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 Transportons des caisses [Pv Akio]

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Suna
Tadewashi S. Rinkyu
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Message(#) Sujet: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyDim 5 Mar 2017 - 19:28

Les mots de la cheffe des Kaguyas résonnèrent encore dans mon esprit même après tout ce temps passé sans avoir de ses nouvelles. Il fallait se sacrifier pour son clan, donner le meilleur de soi pour que le village puisse avoir une meilleure vision des choses. Nous, Kaguyas, devions être puissants. Nous devions être appréciés pour faire changer les choses. Se détacher totalement du Shukai, n’aurait été possible, réellement possible que si le peuple de Kiri le décidait de lui-même. Nous, en tant que Shinobis et défenseurs d’un Kiri autonome, il nous aurait fallu montrer aux habitants les méfaits du système dans lequel nous étions. Seulement, étais-je en train de bien m’y prendre ? Était ce ainsi que je devais attirer les faveurs du peuple ? C’était réellement difficile à dire.

Ce qui était tout de même clair, c’était qu’avec cette tenue qui n’était pas mienne, je devais aller faire une livraison de caisses alimentaires depuis la boutique du vieux agriculteur Morikawa, jusqu’aux divers restaurants de la ville. Détrompez-vous, cela n’avait aucun rapport avec les missions de faibles niveaux que pouvaient nous offrir le Mizukage à cause de mon faible rang, c’était plutôt un petit travail qui rapportait presqu’autant que les missions de basses classes. C’était triste de constater que tous les efforts physiques que je fournissais pour déplacer cette marchandise n’avaient pas pour finalité que de m’enrichir. Mon père âgé était très malade, souffrant de cette maladie que seules les personnes de notre clan pouvaient avoir. De ce fait, pour lui fournir les médicaments nécessaires, je devais me laisser diriger contre ma volonté par le propriétaire des lieux, mon patron, Morikawa.

- Hey !!! Garçon… !!! Y'a des caisses à transporter au restaurant de monsieur Himekawa en face de la pharmacie.

- Combien cette fois-ci ? Une dizaine ?

- Oui, une dizaine, uniquement pour les tomates. Puis y’a quatre autres légumes en caisse qu’il faudrait envoyer. Ne me dis pas qu’un Kaguya comme toi serait incapable de porter tout ça…

Me prendre sur l’honneur. C’était une chose que cette enflure savait faire mieux que personne. Si ce n’était pas un besoin réellement urgent de fonds, sa face aurait déjà baigné à l’intérieur de ses caisses, un service que je lui aurais généreusement rendu. Mais le visage toujours aussi neutre, dégageant tout de même un petit air d’agacement, je répondais positivement à ses exigences. Avais-je seulement le choix ? Je ne pouvais faire autrement.

- Tss… Je le ferai n’ayez pas d’inquiétude. Mais comment je fais pour tous les transporter en même temps ? Je n’ai que deux mains et porter un seul de ces casiers nécessite mes deux mains

Après avoir chatouillé longuement sa barbe, le gros boutonneux me souris avant de poser ses mains sur les épaules


- Ne t’inquiète pas, deux personnes te viendront en aide. Mon fils et une nouvelle recrue. Attends je vais les appeler

Sur ces mots, il s’en alla et je m’adossai à l’entrée de l’établissement avec toutes les caisses que j’avais à livrer sur le côté. Cela ne faisait que quelques jours que j’avais ce travail et il m’énervait déjà
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyMar 7 Mar 2017 - 16:00


Cinq ans, c’était le nombre d’années qui s’étaient écoulées depuis, le décès au combat de mon père sur les terres du Shukaï, et l’arrivée de ma mère et moi à Mizu no Kuni. Suite à cet évènement tragique, elle avait décidé d’arrêter sa carrière de kunoichi, refusant de risquer que je ne devienne qu’un orphelin. La perte du troisième membre de notre petite famille avait causé un grand traumatisme et en même temps, avait resserré nos liens. J’eus été obligé d’attendre mes vingt ans avant que ma mère ne résigne à me laisse devenir un shinobi de Kiri, cinq années pendant lesquelles j’avais suivi son entraînement assidument. Ah oui ! Je m’étais aussi fait tatouer le symbole de notre clan sur tout mon dos, un grand oiseau aux ailes déployées. Un passage douloureux mais important et symbolique pour moi.

Les débuts n’avaient pas été facile, l’économie du pays commençait à peine à se redresser. Mais l’ingéniosité de ma génitrice avait fini par payer, elle était parvenue à recomposer des baumes et remèdes issus de produits naturels provenant des oiseaux de la brume, de façon à ce qu’ils puissent servir aux hommes. Sa petite boutique ne vendait pas que cela, sinon nous n’aurions pas tenu. Ce n’était pas encore optimal, mais elle s’y plaisait et au fil du temps les choses s’amélioreraient. Malheureusement, puisque je n’étais devenu genin qu’il n’y a peu de temps, mon salaire n’était pas des plus élevé.

Seule solution, trouver un job ! La besogne ne me faisait pas peur, même si le vieux Morikawa avait tendance à abuser. Lui et son ventre bedonnant qui s’agitait lorsqu’il marchait, nous aider ne lui aurait pas fait de mal, plutôt que de nous refiler des heures supplémentaires ! Et dire que je n’avais été embauché que depuis deux jours... Quelle poisse j’avais...

« Eh Akio ! Je sais que t’as fini normalement, mais j’ai besoin de toi c’est urgent ! » S’était-il exclamait avec son sourire supérieur.

« Nan mais Ikki est censé me remplacer là, dans quoi...Quinze minutes ! » Râlai-je.

« Le temps qu’il arrive les tomates ne vont pas se livrer toutes seules ! Et puis t’es rapide toi avec tes ailes, ou alors j’ai eu tort de te prendre ? »

Je te les aurais fait manger tes tomates moi... Soupirant bruyamment, je retournai dans l’arrière-boutique renfiler ma tenue de livreur, non sans conserver mon collier attrape-rêve, je le quittai jamais. Il était vrai qu’avec mes capacités claniques, j’étais un des livreurs les plus rapides, mais ce gros porc s’en servait pour faire poids sur moi, sachant que j’avais besoin d’argent pour aider ma mère. Une fois revenu, Morikawa m’informa que son fils, Kaori, allait m’aider, ainsi qu’un autre jeune qui nous attendait dehors.

Bon ! Autant faire ça dans la bonne humeur, c’était déjà assez barbant comme ça, s’il fallait en plus, faire la gueule. D’un pas déterminé et suivit de près par le fils de ce dictateur des fruits et légumes, je sortais du bâtiment et tombai sur mon collègue du jour. Je n’avais encore jamais vu ce brun aux cheveux longs, je n’étais pas là depuis longtemps après tout, et j’avais travaillé comme un acharné. Je remarquai également la dizaine de caisses présente à ses côtés, génial...

« Salut ! Je travaille ici depuis deux jours seulement, moi c’est Kosobayui Akio, et toi tu es ? » M’adressai-je à lui avec le sourire.

« Mademoiselle Rinkyu, ça ne se voit pas à sa longue chevelure de princesse ? » Ricana Kaori à mes côtés.

Je le toisai d’un regard noir à ses propos, ce n’était pas la première fois que j’entendais ses railleries. Tel père tel fils, ce n’était pas un proverbe à la con ! Le blond avait le même regard méprisant que son paternel, qu’est-ce qui me retenais de lui casser ses petites lunettes par moment ? Ah oui, l’argent dont j’avais besoin. Mais une fois que je pourrai faire des missions plus lucratives, je ne le manquerai pas. J’ignorai quelle serait la réaction du dénommé Rinkyu, était-il du genre à baisser la tête, ou alors à remettre les arrogants à leur place ? Prions pour la seconde option, sans se faire virer tout de même. C’était qu’il serait capable d’aller pleurer chez son père.

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyMer 8 Mar 2017 - 18:48

Kiri était un village assez calme. Un parfait village dont les habitants savaient se conformer aux règles établies. Depuis l’accès au pouvoir de Michiki, il y avait davantage d’ordre dans le bas peuple que de désordre. En réalité même, officiellement, Kiri, encore appelé territoire de l’empire, n’avait pour seul bienfait actuel la paix qui maintenait des millions de personnes en vie. Cependant, les rumeurs selon lesquelles le tyran Mizukage serait de mèche avec le Shukai se faisaient de plus en plus fréquentes. Redevenir un territoire à part entier du Shukai, n’était pas la volonté de Kaguyas, véritables patriotes qui s’étaient déjà battus pour la restauration de Kiri en tant que village indépendant.

C’était cette petite guerre interne qui régnait en moi, dans mes moments de silence. Adossé sur le rebord de la porte d’entrée de la boutique, j’observai les bras croisés les gens qui passaient dans la ruelle, insouciants de ce qu’il se tramait réellement dans leurs dos. Ils étaient si indolents, et ne se doutaient pas un seul instant de ce qui se déroulait réellement dans les hautes sphères. Qui le pouvait même réellement ?

Silencieusement, j’attendais silencieusement. L’habitude de crier ou de se faire remarquer rapidement par les propos et autres formes d’élucubrations n’était pas mon genre. Faire les choses uniquement parce que je devais le faire était un sport que je pratiquais avec aisance depuis ma tendre enfance. Pour me faire sortir de ma routine, il fallait qu’un évènement m’y oblige directement, chose qui n’arrivait pas très souvent. Dans ce moment de relaxation et de profonde réflexion, les pas de deux individus venant depuis l’intérieur firent assez de bruit pour que je puisse les détecter avant qu’ils n’arrivent à moi.

C’était certainement l’aide dont Morikawa m’avait parlé plus tôt, ce qui signifiait que le travail n’allait pas tarder à commencer. Ce fut une personne aux cheveux rouges que j’aperçus en premier lieu. Il se présenta avec un grand sourire donnant par la même occasion la durée depuis laquelle il bossait dans la boutique. Il était clair que son visage ne me disait rien du tout. Toutefois, son comportement bien plus poli que celui du patron, me fit comprendre que dans cette boutique, il n’existait pas uniquement des bougres incapables qui ne savaient rien faire d’autre que l’ouvrir bien grand.

Me retournant dans la direction du roux pour le prononcer, une présence bien plus désagréable fit son apparition. C’était le fils du patron qui ne trouva rien de mieux à faire que de me décrire comme étant une princesse. Aucun doute, c’était un bon à rien. Si ce n’était donné des ordres, il prenait grande majeur partie de son temps à courir après toutes les filles du quartier. Sachant à qui j’avais eu à faire, je n’avais pas particulièrement envie de répondre à sa provocation. Provocation qui, ne me fit même pas sourciller. Avec un ton calme et assez sévère pour ne pas avoir à crier, je répondis

- Ça se voit bien que vous êtes de la basse classe, paysan. Les cheveux sont synonymes de vie, de vivacité ainsi que de puissance. Et la puissance, j’en ai suffisamment pour redresser votre nez naturellement mal placé

-Qu…- ??!!!

Avant même qu’il n’ait eu le temps de répondre, le propriétaire des lieux, son père, arriva pour nous demander de nous dépêcher. De ce fait, je pris la première caisse qui était réellement lourde sur mes deux mains, avant de commencer à me mettre en route. Une centaine de mètres séparait la boutique du restaurant et de ce fait, la marche promettait d’être longue. Ça ne fut qu’une fois la marche engagée, que je me rappelai de ne pas avoir répondu à la politesse du roux.

- Pardonnez mon impolitesse. Mon nom est Kaguya Rinkyu enchanté également de faire votre connaissance.

Il était clair que Kaori ne me portait désormais plus dans son âme et de ce fait, sans même avoir à me retourner, je ressentais sa mauvaise aura qu’il m’adressait. Biensur, il fallait être une tête dure ou bien avoir une sacrée bonne raison pour travailler dans de telles conditions. Ce qui m’amena à une interrogation particulière adressée à mon collègue.

-Quelle est votre histoire ? Pourquoi supporter un individu aussi malsain de Morikawa ?

