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 #07. Prélude

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Message(#) Sujet: #07. Prélude #07. Prélude EmptyMar 23 Fév 2016 - 21:04

#07. Prélude LQwsX3R

Contexte du groupe


En rencontrant le Daimyo de Nami no Kuni, Toichi Kuruma, la délégation officielle envoyée par Konoha et incarnée par Mizuki Aburame et Munemasa Hyûga espérait trouver une solution quant à la crise économique et sociale grave qui frappe un pays voisin du Feu. Depuis quelques temps, des attaques répétées sur les navires de commerce, des exactions signées des intentions de ce petit Daimyo et des soupçons quant à une tentative d’assassinat sur le Daimyo de Hi no Kuni ont poussé la suspicion vers les sphères dirigeantes du Pays des Vagues.

Cependant, la rencontre s’avère décevante. Les propos de la délégation étrangère ont davantage été perçus comme une intrusion dans la politique interne du pays, et des menaces à l’encontre de ses dirigeants. La situation a rarement été aussi grave. Très clairement, on peut s’attendre à ce que les négociations ne soient pas relancées.

De son côté, Konoha a envoyé plusieurs petits groupes pour prendre la température du Pays auprès de ses principaux acteurs. Ce qui a révélé à la fois de nombreux blocages socio-politiques mais aussi des opportunités et des indices importants pour la suite des opérations.

Il est temps pour Konoha de rassembler les pièces du puzzle pour comprendre la véritable situation du Pays, et décider de la suite des évènements pour trouver une solution viable.



Règles générales
    Ø Il s’agit d’un Rp-logique pour résumer vos découvertes, les mettre en commun et comprendre le mystère qui entoure aussi bien la direction du Pays et la tentative d’assassinat sur le Daimyo de Hi no Kuni.
    Ø Le rassemblement des idées et des découvertes vous permettra de choisir quoi faire pour la suite de la conquête. Ce Rp, bien que prélude, est donc déterminant pour la suite de l’avenir.
    Ø Il n’y a aucun ordre pré-déterminé. Chacun peut participer, apporter ses indices et ses idées. Si un groupe ne participe pas et n’apporte pas ses indices, cela aura des incidences sur la suite des évènements !

Indications particulières
    Ce Rp est une remise à jour de vos connaissances sur le conflit. Il vous permet de trouver des indices, des éléments pour vous aider, mais aussi des pièges qui vous ont été tendus ! Le Narrateur pourra intervenir par moment pour vous apporter des informations supplémentaires s’il le juge nécessaire.

    Il y a 1% de chances que la conquête échoue avant même d'avoir commencé ! Cela ne dépend que d'une seule action ! Si vous la faites, vous ruinerez vos chances. Bon courage !

Ordre des participants

Aburame Miko
Tout Konohajin ayant participé aux Groupes 1 à 4, ainsi que ceux des Groupes #5 et 6 sous bonne justification

Narrateur éventuel ?


#07. Prélude VLiyxHj




Dernière édition par Narrateur le Jeu 17 Mar 2016 - 1:36, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyJeu 25 Fév 2016 - 3:04

Seule dans son bureau, la lune à mi-hauteur dans le ciel, la lumière éteinte de son bureau, Miko reposait ses yeux fatigués. Son visage était enfoui dans ses mains -l’une en chair, l’autre en métal-, alors que ses coudes appuyaient sur le bois du meuble. Juste … un peu de repos. Ces derniers jours d’activité avaient été éreintant. Elle quadrillait quotidiennement Hi et Ame no Kuni grâce à ses multiples ruches établies un peu partout dans les pays, et même si la consommation en chakra n’était pas des plus faramineuses, les clones, les rapports et les consignes étaient une autre paire de manche.

L’administration continuait de l’épauler bien entendu, mais en cette période de crise, elle manquait de soutiens plus coriaces à Konoha alors que ses troupes étaient dispatchées entre les enquêtes, les préparations à Nami no Kuni et cet examen à Suna … Qui avait tourné au drame comme elle l’avait appris en fin d’après-midi. Devant elle, reposait la lettre écrite par Satochi Rakuzan, le représentant Konohajin à qui elle avait confié le bon rapatriement des Genins et surveillants une fois l’examen terminé.

Et avec cette lettre, une liste. Le bilan des enfants, des hommes et des femmes qui ne reviendraient pas et qu’elle avait envoyé sur place à ce qui devait initialement être un événement de rapprochement entre deux grandes puissances ninja. Mais le vent avait tourné plus d’une fois au cours des derniers mois, et ce qui devait initialement être un examen restreint, était devenu un phare pour quiconque aurait souhaité porter atteinte au monde shinobi. Et ces ennemis elle en avait maintenant découvert la nouvelle identité. Corporation, Nation, Kaiho-sha. Trois noms dont elle s’était suffisamment imprégné pour en saisir la dangerosité.

Ses pensées allèrent vers les quelques noms, tous des shinobis qu’elle avait rencontré au moins une fois. Certes la liste était courte, mais ils étaient morts pour rien si ce n’était de participer à une démonstration de force inutile, à l’image de ce piètre conseil des Kages auquel elle avait assisté. Pouvait-on appeler cette attaque une guerre ? D’après Satochi, tout cela n’avait semblé durer qu’un instant. Une attaque éclair, pour rappeler aux villages ninjas leur place. Nul besoin d’un rappel cependant, elle connaissait la place de Konoha. Tout comme elle connaissait maintenant la place de tout ennemi qui s’était présenté ce jour-ci : six pieds sous terre. Elle avait promis une chose aux habitants de Hi et de Konoha : qu’ils ne trembleraient plus de peur. Elle s’en assurerait, et ce, même si Konoha devait en ressortir changé.

Rouvrant ses yeux, elle retira ses mains, rangea les deux morceaux de papier dans un tiroir, et se leva de son fauteuil pour se tourner vers la baie vitrée de son bureau. Konoha semblait endormi. Les lumières des éclairages publics et celles de quelques appartements parsemaient la pénombre alors qu’une silhouette se dégageait dans le ciel. Ouvrant une fenêtre, Miko se décala légèrement pour faire entrer l’ombre silencieuse dans son bureau. Senwashi. La saluant, il lui tendit l’objet de sa visite. S’il était là, c’était que sa mission à Nami et surtout celle de Mizuki et de Munemasa s’étaient conclues. Pour le pire ou le meilleur, ne restait qu’à ouvrir le parchemin pour le savoir.

Allumant la lampe de son bureau, elle se rassit dans son fauteuil, et poussa le cendrier rempli, ainsi que la carafe et le verre vides qu’elle avait utilisé plus tôt dans la journée, laissant Senwashi attendre qu’elle ait fini sa lecture. Craquant son auriculaire droit, elle tenait la feuille dans sa récente prothèse. Le portrait dépeint par Mizuki n’avait rien de très joyeux. Mais le dénouement de presque l’ensemble des affaires avait été néanmoins prévisibles, bien que plusieurs interrogations et scepticismes demeuraient notamment sur le clan Senritsu et son affiliation.

    Toujours à même de prendre un passager supplémentaire ? Repose-toi une à deux heures. Le temps de faire quelques arrangements et nous partons. Il est temps de mettre un terme à cette folie.


Saluant l’aigle alors qu’il partait, elle appuya sur un bouton situé sous le plan de travail de son bureau. L’un des ANBU de garde ouvrit immédiatement la porte. Il y avait des personnes à réveiller et convoquer, et des choses à discuter. En l’occurrence, il fallait s’assurer que les Konohajins à Kaze no Kuni soient réceptionnés le plus tôt possible, que les blessés soient soignés, la sécurité garantie et que toute aide leur soit apportée. Nozomi se trouvait avec eux, le premier point devrait donc être déjà satisfaisant, quant au deuxième, défendre un groupe serait une tâche certainement plus facile pour Natsuki, Satochi et à vrai dire tous les autres Konohajins présents.

Les préparatifs terminés, elle retrouva Senwashi qu’elle avait l’impression d’exploiter comme taxi ou vulgaire coursier depuis un bon moment (sans toutefois voir en lui un signe de révolte), ainsi qu’une petite escorte notamment composée d’un Hyô à même de reproduire la créature ailée en laquelle le Gekei se transforma. Usant de son chakra, elle laissa ses insectes prendre de l’avance sur eux et prévenir sous forme de clone au plus tôt l’armée en réserve aux frontières du pays qui arriverait sur place bien avant eux.

* * * * *

Le soleil se levait à peine, et après avoir survolé une ultime portion de mer, ils arrivèrent au campement où les forces Konohajins stationnaient. Atterrissant au milieu d’un espace dégagé, les puissantes ailes des différents oiseaux géants soulevèrent leur lot de poussière et agitèrent bon nombre de tentes.

    Si vous voulez bien me suivre Hokage-sama. Les différentes escouades envoyées recueillir les dernières informations quant à la situation de Nami, ainsi que le commandant de l’armée en réserve jusqu’à maintenant sur les plages de Hi, vous attendent sous la tente principale.


Approuvant du chef en indiquant au Konohajin qu’ils le suivaient, elle lui emboita le pas, escortée par sa garde, saluant de la tête les autres combattants du village malgré son air autoritaire. Arrivée à la tente, elle se laissa aller à un souvenir amer du sommet des Kages à Suna avant de pénétrer à l’intérieur. Parcourant des yeux le lieu, elle remarqua sans grande surprise qu’elle reconnaissait la plupart des différents visages, les saluant également de la tête alors qu’elle prenait place sur l’un des tabourets qui entouraient la grande table en forme d’anneau. Munemasa Hyûga, Mizuki Aburame, Takeo Inuzuka, Kuroshi Akimichi commandant des troupes qui venaient de les rejoindre, et Senwashi Gekei qui venait de prendre également place au vu de sa prise de contact avec le clan Senritsu. Tous étaient assis. Elle supposait donc que ceux debout derrière chacun des protagonistes assis devaient avoir assisté les chefs d’équipe dans leur tâche d’où leur présence ici.

    Bonjour à tous, je sais que la nuit a sûrement été courte pour plusieurs d’entre vous, mais j’espère que vous vous êtes suffisamment reposé au vu des difficultés qu’il nous faudra visiblement surmonter d’ici la fin de la journée. J’ai parcouru le rapport succinct que j’ai reçu hier soir concernant la situation ici à Nami no Kuni. Sans grande surprise, il semblerait que les négociations avec Kurama Toichi soient vouées à l’échec, et comme convenu nous voici prêts aujourd’hui à prendre la suite des opérations en main.


Sous-entendu, Kurama allait s’en mordre les doigts.

    Mais avant de continuer plus loin, si vous avez êtes tous convoqués ici ce matin, c’est que la position dans le conflit à venir des autres acteurs principaux, nécessiterait quelques précisions … J’aimerais également que vous nous fassiez part devant cette assemblée, de l’avancée de l’enquête menée conjointement par vos soins et ceux de votre pupille, Munemasa, notamment en ce qui concerne ce fameux clan Suihou qui aurait attenté à la vie du Daimyo de notre pays.


Croisant ses deux mains -que ce geste lui avait manqué- sur la table, l’Aburame haussa un sourcil interrogateur.

    Eh bien ? Qui veut commencer ? Tâchez toutefois bien qu’en résumant votre mission, d’être le plus complet possible au cas où certains détails nous permettraient à tous d’y voir plus clair sur ce tableau encore brouillon.


