S'approchant du flanc de la montagne portant le symbole qui ne lui était pas inconnu, Hakushi Mihawk croisa sur sa route un duo qui promettait des étincelles. En effet Yutaka Eiji et Kaguya Shizao se retrouvaient face à face, or, les conflits étant aux portes de Konoha et Kiri assuraient presque un duel entre ces derniers. Quand à Seiitsu Ake, allait-elle décider de se jeter dans la bataille ou pourrait-elle se contenter de compter les points dans la bataille qui n'allait pas tarder à débuter ?
Ordre de post :
Seiitsu Ake
Kaguya Shizao
Hakushi Mihawk
Yutaka Eiji
Règles :
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Le premier tour est un tour d'introduction, aucune technique ne peut être utilisée durant ce dernier.
Prenez en compte le contexte et la description des lieux.
Trop la raaaaaage. D’une, Ake possédait vraiment le sens de l’orientation le plus foireux de l’Ouest shinobi. De deux, aujourd’hui était un jour plus qu’important. Elle n’avait pas le droit de se planter, surtout pour des histoires d’orientation. Mais il était vrai que si on lui posait la question, subitement, elle ne serait pas capable de répondre autre chose que « je suis devant toi, banane. ». Alors voilà, elle marchait un peu au hasard, ayant la nette impression d’être au milieu de nulle part. C’était vrai, ce pays (et quel pays ?) ne ressemblait à rien. Maintenant qu’elle avait un peu voyagé – un peu seulement, car elle détestait ça – elle pouvait émettre un jugement sur l’environnement, en comparaison avec toutes les merveilles qu’elle avait déjà vu, le sable de Kaze mis à part qui était loin d’être une merveille. Et là, c’était d’un goût affreux. Personne ne pouvait supporter de vivre ici. Im-pos-si-ble. Elle trouvait, en progressant un peu plus vers ce qui lui paraissait être une montagne – maintenant, elle doutait de tout ce qu’elle voyait –, que ça puait de plus en plus. La mort. Bientôt, elle eut la certitude qu’elle s’était encore magistralement plantée de direction. Là, elle avançait vers le grabuge. Alors que tout ce qu’elle cherchait à faire, à la base, c’était prendre la fuite le plus vite possible…
La rumeur s’était propagée comme une trainée de poudre, et avec elle un fort sentiment d’insécurité. Certes, un fou furieux avait décidé de se mettre à dos les grandes nations. Mais les grandes nations elles-mêmes avaient pris la décision de se mettre dessus. Damn, c’était à ne plus rien comprendre. Personnellement, Ake n’en avait strictement rien à faire. Elle l’avait toujours soutenu : la guerre n’était pas son affaire. Tout ce qu’elle faisait, c’était de se placer dans le bon camp. Le but excuse les moyens. On pouvait la voir comme un parasite, elle se voyait plutôt comme une sacrée opportuniste. Enfin, là, elle avait plutôt cherché à aller à l’inverse des furieux et à fuir. Il ne fallait voir aucune lâcheté dans son geste : c’était de la pure stratégie, si, si. Voyez, le meilleur moyen d’être le maitre du monde, c’était de survivre. Or, ne survivaient que ceux qui ne faisait pas la guerre – sinon, c’était le principe même de la guerre que l’on remettait en cause. Donc, logiquement, pour être maitre du monde, il ne fallait pas faire la guerre. Au final, vous étiez peut-être maitre d’une armée de morts, parce qu’il ne restait que vous sur Terre, mais vous aviez au moins atteint votre but. Stratégie, quand tu nous tiens… Plus sérieusement, s’ils estimaient qu’ils n’avaient pas assez eu leur quota de victime jusqu’alors, c’était leur affaire. Ake, elle, ne jouait pas à ce jeu. S’il fallait que quelqu’un meure de sa main, c’était fait dans les règles de l’art, et pas parce qu’un pseudo captain en avait décidé ainsi.
Pour en revenir à sa fuite, ça aurait pu marcher, à vrai dire, si elle n’avait pas pris la mauvaise route, dans le mauvais sens. Pfff. Voilà, en y repensant, elle avait encore plus la rage. En effet, elle avait très vite trouvé l'origine de l'odeur insupportable qui la suivait depuis un petit moment – mais si, la fameuse odeur du premier paragraphe, faut suivre ! – C'était la mort qui polluait la route : les premières victimes étaient déjà au sol. Ake était tombée dessus plutôt par hasard, en fait. Au détour d'un buisson ; une main qui dépassait. Blanche, si blanche. Umeko, tu es déjà morte ? Peut-être que, dans un geste de pudeur, l'être qui leur avait arraché la vie avait jugé bon de les dissimuler. Ou peut-être encore qu'il voulait se cacher de son crime. Les Hommes avaient-ils des état-d'âmes après leurs tueries ? Ake n'en aurait jamais. La main appartenait à une belle jeune femme. Elle avait une peau si claire et des cheveux si sombres, que la Nuke crut voir sa sœur. Elle était si belle, et déjà morte. Mais Umeko jamais ne porterait ce genre de vêtement. Elle avait un goût très particulier. Là, tout était rouge. Comme elle, la fille de Ame. Ake haussa les épaules et dénoua le foulard, rouge, que la morte portait autour du bras. Elle le ramènerait à Ume', le jour où elle la retrouverait. Il fallait faire son éducation vestimentaire à cette petite-là. En attendant, et comme elle le trouvait plutôt classe – ça ressortait tellement bien sur le blanc de sa peau et de ses cheveux – elle se le noua autour du cou. Et sur des pensées très inhabituelles, car elle ne songeait jamais à la mode, elle reprit sa route. Toujours dans le mauvais sens, évidement. C'était vraiment une quiche aujourd'hui.
Rapidement, elle se trouva face à un – nouveau – léger problème. A force de rêvasser, elle n’avait pas fait très attention là où elle avait mis les pieds. Il y avait ces deux énergumènes là, juste en face. A la réflexion, ils ne devaient pas être seuls. Il faudrait qu’Ake observe les alentours. Bref, il y avait des gens, mais c’était surtout les deux qu’elle avait juste en face d’elle qui l’inquiétait. Etait-il nécessaire de préciser que vu leurs appartenances respectives, ça n’allait pas être de tout repos ? Humf. Il avait fallu qu’elle se retrouve sur le même chemin que ces imbéciles, hein ! Il fallait tout de même prendre le bon côté des choses, être un peu optimiste. Ah, ah. Vu leurs gueules… Ça allait être fun. Ça allait être… Trop la loose. Elle était repérée, c’était sûr. Dans ces conditions, et malgré toute la volonté qu’elle y mettait, elle ne pouvait pas être optimiste. Quel monde, vraiment… – Genzooooo, finalement j’veux bien que tu viennes à mon secours ! Alors n’crève pas. –
Ake continua à avancer, l’air de rien. Une idée, un plan. Vite. Finalement, elle prit un air tout à fait sérieux. Un air naturel, en vérité. Parce qu’elle avait toujours cette tête d’enterrement quand elle marchait dans la rue. Et ces yeux pleins de mépris pour la race humaine, qui ne savait en cette heure rien faire d’autre que de se mettre dessus. « Ok, ok ! On n’s’occupe pas de moi, les enfants. Sauf si vous voulez parier sur l’issue des combats, ah, ah. Là, j’suis votre homme... Enfin, femme. » Bwahahaha. L’argent, ça c’était une bonne motivation pour rester optimiste. Ça n’avait certes rien de plus glorieux que de se battre comme une bête… Enfin, elle était toujours à court de flouze en ce moment, il fallait bien qu’elle trouve des fonds. « La cote est en faveur des bleus. Mais ne perds pas espoir le jeune, de nos jours, ça ne veut plus rien dire. » Et elle sourit faussement. C’était posé, ça allait gérer.
I'm supposed to be the soldier who never blows his composure ~ ♪
Kaguya Shizao
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Messages : 250 Rang : Cherche quelque part et si tu trouve pas bah cherche encore
Ce n'était pas la premiere fois que la kaguya sortait du village a l'improviste, la premiere fois c'etait pour aider des bucherons mais cette fois ci c'etait pour decouvrir le monde en dehors des frontieres de kiri. Un peu égarée et apeurée de peur de ne jamais retrouver son chemin, la jeune fille continua pourtant son avancée, quelques jours passerent avant qu'elle ne se retrouve devant une grande montagne, trouvant celle ci magnifique elle decida de s'arreter afin de la contempler un peu mieux. Quelques minutes passerent avant qu'un bruit etrange se fit entendre. Méfiante en tout point elle sorti un os de son avant bras, laissant tomber celui ci sur son flanc gauche et le pointa vers la personne qui venait d'apparaître face a elle. Après une fine analyse la demoiselle constata a sa plus grande surprise que c'etait un membre de konoha qui venait d'apparaître face a elle. Elle le regarda alors laissant le silence s'installer et le vent souffler dans ses magnifiques cheveux.
