N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez
 

 La fin de l'errance ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Suna
Hashimoto Ether
Hashimoto Ether
Informations
Grade : Genin
Messages : 372
Rang : B

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptyDim 2 Oct 2016 - 18:42



Le soleil brillait avec ferveur dans le ciel.
Les rayons tapaient dur sur la peau basanée des deux nomades, une jeune fille et un homme dont l’âge était impossible à déterminer. Alecto et Ether voyageaient à pied, plus pratique pour eux, et léger. Effectivement, hormis leurs vêtements et quelques provisions pour ne pas éveiller le moindre soupçon, le duo n’avait besoin de rien. Se nourrir n’étant pas nécessaire à leur survie, ils ne buvaient ou ne mangeaient que pour le plaisir d’avaler quelque chose de bon. Le but de cette excursion était clair ; régulariser la situation de leur tribu. Même si c’était un messager qui s’était présenté à leurs portes – si des rochers pouvaient être considérés comme des portes – pour demander à ce que leur situation soit clarifiée, l’idée leur avait déjà traversé l’esprit. Ce n’était que le coup de pied au cul pour agir. Depuis presque dix ans que la caravane vivait au sein de Kaze no Kuni, et un peu moins, au Mont Kaze, où leur campement avait pris racine. Lorsque la possibilité de rejoindre le village de Kiri s’était présenté, à l’unanimité la réponse fut négative. Hors de question de s’installer au sein d’une cité où le maître mot était la guerre. Il était évident que cet homme, Shinda Michiki, aurait utilisé leur nature élémentaire pour sa quête de pouvoir. Leur future progéniture aurait probablement servi de machines de mort, et le simple fait d’imaginer un tel avenir donnait la nausée à chaque membre du clan.
Depuis que la tribu Gogyou s’était installée au Pays du Vent, leur quotidien s’était amélioré. Ils avaient tissé des liens affectifs avec certaines populations du coin, ainsi que des canaux commerciaux. Bien qu’ils n’avouaient à personne leur véritable nature, ils avaient la sensation d’être acceptés par leurs voisins. Aussi loin que leurs écrits et mémoires remontaient, nulle part avait été leur maison. A Kaze, les nomades se sentaient à présent chez eux. Ils aimaient le caractère désertique des lieux, ce sable sous leurs pieds, cette chaleur que beaucoup disent étouffante, et qu’eux appréciaient.

L’Ancien et sa Première se dirigeait donc vers le Palais du Daimyô pour demander à ce que leur tribu soit considérée, officiellement, comme tribu du vent. Une manière d’être légitimes, d’être des citoyens à part entière de Kaze no Kuni. C’était également une sorte de protection illusoire. Par la présente, ils ne pourraient plus être réellement expulsés du territoire, ils cesseraient d’être des « parasites ». Bien entendu, être régularisé signifiait également avoir l’obligation de participer au développement du pays en tant que civils, ce qu’ils faisaient déjà plus ou moins en commerçant. En revanche, ils restaient de simples civils, la guerre, très peu pour eux. Sur un champ de bataille, ils seraient plus des boulets qu’autre chose, hormis peut-être quelques-uns d’entre eux.
Alecto avait emmené Ether avec lui pour lui apprendre ce que lui incomberait son rôle s’il venait à disparaître, les responsabilités qu’elle devrait endosser et le comportement à adopter. Le voyage jusqu’à la capitale s’étira sur plusieurs jours, Odaichi n’étant pas la porte à côté. Mais ils parvinrent enfin aux portes de la ville et prirent le temps de se reposer, profitant de la cité et de son port. La jeune élémentaire était toute excitée à l’idée d’être à nouveau en compagnie de Normaux et courait comme à son habitude absolument partout. A côté, l’Ancien était d’un calme olympien, un énigmatique sourire sur les lèvres. Les mains constamment liées dans son dos, il marchait d’un pas lent et assuré, observant en silence les allées et venues de sa jeune acolyte parmi les étalages.


« Ancien, r’gardez, r’gardez ! Des crevettes, du poisson, des coquillaaaages ! Z’avez vu, z’avez vu ?!! »
« Oui mon enfant, j’ai vu. », sourit-il doucement.
Ether s’était déjà procuré une barquette de crevette et les avalait goulûment après les avoir décortiquées.
« Z’en voulez une, Ancien ? », proposa-t-elle joyeusement.
« Non merci. », déclina-t-il poliment avant de rajouter, « Ether, n’oublies pas ce que je t’ai dit sur le chemin. Lorsque nous rencontrerons ce chambellan, tu te dois de conserver une attitude irréprochable. Nous représentons à nous deux la tribu toute entière. »
« T’inquiètes l’vieux , aie… », elle se prit une tapette à l’arrière du crâne, « … J’s’rais polie, souriante et j’parl’rais correct’ment ! Promis, juré ! »
« Je sais que je peux te faire confiance. Après tout, tu n’es pas ma Première pour rien. », sourit-il affectueusement et en tapotant cette fois-ci le haut de la tête de la Gogyou.

Ils se dirigèrent finalement vers les hauteurs de la ville pour se rendre directement au palais du Daimyô. Le bâtiment était splendide et d’une grande beauté. D’un style traditionnel, il jurait légèrement avec le côté portuaire de la capitale. Si l’architecture de la bâtisse témoignait d’un évident savoir-faire, le duo préférait néanmoins la modestie de leurs tentes. Le côté immatérialiste des nomades sûrement. Avant de se pointer en face de l’immeuble, les deux élémentaires s’étaient assurés d’être présentables. Ether s’était donc chargé d’ôter le sable de leurs vêtements d’une brise. Pour une fois, la jeune femme avait fait un effort vestimentaire. Au lieu d’être vêtue de son habituel ensemble usé couleur sable, elle avait enfilé un nouveau sarouel légèrement teinté marron et des mocassins sombres et neufs. En guise de haut, un vêtement à plusieurs couches, doubles manches –courtes et longues tombant sur les mains - et brodés de motifs géométriques et graphiques, cachant une fine partie du cou. Autour de la taille, une nouvelle écharpe d’un bleu obscur tombant plus bas que le genou, au bout, des pompons dorés. Ses cheveux noués en tresse comme à l’accoutumée, laissait apercevoir une nouveauté, des boucles d’oreilles tombantes couleur or. A bien y réfléchir, la demoiselle n’avait jamais été aussi bien habillée. Faut dire que hormis sa tenue de voyage ou de cérémonie, c’était toujours la même chose. Quant à l’Ancien, il pouvait porter n’importe quel vêtement, ce dernier respirait le charisme. Un don naturel. Il était habillé de son ensemble habituel dans les tons verts qui lui sied. Un col ouvert, des manches longues tombant sur ses puissantes mains légèrement ridées, un haut par-dessus plus sombre. De type tunique, celle-ci arrivait jusqu’aux mollets, cachant un sarouel vert et des bottines noires.
Spoiler:

C’est donc ainsi vêtus que les deux Gogyous entrèrent au sein du palais.
L’Ancien, suivit d’Ether, se dirigea vers une personne qui devait probablement être « l’accueil » et se chargea de les présenter. Un point contre le torse et la tête légèrement inclinée vers l'avant en guise de salutation, avant de parler d'une voix claire et forte, adoptant un visage neutre. La jeune femme l'imita.


« Bonjour. Nous sommes des nomades de la tribu Hashimoto. Suite à la venue d'un messager au sein de notre campement, nous nous présentons devant vous pour régulariser notre situation et devenir, si la demande nous est accordée, une tribu du pays du vent, officiellement parlant. Je me nomme Alecto, représentant de notre tribu, et voici ma disciple, Ether. Serait-il possible de rencontre le chambellan pour discuter de tout ceci, si cela ne vous dérange pas ? », dit-il calmement.