Oui, ils étaient rentrés dans le vif du sujet, et oui, l’information concernant Suna et les Konohajins présents était restée secrète. Mais elle se refusait à distraire ses guerriers par des inquiétudes inutiles, surtout pas à l’aube de possibles hostilités. Oh s’il y avait combat, elle ne doutait pas un seul instant que Konoha en ressortirait largement vainqueur. Mais elle avait également pour but de limiter au maximum les pertes humaines des deux côtés. Pour instaurer un nouvel ordre, il fallait souvent faire montre d’un peu de violence. Mais l’idée n’était pas que le bilan humain remette en question tout le bien-fondé d’une telle ingérence.

Poussant un léger soupir, Miko réalisa que Mizuki recommencerait à râler à droite à gauche en s’apercevant qu’elle lui avait caché une information si essentielle et personnelle que l’interruption de son examen et l’attaque subie par ses camarades, mais elle espérait qu’elle plus que les autres la comprendrait dans sa décision : il n’y avait plus de marche arrière possible pour Nami no Kuni. Et son agacement à ce sujet en plus de l’identification de ces nouveaux ennemis, l’avaient encore plus mise sur les nerfs que d’habitude. Cette foutue ingérence se concluerait bien assez tôt. Et ce, même si pour cela, elle devrait placer elle-même la tête de ce Daimyo véreux jusqu’à la moelle sur une pique.

Spoiler:

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Konoha
Yamanaka Ayumi
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyJeu 25 Fév 2016 - 20:26

Je ne suis pas de nature stressée. Pour être franche, je suis d’ailleurs bien plus productive en situation d’urgence qu’en situation détendue où tout me passe un peu au-dessus et où j’ai vite tendance à procrastiner. Le stress est le mal du siècle, d'après certains articles de plusieurs magazines spécialisés en psychologie et en recettes de tiramisu (des magazines sérieux, hein, ça se voit, non ?). Que ce soit en voyage, au travail, dans nos relations familiales, amicales, amoureuses : le stress s'immisce dans notre quotidien et nous traque telles des petites biches dans la forêt de la vie (licence poétique, c’est beau). Mais je pense que j’ai appris à relativiser face à une situation anxiogène, notamment grâce à ma mère. Parce qu’il faut se le dire, certaines choses amplifient le stress : le café, par exemple, est un stressant naturel. Et ma mère, aussi, source de « T'as l'air fatiguée », « Tu manges pas assez », « Il est pas assez chaud, ton pull », « J'aimerais bien avoir des petits enfants », « Dis donc, t’as pas pris des fesses, toi ? ». Ô joie.

Puis le stress est une réaction psychologique à une situation angoissante : par exemple, le contexte actuel se prêterait volontiers à un stress intense venant de la fraîchement promue et incroyablement efficace Bras Droit de l’Hokage, qui a non seulement réussi avec succès les négociations et sa mission diplomatique avec le seigneur de Nami no Kuni, mais avait, en plus de cela, organisé à la perfection et sans accroc un examen Chûnin international, comme elle ne tarderait pas à le savoir dans une bonne humeur Ô combien partagée. La solution : imaginer dans son esprit une scène apaisante pour chasser tout ce stress.
La forêt de Hi à l’aube d’une fraîche matinée…
L’écume des vagues qui vient paisiblement s’échouer sur une plage de sable fin...
Le tirage des lettres dans « Des chiffres et des lettres »...
Satochi qui lit l'annuaire dans un chalet à Yuki no Kuni...
Satochi dans « Des chiffres et des lettres »…
Comme dirait xX-Baby69-Xx sur son blog : « la seule limite c’est celle que tu t’imposes ». Puis au pire, manger quelque chose de sucré permet de réguler la sécrétion d’une hormone du stress (ça t’en bouche un coin, hein). Le tout c'est de garder à l'esprit que le diabète, c'est une fête commerciale.

La journée fut longue et ennuyeuse. A part quelques rapports sur une population qui commençait à se douter que quelque chose se tramait, et quelques mouvements suspects qui étaient surveillés, il ne s’était strictement rien passé. Miko était arrivée à dos d’aigle, rapidement après le message envoyé, et avait convoqué aussitôt une réunion avec les principaux personnages de cette « pacification » (mon Dieu, je parle comme une dictatrice maintenant). Assise à sa droite, les rengaines reprenaient comme là où on les avait laissées : il n’était plus la peine de se parler pour se comprendre – raison pour laquelle je compris d’ailleurs qu’elle avait quelque chose à me dire qui devait, pour le moment, attendre. Son discours inaugural prit fin, et je fus la première à prendre la parole. Initialement le coude sur la table, la tête sur mon poing, lisant les différents rapports, je me redressai pour expliquer une partie de ma propre mission.

    - On a rencontré Kuruma et son Conseil. Ce fut pour le moins… catastrophique. Son Assemblée lui est entièrement dévouée, et il refuse d’entendre quoique ce soit, niant à demi-mot chacune des accusations qui lui sont prêtées. Munemasa développera la conversation qu’il a eu au sujet du clan Suihou juste après, je pense…

Je tournai la tête vers le Hyûga pour m’assurer de son acquiescement.

    - … mais nous avons pu rencontrer sa future épouse, qui n’est autre que Zuwachi Senritsu, chef de son clan. J’ai eu la chance de lui parler un peu et il est clair que Kuruma exerce une pression certaine sur elle pour une raison qu’elle n’a pas souhaité évoquer… Bref, une réunion stérile, qui a cependant permis de montrer l’influence importante qu’il a . Son Conseil, c’est une confrérie de toutous. Et c’est pareil pour sa garde et ses capitaines, d’ailleurs. Suzaku derrière moi a eu l’immense honneur de pouvoir discuter avec eux…

La dernière phrase, ironique, offrait la possibilité à l’ANBU qui se tenait droit, derrière moi, à développer sa rencontre avec les gardes. Personnellement, j’en avais fini. La réunion n’avait vraiment pas été très utile. Elle n’avait été qu’un lot de mystères et de non-dits. J’avais ouïe dire que d’autres escouades avaient eu plus de chance…
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyJeu 25 Fév 2016 - 23:09

Finalement, la réunion avait totalement prit fin, car un revirement de situation avait changé la donne de cette fameuse mission confiée par la Nanadaime Hokage. Alors que Munemasa avait tenté de poursuivre le Daimyo pour le forcer à tomber d’accord sur une entente entre les deux nations du feu et des vagues, celui-ci avait tout simplement disparu. Un conseiller était venu le congédier en lui expliquant la raison de la disparition du Seigneur Kurama. Il avait été informé des agissements de groupes armés dans le pays. Immédiatement, le Professeur avait tilté qu’il s’agissait des troupes de Konoha qui n’avaient visiblement pas été assez discrètes. Mais la mission de Munemasa était accomplie, ou du moins, il avait tout de même gagné assez de temps. C’était cette fameuse pause qu’il avait proclamé qui malheureusement lui avait mit la puce à l’oreille. Sans ça, jamais il n’aurait eu vent de ces « agissements ». Munemasa, en compagnie de Mizuki et de cet ANBU visiblement nommé Suzaku quittèrent les lieux, en direction du campement des shinobis de Konoha. Sachant le conflit inévitable, Munemasa avait tout de même prit soin d’activer ses Byakugan jusqu’au retour afin de s’assurer que personne ne les suivait.

En arrivant, très peu de temps plus tard, ils furent tous convoqués dans une grande tente en compagnie d’Aburame Miko elle-même afin de faire une réunion pour expliquer le déroulement des missions respectives des équipes de Konoha. Une fois dans la tente, Munemasa trouvait sa place directement avant de laisser la Nanadaime prendre la parole. Elle voulait donc un rapport détaillé pour que chacun puisse prendre note des découvertes respectives des autres groupes, même si elle savait parfaitement que les négociations avaient été un échec total. Mizuki qui était l’actuel bras droit de l’Hokage fut la première à prendre la parole, en parlant de la catastrophe que fut leur rencontre avec le Seigneur de ce pays, mais en précisant avec l’approbation du Professeur qu’un mouvement de la tête que celui-ci donnerait lors de sa prise de parole plus d’informations sur ses découvertes à propos du clan Suihou. Elle continuait ensuite avec son entretien personnel avec la chef du clan Senritsu et future femme du Daimyo du pays des Vagues. Visiblement, et Munemasa l’avait aussi remarqué, Kurama exerçait une pression non dissimulée sur le leader du clan manipulant le Son. Sans qu’ils en sachent plus malheureusement. Par la suite, Munemasa se redressait et vint au milieu de l’assemblée avant de prendre la parole d’un ton neutre, mais engagé.

Je vais d’abord donner mon impression globale sur cette entrevue. Je suis parfaitement d’accord sur le fait que l’actuel Daimyo est en train de mener son peuple et son pays à sa perte. C’est un homme ambitieux et égoïste qui voit les ninjas comme des pions destinés à servir la Seigneurie. Il doit être démit de ses fonctions. Cependant, il me tient à cœur de ne pas agir comme cette soi-disant alliance des pays neutre l’a fait sur les seigneurs des autres nations. Konoha n’a jamais et ne doit jamais emprunter cette voie, à exercer une justice elle-même dans le sang, sans procès. Le Shukai à faillit à son propre objectif, à celui qui a fait sa création, Konoha ne doit pas suivre ce chemin. Kurama ne doit pas être assassiné, mais jugé par un conseil compétent qui décidera de son sort. D’ailleurs, bien que le Shukai n’a pas eu de répercutions des autres grandes nations pour ses agissements, il n’est pas, et je parle en tant que diplomate chargé des relations internationales, certain que notre action sera vu de la même manière et qu’aucune nation n’interviendra dans cette bataille qui pourrait se transformer en guerre.

Il marquait une courte pause avant de reprendre.

Lors de notre entretien, le ton est monté rapidement et le Seigneur Kurama a précisé avec une férocité surprenante de la part d’un pays mineur, qu’il entrerait en guerre de toute sa force militaire. Son engouement porte à se demander s’il n’a pas en ses liens des alliés capables de mener une guerre à sa place. Nous devons donc redoubler de précautions car chacune de nos actions seront jugés dans le cadre mondial, comme nous avons un avis sur l’assassinat des Daimyos par un seul homme ambitieux : l’actuel « Empereur ». Cependant je suis formel, ce Seigneur et tous ses conseillers doivent être démis de leurs fonctions.

Il marquait une nouvelle pause un peu plus longue afin de voir que tout le monde captait l’importance de ses mots. Puis il reprit d’un ton moins engagé.

En ce qui concerne l’enquête concernant l’attentat sur le Seigneur Takesho Imotori, actuel Daimyo du pays du Feu, je n’ai eu que peu d’informations malheureusement. Après discussion avec Kurama, il a fini par m’informer que le clan Suihou effectivement originaire de Nami no kuni aurait été difficile à maîtriser et que les forces des Vagues avaient effectué un génocide complet sur ce clan. Il m’a noté sur une carte des points où se trouvaient avant les différentes planques de ce clan. Il prétextait aussi que si survivants il y avait, ils avaient du fuir vers les pays limitrophes. Mais ma confiance en ses propos est limité voir inexistante, il dissimule des choses, j’en suis pratiquement certain. Il y a fort à parier que le clan Suihou est loin d’avoir disparu. Mais pourquoi le cacher s’il n’a rien à se reprocher ? C’est tout.

