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 Difformité (PV Koa)

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Nukenin
Asshu Kaderik
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Message(#) Sujet: Difformité (PV Koa) Difformité (PV Koa) EmptySam 10 Sep 2016 - 17:27

PNJ:


Je rentrais à peine de mission, à cheval, j'avais dépassé le sentier perdu et m'était enfoncé de quelques rues dans Kumo quand je trouvais un certain attroupement dans une sorte de vaste avenue résidentielle, qui se trouvait à à peine quelques mètres de là où j'habitais moi-même. Mon cheval, heureusement demeurait calme, malgré le brouhaha, j'avançais lentement et intrigué, plutôt que de rentrer directement, après tout je n'étais à cinq minutes près, je décidais de voir ce qu'il se passait là-bas.

Il s'agissait de simples habitants qui jetait des pierres sur quelqu'un. Il était exhortait par un prêtre du temple de la foudre à le faire. La victime de cette lapidation était un jeune homme, jeune homme certes, mais impossible de dire son âge, tant sa difformité l'en empêchait. Il avait la peau recouverte de boutons énorme et de boursouflures. "Montre !" "Va-t-en !" lui criaient-ils tous. Je descendais calmement de ma monture une fois que j'en fus assez proche, personne ne m'avait encore remarqué. J’entendis enfin quelque chose d'encore plus surprenant, la voix de Sasha qui criait à chacun qu'ils étaient fou d'agir ainsi. Mais nul ne l'écoutait, car le prêtre continuait de galvaniser la colère des habitants. Je marchais alors patiemment, et découvrit Pic-pic, qui s'accrochait fermement à la main de Sasha. Mes deux filles étaient donc réunis ici, et n'avait pas obéit à mes directives. J'avais ordonné de ne pas se mêler des affaires des autres et de ne pas se faire remarquer... Je savais d'avance que Pic-pic avait dû l’entraîner dans cette histoire, cette petite chipie. D'aucun dirait, que j'aurais quand même pu me speeder un peu, mais je n'étais pas de ceux qui couraient et paniquait devant cela, trop habitué à dévisager la bêtise des hommes peut-être. Je voyais soudain Sasha lâcher Pic-pic pour servir de bouclier à ce jeune-homme difforme. Les jets de pierre cessèrent heureusement, mais le prêtre lui devenait fou de rage.

-Comme oses-tu ! Cette créature est l'enfant du démon ! Va-t-en ! Lui ordonnait-il devant le silence des gens qui n'osaient s'en prendre à une petite fille.
-Non ! Vous êtes tous fou ! Lui rétorquait-elle.

J'éprouvais une certaine fierté à la voir réagir ainsi, elle qui souhaitait, "soigner le coeur des gens". Pic-pic la rejoignait rapidement elle aussi pour servir de bouclier, sous son grand chapeau avec sa petite bouille. J'étais alors presque arrivé à eux, mais le prêtre fit cette fois quelque chose que je ne pouvais laisser passer. Il sortit un fouet de sa longue robe et s'apprêtait à frapper mes filles et le jeune-homme couvert de sang derrière elle. Je brandissais le sabre et tranchait immédiatement ce fouet à distance avant qu'il ne les atteigne. Silence sur le coup, le prêtre, un homme chauve, gras et légèrement édenté, sans doute à cause de son âge avancé se retournait sur moi comme le reste de la population.

-Personne ne se met en travers de la puissance de la foudre ! Me criait-il.
-Ce n'est pas la foudre que je vise c'est toi, lui répondais-je très simplement en continuant d'avancer.
-Snow ! Me criait Sasha soulagé.

Je m'approchais de mes filles et du jeune-homme en ignorant les beuglements du prêtre dont j'étais tout à fait désintéressé. Aucune colère ne ressortait, je ne lui en voulais pas d'avoir désobéit si ce fut pour s'interposer devant pareille injustice. Pic-pic courait alors s'accrocher à ma jambes, comme le ferait n'importe quelle petite fille. Sasha avait décidément du mal à la tenir. Je posais ma main son chapeau en souriant sous mon heaume.
-C'est des méchants !
-C'est rien c'est rien.
Lui disais-je sans perdre mon sourire. Sasha, ramène-la à la maison s'il te plait.

