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 Du sang pour la paix (Solo B)

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Suna
Kawaguchi Amano
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Message(#) Sujet: Du sang pour la paix (Solo B) Du sang pour la paix (Solo B) EmptySam 4 Mar 2017 - 10:56

Henge d'Amano pour la mission:



Il leva le visage vers le Soleil brûlant de Kaze. Cela faisait une semaine qu'il marchait dans le désert au hasard de ses pas pour trouver sa cible. Il avait entendu plusieurs rumeurs, dire qu'ils étaient passé par ici et que cela faisait deux jours, qu'ils étaient partit vers l'est... mais il ne les avait pas trouvé, avaient-ils changés de direction ? Avaient-ils hâté le pas ?
S'essuyant de son avant-bras son front, il avala une longue gorgée d'eau avant de soupirer de lassitude. Les trouver serait probablement la partie la plus délicate. Car même s'ils faisaient parler d'eux, personne ne les avait encore coincé, et pour cause, de nombreux hommes et prétendus shinobis gonflaient régulièrement leur rang, disait-on.

Amano se méfiait toujours des « on-dit », souvent ces derniers s'avéraient faux et devenaient une source de déception incommensurable. Pourtant cette fois il avait envie d'y croire un peu, pour relever le challenge et passer pour le moins inaperçu. Il avait encore une chance, il n'était pas un shinobi renommé, même si son aventure avec Kei pouvait avoir atteint quelques oreilles.
Son bandeau Sunajin était bien caché sous son pantalon, attaché soigneusement autour de sa cuisse et de manière à ce que, même si son pantalon se déchirait, on ne le reconnaisse pas de suite. Le symbole de Suna était contre sa peau. Il y trouvait ici réconfort lorsqu'il doutait et un peu de courage lorsqu'il avait envie de baisser les bras.

Pour les siens, il se devait de mener à bien cette mission, et pas seulement. Pour lui-même cette réussite signifierait beaucoup. Elle lui permettrait d'être capable d'opérer dans l'ombre, de faire ce que beaucoup se refuse à faire, de risquer sa vie pour protéger ceux qu'il veut voir sourire, d'avoir les mains rougies et salies par le sang sans jamais s'en plaindre.
Levant son œil droit devant lui, le blond continua sa marche, inlassablement. Il ne courrait pas, ho non, ce n'était pas nécessaire. Au fond de lui il se doutait que si ces hommes voulaient se faire trouver, ils viendraient à lui, et que dans le cas contraire, Amano ne les trouverait jamais.

Arrivant proche d'une oasis, le blond s'arrêta un instant et observa le petit village la jouxtant du coin de l'oeil, ils avaient l'air paisible. Et si par le plus grand des hasards, ce soir, le groupe qu'il cherchait venait jusqu'ici, et si par chance, ce soir, il les trouvait enfin. Laissant un petit sourire flotter sur son visage, à voir les habitants d'ici insouciant, le Kawaguchi songea qu'il avait une petite chance. Mais, même s'il n'était pas connu, mieux valait pour lui adopter une autre identité histoire de ne s'attirer aucun regard suspicieux.
De son aventure jadis avec un collègue, Shido, il avait eu une étrange expérience en femme, mais se dit que c'était peut-être le moyen le plus sûr de parvenir à ses fins et faire parler les hommes. Après tout, Kei, sa femme, arrivait à tout lui faire dire rien que part ses yeux. Mais son œil en moins, comment pourrait-il le camoufler ?
Il avait encore le temps de chercher la tenue parfaite, la nuit se ferait désirer pour reposer l'esprit, le soleil était encore bien haut dans le ciel limpide de Kaze.

A mesure qu'il réfléchissait, il voyait l'astre de feu décliner lentement à l'horizon, il n'avait plus le temps. Mais Amano savait. Une belle blonde aux yeux noisettes avec une peu halée par le soleil du désert. Il ne verrait pas de son œil droit, mais son Henge devait avoir les deux. Il fallait que la petite femme qu'il incarne soit parfaitement étudiée. Son histoire, ses aptitudes, son nom et surtout sa voix.

Fin prêt, Amano se transforma pour de bon, observant le ciel étoilé du désert, écoutant. A défaut de les entendre, il vit des ombres se faufiler entre les habitations sommaires, puis une lumière et la pagaille commença. Il ne pouvait pas aider les pauvres gens, il fallait qu'il s'infiltre, et quoi de mieux que de participer au pillage.
Ravalant sa volonté de sauver les innocents, laissant faire les pilleurs ce que bons leur semblait avec, il se faufila dans l'une des habitations et récolta tous les objets de valeur qu'il garda à même les bras. Mais au moment de sortir, il sentit un bâillon sur ses lèvres. En cherchant à se libérer il sentit ses mains entravées sans qu'aucune attache visible ne les retiennent. Un jutsu, intéressant. La rumeur disant que certains ex-shinobi étaient parmi eux était bien fondée.
Ses yeux cherchèrent le coupable et dans les flammes se dessina la silhouette d'un homme maigre, presque squelettique. Cette homme eu un rire à glacer le sang avant de s'approcher du blond.