Cheveux se laissant balader par la douce melodie du vent, la jeune fille n'avait pas revetu son traditionnel maillot de bain mais bel et bien la tenue offerte par son futur epoux. Une simple robe avec de multiple ouverture afin qu'elle puisse sortir les os en cas de besoin. Son regard de braise se laissa porter sur le bandeau frontal. C'est a ce moment qu'elle se rappela des propos de Mahan: la guerre risque d'eclater au vu des tensions entre konoha et notre pays. La Kaguya revint alors a la realite et soupira fortement :
- Que fais tu ici ? Et pourquoi apparais tu en traitre dans mon dos?
C'etait la premiere fois que nous pouvions apercevoir un sentiment de dégoût sur le visage tendre et sympathique de la demoiselle. Shizao le regarda avec toute la mefiance du monde avant d'entendre un autre bruit arriver de leur gauche. Sortant un deuxieme os mais laissant celui ci planter dans sa peau elle regarda la jeune femme arriver et ne puis que constater qu'elle n'était d'aucun village. Soupirant de nouveau en l'ecoutant la demoiselle se mit a rire nerveusement a ses paroles :
-qu elle drole de femme tu fais! J'espere pour toi que tu ne vas pas agir ou même te mettre a attaquer en traitre... Je te laisse passer je me fiche bien de ton cas.
Shizao avait un air serieux bien plus serieux qu'a l'habitude, etait ce signe quelle avait compris la gravite de la situation entre konoha et kiri? Peut etre bien ...
Ps: je fais mes rp sur telephone car je nai plus le net jusqu au 13 ou14 merci de prendre ce facteur en compte . Je passerai aussi via le pc du boulot mais ma capacite de rp est assez reduite. Desolee du derangement ( je participe tout de même a cet acte mais il se pourra que jai du retard)
Hakushi Mihawk
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Grade : Jônin de Kumo et Chef Hakushi Messages : 751 Rang : S
La nouvelle avait été plus que surprenante pour l'ensemble du monde ninja, un home osait se dresser contre les trois grandes forces qui régissaient en cette époque. Et bien qu'elles soient récentes elles n'avaient jamais été inquiétées que par elles mêmes. Le Raïkage avait donc mobilisé une grande force du village pour nous rendre à la destination indiquée par le chemin, mon avis personnel ne comptait pas malheureusement puisque j'avais un grade insuffisant pour que ma voix ait du poids. Pourtant je pensais qu'il ne fallait pas se rendre la bas c'était un piège énorme et tout le monde fonçait dedans, nous aurions du rester à Kumo et attendre tranquillement pour paraître bien plus fort ensuite. Mais je ne pouvais refuser à un ordre du chef du village, ainsi j'avais été convoqué comme beaucoup d'autres ninjas d'élite, j'avais reconnu pas mal de visages mais tout le monde semblait tendu par les évènements. Je n'avais pas vraiment prêté attention à l'homme qui osait tenir têtes aux trois Kages mais je savais qu'il fallait le réduire en cendres, de plus tous les bandeaux se trouvaient sur les lieux quand nous arrivâmes, le massacre allait avoir lieu, cela était certain et je ne comptais pas faire partie des morts.
Bientôt, je vis les troupes d'élite se diriger avec leur Kage vers les colonnes de chakra qui semblaient produire une énergie énorme, le but de ce phénomène nous était encore inconnu. D'ailleurs mieux valait ne rien savoir à ce propos, détruire le dispositif serait suffisant. Quant à moi je prenais ma direction vers une montagne qui semblait ne pas m'être inconnue, en effet le signe que je percevais m'étais familier, mais pour l'atteindre je devais traverser une sorte de champ de bataille composé de centaines de Nukenins et d'autres ninjas de pays différents. Affaire risquée et compliquée que voilà, mais je préférais me faufiler de manière habile plutôt que de me jeter à corps perdu dans les combats. Et c'est donc ce que je fis, j'avais dégainé mon jeu de cartes, leurs tranchants me protégeaient des multiples assauts que je croisais sur ma route. je n'avais qu'un objectif traverser les combats sans me faire toucher. Je courais donc à travers les combattants tout en esquivant et parant les attaques qui pouvaient m'être portées. Peu de temps m'avait suffi finalement pour lutter et j'arrivais bientôt la ou je voulais aller, enfin pas tout à fait.
A flan de montagne deux shinobi se faisaient face, un portait le bandeau de Kiri et l'autre de Konoha. J'avais entendu dire que ces deux pays pouvaient entrer en guerre à n'importe quel moment, l'affrontement entre ces deux là était donc plus que certain. Peu après une autre personne pointa son nez, je l'entendis parler de pari, ainsi elle allait rester planté ici sans intervenir mais plutôt en pariant sur le ou la vainqueur. Inadmissible, lâche ! Je sortais donc de mon trou, mon bandeau de Kumo parfaitement visible sur mon bras droit. Mes yeux de faucon croisèrent tous les regards, le Konohajin ne faisait décidément pas le poids contre la Kirijin, et l'autre avait déjà prit le partit du bleu. Je me jetais donc à l'eau en m'adressant à la personne qui avait ouvert la bouche en premier.
"Tu voulais donc parier sur le combat hein. Moi je prends le parti du vert !"
Quel pays ! C’était incroyable à quel point l’air pouvait être étouffant. De plus, il ne se passait pas une seconde sans que le jeune Eiji ait l’impression que le ce vent chaud lui brûle la peau. Ses vêtements étaient si bouillants qu’ils pourraient coller à la peau d’une seconde à l’autre. Mais ce n’était rien à côté de l’odeur de certain paysage de Hai no Kuni qui sentait le souffre à plein nez à cause de ses volcans. On pouvait même y trouver des roches volcanique à perte de vue, certain volcan était même en éruption ce qui ajouté à la peur des shinobis en plein affrontement. Chaque fois que Eiji tapait sur ses vêtements, une masse de poussière se volatilisé. Satané volcan pensa-t-il en suivant de prêt son ami Zenko avec qui il faisait équipe pour le moment.
Comment le monde des ninjas avait-il put sombrer dans un tel chaos au point d’envoyer autant de combattant dans un seul et même endroit ? Il était clair que chacun des trois grands pays étaient manipulé. Quel serait l’intérêt de chacun à engendrer une seconde guerre en si peu de temps. Le pouvoir ? Non, se serait une idée folle. Peut-être est-ce ici l’acte d’une organisation créé par ses déserteurs ou ceux qui n’ont choisi aucun village ? Mais pourquoi ? Eiji se secoua la tête tout en tapotant légèrement de son poing droit sa tempe. Pourquoi se donner autant de mal à réfléchir ? Après tout ce n’est qu’un simple Genin et personne n’écouterait son avis comme celui de son compagnon. Voilà d’ailleurs à quoi nous en étions rendus. Envoyer dans une telle mission des Genin de son rang encore tout frai et sans aucune expérience si ce n’est nettoyer la salle de l’Hokage. Il se souvient encore lorsque que lui et Z’en apprenait qu’ils se devaient de partir dès maintenant pour Hai no Kuni en compagnie d’une équipe de Chûnin. Ils étaient excité mais inquiet une fois arrivé sur le lieu demandé. Il ne s’agissait plus de s’amuser ou de faire l’idiot. Dorénavant, Eiji obtenait ce qu’il avait toujours souhaité… la possibilité de se faire un nom.