Elle s'emparait de Pic-pic qui sentait bien cette fois qu'il valait mieux obéir, alors je m'approchais du jeune-homme complètement apeuré. Je posais un regard sur lui, ce regard, qui le fit un bref instant, se sentir à nouveau considéré comme humain.
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Qui sait depuis combien de temps il n'avait pas eu ce droit. Mes filles avaient maintenant déguerpit et lui, il était au sol, encore plus enlaidit qu'il ne l'était déjà par les plaies que les pierres lui avaient causées. Je sentais la peur en lui, comme si jamais il ne fut aimé de qui que ce soit, mais je ne faisais pas de mélodrame, je n'en aurais de toute façon pas eu le temps car le prêtre reprenait derrière nous en milieu de ce petit attroupement.
-J'irais me plaindre directement à qui de droit ! Shinobi !

Je me retournais et le regardais avec une certaine hauteur avant de lui répondre paisiblement tout en rengainant l'épée au fourreau.
-Je ne suis pas Shinobi. Va, te plaindre, personne n'écoutera... prêtre.
-Blasphème !


J'enveloppais le jeune-homme de ma cape, et je découvris qu'une fois à l'abris du soleil, ses boursouflures et ses boutons disparaissaient lentement. Ainsi, il avait une maladie qui lui interdisait la lumière du jour, c'est ce que j'avais conclu.

-Tu peux marcher ? Lui demandais-je simplement.
-Oui... Me répondit-il bassement.

Prit sous ma cape il se redressait enfin et personne n'osait recommencé la lapidation, mon armure rendait cela inutile de toute façon et les gens sentaient qu'il n'était plus question de cela, alors petit à petit, ils se dispersaient sous le regard et les brimades du prêtre, qui lui, n'en démordait pas.

-Mais où allez vous ! Revenez !
-Tu devrais t'en aller toi aussi.
-J'emmène ce monstre avec moi alors !
-Viens donc le prendre... Si tu peux.


Nous nous regardions alors, passablement, ni violence ni haine je ne lui dévoyais, mais il savait, qu'il n'avait pas les moyens de me forcer à quoi que ce soit alors quand il continuait de râler je me disais qu'il essayait simplement de sauver sa fierté.

-Les Dieux te puniront pour ça !
-Et bien qu'ils descendent, pour l'heure, je ne les vois pas. Il n'y a que toi, moi et lui.


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Message(#) Sujet: Re: Difformité (PV Koa) Difformité (PV Koa) EmptyMar 13 Sep 2016 - 23:22

Koa observait. Du haut du toit, accroupie, les coudes en appui sur ses genoux, la fraicheur des hauteurs fouettant doucement les pans de son couvre-chef un peu etrange, ressemblant à des oreilles de panda roux en un peu plus pointu. Ses iris clairs captaient le spectacle horrible avec un détachement presque anormal. Que faisaient-ils tous? Etait-ce cela qu'elle devait défendre? Est-ce cela que l'équilibre du monde lui proposait? Les faibles devaient-ils être éliminés selon les yeux des ignorants ou selon les yeux des sages? Aucun de ceux là ne l'étaient. Un parfait amas d'ignards qui suivaient un cochon un peu trop braillard à son gout. Qu'il pouvait être épuisant ce gros type en toge usée et certainement mal lavée... Elle n'osait pas se rapprocher. Elle était bien là haut à regarder le monde, comme un enfant sur une fourmilière... a la différence que les fourmis, elles, elles porteraient des milliers d'entre elles vers la lumière. Eux, ils portaient tout au plus leur inutilité bras tendus, chargés de pierres, mais certainement pas la fierté d'un peuple, ou l'humilité de la vie. De quel droit pouvaient-ils juger si un être à la droit de vivre ou non? La vie elle-même ne choisit-elle pas pour nous, qui est assez fort, qui a sa place et où? Pourquoi tant de violence et de cri pour un homme qui ne parait pas si menaçant? L'humain est une créature injuste et pitoyable quand elle est mal instruite et mal guidée. Crétins de bas étage, viscéralement reproductif... Kumo n'irait pas à la gloire avec un peuple aussi suffisant... Pourtant elle ne bouge, pas, telle une statue de couleur, et observe ce deux gamines se foutre dans le chemin. Et bien , le masochisme n'a pas d'âge il semblerait. Que trafiquaient-elles? Curieuse suite qui captive la jeune moine, qui lâche du regard cette foule rageuse pour détailler les deux mômes humanistes. Cela devient intéressant. Peut-être que les dieux accordent plus d’intérêt que prévu à l'existence de ce pauvre homme puisqu'ils sollicitent des interventions extérieures. Et toi, Maskine, tu en penses quoi de tout ça...