- He bien ma jolie, tu voulais profiter de notre petite sortie pour te remplir les poches ?


Secouant négativement la tête, et puisque incapable de parler, Amano poussa doucement du pieds les objets qu'il avait pris vers cet homme.

- Retirez-lui le bâillon voyons, que nous ayons le plaisir d'entendre sa douce voix.

Sitôt demandé, sitôt les hommes s'exécutèrent, laissant le Kawaguchi reprendre son souffle doucement, sans chercher à se débattre.

- Aller ma jolie, exprime-toi.
- Je voulais me faire remarquer, je voulais vous voir pour vous rejoindre. C'est que, toute seule, ce n'est pas très productif, vous comprenez, et que, mes talents vous serons indispensables, j'en suis sur.

Un petit sourire, que faisait souvent sa femme lorsqu'elle tentait de lui faire gober tout et n'importe quoi, Amano attendit le verdict. Il avait emprunté la tonalité de la voix de sa femme, elle qui savait ravir les cœurs des uns et des autres.

- Indispensable dis-tu, voilà qui est amusant, que sais-tu faire ma toute belle ?
- Je suis une kunoichi, et j'en ai assez de suivre les ordres de Suna.
- Ho, voilà qui commence à être intéressant. Finissez messieurs, je dois m'entretenir avec madame.

Les hommes et femmes repartirent finir de piller le petit village de l'oasis pendant que l'homme squelettique amenait Amano à sa suite un peu plus loin dans les dunes, lui découvrant par la même une troupe de chameaux, et un tapis au centre sur lequel ils vinrent s'installer.

- Parles-moi, qui es-tu réellement, et que veux-tu de nous ?
- Je m'appelle Aoi, et j'aimerais bien faire tomber la tête du Kazekage, pas vous ?
- Haha, ce n'est plus un rêve, c'est une utopie à ce niveau là jolie Aoi... Mais nous y parviendrons un jour, sois-en sûr. Des Shinobis et Kunoichis renégats arrivent régulièrement gonfler nos rangs et sont postés un peu partout. Que penses-tu pouvoir faire pour moi ?
- Infiltrer Suna et vous permettre d'entrer.
- Voilà qui promet d'être intéressant, mais en quoi dois-je te croire sur parole, qui me dis qu'au contraire tu n'es pas une envoyée de Suna pour nous piéger.
- Il vous faut une preuve ?
- Oui... cela va de sois... Pour commencer, tu vas me tuer tous les fugitifs, et n'épargne pas les enfants, se sont les pires, en grandissant ils éprouveraient une haine pour nous et nous traqueraient, tu comprends ?
- C'est limpide comme de l'eau de roche patron.
- Haha ! Voilà un titre qui me plaît. Aller, et ramène moi leur tête, tu seras mignonne.

Amano fut libéré de ses entraves et s'éloigna de cet étrange individu qu'il soupçonnait presque être un marionnettiste.
Avançant entre les flammes, la chevelure de celle qui le représentait pour le moment se souleva sous le léger vent qui pleurait la mort de ses enfants. Observant un groupe au centre du village prêt à être abattu, il eu un regard neutre posé sur eux alors qu'au fond il envoyé une petite prière au désert de les accueillir en son sein et les bercer à tout jamais, qu'ils soient en paix.
Continuant son chemin, il remarqua des traces dans le sable et un peu plus loin devant des personnes qui courraient à toutes jambes. C'était sa mission, quoi qu'il doive payer, il l'accomplirait. S'il pouvait apprendre les positions des uns et des autres pour les transmettre ensuite à ses supérieurs, il n'avait pas le choix et ne devait pas hésiter.
Le Kawaguchi se mis à courir vite, aussi vite que possible, et son visage fut la dernière chose que virent les fuyards. Un coup sec, sans douleur mais efficace à main nue. Faisant un rapide tour d'horizon, il ne remarqua plus rien de suspect et traîna les corps derrière lui, passant entre les flammes jusqu'à la dune où précédemment l'homme l'avait mené. Il vit les chameaux et le tapis et y jeta les corps.
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Message(#) Sujet: Re: Du sang pour la paix (Solo B) Du sang pour la paix (Solo B) EmptySam 4 Mar 2017 - 22:31

Ses mains étaient parfaitement propres et il n'attendait plus que les têtes se montre, que cet homme avec la peau sur les os approche de lui et lui dise réellement ce qu'il comptait faire de lui. Si c'était un échec, sa vie n'avait que peu d'importance, mais s'il parvenait par ce geste ignoble à gagner sa confiance, alors il pourrait communiquer les informations dont avait besoin Suna pour agir.
Lorsque les corps qu'il avait traîné derrière lui tombèrent mollement sur le tapis, son regard se releva sur la dune juste devant lui. Les bras croisés contre sa poitrine, il inspira lentement et attendit patiemment.

