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 4. S'en débarasser (Fin)

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Le Patriarche
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Message(#) Sujet: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptyDim 13 Mar 2016 - 15:08

Il avait totalement pris le dessus sur ses premiers adversaires, à savoir les Shodaime et même Gogyou Makka. Sa supériorité était presque aussi flagrante que lorsqu’il avait affronté les cinq shinobis de Kumo et du Shûkai. Mais que ce soit de son fait ou pas, la destruction totale de ses quatre adversaires réanimés ne semblait pas l’avoir surpris. Le Patriarche continuait d’avancer avec le pas ferme et le visage déterminé et pourtant si calme. Difficile d’imaginer que cet homme, pourtant si apaisé, projetait de s’en prendre au Furyou primordial qu’était Obli. Il n’était qu’à quelques dizaines de mètres de l’escalier de marbre.

Mais il s’arrêta. Face à lui, de nouveaux adversaires. Il regarda le trio, sachant pertinemment que contrairement aux Edo Tenseï, ils n’étaient ni immortels ni inépuisables. Et surtout, ils n’avaient ni la force ni la réputation que pouvaient avoir Gogyou Makka ou les fondateurs des villages. Alors pourquoi s’opposaient-ils à lui ?
    « Le courage est un concept que les hommes ont créé pour justifier des décisions qui en réalité n’étaient que pure… »
Son dernier pas fut plus lourd que les derniers, et son regard tutoya chacun des trois ninjas qui lui faisaient face.
    « … folie. Le courage n’existe pas, seule la foi peut nous faire dépasser notre propre condition. »
Un Kumojin, un Sunajin et… Oterashi Yanosa, un membre parmi les plus hauts gradés de l’Empire des Pays Neutres. Au moins, il y avait quelqu’un avec un minimum de réputation et d’expérience au sein de ce groupe qui encore une fois, semblait être bercé dans l’illusion que les villages ninjas pouvaient pleinement s’unir. Que nenni, l’Ordre shinobi était révolu.

Il s’adressa donc tout d’abord au Shûkaijin, sans faire varier le moindre trait de son caractère ni aucune ligne de son visage ferme.
    « Oterashi Yanosa, Kusa no Kuni est un pays trop proche du mien pour que je ne puisse pas déjà avoir entendu parlé de toi et de ton importance au sein de l’Empire. Pourquoi vous opposer à moi, alors que je ne cherche qu’à nous débarrasser de cette immondice qu’est ce Furyou primordial ? »
Est-ce qu’ils voulaient empêcher quiconque de s’emparer des pouvoirs que détenaient Obli ? Peut-être. Le dialogue semblait être une option premièrement choisie par le Patriarche… mais également une fenêtre de tir pour le trio qui lui faisait face. Il ne restait qu’à voir ce que les trois ninjas choisiraient : attaquer par surprise tandis que l’homme de foi parlait, ou poursuivre le dialogue en espérant le convaincre de renoncer ?

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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptyDim 13 Mar 2016 - 16:58

Seule Gogyou Makka, celle pour laquelle il avait combattu à l'époque où ses convictions à lui n'allaient pas beaucoup plus haut que le niveau du sol, tenait encore tête au Patriarche, que ce soit sur le plan verbal comme celui du combat. Elle avait beau être une réincarnée, elle disposait manifestement de tout son libre arbitre et de toute sa verve de l'époque... une preuve que l'invocatrice, à quelques lieux de là, avait décidé comme pour les Shodaime de laisser à tous ses Edo Tensei leur personnalité d'origine. Un choix qui se respectait... Mais qui demeurait un tantinet étrange malgré tout. Si Yanosa s'était aussi refusé à imposer quoi que ce soit à son unique réincarnation de l'époque, il n'en était pas moins au courant des effets bénéfiques que pouvaient revêtir un contrôle total sur une invocation de l'autre monde. Cette dernière, si sa personnalité était effacée, pouvait déployer son plein potentiel en continu et sans une once d'hésitation, de remord, ou de colère superflue. La « morale » de l'invocatrice prévalait-elle sur les résultats obtenus par ses sbires, qui avaient jusque là tous été vaincus à plate couture par les arts moniaux du Patriarche ? Aux yeux du guerrier rouge, la situation semblait un tantinet trop tendue pour se permettre ce genre d'approximation...

Aussi, alors qu'il gardait un œil sur l'échange qui avait encore lieu entre la Gogyou et son ennemi historique, il laissa son ouïe se frayer un chemin jusqu'aux deux individus au loin, le dénommé Jiseyama, vraisemblablement allié du Patriarche, et l'invocatrice qui se disait son antagoniste. A cette distance, seules deux silhouettes se détachaient de l'horizon... Mais en amplifiant les sons en provenance du duo, Yanosa put récupérer la plupart du contenu de la conversation qui semblait avoir lieu entre les deux énergumènes, et il était tout à fait en dessous de la vérité d'affirmer qu'il resta pantois à l'écoute de ces paroles échangées. Le jashiniste tourna rapidement les yeux successivement vers l'un, puis vers l'autre de ses alliés de circonstance, se retournant vivement sous le coup de la pression vers Obli, toujours immobile sur le plateau en marbre. Inutile de tergiverser plus sur la question, il fallait qu'il le leur dise, avant que le Patriarche n'en ait complètement fini avec Makka.