Revenir en haut Aller en bas
http://llythium-art.deviantart.com/
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptyMer 5 Oct 2016 - 11:50


La fin de l'errance ? Silver11
PNJ: Chambellan de Kaze no Kuni


L'arrivée de l'Ancien et de la Première ne passe guère inaperçue aux portes du palais. La sécurité, augmentée drastiquement depuis le début de la guerre contre Konoha, est sur les dents. Un observateur averti pourrait s'en apercevoir aisément pour peu qu'il observe les remparts bardés d'hommes en armes ou l'important contingent montant la garde au niveau des massives portes de bronze. Cette nécessité dictée par le conflit et les différentes tensions qui animent le pays donne des airs de forteresse au siège du pouvoir du Vent. Néanmoins cela n'empêche pas le responsable de la garde de gratifier les deux nouveaux arrivants d'un sourire engageant puis de s'incliner respectueusement, selon la coutume.

Ce n'est qu'après ce gage de politesse qu'il se met à parcourir les documents qu'il tient en main. Sur les pages, différentes listes de noms. Le doigt de l'homme se balade sur ces derniers jusqu'à trouver celui qu'il cherchait. Il arbore ensuite un air satisfait, hoche brièvement la tête puis demande à l'un de ses hommes de faire office de messager. Ce dernier revient quelques minutes plus tard, un brin essoufflé. Après avoir délivré la réponse au creux de l'oreille du capitaine, ce dernier s'efface quelque peu pour libérer l'accès au palais. Deux intonations de gong résonnent puissamment et finalement les portes glissent sur leurs gonds pour dévoiler l'intérieur de la luxueuse bâtisse.
"Le chambellan accepte de vous recevoir immédiatement!" indique-t'il aux deux visiteurs. "Veuillez me suivre je vous prie!"
Commence ainsi un long parcours dans les vastes couloirs du palais. Le petit groupe, flanqué de deux gardes supplémentaires, monte plusieurs rangées d'escalier avant d'arriver à destination. Le salle du trône est faite pour impressionner, refléter le pouvoir du Vent et la noblesse de celui qui en occupe la plus haute fonction. De hauts piliers de marbres et de riches ornements confortent ce postulat. Dans le fond de la pièce se trouve le trône, donc. Vacant. En l'absence de Tsukiko c'est bien au Chambellan que revient la complexe gestion de la nation. Chambellan qui occupe un siège plus modeste, légèrement en retrait.

Lorsque les deux visiteurs se sont suffisamment avancés dans la vaste salle, le vieillard lève ses yeux de ses documents et se lève pour venir à leur rencontre. Certains estiment qu'il est nécessaire de maintenir une certaine distance avec le peuple. D'autres qu'il ne doit pas y avoir de différence. L'homme est de ceux-là et son sourire communicatif et la modestie qui se devine dans sa façon d'être ont tendance à mettre rapidement les gens à l'aise.
"Soyez les bienvenus, représentants de la tribu Hashimoto!" glisse-t'il d'une voix agréable. "Merci d'avoir répondu à mon appel!"
Son "appel" étant plus un ordre qu'une simple demande, en vérité. Néanmoins les impératifs de la guerre poussent les instances dirigeantes à plus de prudence. Régulariser et recenser les tribus jusque-là restées libres va dans ce sens. Il convient de savoir qui foule le désert et qui en est digne. La discussion qui suivra sera donc déterminante pour l'avenir des Hashimoto. Mais loin d'un jugement, c'est avant tout un dialogue que le chambellan souhaite engager. Aussi lorsque les serviteurs se hâtent d'amener deux chaises finement ciselées, il invite les deux invités à y prendre place d'un signe de la main.
"Je vous en prie! Nous serons plus à l'aise pour discuter si nos vieilles jambes n'ont pas à supporter le poids de nos carcasses vieillissantes..." glisse-t'il à l'Ancien, presque taquin. "Veuillez également accepter ces rafraîchissements. Vous avez dû beaucoup marcher pour venir jusqu'ici et la moindre des choses est encore de vous offrir une hospitalité digne de ce nom n'est-ce pas?"
Avec les boissons ce sont également divers assortiments de nourriture qui leur sont proposées. Le Chambellan attend quelques instants que ses hôtes aient accepté - ou non! - les victuailles avant de se pencher en avant sur son propre siège, doigts croisés.
"Comme vous le savez cette procédure de régulation tient plus de la formalité qu'autre chose. Spécialement dans le cas d'une tribu comme la vôtre qui parcourt déjà depuis des années le sol de notre nation! Néanmoins la prudence doit être de mise en ces temps troublés et je suis également convaincu que vous en êtes conscients. Aussi pardonnez-moi par avance si mes questions vous semblent marquées par la suspicion." indique-t'il en préambule. "Je vais être direct: comment dois-je interpréter votre présence en ces lieux aujourd'hui? Est-ce une volonté d'oeuvrer pour votre pays, un signe de votre affection pour Kaze? Ou est-ce simplement par obligation?"
Le Chambellan cherche avant tout à comprendre la tribu, son mode de fonctionnement et de pensée. Les questions conventionnelles, administratives, n'ont pas le moindre intérêt vu les circonstances. Ce n'est qu'à travers un dialogue sincère et poussé que les Hashimoto obtiendront leur régularisation. Car avant toute chose il convient de savoir qui se trouve en face de lui. Son regard marqué par l'expérience s'attarde un instants sur l'Ancien puis sur la jeune femme qui l'accompagne. Méritent-ils d'être de véritables enfants du pays?
Revenir en haut Aller en bas
Suna
Hashimoto Ether
Hashimoto Ether
Informations
Grade : Genin
Messages : 372
Rang : B

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptySam 8 Oct 2016 - 16:39



Malgré la sécurité, le duo ne se sentait pas particulièrement en danger.
Pour autant, cela ne signifiait pas qu’ils ignoraient toute prudence, bien au contraire. Après les présentations, l’homme à qui l’Ancien venait de s’adresser commença à feuilleter une pile de documents, comme s’il cherchait un nom, avant de faire appel à un autre camarade. Ce dernier partit en trottinant puis revint quelques minutes plus tard, le souffle court, murmurer un message. Pendant ce temps, Alecto et sa Première patientaient bien sagement. Le gong qui retentit eut le don de faire sursauter Ether, curieuse de connaître d’où venait ce son. L’élémentaire de terre, quant à lui, ne broncha point, conservant sa posture droite et fière. Et enfin les portes s’ouvrirent ; le chambellan acceptait de les voir. Bon, c’était un début. Manquait plus de voir comment la rencontre allait se dérouler.

