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 Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi]

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Iwa
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Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Empty
Message(#) Sujet: Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] EmptyVen 21 Avr 2017 - 23:52

« »

La lumière du soleil effaçait l’obscurité d’un esprit et d’un corps torturé se réveillant d’un très long sommeil. Les paupières se levaient lentement, très lentement, un voile flou masquait tous les insignifiants détails de la pièce dans laquelle le corps meurtri se trouvait. Un plafond blanc, des plaques blanches se trouvaient sur le plafond, elles aussi en proie au temps et à l’humidité. Ca sentait fort, un produit pharmaceutique.. Un hôpital ? C’était un hôpital, ce qui expliquait le blanc partout. Peu à peu, alors que le corps ne bougeait toujours pas, le voile flou disparaissait, lentement, à mesure que le corps reprenait ses esprits. Depuis combien de temps était-il allongé là ? Quelques secondes plus tard, après avoir cligné des yeux plusieurs fois pour définitivement retirer le flou qui masquait sa vue, le corps fit rouler ses yeux, afin d’observer, d’analyser la scène qui se déroulait devant lui. Personne, pas un bruit, rien, si ce n’est le tintement d’une machine qui reliait des électrodes au corps meurtri. Ah si, il y avait finalement quelqu’un, juste devant, assis sur une chaise, regardant dans la vide, dans le silence le plus complet. Il n’avait pas encore vu que le corps s’était enfin réveillé de son sommeil quasi-éternel. Ce corps était douloureux, bien trop, et en même temps tellement engourdi. Que c’était-il passé ? Des bribes de souvenirs lui revinrent : une pièce sombre, de la torture, une douleur lancinante au niveau du cœur. Il arrivait à visualiser, on lui avait apposé un fuuinjutsu au niveau du cœur. Des bruits de batailles, des cris, du sang, puis plus rien.

« Qu’as.. tu.. dis ? »

Le corps meurtri avait essayé de parler, mais cela demandait un effort considérable. Enfin réveillé, il essaya de se mouvoir, doucement, très lentement, de se redresser dans le lit, en forçant sur ses bras. L’effort demandé était titanesque. Son corps était engourdi, il ne sentait que peu ses bras, et pas du tout ses jambes. Il n’arrivait pas à les bouger, pourtant il les voyait, sous le drap blanc, elles étaient là. Pourquoi ne les sentait-il pas ? Pourquoi n’arrivait-il pas à les bouger ? Qu’était-il arrivé ? L’homme meutri revenait d’un autre monde, l’entre deux : entre la vie et la mort. Il avait été sauvé et ramené ici par les siens. Les siens ? Le clan Gekei, cette famille unique aux pouvoirs fabuleux, qui permettaient à chacun de se transformer en un animal totem. Le chef de ce clan était dans le lit. Ce chef : Pô. Ce corps lui appartenait, même s’il ne ressemblait plus à ce qu’il fût jadis. Depuis combien de temps était-il là ? Combien de temps s’était écoulé depuis sa torture ? Il venait de parler à un homme. Pô avait essayé, mais même sa voix était changée. Il redressa le regard, quittant ses jambes pour pénétrer dans le regard de l’homme assis en face de lui. Un homme blanc, cheveux roux, le regard blanc, aussi blanc que la neige, sans pupille. C’était un pouvoir propre d’un clan de Konoha. Hyûga. C’était un Hyûga.

« Bankichi ? »

Cet homme du clan Hyûga, le chef des polymorphes le connaissait. Il s’agissait de Bankichi, un ami à lui. Qu’il n’avait pas vu depuis très longtemps, en parlant bien entendu d’avant son état actuel. Ils avaient partagés bien des soirées. Bankichi était devenu un fanatique des rituels Gekei. Pourquoi était-il là ? Combien de fois était-il venu ? Peu après, sans vraiment prêter attention à la réaction de l’homme aux yeux blancs, le corps meurtri tournait son regard dans toute la pièce. Bankichi était seul ici. Ou étaient les siens ? Plus important encore, ou était-elle ? Ou était Minami ? Etait-elle morte dans cette mission qui avait mal tourné ? Qu’en était-il du reste de l’équipe ? Ils avaient quittés Konoha à beaucoup, toute une équipe, pour secourir d’autres membres du clan Gekei. Il s’en souvenait. Pô était le dirigeant de l’équipe, Minami en était. Ils sont tombés dans une embuscade, capturés, certains tués. Peut-être avait-elle réussie à s’échapper.. Mais ou était-elle ? Il ne comprenait pas, il ne comprenait rien. Trop de questions, aucunes réponses. Il était désarçonné, désemparé, totalement perdu. Que faire ? Que dire ? Comment ? Combien ? Pourquoi ? Son regard se levait de nouveau sur l’Hyûga ici présent. Toujours allongé sur le lit, il tentait alors de reprendre la parole.