« Écoutez-moi bien tout les deux : nous sommes seuls. L'invocatrice et l'homme au masque sont de mèche. La défaite des Shodaime avait été préméditée, et ils projettent de sceller Obli à l'intérieur de cet homme, Jiseyama. Si vous voulez vivre... Ne tentez rien. »

Le constat pouvait certainement sembler paradoxal, mais la conclusion à laquelle était arrivé Yanosa était sans appel. Mathématiquement, il était complètement inutile de tenter quoi que ce soit contre le Patriarche qui, sous leurs yeux, venait par un biais inconnu de littéralement renvoyer la Gogyou de feu à l'état de poussière cendrée. Si le guerrier rouge aurait aimé se mesurer à un tel maître dans l'art du corps-à-corps, et qui plus est, un homme dont la défense semblait en tout point parfaite en apparence ? Oh que oui. En son for intérieur, il en mourait d'envie, seulement... Seulement, il y avait Obli. L'aboutissement ultime et contre-nature des expérimentations des Uchiha, il y avait de ça des décennies. Une arme, rien de plus, à la stabilité tout à fait relative, et qui hisserait sur un trône suprême de puissance quiconque parviendrait à en maîtriser le pouvoir... ou, possiblement, qui mènerait cette même personne à la ruine, en entraînant une partie du monde avec elle. C'était cette arme, qui était en jeu, et maintenant qu'il était conscient que ses véritables alliés se comptaient ici sur les doigts d'une main, il était devenu totalement futile de tenter d'en limiter l'accès. Combattre le Patriarche ? Quand bien même ils auraient pu le tenir en échec, voir prendre l'ascendant, Jiseyama et l'invocatrice n'auraient qu'à guetter une opportunité de les prendre à revers pour réduire leurs efforts à néant. Se ruer, donc, vers ce même Jiseyama et son amour morbide ? Ce serait laisser le moine libre de faire ce qu'il voulait d'Obli, et étant donné le niveau de compétence en Fuuinjutsu qu'il semblait posséder.... Non, aucune de ces deux solutions n'était viable.

A peine mis en jambe par ses précédents affrontements, le Patriarche approcha à pas mesurés, calme, résonnant d'une plénitude aussi infinie que ne semblait l'être son pouvoir. Il s'adressa d'abord au trio, puis en particulier à l'Onshi de l'Empire après avoir effectué un dernier pas lourd et empreint d'une sourde puissance. En apparence relâché, tâchant de se maîtriser en gardant ses collègues d'infortune à l'oeil, Yanosa fit un pas, puis un autre, sur le côté, se désengageant physiquement et symboliquement de la défense d'Obli.

« La foi, hein... ? Comme celle que tu espères que nous placions dans tes dires, Patriarche... ? Jiseyama... nous savons ce qu'il compte faire, avec ta complicité. Tu dis vouloir détruire cette chose, mais ne serait-ce pas qu'un pieux mensonge pour tenter de nous épargner... ? Pour sûr, tu as fait un étalage très convaincant de tes capacités, en terrassant tour à tour toutes ces légendes, et nous balayer, nous, doit te sembler une tâche tout aussi banale à accomplir. Mais... tu respectes la Vie, vraisemblablement.

A moins que... tu ne sois vraiment convaincu d'être là pour réduire l'existence d'Obli à néant ? Dans ce cas, je te prie de croire... que tes « amis » n'ont aucune intention de suivre ce plan de route. Quoi qu'il en soit... Je t'en prie. Fait ce que tu as à faire avec cette chose. Peut-être allons-nous avoir la chance d'assister à la naissance d'un demi-Dieu... Un être capable de bafouer toutes les croyances et d'imposer les siennes au monde. Ou bien...
 »

Il laissa sa phrase en suspension. Si il devait agir, ce n'était pas maintenant, et il espérait que ses compagnons improvisés en viendraient au même constat. Si une opportunité devait se présenter d'éliminer Obli de l'équation, alors elle le ferait bien assez tôt, une fois que ce Jiseyama se serait rapproché...



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Message(#) Sujet: Re: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptyDim 13 Mar 2016 - 19:51

L'invocatrice partit au côté de Jiseyama un peu plus loin et nous nous retrouvâmes face au Patriarche au côté des Shodaime et de Gogyou Makka. Sous nos yeux, le Patriarche réussit à défaire les Shodaime avec une facilité déconcertante. Je ne pus me permettre d'intervenir dans ce combat, je me contentais de regarder, impuissant les Shodaime en difficulté. Comment les fondateurs des grands villages pouvaient être défaits si facilement ? Ces derniers étaient immortels et inépuisables grâce aux effets de la technique interdite, pourtant, ils avaient été facilement vaincus par un vivant.

Je pus assister à un combat titanesque devant lequel je ne pus réellement suivre tout son déroulement. Les trois Kage étaient vaincus au sol, tandis que le Patriarche ne possédait pas même une égratignure, comme s'il n'avait rien fait. Face à cette démonstration, j'étais complètement ébahi. Je n'avais pas peur pour moi, pour ma vie, je n'avais pas peur de mourir. La vie d'un Shinobi et la mort vont de pair, un Shinobi flirte avec la mort. En embrassant la carrière de Shinobi, j'avais accepté la mort. Néanmoins, il y avait bien une chose qui me terrifiait.