Accompagnés de gardes, le groupe traversèrent des couloirs, grimpèrent des escaliers avant de finalement arriver à la salle du trône. Ether observait les alentours avec intérêt, se demandant bien pourquoi faire un lieu aussi grand pour si peu de personnes. Mais elle fut littéralement subjuguée lorsqu’ils arrivèrent à la fameuse pièce. Gigantesque, il était certain, et richement décorée. Trop aux yeux de la Gogyou. Lorsque vous êtes habitué au minimum et à refuser tout signe d’opulence – et encore les boucles d’oreilles de la jeune fille donnaient de loin l’air d’être de l’or alors qu’elles étaient juste en terre cuite et finement peintes en doré – se retrouver face à un surplus d’abondance avait de quoi vous perturber. Tout ce luxe… Pour quoi faire ? Pour impressionner leurs voisins peut-être ? En revanche, la manière dont tout était construit, bah c’était très joli. Le plafond était très haut, à se demander s’ils recevaient parfois des géants. Et pourquoi pas tiens, hein ! Ether se mit à imaginer des Titans se promener dans la pièce puis sourit bêtement. La culture des citadins comme des nomades était très différente l’une de l’autre, c’est en ça qu’il était intéressant de s’y attarder. C’était vraiment une tout autre façon de vivre et d’appréhender le monde qui les entourait. Son attention se porta enfin sur le trône, vide, puis glissa sur celui plus modeste à côté, avec un homme l’occupant. Celui-ci était plutôt âgé et jurait quelque peu avec le décor qui l’entourait.
Et alors que l’Ancien et la demoiselle s’apprêtait à saluer le chambellan, ce dernier se leva pour venir directement à leur rencontre. Ce geste fut apprécié par les deux Gogyous. De cette manière, ils n’avaient pas l’impression d’être considérés comme des moins que rien, des « sauvages », mais plus comme des citoyens comme les autres, même si ce n’était pas « encore » le cas. Le représentant semblait être de ceux dont on apprécie rapidement la compagnie. De ce fait, lorsqu’il les salua, ils firent de même, poing contre le torse et la tête inclinée. Alecto, d’une voix modeste et avec un sourire sage, lui répondit sobrement.


« Tout le plaisir est pour nous. »
« C’t’u… C’est un un honneur d’vo… de vous rencontrer, Chambellan. », se rattrapa-t-elle.

L’Ancien eut un sourire amusé en écoutant sa disciple, puis un autre plus énigmatique lorsque le chambellan fit une blaguounette sur leurs carcasses vieillissantes.

« Le poids de la connaissance et de l’expérience. », répondit-il en souriant.

Les deux Gogyous furent invités à s’asseoir autour d’une table et Ether dut se faire violence pour ne pas s’asseoir en tailleur sur sa chaise. Des boissons furent mises à leur disponibilité. En temps normal, ils n’auraient peut-être pas acceptés de boire, par pure précaution – poisooooon – mais à être constamment méfiant, on y perd plus qu’on le croit. De plus, ils aimaient à croire que le monde entier n’était pas mauvais. De toute manière, les deux n’auraient qu’à l’évacuer autrement. Tous deux acceptèrent un simple thé et la jeune femme se permit un fruit – parce qu’on peut utiliser les doiiiiigts - qu’elle fit de son mieux pour manger proprement.

« Merci de votre amabilité. Ce thé est très parfumé, une merveille. », dit-il respectueusement.

Ether hocha poliment la tête, ne souhaitant pas parler la bouche pleine.
Vint enfin les choses sérieuses, le principal objet de leur venu ici ; la régularisation. Une formalité d’après le chambellan, faire preuve de prudence avec les temps qui courent. La question fut simple et précise, pourquoi étaient-ils ici aujourd’hui, par obligation ou par affection envers Kaze. A défaut d’être totalement sincères à propos de leur véritable nature, il était évident qu’ils devaient faire preuve d’honnêteté vis-à-vis de leurs intentions. Alecto prit une gorgée de son thé puis le déposa sur ses genoux avant de parler d’une voix claire, détendu mais l’air sérieux.


« Nous serons honnêtes avec vous. Effectivement, cela fait plusieurs années que nous sommes arrivés au sein de Kaze. Au départ, ce n’était qu’un pays étape de plus. Nous avons levé un campement à de nombreuses reprises, à plusieurs endroits différents du pays. Puis nous avons fini par trouver notre chemin à travers les montagnes, vous le savez grâce à votre messager. », sourit-il doucement.
« Depuis, nous n’avons pas repris la route. Qu’importe ce que l’on dit sur le désert, il est le seul à nous avoir acceptés en son sein. Aucun climat ne nous a jamais autant convenu que celui-ci. Bien que nous ayons pensé à reprendre notre voyage, nous ne l’avons pas fait. Pourquoi me direz-vous ? Aussi loin que remontre l’origine de notre tribu, nous n’avons fait que marcher, car tel est notre nature de voyageurs. Pour autant, chaque voyage a un but, même incertain. Le nôtre était tout simple. Vivre en paix dans un pays que nous pourrions considérer comme le nôtre. Il nous a fallu du temps pour le comprendre, mais c’est ici notre maison. Et… », il se tourna vers Ether, « … Je pense que ma Première souhaite prendre la parole, si vous le permettez. »

Les yeux d’Ether devinrent ronds comme des soucoupes alors qu’elle mangeait son fruit. Hein quoi, moi ? Ah mais non, j’ai rien à dire du tout, pourquoi ? Le regard doux d’Alecto l’incita néanmoins à le faire. Elle avala sa bouchée et s’éclaircit la gorge. Parler correctement, tu sais le faire ! Alors fais-le !

« Toute ma vie, j’ai voulu une maison. Lorsqu’no… Lorsque nous sommes arrivés ici, je n’étais qu’une enfant. Mon rêve depuis toujours était seulement d’avoir un vrai chez-nous, éventuellement vivre dans un village s’il le fallait, même si nous n’sommes pas fait pour vivre ainsi. Lorsque l’possibilité s’est présentée, nous l’avons pourtant refusé. Pourquoi ? Car cela signifiait quitter le désert, ces montagnes que nous aimions tant. Ce n’est qu’ainsi que nous avons compris que not’ maison, nous l’avions trouvé depuis longtemps. Kaze est devenue not’ chez-nous dès le premier pied posé sur son sable. Ses gens, ses montagnes, son désert, l’odeur de son sable, la chaleur du soleil, la douceur de son vent… Rien ne peut remplacer le désert. Et nous ne souhaitons pas le remplacer. », rien que le simple fait de penser au désert remplissait Ether de joie.
« Nous n’s… Bien que nous n’ayons jamais eu aucun statut, nous avons fait de not’ mieux pour participer à la vie du pays. Nous commerçons, achetons, côtoyons les gens et accueillons les voyageurs de passage près des montagnes, car c’est ainsi que nous sommes. J’ai… », hésitante, elle tourna le regard vers l’Ancien qui acquiesça.
« … J’aime ce pays. Je veux l’voir prospérer et vivre en paix. Je ne veux pas qu’il souffre et je ne supporte pas de l’voir en proie à la crise. Même si nous ne sommes pas originaire du pays du vent, dans mon cœur, c’est comme si nous avions jamais été ailleurs qu’ici. J’étais à Suna lors de… Lors de l’attaque au cours de l’examen chûnin, il y a plus d’un an. C’est comme si on m’attaquait personnellement, la sensation d’être agressée en mon for intérieur. J’ai participé à sa reconstruction car c’est ce que ferait tout habitant de ce pays. Il est naturel de lui venir en aide. »

Ether prit une respiration. Elle n’avait fait que peu de fautes de langage et en était pas peu fière. Maintenant, elle espérait qu’elle ait réussi à exprimer correctement ses sentiments.

« Nous ne sommes pas des guerriers et ne le serons jamais, mais nous pouvons contribuer autrement à la prospérité de ce pays comme tout bon civil. Nos traditions et nos cultures sont peut-être différentes, mais nous avons un point commun, si je puis me permettre et sans vous offenser ; l’amour du désert. J’espère que vous comprendrez l’attachement que nous éprouvons à l’égard de Kaze. »

Revenir en haut Aller en bas
http://llythium-art.deviantart.com/
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptySam 15 Oct 2016 - 22:33


La fin de l'errance ? Silver11
PNJ: Chambellan de Kaze no Kuni


Les avis sont exprimés de façons différentes mais traduisent le même amour du Vent. L'Ancien est plus pragmatique et parle de l'histoire et du contexte de son clan tandis que la Première expose son expérience personnelle, ses sentiments. Les deux versions traduisent une véritable affection pour la nation. Ou du moins est-ce ainsi qu'il décide d'interpréter les explications du vieillard de la jeun efemme Le Chambellan écoute donc l'un et l'autre avec toute l'attention qui le caractérise en portant de temps à autre sa tasse de thé à ses lèvres. C'est finalement un sourire qui se dessine sur son visage marqué par le temps tandis que son regard passe de l'un à l'autre.