Alors que le jeune Genin de Konoha marchait au côté de son ami, une explosion retentit et les touche de pleins fouet. Le jeune manipulateur du son tombe dans les pommes et se réveille alors quelques minutes après. Il ne reconnaissait pas l’endroit. Se devait être puissant pour en arriver aussi loin de son point de départ. Une chose était sur, Eiji était seul maintenant. Comment allait-il faire, lui qui avait écouté à moitié l’ordre de mission pendant leur trajet ? Il savait qu’il s’agissait d’un rendez-vous avec un homme, qu’il y avait une étrange colonne de chakra quelque part ici ou encore que deux incendies on été déclaré ce qui était la cause de toute cette tension. Le plus important était dans sa tête mais s’il devait agir seul alors il risquerait d’être perdu et de se trouver face à des choix insoutenable pour si peu d’expérience de sa part. En s’aidant de ses de mains pour se mettre à genoux, le Serpent de Konoha soupira avant de se relever et de se mettre à la recherche de ses camarades. Bien qu’aillant très peu d’affection pour la plupart d’entre eux, mise à part son vieil ami Z’en, il était inquiet et se demandait si chacun d’entre eux était encore vivant.
Alors que le jeune Yutaka transpirait sous cette chaleur, il s’aperçut de la présence d’une personne. Un ami ? Aucune idée. C’était une femme dont il n’avait jamais vu l’apparence auparavant. En s’approchant doucement vers cette personne, Eiji se stoppa net lorsqu’il remarqua qu’un os sortait de son corps comme pour s’en servir d’une arme. Il la regarda avec dégoût et se frotta à l’endroit d’où était sorti l’os de cette femme comme si il en ressentait la douleur chez lui. Cette femme n’était pas a prendre à la légère, tout comme lui elle connaissait l’art d’être un shinobi et de plus, il ne fallut pas plus de temps avant de remarquer le symbole de Kiri sur son bandeau. Zenko avait encore raison, la malchance il la porte au dessus de sa tête comme une épée de Damoclès. Alors qu’elle le menaçait de son os comme pour le donner à un son chien il se mit à rire calmement à sa remarque.
« Peut-être aurais-tu préféré que je cris avant de m’approcher ? »
Ce shinobi de Kiri le regardait avec dégoût comme s’il venait de faire l’acte le plus lâche du monde mais surtout par son appartenance à son village. Eiji se disait qu’il allait être difficile d’éviter le combat avec un tel regard. Quelques secondes après, le jeune Yutaka laissa entrevoir une expression de dégoût avec une mimique d’imbécile. Elle venait de faire sortir un os sans même le retirer entièrement. Quelle femme dégoutante !
« Qu’est-ce que… ? Mais tu es horrible. »
Eiji remarqua ensuite pourquoi elle venait de faire une telle chose. Une seconde femme fit son apparition. Cette fois-ci aucun bandeau apparent. Impossible de savoir d’où elle venait. Un déserteur ? Une errante ? Peut importe, elle n’aspirait pas vraiment la confiance et exaspérait le jeune Eiji avec ses pronostics aussi inutiles que puérils. Sans même prêter attention à Siitsu Ake, mais en restant sur ses gardes, il s’adressa de nouveau à Shizao dont il n’avait pas connaissance de son prénom.
« Tu n’as pas fini de menacer les gens comme ça avec des parties de ton corps ? Pas la peine d’être aussi effrayé. »
Eiji se mit à rire puis s’accroupit alors tout en essuyant sa joue gauche d’une trace noire puis posa sa main gauche sur son katana tenue dans son dos par un ruban solide servant de ceinture. Il devait se tenir prêt et agir en conséquence. C’est après cette action qu’une troisième personne apparu, cette fois-ci de sexe masculin. Kumo… c’est vrai que ce pays, neutre à la base, avait prit part à ses événements. Mais ce village allait-il le rester longtemps ? Lorsque celui-ci prit la parole en s’adressant au Nukenin, Eiji sentit comme une massue lui tomber dessus. Encore des pronostics ? Mais pourquoi prenait-il plaisir à cela ? A quoi cela les amèneraient tout les deux ?
Trêve de plaisanterie. Le jeune Genin garda son attention sur la jeune Kaguya tout en restant aux aguets du moindre agissement des deux autres individus.
« Que comptes-tu faire maintenant Osoroshi on’na ? [*] »
Peut importe la puissance de ces shinobis, l’affrontement allait être inévitable…
« Osoroshii onna… » Femme ignoble ? Elle regarda le visage vers lequel elle était tournée et sourit malheureusement. « Mais c’est qu’il a raison le jeune, t’es vraiment moche. » Ake, poings sur les hanches, regardait avec mépris et agacement le Kumojin qui venait de se ramener dans la partie. Elle n’avait sans doute pas tout à fait compris que le jeune de Konoha s’adressait non pas à l’autre homme, mais bien toujours à la demoiselle de Kiri. Alors, finalement, ils étaient quatre. Ils pouvaient faire une réunion tupperware, tiens. C’est alors qu’elle se souvint de plusieurs détails qui réduisaient en cendre cette idée de petit comité. Dommage, ça aurait pu être sympa. D’une, la jeunette de Kiri la menaçait avec un os. Genre, c’était classe, carrément dégoutant, mais aussi complètement déplacé. Surtout comme elle lui répliquait qu’elle s’en fichait un peu d’elle tant qu’on ne l’attaquait pas en traitre. Ake, traitresse ? Ah, ah, ah. Oh ma pauvre. OH MA PAUVRE. Ake avait envie de s’égosiller joyeusement et avec sarcasme. C’était étrange comme son état intérieur s’était modifié depuis quelques minutes. Elle se sentait… Libre ? Mais aussi incontrôlable, perdue. Elle n’avait plus de censure sur son comportement. C’était à la fois réjouissant, car elle avait l’impression d’écouler une grande puissance, mais aussi extraordinairement inquiétant. C’était la folie qui la guettait, qui venait la chercher. Enfin, eut-elle envie de souffler. Depuis le temps qu’elle se contraignait aux mœurs et à la morale du monde. Elle exploserait.
Pour en revenir à l’éventualité qu’Ake soit une traitresse : bien sûr qu’elle l’était. C’était le genre de question qu’il ne fallait pas se poser en la croisant. Parce que tout apparaissait évident. Certes, elle ne se faisait jamais avec une personne si elle savait qu’elle lui porterait un coup de poignard par la suite. C’était aussi la raison pour laquelle elle ne nouait quasiment pas de liens. Mais bon, là elle n’avait rien promis à personne. C’était du chacun pour soi. Et Dieu pour vous toutes, pauvre brebis égarées. Elle n’avait rien dit cependant, quand la demoiselle c’était adressée à elle en ces termes. Ake avait simplement haussé les épaules. L’autre, le seul à s’être pris au jeu du pari – et aussi celui qu’elle avait accessoirement traité de moche –, lui, comprendrait surement. Il semblait le plus posé, le plus réfléchi. C’était surtout que les deux enfants ne s’occupaient que de se balancer des piques à la figure. Damn, il faudrait qu’ils retournent à l’école pour apprendre à bien parler. Et à avoir un peu plus de répartie, soit dit en passant. Femme ignoble, ce n’était pas une injure très glorieuse. Et quant à la paranoïa de la p’tite dame…
Ake, rendue à l’évidence qu’elle avait fait erreur sur le destinataire de l’injure, se mit à rire joyeusement. Sans s’excuser pour autant, parce qu’elle le trouvait vraiment moche. Classe, mais laid. ‘Fin, c’était juste qu’elle ne vivrait pas longtemps avec quelqu’un du genre. Remarque, elle ne savait vivre qu’avec elle-même. Puis comme ses pensées vagabondaient de façon saugrenue, elle se décida à y mettre de l’ordre. Elle se prit la tête entre les mains et se secoua un peu. C’était insupportable de ne pas se sentir soi-même. Il fallait être forte. « Alors quoi, le Kumojin ? On les regarde se battre pour savoir qui gagne, et après on s’fait celui qui reste ? » Elle avait toujours dis : se mettre dans la poche le meilleur parti. Vu les têtes de mules qu’elle avait en face d’elle, c’était l’autre gars le plus intéressant. S’il acceptait, pas d’problème. S’il refusait, pas d’problème. Y’avait jamais d’problème, c’était fun, c’était bon. Tout en parlant, elle s’était reculée de deux pas. Non pas pour quelques stratégies, mais simplement pour qu’elle se démarque du groupe, qu’on la voit mieux. « Voilà. Là, c’est mon cercle. Je bouge pas. Si vous avez des réclamations, vous faites la queue. » Tout en parlant, elle regardait et pointait le sol du doigt, pour symboliser son cercle. Mais shit, c’était quoi là, par terre ? Naaaaaaaaan. Elle avait perdu des cheveux. Elle regarda sa main : l’un d’entre eux serpentait entre ses doigts. Elle avait dû se les arracher dans son moment de folie, tout à l’heure. Rôh, putain. C’que c’était chiant ça. Elle allait péter un câble. C’était précieux c’est trucs, merde.
