais donc mon carnet pour cacher mon embarras.

« Je crois que nous avons passé assez de temps sur cet exercice. Nous allons monter la difficulté d'un cran. Mais avant ça... petite pause. »

Oui, ça ne faisait qu'une heure mais les travaux mentaux demandaient plus de repos que des exercices physiques ! J'allais dans la cuisine pour prendre à boire ainsi que quelques petits biscuits sucrés à grignoter. Armée de mon goûter, j'allais m'installer... entre ses jambes. Je me sentais tellement minuscule à côté de lui. Il fallait dire que nos 30 centimètres de différence y étaient pour beaucoup. Après cette pause bien méritée, il était temps de retrouver ma place et de se remettre au travail.

« Maintenant tu vas faire le même exercice mais... avec mon visage ! »

Mon grand sourire semblait faire penser à une blague, mais ce n'en était absolument pas une. J'expliquais pourquoi :

« Il est plus difficile de visualiser un visage ou une personne en général que des objets. Les détails sont plus minimes et les expressions rendent le tout encore plus compliqué. Après ça, nous passerons vraiment au Fuinjutsu, promis. »

Cela m'avait semblé être une bonne idée il y a quelques minutes, mais je le regrettais un peu à présent. J'essayais de garder un visage neutre tout en étant "mignonne" mais j'avais plutôt l'impression de passer pour une cruche. Et Kazushi qui me détaillait d'aussi près me mettait un peu mal à l'aise...

J'essayais, j'avais beau essayer, mais ça ne voulait toujours pas entrer. J'essayais de me concentrer sur les explications de Ruri, noter les choses que j'oubliais, retenir leurs couleurs, ainsi que les nommer. Cela avait beau être compréhensible et surtout facile, ça ne l'était pas du tout. Le temps passait et je continuais mes exercices, encore et toujours.

Je rouvrais les yeux parfois et je pouvais voir ceux de Ruri tomber de gêne. Cela me faisait sourire et me rendait encore plus amoureux. Je connaissais Ruri depuis maintenant plusieurs années, mais sa timidité était toujours aussi mignonne qu'au premier jour.

Ruri m'annonçait ensuite que nous avions, enfin, assez travaillé sur cet exercice. Je ne dis pas que cela devenait barbant, bien qu'un peu, mais j'avais envie de passer à autre chose, mais d'abord, comme ma chérie l'a si bien dit, pause ! On peut bien se l'accorder après tout, nous sommes à la maison et nous pouvions en profiter de la plus belle des façons, en amoureux. Je l'attendais à ma place, toujours en position du lotus. La voyant arriver et regarder vers moi, j'ouvrais un peu les jambes afin de lui faire une petite place et nous nous posions, à nous câliner tout en mangeant les petits gâteaux et que le thé glacé que j'avais préparé pour le petit déjeuner.

Nous restions comme ça quelques dizaines de minutes avant de reprendre ces exercices. La maîtrise du fuinjutsu était nécessaire à l'obtention de mon nouveau pouvoir et je ne pouvais pas aller voir Muko avant de maîtriser l'art des sceaux. Je me redressais et lisais une nouvelle fois avec attention ce qu'elle me préparait comme prochain exercice. À nouveau un exercice de visualisation, très bien, cette fois, je devais visualiser son visage, d'après Ruri, cela était plus compliqué ! J'allais y arriver.

« Très bien ! Allons-y ! »

Je m'approchais de son visage et déposais un baiser sur ses lèvres avant de me retirer de quelques centimètres pour avoir une vue plus générale de celui-ci. Je contemplais tous ses détails, ses cheveux noirs, sa bouche et son nez. J'essayais de tout retenir, mais comme pour la salle, lorsque je rouvrais les yeux, je me rendais compte que j'avais oublié quelques détails assez importants, comme l'expression. Je retenais une expression neutre et prédéfinies et non pas le joli sourire qu'elle m'offrait.

J'allais réessayer, encore et encore, jusqu'à la nuit s'il le fallait.

La matinée touchait à sa fin mais Kazushi était toujours bloqué sur le même exercice. Il persévérait toujours, même si la réussite parfaite était impossible à atteindre. Il s'améliorerait toujours mais il ne pourrait jamais réellement voir en fermant les yeux. De plus, il était inutile d'essayer de tirer quelque chose de notre esprit quand celui-ci se trouvait fatigué : les limites sont les limites. C'est pourquoi je décidais que l'exercice était terminé.