En effet, face à ce que je venais de voir, il n'y avait aucun espoir possible. S'il a réussi à terrasser des Kage immortels sans aucun souci, personne ne pourrait pouvoir le terrasser qu'il soit vivant ou mort. Le monde était donc condamné, l'ordre était menacé et je ne voyais personne capable de nous en sauver quand bien même les quatre nations s'allieraient. En soi, il n'y avait aucun espoir de pouvoir défaire le Patriarche.

Gogyou Makka ne fit que confirmer ce que je pensais : le Patriarche était quasiment invincible. D'ailleurs, elle fut terrassée de façon étrange puisqu'elle recracha quelque chose puis tomba au sol. Il ne l'avait pas touché, comment avait-il pu réussir à la vaincre ? Peut-être que ce n'était pas lui, mais il ne semblait pas surpris de ce qui s'était passé, comme s'il s'y attendait. Il pouvait peut-être l'avoir atteint sans que nous ne puissions le voir. Un Genjutsu ? Je ne savais pas, mais j'étais sûr qu'il était capable d'utiliser le Taijutsu et le Fuinjutsu.

Je pus analyser les paroles du Patriarche et il semblait attendre quelque chose de nous. Il n'a même pas essayé de nous tuer, il se contentait de nous parler. Il s'adressa surtout au Shukaijin qui se faisait appeler Oterashi Yanosa. Dans ce trio, c'était celui qui se distinguait le plus. Il semblait avoir une certaine importance au sein du Shukai et en particulier au sein de Kusa no Kuni et cela, intéressait visiblement le moine. Je me contentais d'écouter et d'observer la réponse de Yanosa.

Ce dernier se retourna avant de nous affirmer que nous étions, en réalité, trois contre le moine, puisque l'invocatrice a décidé de se ranger du côté de nos ennemis. Jiseyama avait-il réussi à convaincre Irana ? Yanosa affirma le contraire en disant que nous avions été piégés et que cette dernière était du côté de nos ennemis depuis le début. Il nous conseilla de ne rien faire. Mais était-il de confiance ? Peut-être que lui aussi était aussi rallié à l'ennemi.

Qui plus est, il faisait partie du Shukai, il était l'ennemi de Kumo et il pouvait trouver de l'intérêt à me tromper. En effet, étant le seul Kumojin, si je mourais ici, je ne serais pas en mesure de dévoiler toutes ces informations au village et Kumo n'aura aucun moyen d'être au courant de ce qu'il se passe réellement, le Shukai aura donc un tour d'avance ; néanmoins, force est de constater que nous avions tiré les mêmes conclusions : il fallait ne rien faire, du moins, pour le moment.

    "D'où tiens-tu ça ? Tu n'aurais pas pu le dire plus tôt ?"


Comme toujours, je me contentais d'observer et d'agir en solitaire tout en m'adaptant aux deux autres Shinobi. J'écoutais ce qui se disait, observait ce qui se faisait. Une chose est sûre : à nous trois, nous ne pouvions aspirer à le vaincre par la force brute. A plus forte raison en ayant l'invocatrice et la Kunoichi contre nous, mais cela ne voulait pas dire que nous ne pouvions pas les stopper. J'en savais déjà assez, je pouvais rentrer au village pour informer le Raikage, mais je pris le risque de rester, sentant que je pouvais faire quelque chose pour le monde, quitte à en mourir. Yanosa prit la parole, je l'écoutais attentivement tout en observant la réaction du Patriarche.

    *Il essaye de semer la zizanie dans leur alliance. Il tente de manipuler le Patriarche. C'est bien tenté, mais à peine visible... ça ne marchera pas* - Pensais-je en regardant Yanosa.


Il ne cachait pas ses intentions, le Shinobi de l'empire semblait vouloir monter le Patriarche contre Jiseyama et il ne s'en cachait pas. Il voulait peut-être que nous comprenions sa stratégie. Ce trio était improvisé et nécessitait donc une certaine adaptation surtout au vu de la gravité et de la complexité de la situation. J'essayais de comprendre Yanosa qui semblait avoir beaucoup d'expérience, une grande réputation et il semblait avoir des connaissances que je n'avais pas, il semblait maître de la situation.

    "Quel est ton but ? Pourquoi fais-tu tout ça ?"

    "Tu dis vouloir vaincre Obli, je ne doute pas de ta force, mais penses-tu réellement en être capable ? Il s'agissait d'Obli, un furyou tout de même, pourquoi veux-tu le vaincre ? Que comptes-tu obtenir de tout ça ?"

    "Tu as déclenché toutes ces catastrophes à Suna, mais je ne pense pas que cela ait un quelconque lien avec Obli. Suna organisait l'examen Chuunin réunissant des Shinobi du monde entier et de tous les villages. Tu n'as donc pas de problème avec Suna en particulier, mais l'ordre en lui-même, enfin... avec les quatre grands villages. Tu aurais pu te contenter de vaincre Obli secrètement, mais tu t'es contenté d'attirer l'attention du monde sur toi en attaquant le monde, lui-même, avant de venir le vaincre. Non... en réalité, quels sont tes objectifs ?"


Il ne semblait pas refuser le dialogue. L'analyse de Yanosa était vraie, il avait un attachement pour la vie. Peut-être était-ce réel ou voulait-il nous le faire croire ? Il ne s'attaqua pas à nous, il semblait plutôt vouloir faire en sorte que nous venions à ses côtés par le biais du dialogue en restant pacifique et en évitant de devoir nous tuer alors qu'il pouvait le faire sans réel problème. Il ne souhaitait pas non plus nous empêcher d'informer nos villages respectifs des révélations dont nous avions été témoins, sinon il nous aurait déjà tués. Nous avions peut-être de l'importance, il avait peut-être besoin de nous pour son objectif et je devais peut-être jouer sur ça.

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Message(#) Sujet: Re: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptyMar 15 Mar 2016 - 22:18

L’œil visible du Sunajin n’avait rien perdu du spectacle. Ou plus exactement du massacre. Les fondateurs du système shinobi ainsi que la redoutable ennemi public numéro 1 d’il y a quelques années s’étaient tous faits balayés avec une facilité déconcertante par cet homme. Pour Kumonosu qui pensait avoir tout vu avec ce membre de l’organisation Kaiho-sha, il n’était pas au bout de ses surprises apparemment.

Dire que ce trio totalement hétéroclite était le dernier rempart entre celui ayant terrassé les grands du passé et la menace internationale de ce monde. Si ce Patriarche se mettait à leur rire au nez, ce serait compréhensible. Le marionnettiste ne prendrait pas mal la chose. Il avait déjà eu le droit aux discours encourageants et bénéfiques des supérieurs Kumojin et Sunajin lors de son précédent affrontement. Va savoir ce qui l’attendait maintenant. Peut-être serait ce différent vu l’ennemi qu’ils affrontaient ici.

Ou pas. Celui qui s’avérait être du Shûkai leur apprit qu’ils avaient été dupés en réalité par celle-là même qui les avait menés ici. Et il s’improvisait chef de délégation. Et son premier ordre en tant que tel était : de ne rien faire. Même schéma, même combat, même rôle. Si la situation n’était pas si critique et délicate, Kumonosu aurait posé séant à terre, le visage dans les mains en attendant que ça se passe. Mais il allait devoir faire pâle figuration encore une fois. Cette simple idée l’agaçait et l’énervait en même temps. Leur opposant s’avança à pas mesurés mais témoignant directement de la futilité de leur opposition. Comme s’il était nécessaire de le préciser. Kumonosu ignorait un peu qui l’entourait, même si le moine fit mention du nom du fameux Shukajin qui semblait connu. L’autre quant à lui n’était pas connu. Comment se débrouiller dans une telle situation ? Et quel intérêt à les faire venir là ?

Mais quel intérêt à s’opposer au Patriarche ? Au-delà de sa puissance évidente, il était ici non pas pour aider ces gens mais pour détruire le Furyou. En quoi était-ce une mauvaise chose ? Aussi Kumonosu ne fut pas surpris de voir le dénommé Yanosa s’écarter d’un pas comme le laissant passer. Mais il rentra dans le jeu de la discussion. Il est vrai que leur interlocuteur semblait plutôt loquace. Plus que le dernier qu’avait dû affronter le marionnettiste. C’était peut-être leur seule échappatoire. C’était sûrement un miracle qu’il soit sorti indemne de son combat jusque-là, contrairement au Kumojin de tout à l’heure. Il valait mieux ne pas tenter le diable une deuxième fois. La seule différence ici était le fait qu’il ne leur avait pas demandé explicitement de déguerpir, malgré son faible niveau. C’est bien, il y avait au moins une évolution sur ce point.

L’autre membre du trio désuet prit à son tour la parole, emboitant le pas au Shukajin. À quoi rimait tout cela exactement ? Est-ce qu’ils s’entendaient ?! Etaient-ils réellement en train de débattre sur la possible extermination d’une telle menace ? Quand bien même les deux autres responsables de cette rencontre en décidaient autrement, le Patriarche n’avait eu aucun mal à se débarrasser d’adversaires tout aussi redoutables. Pourquoi ne pas l’aider ? Cette rencontre était un véritable bric-à-brac spirituel. Ne s’y retrouvant même plus, le Sunajin préféra laisser la parole à ceux qui s’en sentaient dignes. Même s’ils n’avaient pas plus de légitimité que lui mais Kumonosu respectait ici un principe que beaucoup gagnerait à respecter. De ceux qui n’ont rien à dire, il préférait encore ceux qui se taisent.
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Message(#) Sujet: Re: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptyMer 16 Mar 2016 - 18:04

L’être blanc était arrivé en une fraction de seconde, s’interposant entre le Patriarche et les trois ninjas qui semblaient décider à s’opposer à lui. Et tous les quatre furent tétanisés de le voir. Obli semblait leur faire face, tous à la fois, être omniscient et totalement supérieur qu’il était. Du haut de presque deux mètres, sa pureté contrastait avec la noirceur de ses desseins. Mais est-ce que ces derniers étaient toujours aussi confus ?

Oui. Car lorsqu’il parla, sa voix semblait être composée de différentes entités. Chacun de ses mots semblait être prononcé par pas moins de six personnes. Il leva sa main et pointa de son maigre doigt Jiseyama – de nouveau masqué – qui approchait.
    « Toi, je te reconnais. Tu t’es servi de tes pouvoirs spirituels pour m’influencer… Mais cet orbe que tu m’as fait créer, il n’était en rien quelque-chose d’utile pour moi. Où l’as-tu caché ? »
Tous les instigateurs de cette rencontre étaient figés. Le chakra d’Obli était si immense et infini qu’il en devenait incompréhensible. Parmi les cinq personnes présentes, seule le Patriarche semblait encore à peu près libre de mouvements. Mais le Furyou primitif ne s’y intéressait pas, il sondait l’esprit complexe du dénommé Jiseyama. Et il ne tarda pas à y lire comme dans un livre.
    « … je vois. C’est donc là-bas que l’orbe se trouve. Tu leur as donné, à eux. »
Des paroles presque vides de sens pour les trois « experts en Fûinjutsu », mais Jiseyama comprenait. Son esprit avait été violé par quelqu’un qui était tout simplement indéfiniment plus puissant que lui. Mais il ne perdait pas espoir, le Patriarche allait s’occuper de lui.

C’est d’ailleurs vers le maître des moines de Maskine que l’être pur sembla se tourner.
    « Je vais te sceller, misérable Furyou ! »
Une voix sortie de nulle part, qui appartenait à un homme, principal mercenaire de l’île de Hai no Kuni. Il avait bondi sur Obli mais s’était aussitôt retrouvé figé dans les airs. Comme si un misérable ninja pouvait faire quelque-chose contre lui, le Furyou inclina sa tête, dubitatif.

Il y parcourut rapidement l’esprit de cet homme. Ancien ninja défenseur de la liberté du Pays de la Cendre, il ressentait une profonde haine envers les Furyous depuis qu’il avait vu son pays ravagé par Gogyou Makka. Se jugeant défenseur de l’île, il avait cru qu’il pourrait sceller les pouvoirs d’Obli…
    « Pathétique. »
Sans même bouger d’un pouce, le corps du pauvre ninja d’Hai no Kuni se retrouva projeté à une distance d’un kilomètre avec une violence telle que son corps fut brûlé par la vitesse. Il succomberait de ses blessures dans la minute s’il n’était pas déjà mort.

L’être inégalable reporta son attention sur ceux qui étaient près de lui. Puis, il sembla de nouveau s’intéresser au Patriarche.
    « Je n’ai pas encore totalement dompté les esprits des cinq Furyous primaires, mais cela ne m’empêche en rien d’être totalement supérieur à chacun d’entre vous et même à toi, qui te fait appeler Patriarche. Ta puissance est grande, comparée à celle de tes compères, mais il faudrait des centaines de personnes comme toi pour espérer me toucher… »
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Message(#) Sujet: Re: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptyMer 16 Mar 2016 - 19:05

Tout s’était passé si vite – ce ninja d’Hai no Kuni qui avait tenté l’impensable et qui s’était retrouvé projeté avec une violence infinie – mais surtout, la présence de l’être blanc avait tétanisé les autres. Même Jiseyama, à qui le Patriarche adressa un regard en le voyant arriver, semblait ne plus pouvoir se mouvoir à la vue d’Obli. Son chakra était de toute façon probablement infini. Et malgré cette pureté apparente, le moine ne se méprenait pas : tout ceci n’était que de la poudre aux yeux. Les Furyous étaient des êtres infâmes, des immondices. Et ce corps les rassemblait tous.

Plus de dix ans qu’ils terrorisaient les populations du Yuukan. Plus de dix ans que l’Ordre ninja avait été incapable de stopper définitivement ces créatures créées par les Uchiwa. S’il avait prouvé qu’il était l’égal de ce clan lors de la Grande Guerre, il allait pouvoir officieusement les dépasser en battant l’ensemble de leurs créations. Le Patriarche était-il fou de croire qu’il pouvait vaincre un tel monstre ?

Après tout, il était impensable qu’il puisse y arriver seul. Mais qui pouvait l’aider dans sa démarche ? Jiseyama qui avait déjà tenté de s’approcher de lui quelques mois auparavant et désormais tétanisé ? Les shinobis de l’Ordre qui, en plus d’être immobilisés, auraient refusé de prêter leur aide au moine ? Et pourtant, comme l’avait souligné l’être blanc qui semblait être à quelques pas de prendre le contrôle sur ceux qu’il hébergeait, il faudrait au Patriarche sa force en plusieurs centaines d’exemplaires pour espérer toucher Obli.
    « Pour te vaincre Obli, il m’aura fallu blasphémer mon corps de gènes fabriqués par les Senju. Mais je saurai expier mon péché, en t’abattant ici. Car tu l’as dit toi-même… »
Derrière eux, le Grand Temple de Maskine fit du bruit. Des moines commencèrent à en sortir, chacun ayant les deux paumes collées. Ils étaient dix, vingt, trente… Le Patriarche s’imposa de sourire face à la situation. Son dos se mit à briller, et son chakra décupla.
    « … il en faudrait des centaines comme moi. »
Derrière le Grand Maître de Maskine, plus de cinq cents moines avaient pris place sur les rebords du monument et sur le sol cendré d’Hai no Kuni. Sous l’impulsion de son immense chakra, les larges habits du Patriarche se relevèrent. Sur son dos, il y avait un tatouage… Non, une marque. Un « I ».
    « Gène de la Foi ! »
Tous les chakras des adeptes de Maskine convergèrent vers leur maître. Pendant un court et infime instant, il sembla pour les autres voir le Patriarche avoir un chakra presque aussi grand que celui d’Obli. Et si ce fait n’était finalement pas avéré, c’était suffisant pour ce qui venait de passer.

Le Patriarche avait frappé Obli, qui se désintégra sous la violence d’une frappe qui en valait presque un demi-millier.



Le corps d’Obli avait donc aussitôt disparu, mais d’énormes particules spirituelles persistaient. Et pour les trois shinobis de l’Ordre, le temps se figea aussitôt. Ils étaient plongés dans une illusion temporelle de Jiseyama, l’Inconnu.
    « Obli était encore en proie aux esprits des Furyous primaires qu’il hébergeait. Ce que vous voyez, maintenant qu’il a été battu, est son chakra noir. Fort heureusement, il est perturbé, comme son esprit. Vous ne risquez donc pas d’abriter un Furyou si vous scellez une partie de ce pouvoir en vous. »
Il poursuivit, sachant bien que l’importance de ce qui venait de se passer avait attiré l’attention totale de son auditoire.
    « Usez de votre Fûinjutsu pour sceller le plus de chakra possible en vous. Vous n’en serez en rien changé. Et de toute façon, vous ne pourrez pas tout absorber. Qui sait ce que ce chakra noir restant fera, il fera peut-être mourir un arbre, ou possèdera un insecte. Mais plus vous laisserez de chakra derrière vous, plus le risque sera grand. Nous, la Nation, avons rempli notre part. A vous de remplir la vôtre. »
L’illusion s’arrêta. Le Patriarche et Jiseyama avaient disparus. Quant au Grand Temple, il était à peine perceptible dans les airs.

Les trois ninjas étaient désormais seuls, face à de grosses particules d’un chakra perturbé aux teintes sombres, mais globalement noir. Décideraient-ils de sceller une partie de ce chakra en eux ? S’il semblait sûr que les Furyous étaient définitivement vaincus, n’y avait-il pas de risque d’effet secondaire à sceller une partie de ce chakra d’Obli ? Pouvaient-ils faire confiance à Jiseyama, alias l’Inconnu ?

Pouvaient-ils faire confiance à l’homme qui représentait un mouvement qui, définitivement, avait changé le monde ?

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Message(#) Sujet: Re: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptyMer 16 Mar 2016 - 23:57

Au loin, au niveau du duo constitué par l'invocatrice et le fameux Jiseyama, les choses semblaient prendre un tournant plutôt inattendu, pour changer. Yanosa, qui avait gardé une oreille braquée vers les deux « tourtereaux » en amplifiant son ouïe, ne manqua pas une miette de la scène. Amour, trahison, désillusion,... Tout était concentré dans la relation tordue qui unissait ces deux là, mais au bout du compte, le jashiniste ne retint qu'une information capitale de leur échange funeste: le Patriarche avait bel et bien l'intention de détruire Obli, grâce à ce « gène » que venait de mentionner l'encapuchonné. Une botte secrète à base de génétique ? L'Onshi aurait bien voulu voir ça, et il allait d'ailleurs bientôt en avoir l'occasion...

« Ah... ça se précise apparemment, Patriarche. Il semble qu'aucune de mes hypothèses n'était finalement parfaitement vraie en fin de compte. Nous allons donc tous pouvoi- »

Tout se figea, et Obli apparut devant eux. Yanosa savait pertinemment que cette chose dépassait complètement l'entendement de l'Homme, car elle n'avait en réalité rien d'humain et ne constituait qu'un danger à l'état brut. Et pourtant, il avait malgré tout été pris par surprise. Le condensé de puissance avait surgi sans que l'information ait eu le temps de remonter jusqu'à ses sens pourtant en alerte, et par la pure pression que la chose exerçait à présent tout autours d'elle... il lui était désormais impossible de bouger le petit doigt. Ou plutôt, si, il pouvait esquisser quelques tressaillements du bout des membres, mais c'était bien tout... L'ampleur du chakra artificiel qui émanait de la formation Furyou était telle qu'elle plaquait presque toute l'assistance vers le sol, tous autours du guerrier rouge semblant souffrir des mêmes symptômes. Tous, sauf... Le Patriarche. Yanosa, de même que ses compagnons d'infortune, ne pouvaient même pas ouvrir la bouche pour émettre un son, et durent se contenter d'écouter les pIntriguant... Mais presque moins que ce qui se produisit ensuite.

Un homme, que les sens du jashiniste avaient très vaguement senti arriver sans pouvoir réagir pour autant, venait de se jeter vers Obli avec toute la force de sa rage et de l'inconscience. Comment... pouvait-il encore se mouvoir alors que le Patriarche lui-même ne semblait pas capable de se déplacer comme il l'entendait ? Cet anonyme sorti de nulle part fut en tout cas stoppé net par la seule pensée de la chose sans visage, puis fut expulsé à une telle vitesse vers le nord que son corps sembla s'embraser sur place avant de disparaître la nanoseconde suivante. Qui était-il, que faisait-il ici, et surtout comment avait-il pu approcher alors que l'assistance était presque totalement figée ? Ces questions allaient devoir attendre, car le moine, lui, continua à s'exprimer, s'adressant à la créature, tandis qu'un vrombissement commençait à se faire sentir et entendre, en provenance du palais volant en arrière plan.

Des moines. Des centaines de moines se mirent à déferler par tous les accès du palais volant, se mettant en position en arc de cercle en retrait dans le dos de leur chef et guide. L'impensable, l'improbable, le phénoménal, se produisit alors: un flux de chakra hors norme, provenant de tous les moines à la fois, convergea en un instant vers le Patriarche, qui n'attendit pas une seule seconde superflue avant de sévir: sous ses yeux, Yanosa vit Obli se faire littéralement désintégrer sur place, sous l'impact d'une seule et unique attaque. C'était fini, l'oppression d'Obli allait pouvoir prendre fin, et-... Non, la réalité... n'était plus là. Un message...? Son contenu était à la fois limpide et confus, mais finit par prendre une forme tangible dans l'esprit du jashiniste lorsqu'il reprit ses esprits, enfin de retour dans le monde réel. Tout autours de lui, de ses camarades inconnus, des gros amas de chakra instable en suspension dans l'air, ces mêmes particules que venait de mentionner Jiseyama en pensée. Jiseyama, qui avec le Patriarche avait vraisemblablement mis les voiles.

« ...Whoohou. Et bien, ma foi... Ca s'est bien passé, finalement. Au travail, vite. »

Sur quoi, le guerrier rouge se plaça rapidement devant les plus grosses quantités de chakra noir, tendant les paumes de ses mains devant lui et forçant l'activation des sceaux qui y étaient incrustés.

« Scellement ! »

Plusieurs grosses particules furent aspirées sur le coup, d'autres suivant juste derrière sous l'effet des sceaux puissants déployés par l'Onshi. Quelques secondes plus tard, seul un tiers environ des masses de chakra demeurait encore en suspension. Yanosa se tourna ensuite rapidement vers les deux inconnus qui venaient de partager cette expérience plutôt incongrue et leur envoya sommairement à chacun un rouleau contenant quelques runes préparées par ses soins longtemps à l'avance.

« Tenez, prenez ça. On ne se connait pas, mais au cas très probable où ce Jiseyama nous aurait menti sur les effets secondaires de ce chakra contre-nature, nous aurons besoin de rester en contact. Nous serons les trois seules personnes à être potentiellement affectées, autant garder un oeil sur l'évolution des choses... Je compte sur vous pour le reste, j'ai à faire. »

Le guerrier rouge, qui ne se sentait nullement affecté par le chakra noir pour le moment, déchargea alors d'un seul coup une grosse quantité d'énergie en ouvrant dans la foulée le premier, le deuxième, et le troisième verrou psychique, laissant une traînée de chakra rouge derrière lui alors qu'il filait à toute vitesse vers le corps de l'invocatrice, laissé au sol par son ancien amour. Posant rapidement un genou au sol, le jashiniste déploya un autre parchemin, vide celui-là, à côté du corps, le scellant ensuite à l'intérieur après quelques mudra et en apposant ses mains sur le contenant et le futur contenu. Il ne savait pas quelles informations il pourrait retirer à l'avenir de ce cadavre, mais valait mieux ne rien laisser sur place et disposer de tous les éléments de réponse possible. Embrayant ensuite directement vers le nord, Yanosa redoubla de vitesse pour tenter de retrouver le corps, peut-être encore habité d'une étincelle de vie, du guerrier intrépide qui avait réussi à sauter vers le groupe quasiment pétrifié par Obli quelques instants avant sa désintégration.

Il sprinta sur les étendues cendrées, encore et encore, et ce sans trouver trace du pauvre bougre qui devait certainement être calciné à l'heure qu'il était. La projection télékinésique qu'il avait encaissé avait semblé dévastatrice, mais pas à ce point là, se dit à lui-même l'Onshi... Et pourtant. Ce fut seulement un gros kilomètre plus tard que ce dernier retrouva finalement le corps en apparence complètement carbonisé du soldat. Se ruant vers lui, et se sachant totalement incapable de lui porter secours même s'il était encore en vie, Yanosa se contenta de lui saisir l'épaule... et disparut d'un seul coup avec le corps du soldat, après avoir puisé encore largement dans ses réserves de chakra déclinantes. Si la vie du soldat de Hai pouvait encore être sauvée... ce serait à plusieurs centaines de kilomètres de là, au delà de l'océan, loin dans les terres, là où allait le mener le sceau activé par le jashiniste la seconde suivante...



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Message(#) Sujet: Re: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptyJeu 17 Mar 2016 - 14:59

Les choses se compliquèrent avec l'arrivée d'Obli qui entrava mes mouvements. Il dégageait une puissance inouïe qui m'empêcha d'effectuer le moindre mouvement, je ne pouvais même pas parler. L'aura qu'il dégageait me paralyser complètement et je n'étais apparemment pas le seul à en être victime. A chaque mot prononcé par le furyou, j'entendais six voix différentes comme si six personnes étaient en lui.

Il n'avait aucun visage et possédait des capacités surnaturelles, je sentais qu'il pouvait me tuer à tous moment. J'étais complètement impuissant, je me contentais d'observer, le Patriarche acculé, lutter tant bien que mal pour résister à l'aura paralysante d'Obli. Un homme visiblement insensible à la puissance d'Obli tenta de s'interposer, mais fut réduit à néant. Comment pouvait-il bouger ?