Spoiler:


Dernière édition par Kaguya Rinkyu le Dim 12 Mar 2017 - 0:45, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptySam 11 Mar 2017 - 15:28


Rinkyu devait lui aussi déjà avoir l’habitude de ces gamineries, car il remit le blondinet à sa place sans même élever la voix. Un comportement complètement différent du mien, j’avais tendance à m’emporter rien que pour passer mes nerfs, quoique Kaori n’en valait même pas la peine dans le fond. En voyant la tête choquée du fils de Morikawa, je ne pus retenir un léger rire, on ne l’entendrait plus de sitôt. Mais ce petit passage fut rapidement interrompu par le lourdaud qui passa sa tête par l’embrasure de la porte pour nous presser.

D’un soupir bruyant, tout comme le ténébreux je me baissai pour attraper une caisse de tomates. Elle avait tout de même son poids, en porter plusieurs d’affilés allait être épuisant. En temps normal je me serai contenter de m’envoler pour aller plus vite, mais je n’étais pas seul et un peu de conversation ne faisait pas de mal. D’ailleurs mon acolyte remarqua qu’à cause du binoclard il ne s’était pas présenté. J’avais donc affaire à un membre d’un des clans les plus anciens de Kiri, ça expliquait les mots qu’il avait lancé à Kaori.

« Pas de soucis ! Enchanté également, tu peux me tutoyer. »

Le troisième membre du groupe était resté à l’arrière, je tournai rapidement ma tête pour vérifier qu’il n’ait pas les mains vides. Ce ne fut pas le cas et son regard noir fusillait le dos de Rinkyu. Il croisa ensuite le mien, avant que je retourne mes yeux orangés vers mon interlocuteur. Sans aucune gêne, le brun me demanda ce qui me poussait à travailler ici. Je sentais qu’on allait bien s’entendre tous les deux, j’aimais les personnes franches.

« Eh bien ça ne fait que cinq ans que je suis arrivé à Mizu avec ma mère. Suite à des attaques au Shukaï, où mon père a perdu la vie, nous avons décidé de commencer une nouvelle vie ici. Seulement, elle a arrêté sa carrière de shinobi pour s’occuper de moi et a ouvert une boutique, disons que le salaire est juste pour le moment. En attendant de grimper les échelons, il faut bien que je l’aide ! J’imagine que tu as toi aussi une bonne raison ? »

Nous continuions lentement de marcher jusqu’au restaurant, non sans entendre les plaintes de Morikawa junior. Il allait apprendre à se muscler les bras plutôt que de donner des ordres aux autres. Vous avais-je dis que j’étais un adepte de la provocation ?

« Kaori-Hime-chan aurait-elle du mal ? » Lui lançai-je dans un sourire sardonique par-dessus mon épaule.

« La ferme, sale corbac ! Je vous signale...que sans mon père...vous n’auriez que dalle ! » Répliqua-t-il déjà légèrement essoufflé.

« Ouais, on sait tous qu’il aurait été plus rapide que nous, n’est-ce-pas ? »
Répliquai-je d’un ton innocent empli de sous-entendus.

« T’insinue quoi là ?! » Cria-t-il.

Dans un ricanement, je me contentai de hausser les épaules. C’était assez marrant de faire sortir de ses gonds ce sale gosse tout compte fait. Et puis, ça rendait le boulot moins ennuyant. Mais si le Kaguya préférait le calme, je ne verrais aucun inconvénient à l’ignorer tout aussi bien.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyDim 12 Mar 2017 - 2:42

Le centre-ville comme à son habitude était bondé d’individus qui vaquaient à leur occupation donnant un peu de vie aux ruelles humides du centre ville. Les commerçants avaient les voix les plus audibles sur la voie que l’on empruntait lors de la livraison. D’ailleurs, de tous, ce n’était que le vieux Daisuke qui criait assez fort pour faire savoir qu’il avait le meilleur poisson frais de tout le marché. Mais en dehors de ces commerçants aux gosiers impressionnants, il y avait également des personnes qui portaient des caisses deux fois plus lourdes que les nôtres, certainement des habitués du métier.

Il était facile de deviner que le vieux Morikawa avait pris des novices dans le domaine pour les payer beaucoup moins cher. Quoi qu’il en soit, il n’y avait pas de quoi se plaindre non plus. Les caisses que nous avions étaient moins lourdes que les leurs, même si, elles demeuraient tout de même assez lourdes. De plus, l’office n’était pas si désagréable que ça aujourd’hui. J’étais accompagné d’une personne assez particulière, Kosobayui Akio. En dépit du fait qu’il se montrait beaucoup plus bruyant qu’il ne le fallait, il n’en demeurait pas moins un être vivable et appréciable. D’ailleurs il n’hésita pas à charrier Kaori, qui s’est vite changé en souffre-douleur du trio.

Concernant les motifs qui faisaient de lui mon collègue du jour, il me confia que cela ne faisait que cinq ans qu’il était au sein de Mizu no Kuni. Abandonnant les terres du Shukai avec pour seule famille son fils, sa mère fut obligée d’ouvrir une boutique qu’elle tenait. Le revenu qu’elle en tirait était bien insuffisant et de ce fait, le manipulateur de plumes se devait d’utiliser ses bras pour lui venir en aide du mieux qu’il le pouvait. C’était là une noble cause. Contrairement à lui, c’était ma mère que j’avais perdue, et ce depuis des années, à cause de la maladie génétique de notre clan. Mon père souffrait également de cette malédiction et de ce fait, j’étais la seule voie de revenu de notre famille.

-Cela est une noble cause. Peu de gens agiraient de la sorte. Quant à moi, je suis le seul à m’occuper de mon père qui est gravement malade. Plus le temps passe plus le temps qu’il lui reste à vivre est incertain. Tout ce que je peux faire, c’est de travailler pour avoir assez d’argent afin de subvenir à ses besoins élémentaires. Mais la grande partie de mon revenu est dirigée vers l’achat de médicaments. Il lui en faut énormément pour calmer la douleur qui le ronge.

Nos pas allèrent bientôt jusqu’à la pharmacie en face de laquelle se trouvait le restaurant où nous devions aller déposer les caisses. Et jusqu’à présent, j’ignorais si le boss avait briefé les autres ou bien si, ils avaient eu pour habitude de livrer les caisses au restaurant de monsieur Himekawa. Toutefois je devais dissiper ce doute grandissant dans mon esprit.

-Je suppose que Morikawa vous a informé du lieu de dépôt des caisses. Parce que, nous ne sommes plus très loin de là.

Sinon, il n’est pas très étonnant que ta mère ne commence pas aisément dans ce milieu. À Kiri le marché est pour les combattants aux gosiers larges ou bien pour des escrocs et les profiteurs qui paient moins cher leurs employés. Après tous les petits boulots que j’ai eu à enchaîner, j’en assez vu pour ouvrir ma propre boutique et faire concurrence avec les plus anciens.


Aussi étrange que cela puisse paraître, cela faisait un moment à présent que je ne ressentais plus le regard offusquant du désagréable souffre-douleur. Il ne fallait clairement pas être sensoriel pour remarquer qu’une mauvaise aura s’était dissipée. Pris d’inquiétude, je me mis à observer derrière moi, et aussi surprenant que cela pouvait être, Kaori avait disparu et la caisse qu’il transportait avec lui

-Je pense qu’on a un problème.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyLun 13 Mar 2017 - 10:51


Plus nous avancions dans le centre-ville, plus en réalité je me disais, que nous n’étions pas les plus malchanceux. Des hommes aux gabarits bien plus imposants que nous trois portaient des caisses qui rendaient les nobles particulièrement ridicules. C’était nous qui manquions d’entraînement, chose à laquelle je comptai bien remédier.

Lorsque nous passions devant Daisuke le pêcheur, sa grosse voix fit vriller mes tympans. Passer sa journée à attirer sa clientèle de sa voix, un métier tout aussi épuisant. Kiri n’avait pas de place pour les branleurs, c’était une certitude !

Mais revenons-en donc à notre besogne. Rinkyu et moi n’étions pas très différents, chacun aidait un de ses parents à la force de ses bras. À défaut de suer à la tâche, on faisait parfois des rencontres agréables. Le Kaguya m’expliquait la dure réalité qui s’abattait sur son père actuellement. Les membres de ce clan subissaient un grave destin, une maladie héréditaire qui les vouait à souffrir le martyre. Je croyais me souvenir qu’elle apparaissait aux alentours de vingt ans, il devait être donc légèrement plus jeune qu’il ne paraissait, avec déjà une lourde tâche sur les épaules. Sa situation m’éveilla une certaine sympathie à son égard.

« Tu as bien du courage, voir ses proches souffrir quotidiennement et ne pas se laisser abattre en demande beaucoup. Ma mère confectionne elle-même et vend depuis des années des baumes de soins, j’ignore si ça sera efficace pour les douleurs de ton père, mais ça ne coûte rien d’essayer. J’entends par là qu’elle ne rechignera pas de t’en donner un échantillon pour tester. »

Vendre un produit qui s’avérerait inefficace ne ferait qu’amoindrir la clientèle. De plus en plus de personnes venaient s’approvisionner dans notre boutique via le bouche à oreille, ça prenait du temps, mais nous avions déjà quelques habitués, que ce soit chez les civils artisans ou agriculteurs, que les shinobis. Peu de temps après, le restaurant de Himekawa-san apparaissait enfin devant nos yeux. J’avais déjà eu l’occasion d’y faire une livraison durant ces deux jours. J’hésitai d’ailleurs grandement à y travailler, c’était un homme bien plus agréable que Morikawa.

« Oui, il y a une porte sur la gauche du bâtiment, dans la ruelle juste en face de nous. Il n’y a qu’à taper avec le pied, ils sauront pourquoi. »

Sinon, Rinkyu n’avait pas tort, en utilisant les méthodes peu recommandables d’une bonne partie des marchands, nous aurions été dans une situation plus que confortable, mais ma mère avait des principes et tenait à les respecter.

« J’ai pu remarquer ça oui, si tu ne hausses pas la voix, t’es bien parti pour te faire enfler ! Et c’est ce que tu comptes faire ? Ou tu as d’autres projets ? »

N’entendant pas de réponse de sa part, je tournai ma tête vers lui, pour tomber sur son regard inquiet. Mon regard suivit le sien, et je compris tout de suite le souci. Cet imbécile de Kaori s’était fait la malle. J’avais trouvé ça bizarre qu’on ne l’entende plus, mais préférant l’ignorer, je n’avais pas fait attention au fait qu’il avait disparu. Et avec la caisse qu’il portait en plus ! Sentant mes nerfs s’échauffer, je pris une grande respiration avant de reprendre la parole.

« Bon, on pose nos caisses chez Himekawa et on retourne chercher cet idiot ! Il n’a pas dû s’éloigner depuis très longtemps. »

D’un commun accord, et le pas plus rapide, notre duo s’en allait déposer sa marchandise. Deux petits coups sur le bas de la porte dissimulée, suffirent pour signaler notre présence aux employés du restaurant. Ils nous indiquèrent l’emplacement prévu, et je pus enfin me sentir libre d’un poids, temporairement.

« On revient avec le reste ! » Lançai-je rapidement à un responsable des stocks.

« Pas de problème les jeunes ! »

Enfin de retour dans l’intersection des trois rues bordant le restaurant, je composai quelques signes, et une grande paire d’ailes noires se forma dans mon dos. Je n’avais pas l’intention de perdre mon temps à le chercher pendant des heures.