Dit-il avant de retourner s’asseoir à sa place, attendant patiemment la réaction des autres groupes puis de pouvoir interagir de nouveau si plan ou débat il devait y avoir. Munemasa était une gardien de la paix, il ferait tout pour la préserver et ne pas avoir à faire la guerre, sauf si cela était nécessaire..
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Iwa
Bakushô Kazuya
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyVen 26 Fév 2016 - 16:33

La nuit fut assez courte, comme à chaque fois que je partais en mission. Usuellement, je me serais levé légèrement plus tard, après avoir passé une nuit complète dans mon pieu, et aurait prit un petit-déjeuner préparé par mes soins, et ayant tout ce qui m’aurait été nécessaire pour affronter la journée, que ce soit de la paperasse, des entraînements, ou devoir faire en sorte de ne pas devenir fou en entendant la dernière bêtise faite par mes élèves. Dans cette situation, il n’en était rien. Étant assigné comme garde du corps, je me devais de participer à la surveillance de nuit, faisant ainsi que certaines siestes d’une heure à peine par intermittence. De plus, pendant que je dormais, je me forçais à garder le plus possible mon visage couvert, pour protéger mon identité le plus possible ? Paranoïa ? Je ne sais pas vraiment, j’avais choisi de faire un ainsi, donc bon. Ce matin donc, je me contentai de simples barres de céréales primaires, d’eau fraîche, et c’était tout. Passionnant, n’est-il pas ?

Mais que me valait la chance d’une telle excitation ? Tout simplement que c’était sans doute le dernier matin tranquille avant que Konoha ne se lance dans une guérilla qui aura pour but de renverser le gouvernement des vagues. Tout de suite, cela fait moins festif. En attente de nouvelles instructions de la part de notre Hokage, nous étions en Stand-by, obligés de rester stationnés dans la forêt pour éviter que le moindre soupçon soit établi quant à notre présence encore sur les terres des Vagues. Moi dans cette situation ? Pas grand-chose, étant responsable de la protection des représentants en territoire ennemi, les deux n’ayant pas quitté le camp, j’étais de repos. Mais ne trouvant pas de réelle occupation, je me contentai ainsi de rester assis dans un arbre à lire le livre que j’avais amené.

Mais bon, comme bonne histoires avec un rythme effréné comme celle-ci, il fallait bien qu’un élément perturbateur arrive. Au cours de la matinée donc, alors que les seules nouvelles importantes qui revenaient au camp étaient celles de mouvements suspects mais non-dangereux, un oiseau gigantesque entra dans mon champ de vision, et de toute évidence, emmenait avec lui un colis de poids. Miko était enfin arrivé. Comprenant ainsi que ma présence allait être requise, je fermis le livre, prenant soin de marquer la page. Sautant de mon arbre, je finis enfin par atterrir prêt de la tente, me postant à l’entrée, en position de repos militaire, en attente du passage de Miko, ainsi que des autres arrivants et membres de ce « conseil de guerre ». Je fus ainsi le dernier à rentrer dans la tente, et me postai à l’arrière, entre Miko et Mizuki, en tant que simple observateur de la réunion. Un agent de l’ombre n’avait pas à se mettre en avant, je devais laisser la parole aux deux personnes que j’avais accompagnées ainsi qu’aux autres chefs d’unités.

Miko commença ainsi en annonçant les enjeux d’une telle rencontre, avant d’inviter les convives de cette table à partager les informations qu’ils avaient pu recueillir pour cette enquête. Mizuki commença en racontant comment s’étaient passés sa rencontre avec Kuruma, ainsi que son entretien en particulier avec la chef du clan Senritsu et fiancée du seigneur. Munemasa enchaîna en disant qu’en tant que représentant du Seigneur du feu, il voulait nous rappeler qu’il fallait éviter que cette confrontation se finisse en simple assassinat, car cela risquait d’attiser les foudres de nos voisins, voyant ces actions comme hostiles à leur égard. Il enchaîna en disant que les informations données par le Daimyô concernant le fameux clan Suihou pouvaient être douteuses, comme s’il y avait une autre vérité derrière ses propos. Personnellement, j’avais mes propres avis, qui étaient en opposition sur certains points cités par Munemasa, mais bon, je n’allais rien dire. Ma place n’était pas celle du débatteur, mais seulement en tant qu’exécutant. Ainsi, alors que Munemasa retourna à sa place, je tournai la tête vers Mizuki qui me confirma de la tête après ma question silencieuse, avant de m’avancer légèrement, bras le long du corps, droit comme un « I », prêt à faire mon rapport.


« - Comme l’a souligné Mizuki-san, je fus contraint de rester en retrait de la réunion, et eu l’occasion de rencontrer deux des groupes entourant le seigneur féodal. Tout d’abord : la garde du palais. Ce sont un groupe de samouraï engagés par le Seigneur Kuruma, et qui de par leur code, lui ont juré fidélité. J’ai pu noter qu’ils voyaient bien la décadence du pays des vagues, mais hélas, leur code d’honneur les oblige à continuer de servir leur seigneur… »

Un moment de pause, le temps que je repense aux mots du chef supposé des gardes, Oroïchi-san, qui m’avait fait cette confession. J’avais beau voulu lui faire comprendre qu’il se battait pour la mauvaise cause, mais il restait imperméable à mes propos.

« - Viennent ensuite la cours des nobles. Contrairement aux gardes, ils ne représentent aucun danger pour nos forces armées, mais sont exactement comme leur seigneur : véreux, imbus d’eux-mêmes et, sans la moindre exagération, irrécupérables. Alors que je leur révélai que nous connaissions l’implication des pirates dans leurs affaires, ils n’ont pas cherché à en démentir, affirmant même que ceci était normal. Ils devront subir le même traitement que le Seigneur Kurama. »

Je pouvais, rien qu’en imaginant leurs visages, me rappeler de la frustration que j’avais de ne pas pouvoir les calmer à coup de poing. C’était peut-être primitif, et ça ne servait à rien, mais bordel, qu’est-ce que ça m’aurait défoulé. Enfin bon, mon rapport terminé, je ne pensais pas avoir autre chose à rajouter, si ce n’était une opinion personnelle. En effet, je pensais qu’il était important d’aborder un point précis : l’évaluation de nos forces ennemies. Croisant les bras, je continuai ainsi sur ceci.

« - De ce fait, en vue des informations que nous possédons, il semblerait que les forces auxquelles nous seront opposés se résume à au moins trois groupes : les soldats du Daimyô, dont les forces seront vraisemblablement concentrées au palais. Les pirates qui sont à leur solde, s’ils acceptaient de se battre pour le seigneur local. Et enfin, selon les dires de Mizuki-san, potentiellement les Senritsu. Je n’ai hélas point d’information sur eux, donc me contenterai de laisser une personne répondant à ses critères le faire à ma place. Il y a aussi… Les Suihou. Je ne sais rien d’eux, et suis bien conscient des paroles du Daimyô des Vagues, mais étant donné l’égard que portent les nobles de ce pays aux ninjas, je ne serais pas étonné s’ils se contentaient tout simplement de cacher la présence d’une arme secrète pour cette bataille, s’incarnant comme étant ces individus, allant jusqu’à renier la moindre relation avec eux. »

Mon rapport terminé, je replaçai mes mains dans mon dos, me courber en avant pour indiquer la fin de mes paroles, et fit un pas en arrière afin de reprendre ma place en retrait de cette conversation. Je n’avais plus rien à rapporter, que ce soit en termes d’informations qui pourraient s’avérer importantes, ou plus simplement de mes réflexions sur le sujet.
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Konoha
Aburame Junpei
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptySam 27 Fév 2016 - 3:25

Je pouvais aisément dire que ma mission avait été un succès. Une départ un peu houleux, certes, mais au final j’avais eu ce que j’étais venu chercher. J’avais été envoyé pour savoir ce qui n’allait pas rond et c’était ce que j’avais découvert. Le Doyen m’avait annoncé le topo et m’avait garantie tout au plus leur neutralité si jamais ça en venais jusque-là. Avec la situation, il était effectivement inapproprié de leur demander un quelconque soutien militaire. Après avoir passé la nuit sur place, Nous quittâmes donc le village Senritsu en direction du point de ralliement, un campement Konohajin caché en pleine forêt. Je n’eus toutefois pas le loisir de m’assoir bien longtemps puisqu’on avait déjà une mission pour moi : une lettre de Mizuki-san qui devait être livré à Miko-sama. J’avais donc tout juste pris le temps de prendre une bouchée que j’étais déjà en vol, le parchemin en sûreté, direction Est. Je m’étais assuré dès le début du voyage de prendre beaucoup d’altitude pour éviter tous regards. Le voyage c’était déroulé non seulement sans embûche mais en bien moins de temps. La distance restait toutefois la même, atteignant le village au beau milieu de la nuit, alors que la lune brillait dans un ciel dégagé de tous nuages. Je me dirigeai directement vers la Palais, plus précisément vers le bureau de l’Hokage. Je plongeai vers le bureau puis je ralentis au dernier instant pour entrer dans le bureau sans tout faire lever la paperasse.

Je m’étais initialement posé sur le bureau lui-même, j’étais toutefois descendu de celui-ci avant de reprendre forme humaine. La saluant du hochement de tête, je lui tendis aussitôt le parchemin, n’ayant probablement même pas besoin de dire de qui il provenait. Elle ralluma la lampe dans le bureau, qui était sinon éclairer par le clair de lune. Elle lut ensuite la missive, me faisant par le fait même remarquer sa main artificielle. Depuis quand avait-elle cette prothèse? Je n’eus toutefois pas le temps d’y réfléchir plus longtemps, me faisant rappelé à la réalité pas l’Aburame. Acquiesçant silencieusement à sa question, elle me laissa un bref repos avant de reprendre la route. Un repos qui ne serait pas de refus et qui passa malheureusement trop rapidement. Je m’étais assoupi les quelques heures que j’avais dormis dans mon lit, nettement mieux que la couchette que j’aurais eu au campement. Me réveillant au cri strident de mon réveil, je me dirigeai aussitôt vers le sommet du Palais, où l’Hokage m’attendait en compagnie d’une petite troupe de shinobi. Je reconnus la Hyô qui nous avait accompagnés, Nozomi-san et moi, alors que nous étions allés lui porter secours. Nous nous saluâmes de mon classique hochement de tête avant de finalement prendre la route.

J’avais pris ma forme d’aigle géant pour accueillir Miko-sama sur mon dos. Deux shinobis avait proposé me voyager dans mes serres, ce à quoi je ne voyais pas d’inconvénient. Je pris donc mon envol puis j’attrapai les deux shinobis quelques instants plus tard avant de finalement décoller dans les airs. Le voyage se fut rapide et fait dans le silence, arrivant au campement alors que le Soleil commençait tout juste à se lever. Je descendis tranquillement puis, à quelques mètres du sol, je laissai aller les deux sinobis avant de me poser moi-même sur le sol. Une fois l’Hokage débarqué,  je repris ma forme humaine puis je suivi la cohorte qui se dirigeai vers une tente particulièrement grosse. À l’intérieur, plusieurs visages m’étant familiers attendait assis autour d’une table faite en cercle. Je reconnus Takeo-kun, mais aussi Satochi-san et bien sûr Mizuki-chan. J’allais aussitôt rejoindre Ryokai qui se tenait derrière un tabouret pour prendre place à celui-ci. Les autres sièges furent remplis par les autres shinobis arrivés avec nous ce matin. L’Hokage prit alors la parole, annonçant l’échec des négociations, ce à quoi nous nous attendions tous. Elle demanda ensuite des rapports détaillés sur nos missions respectives. Ce fut inévitablement le Bras Droit de l’Hokage qui prit la parole ensuite. Je compris que je détenais plusieurs réponses à ses questions, et de Munemasa-san aussi par le fait même. Ce fut justement ce dernier qui prit la parole ensuite, soulevant les mêmes interrogations que l’Aburame. J’écoutai aussi ce que l’A.N.B.U. avait à dire, ayant visiblement des informations importantes à fournir à la table. Il était temps d’enfin lever le voile sur toute cette histoire. Je me raclai la gorge, attirant ainsi l’attention de tout le monde.