Une trentaine de minutes plus tard des hommes et des femmes de tous horizons de Kaze se montrèrent puis laissèrent place à l'homme qui lui avait parlé, lequel s'écarta pour laisser apparaître une silhouette plus imposante d'un homme à la carrure très impressionnante et à la vue duquel tous posèrent leur main sur le cœur droit et fier. Ca devait être lui leur vrai chef.
Amano l'observa de haut en bas et sourit. Il avait été mis à l'épreuve par une bande faisant partit d'un grand ensemble. Il ne soupçonnait même pas l'étendu de cette organisation, qui bien que petite, avait tout un panel de ressource à sa disposition.

- C'est donc cette gamine que tu me recommande Udo ?
- Oui monseigneur, c'est elle qui prétend pouvoir nous faire infiltrer Suna sans le moindre problème.
- Bien petite, explique nous donc ton plan, nous sommes tout ouïe.

Tous les regards se braquèrent sur Amano qui serra les dents. Il ne pouvait décemment pas leur dire des mensonges, il était presque sûr que des senseurs étaient en train de le sonder, une chance que pas un ne cherche à savoir s'il était sous Henge ou non.
Faisant un pas en avant, le blond inclina brièvement la tête.

- Je peux vous faire entrer si vous me faîtes confiance. Pour le comment, disons que j'ai quelques amis bien placés qui pourraient nous arranger ça.
- Des amis, une confiance et en quoi devrions nous croire une étrangère ?
- Quel bénéfice aurais-je à vous mentir ?
- Tout peut-être... Mais mes hommes ne trouvent pas que tu mens alors, je vais te laisser le bénéfice du doute. Je vais être franc avec toi jolie chaton, tu ne seras pas libre d'aller là où tu le désire parmi nous jusqu'à ce que j'en décide le contraire, et tu t’acquitteras, comme tout nouveau loupiot, des plus basses besognes.
- Je suppose que je dois je vous remercier ?
- Ho mais il a du caractère notre petit chaton !

Et tous se mirent à rire avant que deux femmes entourent Amano.

- Elles seront ton escorte. Je te présente les jumelles Mia et Maya.

Inclinant son visage, d'un sens, il se mordit la lèvre d'avoir des femmes pour escorte mais se dit également que s'il été resté normal, il aurait eu une escorte masculine. Devait-il la jouer différemment que son plan d'origine ? Son tissu de mensonges semblaient bien prendre pour le moment, alors même si cet homme, ce « monseigneur » lui avait dit que ses hommes ne détectaient pas de mensonges, il doutait qu'il possède des senseurs réellement. Son mensonge était trop gros, bien que son calme était parfait.
Se laissant conduire par les deux brunes, Amano observa leur route et leva le regard vers le ciel pour s'orienter avec les étoiles, mais rapidement les deux sœurs lui murmurèrent.

- Ne cherche pas ta route, tu verras, on bouge tout le temps.
- Mais alors, que faites vous de vos trésors ?
- Ces babioles ? On les donne ou on les vends. On fait juste parler de nous pour grossir les rangs, être suffisamment fort pour attaquer Suna.
- Mia tais-toi... si le boss nous entends...
- Pardon...

L'esprit pensif, le Kawaguchi remarqua l'attitude triste des deux jeunes femmes à ses côtés. Hélas, il n'était pas là pour jouer au bon samaritain. Il avait des ordres de missions, et rien ne comptait plus pour lui en cet instant. De plus, ces femmes avaient participé au massacre, il se souvenait de leur silhouette entre les flammes.

La nuit fut courte et lorsque le Soleil tapa à son zénith, le groupe s'arrêta à une petite oasis où chacun bu avec plaisir et mangea tout en riant et en se racontant des histoires pour le moins sanglantes.
Amano resta avec les jumelles tout le long, même lors de la pause, observant pourtant du coin de l'oeil l'homme squelettique et le chef de cette meute.
Rien pour la journée, et il n'apprit rien d'autre de la part de ces deux demoiselles et en fut presque déçu, mais il ne baissa pas les bras. S'intégrer, faire partit intégrante de ce groupe de malfrat, apprendre tout de leur moyen d'opérer à leur spécialité, aux nombres et aux contacts.