Boum. Boum. Le sang affluait de façon normale. C’était déjà ça. Car elle avait une de ces envies… De frapper. Si fort. Si fort qu’ils rendent tout leur sang. Leurs tripes, leurs âmes. De la peur. Maintenant, elle avait peur. De faire un meurtre ? Il ne s’était rien passé. Mais s’ils ne bronchaient pas très vite, elle allait les faire bouger, elle.
Kaguya Shizao
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Messages : 250 Rang : Cherche quelque part et si tu trouve pas bah cherche encore
Trois personnes... Si Shizao devait battre les trois autant dire que c'était un peu mort... La femme semblait assez étrange, un regard d'assassin se montrait lorsque l'on croisait son regard. Celui de Konoha me traita de femme horrible, mais ne commença pas pour autant à vouloir se battre, peut être mahan avait il tord... Et le Kumojin... Lui qui devait être neutre prit alors le parti de konoha... Shizao ne savait vraiment pas quoi répondre, et surtout que faire, hésitant quelques instant, elle rentra ses os et s'assit les regardant un par un se mettant alors à rire:
-hihihi... PffF.... N'importe quoi... C'est bien le contraire de ce que l'on m'a enseigné... Konoha n'est donc pas vraiment un ennemi kumo ne réfléchit pas.. et les nunkenin bah ... ils sont vraiment bizarre...
Elle s’arrêta de rire au bout d'un petit moment regardant la femme faire un drôle de cercle pour dire au final qu'elle resterait planter la... Drôle d'idée. Shizao se releva doucement et regarda le konohajin sans s'occuper du kumojin, soupirant et mettant ses mains sur les hanches elle s'approcha doucement en souriant, une fois près de lui elle le regarda de la tête au pied et passa sa tête à coté de la sienne murmurant:
-Je suis peut etre une femme horrible, mais moi au moins je n'apparait pas en traitre... de plus je ne pensais pas que les Konohajin ne m'attaquerai pas vu les tensions entre nos villages... Je n'en veux en aucun cas à ta vie....
Elle se recula ensuite et fit un magnifique sourire a celui ci, rajoutant alors fort pour que tout le monde entende:
- Je me nomme Kaguya Shizao, ninja de Kiri, et vous?
Elle l'avait dit avec beaucoup de joie dans sa voix, elle mit alors ses mains dans son dos et attendit de voir ce qu'il allait se passer ensuite prête à se défendre au cas ou...
Spoiler:
ps: je ne suis pas la du week end ... si vous répondez pendant celui ci je ne répondrais que lundi soir.
Hakushi Mihawk
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Grade : Jônin de Kumo et Chef Hakushi Messages : 751 Rang : S
Pourquoi faut il qu'en n'importe quelle situation je me retrouve avec des gens bizarres ? Peut être étais destiné à me retrouver toujours dans des endroits ou les débiles affluaient, je ne savais point. Le fait était que le Konohajin était complètement con, il provoquait la bleue en l'insultant, comme si cela pouvait arranger les choses, mon envie de le soutenir disparaissait peu à peu. La fille aux os n'était pas mieux, je l'avais regardé les yeux grands ouverts qui pétait son câble, et comme elle était conne, elle avait semble t'il décidé de se mettre à dos toutes les personnes présentes en nous trouvant des qualificatifs plutôt dégradants. Selon elle je ne réfléchissais pas, sa réflexion m'avait fait sourire, mais cela m'avait aussi donné envie de sortir une de mes cartes et de lui planter dans sa caboche vide. La seule personne qui semblait douée d'un esprit à peu près normal semblait être cette Nukenin dont le nom m'était inconnu, elle décida de se placer dans une sorte de cercle imaginaire. C'était marrant de la voir créer son espace vital. Finalement je sortais une cigarette que j'allumais puis quand je sentais que la parole me revenais je décidais de prendre un les choses en main, d'autant plus que l'envie de me faire ces cons allait grandissante.
"La Nukenin ! Je te connais pas mais t'as l'air sympa, je propose qu'on se les fasse les deux en même temps j'aime pas trop comment ils parlent. Ils se provoquent tout les deux comme si ça allait arranger les choses."
J'aspirais une bonne bouffée de fumée que je recrachais en l'air en formant quelques ronds. Je sortais dans le même temps mon jeu de cartes, qui je pense allait bientôt servir. Suite à cela je me tournais vers le Konohajin.
"Toi t'es con. J'ai plus envie de t'aider, donc tu te démerde. Je pensais que Konoha avait des gens plutôt intelligents qui n'aimaient pas la provocation, je me suis trompé. Alors vas te coucher si tu veux bien, ici on est entre grands d'accord ?"
Je lui avait parlé comme à un enfant, comme si je voulais l'éloigner du danger. Les gamins n'avaient pas leur place ici. Je me retournais ensuite vers la femelle Kirijin, elle était certes conne mais elle semblait être plus coriace que les autres. c'était surement ses attributs qui faisaient ça. Quoiqu'il en soit j'avais aussi un mot à lui laisser.
"J'te dirais pas mon nom, tu mérites pas. J'ai pas aimé comment tu as parlé. Maintenant si tu veux bien passons aux choses sérieuses, j'ai pas que ça à faire !"
Pendant que j'avais parlé j'avais dégainé quelques cartes de mon paquet, j'étais prêt à m'en servir. Je me dirigeais ensuite vers le cercle qu'avait formé la Nukenin. Puis je lui parlais d'une manière amicale.
"Sympa ton cercle ! Je m'appelle Mihawk. Si ça te dis on se les fait et on trouve des gens plus intelligents à qui parler ensuite !"
La situation allait bientôt dégénérer, un sourire commençait à s'afficher sur mon visage.
Eiji n’avait au début aucun doute sur les intentions de cette femme de Kiri. Pour lui, rien n’était évitable et il était donc rentré dans une provocation qui était digne de son caractère lorsque l’on lui manque de respect. Une arrivée en traitre ? Il n’a jamais eu l’intention d’arriver en traitre, il fallait vraiment qu’elle se répète là-dessus. Sa agacé le jeune Genin de Konoha au plus haut point mais se résigna à ajouter quelque chose. Il n’y avait aucune utilité à prendre part à une bataille sans merci, surtout si cela doit couter la vie parce que l’on était seul.
Le soleil brûlait la peau du jeune Yutaka et le vent brûlant par la faute des volcans n’ajoutait en aucun cas une quelconque sensation de fraîcheur. Se battre dans ce pays relevé du défi et demandait sûrement une condition physique plutôt acceptable. Heureusement, la plupart des shinobis de ce monde sont endurant lorsqu’il s’agit de se battre si l’économie de chakra est présente. La lutte en ce lieu semblait s’éviter petit à petit lorsque Shizao stoppa ses menaces, Eiji ne fit d’ailleurs point attention au geste grotesque de la Nukenin qui semblait plutôt fière et arrogante. Un espace vitale dit-elle ? Et bien qu’elle y reste dans son espace vital, elle n’avait aucune importance pour le jeune ninja de Konoha. Cependant, cette Nukenin se comportait d’une manière étrange à chaque minute qui passait depuis son cercle dessinait. Une inquiétude grandissante se dessinait dans l’esprit de Eiji, alors que la jeune Kaguya n’était encore pas réellement d’un quelconque côté, il fallait se méfier encore d’une autre personne. Et cet homme étrange de Kumo ? Il se devait d’être neutre et n’entreprendre aucune réelle partie entre Kiri ou Konoha. De plus, il n’allait sûrement pas s’allier à une Nukenin dont il ne connait rien. Quel dommage… il avait déjà fait le choix de s’allier à elle. Eiji était peut-être provocateur, jeune et avec peu d’expérience mais au moins lui n’avait pas la stupidité suffisante pour s’allier à n’importe qui ou encore faire un choix aussi crucial pour l’avenir de son village. Même si le combat devait se faire contre cette fille de Kiri, jamais il n’irait combattre le premier et être celui qui ravivé les braises entre leur deux villages.