- Je pourrais à répondre à plusieurs de ces questions, déclarai-je aussitôt. Lorsque nous sommes arrivés sur place, au village Senritsu, il était pratiquement en ruines. Une attaque avait récemment eu lieu, il n'y avait aucun doute. Après leur avoir prouver mes bonnes intentions, j'appris que le Clan Suihou était derrière cette attaque.

Je laissai le temps à la révélation de faire son effet. Les avis semblaient mitigés quant à leur sort. Il n’en était plus. Je n’avais toutefois pas fini.

- Ils auraient été envoyé « neutraliser » le Clan Senritsu qu’ils accusent de complot contre l’État. Ce qui nous amène à la Cheffe de Clan. Une trêve aurait été négocié, ou plutôt imposé, sous la forme d’un mariage, qui prouverait la loyauté du Clan au régime du Kurama.

Je n’avais pas besoin de le dire, mais cela revenait au même qu’un otage politique. Elle n’avait eu nul autre choix que d’accepter, voulant évidemment épargné l’éradication de son clan qui ne comptait maintenant pas plus d’une quinzaine de membres. Un vrai massacre. Le Hyûga avait mentionné d’épargner et de juger le Daimyo, mais j’espérais qu’il en serait différemment avec le Clan d’assassins. Ils devaient payés pour ce qu’ils avaient fait.

- Ils m'ont toutefois assuré leur neutralité, si jamais le Daimyo venait à requérir leur service.

Pour en avoir affronté moi-même un, je pouvais garantir que c'était un atout. Nous ne voulions pas avoir à faire à ces ninjas du son qui, malgré leur nombre réduit, auraient causé de sérieux problèmes à nos plans. De les avoir hors du portrait était dans le mieux pour l'instant. Nous en avions déjà assez avec les pirates et les samouraïs.
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyDim 28 Fév 2016 - 18:28

Allongé sur le lit de fortune qui était tout ce que nous pouvions nous permettre dans notre campement provisoire, je repensais à mes négociations et à comment elles s’étaient terminées. Si j’étais franc avec moi-même, je ne pouvais pas dire que j’étais satisfait par celles-ci. Je n’avais jamais eu de grands espoirs avec le Capitaine Osuke, bien que j’aurais tout de même cru qu’il serait éventuellement capable de voir au-delà de son nez, mais le Ministre avait eu l’air d’un homme plus sensé; c’était de n’avoir été en mesure de rien lui soutirer en terme d’appui – la raison même de ces négociations – qui me laissait avec cet arrière-goût désagréable en bouche. Néanmoins, je ne pouvais pas dire que je ne l’avais pas fait réfléchir. Peut-être qu’au final il finirait par être convaincu du bien-fondé de mes paroles, mais j’avais plutôt peur que de nouveau seul il se retranche dans la sécurité et ne préfère rester du côté de Kurama Toichi. En tout cas il était clair que je retrouverais le Capitaine sur le champ de bataille, si jamais nous devions nous en rendre là, même qu’il lui ferait sûrement part de toute la conversation que nous avions eue. Heureusement qu’il n’avait pas été présent lorsque les choses seraient devenues plus compromettantes. Et si c’était précisément ce que le Ministre allait faire? Non, je ne devais pas commencer à tout remettre en doute, pas maintenant.

Histoire de me changer les idées, je me levai de ma couche et me dirigeai vers la sortie. Soudainement, je me retournai et jetai un regard vers l’Hyûga. Une petite tente avait été mise à la disposition de notre équipe afin de nous reposer avant la suite des événements. Comme elle me tournait le dos, je ne pouvais savoir si elle était éveillée ou non aussi ne préférai-je pas la déranger alors que je sortis silencieusement de la tente, mes ninkens sur les talons. Une fois à l’extérieur, je pris une grande bouffée d’air avant de commencer à marcher entre les tentes. Saluant quelques shinobis que je connaissais au passage, j’essayais de me vider l’esprit pour être prêt pour ce qui allait venir. Les paroles n’avaient été que la première étape, si elle ne portait pas fruit ne devrions passer à la prochaine étape : les armes. Comme beaucoup d’entre nous ici, toutefois, ce n’était pas quelque chose que nous voulions nécessairement recourir. Alors que je marchais dans le campement, protégé par le couvert des arbres, une odeur familière puis une deuxième arrivèrent rapidement dans le camp et je sus que les choses allaient devenir sérieuses.


- Va chercher Kiyômi-chan et venez nous rejoindre à la grande tente, dis-je à Aka, le plus rapide de mes deux ninkens.

Je marchai alors rapidement en direction de la tente principale, sans courir pour ne pas alerter personne. Créer une fausse alerte était la dernière chose que je voulais faire en ce moment. Un bref signe de tête aux shinobis qui gardaient l’entrée du quartier général du campement et j’entrai pour retrouver les chefs d’équipes avec qui j’avais été briefés quelques jours plus tôts. Quelques instants plus tard, c’était l’Hyûga suivit de mon ninken qui entait à leur tour et venaient se placer derrière moi. Ce n’était pas trop tôt puisque la Nanadaime fit son entrée dans la tente ne serait-ce qu’une minute après que tous soient réunis, excepté de Senwashi-san qui était juste derrière elle. Après un regard circulaire sur les shinobis assemblés devant elle, Miko-dono entra rapidement dans le vif du sujet. Comme je l’avais soupçonné – ne serait-ce qu’avec la façon dont ma propre mission s’était déroulé – que nos négociations avec les différents éléments de la sphère politique du pays des Vagues avaient échouées. Cette réunion était donc pour décider de nos prochaines actions, mais également pour la mettre au courant personnellement des détails de nos missions respectives. Un rapport c’était bien, mais rien ne valait un débriefing tous réunis.

Instinctivement, sa Bras Droit fut la première à prendre la parole. C’était logique puisque c’était elle qui avait eu à discuter avec le Daimyô lui-même. Quand je pensais à cela, ça remettait mon entrevue avec les vassaux en perspective et pas si désastreuse finalement. Mais au moins elle avait été en mesure de retirer quelque chose cette rencontre. Entre autre, la présence et les fiançailles avec la chef Senritsu étaient particulièrement intéressant comme information. Mon regard se jeta brièvement vers Senwashi-san, que je savais parti à la rencontre de cette dernière, avant de retourner mon attention vers Munemasa-san qui avait été en sa compagnie. Ce dernier commença par farouchement s’opposer à toute forme d’agression envers celui-ci pour ne pas entacher notre réputation, faisant un parallèle frappant avec le Shukai, avant de poursuivre avec quelque chose en rapport avec un attentat contre notre Daimyô. Attendez, on avait essayé de s’en prendre à notre Daimyô et les responsables viendraient de Nami? Cela commençait à en faire un peu trop pour que cela ne soit une simple coïncidence. Le prochain à parler fut un membre de l’ANBU qui semblait avoir été au Palais avec Mizuki-chan et Munemasa-san. Une odeur que je reconnaissais me vint aux narines, mais je respectai son anonymat en ne montrant aucun signe de reconnaissance. Je l’écoutai résumer les forces que nous aurions probablement à affronter de façon pour le moins efficace.

Un petit silence suivit son rapport jusqu’à qu’un raclement de la gorge ne fasse tourner tous les regards vers le Gekei. Ce dernier lança alors plusieurs révélations qui étaient en plein ce qu’il nous manquait pour assembler le puzzle. Vous savez lorsqu’il vous en manque seulement quelques-uns aux bons endroits pour le compléter? Les choses semblaient définitivement s’être bien déroulées de son côté puisqu’il nous assura également la neutralité du clan Senritsu si jamais le Daimyô les amenait à prendre part au conflit. Cela nous enlevait donc une des forces de frappe du Kurama. Tout le monde avait parlé de leur succès et leur déboire, c’était finalement mon tour de faire un retour sur mon entrevue.


- En ce qui concerne les vassaux du Daimyô, je ne pourrais pas dire s’ils voient notre implication dans les affaires de Nami d’un bon œil ou non. Ils se disent fiers et indépendants, mais doivent à avoir à des revenus extérieurs pour continuer à vivre. Ils sont conscients des actions de leur Daimyô et ne sont pas aveugles à la situation de leur pays, mais ils lui restent tout de même fidèle et ne sont pas plus portés qu’il le faut à la changer. Je dirais qu’ils sont confortables dans la situation dans laquelle ils sont et ont peur du changement, peur de finir par plus y perdre qu’y gagner.

Voilà pour ce qui était de mon ressenti de la conversation et de la situation générale des vassaux du Daimyô. Maintenant en ce qui concernait les personnes que j’avais personnellement rencontrées.

- Le Capitaine Osuke s’est montré intraitable et inflexible dès le début, n’ayant apparemment pas été mis au courant de notre venue. Malgré les arguments que j’amenais et les solutions que nous voulons offrir à Nami, ce dernier se retranchait constamment derrière son honneur et c’est finalement son mépris envers les Ninjas qui mit terme à mes négociations avec lui. Je crois toutefois avoir eu plus de chance avec le Ministre Satotsu qui semblait intéressé par les propositions de Konoha et de Hi. Enfin, de la curiosité ou du réel intérêt, il n’a jamais réellement dévoilé entièrement son jeu. Je crois toutefois avoir semé un grain de doute dans son esprit, assez pour lui faire penser sérieusement à ce que nous avons discuté.

Des deux vassaux, c’était définitivement lui que nous devions aller voir si nous voulions régler ce conflit sans trop d’effusion de sang. Après tout, n’était-ce pas pourquoi nous avions pris la peine de faire notre petite enquête partout dans le pays, afin d’éviter de faire un massacre? Les paroles du Hyûga me faisait porter à croire que oui, ainsi si nous prenions contact avec Satotsu-sama nous aurions sûrement une chance de faire pencher la balance politique un peu plus de notre côté. Si nous enlevions également le soutien des Senritsu dans l’éventuel combat, les chances commençaient de plus en plus à tourner en notre faveur. Il restait seulement à voir comment notre Hokage allait décider de réagir face à toutes ces informations.
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyMer 2 Mar 2016 - 20:22



La mission était, elle accomplit ? Avaient ils réussi ce pourquoi ils étaient venus ? Toutes ses réponses étaient encore assez flou dans l'esprit du jeune Hyûga. Le Doyen avait tout expliqué à son chef d'équipe Senwashi, Ryokai lui était trop mal au point pour bien tout comprendre ce qu'il avait à dire. Il avait cependant compris que les deux jeunes hommes du clan Senritsu les avaient attaqués pas dans un but de vengeance ou par colère, mais pour protéger leur sœur apparemment destinée à épousée le Daimyo du pays des vagues. S'il venait à venir en aide cela pourrait mettre leur sœur en danger. Alors qu'il était mal en point il avait reçu les premiers soins, il n'était pas au milieu de sa forme, mais serait capable de se déplacer pour la suite des événements. L'équipe du village caché de Konoha passa la nuit dans le village Senritsu, ce n'est que le lendemain qu'ils partirent en direction du campement de Konoha caché en pleine forêt à une certaine distance du village. Le chemin ne fut pas très long, heureusement pour Ryokai même s'il avait un peu récupéré de ses blessures leur de son combat, il n'avait cependant pas totalement récupéré et devait voir un médecin au plus vite. A part ça, il avait quelque blessure interne comme quelque côte cassée, mais rien de très dangereux. Il devait surement effectué son rapport de mission à l'hokage et au autre membre haut placé envoyé dans cette région. Arrivé devant la tente, il demanda des soins, bien qu'il eût mérité un repos, il devait au plus vite se remettre sur pied, il était possible qu'il reçoive une autre mission dans pas longtemps et devait se tenir prêt au plus vite. Ses blessures n'avaient rien de très grave en sois, il n'avait pas encore tout à fait retrouvé l’ouïe, suite à l'attaque du son reçu de plein fouet. A part ça, il avait quelque blessure interne comme quelque côte cassée, mais rien de très dangereux. Dans la tente, c'est une jeune femme qui s'occupa de lui.