« Je prends de la hauteur, je ne devrais pas avoir de mal à le repérer ! »

Sur ces mots, mes ailes se mirent à battre pour m’élever à une bonne vingtaine de mètres des toits des petites habitations. Je balayai les alentours de mes yeux sans trouver une seule trace de Kaori, avant d’apercevoir une tignasse blonde familière portant une caisse et faisant la conversation à deux demoiselles. Il n’y avait que les filles pour le faire courir aussi vite celui-là ! Il était bien plus loin que je ne l’aurais pensé. Rapidement, j’indiquai la direction à prendre à Rinkyu, en passant par les toits, il ne nous serait pas difficile de mettre la main sur le coureur de jupons.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyLun 13 Mar 2017 - 17:19

Cette matinée avait été précédée d’une bonne nuit de sommeil ainsi que d’un rangement complet de la demeure. Avant mon départ, j’avais su prodiguer à mon père les soins dont il avait besoin suffisamment à temps pour pouvoir prendre le temps de faire un arrêt dans un restaurant du coin pour consommer mon petit-déjeuner. Ce n’était pas tout. Contrairement aux jours où je devais travailler seul, deux paires de bras supplémentaires ont été mises à ma disposition pour me permettre de transporter aisément la marchandise. Et parmi les deux, j’ai fait une bonne rencontre, la meilleure jusqu’à présent. J’aurais moi-même trouvé étrange, qu’une journée habituelle de travail, généralement très mauvaise se change du jour au lendemain en une journée totalement agréable. Depuis quand au sein de Kiri le dur labeur pouvait-il être accompagné d’une quelconque forme de joie, de satisfaction ?

L’image même j’avais de ce travail avait étrangement changé au moment où j’avais rencontré ce fameux Aiko, toutefois, la disparition du fils du patron me fit comprendre d’une meilleure façon, que malgré le fait que la compagnie soit bonne, l’effort que j’allais devoir fournir serait toujours, incroyablement supérieur à l’effort qui était réellement nécessaire. Mon regard blasé observait encore l’ancienne position de Kaori qui s’était permis une petite balade avec la marchandise de son géniteur. Étant dans l’incapacité de le chercher avec nos propres bagages, le Kosobayui proposa d’arriver à la fin de notre destination pour nous libérer les bras afin de repartir à sa recherche. C’était clairement la meilleure chose à faire au vu des évènements catastrophiques.

-En effet, ça serait la meilleure solution à prendre pour le moment. Allons-y.

Aiko ne s’était pas emporté, mais tout comme moi il était grandement agacé par les agissements du fils. S’occuper des caprices de ce gâteux irresponsable n’était clairement pas une tâche supplémentaire dont on avait réellement besoin pour ce jour particulièrement difficile au vu du nombre de caisses à livrer. Accélérant le pas, nous arrivâmes à la porte du restaurant, lieu où la marchandise devait être livrée. Quelques coups de pied et la porte était déjà ouverte. Nos visages déjà familiers au sein du bâtiment, il ne fallut pas longtemps pour que l’on nous indique le lieu où les boites de bois devaient être déposées. Toujours avec autant d’empressement, nous déchargeâmes nos bras de la lourdeur permanente de ces caisses.

Une fois cela fait, c’est devant la porte du restaurant que nous étions en train d’établir un plan d’action pour retrouver ce Kaori. Bien que la situation fût réellement stressante, j’avais su ne pas me plaindre des évènements tout comme le roux d’ailleurs. C’était une habitude que j’avais appris à assimiler avec le temps. S’il fallait réellement que les plaintes arrivent, alors ma vie ne serait qu’une succession de plaintes, une succession infinie. De ce fait, ça allait être sans mauvaises pensées que j’allais devoir rechercher ce blond binoclard. C’est alors que, mon interlocuteur fit jaillir des ailes de son dos, avant de prendre son envol. C’était un spectacle assez surprenant à voir il fallait le reconnaître. Toutefois, je mis cette prestation sur le compte d’un Jutsu.

Le travail en tout cas était réparti. Tandis que le Kosobayui scrutait la cité depuis les cieux, je devais inspecter le sol, pour rendre la recherche plus complète qu’elle ne pouvait l’être. Trottinant à gauche et à droite affichant un visage dénué d’émotions, j’observais dans tous les recoins de rues, au-delà des épaules de personnes ainsi qu’à l’intérieur des ruelles où pouvait se cacher l’individu, sans succès. À un moment donné, je m’arrêtai pour repenser à l’offre de mon compagnon, sur les médicaments qui auraient pu être bénéfiques pour mon père. Cela ne coûtait rien d’essayer et si même cela avait un effet plus complet sur le malaise de la chair de ma chair, alors il aurait été possible pour moi d’abandonner ces antidouleurs qui ne faisaient que procurer une mort plus douce à mon géniteur.

Me sortant de mes pensées, Aiko m’indiqua qu’il avait repéré Kaori, fort heureusement. Il aurait été beaucoup plus complexe si quelque chose de mal lui était arrivé. Faisant de nombreux bonds sur les toits, à l’insu des passants qui bondaient les rues du centre-ville, j’arrivai comme par surprise dans le dos de notre fauteur de troubles. Dans un calme profond, je m’adressai aux filles qui étaient proches de lui, sans même lancer de regard au mâle du trio

-Veuillez excuser mon collègue de travail s’il vous plaît, mais il a beaucoup trop d'efforts à fournir pour rester ici de cette façon. Si cette caisse n’est pas livrée, notre employeur pourrait se mettre en colère

-Livrer cette caisse ??!!! S’exclamèrent les deux filles, avant que l’une d’elles ne poursuive.

Je pensais que c’était pour rendre un service à un vieil ami que tu portais cela. Je croyais véritablement en ton sens de l’équité… tu me déçois. Viens Ami allons nous en…

L’horreur, la déception ainsi que la tristesse étaient visibles sur le visage du bourreau des cœurs. Il essayait toujours de se justifier après eux, sans succès. Serrant fermement les dents, Kaori me lança un regard sombre et assassin, sans que je n’aie même eu besoin de lui adresser la parole

- Allez- y… Si tout n’est pas livré rapidement, alors on aura tous des soucis. Bien que vous soyez son fils, cela ne vous exclue pas de la sanction pour autant, ne l’oubliez pas.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyMar 14 Mar 2017 - 17:44


Pourquoi fallait-il toujours qu’un problème perturbe une journée tranquille ? Enfin tranquille, si on mettait de côté que Morikawa nous exploitait et que je me retrouvai à supporter son stupide fils, qui allait nous faire perdre du temps ! Mais passons, l’important était de le retrouver au plus vite. Kaori pensait réellement pouvoir se promener tranquillement pendant que nous travaillions. Il semblait oublier qu’en ne livrant pas sa caisse, son père n’allait pas non plus lui faire de cadeau !

Le bruit sourd de mes ailes fouettant l’air à chaque battement dans mes oreilles, je scrutai les rues de la ville à la recherche de sa tête blonde. Le Kaguya s’occupait de rechercher sur la terre ferme, une manière de rendre la tâche bien plus complète, je pourrai tout aussi bien le rater. Certains regards intrigués et curieux se tournaient parfois dans ma direction, il n’était pas rare de voir des membres de mon clan passer littéralement en coup de vent, mais on ne voyait pas un homme voler tous les jours non plus !

Ne me laissant pas distraire par cela, je fini par apercevoir le fuyard. Bien lancé dans son opération de drague quotidienne. La direction rapidement indiquée à Rinkyu, il ne tarda pas à prendre le chemin des toits plutôt que de bousculer la foule de villageois. Quelques bonds plus tard, le ténébreux retrouva le sol, juste derrière le binoclard. Pour ma part je demeurai sur un des toits à proximité, fixant la scène en les surplombant totalement. Il n’avait pas intérêt à tenter quoi que soit.

Mon acolyte n’était décidément pas du genre à sortir de ses gonds, contrairement à moi qui pouvais rapidement m’emporter pour ce genre de caprices. Avec un calme admirable, il expliqua aux deux jeunes filles, plutôt jolies il fallait l’avouer, que notre cher blond ici présent, avait du travail. Ce dernier s’était donc inventé un vieil ami imaginaire pour tomber dans les bonnes grâces de ces demoiselles ? C’était loupé, et je ne pus empêcher un sourire amusé de se dessiner sur mes lèvres.

« Qu-quoi, mais non attendez ! J’suis ami avec l’employeur c’est tout, j’vous ai pas menti, revenez, quoi ! Les filles ! »


« C’est ça, tu n’es qu’un menteur ! »

Lorsqu’elles furent définitivement parties, Kaori se retourna vers le manipulateur d’os, le fusillant de son regard le plus noir. Sans perdre son expression imperturbable, ce dernier l’invita à reprendre le travail, sous peine de recevoir les foudres de son paternel. Car l’homme n’était pas plus tendre avec son propre fils, au moins une chose que l’on pouvait lui reconnaître, pas de favoritisme.

« Franchement, plus vite on aura fini, plus vite tu pourras aller batifoler, réfléchi deux minutes ! » Rajoutai-je, me retenant de dire qu'il lui faudrait bien plus qu'une journée pour séduire une fille. Je n'avais même plus envie de le charrier pour le coup.

« Ouais, ouais c’est bon j’ai pigé lâchez-moi... ! »

D’un pas lourd témoignant sa mauvaise volonté à l’ouvrage, le blond reprit la route vers le restaurant pour y déposer son caisson. À partir de maintenant, il allait marcher devant nous, hors de question qu’il refasse le même coup ! Nous revenions ensuite vers la réserve de son père. Je n’avais même pas pu terminer ma conversation avec Rinkyu et apparemment il faudrait remettre ça à plus tard, notre attention ne devait pas se relâcher.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyMer 15 Mar 2017 - 2:50

Le travail que j’effectuais aujourd’hui était rude et nécessitait une certaine coordination pour être vite achevée. Dix caisses à livrer en tout, avec trois paires de bras uniquement, sachant que les caisses avaient un poids non-négligeable empêchant ainsi les surcharges. Cela faisait donc un parfait quota de quatre tours, avec le quatrième tour qui n’allait être fait que par une seule personne. De plus, il ne m’était pas accordé le droit de faire des caprices à tout bout de champ, pour un tout et pour un rien. Cela biensur pour la simple et bonne raison que j’avais besoin de ce salaire, réellement.

Il ne faisait l’ombre d’aucun doute que Kaori était bien un boulet que nous étions obligés de nous coltiner durant la livraison de la marchandise. Faire équipe avec une personne pareille, surtout dans un domaine aussi délicat que la livraison de vivres, était une chose extrêmement sensible. En réalité même, les chances pour que les choses se passaient parfaitement bien étaient beaucoup trop faibles. Évasif, déconcentré, impulsif et surtout colérique, le blond avait tout d’un mauvais collègue de travail nécessitant endurance et patience. Et comme dans tout travail en groupe qui se respectait, s’il commettait une erreur, une faute quelconque, tout le groupe allait être sanctionné.

Biensur ce n’était même que dans le meilleur des cas. Parce que dans le pire des cas, Akio et moi étions destinés à perdre notre travail tandis que Kaori sera tout simplement puni. Inadmissible. Après les paroles du roux, le fils de Morikawa s’en alla déposer sa caisse après quoi nous rentrâmes en chercher d’autres. Bien évidemment, pour nous éviter d’autres coups fourrés, nous restions en retrait uniquement pour observer attentivement le boulet.

C’est arrivé sur le lieu de recharge que Kaori se plut à nous présenter une excuse toute faite. Ce dernier signala une envie pressante. Bien évidemment, sachant qu’on n’allait pas le croire, il promit de faire un maximum de trois minutes avant de revenir. Quoi qu’il en soit, s’il nous posait un lapin, son père aurait eu tous les détails par la suite. Son absence en tout cas n’était pas forcément une mauvaise chose, car il nous permettait par là d’achever notre discussion réellement importante que nous avions su commencer plus tôt.

-Il ne le sait peut-être pas, mais c’est un léger moment de répit qu’il vient de nous accorder. Profitons-en pour continuer ce que nous disions tout à l’heure, veux-tu ?