« Que s’est-il passé ? »

Par cette question il entendait beaucoup de choses. Que s’était-il passé lors de cette mission ? Comment avait-il réussi à sortir ? Qui s’en était sortit ? Minami était-elle vivante ? La secte avait-elle était détruite ? Quelles étaient ses blessures ? Depuis combien de temps dormait-il ? Pourquoi Minami n’était pas là ? Qu’advenait-il du clan Gekei ? Qu’advenait-il de Konoha ? Qu’advenait-il de l’Hokage Aburame Miko ? Pourquoi était-il partit ? Combien de fois était-il venu le voir ? Mais surtout : que venait-il de dire ? Encore dans un prochain sommeil, en se réveillant, il cru entendre des bribes de paroles provenant de Bankichi. Il ne se souvenait plus exactement de ce qu’il venait de dire, mais même dans son inconscient, le polymorphe n’avait pas apprécié ça, pas du tout, ça lui avait mit un grand poids sur le cœur. Que s’était-il passé ? Combien de personnes étaient mortes depuis le début de son sommeil ? Comment s’en sortait Michiki ? Etait-il mort depuis ? Son frère avait-il passé l’arme à gauche ?

« Je ne comprend pas… »


Dernière édition par Gekei Pô le Mar 23 Mai 2017 - 9:09, édité 1 fois
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] EmptySam 22 Avr 2017 - 0:29

Aujourd'hui, je suis Bankichi le gardien des limbes. Je rends visite incognito à Pô. C'est une habitude, dès que j'ai le cafard. Mon clan n'est pas très doué pour la communication en général, et un Hyûga qui demanderait à discuter avec un professionnel, cela serait une ombre sur tout le clan. J'avais d'abord commencé à discuter avec Pô par dépit. Enfin discuté est un grand mot. J'ai monologué. Ensuite, j'ai compris que cela me libérait. Que j'en avais besoin.

Je lui rend souvent visite.

Je lui raconte ma vie, ce qu'il s'y passe, mes rencontres, mes blues.

Je suis assis sur une chaise en face de son lit et je raconte une étrange rencontre avec un genin, pupille de Miko - la daiymo du pays du feu que j'ai autrefois essayé de traquer sans succès. Comme d'habitude, Pô est à mon écoute et ne m'interrompt guère. Une excellente qualité quand quelqu'un comme moi a besoin de s'exprimer sur beaucoup de sujet sensibles.

... sacré Yohru, il me rappelle ce jeune gekei-gorille dont le prénom m'échappe. Mort contre Makka, parmis tant d'autres. Mort, mort, beaucoup trop partent trop vite. Quand je croise un genin chaque fois j'y repense. A tout ceux que j'ai croisé, à tout ceux que j'ai laissé derrière moi. La guerre, Pô. La guerre ne change jamais. C'est la pire des maitresses, elle nous vole nos enfants petits à petits.


J'entends mon prénom, croassé dans une voix rauque.

Je sursaute et par réflexe, je renverse la chaise, brise un vase sur une étagère et arrache un pan des rideaux en voulant me rattraper. Je sens mon sang quitter mon visage. Je deviens livide, comme si j'ai croisé un fantôme. Mon coeur sautre une pulsation. Mes yeux se plongent dans ceux du chef de clan Gekei.

HA BORDEL ! Désolé Pô mais...


Il s'est réveillé ? Un sourire éclaire mon visage. Parmis tous les morts, certains seraient-ils capables de revenir ? Je ne pense pas rêver, non... Il faut la présence d'un professionnel, tout de suite. Ah, si seulement Rin était-là, c'est le meilleur eisenin que je connaisse. Mais n'importe quel docteur ou infirmière ferait une meilleure affaire que moi. Je tourne ma tête en direction du couloir et je hurle à l'intention de l'infirmière la plus proche.

... APPELEZ UN DOCTEUR VITE ! PÔ-SAN S'EST REVEILLE !


Je m'approche de Pô et je m'agenouille près de sa tête. Sa voix est faible, enrouée. Je prends son bras pour montrer que je suis là, bien présent à côté de lui. Au début, je n'ose pas vraiment y croire. Pourtant, je fais plusieurs Kai, et rien ne change à ma perception de mes alentours.

... tu... es réveillé Pô ? Je ne suis pas dans une illusion de Dokuro cette fois-ci ? C'est vraiment toi ?


J'ai comme une boule dans la gorge. J'ai la larme à l'oeil. Il doit trouver ça bizarre, Pô, de me voir dans cet état. Il ne comprend sans doute pas par où j'en suis arrivé là. Tous mes autres amis, laissés sur le bord de la route de la vie. Tous ces jeunes gamins innocents et fauchés, comment j'en suis arrivé à discuté avec quelqu'un dans le coma pour soulager ma conscience. Pendant des mois. Des années ? Pourquoi je suis aussi content de le voir en ce moment précis, et pourquoi je suis un des derniers à encore le visiter...

Oui, c'est bien moi, Bankichi... C'est une longue histoire Pô. Tout ce qui est arrivé et ce qui t'arrive maintenant. Et je ne connais pas tous les détails. Quelles sont tes derniers souvenirs ? As-tu soif ? Faim ? Mal quelque part ?


Comment lui expliquer tout cela ? Et bien, petit à petit.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] EmptySam 22 Avr 2017 - 1:06

« Doucement.. »

Dit-il avec la voix toujours enrouée, toujours quasi-inexistante. L’homme qui se trouvait en face de lui, Bankichi, semblait assez étonné du réveil de Pô, et encore plus que celui-ci est réussi avec difficulté à l’interpeller. Il avait tout d’abord eu un gros moment de sursaut, faisant tomber plusieurs choses, dont un vase qui se brisa sur le sol. Le bruit provoquer par l’explosion de ce vase provoquait alors une vive douleur dans le crâne du Gekei, il était extrêmement fragile. Cela devait donc faire bien trop longtemps qu’il se trouvait dans cet état végétatif. Un état semi-éveillé semi-endormi, entre la vie et la mort, dans une passerelle entre ce monde et l’autre. L’homme vint alors se rapprocher rapidement vers le malade, s’accroupissant près de lui, mettant sa main sur son bras, comme pour effectuer un contact réparateur, qui réchauffait le cœur et apaisait les tourments d’une âme trop longtemps mise en stand-by. Mais avant ça, il venait de crier de vive voix afin qu’un médecin ne vienne dans la chambre pour s’occuper de Pô. De la façon dont il avait dit ça, cela confirmait à Pô qu’il dormait depuis pas mal de temps et pas seulement depuis quelques jours. De plus, la douleur à ses jambes confirmait cette version.

« Mes derniers souvenirs… J’étais dans une salle sombre, accroché par les mains dans le vide. J’étais constamment mouillé, ils m’électrocutaient dès que je m’endormais.

Effectivement, tout lui revenait peu à peu, il s’était fait salement avoir, salement battre et capturer, mais surtout, il avait été grandement et profondément torturé. Il sentait encore les pics électriques parcourir son échine, il sentait encore la douleur de cette unique goutte d’eau qui tombait sur son front à intervalle régulier, de cette brise de vent qui venait glacer son corps nu suspendu au-dessus du vide. Avec ça, son esprit, son mental avait prit un sacré coup lui aussi. L’on dit que les expériences et les souffrances forgent le caractère, mais au contraire, trop de souffrance, trop de torture pouvait amener le mental à noircir, à entrer dans une dimension où la frontière du bien et du mal n’existait plus, et où la seule chose qui compte était les objectifs, qu’importe les moyens pour y arriver. Il se souvenait, Pô avait été brisé, son mental avait été anéantit par ces gens, ils avaient fait en sorte de briser son corps également. Cette double torture devint alors le cauchemar du polymorphe. Il avait été naïf et aveuglé par la torture des siens qu’il n’avait pas réussi à voir qu’il tombait lui-même dans un piège tendu par cette secte. Les séquelles seraient immenses et prendraient un temps fou à disparaître. Non.. Elles ne disparaitraient pas. Pô s’en forgerait une carapace, une force supplémentaire. Il avait connu bien des tourments. Ce n’était pas le premier, ce ne serait pas le dernier. A cette idée, les mains de Pô se crispèrent sur les draps. Bankichi changea de sujet.