- Bonjour, voyez-vous asseoir ici que je puisse vous ausculter -

- Vous dites ? Désoler, je n'ai pas encore retrouvé totalement mon ouïe donc je ne vous ai pas très bien entendu -

- Asseyez vous ici s'il vous plaît -

Cela prit un petit moment alors il profita de ce moment de calme pour se reposer un peu et réfléchir à la situation. Elle commença alors, sans plus tardé les soins, ayant ausculté son corps pour repéré les endroit blessé. Cela prit un petit moment alors il profita de ce moment de calme pour se reposer un peu et réfléchir à la situation. La situation s'était tout de même améliorée, les négociations avaient plutôt mal tourné vers la fin, mais grâce à l’intervention du doyen les Shinobi de Konoha en étaient ressortis victorieux avec quelque information. La suite va dépendre dans dirigeant du haut rang du village, étant encore un simple genin, il n'y avait pas été invité et d'un coté cela n'aurait rien changé vu qu'il devait d’abord se soignée. Pendant qu'il était en pleine réflexion sur ce qu'il était arrivé la jeune femme avait soigné une grande partie de ses blessures, le reste demandera un peu de temps comme les côtes cassées qui va demander quelque jours de repos avant de se reformer.

- Merci -

Une fois les remercient donnée, il quitta la tente, à quelque mètre de là se trouver la zone de repos. Il devait encore un peu récupéré et ayant aucune mission pour l'instant, il décida d'aller piquer un petit sommes dans l'un des lits sur place. Il n'était pas très fatigué et avait du mal à trouvé le sommeil, le lit était cependant très agréable, c'était pourtant qu'un simple lit de camp rien d’exceptionnel, mais le fait d’être couché sur quelques choses d'aussi moelleux en étant affaibli cela lui fessait un effet bénéfique. Petit à petit, ses yeux étant de plus en plus lourd, l'esprit ailleurs, il finit enfin par trouver le sommeil.





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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyVen 4 Mar 2016 - 1:02




Le Conseil des Ninjas avance bon train. Apparemment, les Konohajins découvrent des éléments progressivement et rassemblent les pièces du puzzle. Mais trouvent-ils vraiment une réponse à leur question, une solution à leur problème ? Tout cela reste mystérieux, et il est complexe de prendre la décision finale … .

Un homme fait fi de la réunion, et se permet d’entrer sans vraiment avoir été invité. Il s’agit d’un coursier ; ses vêtements indiquent un certain confort, sans pour autant qu’il s’agisse d’un personnage de grande importance. D’après les premiers regards, c’est le messager d’un homme influent. L’homme fait une courte révérence : il ne semble pas à son aise. Certainement d’être en présence d’autant de guerriers de l’ombre. Il n’a d’ailleurs pas tort.

|Le Seigneur Satotsu m’envoie … . Il vous fait savoir qu’il consent à ne pas soutenir le Daimyo Kuruma dans un probable conflit armé à l’avenir … . Il espère qu’en échange, vous tiendrez votre promesse, Ninja de Konoha … .

L’homme ne s’attarde pas plus. Il renouvelle sa courbette, et s’éclipse, laissant les Ninjas avec cette nouvelle – bonne ou mauvaise.
Le vassal Kabachi Satotsu ne participera donc pas au combat avec ses troupes. C’est une bonne nouvelle en soi ; mais à quel prix peut-elle l’être ?

La réunion n’a pas véritablement le temps de prendre en compte cette information. Un autre individu fait irruption dans la pièce.

#07. Prélude 197633PNJNinjaAnbu

C’est un Anbu de Konoha. L’agent secret de la Feuille a été placé dans les environs du palais pour observer les prochains agissements de la part des autorités du Pays des Vagues. Lorsqu’il vit les évènements, il s’était empressé de rejoindre le haut commandement pour leur faire savoir les nouvelles les plus urgentes de cette soirée.

|Hokage, le Palais du Daimyo est en flammes ! Mais il n’y a ni alerte, ni secours organisé !

Un attentat ? Une fuite ? Quelle est donc la stratégie à adopter ? La Nanadaime sera-t-elle capable de prendre la bonne décision ?



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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptySam 5 Mar 2016 - 11:43

Silencieuse, les mains jointes, l’Aburame écoutait tour à tour chacun des intervenants, assimilant leurs informations et tâchant d’opérer par elle-même les liens entre les différents éléments. Tour à tour ils s’exprimèrent. Mizuki, Munemasa, Yusei, Senwashi et Takeo. Chacun d’entre eux avait rempli sa mission et avait sa part d’informations à soumettre. Plusieurs constats se dégageaient alors.

Kurama sans surprise ne coopérerait pas. Cet homme mesquin, petit, médiocre. Elle avait eu amplement le temps de se renseigner sur lui, par ses shinobis, mais également les rumeurs de politiques, de marchands de passage et de petites gens. Konoha avait mené son enquête au plus proche du peuple de Nami no Kuni, et ce qui en était ressorti concernant ce sombre personnage était tout sauf glorieux : suspecté de tremper dans des affaires louches avec les pirates et un nécromancien, exploitant son peuple et les laissant dans leur misère, il avait visiblement tout bonnement reçu le titre de Seigneur de par ses parents… Certaines langues agiles osaient pousser la chose jusqu’à suggérer l’idée que ç’avait été Kurama qui avait mis fin au règne de ses géniteurs. Mensonge discriminatoire ou réalité macabre ? Aucune idée, mais les à côté étaient néanmoins amplement suffisants pour intervenir.

    Si nous pouvons l’appréhender, nous tâcherons de faire ainsi et de le soumettre au conseil de Hi no Kuni, mais je ne peux garantir que son arrestation se déroulera sans heurt...


Acquiesçant à l’intervention de Munemasa sur le fait qu’ils ne devaient pas tout bonnement faire justice eux-mêmes, Miko restait en réalité partagée. Les autres nations ne pouvaient plus intervenir, c’était trop tard, et de toute façon, ils n’oseraient pas déclarer la guerre à Konoha en s’opposant à eux dans la bataille à venir pour un Daimyo détestant l'ordre shinobi. Il serait si facile de faire passer sa mort pour un accident. Un suicide, de la légitime défense … Les options étaient nombreuses. Et devant son incertitude, elle attendrait de rencontrer elle-même Kurama Toichi. Car après tout, s’ils le laissaient en vie, qu’est-ce qui garantissait qu’il ne retrouverait pas sa place à la tête du pays. En faire un exemple dissuaderait ses partisans et tous les petits nobliaux qui lui étaient apparemment totalement dévoués…

La suite s’avéra tout aussi intéressante avec son lot de révélations, au niveau du fameux clan Suihou ayant possiblement trempé dans une attaque du Daimyo de Hi no Kuni, et du clan Senritsu installé au pays des vagues et véritable bouc émissaire. Kurama protégeait, cachait et continuait d’utiliser le premier et faisait trembler le deuxième. Se craquant l’auriculaire alors que Senwashi leur annonçait que le clan Senritsu ne les aiderait pas dans la bataille à venir afin de ne pas mettre en danger la vie de leur chef de clan menacée par le Daimyo du pays, au moins les rassura-t-il sur le fait qu’ils n’interviendraient pas en faveur de l’ordre seigneurial non plus.

L’Inuzuka prit la parole en dernier afin de délivrer ses propres retours : le Capitaine Osuke continuerait à se ranger sous la coupe de son Seigneur comme attendu de la part d’un bon militaire, mais le Ministre Satotsu semblait plus … hésitant. Une bonne nouvelle ? Pas réellement. L’Aburame n’appréciait guère les surprises. Elle aurait préféré s’assurer du soutien du bonhomme avant les possibles combats. Afin qu’ils élaborent une stratégie commune dans le cas où il les rejoignait, ou de prendre en compte un éventuel retournement en leur faveur. Au moins n’avait-il visiblement pas été aussi amer que les nobliaux et autres vassaux que le premier trio avait rencontré à la capitale.

    Bien … Il semblerait en effet que Kurama trempe dans les affaires de Hi no Kuni, de quoi légitimer d’avantage notre intervention en guise de représailles pour ses actions. Si en effet le clan Suihou est sous la protection du Daimyo, ceux-ci ne manqueront pas de se manifester dès que nous agirons. Ninjas du clan Suihou, samouraïs, probables mercenaires Senritsu ou autres et gardes des différents vassaux… Penser que nous pourrons prendre la capitale sans combat est beaucoup trop idyllique. Nos forces restent cependant plus massives mais nous tâcherons de jouer une dernière fois la carte de la dissuasion. Pas d’effusion de sang inutile, Kurama l'a déjà trop fait couler sur ses terres. Vous mettrez hors d’état de nuire la garde et appréhenderez les vassaux et nobles du pays. Ceci est un impératif, aucun ne doit s’enfuir, et ils seront jugés au même titre que leur seigneur pour leur implication dans la ruine de leur pays et dans l’attaque de notre Daimyo. Quant à la chef du clan Senritsu, si nous en avons l’occasion, nous tâcherons de la sortir des griffes de Kurama, elle et son clan pourraient s’avérer être des alliés précieux. Il est temps qu’elle prenne part à tout ceci et se rende compte que l’autorité du pays ne reposera plus entre les mains de son tortionnaire. Qu’elle prouve son statut de chef de clan, plus par la soumission mais par la prise d’action. Si vous la croisez donc, tâchez de la rallier à notre cause en priorité.


Finissant ses directives, elle fut interrompue par un Konohajin, apportant dans sa main un message encore scellé. L’ouvrant, elle le parcourut rapidement avant de soupirer légèrement, ne sachant qu’en penser dans sa globalité.

    Pendant que les choses avancent ici, nous avons chargé avec Munemasa ici présent de continuer l’enquête et de nous apporter d’éventuels nouveaux éléments. Kadoria Sho vient de donner des nouvelles de son avancement … Il aurait appréhendé un suspect de taille qui aurait pu demander à Kurama Toichi de commanditer un assassinat de par son importance politique au Pays du Feu … Mizuki, si tu peux lire la lettre à voix haute …


Donnant le papier à sa seconde, elle la laissa lire la lettre du Kadoria à voix haute.

Palais du Daimyo de Hi no Kuni

Nanadaime Hokage Aburame Miko,

Je suis dans l'obligation de vous tenir au courant de l'avancée de mon enquête à propos des attaques sur les conseillers et le daimyo lui même. Je me suis donc rendu en la demeure de Sir Itoshigari Kempo. Notre entretien c'est assez mal passé, le seigneur me prenait de haut mais il accepta de répondre à mes questions sur les détails de cette affaire.