Comme si cela ne suffisait pas, des moines arrivèrent pour prêter main forte au patriarche. Que faisaient-ils sur ces terres égarés ? Je vois... les moines du temple de miskine était donc indirectement responsable de l'assaut sur Suna ; par complicité, bien évidemment. Cela va engendrer des conflits géopolitiques et des guerres probables dans un monde déjà très affaibli. Les moines furent absorbés par le Patriarche qui gagna une puissance sans équivalent qui lui a permis de pulvériser Obli en un seul et unique coup surpuissant qui a mis un terme à tout ça.

Soudain, j'entendis la voix de ce fameux Jiseyama qui nous recommanda de sceller le Chakra noir dans notre propre corps. Comment faire confiance à un ennemi ? Il était envisageable face à tout ce Chakra qui était source de puissance, c'est pourquoi, j'eus absorbé l'intégralité du Chakra restant, or il se trouve qu'au même moment, le Shukaijin absorba la majorité du Chakra noir laissant alors le Sunajin les mains vides.

Il était hors de question pour moi d'accepter cela. Nous étions trois à collaborer, il fallait donc partager le Chakra équitablement par trois. Quand bien même le Sunajin n'en voulait pas, il fallait partager nos gains équitablement entre nous deux. Le fait qu'il était un haut placé du Shukai et qu'il semblait plus fort que moi, ou même que nous deux réunis ne lui donnait aucun droit. Qui plus est, le Sunajin s'étend montré passif jusque-là n'allait, je pense, pas se mêler.

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Message(#) Sujet: Re: 4. S'en débarasser (Fin) 4. S'en débarasser (Fin) EmptySam 19 Mar 2016 - 1:42

Jamais Kumonosu ne reverrait pareil spectacle. Il ignorait combien de temps il vivrait encore. Quelques secondes, quelques minutes, quelques heures, quelques jours, quelques mois ou plusieurs années. Mais toujours est-il qu’il était prêt à parier tout ce qu’il avait que jamais il ne reverrait un tel affrontement. Les échanges avaient été rapides et peu nombreux mais chacun témoignait de la puissance de leurs auteurs. Même si la suprématie de l’un d’eux n’avait pas mis longtemps à s’installer.

Alors que le trio avait plus ou moins noué le contact avec le Patriarche, un nouvel intervenant fit son entrée. Jusque-là passif, il était sorti de sa torpeur pour venir étaler sa puissance. Cette rencontre se résumait à ça en fait ?! Kumonosu se disait qu’il aurait pu tout aussi bien rester à Suna pour aider les troupes. Même s’il n’en avait cure pour être sincère. Son intérêt personnel passait en priorité. Et le fait de venir ici lui apportait certaines réponses. D’où son choix de se joindre aux Shodaime à la base. Maintenant qu’il constatait la tournure des évènements, il aurait bien revu son choix.

La seule présence du Furyou suprême au milieu les clouait tous sur place. Plus personne n’osait bouger. Un calme olympien régnait, rapidement perturbé par un vulgaire quidam passant par là et s’estimant assez doué pour sceller Obli. Ce dernier lui fit rapidement comprendre à quel point il avait tort. Cela prit quelques secondes, à peine quelques gestes pour une force d’une ampleur phénoménale. S’il y avait des restes de son corps, il ne devait y avoir rien d’intéressant. Ce furent les pensées du marionnettiste à la vue de l’étoile filante humaine. Mais le spectacle ne résidait pas essentiellement là-dedans.

Alors que tout semblait déjà perdu, aussi bien pour le trio adepte de Fûinjutsu que pour le Patriarche, le moine fut accompagné par ses compères. Un étrange rituel anima toute cette populace qui sembla effectuer une sorte de transfert à l’attention de leur maître et guide. Un échange qui décupla, si ce n’est centupla, la puissance du Patriarche. Serait-ce suffisant ?! On dirait que oui. Celui qui était censé être l’ennemi mondial ne fut plus que quelques sphères de couleur noire flottantes dans les airs.

La voix du fameux homme masqué qui avait mis à mal le village de Suna résonna dans leurs esprits. C’est ce qu’on pouvait déduire étant donné la manière qu’il avait de parler. Il s’adressait aux trois shinobis. Son discours pouvait se résumer en quelques mots : l’importance de se débarasser de ce chakra noir en le scellant définitivement à l’intérieur de leur corps. Lorsqu’il eut terminé son discours, il n’y avait plus personne. Plus que le trio de l’Ordre et ces sphères flottantes, ainsi qu’un nouveau choix.

Il ne fallut pas longtemps aux autres pour se décider. Mais Kumonosu fut à peu près aussi réactif. Il scella à son tour une quantité de chakra pour qu’elle n’affecte pas l’environnement. L’intégralité avait été absorbée et scellée en lui. Une curieuse sensation le traversa mais il n’y prêta guères attention. Le fameux Shukajin disparut assez rapidement, sans pour autant manquer de leur laisser un moyen de commnication. Le Sunajin prit sa suite et quitta les lieux. Il n’avait qu’une priorité maintenant : retourner au village pour retrouver sa famille. Il espérait les retrouver vivants. Sinon ? Lui-même ne savait pas ce qu’il adviendrait.


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