Ils se rendaient inéluctablement vers la grande étendue d'eau et peut-être Odaichi, bien qu'en son fort intérieur le fils du désert se doutait qu'ils n'iraient pas piller une si grande ville et qu'un si grand groupe que le leur se ferait voir de loin.
Ils mirent bien deux jours à parvenir devant un petit village au bord de l'eau. Les hommes arrivèrent et furent étrangement bien accueillit. Leurs familles ? Impossible, ils n'iraient pas dans un village comme ça alors qu'une nouvelle venait tout juste de gonfler leur rang et qu'ils n'étaient pas sûr encore à cent pour cent qu'il ne s'agissait pas d'une espionne.

Et pourtant c'était ce qui semblait se profiler sous ses yeux... ou plutôt sous son œil, le seul qui voyait, le gauche. Amano tentait de se souvenir de tout, de la position du village, des personnes présentes, cherchait dans sa tête s'il se souvenait d'un visage qu'il aurait croisé au court de ses escapades, mais rien ne semblait vouloir raviver son esprit, rien ne lui était connu. Avançant toujours, poussé par les jumelles, il souffla un peu puis fut placé dans une maison vide.

- Alors Aoi... dis-nous, tu crois vraiment pouvoir faire entrer la troupe dans Suna ?

Le fils du sable porta son regard sur Maya, la plus proche du chef de leur groupe visiblement. Elle semblait prête à en découdre maintenant, et pourtant au fond d'elle quelque chose disait à Amano qu'elle ne voulait pas que leur chef y parvienne.

- D'où viens-tu Aoi ? Que faisais-tu avant de nous trouver ? Une si jolie minette comme toi dans un groupe de voleurs, ça ne colle pas.
- Maya... je ne me trompe pas ?
- C'est exacte. Comment as-tu trouvé ?
- Votre timbre de voix est différent, et contrairement à ta sœur, tu as une légère mèche rebelle au niveau de ton oreille droite.
- Attentive je vois. Mais répond à mes questions.
- Je le pourrais, quand je le voudrais oui. Mais il faut que le boss me fasse confiance. Et il faudrait réunir tous ses hommes pour que l'attaque soit pleinement efficace. Ils sont nombreux à savoir se battre à l'intérieur.
- Ah oui... ?
- Oui, je me suis enfuie de là bas il y a un an et depuis je ère dans le désert et j'ai finis par entendre parler de vous, et en tombant sur une oasis et un village paisible, j'ai tenté ma chance, j'ai attendu le jour où vous arriverez. Et c'est arrivé.
- Tu as été chanceuse en somme, petite Aoi.
- Je le suis toujours.

Souriant, Amano porta son attention sur Mia qui était restée légèrement en retrait. La nuit tombante, Maya fut la première à aller se coucher quant à sa sœur elle devait veiller sur Amano. Une heure après le départ de sa sœur elle s'approcha doucement du blond.

- Aoi écoute-moi, si tu veux vraiment te rapprocher de notre boss, il faut que tu sache qu'il n'aime pas particulièrement les femmes, je dirais même qu'il les déteste. Tu pourrais te déguiser en homme et tenter de l'approcher. Personnellement je n'aime pas ses manières, mais je ne veux pas abandonner ma sœur.

- Mia...
- Chuuut, écoute, je peux t'aider à trouver sa maison quand tu seras prête. Ok ?
- Que sais-tu de plus ?
- Tu...
- Que sais-tu de plus sur lui ?
- Ho euh... j'ai ouïe dire qu'il aime qu'on le surprenne et qu'il est le seul à connaître la position des troupes extérieures, si tenté qu'on en ai vraiment. Tu sais, toutes ces personnes aujourd'hui, ce ne sont rien de plus que des groupes de bandits ramassés en cours de route, jamais ils ne suivront le chef... Des vrais membres on doit être une quinzaine tout au plus.
- Mia... tu es un ange. Ecoute-moi, si tu craint pour ta sœur, je tenterais de faire tout mon possible.
- Alors j'avais raison...
- Pardon ?
- Je me disais que c'était impossible de trahir Suna, de l'abandonner sur un coup de tête, à moins d'en avoir été banni ou de vouloir sauver l'un des siens.
- Tu es perspicace Mia. Mais garde ça pour toi, sinon toi et ta sœur seraient en danger.
- Ne t'en fais pas. Personne nous parle ici.
- Bien, tu peux m'y conduire ce soir ?
- Tu... tu es sûr ? Comment iras-tu ?

D'un sourire, Amano abandonna son henge pour revenir à sa forme originelle et Mia posa les mains devant ses lèvres.

- Tu devrais lui plaire comme ça Aoi. Mais tu feras attention à toi, et pense à bien quitter sa couche avant le levé du jour surtout.
- Entendu.

Se penchant vers elle pour lui embrasser la joue, il se laissa guider par la suite jusqu'à la maison du fameux chef du groupe si redouté.
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