« Non.. Je veux juste des réponses Bankichi.. Je dois me lev.. »

Dit-il avant qu’une infirmière qui venait d’arriver empêchait Pô de se redresser en appuyant sur son torse. Sans aucune force, le Gekei n’eut pas le choix que de rester clouer au lit, en voyant les médecins et infirmières arriver en masse pour faire des tests. C’était leur travail, il ne pourrait rien faire contre ça. Il se laissait donc faire et faisait tout ce qu’on lui demandait. Mais son esprit était encore avec l’Hyûga qui se trouvait à côté de lui. Bankichi ne pourrait visiblement pas lui apporter toutes les réponses, il lui faudrait donc aller voir plusieurs personnes pour reprendre totalement connaissance de la situation. Peu à peu, Pô se sentit sortir de son état végétatif. Enfin, seulement d’esprit. Son cerveau reprenait peu à peu pieds et ses idées s’organisaient. Il se devait d’aller voir Miko, d’aller voir au quartier Gekei à le rencontre des siens pour avoir des informations sur comment s’était déroulé la mission, sur comment il avait réussi à se retrouver dans un lit d’hôpital, pour savoir si Minami allait bien. Cependant, son regard se tournait alors vers l’Hyûga.

« Quelles nouvelles de Konoha ? Miko est-elle toujours Hokage ? Et quelles nouvelles de toi Bankichi ? De ton clan ? Comment va notre ami le professeur Munemasa ? »


Dernière édition par Gekei Pô le Mar 23 Mai 2017 - 9:08, édité 1 fois
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] EmptySam 22 Avr 2017 - 19:09

Mes jointures deviennent blanches tellement je serre les poings. Le discours de Pô est dur, très dur. Je me lève et j'ouvre la fenêtre avant de délivrer dans l'air plusieurs paumes du Hakke. Cela me défoule un peu. Je me retourne vers lui, la voix sèche.

... J'ignorais Pô. Je suis désolé que tu as du subir tout cela. Connais-tu leurs noms ? Je peux enquêter sur eux. Peut-être même leur faire payer

Ma dernière phrase me surprend moi-même. Froide. Presque cruelle. Où-es le Bankichi aimable et toujours souriant ? Sans doute ai-je du laissé une partie de moi sur mon chemin de Shinobi. Au détour d'une mission, le long d'une fosse commune, ou peut-être à côté d'un assassin d'enfants. Un partie de mon innocence s'est effacée avec le temps, Pô. Ne m'en veut pas. Les gens changent. La guerre... La guerre seule ne change jamais. Des infirmières arrivent et prennent plusieurs mesures. Je m'écarte un peu pour leur donner de quoi travailler.

Il tient à se lever. Une infirmière l'en empêche. Une autre lui change discrètement son baxter par un autre, sans doute plus approprié pour un réveil. Avec du tonifiant peut-être ? Ma voix redevient apaisante. Une deux deux infirmières s'en va. L'autre continue de s'affairer.

Du calme. Tu as tout ton temps, tu auras toutes tes réponses. Fussent-elles difficiles à donner.

Je lui propose un verre d'eau. La deuxième infirmière me fait signe discrètement de rester ici avant de s'en aller d'un pas rapide avertir quelqu'un. Un docteur responsable, je suppose. Je suppose aussi que d'ici peu un messager sera envoyé à tout le clan Gekei. Je suppose que ce soir ils feront la fête comme cela n'est pas permis. Je leur rendrai bien visite... Je secoue la tête et me focalise sur le présent. Pô a besoin de réponse. Je prend une posture très noble, très digne.

Miko est devenue Daimo de tout le pays. Pour ma part je suis devenu Hokage, Pô. Je suis ton supérieur maintenant.

J'attends quelques secondes avant d'éclater de rire.

Rha ta tête ! Hahaha, non j'suis pas intéressé par porter le chapeau. C'est une autre Aburame qui a prit la tête de Konoha. Mizuki. J'ai pas eu beaucoup de contact avec elle, j'ai été envoyé en mission longue durée. Par contre... Sais-tu garder un secret Pô ?

J'active mon Byakugan. Je ne sens aucune présence proche de nous. Pas de présence d'un éventuel senseur qui nous épie, ni celle d'un sceau enregistreur. Les infirmières sont dans d'autres chambres plus éloignés. Les médecins discutent dans une pièce autour d'un dossier et ont l'air d'être assez content. Des gens entrent et partent et fourmillent devant mon Byakugan. Je souris et je touche le drap du lit de Pô. J'y transmets mon chakra en quantité infime et je le contrôle pour qu'il entre dans l'organisme de Pô. Il devrait sentir des chatouillements un peu partout - et ce alors que je ne le touche pas directement.

Je suis en phase de révolutionner le Juken à tout jamais.

Mon kinjutsu. Je lui en parle parce que je sais qu'il ne dira rien et qu'il appréciera le geste. Je lui ai toujours fait confiance. Pô est un homme droit comme une flèche. Et sans doute pourra-t-il comprendre mieux que quiconque la difficulté d'innover lorsque les talents du clan sont déjà biens mis en place et encadrés.

Après cette confession je ne parle pas pendant un petit temps. Avant de reprendre.

Munemasa-sama est décédé durant l'invasion de Nami. Mais son sacrifice n'a pas été complètement vain. L'empire du Feu s'étend jusqu'à Ame et Nami. Les autres nations nous laissent tranquilles, bien que je préfèrerai une paix à l'amiable plutôt que cette guerre froide et isolationniste pour être tout à fait franc.


A intervalle régulier j'injecte via Juken du chakra dans ses draps pour un peu taquiner mon ami qui se réveille d'un long voyage dans les limbes.
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] EmptyMer 26 Avr 2017 - 9:13

« Non, je ne me souviens de rien.. »

Evidement, vous connaissez le bonhomme. Cela était un mensonge pure et simple. Durant son coma il avait certes passé sur beaucoup de détails, et cela remontait maintenant, mais plus les secondes défilaient dans cet affrayant hôpital et plus tout lui revenait en tête. Il avait été dans le coma, mais n’était pas devenu amnésique pour autant. Il connaissait ces hommes et ces femmes qui l’avaient torturé. Mais ce n’était pas une secte comme Konoha le pensait, mais un Empire, un Empire impénétrable et intouchable. Un Empire de l’ombre comme il n’en a jamais existé. Et dire qu’il est née de la volonté d’un seul homme.. Mais il ne pouvait rien dire à Bankichi, et ce, même s’il le voulait, car le fuuinjutsu sur son cœur se resserrerait de plus en plus jusqu’à l’empêcher de battre, l’écraser, le broyer sous sa puissance, faisant de Pô un simple morceau de viande froide. Ne voulant pas ça, et n’ayant de toute manière pas le choix, le mensonge était le meilleur moyen de s’en sortir pour l’instant. Peut-être découvrirait-il la vérité ? Peut-être réussirait-il à comprendre cet Empire, à la détruire même.. Ou à le rejoindre.. Mais pour le moment, il n’était qu’un esclave de cet Empire, il n’était plus que l’ombre de l’homme qui avait été jadis. Pô était mort. Dagaa était née.

« Bankichi.. Puis-je te demander de ne pas révéler ma situation pour le moment. Laisse les gens croirent que je suis encore dans le coma, j’ai plusieurs choses à régler avant. Y compris les Gekei et Minami. Tu le diras aux médecins quand tu rentreras chez toi »

Par la suite, l’Hyûga répondit simplement aux interrogations du chef du clan des polymorphes, en lui donnant des nouvelles de Konoha. Tout en regardant ses mains trembler, il écoutait l’œil blanc avec une oreille particulièrement attentive. Miko était devenue Daimyô et Bankichi était devenu Hokage. Bien bien.. Attends une seconde ! Par surprise, le Gekei redressa rapidement la tête avant de voir son homologue de la feuille éclater de rire. Cela était bien entendu une blague qui eut pour effet de décrocher le premier sourire du faciès endolori du chef Gekei. C’était visiblement une autre Aburame qui était à la tête de la nation, une certaine Mizuki. En y repensant, cette femme était inconnue aux bataillons, il n’en connaissait pas l’existence. Mais dans tous les cas, dès qu’il serait capable de se lever, il se devrait d’aller voir Miko en premier pour faire un topo de la situation, car après tout c’était elle qui lui avait permis de partir en mission de sauvetage des Gekei coincés et torturés à Tsuchi no kuni. Ensuite, il irait voir Mizuki pour faire un topo sur le clan Gekei, l’évolution de Konoha et la place de Pô dans tout ça.

Finissant de rire, Bankichi demandait alors à Pô de garder un secret avec un sourire non dissimulé, espiègle, comme à son habitude. Les deux hommes ne se ressemblaient absolument pas, et pourtant, ils étaient amis. Le Gekei se souvenait encore de ce jour où le Hyûga avait pénétré dans le nouveau quartier des Gekei pour les saluer, uniquement pour leur souhaiter la bienvenue. Depuis ce jour où Pô invita Bankichi à rester pour la fête, les deux hommes avaient continués de se voir. Son secret était techniquement technique, c’est à dire qu’il s’agissait d’une révolution de technique ninja, et plus particulièrement de l’art propre aux Hyûga, le Juuken. Avec Munemasa, il avait eu le temps d’en apprendre plus sur cet art. Ils propulsaient leur chakra directement dans les méridiens de l’adversaire, et ainsi, au lieu de viser des dégâts physiques externes comme le Goken ou toutes les techniques de dégâts, eux visaient des dégâts internes. Même un homme avec une musculation et une résistance accrue ne pouvait donc pas résister au Jukken. Personne ne peut entraîner ses organes internes ou ses méridiens à encaisser. Le secret de Bankichi était qu’il pouvait faire en sorte de faire traverser son chakra à distance, via un émétteur. En effet, normalement, ils ont besoin d’un contact physique pour se battre, d’où le « Taijutsu Hyûga ». Pô allait ouvrir la bouche pour répondre mais..