Déjà concernant mes projets… devenir un commerçant n’a jamais été dans mes plans. En réalité, je ne fais qu’apprendre de mon activité. Cela ne veut aucunement signifier que c’est ce que je compte faire à l’avenir. Pour le moment, je veux réussir à soigner mon père et à me soigner moi-même en personne. C’est une de mes priorités. La principale étant de restaurer l’honneur de mon clan. Tu as certainement dû savoir que les Kaguyas malgré leur ancienne gloire est aujourd’hui méprisée. Et le fait que notre cheffe soit une Nukenin n’arrange pas nos affaires. J’ai décidé de prendre un chemin plus constructif qui visera à la restauration de notre honneur. C’est un projet qui me tient à cœur. Et le tien ? Quel est ton projet Akio ?

Ah, j’oubliais. Concernant les baumes que fabrique ta mère. Il m’en faudrait certainement quelques-uns pour mon père. Ça changera des médicaments qu’il a l’habitude de consommer. Sinon, tu as déjà effectué un combat ? Je veux dire, un entraînement ? Comment estimes-tu tes capacités ?
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyJeu 16 Mar 2017 - 19:55


Plusieurs fois il nous fallut demander à Kaori d’accélérer tellement il prenait un malin plaisir à ralentir notre travail. Par pure méchanceté gratuite, puisqu’il savait pertinemment que contrairement à Rinkyu et moi, lui ne risquait pas grand-chose. Clairement je commençai à avoir de plus en plus de mal à me retenir de lui faire avaler ses lunettes, mais faire cela, ne ferait que nous faire perdre davantage de temps, mauvaise idée !

Finalement, nous arrivions enfin à la réserve, et le blond choisi ce moment pour s’excuser de la manière la plus hypocrite qu’il soit, avant de prétexter une envie pressante.

« Je te jure que si tu prends plus de temps qu’il n’en faut... » Commençai-je d’un ton froid.

« Je reviens dans maximum trois minutes, promis les gars ! » Répliqua-t-il en levant les mains, avant de s’engouffrer à l’intérieur.

Un soupir traversa alors mes lèvres, et j’appuyai mon épaule gauche contre le mur, me tournant vers le Kaguya, tout en croisant les bras. Je ne pus qu’être d’accord avec ce qu’il dit sur le binoclard, si on pouvait se passer de sa présence pendant quelques minutes, je ne disais pas non. J’acquiesçai lorsque le brun proposa de continuer notre conversation, et écoutai donc les réponses à mes questions. Le manipulateur des os avait vraiment la tête sur les épaules, et beaucoup de responsabilités alors qu’il devait être plus jeune que moi.

« La maladie qui vous touche, s’est déjà déclenchée chez toi ? Lui demandai-je, soucieux même si je le connaissais à peine. – Oui j’ai entendu ce qu’on raconte, même si je n’aime pas me contenter de ce qui se dit autour de moi. Je préfère voir de mes yeux, je sais qu’il est facile de faire circuler les pires rumeurs sur une minorité... »

Je pris un temps de réflexion lorsqu’il me demanda à mon tour mes projets d’avenir. On avait tendance à être un moins ambitieux lorsque notre vie n’était pas aussi compliquée que pouvait l’être celle du Kaguya.

« Comme tu t’en doutes, la première chose que je voudrais, c’est permettre à ma mère de vivre sans se tuer à la tâche, ça inclus de grimper les échelons. J’aimerai également, que le nom des Kosobayui prenne plus d’importance à Mizu no Kuni, de par nos dons, nous avons beaucoup à apporter à Kiri.

J’ai l’habitude de m’entraîner avec ma mère, elle était kunoichi à l’origine. Mais je n’ai rien contre un entraînement contre un utilisateur du taïjutsu. Mes techniques sont essentiellement à distance, ça a le mérite d’être intéressant de se battre contre ses faiblesses ! Une fois qu’on aura fini on peut se faire ça, tu pourras passer à la boutique pour les baumes ensuite comme ça. »


Enfin, si monsieur Kaori daignait montrer le bout de son long nez.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyVen 17 Mar 2017 - 14:40

Ambiance

Les oiseaux avaient des chants aigus – sans toutefois être désagréables aux oreilles – que nous parvenions à entendre près de la porte de la boutique. Cela en disait long sur le calme qui pouvait bien régner dans cette partie du quartier, en dépit du fait que quelques ruelles plus loin, il y avait dans la voie principale un brouhaha sans fin. Le ciel éclairé par les rayons de soleil éclairait sans modestie l’intégralité de l’archipel. C’était déjà bien rare que le ciel soit dégagé dans un pays aussi fréquemment couvert par les nuages et par la brume. Cette journée n’était pas particulière que de mon point de vue, elle sortait beaucoup trop de la routine ennuyante et assommante à laquelle je faisais très souvent face.

Mais si le calme régnait, ce n’était pas uniquement pour ça mais surtout également parce que Kaori s’était permis de prendre quelques minutes de pause, nous laissant dans une ambiance beaucoup moins tendue que les minutes qui précédaient. Une fois l’un avec l’autre, la discussion n’attendit pas mais plutôt continua de plus belle. Suite à la série de mots que j’avais prononcés à son égard, le Kosobayui m’avoua avant tout, qu’il avait eu vent des rumeurs mais n’était pas non plus de ces personnes qui se laissaient influencer aisément par ces dernières. C’était encore là une qualité bien surprenante dont il disposait. Sans sourciller, j’écoutai patiemment la suite de ses propos.

J’avais des projets au sein de Kiri, de grands projets avant tout liés à ma famille, et pour aller au-delà, liant directement avec moi mon clan que j’aimais tant. Pourquoi agir de la sorte ? J’en avais tout simplement marre de voir à chaque coin de rue le prestigieux nom Kaguya être un sujet d'ébats, un motif d’amusement. Moyen de blagues ou même encore tenu comme étant un comparatif dépréciatif, nous n'avions plus aucun respect de la part du peuple. Les choses devaient changer. Le village avait connu plus indignes, mais toutefois ne se rappelait encore de nos erreurs passées. Quoi qu’il en notre mauvaise réputation était née d’une incompréhension qu’il me fallait réellement tirer au clair.

J’écoutai à mon tour les projets du maître des plumes et il était facile de deviner quel aurait été le premier de tous ses objectifs. Comme toujours, ce dernier était lié à la famille directement, et plus loin encore à son clan. Aider sa mère à vivre décemment sans qu’elle n’ait besoin de travailler avec un bien trop grand effort. Mais aussi, faire connaître le nom de son clan comme étant l’un des piliers principaux de ce village. Nos objectifs étaient réellement proches et cette pensée me fit sourire dans un premier temps. Aucunement satisfaits de nos actuelles positions et situations, nous allions devoir faire tout pour changer nos conditions de vie, les rendre réellement meilleures. Par la suite, le roux me proposa également un entraînement, une chose à laquelle je disais rarement non. En réalité même, c’était là une de mes plus grandes faiblesses. Par la suite, mes mots s’enchaînèrent.

-Pour le moment, je ne suis pas encore atteint de la maladie dont je t’ai parlé. Mais cela ne saurait tarder. Plus je grandis, plus mon temps sur terre est réduit rapidement, car cette malédiction approche. Je voudrais bien évidemment la guérir avant qu’elle ne me porte préjudice. Et pour ce faire, il n’y a rien de mieux à faire que de monter en grade afin de connaître les meilleurs lieux dans le monde où je pourrais me faire aider.

Nos objectifs sont réellement proches. Je pense qu’il est possible que l’on arrive à faire respecter nos noms. En devenant des éléments importants de Kiri, il y a de fortes chances que certaines choses changent. Je suis persuadé que nous le ferons, d’ailleurs, pour ma part ce n’est pas négociable. Et concernant l’entraînement, je ne dis pas non. D’ailleurs, ta proposition semble tout à fait intéressante. Je pense même en réalité que ça serait un parfait moyen de passer le temps


Par la suite, le troisième revint déclarant être prêt à reprendre la route. De ce fait, sans attendre un instant de plus, je pris une caisse avant d’attendre que notre cher ami marche devant nous. Le perdre de vue serait une erreur que je n’allais plus commettre.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyDim 19 Mar 2017 - 0:17


Heureusement pour lui, contrairement à son père, Rinkyu ne souffrait pas de la même maladie. Du moins, pour le moment. Elle ne tarderait pas à se déclarer puisqu’il comptait s’engager dans les forces militaires de Kiri d’après ce que j’avais compris. Un triste destin s’acharnait sur les manipulateurs d’os. Le brun était une personne que j’appréciai et j’étais sûr que nous serions amenés à se revoir dans le cadre de notre métier. J’espérai pour lui qu’il parviendrait à trouver un médecin qui pourrait lui éviter cette atroce agonie. En une journée, beaucoup de points communs avaient été soulevés entre nous, que ce soit dans nos ambitions ou notre façon de penser, une chance quand on voyait la journée barbante que nous passions.

« Tâchons de faire de notre mieux, rien ne nous tombera dans les bras ! Bon, on dirait qu’on va devoir reprendre, enfin. »


En effet, Kaori revenait au bout de trois petites minutes comme il nous l’avait affirmé. Il était temps pour nous de quitter les rues calmes reposantes où nous étions, pour retourner dans le brouhaha commercial du plein centre-ville. Autant dire que cela ne m’enchantait pas spécialement. J’étais surement quelqu’un d’assez contradictoire... Mon caractère pouvait être assez explosif, même si avec les années j’avais appris à mieux me canaliser, enfin, en général. Et pourtant, je savais apprécier le calme environnant, et le trouvait même, relativement apaisant.

« Bon ! On y retourne ? » Lança le blond avec un grand sourire.

Trouvant sa soudaine bonne humeur suspecte, mes yeux se plissèrent alors que je l’observai s’emparer d’une caisse sans broncher. Je haussai un sourcil en me tournant vers Rinkyu, avant de hausser les épaules et de me redresser sans un mot. Je m’approchai d’une des caisses de bois remplies de tomates et la soulevait à bout de bras. D’un signe de tête, j’indiquai au binoclard de marcher devant nous, qu’il ne nous prenne pas pour des imbéciles.

Pendant tous le début du trajet, Kaori était étonnamment silencieux. Une petite lueur d’espoir naïve dans ma tête me fit penser qu’il avait surement compris sa connerie, mais je restai tout de même sur mes gardes. Nous fîmes notre entrée dans la rue marchande où les travailleurs s’égosillaient pour vendre leurs produits. Un bruyant soupir las traversa mes lèvres alors que je réajustai la caisse qui me glissai un peu des mains. Ce fut ce moment que choisi un autre abruti pour me rentrer dedans violemment dans le dos. Le caisson m’échappa des mains, mais heureusement, je pus ralentir assez sa chute pour qu’il ne se brise pas, même si quelques tomates roulèrent au sol. Alors que le fautif passait devant moi, il finit par se retourner, une expression faussement désolée sur la face.

« Ooh désolé, j’ai pas fait exprès ! » Lança-t-il dans un sourire moqueur.

J’avais devant moi un jeune brun aux tâches de rousseurs discrètes autour du nez et aux yeux verts. Ses cheveux châtains lui arrivaient aux épaules et étaient coiffés en arrière. Je vous avais dit que je parvenais à calmer mon impulsivité, ce n’était pas toujours vrai. Brusquement, je m’avançai dangereusement vers lui, et l’agrippai par le col, avant de le tirer vers moi. Son regard surprit se plongea dans le mien et du haut de mon mètre quatre-vingt, il ne devait avoir que la pointe de ses pieds qui touchaient encore le sol.

« T’as pas fait exprès hein ? Fous-toi de ma gueule ! »
Crachai-je.

Suite à cette altercation, certains passants s’étaient arrêtés pour regarder ce qu’il se passait, mais je ne faisais même pas attention à eux. J’avais passé une journée assez chiante comme ça pour qu’un morveux vienne ajouter son grain de sel.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyDim 19 Mar 2017 - 12:40

La livraison avait repris de plus belle et nous allâmes progressivement dans la voie la plus bruyante de tout le village, celle de la zone marchande du centre-ville. Cette dernière était toujours remplie de passants, de livreurs, des ouvriers, donc en gros, de la plus grande classe de personne de tout le village. Les mêmes emplacements étaient traversés, les mêmes lieux comportant les mêmes personnes qui faisaient la même chose depuis notre dernier passage. C’était ça, travailler à la sueur de son front, répéter sans cesse une même office espérant que cela rapporte de plus en plus gros. Et ce n’était que par la voie vocale que les commerçants pouvaient convaincre leurs potentiels clients.

Le soleil rayonnant, dessinait à nos pieds, la silhouette de nos corps sous forme d’ombre et depuis notre voie, il était possible de voir des balcons. Sur ces derniers, il y avait généralement des femmes qui accrochaient leur linge, comptant sur la splendeur naturelle pour les sécher au plus vite. Ce côté du village était bien riche en vie, comportant en plus de tous ceux cités plus haut, des mendiants qui quémandaient en bordure de route, des ivrognes qui avaient toujours un peu de refuges contre les murs du coin et n’oublions pas les enfants qui criaient et courraient profitant joyeusement de leur innocence infantile. Le sol grumeleux sur lequel nos pas s’enchaînèrent aurait été une gêne pour nous si nous n’avions pas portés nos pied-nus adéquats à la situation.

Depuis le début de notre trajet, Kaori semblait changé, beaucoup plus joyeux que d’habitude, plus confiant et moins oisif. Cette assurance qu’il développait l’empêchait de jeter un coup d’œil aux filles qu’il traversait dans la rue. Ça en était même étrange, suspect. J’étais certain qu’il préparait quelque chose. Mais bien évidemment, cela ne pouvait se faire car il était devant nous et donc était incapable de nous jouer un sale tour à notre insu.

Focalisant davantage l’attention sur le binoclard en face de nous, il devenait relativement impossible de voir ce qu’il se passait au niveau des ailes. Notamment, il a été impossible pour le roux d’éviter le geste d’inattention d’une tierce personne, geste qui le déséquilibra au point où la caisse feignit de se renverser. Pas plus d’une tomate roula sur le sol jusqu’à quelques pas plus loin, fort heureusement. Au vu de la façon dont la tierce personne s’excusa à l’encontre du roux, c’était clairement une provocation. Il ne nous était cependant pas donné le luxe d’y céder sous peine de… bref…

Quand mon attention revint à la situation, le jeune intrus touchait à peine le sol croisant le regard effrayant d’Akio l’enragé. Il voulait très certainement régler le litige d’une façon bien plus rapide que la moyenne. Voyant l’allure des choses, je déposai ma caisse près de celle de mon acolyte avant d’aller ramasser la tomate et la nettoyer sur mon vêtement. Kaori lui, semblait bien heureux de la situation, c’était certain, car son large sourire en disait long sur la joie indescriptible qu’il pouvait ressentir à ce moment-là. Par la suite, des individus peu communs se jetèrent sur Akio, pour essayer de le frapper à coups-de-poing, certainement dans la seule optique qu’il lâche leur associé. Cela fait, ils prirent avec eux le jeune homme aux cheveux châtains avant d’observer une fois de plus la situation.

Dans le mouvement, ils déchirèrent volontairement l’habit de l’individu qu’ils étaient venus sauver. Mais seules les personnes les plus proches, comme Akio et moi, pouvions voir cela. Le trio que formaient les intrus, nous fit face et le plus imposant physiquement des trois, avança de quelques pas pour prendre la parole.

- Il vous a dit 'désolé', vous ne comprenez donc pas ? Regardez comment vous avez abîmé son vêtement à présent… il faudrait bien le rembourser n’est-ce pas ?

-Nous n’avons pas assez d’argent pour vous rembourser, et je sais que vous avez faits cela exprès. Répliquais-je avec un léger timbre d’agacement dans la voix.

-Il l’a pourtant cravaté… tout le monde pourrait en témoigner… je n’avais pas eu d’autre choix que de le frapper.

-Pas de soucis… si vous n’avez pas d’argent, on serait parfaitement d’accord pour prendre ces caisses qu’en dîtes-vous ?

Hrp:
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyLun 20 Mar 2017 - 20:23


La délinquance, c’était une chose dont un pays avait toujours du mal à se débarrasser totalement. Telle une sangsue, elle persistait à s’accrocher dans le cœur d’imbéciles ne trouvant rien d’autres à faire d’utiles dans leur vie qu’emmerder les autres. Et particulièrement ceux qui se tuaient à la tâche pour s’assurer une existence décente en ce bas monde. C’était clairement parce que la tête de celui qui m’avait bousculé ne me revenait pas que je l’avais empoigné comme cela. Et j’étais certain qu’il n’était pas seul, car il n’aurait pas été assez con pour prendre la tête à un trio, non les gens comme lui n’étaient que des lâches, incapables de faire quoi que ce soit tout seul, sans le soutien de mêmes énergumènes dans leur genre. Avec des types pareils, les mots ne servaient à rien.

« Ça t’amuses de- ! »

Je fus interrompu par quatre mains qui m’empoignèrent de part et d’autres. Autant vous dire que je n’étais même pas étonné par la manœuvre. Celui sur la droite, le plus baraqué, m’envoya un coup de poing au niveau du menton dans le même mouvement. Je le reçus sans pour autant sourciller, malgré la douleur qui m’irradia la lèvre, que je sentais saigner. Dans mon enfance j’avais été particulièrement bagarreur parce que les gosses se moquaient du fait que je fasse parti d’un clan utilisant les plumes. Ils en profitaient pour s’en prendre à moi, persuadés que je ne savais pas me défendre, ils avaient eu tort. Autant dire que même si je n’étais pas un spécialiste du taïjutsu, ce n’était pas un petit coup de poing qui allait m’avoir. Il réitéra son action, mais s’il avait de gros bras, il était lent comme un porc.

Le second avait également tenté sa chance, mais son acolyte m’ayant lâché, je pus esquiver quelques-unes de ses attaques, et le repousser. Plutôt que de revenir à la charge, les deux compères ils tirèrent le troisième membre, comme pour l’éloigner de moi. Mais dans leurs déplacements, ils commencèrent à déchirer la chemise du provocateur, à l’abri des regards des passants qui observaient la scène. D’un revers de main, j’essuyai ma bouche en sang sur ma mitaine, plissant des yeux en entendant les mots du plus imposant des trois. Des fourbes, voilà ce qu’ils étaient...

« Tout le monde a vu qu’il se foutait de moi, marche pas sur ce terrain-là... Barrez-vous ! » Si l’envie me démangeait de me battre contre eux, je ne voulais pas pour autant me donner en spectacle, surtout que là, nous étions en plein travail.

Rinkyu commençait également à montrer des signes d’agacement, et contre toute attente, Kaori lui se marrait. Ce mec était encore plus stupide que ce que je pensai. Le commerce de son propre père était mis dans la merde, et ça le faisait rire. Il n’avait pas conscience qu’une livraison ratée, signifiait une mauvaise réputation ? Ou alors le blond s’en fichait royalement.

« On ira nulle part, soit vous rembourser cette chemise, soit vous nous donnez ces caisses. Je trouve ça honnête moi, pour avoir agressé mon pote comme ça. »

« S’il y a bien une chose qu’on ne vous prête pas, c’est bien l’honnêteté. Faites pas chier et cassez-vous ! »

« Oi oi, faut pas nous parler comme ça, t’as fait une faute tu répares c’est tout ! » Dit le second en levant les mains comme si tout était normal. Un jeune de taille moyenne aux cheveux noirs coupés court.

« Il m’a fait mal en plus... » Se plaignit le responsable de tout ça.

Je jetai un regard au Kaguya à mes côtés, il était presque évident que négocier ne servirait à rien. Ils nous avaient clairement pris pour cible. Je n’avais pas envie de l’entraîner malgré moi dans une bagarre, alors qu’il semblait plus entrain au calme. Et ce binoclard au sourire jusqu’aux oreilles !

« Ça t’fais marrer toi hein ?! Pourquoi ça ne m’étonne pas ?! » Crachai-je en le fusillant du regard.

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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyMar 21 Mar 2017 - 18:34

La situation n’était pas sous ses meilleures couleurs et je perdais peu à peu patience. Généralement, quand je le faisais, je me laissais emporter créant parfois des dégâts plus imposants que des têtes brûlées ordinaires. Au vu des évènements, mesurer le pour et le contre de la situation ainsi que les possibles actions qu’on aurait pu entreprendre ainsi que leur conséquence était une chose que je devais faire. Jusqu’à présent, je pouvais déjà dire que leur objectif principal n’était pas la résolution du problème. Ils cherchaient à nous discréditer, le plus longtemps possible. Leur demander gentiment de s’en aller n’avait pas fonctionné. Les excuses sur les actions précédentes n’avaient pas fonctionné non plus.

Ils exigeaient les caisses que nous transportions, des choses que nous ne pouvions absolument pas nous permettre de céder. Pour le moment, ils avaient l’avantage de sembler être les victimes de l’histoire aux yeux du public. De ce fait, nous jeter dans la mêlée aurait envoyé un message fort à la population, comme quoi chez Morikawa, les employés étaient plus successibles de vous tuer que l’effort en lui-même. Et si par contre nous lui cédons les caisses, c’était la perte directe de notre travail, avec un surplus de travail non rémunéré en guise de remboursement pour les caisses perdues. C’était une chose que l’on ne pouvait pas se permettre

Le trio avait blessé Akio, mais en dépit de cela, ce dernier semblait aller totalement bien. Regard braqué dans leur direction, je nourrissais l’envie d’exécuter un Jutsu assez puissant pour les écraser tous en même temps, et d’ailleurs je n’allais pas hésiter unes seule seconde. Toutefois, si ce litige était réglé en utilisant les capacités de Shinobis, j’allais devoir rendre compte de cela à mes supérieurs, ceux qui entendent tout, ce qui serait inévitablement accompagné d’une sanction. Peu importe le chemin que je prenais, ce qui s’en suivait était grandement déplaisant : j’étais cerné. M’avançant un pas après l’autre dans sa direction, mon poing serré témoignant de ma colère excessivement grande, je dévisageai le plus costaud des trois jusqu’à ce que, je me tienne à une distance de deux pas de lui.

- Vous voulez nos biens ? Pour l’unique raison que la tunique de votre ami soit abîmé ? Sachez, paysans, que votre intervention à fait saigner le mien. De ce fait, je ne rembourserai le prix de la tunique que, si vous payez les premiers soins à mon compagnon. Que cela soit une blessure justifiée ou non.

Nous nous retrouvons donc dans un dilemme bien grand, mais je sais comment le résoudre. Que le plus costaud d’entre vous, se batte contre un seul de nous. Le combat se déroulera en un mouvement. Si jamais vous écopez l’attaque en premier, vous gagnerez les caisses. Dans le cas contraire, vous vous mettez à notre service. Qu’en dites-vous ?


Le sourire malicieux du blondinet m’agaçait encore plus que l’actuelle situation. Tout portait d’ailleurs à croire qu’il était impliqué à l’intérieur, mais ça encore, c’était une tout autre histoire, qu’il aurait fallu régler plus tard. Dans l’urgence, il fallait uniquement m’occuper du colosse que j’observai dans les yeux. Fourbe comme il était, il aurait très certainement su profiter de l’avantage musculaire qu’il avait sur nous. Bien que je fusse capable de lui tenir tête grâce à la solidité de mes os, les techniques Taïjutsu de base auraient parfaitement suffit pour le défaire. L’avantage était à nous, car ni moi, ni le Kosobayui n’arborions notre statut de Shinobi. Le doute n’était plus inscrit sur le visage du colosse, et de ce fait, il s’empressa de nous demander à qui il aura affaire.

- D’accord, qui sera celui qui sera mon adversaire ?

Je fis volte-face, demeurant continuellement sur mes gardes jusqu’à parvenir aux côtés du maître des plumes. Il avait certainement entendu ce qu’il s’était déjà plus tôt et de ce fait, c’était avec lui que je devais étudier la question de la personne qui devrait faire face au mécréant.