Il faisait lui même ses conclusions pourtant tout ses arguments étaient bancals, mal construits, aucune preuve n'étaient accessibles et il écartait chacune de mes interrogations. Tout en profitant de sa position de force en ces lieux.

J'ai donc pris la décision d'envoyer le Seigneur au Palais du Daimyo, en prison plus exactement, pour qu'il puisse répondre à toutes mes interrogations et prouver ses réponses. Je ne doute pas que cette décision va vous attirer des ennuis et je m'en excuse mais sachez que la situation est d'une gravité nationale.

Il est fort possible que le conseiller soit impliquées, voire même le commanditaire, dans ces attaques envers le Daimyo et que celle survenue sur ces terres n'est qu'une façade pour faire croire à son innocence.

Je prend la responsabilité de cette arrestation et vais répondre de mes actes au Daimyo.

Je vous recontacterai dès que possible.


Kadoria Sho


Elle ne savait que penser de tout ceci. L'offense envers l'ordre seigneurial était trop grade. Mais dans un même temps, les liens s’éclaircissaient et tout ceci relevait de la sécurité du seigneur du feu et de son pays. Cependant, quelque chose la chagrinait : quitte à trouver un conseiller fautif, elle aurait misé davantage sur le conseiller Shiro. Les origines de cette tentative d’assassinat commençaient à se dévoiler et à montrer toute l’ampleur de cette histoire. Nami aurait pu être un leurre ? Mais cette histoire de clan Suihou ? Pourquoi Kurama agissait-il comme un coupable l’aurait fait, à disséminer ses preuves et faire croire qu’il avait exterminé un clan qui continuait d’effrayer ses opposants ? Si Kurama était en effet complice, son appréhension devenait nécessaire, elle obtiendrait des réponses ... de gré, ou de force.

    Des commentaires ?


* * * * *

Nouveau tour de table, chacun avait réagi, quand l’un des gardes sous la tente fit son apparition avant de soulever le pan de la toile pour faire rentrer un nouvel arrivant. Un émissaire. Du ministre Satotsu. Celui-ci ne prendrait finalement pas part au combat. Elle aurait aimé l’avoir à ses côtés, mais au moins dans le retrait de ses troupes, il avait pris position. « Ninja de Konoha » … Le respect se perdait, mais pour l’heure ce n’était pas son impératif.

L’arrivant qui lui succéda provoqua d'ailleurs une réaction plus vive. Le palais du Daimyo était en flammes. Pas d’alerte, ni de secours. Que se passait-il. Une diversion ?

    Réunissez vos hommes nous partons immédiatement. Kuroshi, formez une escouade d’utilisateurs du Suiton afin qu’ils calment l’incendie au plus vite, appréhendez les personnes quittant le lieu et tâchez d’en déterminer la cause avec vos hommes. Il est plus que possible que nous marchions dans un piège. Takeo, Senwashi, Munemasa, réunissez les membres de votre clan, dites-leur de se disperser et de signaler d’éventuels fuyards ou forces militaires cachées, il est fort à parier qu’il s’agit d’une diversion. Pour s’enfuir ou nous prendre à revers ? Nous verrons bien. Rompez.


L’étape finale commençait à prendre forme.
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyDim 6 Mar 2016 - 10:45

Comme dirait le plus grand philosophe du siècle : « ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petit rien ». Un précurseur, cet homme, je vous le dis. Et qui savait mettre les mots justes sur ce qu’il se passa en très peu de temps sous cette tente. A se demander si ce camp était vraiment sécurisé, et remettant par la même totalement en cause le système de camping cher à certains dirigeants.

Un premier arrivant, un Konohajin inconnu au bataillon, ce genre de mecs un peu sur la touche qui ne sert qu’à faire des besognes dont personne ne veut, genre ramener le courrier de Sho. Interrompant quelques secondes la séance pour lire la lettre, Miko en fit un bref résumé avant de me donner la lettre pour me demander de la lire. Doux souvenir de ces moments en classe où le professeur demande à la classe « Qui veut lire ? », que personne ne veut et que ça tombe sur toi, alors que t’étais tranquillement en train de compter le carrelage et que t’as aucune idée d’où on est arrivé (pour info, c’est toujours le petit b) du grand III)). Parcourant rapidement la lettre avec un grand sourire, je finis par la lire à haute voix. A la vue des réactions, je pense que j’étais la seule à trouver ça drôle. Tournant légèrement la tête vers Munemasa, j’attendais de voir sa réaction : après tout, c’était lui qui était en charge du Kumojin.


    - Bon cela dit, malgré l’apparente… heu… spontanéité de la décision, il amène des informations intéressantes si elles s’avèrent vraies. Tout n’est pas si noir dans cette action, c’est pas mal !

Affichant un grand sourire amusé, je m’adossai de nouveau à ma chaise, les jambes croisées, mes mains jouant avec mes cheveux en écoutant les autres intervenants.

Deuxième intervenant, un Namijin cette fois-ci. Ah je vous l’avais dit que cette tente était un moulin. Heureusement qu’il ne pleut pas, elle n’a pas l’air très étanche (« Oho Mizuki, quel sens de l’à-propos »). L’émissaire nous informa de la non-participation de Satotsu. Wouhou, champagne, sors les cotillons, Paul-Henry. Sérieusement, personne n’a d’audace dans ce pays ? Entre l’autre tringlée mélomane qui reste avec son mari violent parce qu’ils ne sont pas foutus de se défendre eux-mêmes, et ce ministre qui va sans doute se rallier à nous vers la fin du conflit pour quand même dire « Héhé, j’ai toujours été de votre côté, aimez-moi ». Un coude sur la table, ma main supportant le côté de ma tête, j’haussai un sourcil à l’intervention de l’émissaire. Parlant doucement, je n’eus pas de doute que Miko eut entendu ce que je dis :


    - Et merci de nous avoir rappelé d’où on venait, émissaire de Nami, on a vite tendance à oublier vu qu’on est un peu limités.

Troisième intervenant entrant sous la maison du bonheur : un ANBU. En plus c’était sympa, c’était varié les personnes qui avaient le droit de venir. Enfin, j’abuse un peu vu que pour le coup, heureusement qu’il était venu nous informer de la situation. Et là où on voit que Konoha n’est pas un village de pécores contrairement à d’autres villages où la destruction du village par un démon les intéresse autant que de savoir ce que j’ai mangé à midi (enfin après peut-être que ces dits villages sont fins gastronomes, on sait pas) : à l’annonce de la nouvelle, tous s’étaient levés et tournés vers Miko, qui ne tarda d’ailleurs pas à donner les directives. Ça c’est mon Kage : une réaction rapide, urgente et proportionnée. Tape m’en cinq ! Je la suivis en dehors de la tente alors que le camp en entier était entré en effervescence après que chacun des dirigeants avait sonné l’alerte. Le vent soufflait dans mes cheveux et, alors qu’on se dirigeait vers la capitale, une musique trottait dans ma tête : « Miko s’en va-t-en guerre, miroton miroton mirontaine ♫ »
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyDim 6 Mar 2016 - 23:41

La première à réagir fut la Nanadaime elle-même qui commençait à connaître l’Hyûga et ses façons de faire. Elle devait avoir comprit que Munemasa s’opposerait farouchement à ce que la feuille fasse justice elle-même. Elle répondit donc que les forces de Konoha feraient tout leur possible pour le capturer vivant, sans pour autant le promettre et elle l’avait bien mit en garde. Bien que méfiant par rapport à cette mise en garde, il appréciait le geste et remercia l’Hokage d’un simple signe de tête alors qu’un autre allait prendre la parole.

Alors que Munemasa avait prit la parole afin de déclarer envers et contre tous qu’il ne voulait pas de guerre, pas de mort, et encore moins de justice auto-proclamée et auto-exécutée de la main de la feuille. Il venait de se rasseoir lorsque l’ANBU sous le nom de code de Suzaku prit la parole afin de faire parvenir les informations qu’il avaient pu récolter auprès des nobles avec qui il avait été aux prises pendant que le Professeur et le Bras Droit de l’Hokage parlementaient assez violemment avec le Daimyo et sa future épouse. Mais les paroles de ce Suzaku n’apportèrent aucun élément intéressant aux yeux blancs de l’Hyûga. Mais c’est alors que ses pupilles s’écarquillèrent lorsque le prochain prit la parole. La ville Senritsu avait visiblement disparu, en ruine, sous le coup des hommes, et pas n’importe lesquels, le clan Suihou. Les sourcils de Munemasa se froncèrent lorsqu’il comprit que ce qu’il craignait s’avérait être la réalité. Au fond de lui, l’Hyûga avait espéré un miracle, que Konoha se fourvoyait sur le compte de Nami no kuni et que chacun pourrait rentrer chez soi sans autre effusion de sang. Mais il en serait autrement : Kurama avait mentit à Munemasa en prétextant que le clan Suihou avait été totalement éliminé par les forces de Nami.

L’homme qui avait prit la parole pour faire ces aveux continuait de parler, en prétextant que le clan avait été envoyé par quelqu’un, sous complot de l’Etat visiblement. Les Senritsu survivants avaient donc conclu cela, mais en quoi ? La réponse vint directement après, comme quoi une trêve avait été proposé contre un mariage forcé avec la chef actuelle du clan Senritsu, celle que Munemasa avait pu voir au sein du palais du Daimyo il y avait peu de temps. La loyauté forcée. Cet homme ne faisait que de s’enfoncer au fil du temps. Les sourcils se froncèrent de nouveau, Munemasa s’énervait intérieurement. Il avait raison, cet homme se devait d’être destitué, par la force si nécessaire. Mais il ne comptait pas revenir sur le fait qu’il ne devait pas être exécuté, sous peine de représailles mondiales. Cependant, et c’était alors une bonne nouvelle, les Senritsu avaient assuré une neutralité total en cas d’attaque de Konoha sur Nami, et ce, même si Kurama leur demandait leur intervention. Après l’intervention de Takeo, Munemasa reprit donc la parole, rapidement.

Et bien maintenant nous sommes fixés, Kurama m’a mentit à propos du clan Suihou. Ca confirme mes dires sur l’égoïsme de cet homme. Sa destitution devient donc obligatoire. Quant au clan Suihou, j’ignore ce que l’on doit faire à leur propos. Je laisse la décision entre vos mains, Hokage.

Miko prit ensuite la parole pour commencer à donner ses ordres concernant la suite des opérations. Les effusions de sang devaient être évités au maximum car le seigneur de ce pays l’avait déjà fait couler suffisamment. Il fallait s’attendre d’après elle à toute une panoplie de mercenaires, des membres du clan Senritsu, éventuellement, mais aussi des gardes et soldats au service de Nami no kuni. Ils devaient tous aussi convaincre la chef du clan Senritsu de prendre ses responsabilités vis à vis de Nami en intervenant militairement aux côtés de Konoha. Munemasa était assez d’accord avec les propos de l’Hokage, jusqu’à ce qu’un Konohajins entre dans la tente pour donner à l’Hokage un parchemin qu’elle s’empressait de lire tout en reprenant sur l’enquête de Munemasa quant à l’attentat sur la vie du daimyo de Hi no kuni. D’après elle, Sho qui était chargé de la suite de l’enquête par Munemasa avait visiblement appréhendé un suspect de taille qui pourrait avoir de lourdes informations. A la suite, Mizuki se levait pour lire la lettre que Sho avait écrite pour le compte de Miko. Il avait visiblement enfrmé un conseiller du Daimyo sous pretexte qu’il était.. louche et qu’il pouvait détenir des informations. Les sourcils de Munemasa restèrent froncés, l’air grave. Il écoutait Mizuki prendre la parole après ça avant de réagir de façon très froide, un tantinet énervé.