D'abord ces mômes, puis cet homme étrange. Elle l'a parfois croisé, mais ces êtres là ne s'arrêtent jamais sur les gens ordinaires, et elle en fait partie. Il se dit non shinobi... pourquoi est-il là alors? Quelle cause défend-il, n'est-ce pas celle de ce village? Et ce prêtre qui ne cesse de hurler comme un inquisiteur qui a trop bouffé. Il y a peu de choses que Koa ne supportent pas au point de perdre son sang froid. L'une d'entre elle est la déformation du terme de "foi"... quand des enfoirés comme ce porc marche avec leurs pieds dégueulasses sur une chose qu'il n'arrive pas à concevoir, en la prônant pourtant. De quel droit. Il n'a aucune idée de son parjure aux yeux d'une vraie moine kiezan, une kiezan qui a enduré cette foi, qui l'a amplifié en elle, jusqu'à ce qu'elle soit concrète et puissante. Ce pourceau imbuvable ne sait pas. Il ne sait pas. Ses oreilles sifflent et elle se lève lentement avant de disparaitre derrière le toit. Et là où la foule s'éloigne, une autre silhouette fend leur mouvement opaque, comme un couteau lentement dans le beurre. Elle ne le lâche pas du regard. Comment le pourrait-elle? Inquisiteur de pacotille tout juste pour bon pour bénir une volaille déplumée... Sous son masque, un faciès dur et impassible ne pipe mot et son déplacement silencieux ne fait rien remarqué à ce gros tas qui continue de menacer cet homme lapidé et son sauveur. Certains villageois s'arrêtent reconnaissant un peu la genin, qui les a parfois aider. Elle ne dit mot mais elle est serviable, agissant pour le bien du village comme son maitre lui a appris. Ne perturbe pas l'équilibre, sois bonne et loyale avec ton prochain. Soit. Mais cet homme perturbe l'équilibre le sien, celui de cette foi si précieuse qui constitue tout son être.

-Les Dieux te puniront pour ça !
-Et bien qu'ils descendent, pour l'heure, je ne les vois pas. Il n'y a que toi, moi et lui.

-Et si je brulais ton foyer ce soir...jusqu'à ce que ta peau se décolle et que demain, elle s'étale sur ce sable. Qui crois-tu que les villageois lapideront? doucement expiré dans le dos de l'homme imposant, qui sursauta et s'éloigna sur le champ du soupir rauque et pourtant si féminin et calme. Devant lui, une jeune femme d'un pauvre mètre cinquante huit... ah les hommes et leur suprématrie physique... Il hausse les sourcils et commence à rire gras.
- Une gamine. Comment oses-tu me proférer des menaces? Tu es de mèche avec ce traitre!
- Il n'me connait pas. Cesse donc de brailler, cochon trop vite engrossé.
Elle s'avance doucement, ôtant ses gants pour les caler dans une poche sur sa taille. Son regard n'a rien d'amical.
- Tu prétends servir les dieux? honte sur toi et tes semblables. Vous n'avez de cesse de cracher votre venin, sans avoir jamais connu la foi ultime, celle qui fait que ton cœur, ton corps et ton âme sont entièrement dévoués à celui ou celle que tu pries...
- Tu ne m'impressionnes pas, sale catin! Gard.... !!!
BAM. Un mot murmuré, et le gros cochon se retrouve plaqué au mur, pas une baffe astrale furtive mais bien diminué pour ne pas le tuer... Elle ne bouge pas et le regarde, les doigts repliés sur son propre menton.
Sonné, il retombe flasquement au sol. Elle avance lentement, le toisant froidement du regard.
- Voila ce que les dieux offrent à ceux qui le méritent. Ne t'avises plus jamais de prôner une foi erronée, et tu ne perturberas plus l'équilibre de ce monde...Je m'en assurerai.
- Tu es un m...
- Tu me fatigues... , finit-elle blasée, abaissant sa main, se désintéressant de lui. Et fais un régime... ton coeur n'en a plus pour longtemps... cochon...

Après quoi elle regagne lentement le centre de la place et remarque un objet terni dans le gré effrité au sol. Il se baisse et le prend, un médaillon d'argent usé... Il n'a aucune valeur pour elle, mais... il relève les yeux sur le duo un peu plus loin, restant un instant immobile, puis marche jusqu'à eux, jusqu'à pouvoir tendre l'objet au blessé, croisant le regard de l'homme en armure. Et pour seule justification à son intervention, elle dit doucement:
- J'ai les oreilles sensibles. Il criait trop fort.
Ah oui, en effet, argument de poids hein. Une prochaine fois peut-être Koa pour une argument potable.
- Je crois que c'est à toi.


