Ce matin-là, Snow apprenait que les Sunajins étaient repartis. Il avait pour cette entrevue, un bon souvenir. Ce ne fut pas aussi simple qu'il l'avait espéré, mais néanmoins il était arrivé à ses fins. Rien que le début, une ébauche de projet, qui avait cependant désormais le soutien d'une figure étrangère de rang élevé. Car tout l'intérêt du souhait de Snow était international. Depuis qu'on le surnommait Blanche Neige, il appréciait, avec amusement car il était loin de dédaigner ce surnom, se dire qu'il ferait tomber la neige là où il réussirait. Une vision pure de celle-ci, qui oubliait souvent qu'après son passage il ne restait que la boue et le froid. Toutefois il s'agissait maintenant de rapidement rebondir et de donner plus de corps à ce projet.

Snow restait très discret, à juste titre, car que les intentions soient louable ou non n'était pas la question, les Shinobis selon Snow avaient, globalement, une certaine forme de fanatisme. Avouons-le, qui pouvait être plus protectionniste ou nationaliste qu'un shinobi ? Un samouraï il fallait le concéder, mais Snow n'était samouraï rappelons-le que de titre. Jamais de sa vie il n'apprit les armes au près d'un samouraï. Étrange mais, il fut éduqué aux armes par un shinobis, qui avait eut pour maître un samouraï. Ironie du sort ? Le Shinobi avait trouvé un civil, alors certainement que le choix était prédestiné.

Snow envisageait le monde dans sa globalité, il cherchait le moyen le plus juste de l’amener à la perfection. Une perfection dont il avait conscience de la subjectivité, mais qu'importait, assumer et se croire, c'était croire aussi possible que son idée de la perfection pouvait être proche de la perfection. Il lui fallait maintenant communiquer, lancer un recrutement, établir des protocoles, et surtout observer la plus grande discrétion possible. Ainsi, quand il écrivit sa lettre, et que Luka lui fit remarquer qu'elle pourrait être intercepté, Snow le sourire aux lèvres, bien aise dans son fauteuil, lui rétorquait...

-Qu'ils lisent un échange littéraire entre deux hommes de lettre qui s'apprécient. Et pourvu qu'ils aiment ma prose, au moins... jusqu'à l'ennuie.
-Comment comprendra-t-il la subtilité ?
-Lorsque je discutais avec lui, en présence d'un Kumojin et de ses subordonnés, j'ai eut tout le loisir de le voir aussi doué que moi pour la subtilité. Preuve en est ? Nous avons conclu cet accord sans même prononcer le mot accord.

Billet a écrit:

@Kobashiru Nuzuro

Mon ami, je vous communique mes derniers mots pour avoir votre conseil. Mon livre avance grandement, mais j'ai besoin de vous pour le faire connaitre, n'hésitez pas à communiquer ces textes, mais en toute discrétion, je ne tiens pas à risquer un plagiat.

Texte décrypté: