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| | Un sabre qui se liquéfie. L'Eiba Eki Kara [Solo] | |
| Informations Grade : Genin Messages : 2738 Rang : S
| (#) Sujet: Un sabre qui se liquéfie. L'Eiba Eki Kara [Solo] Mer 1 Fév 2012 - 15:54 | |
| Voilà que je faisais des speechs devant une classe de gamins qui aspirait à devenir, tout comme moi, un shinobis. Au fond, c'était vraiment sympathique. Voir les yeux de ces enfants briller lorsque je leur parlais de mes aventures. Il n'y avait certainement rien de plus beau en ce bas monde que de voir ces gosses en extase. Un jour, j'arrêterai tout pour devenir enseignant pensai-je. Certes, j'enseignai déjà à des enfants dans mon dojo néanmoins cela n'avait rien à voir avec ce que je faisais en ce moment-même. Alors que je venais de terminer mon petit discours sur ma vie, comment j'étais devenu genin, chunin, jonin et enfin épéiste, plusieurs doigts se levèrent afin de me poser des questions. Un môme me demanda comment se passait mes journées tandis qu'un autre se questionnai sur les capacités d'un épéiste par rapport à un de ses confrères sabreurs. Enfin bref ; Les questions fusèrent et il en fut de même pour les réponses que je n'avais aucun mal à trouver. Du moins jusqu'à ce qu'un enfant à la chevelure émeraude me posa LA question. « Ebi Eki Kara ?! C'est cool monsieur ! Vous l'avez obtenue comment ?! » Dit le petit homme enjoué. A cela, je ne pus répondre que par un long silence. Comment l'avais-je obtenue hein ? C'était une longue, très longue histoire que je n'avais jamais raconté à qui que ça soit. Pour tout le monde ici, je l'avais « acquis »...Tout simplement. Encho, Kiru. Tous devait penser cela. Cependant, la vérité était tout autre. Celle-ci n'était d'ailleurs connu que de ma propre personne. Même Katsuo avec qui j'avais vécu toute mon enfance n'en savait rien. Certains sabreur avait obtenu leur sabre à la naissance. D'autre avait tout simplement hérité de cette relique par un de leur parent ou par son maître. Moi, je l'avais tout simplement volé. *** Mizu no Kuni – Il y'a douze ans Me revoilà plongé douze années plus tôt à Mizu no Kuni en plein hiver. A cette époque là, la bande et moi, nous nous amusions à mettre la pagaille au centre ville, à voler. Pour enfin rentrer dans cet espèce d'entrepôt qui servait de quartier général à notre groupe d'orphelins quand la nuit tombait. La routine quoi. Toutefois; un jour, un événement vint perturber cette routine. L'événement en question était une parade. Allez savoir pourquoi, des soit disant héros de guerre venaient défiler dans les ruelles du centre-ville. Ridicule... Tout le monde savait que la guerre n'était pas terminée néanmoins ces « grands guerriers » trouvaient le temps de pavaner dans la place centrale d'un pauvre village tel que le notre. Tout cela ressemblait fort à une imposture. Enfin, dans tout les cas, je n'avais rien à faire de mieux que d'aller au centre ville afin d'observer le cortège défiler sur la place publique. Après quelques minutes à sillonner les rues, je trouvai enfin ce pour quoi j'étais venu. En même temps, il aurait été difficile de ne pas arriver à bon port étant donné la musique qui se faisait de plus en plus forte. La foule se faisait de plus en plus grandes ici. Si bien que des barrières de sécurités avaient été positionnées afin de laisser défiler la parade. Au fond, c'était bien ennuyant tout ça ! J'aurai dû, comme me l'avais conseillé Katsuo et compagnie, rester à la maison. Il n'y avait malheureusement rien à voir. Quoique... Mon enthousiasme revint soudainement en voyant le bout du cortège. Se trouvait à cet endroit, deux personnes ainsi que plusieurs éléments décoratifs de grandes valeurs. Des bijoux, une espèce de glaive de diamant sans oublier un magnifique sabre que l'un des deux guerriers portait à sa ceinture. Si je pouvais chiper une de ces babioles, je rentrerai au QG en héros ! Il me fallait cependant une bonne diversion si je ne voulais pas me faire prendre bêtement. Comme dit précédemment, il y' avait des barrières de sécurité pour empêcher la population de s'approcher de trop près de la parade. En outre, les gens formant la parade étaient des guerriers accomplis, il était donc quasiment impossible pour un vulgaire voleur tel que moi de dérober toutes les richesses qui se trouvaient sur le cortège. C'était décidé, je n'allai pas tenter ma chance aujourd'hui. J'enrageai dans mon coin de ne pas pouvoir voler quoi que ça soit. Tout ces objets de grandes valeurs à seulement quelques mètres de moi qui ne demandaient qu'à être prit. Agacé, je regardai avidement le char principal avancer et disparaître au loin... Que quelques chose se passe, que quelques chose se passe bon sang ! Comme une réponse divine à mon appel à l'aide, un groupe de malfrats fit irruption afin d'attenter à la vie des spectateurs et des guerriers qui défilaient. Ce genre d'événements était malheureusement monnaie courante ici. En effet, depuis toujours la guerre faisait rage et nombreux étaient les imbéciles qui, agissant en bande, se permettaient de semer la pagaille partout où ils passaient. En tout cas, je n'allai pas m'en plaindre. Cette bande de gus allait me donner la diversion que j'attendais tant. Ne faisant guère attention aux ravages qu'ils commentaient, je fonçais vers le char armé de mon petit couteau. Une fois arrivé, j'escaladai afin de me retrouver sur le plus haut niveau, là où se trouvait les deux guerriers qui saluaient la foule. Les deux semblaient bien trop occupé à se battre pour voir que je m'étais faufilé. En tant que bon petit voleur, je piquai tout ce qui me passe sous la main. Le petit glaive de diamant, les décorations ! Tout. C'en était même presque drôle sachant que j'étais bien trop petit pour tout transporter mais qu'importe ! J'avais, comme à mon habitude, les yeux plus gros que le ventre. Une fois mes poches pleines de dorures d'argent et de diamant en tout genre, Je décidai de quitter la zone. C'était cependant sans compter sur les bandits qui, eux aussi, lorgnaient le fameux butin. En effet, à peine m'étais-je retourné pour rentrer chez moi que je vis un homme de grande taille, celui-ci me dépouilla de tout puis, agacé, semblait vouloir en finir avec moi. Ainsi, lame à la main, la brute essaya de m'attaquer. Fort heureusement, uns des deux guerriers me sauva en mettant son gigantesque sabre en opposition à celui du bandit. Dans le même temps, je quittai la zone sans omettre de m'emparer de la dague de diamant, des quelques dorures que le bandit m'avait repris ainsi que du sabre que le guerrier avait à sa ceinture – Oui, même en danger de mort, je ne perdais pas le nord –. Étant donné qu'il affrontait ledit bandit qui avait attenté à ma vie, le jeune guerrier ne put me poursuivre bien qu'il eut certainement remarqué mon acte. Dans tout les cas, j'avais eu ce que je voulais, il était désormais temps pour moi de décamper. |
| | | Informations Grade : Genin Messages : 2738 Rang : S
| (#) Sujet: Re: Un sabre qui se liquéfie. L'Eiba Eki Kara [Solo] Jeu 2 Fév 2012 - 19:29 | |
| Courir. Voilà la seul et unique chose dont je devais me préoccuper. J'avais en effet trop peur d'avoir ces brigands à mes trousses. Après tout, ils avaient vu que je leur avait volé une partie de leur butin, il allaient donc sans aucun doutes vouloir se venger du gosse de neuf ans que j'étais. De plus, mes ennemies n'étaient pas uniquement les brigands mais aussi le guerrier à qui j'avais dérobé ce fabuleux sabre. Il n'y avait donc pas une seconde à perdre en tergiversations, je devais quitter la zone au plus vite tout en prenant soin de semer mes poursuivants afin qu'ils ne découvrent pas la cachette où moi ainsi que mes compagnons nous réfugions. Pour ce faire, je faisais exprès de prendre plusieurs chemins tarabiscotés. Je comptai, avec ce stratagème, prendre de l'avance sur mes poursuivants. C'était malheureusement sans compter sur toutes les dorures que j'avais sur moi. En effet, plus je courrai, plus celle-ci tombaient et trainaient sur le sol permettant ainsi aux bandits de suivre ma trace. En outre, à prendre des chemins aussi complexe, je me mettais en dangers. Car oui, je ne savais absolument pas où ceux-ci menaient. Si bien qu'au bout d'une dizaine de minutes de course, je me retrouvai dans une allée sombre, bloqué par le fameux guerrier propriétaire du sabre. Allez savoir comment, il avait prédis que j'arriverai ici et avait donc pris un temps d'avance sur moi. J'essayai bien évidemment de retourner sur mes pas mais ce fut en vain. En effet, à peine avais-je essayé de tourner les talons que l'homme me somma d'arrêter. Chose que, instinctivement, je fis immédiatement. Car oui, je n'étais pas assez idiot pour jouer au plus malin avec un shinobis. Il était évident que si j'essayai de m'enfuir il allait avoir vite fait de me rattraper. Non, la seule chose que je pouvais faire, c'était lui rendre son dû et espérer qu'il s'en aille comme si de rien était. Dans le pire des cas, je pourrai toujours implorer sa clémence. Le shinobis me fit signe d'avancer et de lui rendre son arme. J'obéissais donc à ses ordres. M'avançant délicatement, je lui tendis l'arme qui était la sienne. A chacun de mes pas, je tremblais de peur. Qu'allait-il faire une fois l'arme en se possession ? Allait-il se venger de moi ou non ? Tant de question fluaient et refluaient dans mon esprit quand soudainement j'entendis un cri strident venant tout droit du sabreur. « Attention ! Derrière-toi ! » Je n'avais pas pris garde, les bandits avaient refait leur avance et courraient vers moi, arme à la main. Toutefois, grâce à un réflexe salvateur, je me retournai...Le sabre fit le reste. En effet, l'Eiba Eki Kara avait réagit de lui-même. Il s'était liquéfié et avait pris l'initiative d'attaquer les bandits grâce à ses formes aqueuses qui ondulaient. Deux bandits furent touchés. Les autres avaient fuit. Surpris par le pouvoir du sabre, je m'évanouis – Oui, j'étais du genre, cœur léger –. A mon réveil, je m'étais retrouvé seul avec le sabre. Les deux bandits que j'avais assommés avaient disparus et il en fut de même pour le shinobis à qui appartenait l'Eiba Eki Kara. Il aurait pourtant pu reprendre son arme, mais pour une raison qui m'était inconnue, il ne l'avait pas fait. Me l'avait-il donné ? Non. Je ne pense pas. J'aime à croire qu'au contraire, je lui ai volé. Le sabre m'avait protégé et m'avait reconnus et m'avait donné une légitimité à le contrôler. De ce fait, l'arme était désormais mienne. Et ça, le shinobis avait dû le comprendre. D'où le fait qu'il me l'eut laissé. *** De retour à la réalité. J'étais resté bouche-bée devant la question, repensant inlassablement à ce fameux jour d'hiver, il y avait de cela douze ans. Mon silence avait provoqué un blanc dans la salle. Blanc que je me devais de briser. – Comment je l'ai eu ? Bonne question. Vous savez, on dit que le sabreur choisit l'arme qui lui convient le mieux. Personnellement, je pense que cela est faux. Ou de moins que ce n'est pas vrai lorsque l'on parle d'armes à pouvoirs. Dans ce cas là, c'est l'arme et uniquement l'arme qui choisit son possesseur. Dites vous donc que peu importe la manière dont je l'ai eu. L'important est que l'Eiba Eki Kara m'a reconnu comme étant son maître. Qui sait ! Un jour viendra peut-être où il ne voudra peut-être plus de moi et choisira une autre personne plus digne de le posséder. Ce jour-là, peu importe la façon dont mon successeur l'aura acquis, le sabre sera le sien. Tout simplement. |
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