- Tu te sens d’attaque ? Je peux y aller si tu veux
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyJeu 23 Mar 2017 - 22:16


C’était seulement maintenant que les minutes étaient passées, que je ressentais quelque peu les coups que le second avait réussi à me porter. Ce n’était rien de grave, mais je mentirai en disant que je n’avais absolument rien tout simplement. J’avais encore la sensation de ses poings dans mes côtes, même si je n’en laissai rien paraître du tout physiquement. La commissure de mes lèvres avait enfin arrêté de saigner, l’endroit était légèrement engourdi, c’était qu’il avait tapé fort le tas de muscles !

Voyant que la situation allait de toute manière dégénérer avec ces trois emmerdeurs, Rinkyu reprit la parole. Le Kaguya fit une proposition pour le moins étonnante au trio. Un duel en un coup, soit nous gagnions, et ils me payaient des soins, je n’en avais en réalité pas besoin mais ça ne leur ferait pas de mal de payer pour leurs conneries ; soit nous perdions, et ils repartaient avec les caisses. C’était tout compte fait assez malin, ces imbéciles ignoraient notre statut de shinobi, de ce fait, il était clair qu’ils allaient perdre dans tous les cas ! Mais je gardai une expression neutre, et les sourcils froncés, pour éviter qu’un éventuel doute ne naisse dans leur esprit.

Tout se passa exactement comme prévu, ressentant le besoin de montrer qu’il avait la plus grosse, le plus baraqué s’avança vers nous et demanda qui serait son adversaire, dans un ton respirant l’arrogance à plein nez. La proposition acceptée, le brun se tourna vers moi pour qu’on se mette d’accord. Personnellement, j’avais eu envie de les frapper depuis le début, alors ça ne me dérangeait absolument pas !

« C’est bon je m’en charge. » Lui répondis-je en m’avançant.

Jetant un rapide coup d’œil autour de nous, je pus remarquer qu’à l’entente du marché énoncé par le manipulateur des os, les spectateurs affichaient pratiquement tous une mine intéressée. Rien d’étonnant, la plupart étaient de durs travailleurs, alors lorsqu’une petite distraction se présentait, ils sautaient bien évidemment dessus.

« Quoi, c’est le gringalet qui va m’affronter ? Il n’a même pas pu éviter mon coup de tout à l’heure ! »
S’exclama mon adversaire dans un rire gras, suivit par ses amis.

« Cette fois t’as personne pour me tenir pendant que tu frappes espèce de lâche. » Répliquai-je glacialement.

« J’en aurai pas besoin, je dois faire deux fois ton poids au moins ! En fait, même ton p’tit pote ne pourrait rien faire, à quoi vous jouez ? »

« Bon, t’as fini ?! » Crachai-je d’un ton acerbe.

Ne relevant pas mes mots, il afficha son éternel sourire moqueur et méprisant, me prenant littéralement de haut. Je savais être plus rapide que lui, à défaut de ne certainement pas avoir sa force physique. Serrant mes poings, mes yeux orangés étaient plongés dans les siens. Quelques secondes passèrent, avant que nous bougions au même moment. Alors qu’il visait mon visage, je fis un pas de plus en avant pour ne plus être sur la trajectoire, et enfonçai mon poing droit dans son thorax. Le colosse recula de quelques pas, se tenant le ventre en grimaçant, m’insultant par la même occasion, je vous passe les détails. Je pensai que nous en avions finalement terminé, mais c’était sans compter sur sa mauvaise foi.

« J’vais t’étriper enfoiré ! »

Tout en me crachant ces mots au visage, l’armoire à glace se jeta littéralement sur moi, m’écrasant de toute sa hauteur au sol. Maintenant à califourchon sur moi, je ne pus que mettre mes bras devant mon visage pour me protéger de ses coups rageurs. Quelle journée de merde...
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyJeu 23 Mar 2017 - 23:28

Finalement, ce fut Akio qui décida de mener le combat. L’objectif était simple, vaincre en un seul coup-de-poing son adversaire. L’intensité du poing importait peu, tout était dans la technique et la façon de faire. C’était sur ce point qu’on allait différencier un simple truand – lutteur de rue habituée aux coups envoyés à l’instinct – d’un Shinobi entraîné à l’art méthodique de combattre. En réalité, le combat était à sens unique, et pour le moment, personne si ce n’était moi ainsi qu'Akio, ne le savait. Le combat débuta bien vite entre les deux opposants et grace à un magnifique jeu de jambes de la part du manipulateur de plumes, ce dernier réussit à asséner un coup-de-poing en plein dans le thorax de l’adversaire.

De ce fait, il avait bien gagné et ce, sous le regard de toute la foule. Fort heureusement, le colosse ne se tint pas à ce stade-là. Il se jeta sur le roux, pour le ruer de coups. Une manœuvre qui n’avait pas sa place, mais qui permettait aisément de percevoir qui était la brute dans toute cette histoire.

«Mais il a perdu… pourquoi le frappe-t-il encore ?... Ce n’est pas loyal, il ne peut même pas se défendre… Et que fait son camarade ? Il est toujours là, à observer…»

La foule murmurait, au lieu de réagir, et si cela continuait, mon compagnon n’aurait certainement plus assez de force pour porter les caisses par la suite. Je ne pouvais pas laisser ça durer plus longtemps. Alors qu’il était concentré à ruer le Kosobayui de coups aussi violents que puissants, je me jetai contre lui, pour lui donner un coup de pied assez énergétique pour le faire rouler quelques pas mètres arrière.

J’avais de la force, suffisamment en tout cas pour le faire. Un Kaguya entraîné comme moi, voyait en ce colosse un adversaire lambda. Malgré le coup puissant, il se leva tout en tenant son nez qui semblait saigner. Nourrissant une rage sans nom à mon égard, il jura et vociféra à notre encontre. Mais d’un ton toujours aussi monotone, je l’interrompis dans ses paroles

-Tu as perdu. Le coup t’a été donné en premier. Conformément à notre accord, tu es sensé payé les soins pour la blessure que tu lui as causé, et non lui en ajouter davantage. Respecte tes engagements, aussi déplaisants soient-ils

-Vous vous moquez de moi ???!!! Je l’ai frappé plus qu’il ne l’a jamais fait dans sa misérable exis–

Ses paroles furent interrompues par une pierre qui lui avait été jeté en pleine figure de la part d’un enfant. La brute désireuse de s’en prendre au jeunot remarqua aussitôt la foule autour de lui qui lançait un regard qui ne présageait rien de bon. Comprenant bien vite ce qui allait se passer s’il persistait dans sa voie, il recula de quelques pas avant de s’en aller nous jurant qu’on se reverrait. Le plus drôle était bien Kaori qui semblait choqué par la situation qui se présentait sous ses yeux.

Par la suite, je me retournai vers mon compagnon pour lui tendre la main, l’invitant à se lever.

-Est-ce que ça va ?
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyMar 28 Mar 2017 - 17:07


J’aurai dû m’y attendre de la part de cette brute ! Comment j’avais pu penser que c’était terminé à l’instant où mon poing avait heurté son thorax ? Ce genre de type ne possédait aucune parole. Allongé de tout mon long sur le sol, je sentais le poids de cette montagne sur moi, ainsi que ses coups qui pleuvaient sur mes avant-bras. Ces derniers seraient surement couverts d’ecchymose à la fin, mais pour leur, il était tellement enragé que je n’avais pas le temps de trouver un moyen de sortir de là. La seule personne qui pourrait repousser le colosse était Rinkyu, et ce n’était pas pour dire mais il se faisait attendre là.

Aussitôt que cette pensée m’avait traversé, je sentais la masse disparaître de mon torse. J’ouvrai les bras pour apercevoir mon agresseur rouler en arrière sur quelques mètres. Le Kaguya avait beau avoir une mince morphologie, il n’en restait pas moins puissant, intéressant ! L’enragé se frottait son nez en sang, mais n’était pas décidé à lâcher l’affaire pour autant. Je vous passais encore une fois son langage qui me chatouillait doucement les oreilles. Le brun ne mit pas longtemps pour l’interrompre dans son monologue.

De mon côté, j’observai l’état de mes bras, la peau était rougie et quelques endroits prenaient déjà une teinte violacée ou verdâtre par touche. Malgré cela, j’étais encore en mesure de finir mon boulot. Quelle mauvaise fois celui-là, il m’avait eu par surprise, j’étais bien assez entraîné pour lui rendre le double de ce qu’il m’avait donné, ce n’était qu’un civil. Mais plutôt que de répliquer, je laissai faire mon acolyte, sinon avec mon caractère cette histoire ne finirait jamais. Cependant lui non plus n’eut pas à en rajouter, car un gamin lui lança une pierre en pleine face !

Le lâche s’était alors retourné vers le gamin, déterminé à lui faire payer son geste, mais c’était sans compter les villageois qui ne le laisserait certainement pas faire ! Le baraqué n’était peut-être pas si con que ça, puisqu’il décida de partir avec ses amis, ajoutant qu’il n’en avait pas fini avec nous.

« C’est ça, tu n’auras pas autant chance... »
Avais-je murmuré pour moi-même.

Les trois imbéciles enfin partis, le manipulateur d’os se tourna vers moi, la main tendue. Dans un sourire reconnaissant, j’attrapai son poignet et m’en aidait pour me remettre sur mes pieds.

« Ça va oui, merci. »

Autour de nous, les visages satisfaits d’enfin retrouver le calme retournèrent progressivement à leurs occupations. La tête de Kaori était plus qu’hilarante, le blond semblait choqué par ce qui s’était passé. Le fait qu’il ait trouvé ça drôle, que les types ne s’en soit pas pris une seule fois à lui et l’expression qu’il affichait actuellement, me fit tiquer.

« Pourquoi j’ai l’impression que tu as quelque chose à voir dans tout ça, toi ? Hein ? Tu n’avais pas l’air inquiet à l’idée qu’ils s’en prennent à toi, sans parler du fait que tu ais trouvé ça marrant ! Tu as conscience que c’est le commerce de ton père qui était menacé là ? » Lui lançai-je d’un air de reproche.

Qu’avait-il à répondre à tout ça ? En attendant, je reprenais ma caisse de tomates et me remettait en route. Le retard que nous avions pris était problématique, sûr que le client se plaindrait. Nous aurions tout le temps après pour mettre les choses au point avec le binoclard.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyJeu 30 Mar 2017 - 20:27

Enfin terminé, cette lutte insensée avait finit par s’achever. Si la force d’une personne ne pouvait pas faire entendre raison à un insensé, la foule elle, l’aurait fait certainement. C’était une des nombreuses choses que j’avais eu l’occasion d’apprendre. Quoi qu’il en soit, Akio semblait être en état, malgré le fait que ses bras soient sacrément amochés. Pour être ainsi constitué, sans pour autant être un Kaguya, il avait certainement dû en baver dans sa vie. Baver dans le sens où, il se prenait des coups pour en donner tout autant : ça lui aurait parfaitement ressemblé. Une telle résistance ne pouvait qu’être que travaillée. Une fois sur ses jambes, il fut le premier à se diriger vers le fils du patron, ayant certainement aperçu tout comme moi que, il n’avait absolument pas été touché et même semblait déçu de ce qu’il se passait. Kaori était certain qu’il nous avait joué un sale tour. Mais sur le moment, nous ne pouvions pas le prouver.

-Tss… Ne me donne pas de leçon s’pèce d’enfoiré !!! Vous pensez peut-être vous payer ma tête encore longtemps ?!! Un peu de temps et on aura terminé de livrer… enfin… si vous y arrivez tranquillement.

Suivant la cadence de mon acolyte, je pris également la caisse remplie avant de m’arrêter un moment devant le garçon qui semblait irrité au plus haut point. Je n’avais biensur aucunement confiance en lui, ni même en ses propos. En réalité, j’avais uniquement envie de lui planter mon poing dans la figure. Tenter de nous faire perdre du temps mais aussi notre boulot ça passait, mais ruiner son propre père sur un caprice, c’était la limite du supportable, surtout quand on connaissait l’importance de la famille. Pensant à tous ces critères, c’est d’un visage de marbre que je parlai

-Cache un peu mieux ta joie prochainement…. Tu paraîtras peut-être plus crédible que tu ne l’es maintenant. Pour le moment, avance, on n’a pas que ça à faire.

