Une fois Shigo vu à Nami et rapatrié à Konoha, avec l’ensemble des autres troupes… Rin soupira lourdement, ferma les yeux et se concentra. De tous, il était de ceux qui avaient le moins de séquelles, et quelque part il se maudissait de n’être intervenu sauver les siens sur le moment, mais l’équilibre et la balance entre le bénéfice et le risque étaient trops délicats à peser pour qu’il puisse s’accuser avec toute la force de sa conscience. Toujours était-il que, usant de sa concentration, il inspira profondément et en l’espace d’instants… Il se retrouva dans son bureau, à Konoha.

La différence était flagrante : ici, le monde semblait continuer sa vie sans le moindre mal, comme si tout ce qu’il s’était passé à Nami, comme si toutes ces atrocités… Comme si ça n’avait pas eu lieu. Retroussant ses manches, il sorti et salua les quelques médecins plus qu’étonnés de le voir avant de les faire taire dans leurs multiples questions d’un geste de la main.

« Est-elle… Opérationnelle ? Nous en aurons besoin. »

Etonnés, ils acquiescèrent cependant. La construction et le gros de l’équipement était fait, et ce qui restait à réaliser relevait de la broutille et du détail en comparaison aux besoins qu’énonçait progressivement l’Akimichi. Annonçant qu’il revenait lui-même seulement de Nami par le biais de son Hiraishin, Rin se dirigea rapidement vers les douches des quartiers de garde pour se rafraîchir après l’expédition couteuse, puis alla chercher son paquet de cigarettes dans son bureau et sorti de l’hôpital, allumant la première d’entre elles.

Dans son dos, la nouvelle branche de Soins Shinobis de l’hôpital. Celle qu’il avait pensée. Qu’il avait aidé à planifier. Celle qui, finalement, s’avère être en grande partie de son initiative. Un centre spécialisé dans la brise de blessures graves, intoxications et autres désagréments ayant été causé avec le Chakra, que ce soit au décours d’entraînement dans le village ou de missions dans le danger était difficilement estimable à l’étranger. Un centre gérer par une équipe de spécialistes dans les plus grands domaines, doté de Réanimation, de Soins Intensifs, d’Experts en toxiques et de tout ce qui pouvait être nécessaire. Un centre lié et positionné dans le même bâtiment que l’hôpital, sous forme d’une partie en trois étages conséquents. Ici, il n’était pas question de traiter quelqu’un avec une cure intraveineuse quotidienne en le gardant hospitalisé. Ici, l’objectif était de remettre sur pied les gens au plus vite pour ne pas freiner l’activité du village et ne rien laisser à sa vulnérabilité.

Ce n’était pas comme ça qu’il imaginait l’inauguration de l’endroit. Loin de là. Des erreurs avaient été faites. De son côté en termes de gestion médicale à Nami notamment. Inspirant la dernière bouffée de sa cigarette, il l’éteignit avant de se retrousser les manches. Tous les spécialistes, choisi sur le volet personnellement par lui-même, se tenaient prêt. Les malades n’allaient pas tarder à être rapatriés. Détendant sa nuque tantôt à droite, tantôt à gauche, le directeur de la bâtisse pénétra en son sein, préparé à aider et participer activement, comme pour se racheter de… Tout ce qui était arrivé.

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