Lorsqu'il était le second de Tsukiko-sama les choses étaient plus simples. Il lui suffisait d'exécuter ses ordres et de la conseiller lorsqu'elle estimait que c'était nécessaire. Il pouvait garder une certaine autonomie qui lui garantissait une certaine promiscuité avec les gens. Car avant d'aimer son pays, l'homme aime ceux qui le foulent. Qu'est-ce qu'une nation sans son peuple? C'est lui qui fait sa force et sa fierté. Ce moment privilégié en compagnie des deux Hashimoto est semblable à un havre de paix au milieu des tourments imposés par la guerre. Plus qu'une tasse de thé, c'est davantage une bouffée d'air pur que le duo lui permet de savourer...
"Certaines personnes considèrent que ce pays appartient à ceux qui y sont nés." finit-il par dire après quelques instants de silence. "De mon côté je crois qu'il est la propriété de ceux qui sont assez dignes pour fouler son sol..."
L'homme se contente d'un vague signe de la main à l'intention de l'un de ses assistants. Ce dernier s'avance puis penche son oreille au niveau de la bouche de son maître. Il finit par opiner du chef avant de s'éloigner sans autre forme de procès. Le Chambellan, de son côté, ne tarde pas à expliquer ce qu'il en est.
"J'ai senti de la sincérité dans vos propos. Et mes senseurs l'ont confirmé en n'intervenant pas lors de vos explications. Par ailleurs je vous prie d'excuser ces... précautions. Je préférais l'époque ou la valeur de la parole d'un homme - ou d'une femme - était plus sûre que le plus intransigeant des services de sécurité..." explique-t'il sur un ton de regret. "Hélas nous avons tous appris à nos dépends que la confiance n'est plus un gage de survie dans ce monde..."
Il ne cherche pas à cacher son amertume. Son regard se perd même quelques instants dans des souvenirs lointains avant qu'il s'en rende compte et reprenne un brin de contenance. C'est à nouveau un sourire qui illumine son visage lorsque le serviteur de tout à l'heure revient avec un document qu'il lui tend. Le Chambellan le relit brièvement avant d'y apposer sa signature d'un mouvement habile de plume. Il la parachève ensuite de son sceau personnel avant de le tendre à l'Ancien.
"Voici le document qui prouve votre légitimité en tant que résidents de Kaze no Kuni. Il s'applique évidemment à l'ensemble des vôtres. Ainsi permettez-moi de vous présenter officiellement la bienvenue au sein de notre nation." glisse-t'il en s'inclinant poliment. "Puisse le Vent guider vos pas et le Sable semer vos ennemis!"
Pourtant quelque chose dans l'attitude du Chambellan et dans le ton qu'il emploie laisse à penser que la discussion n'est pas terminée. Il a remis le précieux document à ces nouveaux enfants du pays, certes. Et s'il l'a fait avant d'aborder le sujet suivant c'est pour leur prouver que leur nouvelle condition n'est pas soumise à condition.
"Maintenant je me dois d'aborder un sujet quelque peu... délicat. Vous savez sans doute que la guerre fait rage avec nos voisins du Feu je suppose?" pure rhétorique. "Pour être honnête elle ne tourne pas réellement à notre avantage. Aussi Kaze et Suna doivent aujourd'hui plus que jamais compter sur ses enfants pour porter les armes nécessaires à sa défense. Je ne souhaite pas - ni ne vais - vous imposer quoi que ce soit. Mais quelques-uns des vôtres seraient sûrement très utiles pour soutenir l'effort de guerre..."
Une façon détournée et claire à la fois de demander quelques bras à la tribus. Pourtant l'homme ne ment pas en prétendant ne rien vouloir leur imposer. Des hommes ou des femmes contraints de se battre sous la contrainte ne valent rien. Et puis il n'est pas prêt à dépasser certaines limites dictées par le bon sens ou la moral. Gratifiant à nouveau ses hôtes d'un sourire amical, il se saisit de la théière et propose à nouveau de son contenu aux deux nomades.
Revenir en haut Aller en bas
Suna
Hashimoto Ether
Hashimoto Ether
Informations
Grade : Genin
Messages : 372
Rang : B

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptyMer 19 Oct 2016 - 13:08



A voir le regard affectueux que lui lançait l'Ancien, elle s'était correctement exprimé. Le vieux était fier de voir sa petite Ether grandir un peu. Un peu hein, pas beaucoup. Faut pas déconner non plus. Si le visage du chambellan resta neutre durant leur plaidoyer, il finit par s'éclairer d'un sourire. Hé, c'était bon signe ça, non ? … Ou pas ? Il finit par prendre la parole. A ses yeux, Kaze appartenait à ceux qui étaient dignes de fouler son sol. La jeune femme ne savait si elle devait se réjouir ou non. A première vue, si. Rapidement, un assistant accourut au geste de la main du politicien, pour repartir aussi vite qu'il n'était arrivé. Alecto conserva son allure digne, attendant patiemment la suite des évènements, alors que la demoiselle s'interrogeait. Le vieillard leur avoua la présence de senseurs et s'en excusa, mais que ces derniers avaient pu attester de la sincérité de leurs discours, tous deux confondus. Normal, ils étaient on ne peut plus sincères lorsqu'ils parlaient de l'affection qu'ils éprouvaient pour ce pays de sable. L'élémentaire de terre, opina doucement de la tête, un sourire compréhensif sur les lèvres.

« Ne vous excusez pas. Il vaut mieux être trop prudent que pas assez. », dit-il d'une voix calme et cordiale.

Alecto savait de quoi il parlait.
Le clan n'avait fait qu'être trop prudent, et lorsqu'il baissait sa garde, quelque chose se produisait. Mais depuis qu'il s'était installé ici, rien de grave n'avait frappé leur tribu. Comme quoi, cela dépendait du lieu de villégiature. L'assistant qui était parti en trombe revint avec un document entre les mains qui raviva le sourire éteint du chambellan. Ce dernier le signa et y apposa un sceau, puis le tendit à l'Ancien qui le prit respectueusement entre ses mains. Ça y est. Ils étaient résidents officiels de Kaze no Kuni. Aussi simplement que ça. Ether observa le papier d'un œil intrigué. Un unique bout de papier qui signifiait tant de choses. C'était... étrange. Comme si leur identité dépendait de lui. Le sentiment ressenti était mitigé. Elle était heureuse, bien sûr ! Mais pour autant, une impression indescriptible lui restait. Qu'était-ce ? Le chambellan leur souhaita lui-même la bienvenue au sein de leur nation. A sa dernière phrase, les deux élémentaires abaissèrent légèrement la tête, le poing contre le torse, comme pour accompagner ses paroles.


« Que le désert en soit témoin. »
« Et que Gaïa guide nos pas. »

« Nous vous remercions de votre confiance et saurons nous montrer digne de Kaze no Kuni. »

Mais l'entrevue n'était pas totalement terminée.
Les deux élémentaires n'en doutaient pas une seule seconde. Le second sujet vint à propos de la guerre qui battait son plein avec Konoha. Même si ils étaient pacifiques et n'éprouvaient aucune haine envers le pays du feu, cette contrée leur avait pris beaucoup des leurs. Pour autant, ils ne désiraient pas l'envahir ou en éradiquer ses habitants. Néanmoins, si Kaze était menacé par le pays voisin, alors cela restait de la défense. Et en tant qu'habitants de ce pays, il était normal de participer à l'effort de guerre. Mais comment et avec quoi ? L'Ancien réfléchit quelques secondes avant de finalement prendre la parole d'un air décidé.