-NE ME donne pas d’ordre… Je sais parfaitement quoi faire.

-Si tu le savais tu n’aurais pas été assez stupide pour essayer d’anéantir ce qui te nourrit chaque jour, toi et ta famille pour une stupide querelle. Utilise un peu plus ta tête pour réfléchir, plutôt que de planifier des choses aussi insensées.

Suite à cela, je reculai de quelques pas attendant qu’il avance comme il le devait. C’est après avoir froissé le visage, que le binoclard se retourna avant de prononcer quelques mots :

-Tcht-… je t’ai déjà dit de ne pas me donner d’ordre… sale princesse aux cheveux fins.

Par la suite, il s’avança nous laissant un léger moment de répit. Je pris également le large avec ma caisse en main, tout en observant Akio un moment. La situation était étonnante mais le manipulateur de plumes semblait tenir parfaitement le coup jusque-là.

-Tu es sûr que tu n’as pas besoin d’aide ? Je peux porter deux caisses en même temps si tu veux… ça te permettra de laisser tes mains récupérer un peu. Tu m’avais parlé d’un baume que ta mère concoctait. Si tu en as sur toi, je pense que ça serait le parfait moment de me montrer de quoi c’est réellement capable.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyMer 12 Avr 2017 - 0:18


Irrespectueux, égoïste, complètement abruti, voilà ce qui était écrit sur la face de cet imbécile de Kaori ! J’ignorai comment Rinkyu faisait pour garder son calme devant tant de bêtise. Même s’il avait parfaitement raison, ce type ne valait pas la peine de s’énerver, ni même qu’on ne lui accorde une quelconque attention. Tout bien réfléchi, je pensais comprendre ce qui avait rendu le Kayuga si calme, sa vie était déjà assez difficile comme ça, un destin assez funeste pesait déjà sur ses épaules, alors pourquoi perdrait-il son temps avec un sale gosse n’ayant aucune considération pour son propre père. Enfin quand on voyait l’exemple d’homme qu’il avait pour grandir... Mais même si je tentai d’ignorer les insultes du binoclard, ma bouche n’était pas vraiment d’accord.

« Toi je ne sais pas ce qui me retiens de te les faire bouffer une par une ces tomates, espèce de... putain... ! »

Continuant de rager pour moi-même, je me mis à avancer, ne supportant plus de voir son visage arrogant. J’avais eu le temps de faire quelques pas, la caisse dans mes bras douloureux, alors que j’entendais mon collègue remonter les bretelles du fauteur de trouble. Lorsque j’entendis le fils de marchand répliquer, je me retins de me retourner, préférant laisser le brun gérer ça pour le moment. J’étais trop sur les nerfs et avais envie de finir avec ce boulot.

L’utilisateur d’os ne se priva pour dire ses vérités à cet empoté de première, mais ce dernier persistait à ne rien vouloir comprendre. Ne les entendant pas avancer, je me retournai partiellement, de façon à n’avoir qu’à tourner légèrement la tête pour les apercevoir. Je vis Kaori passer encore une fois devant pour plus de sécurité, même si le lâche nous avait eu malgré tout avec ses amis. Rinkyu se mit à m’observer, pour finir par prononcer ce qu’il avait en tête. Je fus d’abord étonné par ses mots, écarquillant une seconde les yeux. J’avais fait en sorte de dissimuler le fait que j’avais plus mal qu’il n’y paraissait, mais apparemment ce n’était pas passer inaperçu.

Ce colosse n’avait beau n’être qu’un civil, ses gros bras avaient fait leur job, je forçai pour retenir la caisse par membres endoloris. La douleur s’étendait des épaules, aux poignets, ça m’agaçait, mais j’allais finir par lâcher cette caisse si je persistai. Soupirant bruyamment, je me résolu à accepter que le Kaguya m’aide. Et puis il n’avait pas tort, je pourrai utiliser ce dont je lui avais parler plus tôt.

« Désolé pour la charge, c’est pire que ce que je pensais... » Répondis-je en souriant d'un air contrit.

Sur ces mots, je posai doucement mon caisson sur le sien pour qu’il n’ait pas un poids d’un coup. Ma main s’engouffra ensuite dans ma sacoche pour sortir le fameux baume. Tout en marchant, j’en enduisais au moins sur mes avant-bras, non sans pester contre le boulet.

« Bon, vous vous grouillez ?! »

« La ferme ! »

Purée il n’allait pas recommencer à l’ouvrir... Une fois mes bras frotter, il fallait attendre son effet. Au bout de quelques minutes, nous arrivions enfin au restaurant, comment vous expliquer l’ambiance...

« Vous en avez mis du temps ! On a des clients nous ! Qu’est-ce que vous foutiez ?! »

« Désolé Himekawa-san, on a eu un contretemps... » Expliquai-je en fixant le blond d’un regard noir.

Le client et responsable ne manqua pas de le voir, et son visage s’adoucit presque instantanément. Ce n’était pas comme si Morikawa junior était connu pour être irritable...

« T’as pas fini d’emmerder ton père, toi hein ? » Reprit le quinquagénaire d’une voix dure.

« Pff j’ai rien fait du tout ! »

Le propriétaire se contenta de rouler des yeux, et de nous aider à déposer les caisses. Plus que quatre, vivement la fin... Nous voilà repartit pour l’avant-dernier voyage, le dernier, avec une seule caisse, allait certainement nous poser des soucis...
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptySam 29 Avr 2017 - 4:18

Malheureusement pour moi, j’avais vu juste. Le Kosobayui avait vraiment de la peine à supporter la charge qui lui incombait, celle de porter la marchandise. Et il ne faisait aucun doute, que les choses allaient empirer si rien n’était fait. Akio était colérique, instinctif, et peut-être même un peu belliqueux, mais il avait tout de même assez de raison pour reconnaître qu’il allait finir par se péter les bras s’il persistait dans sa voie. Cela me surprit un moment de le constater, mais il n’était pas inconscient, ni même de ceux qui pensaient que, par la seule force de leur volonté, ils pouvaient surmonter l’impossible. C’était une excellente chose, réellement.

Je me plaçai alors de telles sortes à pouvoir réceptionner la caisse, après quoi, il déposa cette dernière sur celle que j’avais déjà en main, doublant ainsi la charge que j’avais sur les bras. Bien que l’effort soit plus important, et donc, qu’il me fallut un peu plus de temps pour ré adopter une démarche posée, j’y suis arrivé. J’ai réussi à porter cela et à continuer le trajet avec les caissons.

Bien évidemment, j’observai attentivement le descendant du clan des plumes, appliquer sur lui la pommade, avec une certaine fascination. Non pas que je n’avais jamais vu de pommades, mais, je ne pouvais cesser d’espérer au fond de moi que celle-là posséda quelque chose de particulier, qui aurait pu sauver mon père de la torpeur qui le saisissait. Bien évidemment, ça ne m’aida pas vraiment. Comme tout baume ordinaire, ça nécessitait un certain temps avant d’agir. Il ne fallait plus qu’attendre patiemment de voir le résultat de cette tentative. D’ici là, quelques mètres avaient suffi pour arriver à destination et bien évidemment nous déposâmes les caisses au lieu indiqué. Plus que deux tours et le tout était fait. Mais au lieu de se résoudre à prendre de telles mesures, une idée m’est venue à l’esprit. Une idée qui, je l’espérais, allait s’avérer plaisante pour le plus âgé du trio.

-Aiko, il est certain que, il serait énervant de refaire le trajet aller-retour à cause d’une seule et unique marchandise. À vrai dire, je vois cela comme une perte inutile de temps. Je suggère qu’on l’emmène avec nous, et que je porte deux caisses par conséquents. J’ai déjà eu à porter deux caissons le bout d’un trajet. Je pense que je pourrais tenir avec ça tout au long du trajet sans flancher, du moins, si aucun imprévu ne nous tombait dessus.

-Hey !!! J’ai bien compris ce que tu insinues… Tcht !!

-Heureusement, c’était à toi que je m’adressai particulièrement.

À l’état actuel des choses, nous n’avions plus rien à perdre – À l’exception peut-être d’une caisse de tomates et donc, du salaire qui devait légitimement nous revenir. J’étais bien prêt à relever le défi, et il était rare que je jouais autant avec mon argent. Cela ne pouvait que témoigner de ma détermination inébranlable face à l’actuelle situation.

-Bien évidemment, ça ne sera véritablement possible, que si tes bras te permettent à nouveau de porter une caisse. Donc, ça ne sera pas entièrement ma responsabilité. Alors, qu’en dis-tu ?
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyVen 12 Mai 2017 - 18:06


Vraiment je ne comprenais pas comment des personnes pouvaient être assez crédules pour croire toutes les rumeurs pesant sur les épaules des Kaguya présents à Kiri. J’en avais déjà entendu les traiter de sanguinaires sans foi ni loi, voire de monstres et j’en passe. Mais il suffisait d’en rencontrer pour voir à quel point c’était vraiment des conneries. Même si je ne doutai pas que Rinkyu devait se transformer en guerrier pur lors d’un combat, à l’image de son clan, je voyais surtout une personne serviable et soucieuse des siens, à en juger tout ce qu’il m’avait dit pour son père.

La caisse n’étant plus dans mes bras, je sentais mes muscles se relâcher la douleur diminuer légèrement. Mais il me suffisait de serrer les poings pour la ressentir tout aussi vive. Si seulement cette grosse brute mettait sa force dans quelque chose d’utile plutôt que d’emmerder les autres ! En bref... Alors que je passai machinalement le baume sur les bleus plus verts qu’autre chose, je sentais le regard insistant du brun sur moi. Me retenant de lever la tête vers lui, - ce qui n’aurait fait que l’embarrasser -, je faisais comme si je n’avais rien remarqué du tout.

Durant le trajet, Kaori ne se fit pas entendre davantage, à notre plus grand bonheur. Après quelques remontrances du client que nous devions réapprovisionner, nous touchions presque à la fin de cette journée barbante. Sur le chemin du retour, je me rendis compte que mes bras ne me faisaient plus autant souffrir, c’était toujours là mais largement supportable ! De toute manière même si ça ne s’était pas calmé j’aurai continué quand même. Forcer les autres à travailler plus à ma place, ce n’était pas dans mes mœurs. Mes pensées semblaient être en adéquations avec celles du manipulateur d’os, car ce fut lui qui aborda le sujet à haute voix. D’ailleurs le binoclard n’apprécia pas l’insinuation que fit Rinkyu, de quoi me faire sourire. Sourire qui devient plus espiègle...

« C’est vrai que ce serait bête de faire un dernier voyage pour une caisse, mais pourquoi tu devrais te fatiguer toi ? Il y en a un qui aurait bien besoin de bosser un peu plus, histoire de se faire pardonner ! » Je toisai clairement le blond.

« Eh oh j’suis pas votre larbin ! »

« Tu nous as assez pris pour des cons, donc tu en porteras deux un point c’est tout. Et tu fais un pas de travers, tu mangeras toutes les tomates et les caisses avec ! »

Mon ton ne laissait pas de place à la discussion, cet imbécile devrait apprendre ce que c’est de se tuer à la tâche. Et puis il l’avait bien mérité ! Enfin, arrivés à la réserve, les quatre dernières marchandises nous attendaient sagement contre le mur. Dans un soupir las, je me penchai pour saisir la mienne, non sans quitter le fils à papa des yeux. Contre toute attente, ce dernier n’était pas aussi lent que je l’aurai pensé avec les deux caisses. Même si con mécontentement ne passait pas inaperçu.

« ‘Tain...’Chier... ‘Me paierez ça... » Marmonnait-il dans sa barbe.