La jeune fille du pays de l’eau se présenta comme pour apaiser les tentions. Shizao ? Ce prénom lui disait quelque chose. De plus, il se souvient bien que cette Shizao dont il avait entendu parler était une Kaguya du village de Kiri. Mais bien sur, c’était elle !
« Shizao, hein ? On dirait que nous avons un ami en commun. Saama Zenko. »
Peut-être que ceci allait aider à ne pas engendrer un combat entre les deux ninjas. Puis alors que le jeune garçon de Konoha reprenait son attention vers l’homme de Kumo, il soupira en l’écoutant parler. Eiji provocateur et arrogant ? Et lui qu’était-il en parlant de la sorte ? En sous estimant autant ses adversaires et en faisant le choix de les affronter plutôt que de garder le plus possible la neutralité du pays ? S’en suivit des insultes à son égard de sa part. De bien belle provocation qui n’équivaut en rien les précédentes. Après tout, la franchise d’Eiji ne pouvait pas plaire à tout le monde. L’insulter d’enfant en voulant l’écarter était d’une arrogance déconcertante et vraiment stupide. Après un long soupire, il s’adressa à son tour à son interlocuteur.
« Tu es vieux, moche et stupide. Il suffit de t’écouter pour s’en rendre compte. Je suis peut-être un enfant à côté de toi mais j’ai la prétention de me dire que je suis bien plus réfléchi que toi. Oserais-tu imposer à ton village la faute d’avoir prit part aux tensions entre Kiri et Konoha ? Même si tu ne te mets d’aucun côté, nous attaquer reste une déclaration de guerre. »
Ces belles paroles n’allait sûrement pas changer grand-chose ni même être prit au sérieux mais cela faisait un bien fou de dire ce que l’on pensait. Le ninja de Kumo sortit quelques cartes d’un paquet, Eiji resta au aguets. Ce n’était sûrement pas un geste anodin ou de simples cartes. L’homme de Kumo se recula ensuite en direction de cette espace vitale dessiné par la femme Nukenin. Pourquoi faire un tel acte ? Après tout elle s’adressait bien à eux trois, il ne faisait pas exception. Dans une telle situation, le jeune Yutaka n’espérait le vieil homme face le mauvais choix…
Toujours accroupit la main sur le haut du manche de l’un de ses katana, il espérait obtenir un allié parmi les filles puisque apparemment ce vieil homme arrogant s’était mit en tête de l’affronter car… pourquoi d’ailleurs ? Parce la jeune fille de Kiri et lui c’était lancé quelques piques ? D’accord, peut-être que c’était une bonne raison… pour lui.
« A en juger l’état de la situation que certain envenime avec plaisir, je crois que nous sommes dans une impasse. »
Il n’était plus question de perdre une minute. Le vieil homme de Kumo se sentait puissant et bien qu’il nous montre sa puissance. En seulement quelques phrases il venait de faire dégénérer la situation. Prêt à dégainer et sa flute à porté de main il se tient prêt à combattre avec courage et sans ne jamais abandonner même si la mort était son destin.
Comment tu t’appelles ? Ake. Rouge. Comme ton sang. Comme ton cœur. Amour, et blessure. Comme cette rose qui se fane au crépuscule. Poésie, et éphémère. Elle animait chaque corps d’une vie vigoureuse et passionnée. Puis les abandonnait aux griffes avides de quelques bêtes sauvages. Pour que la Mort vienne les cueillir à l’apogée de leur souffrance. Il fallait que le Mal soit beau, et le délice de la souffrance silencieux, pour que la dame soit comblée. Comment les tuerait-elle, eux ? Ake gloussa soudainement. Ils étaient si beaux. Et elle, elle devenait si folle. Ce changement brutal lui faisait un peu peur, oui. Mais c’était si excitant, qu’elle passait outre. Rapidement, ses enfants devenaient lassants. Ils se disputaient encore, dans une farandole de mots plus absurdes les uns que les autres. Les oreilles d’Ake se sentaient de plus en plus agressées. Où était-elle passée, la douce mélodie, la jolie symphonie ? Silencieuse ; il n’y avait plus beau point d’orgue que l’absence de vibration. C’était confus, dans son esprit. Et encore, elle se sentait pousser les ailes de la barbarie. Shizao. C’était un nom agréable. Elle, c’était Ake. Mais attendez, ne l’avait-elle pas déjà dis ? Shizao, dans son esprit, se muait en un râle obscur, un nom affreux. Elle était dangereuse, et si elle ne l’était pas, la Nukenin le ressentait avec tant de force qu’elle s’en convainquait. De toute façon, elle n’appréciait guère plus sa façon si présomptueuse de s’exprimer. Elle donnait des leçons à l’enfant de Konoha, et elle avait raison. Mais toute la sympathie qu’Ake avait eue pour elle en pariant sur sa victoire s’effaçait.
En parlant de Konoha, cet énergumène l’horripilait. Et c’était par elle que la dame aimerait commencer, si son partenaire improvisé ne le désirait pas aussi. Sinon, elle se contenterait de quelque bout de chair d’un Kaguya de fortune. Sans aucune hésitation. A sa proposition d’attendre qu’ils se soient déchirés entre eux pour récupérer les restes du vainqueur, le Kumojin, sensiblement animé d’un éclair de brillance, lui répondait par une autre proposition qui s’avérait finalement plus alléchante. Les prendre tous les deux dès à présent ? Ake sourit violemment. Oui, oui. Ça roule, ma poule ♥ C’était même pire que d’accord. Elle ne dit rien, le regardant cependant avec une joie démente, qui lui ferait bien comprendre qu’elle était de la partie. Ces débiles, aussi faibles d’esprits qu’ils étaient, ne comprendraient bientôt plus ce qui leur arriverait. Mihawk… Sympaaaaaaa. Encore plus que Shizao. Aaaaah, ça c’était classe. Elle aurait bien aimé lui répondre, tranquillement, mais le Konohajin monopolisait de nouveau toute son attention, comme il reprenait la parole de son ton si… Si… Rah, si chiant, si puant.
Et comme il parlait, de Kiri et de Konoha, d’après ce qu’elle pigeait rapidement, et de guerre, Ake s’impatientait. L’une avait les mains dans le dos, l’un sortait un jeu de carte – Poker time ? Ouais, après, elle accepterait de le plumer au jeu – et le dernier, bah continuait toujours de parler. Sans prévenir – même si techniquement, elle avait déjà prévenu depuis longtemps – elle soupira et claqua dans ses mains. C’était ce geste qu’elle aimait bien, comme pour couper la parole. Je crois que nous sommes dans une impasse, disait-il à ce moment-là. Oui, l’impasse était-là, mais uniquement pour lui : le temps qu’il finisse son blabla inutile et encombrant, les piques étaient déjà sur lui. Si proches. Et si précises. C’était une trentaine de pointes, ni plus ni moins, qui s’étaient élancées avec vitesse et force droit sur leurs cibles dès l’instant où elle avait claquée des mains. Sa chevelure c’était dressée soudainement vers l’avant, comme sous l’impulsion d’un violent coup de vent, et de celle-ci s’étaient échappées les piques. Des cheveux, si durs et si fin que l’impact serait gouteux. Mais elle était bien trop près de lui pour qu’il trouve une échappatoire si facilement, d’autant qu’elle n’avait ni attendu qu’il finisse de parler, ni qu’il saisisse ce vers quoi sa main tendait. Et que ses cheveux, blancs à l’origine, semblaient quasiment translucides une fois séparés de la masse compacte de la chevelure. Bras, poitrail, mains. Il souffrirait s’ils touchaient leurs buts.
D’ailleurs, que désirait-il attraper ainsi ? Une arme ? Une lame, peut-être. Ce qui ferait, qu’avec la Kaguya, ils étaient deux à se battre au corps. Mouarf, qu’ils viennent, la belle était le refuge de merveilles : elle se découvrirait aux yeux de ceux qui oseraient l’approcher. Ou elle viendrait les chercher comme à présent ses cheveux le faisaient pour elle. Rapidement elle lança quelques mots, dans une seconde de répit. « Ta gueule, tu fais chier à Ake. » La dame profita du mouvement pour se préparer à une éventuelle contre-attaque, tout en restant parfaitement immobile au niveau des jambes, bien ancrées dans le cercle qu’elle s’était définie. Il restait, à vrai dire, la Kirijin. Mais sans doute que, si elle honorait sa première parole, elle ne se soucierait pas de ses affaires. D’autant qu’elle lui rendait un peu service, là… Pour l’instant.