« Comme je l'ai mentionné plus tôt, nous ne sommes pas des combattants, et étant profondément pacifiques, nous ne ripostons que lorsqu'il s'agit de nous défendre, et nous n'apprécions pas cet acte. Malgré cela, nous possédons néanmoins quelques guerriers au sein du clan pour notre protection, une maigre poignée, mais au talent certain. Ils sont discrets, rapides et précis. Leurs têtes de meute sont Faroh et Syndra. Au total, ils sont moins d'une dizaine, mais ensemble, ils ont assurés notre défense durant ces dernières années. Par ailleurs, une partie d'entre eux sont de très bons senseurs, ce qui fait la force de leur groupe. Ils sont capables de s'introduire n'importe où sans se faire repérer et en ressortir presque aussitôt. Ils peuvent être ici dans quelques jours dès lors que nous serons rentrés. En revanche, ils ne prennent aucune vie. Ils savent se battre sans tuer. Ce sont à l'origine des protecteurs. »

Faroh et Syndra partiraient à la guerre... ?
Le simple fait de les imaginer partir pour ne peut-être pas revenir inquiétait énormément la jeune fille. Puis, ça signifiait que Shiro et Ava partiraient aussi, et les autres également... Si c'était pour protéger le pays dans lequel ils vivaient tous, alors ils n'avaient pas le choix. Et puis, eux étaient réellement des combattants, ils avaient choisis cette voie pour assurer la défense permanente de la tribu, ils avaient été entraînés pour ça. Pensée positive ! Ils reviendraient, bien sûr qu'ils reviendraient ! Ils étaient bons, très bons ! Ils reviendraient assurément. Oui, certaine.


Revenir en haut Aller en bas
http://llythium-art.deviantart.com/
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptyJeu 20 Oct 2016 - 4:12


La fin de l'errance ? Silver11
PNJ: Chambellan de Kaze no Kuni


L'effort consenti par les Hashimoto sont de nature à réjouir le Chambellan. Néanmoins il se sent presque immédiatement coupable tandis que l'Ancien explique plus précisément son point de vue sur le sujet. Si le rapport sur la tribu reportait le nombre d'individus la composant, il n'y était fait nulle part mention du nombre de guerriers à sa disposition. Le vieillard avait imaginé un peu plus important que celui énoncé mais ne chercha pas à remettre en question les informations données. C'est donc par un hochement de tête compréhensif qu'il répond aux propos de son contemporain.
"La guerre est exigeante, certes. Mais même dans les heures les plus sombres je ne priverai pas une tribu de la protection des siens! Gardez vos guerriers, Ancien!" glisse-t'il sur un ton entendu. "Une dizaine de guerriers ne représentent que peu de chose sur le front - sans vouloir vous manquez de respect évidemment! - mais beaucoup pour une communauté comme la vôtre! Ils serviront tout aussi bien le pays en veillant sur vous qu'en protégeant nos frontières!"
Si leur nombre avait été plus élevé, pourquoi pas? Mais vu les circonstances ce serait déraisonnable. Et peut-être même dangereux. Après tout le peuple est tout aussi important que le sol et à ce titre doit bénéficier de protection. À ce propos...
"J'ai déjà une petite idée sur votre réponse mais... Si vous le souhaitez, les vôtres peuvent s'installer à la capitale ou à Suna pour bénéficier d'une protection supplémentaire. Ça ne vaut sûrement pas la vie au grand air mais sachez que vous seriez bien accueilli! Et puis cela ne vous engage à rien soyez-en assuré!" propose-t'il sans grand espoir. "Prenez le temps d'y penser..."
Mais pour l'heure ce n'est pas réellement la décision de l'Ancien qui lui importe mais plutôt la jeune femme qui l'accompagne. Elle s'exprime avec sincérité voir même avec... simplicité. Ca la rend quelque peu attachante, authentique. Mais le Chambellan a un peu de peine à croire que ce soit pour cette raison uniquement que l'Ancien l'a emmené avec lui. Après tout il est lui-même conscient qu'on est jamais trop prudent...
"Dis-moi mon enfant..." dit-il pour capter l'attention de la Première tandis qu'il se penche vers elle. "Est-ce que je me trompe si j'avance que tu es l'une des guerrières dont parlait l'Ancien tout à l'heure? Es-tu l'une de ces personnes qui excelle en infiltration?"
Si tel est le cas il se pourrait bien que les Hashimoto puissent servir la nation autrement qu'en versant le sang. Le Chambellan croise un instant celui de l'Ancien comme pour lui signifier que cette question ne contient aucun piège. Il fait de même avec la jeune femme.
"Pourrais-je... voir?"
Le pays dispose de nombreux senseurs et autres espions. Mais parfois des arts oubliés peuvent survivre au sein d'une petite communauté. Venant lui-même de l'une d'elle, l'homme est conscient qu'elles ne sont pas à sous-estimer. Et mieux encore: qu'elles peuvent même vous en mettre plein les yeux. C'est un mélange de curiosité enfantine et d'espoir qui anime la carcasse du régent de Kaze tandis qu'il continue d'observer la Première.
Revenir en haut Aller en bas
Suna
Hashimoto Ether
Hashimoto Ether
Informations
Grade : Genin
Messages : 372
Rang : B

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptyJeu 20 Oct 2016 - 13:00



Même si le simple fait de s’impliquer dans une guerre envers d’autres êtres vivants dérangeaient autant l’Ancien que sa Première, s’ils pouvaient contribuer à l’arrêter sans blesser ni tuer quiconque, alors ils pouvaient faire cet effort. Mais peut-on faire confiance à tous les ninjas concernés par ce combat ? S’ils n’avaient pas élaboré une paix avec le pays voisin au début de l’affrontement, pourquoi le feraient-ils maintenant ? De plus, le clan n’était pas tout à fait certain de comment tout ça avait commencé. Qui avait lancé les hostilités le premier ? N’était-ce pas le Kage lui-même en tentant d’assassiner l’Hokage pour une raison qui leur était totalement inconnu ? C’était un point qu’ils ne parvenaient pas à comprendre chez les humains, ce besoin constant de se battre pour imposer son point de vue à l’autre, autrement que par la conversation et la compréhension des idéaux de son prochain. Satisfaire ses envies au détriment de celles des autres. La tolérance des peuples n’existaient plus depuis bien longtemps, mais la tribu continuait à avoir foi dans une paix qu’ils savaient illusoire. Pourtant, le chambellan leur répondit de garder leurs guerriers, leur nombre ne pouvant assurément pas faire une différence. L’Ancien aurait effectivement pu s’offenser, mais ce ne fut pas le cas. Dans un sens, il était soulagé de ne pas voir partir ses enfants pour ne peut-être jamais les voir revenir. Ils avaient beau être des combattants, ils étaient avant tout des défenseurs, leur pacifisme les empêchant d’attaquer les premiers si ce n’était pour riposter.

« Si vous pensez qu’ils seront plus utiles ailleurs que sur le front, je comprends. Je mentirais si cela ne me rassurait pas de les savoir loin de la mort. Toutefois, si cela ne vous pose aucun problème, ils circuleront par moment entre les villages du pays pour anticiper la venue de possibles… envahisseurs, si on peut dire. Mieux vaut prévenir que guérir. », le mot « envahisseur » eut une consonance étrange dans sa bouche, ne sachant trop quoi penser de ce terme négatif.