Toutes ses actions ont été basées sur des soupçons, au final, il n’a rien apprit que nous ne savions pas déjà. Cependant, j’ose exiger qu’il n’y ai aucune retenue ou aucun conseil disciplinaire à son encontre. Aux grands mots les grands moyens. Lorsque notre Seigneur est attaqué, il est de notre devoir de répondre avec tout ce qui est nécessaire. Une simple arrestation ne permet pas un conseil disciplinaire. Si conséquence il doit y avoir, ce sera sur moi et uniquement sur moi.

Juste après qu’il eu prononcé ces paroles, une autre personne intervint, visiblement de Nami, assez affolé, en prévenant les forces de Konoha que le palais du Daimyo était en proie aux flammes et qu’aucune forme de secours était organisée. Le Nanadaime donnait immédiatement ses ordres, Munemasa était chargé de demander à son clan d’agir, s’assurer qu’ils ne tomberaient pas dans un piège. Immédiatement, Munemasa fit baculer un peu son siège en arrière, tournant sa tête et parlant à la toile de la tente.

Tsuneo, Tsugumi, vous avez entendu ?
Oui
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyVen 11 Mar 2016 - 2:00

Pendant quelques secondes, nous fûmes enveloppés par le silence, chacun méditant sur tout ce que nous avions réussis à assembler. Tous rassemblés, le portrait était beaucoup plus clair et la marche à suivre beaucoup plus évidente. Le Daimyô était réellement coupable de tout ce que nous pensions et il fallait que son règne cesse sans toutefois utiliser les mêmes méthodes que lui. C’est donc sans surprises que j’entendis notre Hokage nous ordonner de verser le moins de sang possible en évitant de tuer qui que ce soit. Si résistance il y avait, nous devions simplement les neutraliser de façon pacifique – enfin aussi pacifique que cela pouvait devenir. Nous étions tout de même en guerre contre les forces de Nami no Kuni qui eut ne reculerait aucunement afin de mettre fin à nos vies, vous ne vous attendiez pas à ce qu’on se contente d’essayer de les raisonner quand même, non?

Alors qu’elle terminait son discours, elle fut interrompue à point nommé par un shinobi qui m’était totalement inconnu venant délivrer une missive qui semblait assez importante pour entrer en plein conseil de Guerre. Ce dernier eut toutefois le bons sens de ne pas rester plus longtemps une fois sa missive donnée. Il se trouva que c’était justement quelque de haute importance, comme j’allais rapidement m’en rendre compte. Après avoir lu la lettre pour elle-même, sa seule réaction avant de tendre la lettre à Mizuki-chan fut de soupirer. Ça ne s’annonçait pas bien. Ce fut sa bras droite qui se chargea de tous nous mettre au courant du contenu de celle-ci, révélant alors que Sho-san avait envoyé un Seigneur de Hi, un Conseiller, dans les prisons du Palais afin de lui faire un interrogatoire un peu plus corsés. Si je trouvais cela un tantinet radicale – ça n’aurait certainement pas été le genre de chose que j’aurais fait – le Kadoria semblait certain de son coup et était prêt à jouer cette carte afin d’avoir ses réponses; la seule chose que je pouvais faire d’où je me trouvais était d’avoir confiance en lui.

Chose certaine, le contenu de cette lettre fit des vagues parmi notre assemblée. D’autant il y eut l’exaspération de Miko, Mizuki tenta de rester optimiste face à la situation et Munemasa accueillit le tout d’un œil plus pragmatique. Personnellement, je ne pouvais contredire aucun d’entre eux puisqu’ils avaient tous à leur façon un peu raison. Comme je ne pouvais pas réellement critiquer les méthodes de Sho-san, nous étions tous des personnes différentes avec des façons de faire différentes. Il était Konohajin comme nous tous et c’était ça qui était important.


- Bien que les choses aient escaladées un peu trop rapidement, Sho-san reste un Konohajin comme chacun d’entre nous présents à cette table et nous devons avoir foi en lui comme nous aurions foi en l’un d’entre nous.

Nous étions définitivement maudits pour être interrompus puisqu’un garde ouvrit de nouveau le pan de la tente pour faire entrer quelqu’un, cette fois-ci un invité. En effet, je remarquai premièrement qu’il était loin de ressembler à un shinobi, donc certainement pas avec nous, puis par la suite qu’il était fortement nerveux, autant par son langage corporel que par son odeur qui irradiait la nervosité. Ne faisant pas dans les grands discours, il se contenta de nous apprendre qu’au final mes paroles avaient finis par dissuader le Ministre Satotsu de soutenir son Daimyô lors de cette guerre. En incluant toutes les forces qui suivront diligemment la décision de l’influent Ministre, c’était un bon nombre de troupes qui ne participeraient pas aux combats. Je reconnus toutefois le Ministre lorsqu’il nous rappela en quittant la promesse que nous lui avions faite.

- J’espère qu’il n’oubliera pas que cela dépendra de sa participation, maugréai-je alors que l’envoyé disparaissait à l’extérieur.

C’était bel et bien un politicien, jamais prêt à s’engager mais toujours avide des retours des récompenses. S’il ne faisait seulement que se retirer du combat, j’osais espérer qu’il ne s’attendait pas à la récompense du siècle. Son message et son manque de confiance en notre parole était comme une insulte à tous les pourparlers que nous avions effectués. M’enfin, ainsi allait le Jeu et il était plus futile qu’autre chose de garder rancune. On pardonne mais on n’oublie pas comme un dit. Je me contenterai de savoir qu’au final mes arguments avaient fini par faire pencher sa balance.

Quand je disais que nous étions maudits je ne le pensais pas réellement, mais avec une troisième personne venant interrompre notre réunion je me mis à douter. En plus qu’il était porteur de très mauvaises nouvelles : le palais du Daimyô était la proie des flammes! Pire encore, personne ne semblait rien faire pour l’éteindre, à croire que c’était intentionnel. Oh Seigneur, ils voulaient mettre ça sur notre dos, les saligauds! Pas de temps à perdre, nous devions envoyés tous nos utilisateurs de Suiton là-bas en renfort. De mon côté, je devais aller rejoindre tous les Inuzukas déployés à Nami et leur transmettre les ordres de la Nanadaime. Sortant immédiatement de la tente au mot de notre Hokage, je sentis rapidement mes confrères et les rejoint en coupant à travers la marée humaine qui s’était formée suite aux nouvelles.


Inuzuka Akira:

- Oy, Takeo! T’étais passé où? On te cherchait partout!

- Désolé Akira, j’étais en débrief. Écoutes, nous devons rassembler tous nos frères et sœur et les disperser dans les alentours; si c’est un piège nous devons le découvrir.


Ce dernier me lança un regard étrange, comme s’il se demandait où je voulais en venir avec tout cela.

- Euh… tu ne trouves pas que tu y vas un peu fort là? Ne devrait-on pas se mettre à la recherche du Daimyô, qui a de toute évidence quitté sa résidence?

Pour l’amour du Ciel, Akira, pas maintenant! Je sais très bien que tu penses pouvoir nous mener par le bout du doigt parce que tu es le neveu préféré de Motari-sama, mais ce n’était ni le lieu ni le moment de vouloir faire le gérant d’estrade. Qui plus est, mes instructions venaient de plus haut que lui. Me forçant pour ne pas rouler les yeux, je lui fis comprendre qu’il n’avait pas vraiment le choix.

- Écoutes, si tu as un problème avec ça, tu peux toujours aller en parler avec l’Hokage; ce sont d’elle que viennent mes ordres. Je dois justement retourner avec elle, je compte sur toi pour faire en sorte que nous nous répartissions intelligemment.

Sur ce, je tournai les talons et pris le chemin d’où je venais sans même regarder derrière moi voir la mine déconfite d’Akira. Cela lui en bouchait certainement un coin que j’aie été en débrief avec l’Hokage elle-même, mais malheureusement je ne pouvais pas rester plus longtemps savourer cette petite victoire. J’avais tout de même eu la bonne idée de le mettre en charge des opérations de ce côté-ci, ainsi il ne perdait pas totalement la face et ne m’en voudrait pas à mort pour le restant de ses jours. Croyez-moi, on ne voulait pas se mettre à dos du neveu préféré de Motari-sama. Laissant les autres Inuzukas derrières moi, je me dépêchai d’aller rejoindre Miko-dono et le restant de notre groupe, qui fonceraient probablement tous ensemble. Après tout, nous avions bien un foutu Daimyô qui avait sans doute prendre la poudre d’escampette à retrouver et il nous fallait tous les atouts don que Konoha avait à sa disposition pour y arriver.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptySam 12 Mar 2016 - 22:42

Assis autour de la table, j’écoutai Takeo faire son propre rapport de mission à la Nanadaime, ayant apparemment rencontrés deux des plus influents vassaux du Kuruma. Il n’était lui-même pas vraiment sûr du résultat qu’il avait eu auprès d’eux, mais il croyait avoir eu un certain impact sur l’un d’eux. Un silence régna alors sur la tente de réunion, laissant le temps à Miko-sama de lier chacun des rapports pour en tirer les conclusions qu’elle voulait. Ladite conclusion ne tarda pas à venir, annonçant son plan d’action. Un Konohajin fit alors irruption dans la tente, apportant une lettre à Miko-sama. Elle la lut elle-même avant de la donner à Misuki-san qui elle la lit à haute voix. Était-ce là la cause de l’intérêt pour Nami? C’était probablement ce qui avait officialisé la chose en tout cas. Nous fûmes alors à nouveau déranger, cette fois par un messager de Nami. Des bonnes nouvelles apparemment, puisque le fameux vassal rencontré par Takeo avait finalement décidé de se ranger sans le savoir du même côté des Senritsu en restant neutre dans les événements à venir. Ses dernières paroles furent toutefois moins bien reçues, me faisant serrer les poings avec un cliquetis métallique. Nous n’eûmes toutefois pas le temps de réagir qu’une nouvelle personne faisait irruption dans la tente. Cette fois, c’était du sérieux.

Le ninja de L’A.N.B.U. entra dans la tente puis, saluant rapidement l’Hokage, il délivra aussitôt son message. Avais-je bien compris? Le palais était en feu!? Le plus déconcertant, était qu’apparemment aucune alarme n’avait été sonnée. Je voyais le guet-apens venir à des kilomètres. Un château incendié après la visite de ninjas le jour-même. C’était pourquoi la capture de ce Kuruma Toichi était la priorité numéro un. Miko-sama donna aussitôt ses directives, nous demandant à Takeo, Munemasa-san et moi de réunir nos clans respectifs et de les disperser et de les garder au aguets pour d’éventuels fuyards ou pire. J’hochai instinctivement la tête, ne pouvant tout de même pas refuser un ordre de l’Hokage, mais pouvais-je vraiment faire une telle chose? Non, pas moi. Du moins pas personnellement. Mais je savais qui aller voir. Je sortis donc de la tente puis je m’envolai à la recherche de mon ami. Je le trouvai en compagnie de d’autres Konohajins, principalement d’autres Gekei. Je me posai à ses côtés puis, lisant d’abord la surprise sur son visage, celui-ci s’illumina lorsqu’il me reconnut. Nous nous serrâmes la main.