« Arrête de râler, et avance plus vite, on n’a pas toute la journée ! »

« Surtout toi... » Cracha-t-il en serrant les dents.

Je me contentai de secouer la tête, alors que le restaurant nous faisait face pour la énième fois maintenant. On pourrait enfin passer à autre chose !
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyMar 16 Mai 2017 - 11:42

Nous arrivâmes bien vite à destination, pour déposer la marchandise, avant de retourner pour le dernier tour comme convenu. Akio qui convint avec moi qu’un tour supplémentaire pour une seule caisse ne serait qu’une perte de temps, décida de changer mes estimations. Ce fut donc finalement le blond binoclard qui était chargé de transporter une charge double pour se faire pardonner. Son attitude plus que grotesque avait vexé plus d’un et heureusement pour tout le monde, il ne se montra pas très réticent à porter la charge supplémentaire à celle qui lui était normalement destinée. C’était donc un véritable booste que nous avions eu sur le moment, nous permettant en une dernière fois, de tout transporter.

Arrivée enfin au restaurant, tout arriva à destination et en bonne et due forme. Aucun doute qu’on était légèrement fatigué de la rude journée qui s’était passée. Entre lutes, conflits, sympathies et efforts, nous avions grandement fait le tour de nombreuses sensations pour en être un peu épuisé. Himekawa-san en profita pour nous remplir un formulaire attestant qu’il avait bien reçu la marchandise. Bien que la facture n’ait pas encore été réglée, entre gérants, Himekawa et Morikawa allaient savoir comment faire pour arriver à une bonne entente. Sur le moment, ça n’était que la paie qui rôdait dans mon esprit. Autant d’efforts, ne pouvaient que me valoir une bonne somme d’argent. Même si dans le salaire, on ne prendrait pas en compte tous les soucis que nous avaient causés Kaori, je n’en n’avais que faire. De toute façon, techniquement je n’étais en position de négocier.

Planté devant l’entrée de sa boutique, le vieil homme semblait joyeux une fois que nous sommes arrivés en face de lui. Empestant l’alcool à des mètres de là, il ne pouvait imaginer à quel point il me répugnait. J’avais bien envie de lui planter un poing dans le ventre avant de m’en aller. Mais au lieu de tout ça, c’était impassible et les yeux mi-clos que j’attendais qu’il prenne parole. Ayant eu ma dose d’histoires, mon seul souhait était d’en finir au plus vite avec cette journée.

-Moua ha ha ha ha ha !!!! Alors les jeunes, vous êtes revenus ? J’espère que c’était bien la partie de transport. Quoi qu’il en soit, j’ai exactement ce qu’il vous faut dans mes poches. MAIS AVANT TOUT !!!! Mon fils devra me faire un compte-rendu en bonne et due forme.

Nous y voilà… notre salaire allait désormais dépendre de ce qu’allait dire notre très cher partenaire de travail. Le destin ne pouvait pas être plus énervant qu’il ne l’était en ce moment. Demander à quelqu’un qui ne nous appréciait pas comment nous avions travaillé, il ne fallait pas non plus s’attendre à ce qu’il vente nos mérites. Quoi qu’il en soit, je ne lui lançai qu’un regard, aussi sombre que celui que je portais généralement. Mon père était dans une situation critique. Et si un seul sous se faisait retirer de ce qu’il me revenait, Kaori allait le payer de sa vie. C’était ce qu’il pouvait bien lire sur mon visage. Et le message passa bien, à en juger par la goutte de sueur épaisse qui ne tarda pas à paraître sur le sommet de son front.

-Ils ont été excellents…

-Ha ha ha ha !!!! Excellent qu’il dit. C’est rare, ça on peut l’dire. DONC ! Je vais vous donner ceci.

Il nous tendit deux enveloppes bien remplies avant de prendre son fils dans le creux de son bras pour rentrer dans la pièce. Un soupir de soulagement s’échappa de mes lèvres, suite à quoi, j’observai Akio, mon dernier partenaire de la soirée.

-Je ne m’y attendais clairement pas. Mais bon, c’est du passé à présent. Si je ne me trompe pas, nous avons un entraînement en attente.
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyVen 19 Mai 2017 - 0:01


Avec toutes ces petites péripéties, il nous avait fallu pas loin de deux heures pour terminer cette sale corvée imposée et ne faisant même pas partie de notre contrat. Je n’avais pas eu envie de me prendre plus la tête avec le fils à papa mais je n’en pensais pas moins. Aussi le voir galérer un peu avec ses caisses fut ma seule satisfaction, aussi minime soit-elle. M’enfin, le jour où je mettrai la main sur un meilleur job, j’aurai tout le loisir de lui refaire son portrait dix minutes.

Posant enfin ma marchandise, un sentiment de fatigue m’envahi, mais je savais que ça passerait, ce n’était que l’effet de savoir que j’avais terminé pour aujourd’hui. Vraiment, toute cette journée avait été pénible, avant même ce boulot de dernière minute, supporter les paroles stupides de Morikawa sans broncher me tapait de plus en plus sur les nerfs. Heureusement, j’avais pu faire équipe avec Rinkyu sur la fin et au final cela avait tout de même pesé dans la balance, rendant la tâche moins lourde. Honnêtement, après ce qui s’était passé avec le binoclard, je pense que seul on aurait fini par se battre, je n’étais pas du genre patient !

Le retour se fit dans une ambiance plus légère. La première chose qui me sauta aux yeux, ou plutôt au nez, fut l’odeur d’alcool émanant du ventre sur patte qu’était le père de Kaori. Le visage rougie, les yeux brillants d’une lueur un peu folle... Il n’était pas loin du stade de bourré... De sa grosse voix graveleuse et tout aussi désagréable que son apparence, il saluait notre retour. J’ouvris la bouche, hébété, lors qu’il nous apprit que notre paie allait dépendre de l’avis de son fils sur notre travail, génial... De concert avec le Kaguya, mon regard noir fusa sur le concerné. Sentant la pression peser sur ses frêles épaules de feignant, il finit par répondre, et correctement en plus, miracle !

Son père nous tendit deux enveloppes bien épaisses avant de rentrer dans sa boutique, son fils sous le bras. Beurk, s’il m’avait ne serait-ce qu’effleurer les coups seraient partis. Le brun à mes côtés était tout aussi surpris par la franchise du sale gosse.

« Bah, au final ce n’est que froussard à la grande gueule ! Rangeant mon enveloppe dans ma sacoche arrière, j’esquissai un sourire. – Je n’ai pas oublié, allons-y, que j’te mette une raclée ! »

J’éclatai de rire tout en sautant sur le toit d’une maison, direction le terrain d’entraînement le plus proche. Nous arrivions au bout d’une dizaine de minutes tout au plus. Je me plaçai au centre, où les précédents affrontements avaient arraché l’herbe par endroits, laissant ressortir la terre. Alors, comment allons-nous commencer ? En réalité, même si j’étais un combattant à distance – domaine où mes capacités étaient les plus efficaces -, j’aimais me battre avec mes poings. Rinkyu partirait certes, avantagé, mais on n’était pas là pour s’entre-tuer. Et puis, on pourrait toujours mêler les deux styles, parce qu’il ne faudrait pas qu’il reparte d’ici sans bleus quand même !

« Bon, pourquoi ne pas se défouler un peu tout d’suite ?! »

Sur ces mots, je lui fonçai dessus, une expression enthousiaste sur le visage, on avait tous les deux envie de relâcher la pression. Je feintai en dirigeant mon poing droit vers son visage, tandis que ma jambe gauche voulait frapper la sienne. Je tentai ensuite de lui envoyer mon coude dans la tempe, avant de finir par un coup de pied en direction de son abdomen
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Transportons des caisses [Pv Akio] Transportons des caisses [Pv Akio] EmptyLun 22 Mai 2017 - 8:20

Akio était tout aussi surpris que moi, quand il vit l’attitude de Kaori. Il semblait que cet individu, même s’il n’était pas totalement conscient de l’importance du business de son père, savait pertinemment ce qui risquait de lui arriver si jamais il osait nous mettre les bâtons dans les roues. Cette fois-là, la hiérarchie n’aurait pas été un frein à mes agissements, vu qu’elle ne serait même plus présente à ce moment-là. Qu’importe. Désormais les choses étaient terminées et donc, ce fut une nouvelle page de tournée. Si j’avais pu retenir quelque chose de ce travail, c’était bien qu’on ne pouvait pas réellement avoir confiance à ceux avec qui l’on travaillait, du moins, pas dans tous les cas. Ce n’était fort heureusement pas la situation de tout le monde, car je n’avais pas regretté d’avoir fait confiance en Akio. Cette petite rencontre allait grandement changement mon quotidien, et je n’en n’avais même pas encore réellement conscience.

L’heure était au training. Il fallait un peu échanger des coups comme les bons ninjas que nous fussions pour nous reposer de cette journée épuisante. Les phases combatives étaient bien évidemment celles que j’appréciais le plus, depuis ma tendre enfance jusqu’à présent. De ce fait, quand il mentionna le fait de me battre, je ne pus m’empêcher de sourire. C’était un sourire léger qui s’est bien vite changé en sourire sadique narquois. Mon assurance dans ce domaine était mon point faible le plus grand, il ne faisait aucun doute. Toutefois, je ne comptais pas changer cela. Agir autrement n’aurait pas été une chose que j’aurais appréciée de toute façon.

-Une raclée… je te trouve bien trop confiant pour une personne qui n’a pas tenu cinq secondes devant le type de tout à l’heure.

Une taquinerie que je ne pus me garder de lancer. Suite à ces propos, je me précipitai dans la direction que m’indiquait mon acolyte. Bondir de toits en toits, était la meilleure façon de se rendre rapidement dans ces lieux. Variant des surfaces larges aux surfaces plus étroites, les sommets de bâtiments de Kiri ne manquaient pas d’être diversifiés. Grace à ce moyen de déplacement, nous arrivâmes bien rapidement à destination, sur un terrain de combat que je ne connaissais pas totalement. Contrairement à Akio, celui que j’avais pour habitude d’utiliser n’était pas dans le coin.

-C’est ici que tu t’entraînes hein… je vois… ça me convient parfaitement.

J’avais à peine découvert les lieux, que je me plaçai en garde à quelques mètres de lui, les yeux mi-clos. Le Kosobayui avala la distance entre nous bien vite avant de me donner un coup-de-poing. Ses déplacements étaient étranges, il ne communiquait assez de force à son poing. Avec une attaque pareille, aucun doute qu’il n’allait pas faire long feu. Plaçant verticalement mon bras pour parer son attaque, l’attaque en elle-même s’arrêta brutalement et je me sentis totalement basculer sur la droite, contre ma volonté. Un coup d’œil rapide, me fit découvrir que c’était un coup de pied qui m’avait été envoyé.

-Une feinte…

Par la suite, ce fut son coude qui se dirigea vers ma tempe, suivant le sens de ma descente. Profitant de la situation défavorable, je me rabaissai subitement, laissant le coup passer dans le vent. Je me rattrapai sur mon épaule, pour rouler cette fois-ci, afin de terminer ma course à la droite de mon adversaire. Ce mouvement me permit bien évidemment d’échapper à son coup de pied qui n’avait rien de bien généreux non plus. À peine mes jambes arrivées sur le sol, je me rendis compte que j’étais, à vue de profil, au même endroit que toi, à la seule exception que je regardais dans le sens opposé. C’est alors que dans un mouvement rapide des pieds, qui ne manqua pas d’être suivi par la naissance d’une légère poussière, je tournai complètement sur moi-même, attaquant tes deux jambes d’un coup puissant du talon de mon pied droit, visant uniquement à te renverser tête la première.

Cette attaque ne fut qu’introductrice, alors même que mon autre pied, dans le même sens de rotation que l’ensemble de mon corps, alla s’écraser contre ton corps avec puissance inouïe. Ce fut là ma contre-attaque, observant et attendant la réaction du moindre de ses faits et gestes.
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