Donc ils ne se battraient pas pour tuer ?
Ether fut rassurée. Ils n’étaient pas faits pour ça. De plus, leurs convictions les handicapaient lors des affrontements. La Gogyou en était la preuve. A l’examen chûnin, elle avait refusé de se battre et avait fini par enlacer son adversaire, une aberration semblerait-il. Pourtant, à ses yeux, c’était ce que devrait faire chaque adversaire. D’ailleurs, il ne devrait pas y avoir d’adversaire tout court ! Le chambellan eut une proposition dont il connaissait déjà la réponse. S’installer en ville ou à… Suna ? L’Ancien eut un regard pour Ether qui le lui rendit. Si cette dernière en avait autrefois rêvé, dorénavant, elle ne le souhaitait plus. La ville était paradoxalement synonyme d’insécurité, c’était là-bas qu’on attaquait le premier.


« Vous connaissez déjà la réponse. », répondit Alecto en souriant, « … Mais nous pouvons y réfléchir. Nous ne prenons jamais une décision si elle n’est pas à l’unanimité. Donc nous devrons en discuter tous ensemble une fois rentrés. »

Le chambellan s’adressa ensuite tout particulièrement à Ether.
Elle l’observa de ses grands yeux, un air interrogateur sur le visage. Mh, ui ? Lorsqu’il eut terminé de poser toutes ses questions, la jeune femme se figea, et se crispa davantage lorsqu’il demanda à « voir ». Voir quoi ? Qu’attendait-il d’elle ? Pourquoi fallait-il que les Normaux aient toujours une idée derrière la tête ? Malgré son malaise, elle conservait son sourire sur les lèvres et répondit sincèrement.


« Sans vous offenser, vous vous trompez. J’suis pas l’une de ces guerrières. J’ne suis que la Première de l’Ancien, celle pour lui succéder, j’suis là pour apprendre tout c’que je devrais un jour faire à sa place. », dit-elle avant de rajouter, « … Mais j’mentirais si j’disais êt’ dépourvue d’capacités, de capacités pardon. J’suis qu’une débutante, mais j’apprends c’que font vos… Comment vous dites déjà ? Senseurs ? A camoufler ma présence et à d’celer celle des autres. Mais j’n’excelle pas comme eux. »

Puis elle hésita longuement.
L’Ancien ne bougeait pas et posa une main sur celle de la petite qu’elle serra très fort. Quitte à vivre réellement ici, autant dévoiler l’entière vérité. C’était une manière de voir s’ils pourraient véritablement être acceptés dans leur globalité en tant que créatures vivantes sur cette terre. De plus, selon les questions qu’il poserait, ils ne pourraient pas mentir. Détourner la vérité, oui, mentir, non. Et s’ils étaient rejetés, alors il faudrait se déplacer une nouvelle fois pour ne pas être retrouvés. Ether prit une grande inspiration, puis lâcha la main du vieux avant de se lever pour faire face au chambellan, son regard planté dans celui plein d’espoir de ce dernier. Il ne devait pas non plus s’attendre à un miracle, tout ça n’avait rien de réellement surprenant.


« Mais ma particularité… »

Elle s’évapora pour réapparaître un peu plus loin derrière le politicien.

« … C’est que je suis Vent. »

La jeune femme fit disparaître un membre, puis la moitié du corps pour attester de ses propos. Elle se téléporta plusieurs fois pour achever sa démonstration, avant de revenir à sa place et de se rasseoir, attendant éventuellement qu’une tempête se produise. Si le vieillard semblait plus compréhensif que les spectateurs de l’examen, elle ne pouvait être certaine de ses propres pensées. Peut-être qu’elle pourrait néanmoins déceler ses mensonges s’il en disait ? Après tout, c’était ce qu’elle apprenait.

« Mais j’suis pas taillée pour l’combat, et j’ne veux pas. J’crois en la paix et la tolérance… Si vous avez suivi l’examen chûnin international d’l’année dernière, la participante qui a enlacé celle considérée comme son adversaire, c’était moi. »

Ether hésita une nouvelle fois avant de lever les yeux, d’un air très sérieux.

« Vous attendez quoi d’moi ? »

Revenir en haut Aller en bas
http://llythium-art.deviantart.com/
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptySam 22 Oct 2016 - 6:20


La fin de l'errance ? Silver11
PNJ: Chambellan de Kaze no Kuni


Les propositions du Chambellan et le désir d'aider des Hashimoto semblent s'accorder peu à peu. Ces négociations se déroulent dans un climat de confiance et donc favorable à l'obtention d'une entente bénéfique aux deux camps. Car s'il souhaite évidemment que chaque tribu et chaque clan participent à l'effort de guerre il ne part pas pour autant du principe qu'ils ne doivent rien obtenir en retour. Quoi qu'il en soit il abandonne bien vite sa casquette de négociateur pour celle de simple spectateur quand la première lui expose sa particularité.

Et les souvenirs lui reviennent. Suna, l'Examen Chûnin... En effet il a déjà vu cette jeune femme, il s'en rappelle maintenant. Il se noie quelques instants dans le passé et les regrets. Ces jours funestes ont également été marqués par la mort. Le Daimyo lui-même a payé de sa vie la protection de Suna tandis que les corps s'amoncelaient dans le village. Et aujourd'hui c'est la guerre qui se presse aux portes du désert. À croire que l'existence se résume à la souffrance et à quelques rares éclaircies de bonheur...
"Oui, je me souviens..."
Il détourne quelques instant le regard. Peu de gens savaient à quel point l'amitié qui l'unissait à Dastan était puissante. Plus qu'un supérieur ou que le chef d'une nation, c'est un ami qu'il a perdu. La vague de pessimisme et de nostalgie qui l'envahit s'estompe néanmoins peu à peu lorsqu'il remarque que les gardes ont resserré le cercle autours des deux invités. Il lève alors une main autoritaire pour les repousser.
"Cette jeune fille n'est pas responsable de ce qu'elle est! Et tant qu'elle sera sous mon toit ou sous la voûte de Kaze, aucun mal ne lui sera fait!" ordonne-t'il avant de reposer son regard sur la Première. "Ce sont les actes qui définissent ce que nous sommes, pas l'héritage légué par nos ancêtres!"
Et cette jeune Gogyou n'a rien fait qui mérite un traitement brutal ou quoi que ce soit dans ce goût-là. Néanmoins le Chambellan est conscient de la crainte que les gens comme elle peuvent inspirer au commun des mortels. Il mentirait s'il disait qu'il ne les pas à non plus haït lorsqu'il était plus jeune. Mais la sagesse s'est chargée de lui enseigner que les apparences ne suffisent pas à rendre justice à la réalité. En réalité, en cet instant, il est plutôt fasciné par l'étrange don de la Première.
"Ainsi donc tu es une enfant du Vent au pays du Vent! Je suppose en effet qu'il serait difficile de te trouver une terre d'accueil plus adaptée à une personne telle que toi..."
Il la gratifie d'un sourire rassurant avant de reporter son attention sur l'Ancien. Est-ce que tous les membres de sa tribu disposent de tels pouvoirs? Si tel est le cas alors la force de frappe qu'ils pourraient représenter n'est pas aussi négligeable qu'il l'avait pensé. Il hésite à moment à relancer le débat sur l'aide militaire directe qu'ils pourraient apporter à la nation mais a immédiatement honte de songer à revenir sur sa parole. Et puis la proposition de l'aîné du duo est déjà appréciable...
"Ça ne me dérange pas que vous veilliez sur les villages, au contraire! C'est précisément une idée de ce genre-là que j'avais en tête tout à l'heure à demandant à votre protégée de me montrer ses capacités." glisse-t'il, visiblement satisfait. "La plupart de nos ressources sont allouées à la guerre. Qu'elles soient matérielles ou, justement, humaines. Par conséquent la sécurité intérieure du pays n'est pas aussi efficace qu'elle a pu l'être lors des années de paix. Or c'est un soucis que je souhaite résoudre avant qu'il se transforme en véritable problème!"
Les ennemis de l'extérieur - et de l'intérieur! - doivent être éloignés du peuple. Les gens les moins bien attentionnés profitent souvent des guerres pour mener à bien leurs desseins personnels. Il convient dès lors de s'assurer que les enfants du pays soient en sécurité.
"Acceptez-vous de veiller à la sécurité des habitants de Kaze? Vous garderiez ainsi la liberté de mouvement qui sied à des nomades tels que vous. Et vous resteriez évidemment autonomes. Allez ou bon vous semble, suivez votre instinct. Et rapportez-moi les informations qui pourraient sauver des vies!" propose-t'il. "J'aimerais également confier à votre Première une mission quelque peu... spéciale si vous le permettez?"
Autant poursuivre sur la voie de la sincérité. Cette dernière a porté ses fruits jusqu'à présent. Pourquoi cela changerait-il? Les non-dits et les détours n'ont pas raison d'être.
"Accepterais-tu de te rendre à Suna quelques semaines? Je souhaite m'assurer que le nouveau régent est à la hauteur des attentes de la nation. Les deux dernières Ombres ont été source de déception. Toshiro Ogami a beau être porteur d'espoir, la situation du Vent m'impose la prudence." soupire-t'il, laconique. "Je dispose de plusieurs observateurs sur place mais aucun d'entre eux est capable de... et bien... de faire ce que tu fais. Ton talent s'accorde parfaitement à une telle mission!"
C'est encore la prudence qui le pousse à avoir recours à de tels procédés. Et pas seulement contre le Régent de Suna qui ne lui a jusqu'à présent donner aucune raison de douter de lui. Comment être certains de la valeur des Hashimoto sans prendre certains risques?
"Là encore je te demande uniquement d'avoir l'oreille alerte, de me rapporter ce qui t'inquiète. Juge en tant que simple citoyenne. Je souhaite savoir comment se porte la population sur place, son état d'esprit..."
Reste à voir s'ils accepteront...
Revenir en haut Aller en bas
Suna
Hashimoto Ether
Hashimoto Ether
Informations
Grade : Genin
Messages : 372
Rang : B