________ Kebari Senbon - Rang B. Comme Jiraya o/ Je serais un peu short niveau réponse, jusqu'à Jeudi au moins. Désolée.
Kaguya Shizao
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Messages : 250 Rang : Cherche quelque part et si tu trouve pas bah cherche encore
Les gens ont vraiment des attitudes étranges, L'homme de kumo ne se montra pas plus intelligent qu'auparavant, celui de konoha se calma et celle qui n'appartenait à aucun village se mit en position de défense... Une bien drôle de comédie sous mes yeux... Un peu perturbée par tant de changement je restais à l'écart de tout cela... Regardant l'homme de Konoha je lui répondis doucement:
- Je connais en effet cet homme, d'un calme inoubliable. J'apprécie cette personne, je ne te connais pas mais si tu es pareille que lui il y a moyen que je t'aide... Après cela reste à voir, les conflits inutiles ne m’intéresse pas, je reste juste méfiante aux vu des conflits récents entre nos pays...
Soupirant j'allais donc m'asseoir contre la falaise un peu plus loin ,regardant la scène et décidant de rester à l'écart pour le moment. Je n'avais vraiment pas envie de me battre, pourquoi me direz vous? Tout simplement par flemme. Cela faisait déjà plusieurs mois que je partais en mission, j'en avais un peu marre de me battre, une lassitude quasi permanente pouvait se ressentir en moi ses derniers temps... Mais aussi une sorte d'état de fatigue... Depuis quelques jours je n'avais eu un jour à moi afin e me ressourcer, je n'avais pas non plus eu le loisir d'aller voir mon futur époux... Les minutes passèrent et un blanc s’installa laissant alors Ake se mettre en position et me laissant aussi le temps de me poser confortablement contre un rocher. Je dis alors au konohajin:
- Si tu as besoin d'aide n'hésite pas je suis là je bouge pas, mis part si on m'attaque je devrais pas bouger d'un pouce....
Souriant en disant cela je fermais les yeux doucement me reposant quelques instants mais restant à l'écoute du moindre froissement de vêtement ou du moindre bruit contre le sol. Le moindre geste je l'aurai directement entendu ... J'étais fin prête à me défendre en cas d'attaque même si on pouvait penser le contraire en me voyant ainsi ...
Spoiler:
ps: désolée j'ai fait au plus vite comme vous aurez pu le voir j'aurai parfois quelques heures ou voir une journée de retard niveau reponse merci d'en tenir compte... (je ne me sens pas spécialement bien alors je préfère prévenir que mes rp sont plutot cours... ) Désolée de la gène occasionnée
Hakushi Mihawk
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Grade : Jônin de Kumo et Chef Hakushi Messages : 751 Rang : S
Je ne pus m'empêcher d'exploser de rire en entendant les paroles du gamin Konohajin, ses provocation set ses intimidations n'avaient pas du tout l'effet qu'il espérait, il pensait surement pouvoir me déstabiliser en me sortant ses remarques à la con. Genre déclarer une guerre ou une connerie du genre, nous n'étions que tous les quatre ici et les autres combats étaient déjà éloignés, pas de témoin donc. Ce garçon avait donc tout à perdre en continuant d'agir comme un con. L'autre Kirijin se montra plutôt raisonnable quant à elle, elle décida en effet de ne pas prendre part à un conflit, sauf si elle ce sentait menacée naturellement. Mon cul ! Elle avait surtout la frousse de se frotter à plus fort qu'elle, elle préférais jeter en pâture le gamin de Konoha pour gagner du temps et économiser ses réserves de chakra. Malheureusement pour elle ça n'allait pas se passer comme ça, le seule truc qu'elle allait réussir à faire c'était de se retrouver sans allié dans ce futur combat.
La Nukenin commença d'ailleurs les hostilités en attaquant directement le Konohajin. Je profitais de ce bref moment pour balancer quelques mots au gamin qui me traitait de vieux, juste le temps qu'il me comprenne avant de se faire prendre par la technique de mon alliée du jour.
"J'suis pas vieux gamin ! Par contre toi je le répète, tu es sacrément con. Car ici il n'y a que nous comme témoins ! Alors, essayes de survivre déjà et on reparlera de conflits entre villages après si tu veux bien, si tu as encore le souffle pour parler."
Je lâchais un petit rire sarcastique suite à cette petite phrase, content de moi je sortais à toute vitesse une trentaine de cartes du paquet. Puis je les chargeaient de mon chakra ce qui avait pour effet de les rendre plus tranchantes qu'une lame de rasoir bien aiguisée. Suite à cela, la simple prononciation de la technique suffisait, pour la forme.
"Kami no Renpatsu !"
Je lançais alors en quelques secondes à peine la trentaine de cartes redoutables vers le Konohajin, celui-ci avait déjà la technique de la Nukenin à gérer et j'espérais en finir avec lui en lui rajoutant mon attaque sur le dos. Fallait pas que la femelle bleue s'en mêle, c'était tout. Je me retournais alors tout souriant vers la débile qui avait décidé de ne pas participer. J'allumais une cigarette alors que le Konohajin devait déjà essayer de s'en sortir vivant.
"Moi à ta place je me bougerai le cul ! Car si ce petit con meure tu vas te retrouver toute seule mémère !"
Suite à ces paroles j'expédiais dans les airs une multitudes de petits rond de fumée !
L’heure n’était plus à la raison. Eiji comprenait que prêcher la bonne parole serait inutile et n’arrangerait en aucun cas la situation. La jeune Nukenin au visage à la fois sombre mais jolie semblait manquer d’impatience au fil du discours du Serpent de Konoha. Rien de bon à l’horizon. De plus, Mihawk, ou celui qui restera toujours Le Vieux pour Yutaka Eiji, ne pensait pas moins et le disait haut et fort. Lui qui avait la prétention de découvrir que les ninjas de Konoha n’était pas comme on le disait faisait pourtant la même chose. Qui agit de la meilleure des manières ? Ce n’est sûrement pas lui. Il se met d’ailleurs le doigt dans l’œil s’il pense que sa mort suffirait à étouffer cette affaire, n’importe qui d’entre eux pourrait en profiter. Ne dit-on pas d’ailleurs que tout fini par se savoir un jour ?
A son tour Eiji se lassait de parler. C’est la première fois de sa vie qu’il rencontrait des personnes qui se disaient réfléchi mais qui pourtant choisissait le combat aussi vite que des enfants. Pour des raisons sans aucune noblesse qui plus est. Le jeune Serpent de Konoha prit une longue respiration dut à la difficulté de respirer cette air étouffant du pays. En libérant un long souffle d’une chaleur aussi incroyable que le vent brûlant, il s’aperçut de l’écart que prenait de plus en plus Shizao. Encore une fois, la situation ne tournait pas en sa faveur. Que voulait vraiment cette fille de Kiri, éviter le combat ou préparait-elle quelque chose ? Mais contre qui ? Heureusement, le doute se dissipa légèrement lorsque son amitié avec Zenko joua en sa faveur. Elle semblait indécise, le futur aller répondre à ses interrogations. A cet instant où Shizao ferma les yeux, Eiji était seul. Alors que chacun prenait sa place avec détermination, le jeune Genin soupira avant de dire avec désespoir une chose simple...
« Je vois… »
A ce moment là, Seiitsu Ake entreprenait une étrange attaque. Ses cheveux venaient de durcir à l’œil nu et s’étendaient de plus en plus vers Eiji a une vitesse fulgurante. Pour ne pas arranger les choses, le regard effroyable qu’elle lui jetait n’était pas bon signe. S’il se prenait cette technique de plein fouet se serait fini pour lui du premier coup. Quelle technique impressionnante mais effrayante ! Il était temps d’agir et de commencer à prouver sa valeur. Alors que l’une de ses mains prenait place sur le haut du manche de son katana, son autre main dans le dos tenait déjà sa flute traversière de sa poche arrière. Dans un court laps de temps il laissa écouler un chakra plutôt spécifique qui permettait de faire retentir un son de sa flute. Se suivit alors le son de trois clochettes qui détourna l’attention de Ake (Jutsu Onkyôton, action cachée) et permit à Eiji de se défaire de l’attaque dans un mouvement d’esquive du côté de Shizao afin de s’approcher un peu plus d’elle. Sait-on jamais qu’elle ne l’aide après cette action. Heureusement pour le Serpent de Konoha, sa technique avait pour effet de baisser la précision de la technique de la Nukenin puisque étant détourné vers un autre son pendant une fraction de seconde. Cependant, il venait de gâcher un atout précieux dès le début. Ni Ake ou Mihawk n’allait se faire avoir une deuxième fois. Les cheveux de la Nukenin aussi précis mais plus épais qu'un simple Senbon n'était pas tout à fait esquivé. Tout son côté gauche venait d'en prendre un coup. C'était à la fois superficiel et grave, il trébucha d'ailleurs de sa jambe gauche à cause de la violence de cette technique se retrouvant ainsi un genou au sol. De plus, un senbon c'était planté violemment et presque profondément dans son épaule. Dur moment pour le Genin de Konoha...