Spoiler:

- Senwashi, mon vieux, qu’est-ce qui t’amènes. Tu as le visage encore plus sévère qu’à ton habitude, alors il doit définitivement y avoir une raison pour ta visite.

- Toujours aussi perspicace, Gokutoru. J’ai besoin que tu transmettre un message de toute urgence aux Conseillers présents. Miko-sama nous demande de rassembler le clan et de ratisser la forêt environnante à la recherche de fuyards ou encore de cellules ennemies. Tu peux faire ça pour moi, je dois y retourner.

- Comptes sur moi, je m’y met tout de suite. Bonne chance Washi. Prennons des verres ensemble à notre retour, tu veux bien?

- Avec plaisir, Toru, répondis-je avec un signe de la main, le sourire aux lèvres.

Lorsque je me retournai, toutefois, il n’en était plus. J’avais repris contenance, sachant que maintenant nous passions aux choses sérieuses. La manière douce avait échoué, alors il était temps d’utiliser la manière forte. Je m'envolai donc dans le ciel à la recherche de Miko-sama et des autres chefs d'escouades.
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyMer 16 Mar 2016 - 8:50

Une fois mon rapport effectué, je ne voyais pas l’intérêt d’intervenir pour le reste de la réunion. Ce n’était pas le rôle des agents spéciaux de se mettre dans la lumière, au contraire, nous devions nous complaire dans notre position de gardien de l’ombre et d’exécutant. Je me contentai donc d’observer la situation, et de prendre plusieurs notes mentales des informations qui pouvaient être données par les autres protagonistes. De ce que j’avais pu comprendre donc, les Senritsu souhaitaient conserver un statut neutre dans toute cette histoire qui allait mener à une confrontation. En soit, cela s’annonçait comme une bonne nouvelle pour nous, une force armée en moins à affronter. Il ne restait plus qu’à voir s’ils allaient tenir parole, ou, par je ne sais quelle combine du Daimyo de Nami, allait faire volte-face et se montrer sur le champ de bataille…

Puis, les nouvelles s’enchaînèrent. Beaucoup de personnes entraient et sortaient chacun à leur tour de la tente de guerre, chacune apportant leur lot d’information. Tout d’abord, ce fut une lettre venant du Kadoria du village qui surprit le groupe de par son contenu. Arrêter un des seigneurs de guerre ? Si je n’avais pas un contrôle évolué de mes émotions, on aurait vu ma main venir se poser sur mon masque en train de me demander si c’était réel. La seconde personne à entrer, elle, nous annonça la non-participation d’un autre seigneur dans ce conflit. Sans doute, quelqu’un qui avait compris que s’opposer à notre force militaire n’était pas la plus brillante des idées, et avait choisi de quitter le navire avant qu’il ne coule. Un problème en moins un régler donc… Avant qu’un autre apparaisse sous la forme d’un collègue des forces spéciales annonçant un incendie au palais.

Cette fois-ci, la fin de la réunion était annoncée. Tout le monde était sur le pied de guerre suite à la déclaration de Miko. Les différents représentants de clans devaient contacter leurs confrères afin de les informer de la situation, alors que le Hokage et son assistante se dirigèrent, elles, dans une tente afin de planifier la suite des opérations. Quant à moi, n’ayant reçu aucun ordre, je me contentai de suivre l’autre membre masqué afin de voir comment allait être la suite des opérations pour l’ANBU. Nous n’étions qu’un petit groupe, une demi-douzaine d’hommes, étant donné que notre but était d’évoluer dans l’ombre, sans être repérés. Celui qui était annoncé comme messager déclarait donc que d’autres étaient restés au palais, afin d’observer la suite des opérations, attendant les ordres. Le chef de l’unité annonça alors, en montrant plusieurs cartes sur un plan, qu’il fallait que les agents se rendent à ces derniers pour intercepter tout individu qui pourrait bloquer la poursuite du Daimyô, mais n’intervenir qu’en cas d’hostilité. Soit, mais la question que je me posai se montra naturellement quand je ne reçu aucun lieu sur lequel me rendre.


« - Quant à moi ?
- Tu accompagneras le groupe de poursuite du Daimyo, nous avons suffisamment d’hommes pour couvrir la zone. De plus… Ce sera une mission officielle. Est-ce que c’est clair ?
- Transparent, Taichou.
- Bien, maintenant, préparez-vous, et partez sur le champ.
- Osu ! »

Alors que les autres membres de l’ANBU étaient en train de préparer leur équipement à l’intérieur de la tente qui nous était réservée, je me contentai de récupérer mon sac et de partir dans un endroit isolé. Je devais me changer avant de rejoindre les autres, car ma mission en tant qu’ANBU venait de se finir… Mais celle en tant que Yôgan Yusei allait commencer, pour annoncer la fin de cet affrontement.
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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyMer 16 Mar 2016 - 18:29



Fin de ce Prélude qui permettait de mettre en exergue les différentes découvertes établies par le camp de Konoha.


Vous ne tombez pas dans le piège des 1% ! qui était de prévenir le Daimyo de Hi et son Conseil de votre décision d'attaquer. Ce dernier aurait alors déclarer la conquête nulle et illégale, ce qui vous aurait mis dans de beaux draps !


Konoha progresse vers la deuxième étape : la conquête et à la Traque du Maître !

Félicitations, et bonne continuation !



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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyJeu 24 Mar 2016 - 12:11



    Mizuki, reste.


Couché, femme ! Non plus sérieusement, elle avait à lui parler en privé. Chacun avait ses ordres, tout le monde pouvait commencer à s’activer, et le peu de temps que les troupes se mettent en route, elle pouvait discuter avec son élève sur un sujet qu’elle avait finalement décidé d’aborder. Attendant que tout le monde sorte, elle laissa ses insectes se répandre dans les parages afin de s’assurer qu’elles étaient à l’abri d’éventuelles oreilles indiscrètes


    J’ai reçu des nouvelles de Suna peu avant l’arrivée de Senwashi à Konoha. De Satochi plus précisément. Concernant l’examen que tu as aidé à préparer.


Elle regrettait de n’avoir pas quelque chose de fort à ingurgiter ou une cigarette à fumer. Mais elle ferait sans. Assise, elle sortit de la poche intérieure de son manteau une feuille de papier.


    Le deuxième jour de la finale, Suna a été attaqué. Les trouble-fêtes feraient apparemment parti de ce mouvement Nation dont nous avions parlé à la réunion avec les autres Kages : le Kaiho-Sha. Il semblerait que nous avions sous-estimé leur force de frappe. Ils auraient tranché dans Suna comme dans du beurre, détruisant une bonne partie du village … et faisant plusieurs morts.


Dépliant la feuille de papier, elle la posa devant elle et le fit avancer du bout des doigts pour inciter Mizuki à s’en emparer.


    La liste de nos pertes. Kihran et Strike sont saufs. Mais quelques Genins y ont laissé la vie … Peut-être qu’en étant restés sur place les choses se seraient passées différemment ne serait-ce que pour ces noms … Satochi et le reste de la délégation sont déjà sur le chemin de retour. Le Kaiho-Sha n’aurait frappé que brièvement pour démontrer sa force de frappe avant de se retirer … Les croix devant certains de ces prénoms désignent les Konohajins qui auraient apparemment combattu du côté du Kaiho-Sha…


La liste était courte, mais elle n’en restait pas moins douloureuse, et ces croix ne faisaient qu’accentuer le mal-être qui s’en dégageait.

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Message(#) Sujet: Re: #07. Prélude #07. Prélude EmptyJeu 24 Mar 2016 - 22:07


Je tournai les talons, un peu interloquée. L’urgence était relativement évidente, ce n’était pas le genre de Miko de retarder les situations où des milliers de personnes pouvaient mourir. Puis la nouvelle me tomba dessus comme la misère tombe sur le pauvre monde. Une attaque et un village meurtri. Miko continuait à parler : moi, je lui tournais le dos, inclinant légèrement la tête. Je me résolus tout de même à me diriger vers elle, impassible, prenant la liste qu’elle me tendait. Des morts, des traîtres, des blessés. Je parcourus rapidement les noms qui s’égrainaient sous mes yeux, la gorge nouée. J’avais envoyé certains de ces jeunes ninjas à Suna. Mon regard s’arrêta sur un seul nom, mon estomac finissant de se rétracter. Agasa Sonoko. Une gamine de quatorze ans, prometteuse, qui m’avait supplié de la laisser participer à cet examen parce qu’elle voulait montrer à ses parents qu’elle valait quelque chose et qu’elle pouvait être, elle aussi, une grande kunoïchi. Elle avait prouvé de belles choses au sein de Konoha, et j’avais tout de même décidé de l’envoyer à Suna. Elle n’avait pas passé la Tour des Mirages, mais elle pouvait être fière de ce qu’elle avait montré. Elle était partie rendre fière ses parents. Elle ne reviendrait pas. Elle, comme tous ces gens que j’ai moi-même inscrits. Elle, et tous ces noms que Satochi avait griffonnés dans l’urgence

Quoi dire, là, maintenant ? Qu’est-ce que je devrais dire, en retournant à Konoha ? Je crois que je ne réussirais pas à regarder dans les yeux les familles de toutes ces personnes, et leur expliquer que leurs enfants étaient morts dans un village éloigné, et loin de celle qui les avait poussés à s’inscrire. Miko avait raison : on était parti. On avait laissé toutes ces personnes sans savoir ce qui leur arriverait. On les avait laissés mourir.

Promis, j’ai essayé. J’ai voulu rester forte, rester insensible. J’aurais tant voulu pouvoir rester de marbre, dire « dommage, mais c’est la vie d’un ninja ». Mais ce ne fut pas le cas. Quand j’ai essayé de dire quelque chose, ma gorge s’est asséchée, et la douleur fut trop intense. Je sais qu’elle déteste ça, mais là, à cet instant précis, j’avais besoin d’elle. Alors, j’ai mis ma tête contre son buste. J’ai attrapé sa manche.

Et j’ai pleuré.

Pleurer pendant plusieurs secondes, sans pouvoir m’arrêter, en respirant à peine. L’espace d’un instant, je suis redevenue cette gosse de quatorze ans qui ne maîtrise pas ses émotions. Il me fallut un peu de temps pour me calmer, mais je finis par sortir des jupons de Miko, essuyant mes yeux avec ma manche, un rire nerveux me prenant soudain. Ma voix était faible et tremblotante, et j’avais froid. Mais je n’oubliais pas les raisons pour lesquelles on était là.

    - Allez, allons éviter que d’autres innocents soient massacrés.

Restons optimistes. La liste de Satochi prouvait qu’il était en vie. Natsuki n’était pas sur la liste. Kihran et Strike non plus. Et d’innombrables autres s’en étaient également sortis. Et après tout, il fallait aussi être honnête. Est-ce que notre présence aurait empêché l’inimaginable de se produire ? Est-ce que deux Aburame et un Hyûga auraient sauvé toutes ces vies ? Non.

Et le vrai responsable de ce bain de sang, c’était le village caché du Sable. Si des ennemis ont pu interrompre un évènement aussi grand, si ce carnage a pu être œuvré dans les murs de Suna, ça ne prouvait rien d’autre que la pauvreté de leur sécurité. Kibo avait eu une seule chose à faire. Une putain de seule chose à faire : sécuriser l’évènement. Ca aura été une réussite jusqu’au bout, pour lui. Ses parents doivent être fiers de lui.
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#07. Prélude

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