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptyDim 23 Oct 2016 - 13:40



Ether attendait patiemment arriver la tempête.
Qui ne vint finalement jamais. Les deux Gogyous n’étaient pas dupes et avaient remarqués le comportement des gardes, et malgré leur calme apparent, les deux nomades étaient prêts à filer si la situation les y poussaient. L’habitude. Mais ils voulaient croire en la sincérité du chambellan. Si les moines du vent les avaient acceptés dès leur arrivée aux montagnes, alors pourquoi pas lui ? L’élémentaire voulait croire que sa bienveillance n’était pas qu’une simple façade. Quant à la jeune femme, elle continuait d’observer le politicien qui semblait perdu dans ses pensées. Etait-ce de la tristesse qui se lisait sur son visage ? Inconsciemment, elle voulut se lever pour lui faire un câlin de réconfort, mais il leva soudainement une main et ordonna à ses soldats de ne plus faire un pas, et ils reculèrent tous sans rouspéter. Ether les observa se remettre à leur place et un sourire revint sur son visage lorsqu’elle comprit que le vieillard ne semblait avoir aucune animosité à son égard. Au contraire, il trouva même intéressant le fait qu’elle soit une fille du vent au pays du vent. Comme quoi !


« Merci d’comprendre ! », dit-elle d’une voix enjouée.

Alecto eut un sourire discret destiné à lui-même.
La naissance d’Ether avait toujours été pour lui l’espoir que le changement était en marche. La voir ainsi aux côtés d’un Normaux lui donnait la sensation que son impression de l’époque n’en avait pas été qu’une justement. Le visage de l’Ancien conserva un calme assuré lorsque le chambellan tourna son visage vers lui. A quoi pensait-il ? Ne trahissant aucune inquiétude, l’élémentaire de terre se contenta de conserver une attitude digne. Beaucoup ont été ceux à penser utiliser leurs capacités pour la guerre, mais ils ne trahiraient pas leurs idéaux de paix. La preuve, lorsque la petite était revenue de Kiri après s’être entretenue avec la future Ombre, elle avait clairement ressenti les projets de ce Michiki ; il se serait servi d’eux comme des armes, aurait probablement récupéré les futurs enfants élémentaires pour en faire des ninjas à sa botte. Il s’en cachait à peine. Hors de question de donner de nouveaux Makka sur commande. De plus, s’il n’avait ne serait-ce que touché à un cheveu de la jeune Ether, il aurait eu affaire au reste du clan, et en particulier à son père. Et tous connaissaient le tempérament d’Hélios dès lors que cela concernait son enfant. Il devenait littéralement fou. Et personne n’avait envie de voir ça.
Le chambellan n’était pas contre que la tribu se charge de faire des missions de veilleurs, la sécurité intérieure étant dénigrée au profit de la guerre extérieure. Encore une chose qui échappait au duo. Les habitants devraient être les premiers sur la liste, pas la guerre ! Surtout si c’est pour aller tuer son prochain. Le politicien leur proposa donc d’assurer la protection des habitants du pays du vent, et de lui rapporter toutes les informations susceptibles de sauver des vies. L’éventualité de reprendre la marche pour veiller à la protection des autres étaient plutôt réjouissante dans l’idée. La question était maintenant de bien s’organiser entre eux à ce sujet, et surtout d’en parler avant toute chose. L’Ancien n’imposerait pas un devoir qu’ils ne voudraient pas remplir. Mais il ne doutait pas trop sur ce point-là. Beaucoup avaient des fourmis dans les jambes, alors reprendre la route leur serait plus que bénéfique !


« Nous devons d’abord soumettre l’idée au vote. », répondit-il avant d’ajouter, « Mais vous pouvez considérer que oui. Par précaution, nous vous enverrons un courrier pour assurer notre réponse définitive. »

Le chambellan ajouta ensuite qu’il avait une mission spéciale à confier à sa Première, seulement s’il lui permettait. Le Gogyou tourna la tête vers celle-ci.

« Demandez-lui. Elle seule peut en juger. », dit-il en souriant légèrement.

La chose était simple ; Se rendre à Suna quelques semaines, observer et s’assurer que le régent, un dénommé « Toshiro Ogami » - jamais entendu parler tiens – convenait à la situation. Aller à Suna ? La demoiselle se mit à réfléchir rapidement. Elle pourrait à nouveau y mettre les pieds, voir le village reconstruit, se balader au marché, aller à la bibliothèque, manger ces friandises étranges que Ruri lui avait fait goûter, sauter sur les toits, flâner dans des rues et… et… Revoir des gens ! Comment allait Ema ? Le temps avait passé depuis ce dîner, et le Kage, Kibô, qui vivait dans la même maison qu’elle, bah n’était plus Kage. C’pour ça que y’avait ce Ogatipi, Okapi… Comment il s’appelait déjà ? Peut-être Ogasalami ? Nan, Ogami ! C’pour ça qu’il était à la place de Kibô. Oui mais pourquoi ? Elle pourrait faire d’une pierre deux coups, en profiter pour la revoir, ainsi que d’autres têtes, et en même temps, récupérer des informations quant à la vie des civils. Oui, ça n’était pas une mission violente ou quoi que ce soit, elle ne voyait pas de problème ! Après avoir réfléchit quelques minutes, elle finit par donner sa réponse.