Les cloches n’étaient pas suffisamment efficaces. Mihawk enchaîna rapidement une technique tout aussi puissante que Siitsu. Des cartes et une trentaine qui plus est. Notre jeune Genin était dans une impasse et ne savait pas comment agir pour esquiver la totalité, impossible… il composa quelque signe et lança une technique dans une ultime défense.
« Fûton, Daitoppa ! »
Son souffle devint une énorme bourrasque de vent qui avait pour but de déstabiliser ses adversaires à la base mais son attaque se concentra bien plus sur les cartes. Il ne pouvait pas tout stopper au vu du nombre et de la rapidité de cette attaque mais cela devrait à minimiser le risque d’être grièvement blessé au point de ne plus combattre. Se sont des adversaires redoutables.
La moitié des cartes tombèrent sous la technique mais le reste toucha au but. Une entaille profonde à la joue droite, une coupure gênante au niveau du cou et de la taille du côté gauche. Le reste des entailles se dessinaient sur ses jambes, ses bras, ses mains et même sur quelque partie de son visage. Une mèche de ses longs cheveux y passa même. Prit de plein fouet par une si puissante technique il se laissa tomber à genoux sur le sol en toussant de douleur. De faiblesse, il posa ses mains sur le sol puis prit une respiration rapide par la peur, la panique et la douleur. Il venait de durement encaisser. C’était donc ça la dure réalité du monde d’aujourd’hui ? Dans un courage qui lui était propre il se leva puis s’adressa à Shizao en hurlant à plein poumon.
« Shizao ! Debout ! Il n’est plus question de négociation. Si tu ne m’aides pas, tu périras aussi facilement que moi. »
Puis il s'égara une seconde dans ses pensées en tournant de nouveau son attention sur ses adversaires qui venaient déjà de le mettre dans une situation embarrassante.
* Je suis déjà dans une mauvaise posture pour la suite du combat *
Pour le moment, il était question d’attaque à distance. On pouvait rapidement se dire que leur technique est basée sur ce point. Mais eux aussi avaient sûrement plus d’un tour dans leur sac. Il fallait rapidement se rapprocher d’eux et le faire comprendre à Shizao. Tout d’abord il utilisa une technique de faible intensité servant à faire passer un message par des ondes de chakra sonore. Puisque Shizao se trouvait prêt de lui, le message serait livré en quelques secondes sans que personne ne s’en aperçoive. Dommage que cette technique ne permette pas la réponse du destinataire. Prit dans l’élan du combat et toujours pour déstabiliser ses adversaires, mais surtout pour jauger leur puissance il prépara un nouveau jutsu de son cru.
« Kanakiri… GOEEEEE ! »
En prononçant le ‘ E ‘ il s’élançait dans un cri aigu et strident qui provoqué des dégâts aux tympans de tout ceux qui l’entourait. Shizao allait en souffrir mais moins que Mihawk ou Ake. Après tout, se ne serait plus une de ses capacités spéciales si il n’était pas capable de concentré le plus possible la douleur vers ceux qu’il souhaite… par cette technique, Eiji espérait que Shizao s’en défasse rapidement pour ensuite agir comme il le souhaitait dans son message par les ondes sonores.
[/ HRP /]
Spoiler:
Pour Ake : Logiquement en détournant ton attention, je suis capable de t'empêcher de continuer ton attaque ou du moins de la rendre aussi efficace que prévu puisque tu tournes ta tête vers le bruit. A savoir que j'ai bien précisé que tu ne pourras pas te faire avoir une seconde fois.
Pour Mihawk : Je t'ai MP avant de poster mais n'ayant pas eu de réponse sur ta technique j'ai agit comme je le pensais. J'espère que se sera bon pour toi, tu m'envoies un message privé pour tout problème. Mais sache que j'ai quand même prit de plein fouet la plupart des cartes et que je suis plutôt bien blessé déjà. De toute façon, pas trop le choix dans cette situation.
A savoir, je tenais à le préciser en début de combat, que je suis bridé niveau technique puisqu'elle n'est pas toujours entièrement validé pour l'acte malheureusement. Pas de panique, je n'utilise que celles déjà accepté...
Les techniques utilisées :
Spoiler:
Contre Ake :
Onkyoton - Suzu no Oto (Onkyôton – Le Son des Cloches). Rang C. L'utilisateur utilise des fils invisible ou le son de sa flute pour faire sonner des grelots et ainsi forcer son adversaire à se concentrer sur une certaine cible laissant libre champs pour attaquer ou activer un piège, l’inattention de l'adversaire ne dure que quelques secondes.
Contre la technique de Mihawk :
Fûton - La Grande Percée (Fûton - Daitoppa). Rang C. Le Ninja souffle une puissante rafale de vent qui bouscule tout sur son passage, objets comme êtres vivants. Cette technique ne permet pas réellement d'affaiblir l'adversaire mais vise à déstabiliser ou encore à tenter de modifier une partie de la zone en dégageant quelques objets.
Pour finir la dernière technique utilisé :
Onkyôton - Le Cri Strident (Onkyôton - Kanakirigoe). Rang C. L’utilisateur hurle à plein poumon pour envoyer une bourrasque de son aigu qui inflige des dégâts en brisant les tympans. Cette technique inflige des dégâts à quiconque se trouvant autour de l’utilisateur, allié compris.
Pour le message envoyé à Shizao (à savoir que c'est du Rang E donc peu de chakra en moins) :
Onkyôton – Communication par le Son (Onkyôton, Tsūshin no Oto) L’utilisateur peut transmettre un message à travers des ondes sonores qui sont décrypté par le récepteur du message une fois que le son arrive à lui.
Dernière édition par Yutaka Eiji le Lun 20 Fév 2012 - 23:57, édité 1 fois
Les choses se déroulaient finalement avec perfection et dévouement. C’était de l’art, et non du combat. C’était lâche et facile aussi. Mais si amusant. Ake se caressait avec douceur la lèvre inférieure du bout de son index, d’un geste négligé. Shizao, la femme aux os étranges, s’était retirée, prétextant un désintérêt des combats inutiles. Hu, hu. Mais alors, avec qui jouait-elle ? D’abord contre, ensuite neutre, puis quasiment pour ce jeune garçon ? Ake ne comprenait pas vraiment, mais ce n'était encore son esprit qui lui dictait sa conduite, sinon son cœur… Ils étaient tous si dégoulinants de défauts. Silence. Taisez-vous. Son cœur criait sa rage, au scandale de la pureté. Ennemis, il n’y avait plus que des ennemis dans ce monde. C’était une tristesse effroyable qui la saisissait. Umeko était-elle morte ? Etait-ce eux qui l’avaient tuée ? Mais où étaient-ils d’ailleurs… Kaze, Kaze. Le Soleil avait eu raison de ses souvenirs, de son esprit et de son corps. Elle était une poupée, de bruit et de sang. D’or et de malheur. Elle était grande et avait de longs cheveux. Noirs et rouges. Ou peut-être était-ce son sang qui lui collait au visage, qui salissait ses vêtements, et pourrissait sa chevelure. Mais non, elle était blanche. Si pure et si douce. Si mielleuse. Qui ? Où étaient-ils… Voilà qu’elle avait perdu toute sa raison. Ce foulard m’étrangle ainsi attaché autour de mon cou. Umeko serrait toujours trop fort son corset de bal. Elle mériterait qu’on la frappe pour avoir noué ce foulard si près de sa peau. Mais c’était-elle qui se l’était attachée. Alors, il faudrait la frapper elle. Ake, frappe-toi.