« Il est mort.. »

Bankichi et Munemasa étaient les deux seuls membres du clan Hyûga qui s’étaient fortement rapprochés du clan Gekei. Munemasa était un homme extrêmement humble, d’une infinie gentillesse et d’une douceur inégalée. D’après Bankichi, l’homme était mort en se sacrifiant pour sauver son coéquipier lors de la conquête de Nami par Konoha. Le désir d’extension de la nation du feu était nouveux pour Pô qui venait de sortir d’un très long coma. Et les morts que cela apportait n’était pas une bonne chose. Mais n’était-ce finalement pas la solution pour trouver une paix idéale, une seule et suprême domination sur le reste du monde ? L’Hyûga se mit alors à parler de cette paix, de cet Empire du feu naissant, de guerre. La guerre était le nerf du monde, le nerf de l’homme.

« Les hommes sont bien différents des animaux. L’ambition est la seule créatrice de conflit, et donc de guerre. Après toutes ces années, la domination totale d’une seule et même nation sur les autres ne serait-elle pas mieux en fin de compte ? Les traités de paix ne servent à rien, si ce n’est que de ralentir l’inévitable. Mais la mort de Munemasa est regrettable.. »


Dernière édition par Gekei Pô le Mar 23 Mai 2017 - 9:08, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] EmptyMer 3 Mai 2017 - 22:10

Pô ne se rappelle plus de rien. Rha, c'est malin ça ! Mes poings se relâchent. Ce n'est pas le plus important. Non, le plus important c'est que Pô soit là et vivant. La pluie s'est déversée mainte fois sur les récoltes. L'eau a coulé sous les ponts, dans les mers et dans les océans. Des shinobis ont été blessé, amputés ou enterrés. Mais Pô est là et vivant. C'est une preuve que la destiné n'est pas une fatalité. On peut se battre. On peut se forger un chemin au travers des obstacles.

Han, dommage. La vengeance est un bon défouloir de temps à autre. Cela reviendra peut-être. N'hésite pas à m'appeler le cas échéant. Cela fait longtemps qu'on n'a plus fait de virée nocturne.

Mes yeux de Hyûga brillent de malices et d'envie de violence, chose extrêmement rare. Nous sommes entrainés dès la naissance à la méditation et ce genre de rage et de sentiment n'est pas sensé nous affecter. Cette promesse de meurtre ne dure pas.

Pô me formule ensuite une requête pour le moins bizarre. Il veut que je cache son statut de réveillé. J'ai du mal à saisir pourquoi. Certes, tout le monde a des affaires à régler après un sommeil aussi long. Quelques factures impayées. Des maitresses à satisfaire. Mais cela m'inquiète. Qu'y a-t-il que Pô ne peut me confier ? Je ne vois que trois possibilités. Une mission ANBU. Un secret de Clan. Ou un secret de trahison. Pô chercherait-il à se retourner contre Konoha ? Un regard suffit à me convaincre que non. Je connais Pô. Je connais ses faits d'armes. Jamais je n'ai mis en doute sa loyauté et je ne vais pas commencer ici. J'observe les alentours au byakugan. Personne dans les parages qui semble nous écouter ou nous épier. C'est une simple précaution, mais je préfère prendre des dispositions contre des oreilles inattentives et des tentatives d'espionnage. J'acquiesce donc à sa requête, un peu à contre-coeur.

Cette requête... est un peu étrange, mais soit.

Ma blague de kage fait son effet et j'arrive à arracher un sourire à Pô. Sa tête ! J'ai cru qu'il allait s'égosiller, que j'allais devoir appeler une infirmière ou pratiquer une trachéo d'urgence. Je suis content d'avoir réussi à remonter son moral, si je n'y étais pas arrivé je pense que je me serais posé de sérieuses questions sur mes talents de super humoriste. Son visage qui rit est un baume sur le coeur. Je le vois presque récupérer ses facultés devant moi, progressivement. Il arrive à bouger ses mains.