« D’accord ! J’vois pas l’problème si c’est pour l’bien des citoyens ! J’pourrais revoir des gens, lire des livres et poser des questions ! », dit-elle toute guillerette, « J’vous tiens au courant par courrier ou j’reviens à la fin ? L’chemin est pas très long si j’me laisse porter par le vent. », ajouta-t-elle en souriant.

Revoir Ema tout en aidant à sa manière le pays… C’était pas une mission très ennuyeuse ! Peut-être qu’elle en apprendrait davantage sur ce « Ogatatami » ?

Revenir en haut Aller en bas
http://llythium-art.deviantart.com/
Nouveau
Suchiru Saori
Suchiru Saori
Informations
Grade : Membre du Kyomu
Messages : 1238
Rang : A

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptyMer 26 Oct 2016 - 10:48


La fin de l'errance ? Silver11
PNJ: Chambellan de Kaze no Kuni


Et bien l'accord semble enfin scellé! Ho bien sûr il faudra que l'Ancien le fasse ratifier par les siens lors d'un vote mais à l'entendre il s'agit là d'une simple formalité. Il faut peut-être en déduire que tous les Hashimoto se feront une joie d'embrasser une cause que l'on pourrait qualifier d'humanitaire. Ou alors que le chef de la tribu possède une influence totale sur les siens. Voir les deux. Dans tous les cas le Chambellan ne s'en préoccupe guère. Il a déjà bien à trop se soucier de Kaze sans ajouter à ses préoccupations le fonctionnement interne d'un clan. Aussi intéressant soit-il.
"Soyez certain que c'est avec impatience que j'attendrai votre courrier!" avoue-t'il à l'Ancien. "Mais si vous souhaitez envoyez l'un des vôtres en personne pour me délivrer votre message je m'assurerai qu'il soit reçu avec égard!"
Une manière de lui confirmer qu'ils sont bien des citoyens du Vent à présent. L'homme déporte à présent son regard sur la Première, celle en qui il mise. Son enthousiasme fait plaisir. Elle semble réellement ravie de retrouver Suna et les personnes avec qui elle a pu créer des liens. Et lorsqu'elle parle de lire des livres et de poser des questions, le Chambellan lâche un rire amusé. Ne dit-on pas que le vrai plaisir réside dans les choses simples? Cette jeune femme personnifie cette expression...
"Les rires font cruellement défaut à ce palais depuis que la guerre a commencé!" avoue-t'il. "Ta fraîcheur me rappelle que la vie n'est pas si sombre..."
Elle lui a permis de s'évader un doux instant de la réalité. D'ordinaire ses invités sont bien moins agréables que ça. La Première et l'Ancien lui rappellent pourquoi cette terre et son peuple mérite d'être défendue.
"Quoi qu'il en soit je suis certain que tu trouveras de quoi agrémenter tes journées, oui!" s'amuse-t'il. "Et lorsque ta mission sera terminée vient toi-même me rapporter ce que tu auras pu observer. Tous les rapports du monde ne valent pas une discussion constructive! L'Ancien pourra également être présent s'il le désire. Nous aurons ainsi à nouveau l'occasion de partager une tasse de thé!"
L'un des serviteurs s'avance et chuchote à nouveau quelques mots à l'oreille du Chambellan qui se contente en retour d'un bref signe de la tête. Ce dernier lâche ensuite un bref soupire puis se lève comme pour signifier à ses invités que le devoir l'appelle ailleurs.
"Je ne peux malheureusement pas vous accorder davantage de temps mais je vous remercie pour cette enrichissante discussion!" relève-t'il poliment. "Que le désert guide vos pas!"
Il termine en leur adressant un signe de tête mesuré avant de se diriger vers une porte dérobée. La guerre, malheureusement, n'attend pas...
Revenir en haut Aller en bas
Suna
Hashimoto Ether
Hashimoto Ether
Informations
Grade : Genin
Messages : 372
Rang : B

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? EmptyMer 26 Oct 2016 - 15:16



Apparemment, tout était bon !
Vrai de vrai ? Donc c'était officiel de chez officiel, ils étaient à présent une tribu kazejine, de véritables citoyens du Pays du Vent. Ouaiiiiiiiis ! Et en plus, ils pouvaient se rendre utile aux habitants sans faire de mal à qui que ce soit. N'était-ce pas génial ? Bien sûr que si c'était génial ! Le chambellan n'en avait cure que ce soit par courrier ou en main propre, dans les deux cas, il serait satisfait. Ether était tout aussi satisfaite, pouvant se rendre utile sans renier quoi que ce soit. Le vieux politicien eut un petit rire, intriguant la jeune femme. Il ajouta que les rires manquaient dans le palais du Daimyo depuis le commencement de la guerre. Ah bah on devait sacrément s'emmerder ici alors ! Surtout s'il y était toute la journée... La loose ! Et peut-être pour la première fois, elle ne reçut non pas une critique sur sa façon d'être, mais l'équivalent d'un compliment de la part d'un humain. Ce fut assez déstabilisant, mais cela contribua à alimenter sa joie.


« Voir la vie du bon côté nous empêche de sombrer dans l'obscurité. Tout s'arrang'ra, vous verrez ! Puis si vous avez du repos, v'pourrez toujours v'nir nous voir ! », dit-elle avec une candide innocence, « Quoique... Vous êtes important. Vous pourrez pas v'nir com'ça... J'vous enverrais un p'tit courrier d'temps en temps ! T'façon, faudra bien qu'on vous en envoie pour les nouvelles et tout ça ! »

Il y eut un petit raclement de gorge, l'Ancien lui rappelant sa condition et le degré d'importance du chambellan. Ether comprit tout de suite et se reprit un peu. Faut dire qu'elle n'était pas non plus très habituée à l'autorité et à la hiérarchie entre personnes.

« Euh, excusez-moi. », dit-elle un peu embêtée, « Mais oui, j'viendrais pour rapporter le séjour ! Vous viendrez hein, Ancien ?? », rajouta-t-elle joyeusement.
« Bien sûr. J'apprécierais de connaître les détails de tes observations. », avant d'ajouter, amusé, « Et puis... Je ne refuse jamais une bonne tasse de thé. »

Un serviteur vint ensuite rapporter quelque chose à l'oreille du vieux qui soupira, l'air pas très enchanté de la nouvelle apprise. Sûrement en rapport avec la guerre... Ce dernier se leva et le duo comprit que l'entrevue touchait à sa fin et qu'il était temps de partir. Les deux élémentaires imitèrent leur hôte et se levèrent, reposant par ailleurs leurs tasses de thé. Aujourd'hui avait été une journée plus que fructueuse ! Le clan serait probablement ravi d'entendre les nouvelles qu'ils rapporteraient. Le chambellan les saluèrent et ils firent de même. Un poing contre la poitrine, la tête légèrement inclinée.

« Que le désert guide vos pas. »
« Et qu'il nous protège. »

Puis le politicien disparut et le duo fut conduit vers la sortie.
Les deux Gogyous étaient fiers de l'avancée que venait de faire leur tribu. Ils avaient enfin trouvé la terre d'accueil qu'ils avaient cherchés depuis toutes ces années. Il était temps maintenant d'agir en tant que citoyens de cette contrée et de l'aider. Mais avant ça, il fallait rentrer annoncer la nouvelle et soumettre la proposition des missions de surveillance au reste du clan.


Revenir en haut Aller en bas
http://llythium-art.deviantart.com/
Contenu sponsorisé
Informations

La fin de l'errance ? Empty
Message(#) Sujet: Re: La fin de l'errance ? La fin de l'errance ? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

La fin de l'errance ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Vent :: Kaze no Kuni :: Palais du Daimyô-