©Tori

Le temps était resplendissant et surtout lumineux. Il était impossible de regarder dehors à cause de cette lumière. Les rayons du soleil caressaient mon visage et mes yeux, mais je ne m'en rendai pas compte, car j'étais plongé dans mes pensées. Les gens marchaient dans les rues, tandis que j'étais allongé dans mon lit en train d'attendre que le temps passe. Voici mon rythme de vie : attendre que le temps passe. Dans ce monde, le temps passe vite, très vite et la mort nous suit de près. Nous, Shinobi, encourons le risque qu'est la perte de notre vie, car la vie n'est qu'un vaste risque. Je ne m'en rendai pas compte, car je ne savais pas quoi faire de mes journées et je n'avais vraiment vu ça, même si ma mère disait que je devais m'entraîner, car tout Shinobi qui se respecte se doit d'être fort afin de survivre. Les faibles ne font pas long feu en ce bas monde. A ce moment-là, je préférai rester dans mon lit en train d'attendre le temps passer. J'entendais comme toujours ma mère me radotait la même chose :

"Lève-toi ! Tu perds ton temps à ne rien faire. Si tu veux devenir un vrai Shinobi, tu dois aller t'entraîner !"

Je n'en avais pas besoin, car je n'avais pas eu de mission depuis des jours. Pour moi, m'entraîner ne serait qu'une perte de temps et de sueur, mais le temps je le perdai déjà en restant dans mon lit à ne rien faire. Je décidai de me lever tout en priant qu'une mission me soit attribuée. Il était temps pour moi de m'habiller et de prendre mon petit-déjeuner. Je vis alors mon petit-déjeuner déjà préparé. Il semblait que ma mère me l'avait déjà préparé et il y en avait des choses à manger. On dirait que quelque chose de bien allait m'arriver et je devais prendre des forces afin de mener à bien cette chose. Après avoir vu ce festin, j'étais heureux et motivé. Je m'empressai de m'asseoir puis pris un croissant dans chaque main. Je dévorai le tout rapidement, puis partis aussitôt dans la douche. En moins de cinq minutes, j'étais prêt à sortir ; néanmoins, j'avais très mal au ventre et l'envie de vomir se ressentait.



J'étais heureux d'avoir ma toute première véritable mission que je devais mener à mien. Je savais que quelque chose de bien allait m'arriver. Je fis alors un sprint pour arriver au bureau du Raikage. J'étais impatient de découvrir de quel type de mission il s'agissait et je me rendis compte que toute cette joie allait se transformer. Le sourire sur mon visage s'estompa et j'avais du mal à enregistrer ce que je venais d'entendre ; apparemment, je venais d'avoir comme toute première mission, une mission de rang D. Elle consistait à un Baby-sitting.



A ce moment-là, on m'avait lancé un regard froid. Un regard visant à m'apeurer. Un coup de pression en quelque sorte. J'étais apeuré par ce regard, même si je savais bien que cette personne n'allait pas m'attaquer pour ça. Je devais faire bonne impression pour ma première mission et mon premier entretien avec mon Raikage.

"Je retire ce que j'ai dit. C'est avec joie que j'accepte cette mission !"

Je vis soudainement un sourire se hisser sur le visage de mon interlocuteur. Il avait réussi à m'apeurer pour que je lui obéisse. Je ne pense pas que ce soit un Jutsu, mais sa connaissance humaine lui a permis de me faire dire ce qu'il voulait. Il y a tellement de Shinobi doué en ce monde. Lorsqu'il était plus jeune, ce Shinobi avait dû s'entraîner régulièrement afin d'avoir ce niveau. Etre connu comme étant l'un des cinq piliers du monde Shinobi et en plus de ça d'avoir le respect de toute une nation, ou même du monde entier est la meilleure vie que l'on peut imaginer. Si j'étais à sa place, je serais vraiment très heureux d'avoir ce grade. Même si cela pourrait être très stressant, car une telle responsabilité est difficile à assumer et savoir que la moindre erreur pourrait être fatale à son village, son pays et surtout le monde entier peut lui donner un stress supplémentaire. C'est un vrai casse-tête d'être Raikage ; finalement, être Raikage est une plaie. Savoir qu'on a autant de vie et un héritage si précieux entre nos mains que les générations précédentes ont conservé avec soin et que celle du futur devront eux aussi conserver est d'autant plus stressant. Le règne de ce Shinobi dépend entièrement de l'issue de ce village, de ce pays ou même de monde. Ce travail est une succession de stress et d'énorme responsabilité. Telle est ma vision du grade de Raikage.

L'homme m'affirma que la mission allait débuter à 13 heures. J'avais donc une heure devant moi. Je m'empressai de rentrer chez moi afin de demander des conseils à ma mère. J'avais en quelque sorte suivi un cours de Baby-sitting pendant une bonne heure. De quoi m'apprendre les bases de ce travail.

Je me precipitai pour aller dans la demeure de cette femme fortunée afin de garder ses enfants. J'étais arrivé avec un peu de retard, mais je m'étais excusé et ce fut oublié. La femme me laissa alors avec les deux enfants après m'avoir exposé les règles ; apparemment, ses deux enfants semblaient être bien éduqués, mais ce n'était pas le cas. Ces deux enfants se laissaient aller lorsque leur mère partait. Les pets et les rots se multipliaient et ces-dernières mangeaient la bouche grande ouverte pour me laisser admirer la nourriture qu'il mangeait. Je devais mettre les choses au point avec eux.




Ces deux enfants se foutaient de moi. J'étais énervé et j'avais envie de leur donner une bonne fessée dont ils s'en rappelleront pendant longtemps. Je ne dis rien, puis je continuai de manger. Je laissais ces deux enfants se comporter ainsi jusqu'au retour de leur mère.

Leur mère arriva après deux bonnes heures. Les enfants s'étaient calmés et agissaient comme élève modèle et calme. Celle-ci me demanda si tout s'était bien passé, puis je regardai les deux enfants. On pouvait voir sur leur visage, un sourire mesquin. Je décidai d'affirmer que tout s'était bien passé, car je pouvais les comprendre. Vivre dans une maison comme telle, avec une vie très stricte peut devenir relativement lourd. Il fallait que ces enfants se défoulent. Ces deux enfants avaient tout ce qu'il voulait et ce n'est pas une vie. Je préfère avoir ma vie que la leur. Je reçus un très gros pourboire. Celle-ci m'affirma que cela n'était rien pour elle et qu'elle me remerciait d'avoir réussi à gérer ces deux garnements. J'avais alors compris que les deux enfants se comportaient ainsi avec leur mère, alors que normalement ce genre de famille est un genre bourgeois ; généralement, enfin d'après moi, les enfants qui sont ainsi sont très bien éduqués et cela s'explique par la fortune des familles, mais là ce n'était pas le cas. Enfin, l'important, c'était que la mission s'achève sur un véritable succès.

[HRP : Désolé, j'ai bâclé la fin, car je me suis rendu compte que les mission de rang D comme celle-ci ne sont pas mon genre.