Un tintement se fit entendre, alors qu’elle lançait son attaque. C’était un son intriguant. Aussi dérangeant qu’agréable. C’était une cloche. L’heure de son Salut était-il déjà arrivé ? Ake tournait la tête par instinct, et se le reprochait déjà. Car il n’y avait rien là-bas. C’était un tour de son esprit, ou un tour de son ennemi. Et elle se faisait avoir si bêtement ? Cela n’avait pas eu tellement d’impact sur sa technique, car le petit Konohajin avait préféré la voie de l’esquive à celle du back time. Juste que… Il s’en sortait mieux que si elle n’avait pas manqué de précision en se tournant. Ake, frappe-toi encore. Très rapidement après qu’elle ait lancée son attaque envers Eiji, son nouveau coéquipier l’avait suivi, couvrant la zone de projectiles tout aussi particuliers que l’étaient ses cheveux. Des cartes. Les fameuses, avec lesquels Ake aurait bien aimée jouer. Shizao, pourquoi ne viens-tu pas l’aider ? Ah, ah. C’était fini. Fini. Si Eiji se laissait prendre, il n’y aurait plus personne pour les arrêter. Car il était déjà blessé. Elle saluait du regard Mihawk pour ce geste, et il s’allumait une clope. Tiens, où était la sienne ? La sienne, car il n’y en avait qu’une. Gardée si précieusement, elle qui ne fumait pas. Comme un symbole, comme une promesse. Comme un souvenir de quelque chose de si… Désagréable. Mais remarquable. K.
Encore une fois, Eiji choisissait de limiter les dégâts. C’était un bon petit, mais malgré toute l’ardeur qu’il y mettrait, il ne serait jamais qu’en infériorité. Comme sa technique était essentiellement tournée vers les cartes du Kumojin, Ake n’eut pas besoin de se protéger comme si cela avait été une attaque frontale. Elle accueillit le vent qui s’était levé jusqu’à elle en se recroquevillant sur elle-même. Frappe-moi. Oh, frappe-moi. Il ne se passait plus rien. Du moins, en apparence. Simplement que le Konohajin appelait à l’aide, dans un effort surhumain pour se redresser. Du courage, il en fallait. De la bêtise, aussi.
Mais Ake voulait qu’il reste au sol. Qu’il chute, qu’il se ramasse. Elle ne bougeait pas de sa position, recroquevillée au sol. Elle n’avait pas besoin de bouger, c’était ainsi. Elle avait son cercle, et rien ne pouvait l’en faire sortir. Soudainement alors, deux extensions à sa chevelure se déployèrent. De grosses mèches, souples et compactes, filaient à toute vitesse vers le pauvre Eiji. L’une par la droite, l’une par la gauche, à niveau de hanche. Et pour être certaine de ne lui laisser aucune échappatoire, elles avaient pour but de se croiser dans son dos, avant de revenir sur lui. Mais dans le même temps, il s’exclamait vivement. Il hurlait. Il transperçait l’espace de sa voix si… Aigue ? Aussitôt Ake se sentait agressée. Elle qui détestait si sensiblement le bruit. Qui le haïssait au point d’en vomir. Ce n’étaient pas seulement ses oreilles qui allaient souffrir, mais son cerveau tout entier qui criait à son tour aussi. Il beuglait toute la rage de se sentir oppressé par le bruit. Ake porta par réflexe ses doigts à ses oreilles, de l’index pressant sous l’embouchure pour la refermer grâce à la peau. Mais ça ne semblait pas suffisant, ou peut-être trop tard. Elle n’entendait plus que ce sifflement. Elle avait si mal au crâne.
Elle entendait la mer dans sa tête. Une mer sur laquelle les mouettes criaient à la mort. Après un bateau, ou quelques sardines. Elle entendait la mer dans sa tête.
Tout ceci n'avait pas duré, et même si elle souffrait que le garçon crie ainsi - sans savoir pourquoi elle avait si mal - elle s'était jurée parvenir à son but. La seconde d'après, ses mèches tendues s'enroulaient autour du corps d'Eiji, se croisaient, se mélangeaient. Pour affermir sa prise sur lui, des chevilles aux hanches. Et une fois parfaitement tirées, elles semblèrent se rétracter. Vers Ake. Vers la dame souffrante, qui avait finit par baisser ses paupières tout en relâchant la pression au niveau de ses oreilles. Elle n'entendait plus le sifflement. C'était de nouveau le calme autour d'elle. Quelle folie. Quel malheur que tout ce bruit. Et tandis qu'elle espérait que sa prise avait fonctionnée malgré son instant d'incertitude et de déstabilisation, ses obscures pensées la reprenaient. Elle semblait si fragile maintenant. Mais qu'ils approchent. Elle songeait déjà à son piège.
Le faire payer cette attaque sournoise. Mon sang qui s'écoule, et se colle à mes cheveux.
__________________________ Le Mp a été envoyé, je me permets de poster... Technique : Jizo Uari - Rang C. Mes cheveux sont attachés à ma tête cette fois, Eiji ^^ Si questions, Mp. Je pense que ça reste clair sinon...
Un son strident se fit entendre suite à l'attaque que j'avais porté sur le Konohajin, c'était surement de sa faute. Il avait réussi à stopper la plus grande partie de mes projectiles et à ma plus grande surprise il s'en sortait avec seulement quelques blessures bénignes. Le son me portait sur le système au plus au point et je ne voyais aucune technique dans mon répertoire qui pouvait me permettre d'atténuer le son, machinalement j'avais donc plaqué mes mains contre mes oreilles pour tenter de diminuer le bruit, l'effet n'était pas des plus approprié d'autant plus que je ne pouvais plus utiliser de techniques. Je jetais un oeil à la Kirijin et constatait qu'elle ne semblait pas réagir, surement trop concentrée à rester planter dos contre le mur. Belle mentalité dans une telle situation. Finalement le son aigu cessa et je me retrouvais enfin maître de moi même cependant avec un sérieux mal de crâne, il était temps de passer à l'offensive et d'en finir une bonne fois pour toute avec ce gêneur.
La Nukenin sembla lui porter une attaque, un truc avec ses cheveux à ce que je comprenais, difficile d'en savoir plus, en fait j'avais la flemme de comprendre, elle était bien cette petite, très efficace. Rapidement je sortais de nouvelles cartes de mon jeu puis en une secondes je les chargeait de mon énergie Raiton de manière à ce qu'elles soient encore plus meurtrières. Une simple bourrasque de vent ne pouvait plus arrêter de tel projectiles, les cartes étaient beaucoup plus résistantes et coupantes du fait de leur fusion avec l'électricité. Sans attendre je tentais une nouvelle attaque et lançais vers le Konohajin la dizaine de cartes que j'avais chargé en électricité, la vitesse était bonne, l'angle aussi. A moins qu'il ait une vitesse surhumaine et qu'il puisse gérer en plus la chevelure de la Nukenin, mes projectiles atteindraient leur but.
Mais comme on dit, on est jamais trop prudent, c'est pourquoi je décidais d'assurer le coup en rajoutant une couche à cette attaque pour maximiser les chances de réussite de cette attaque. Je sortais donc une dizaine de feuilles blanches, qui, sous l'effet de mon chakra se plièrent pour former des petits shuriken de papier blancs. Mais ces feuilles n'étaient pas n'importe quelle feuille, en effet chacune était un parchemin explosif rendu aussi blancs qu'une feuille normale. Je lançais donc à la suite de mes cartes électrifiées mes shuriken de papier. Il ne pouvait se douter de la supercherie, et dès qu'il s'en prendra un mes shuriken lui exploseront dessus. C'est fourbe, mais parfait pour l'occasion.
Spoiler:
Hagaki Densei [Ninjutsu][Raïton/Kami] Technique qui consiste à fusionner l'élément Raïton aux cartes de Mihawk, il en envoie alors une bonne dizaine à bonne vitesse vers son adversaire, celle-ci qui son imprégnées de Raïton sont encore plus dangereuses. Elles sont en effets plus coupantes (peuvent trancher la pierre) et engourdissent légèrement le membre de la personne touchée en plus de la blesser. Kasai Kami [Ninjutsu][Kami] Des parchemins explosifs rendus aussi blancs qu'une feuille de papier prennent la forme sous l'effet du chakra de l'utilisateur de petits Shuriken. l'utilisateur peut alors les lancer vers l'adversaire qui pensera que ce sont de simples shuriken, mais qui en fait lui exploseront dessus. 10 au total.