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Message(#) Sujet: Re: Difformité (PV Koa) Difformité (PV Koa) EmptyMer 14 Sep 2016 - 13:46

Une moine,... me disais-je lorsque cette curieuse créature intervenait. Une moine dont j'ignorais la confession, mais certainement pas de la même école du prêtre qu'elle corrigeait. Elle était donc Shinobi de Kumo. Je gardais le jeune-homme sous ma cape, tout en observant et écoutant cette intervention. Je la trouvais un poil vulgaire et surtout très violente pour une individu sensé présenter la volonté divine. Si tant est qu'il en existe une, équilibre du monde prône-t-elle, comment pourrait-elle prouver que les agissements de ce gros lard repoussant ne ferait pas partis de l'équilibre qu'elle invoque ? Dieu est l'incompréhensible incontestable, chacun peut y mettre les contours qu'il souhaite, chacun peut s'y soumettre,... ou pas.

Bien entendu j'appréciais intérieurement ses méthodes, même si je ne pouvais pour ma part m'y soustraire de la même façon. L'expérience que j'avais de la violence m'avait apprit à l'employer dans la plus strict justesse. Surtout, la chose qui m'amusait le plus, c'est que finalement, même si elle avait le meilleur rôle, elle agissait aussi au nom d'un Dieu, contre un autre. Je plissais le regard sur elle alors, sans cesser de l'observer. Elle le mettait à terre facilement, le molestait et le réprimandait. Fort bien en soi, mais pourquoi pas en son nom propre ? N'était-il pas assez noble pour avoir à se payer la syllabe de Dieu ? Deus lo vult ? Encore une fois j'entendais cette simple excuse. La foi, comme emprise juste sur l'âme qui conduit l'être vers les sphères inaccessible de la spiritualité, jusqu'à ce que la dévotion inébranlable y soit trouvée. Ce discours je l'avais entendu de si nombreuses fois, de tant de personnes différentes.

Pour ma part je n'agissais pas au nom d'un Dieu quelconque, j'agissais en mon propre nom. Dieu... Soumet-toi corps et âme à ton pays et ton Dieu s’appellera Nation. Dieu porte simplement le nom de tout ce que nous mettons au-dessus de nous, en vertu de la sacralisation d'objets et d'idées enfournés de gré ou de force dans l'esprit des gens à leur enfance. Et que je mette ma lame sous ta gorge, soudain entièrement à ma merci, et ton Dieu, ce serait moi, disait autrefois, il y a si longtemps,... mon maître.

Le prêtre choisissait enfin de se traîner loin de nous et d'abandonner tant ses élucubrations malsaines que sa volonté de punir un innocent sur la base de sa laideur. Ni la moine, ni moi n'en faisions plus grand cas à ce moment. La foule était dispersée et l'orage passé. La moine ramassait alors un objet, un médaillon d'argent qu'elle présentait au jeune-homme sous ma cape. Il en sortit, ce que je laissais faire et il s'en saisit pour le repasser autour de son coup. Je ne cherchais pas à en savoir plus sur le moment pour ma part. Il replaça sa capuche sur la tête, pour se cacher de la lumière et nous parlait enfin.
-Merci beaucoup à vous deux... Je sais pas comment je m'en serais sortit cette fois.
-Il te faut un médecin pour soigner ces plaies. Lui disais-je.
-Les médecins ne veulent pas s'occuper de moi. Je suis incurable, et pour les plaies,... ça guérira tout seul.

J'ôtais en suivant le heaume de ma tête pour découvrir mon visage à la fois au jeune garçon et à la jeune moine. Je me contentais de le regarder lui, quelques instants puis je m'approchais pour lui prendre les joues entre les mains avant de le lui dire très simplement.
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-Tu n'es pas plus laid que le monde qui te juge.

Je le lâchais en suivant pour me redresser et faire face à la moine, je lui fis un regard que je la laissais interpréter elle-même, j'étais de nature à ne pas dire ce que je pensais, ou en tout cas, à très bien mesurer mes mots, mes gestes, mon être et mon coeur, bref, dans ce regard, elle pouvait lire ce qu'elle souhaitait sans forcément être dans le vrai, puis enfin je lui ajoutais dans le même temps.

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-Vous avez le sang bien chaud pour une créature qui porte la parole divine, mademoiselle. Même si, il faut le dire, vous êtes dans votre droit. J'ose espérer que toutes vos brebis ne sont pas rétablis dans votre juste chemin par des gifles. Mais le moins que vous puissiez faire maintenant est de vous présenter. Je suis pour ma part Snow. Juste Snow. Comme toi d'ailleurs mon garçon.
-Désolé mais je n'ai pas de nom, personne ne m'en a donné.
-Je crois possible de remédier à cela.

Et le jeune sentit pour la première quelque chose d'immense, que la plupart des gens n'ont pas conscience d'avoir, son existence était reconnu.

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