« Plus tu t'entraîneras et mieux tu y arriveras. Mais tu n'as plus besoin de moi pour faire ça. De toute façon, c'est l'heure de manger ! On va chez... »

Un petit sourire espiègle, je n'avais pas besoin de finir ma phrase pour qu'il sache de qui je parlais. Nous étions les très fidèles clients d'un bar à ramen qui se situait au bout de la rue et nous arrivions toujours à trouver un prétexte pour aller manger là-bas. Flemme de cuisiner ? Rien dans le frigo ? Quelque chose à fêter ? Direction, chez Tomohiko, le bar à ramen. Je n'avais pas besoin de poser la question, je connaissais déjà la réponse.

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L'après-midi, c'est avec l'estomac bien plein et la très grosse envie de faire une sieste que nous reprîmes l'apprentissage de Kazushi. A présent, il était temps de passer à la pratique. Je laissais tomber sur la table du salon un ouvrage énorme, dans un "BOUM" retentissant. Le livre s'intitulait : "Les 50 sceaux les plus communs du Fuinjutsu", le titre parlant de lui-même, je n'avais pas besoin d'expliquer son utilité. Le Ketsueki était assis devant la table, un tas de parchemins devant lui et une plume à la main.

« Tu vas maintenant t'entraîner à tracer des sceaux, voici les modèles. Tu n'auras le droit de t'en servir que s'ils sont PARFAITEMENT réalisés, alors applique-toi ! »

Je posais le mot sur la table, à côté du livre. Puis je me levais et lui posais un léger baiser sur le haut de la tête. Et comme je n'allais pas le regarder dessiner pendant des heures, je pris un livre dans la bibliothèque. Un roman d'amour impossible. Pas vraiment mon genre préféré, mais bon... Je m'installais sur le canapé pour pouvoir aider Kazushi s'il en avait besoin, puis je commençais ma lecture.

J'avais essayé de visualiser le visage de Ruri toute la matinée. Chaque essai était meilleur que le précédent, mais comme d'habitude, jamais parfait. Je commençais gentiment à perdre patience, je voulais passer à autre chose, quelque chose de plus vivant, de plus intéressant peut-être. Oui, s'imaginer le visage de ma chérie était intéressant, beau, mais cela faisait des heures que je répétais le même exercice, j'avais envie d'avancer un peu plus, d'aller à la pratique.

De plus, pour couronner le tout, mon estomac commençait à faire des siennes et j'étais fatigué, une pause repas serait bienvenue. Comme si mes prières étaient exaucées, Ruri se réveillait de sa transe pour n'annoncer la fin de l'exercice et le début d'une courte pause. Ou plutôt, de la pause repas !

« TOMOHIKO ! »

Ouais, j'adorais ce restaurant, de plus, le vieil homme utilisait des produits de qualités et surtout, servait de très grosses soupes ! Pleines de nouilles, ce que l'on voulait. C'est bien meilleur que le Mc Shinobi de la place principale qui lui essayait de nous faire croire que ces produits étaient de qualités.

Sans plus attendre nous nous rendions chez notre ami, je commandais des nouilles udon ainsi que du curry japonais, le meilleur de la carte ! Nous mangions énormément et enfin, nous pouvions rentrer à la maison afin de continuer notre entraînement.

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Rapidement après notre retour, Ruri posait devant moi un énorme livre intitulé « Les 50 sceaux les plus communs du Fuinjutsu ». Je commençais à l'ouvrir lorsque pendant que Ruri posait à côté de moi parchemins, plume et un petit mot. Je devais m'entraîner et voici les exemples. Les seuls sceaux qui allaient être utilisable plus tard allaient être ceux qui avaient été parfaitement réalisé. Un travail de grande précision, je comprenais pourquoi les marionnettistes étaient des maîtres en fuinjutsu, leurs marionnettes nécessitaient elles aussi la plus grandes précisions.

Je souriais à Ruri à la suite de son baiser et la regardait s'installer dans le canapé face à moi, un bouquin à la main, une histoire d'amour à l'eau de rose... Elle me répétait sans cesse que ce n'était pas ses préférés, mais pourtant, elle en lisait un à chaque fois.

Je contenais mon sourire et m’attelais enfin au premier sceau du livre. Celui d'absorption. Un basique, il existait en plusieurs difficultés, ou puissance. Je commençais par le plus simple, celui qui était classifié D. Je jetais tout de même un œil aux suivants, ils étaient pareils, la seule différence était la quantité de chakra utilisé lors de l'utilisation.

Je dessinais ainsi pendant des heures, sans presque m'arrêter. Je réalisais les cinq premiers sceaux du livre un nombre incalculable de fois. Je gardais à chaque fois le plus beau, le plus propre et je fonctionnais toujours de la même façon ; je répétais le sceau jusqu'à ce qu'il devienne parfait, ensuite j'essayais de le dessiner de mémoire, je répétais cette opération des dizaines et des dizaines de fois. Une fois un bel exemplaire réuni des cinq premiers sceaux, je les montrais à Ruri afin d'avoir son avis.