Mon sourire s'efface et mon visage devient de marbre. Sévère et sérieux. J'écoute ce que Pô pense de la guerre. De la source des conflits. Evidemment, en tant que Gekei, il fait une comparaison aux animaux. J'ai envie de dire, c'est naturel pour lui. Mais également superficiel. L'homme est infiniment plus complexe qu'un animal, et une telle simplification est dangereuse. Les raccourcis amènent vers l'incompréhension et le conflit. Un sujet qui me tracasse énormément ces derniers temps. J'y ai réfléchis, et je n'ai pas d'éléments de réponses. Ma voix a presque des intonations tristes quand je réponds à mon interlocuteur.

Hum, cela mérite réflexion. Mais est-ce que l'ambition est la seule origine ? Essayer d'en finir avec ces conflits, n'est-ce pas une façon de propager le conflit ? Un fils qui défend sa mère propage le conflit à son tour. L'orpheline qui vole dans un étalage participe à l'insalubrité des bidonvilles. La question est complexe, et le système de village shinobi actuel n'est pas optimum. Si seulement la coopération entre villages était meilleure ! Enfin... Cela ne m'empêche pas de chercher ardemment comment en finir avec ces guerres, une fois pour toute.

J'ai une dernière proposition pour Pô. A le regarder, je vois que ses muscles sont atrophiés. Ses mains tremblent. Il n'est pas encore le guerrier qu'il fut jadis. Cela prendra un peu de temps sans doute pour retrouver ses talents pour le combat et le taijutsu. Je peux l'aider à ça. Cela serait le meilleur cadeau de retrouvaille que je puisse lui faire. Surtout s'il veut rester discret, je le vois mal faire des exercices dans sa chambre d'hopital le soir et retrouver la précision de ses frappes, la puissance de ses poings et la vivacité de ses jambes.

As-tu besoin d'un peu de réhabilitation en secret, loin des regards et des oreilles inattentives ? Je peux t'aider à retrouver tes réflexes d'antan, si tu le désires.
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Message(#) Sujet: Re: Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] EmptyDim 14 Mai 2017 - 4:00

« Cela fait bien des années que j’ai arrêté de rêver à une telle utopie mon ami. L’homme s’est montré capable de fortes et puissantes alliances lorsqu’ils avaient un ennemi commun, mais dès que celui-ci disparaît, les conflits renaissent. La cohésion des villages ne pourra jamais être optimum, une simple pierre provoquera un éboulement qui déclenchera de nouvelles guerres. Les perpétuelles guerres de Konoha contre Suna et de Kiri et du Shukai contre Kumo. Elles ne termineront jamais. Même si un homme comme le Nidaime Raikage par exemple mettent fin à ces guerres, elles recommencent dès qu’un successeur est choisit. L’ambition n’aide en rien. Tu rêves d’une paix qi n’existera jamais Bankichi ».

Ses paroles étaient noires, comme son esprit. Il avait abandonné depuis bien longtemps l’Homme. Il n’avait plus du tout foi en eux. Il n’y croyait plus. Il se demandait même parfois quel rôle il avait joué en tant que soldat, en tant que pion dans cet immense échiquier. Même en tant que Nidaime Raikage, il avait arrêté les guerres entre Kiri et Kumo, sauvant des milliers de personnes, mais dès que son successeur Soroshiya avait fait défection, les guerres avaient reprit de plus belles. Au final, ce n’avait été qu’une accalmie temporaire, le calme avant la tempête. Le polymorphe à cette pensée avait la tête baissée, il n’avait aucune tristesse dans sa voix, car cela faisait longtemps qu’il avait abandonné toute sorte de sentiments, comme l’exigeait le code de conduite des shinobis, mais son esprit lui était triste, triste d’impuissance. Il en devenait extrémiste, à penser qu’une simple et pure annexion totale amènerait alors à la paix. Si l’on n’avait aucun ennemi, il n’y aurait pas de guerre, il fallait donc annihiler tous les ennemis.

Après cette discussion pour le moins grise de la paix et de la guerre, Bankichi se tournait alors vers son ami avant de reprendre la parole. Il lui proposait un programme spécial pour une totale réhabilitation, loin de tout et de tous, des combats, pour retrouver ses réflexes d’antan, pour retrouver toute sa souplesse, sa dextérité et sa force, sa puissance de jadis. Une bien belle proposition qu’en temps normal le chef des polymorphe aurait refusée en bloc, mais était-il réellement en phase de refuser une telle opportunité. Levant ses bras devant son visage, il voyait bien que ses membres s’étaient atrophiés, que ses muscles étaient inexistants, il avait des escarres sur les jambes, des trous dans le ventre, il avait tellement maigri, il était devenu tellement impuissant physiquement. Pô était un combattant d’élite, autrefois l’une des ombres de ce monde. Mais ce long et profond sommeil l’avait changé, il n’avait pas l’étoffe de ce qu’il était. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Mais cela devait changer et cela changera. Il baissait alors ses bras en regardant Bankichi avec un air déterminé. Il mit ses jambes le long de son lit avant d’attraper les béquilles sur le côté. Il les mit sous ses bras avant d’essayer de se lever. Doucement, mais il était désormais débout. Faible.. Mais debout !

« J’accepte ! Tu me rendrais un immense service. Le monde doit changer, et qui commencera à le changer si ce n’est nous, à la force de nos bras et avec toute la volonté dont nous sommes capables. Commençons au plus vite. Maintenant ! »

Pô n’était pas l’homme le plus fort du monde. Pô n’était pas l’homme le plus intelligent du monde. Mais il faisait certainement partie de ceux qui possédait le plus de motivation. Physiquement, il avait toujours été frêle, il n’avait rien d’un combattant d’élite, mais sa force de motivation avait changée les choses. Aujourd’hui encore une fois, une fois parmi tant d’autres, sa motivation le remettait d’aplomb, il travaillerait, encore et encore. Il souffrirait, encore et encore, jusqu’à ce que la douleur et la souffrance deviennent un véritable plaisir, qu’il y reprenne goût. Bankichi le ferait souffrir, pour le pire, mais surtout pour le meilleur. Debout, sur les béquilles, Pô avait toujours ce regard déterminé. Il attendait une réponse.


Dernière édition par Gekei Pô le Mar 23 Mai 2017 - 9:08, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] Convalescence #1 : Grâce provisoire - Je veux une deuxième chance comme John Snow [Bankichi] EmptyVen 19 Mai 2017 - 22:12

Pô me parle, et de ses lèvres sortent de bien ténébreuses paroles qui sombrent dans mon esprit. Il parle vrai. Sa fixation avec le raikage est un peu étrange dans ce flot d'amertume, mais je n'y prête pas attention. Je pense. Je pense à ce monde noir qui nous entoure. Et pourtant, j'ai envie de croire. J'ai envie de le remplir de lumière. J'ai envie que chacun d'entre nous sous éblouit par la vérité et la paix.

Peut-être bien. Je ne verrais pas cette paix de ma vie, c'est certain. Je vais continuer de voir des gamins mourir sous mes yeux, a moins que je ne crève pas d'abord. Des gamins, des civils, des innocents... Cela ne s'arrêtera pas aujourd'hui. Mais peut-être trouverais-je une clef pour les générations futures, une pierre de plus pour bâtir cet édifice utopique qu'est la paix. Pour faire des miracles, il faut la foi. Cela me dérange pas d'être aveugle au monde qui m'entoure, si j'ai le risque même infime de pouvoir contribuer à cet objectif. Ha, je suis putain de poétique aujourd'hui, ca doit être l'émotion de te revoir.


Je me tais un instant. Je contemple le silence. Mon ami accepte ma proposition. Je le toise d'un regard pédant, entrant directement dans le rôle d'un entraineur. D'un coach. Pour son bien à lui. Pas question de le laisser dans cet état désolant plus longtemps qu'il ne faille.

Maintenant ? Alors, rendez-vous au coin secret de tous les shinobis hospitalisés : sur le toit !


Je rigole tandis que je saute par la fenêtre - ouverte par mes soins précédemment - et que je commence à escalader le mur de l'hôpital à l'aide du kinobiri tout en me gaussant fortement. Mes pieds frappent le mur au rythme de ma rigolade, et plusieurs patients doivent certainement penser que je suis fou. Ou qu'ils sont fous eux-même. Les plus nihilistes d'entre eux se diront même que le monde entier est folie et qu'ils ne sont que pure inventions dans les cerveaux d'une bande de tarés.

Bref, je prends de l'avance sur mon très cher Pô et je fais quelques échauffement. J'active mon Byakugan pour suivre sa progression de loin. Va-t-il prendre bien sagement les escaliers ? Je ne pense pas, il veut rester discret. Il prendra la voie courageuse et dangereuse de monter le long du mur.

Et dès qu'il arrivera, je l'accueillerai gentiment. Avec une petite claque toute douce de Juken dans ses muscles tout endolori. La douleur est la meilleur enseignante et, s'il a de la chance, il n'aura pas de mal à s'en souvenir.
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